La-dystopie_Hors

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La-dystopie_Hors
Dystopie
Hors-série
Avril
2015
Un monde meilleur
Rêve ou réalité ?
Les récits d'Aldous Huxley et George Orwell
Des oeuvres éclairantes...
Une édition spéciale des
3èmeB
SOMMAIRE
Des origines de l'utopie
1 Leopold Mpoto, Charles Iehle
1ère L
L'utopie, un endroit parfait?
2 Iyo Kame Wanga, Paul-Arthur
Lieb, 1ère L
Des auteurs révolutionnaires
4 Lévi Barberon, Matthias
Kockisch
Cauchemar? Ou rêve?
5 Anaïs Berkes, Anna Brinke, Eva
Chudnovskaya
Réalité cauchemardesque
7 Charlotte Bazile, Fiona Hansen, Lavinia
Kallenberg, Gaelle Terracher Lipinski
Une société égalitaire?
11 Justine Aubin, Léa Bechet, Maelle
Cochenec, Maya Dietrich
Dénoncer le totalitarisme
14 Lévi Barberon, Matthias Kockisch
Contre-utopie
SOMMAIRE
Censuré !
16 Teoman Acar, Christopher Konrad,
Daniel Pantel, Dustin Zornig
Votez totalitarisme !
18 Etienne Bindner, Cyrille Bras, Elyas
Zriouil
Lexique pour comprendre...
19 Cyrille Bras
Le coin des lecteurs
20 Des avis variés sur les oeuvres...
Contre-utopie
Des origines de
l'utopie
Utopie... un bien grand mot. Il est utilisé aujourd'hui dans la
langue courante comme un parmi tant d'autres. Pourtant, le mot
Utopie n'est pas si vieux qu'il paraît : jetons un œil à son histoire.
Utopie : ce qui n'est pas réel, ce qui n'existe pas.
La première personne à en parler dans un texte est l'écrivain Thomas More, en 1516,
dans son court traité sur la meilleure forme de gouvernement. Pour lui comme pour
beaucoup d'autres humanistes, l'Utopie existerait depuis toujours, car l'Homme a de
tout temps imaginé un monde meilleur, à son image. C'est également un endroit où
ces derniers seraient libres de tout faire, avec pour seule contrainte leur librearbitre.
Cette idée va prendre encore plus d’ampleur, avec la découverte du Nouveau
Monde. Les Conquistadors vont alors découvrir un endroit vierge de tout conflits, et
entre-parsemé d’espèces d'animaux et de fleurs encore inconnues auparavant. À la
découverte des habitants de cette terre nouvelle, ils sont encore plus surpris.
Martyre d'Aghiera dit : « les termes TIENS et MIENS leurs sont totalement
inconnus[...]chez eux la Terre, le Soleil, l'eau appartiennent à tout le monde.[...]
C'est pour eux l'âge d'or. ».
Cette facette du terme va perdurer jusqu'au XIXème siècle, où le mot va alors
devenir un genre littéraire, désignant à la fois un genre iréel et une ouverture sur un
monde idéal. Le mot apparraît alors dans le dictionnaire en tant que mot commun,
et ses antonymes se forment, comme Eutopie, Dystopie ou encore Anti-Utopie,
peinture representant l'arrivée des conquistadors dans le ce dernier désignant notre
monde comme dur Nouveaau Monde et sombre...
Charles Iehle, Leopold Mpoto1ère L - 1
Qu’est-ce qu’une utopie?
D’après l’encyclopédie Universalis,
utopie signifie « nulle part ; un lieu qui
n’est dans aucun lieu ; une présence
absente, une réalité irréelle, un ailleurs
nostalgique, une altérité sans
identification » L’utopie est donc un
endroit parfait, non existant que
chacun peut définir à sa manière.
Thomas More, Utopie
Thomas More, humaniste de la
Renaissance, est l’un des premiers à
avoir défini l’utopie. Dans son œuvre
du même nom, il définit son utopie
parfaite, qui est une société basée sur
la coexistence libre des individus et sur
l’éducation accessible et libre à tout le
monde. Cependant, on retrouve dans
ce texte une critique de la société qui
est divisée en deux parties, les
travailleurs et les intellectuels. D’après
lui, les intellectuels, parce que trop
oisifs, n’apportent rien à la société,
alors que les travailleurs en sont la
base en apportant aux autres citoyens
ce dont ils ont besoin.
L'utopie un endroit parfait?
Voltaire, Candide ou l’Optimisme
Voltaire nous présente, dans le
chapitre XVIII de Candide ou
l’Optimisme, le pays d’Eldorado, un
monde parfait. L’Eldorado offre
l’image d’un univers où tout est beau,
agréable, où les femmes sont plus
belles les unes que les autres, les
infrastructures sont grandioses, le
sable et les pierres sont de l'or et où il
n’existe aucune trace de conflit, de
problème d’aucune sorte. C’est un
monde heureux, sans hypocrisie ni
cruauté.
Candide et son valet sont conduits vers
le roi de cette cité. Voilà le premier
point divergeant dans le texte.
traditionnelle tout le monde a la même
place sociale mais ici il existe un roi et
ces sujets, cette utopie n'en est déjà
plus une, elle est imparfaite. D'une
autre part, elle fait sourire le lecteur,
elle est paraît presque ridicule, tant le
luxe y est opulent : tout est en or et
pierreries, tout est surdimensionné et
prodigieux, il y a des fontaines d'eaux
de couleurs différentes... par rapport
aux autres utopies précédentes, il y a
beaucoup d'éléments superflus.
Voltaire reprend le caractère
impossible de l'utopie, dont la
réalisation est impensable par des
êtres aussi imparfaits que les hommes.
Iyo Kame Wanga, Tristan Dietrich, Paul Arthur Lieby 1ere L - 2
Italo Calvino, Les Villes
Invisibles
Italo Calvino, dans son texte Les Villes
Invisibles, donne une définition très
différente des autres textes. Pour lui
une véritable utopie est un territoire
qui a pour capitale plusieurs villes. En
un rythme régulier, la population
entière change de ville. Calvino
explique aussi qu’à chaque
déménagement, chaque citoyen est
capable de changer de nom, de famille,
de travail et de location. Pour Calvino,
une utopie est donc un endroit où tout
le monde est libre de faire des
changements et d'adapter sa nouvelle
vie à ses propres vœux.
Iyo Kame Wanga, Tristan Dietrich, Paul Arthur Lieby 1ere L -3
Eléments biographiques
Aldous Huxley
George Orwell
L'auteur de Le Meilleur des mondes, l'enfer, est né le 26
juillet 1894. À seize ans, une maladie, qui attaque les
yeux et ainsi diminue sa capacité de vue, le touche.
Malgré cela, il obtient son diplôme à Oxford, et se tourne
vers la littérature grâce à la rencontre de nombreux
écrivains. En 1931 en seulement quatre mois, il écrit Le
Meilleur des Mondes, qui connaît un grand succès en
Angleterre. Puis en 1937, il s'installe avec sa famille aux
Etats-Unis, où il devient scénariste à Hollywood. Ensuite,
dans les années cinquante, s'intéressant aux drogues
psychédéliques, il écrit et publie au sujet de ce thème
Les portes de la perception en 1954, Le ciel de l'enfer en
1956 et L'Île en 1962. Il meurt une année plus tard en
1963.
Éric Arthur Blair alias George Orwell nait en Inde en
1903. Un an après, il retourne en Angleterre, le pays
d’origine de ses parents. Il fait ses études à Eton puis
devient policier dans une colonie anglaise, la Birmanie. Il
résume ce séjour dans son œuvre Une histoire birmane.
Ensuite, il retourne en Europe mais vit dans la pauvreté
de 1928 à 1934. Il devient célèbre par son œuvre et
devient présentateur de BBC puis le directeur du journal
The Tribune et enfin, en 1945, envoyé spécial de The
Observer. Il écrit La ferme des animaux en cette année.
Atteint de la tuberculose, il écrit 1984 en 1949 et meurt
un an plus tard.
Pierre Boulle
Il est né en 1912 à Avignon et il est mort en
1994 à Paris. Au cours de son existence, il
devint militaire puis fut fait prisonnier. Quand il
s'évada, il fut inspiré par son histoire, et écrivit
Pont de la rivière Kwaï (1951). Il écrivit ensuite
Le jardin de Kanashima et La planète des
singes (1963), enchaînant ainsi le succès de
ses œuvres: Les comtes de l'absurde (1953),
l'archéologie et le mystère de Néfertiti (2005),
puis L'enlèvement de l'obélisque (2007), et
enfin La face (2008). Ces trois dernières
œuvres furent publiées après sa mort.
Lévi Barberon, Cyrille Bras, Matthias Kockisch - 4
Cauchemar ? Ou
rêve?
D
ans la contre-utopie Le Meilleur des Mondes d'Aldous Huxley, les
limites entre rêve et cauchemar sont très floues. Pour les gens
"civilisés" le rêve est clair: une société idéale est celle dont les
valeurs sont le bonheur, le confort, la stabilité, la communauté et
l'identité.
"La douleur et le remords, la comparaison et le devoir, tout cela était
oublié à présent, et en quelque sorte absorbé dans une haine intense qui
dominait tout à l'égard de ces monstres moins qu'humains."
Le bonheur est obtenu par le conditionnement de la population dans l'âge de
l’enfance. Ainsi chaque individu vit dans l'illusion d'être heureux et d'être bien
placé dans sa classe sociale. Ils se croient même "chanceux".
"Tout le monde est heureux à présent."
Le confort est assuré par la technologie développée, la structuration de la
population et les diverses possibilités de divertissement proposée. (citez-en
quelques-unes) La stabilité est due aux classes sociales, qui attribuent des
rôles à tout le monde. Grâce au conditionnement, chaque individu est satisfait
de sa position sociale et de son travail ; la stabilité est assurée. Au cours du
conditionnement, on fait écouter aux enfants dès leur naissance des règles en
espérant changer la société. On espère atteindre la mémoire, le cerveau des
enfants afin de changer les pensées et l'esprit envers la société. Pour ces
enfants ces règles deviennent leur rêve, puis la réalité : les enfants grandissent
avec ces règles d'une "société idéale". Ils grandissent sous l'influence de la
propagande intense. On réfute l'ancien monde, ses valeurs et la liberté afin de
tout simplement créer des nouvelles règles. On pétend que celles d'avant n'ont
jamais existé.
"Pas de civilisation sans stabilité sociale. Pas de stabilité sociale sans stabilité
individuelle."
Anaïs Berkès, Anna Brinke, Eva Chudnovskaya - 5
"Il se réveilla de nouveau à la réalité extérieure, regarda autour
de lui, reconnut ce qu'il vit, le reconnut, avec une sensation
horrible répugnante de chute dans le vide, comme étant le délire
sans cesse renouvelé de ses jours et de ses nuits, le cauchemar
de cet essaim d'identité que rien ne permet de distinguer."
"Chacun appartient à tous les autres" –
proverbe hypnopédique.
La communauté est basée sur le principe
que "chacun appartient aux autres". On
n'a pas le droit de se lier. Les familles
n'existent pas : on change d'amant le plus
souvent possible; on ne s'intéresse pas à
l'individu unique, mais à l'ensemble des
individus, qui est considéré comme "la
communauté".
L'identité est assurée par le phénomène
de la bokanovskification, dont le but est
de multiplier une cellule-oeuf afin
d'obtenir un groupe d'environ 70
individus identiques. Tous ces idéaux
résument le rêve d'un monde meilleur.
Lors de la mise en place de la société
idéale, la civilisation était prête à tout
donner pour réaliser ce rêve: on a sacrifié
la vérité et la beauté pour obtenir le
bonheur et le confort.
Tout le monde croit être heureux et est
satisfait de la nouvelle société. Aussi la
mère du "Sauvage", qui fait sans cesse
l'éloge de sa société. Les flatteries de la
mère font naître dans le Sauvage le rêve
de la société civilisée. Lorsqu'il commence
une nouvelle vie dans le "monde
meilleur", il réalise peu à peu que ses
hautes exigences ne correspondent pas à
la réalité. Au cours du temps, le Sauvage
se rend compte que ce qu'il croyait être un
rêve correspond en réalité à un
cauchemar.
Dans la nouvelle société, tout semble être
parfait: il n'y plus de maladies, de
guerres, d'héroïsme, de dangers, de
tentations auxquels on doit résister, de
solitude, de violence...
"Il s'était demandé ce qu'il
éprouverait s'il était soumis
[...] il avait même désiré
ardemment en être
frappé." Leur but est
atteint : le "rêve" s'est
transformé en réalité, la
société est finalement
"idéale". La civilisation ne
connaît plus de douleurs ou
de mauvais aspects de la
vie.
N'est-ce pas un cauchemar
de ne plus rêver?
Anais Berkes, Anna Brinke, Eva Chudnovskaya - 6
Une réalité
cauchemardesque
Charlotte Bazile, Fiona Hansen, Lavinia Kallenberg et Gaëlle Terracher-Lipinski -7
« un centicube donne dix
sentiments»
Commençons par l’œuvre d’Aldous
Huxley, Le meilleur des mondes. Cette
œuvre narre l’histoire d’un État
mondial. Impossible, me diriez-vous ?
Et bien ce n’est pas impossible dans
cette œuvre de science-fiction. Dans
l’État mondial les individus sont
rangés en différentes castes sociales :
les Epsilons, les Deltas, les Bêtas et à la
tête de ces castes inférieures se
trouvent les Alphas. Ces castes sont
sont différenciées grâce à des
caractéristiques physiques.
Mais malgré cette société, il existe
encore une réserve humaine contenant
des dit «sauvages » qui vivent en
familles, et qui ont des croyances. Les
individus de cette société ne s’en
rendent peut-être pas compte, mais ils
sont dans une société égalitaire, dirigés
par les Ford « l’an 632 de N.F (Notre
Ford) ». Bernard Marx et Mr.
Helmholtz, étant les seuls à se rendre
compte que chaque individu est
unique, trouvent que ne pas éprouver
de douleur ni de peine est encore plus
horrible que d'en éprouver.
Donc vous devez vous dire :
« pas si utopique qu’elle en
a l’air, cette société ! »
N’est-ce pas ? Vous auriez
amplement raison de
penser cela, mais attendez
la suite. Dans le
dénouement de l’œuvre,
arrive John, dit « le
sauvage », qui ne
comprend pas cette société
où il n’y a ni peine ni
douleur.
Charlotte Bazile, Fiona Hansen, Lavinia Kallenberg et Gaëlle Terracher-Lipinski -8
Il ne comprend pas non plus pourquoi
plus personne ne « s’aime »
sentimentalement. Cela le pousse donc
à quitter cette société dénuée de
sentiments et à abandonner la femme
qu’il aime. Il finit enfin par ne plus le
supporter et cela le pousse à la mort.
Dans l’œuvre, on peut voir que Aldous
Huxley a voulu dénoncer certaines
idées des régimes égalitaires.
D’une part, l’individualité de l’être
humain est bafouée, plus personne ne
se sent important car on crée des
individus en cas de besoin et ces
individus eux-mêmes sont
programmés pour se sentir pareils et
égaux à ceux de leurs classes. D’autre
part, le soma est une sorte de drogue
utilisée pour pouvoir soumettre les
castes sociales inférieures : il octroie
un sentiment d’égalité et de bonheur
factice.
Charlotte Bazile, Fiona Hansen, Lavinia Kallenberg et Gaëlle Terracher-Lipinski - 9
Dans les œuvres d’Orwell, la réalité est
toujours un cauchemar. La société égalitaire
est un rêve dans ces deux œuvres, la réalité
par contre, inconsciente pour les
personnages, est l’installation d’un régime
totalitaire. Un régime totalitaire a toujours
les même caractéristiques (par exemple le
Parti unique et la police politique, signe d'un
régime totalitaire) qui deviennent limpides
pour le lecteur au cours de l'intrigue des
œuvres lues. On peut voir que les
développements technologiques vivent une
période de stagnation. Cette stagnation est
due au régime totalitaire, qui ment au peuple
et le dirige sans son avis. Par exemple dans
La Ferme des animaux où les animaux sont
opprimés par les cochons.
Opprimer le peuple est une méthode utilisée
par tous les régimes totalitaires et c’est ceci
qui amène toujours à la terreur. Pour que le
régime totalitaire reste au pouvoir, il faut
instaurer la terreur. Il devient clair que la
folie dirige les fondateurs et les partisans du
régime. La terreur est la raison pour laquelle
dans 1984 le slogan du régime devient : «La
guerre c’est la paix la liberté c’est l’esclavage
l’ignorance c’est la force ».Ce slogan montre
les vraies intentions du régime. Il montre que
la paix ne peut s'installer que si la police
politique, dans 1984 la police des pensée, est
au pouvoir. Cette police évite les rébellions
mais conduit à une vie sans fraternité.Une
vie sous un régime totalitaire, sans révolte est
également le futur des animaux.
« Après quoi le lendemain il ne parut pas étrange de voir les
cochons superviser le travail de la ferme un fouet à la main. »
L’œuvre nous montre combien la dictature
terrorise le peuple afin qu’il se soumette
physiquement et moralement : « Des temps
sont venus où personne n’ose parler franc, où
partout grognent des chiens féroces, où l’on
assiste à des exécutions de camarades
dévorés à pleines dents après avoir avoué des
crimes affreux. Il ne lui venait pas la moindre
idée de révolte ou de désobéissance .» Cette
terreur est une des caractéristiques majeures
pour l’inégalité sous une dictature. Les
égalités humaines sont évincées dans 1984.
L’égalité et la loyauté n’apparaissent pas
dans le livre, puisque les enfants sont
motivés à trahir leur famille. Le régime
décourage la vie en famille, l’amour, et la
relation entre les individus. La solidarité
familiale n’existe plus , elle est remplacée par
la loyauté au régime et à Big Brother. Cette
façon de voir la vie de famille et le régime est
due à la propagande.
C’est là une propagande de mensonge et de
culte de personnalité de Big Brother. Le
régime installe des ministères mensongers
qui doivent s'assurer que les gens ne perdent
pas espoir et qu’ils restent vigilants. Ces
ministères s’occupent toujours des taches
contraires à ce que disent leurs noms, par
exemple le ministère de la Vérité qui
s’occupe du mensonge et le ministère de la
Paix qui s’occupe de la guerre. Les gens
croient avoir une belle vie et ils pensent que
la dictature est meilleure que la démocratie.
Enfin on peut dire que la réalité dans ces
deux œuvres est sombre et horrible. Au lieu
d’un régime égalitaire, il existe une
hiérarchie, un régime totalitaire. Il soumet le
peuple et restreint les libertés : c’est la
terreur. Celle-ci peut escalader jusqu'à
l’esclavage. L’égalité est minimisée et la vie
n’est plus qu’un seul mensonge.
Charlotte Bazile, Fiona Hansen, Lavinia Kallenberg et Gaëlle Terracher-Lipinski - 10
UNE SOCIETE EGALITAIRE;
POSSIBLE OU NON?
L
a société égalitaire est le rêve de tout homme. Est-elle réalisable? La race
humaine a de nombreuses fois tenté de l'imposer. En vain. Mais qu'en est-il
pour le futur?
De nombreux écrivains ont essayé de l'imaginer avec ses méfaits et ses
bienfaits comme Le Meilleur des mondes d'Aldous Huxley et La Planète des
singes de Pierre Boulle.
Société égalitaire: régime politique sans
discriminations qui vise une paix constante.
A première vue, ce système idéal semble bien réfléchi. L'égalité
paraît régner et les personnages semblent mener une vie paisible.
En effet, dans La Ferme des animaux , les bêtes, suite au
soulèvement, sont heureuse et savent gérer la ferme : elles
organisent des réunions tous les dimanches appelées:
"l'Assemblées" où les tâches de la semaine sont réparties également.
Ils saventaussi respecter les nouveaux principes de l'Animalisme:
les règles sont affichées sur le mur de la grange.
Un chef est à la tête de ces différents gouvernements et dirgir
équitablement la société et son fonctionnement. Dans 1984 de
George Orwell, Big Brother contrôle le territoire Estasia. Il n’ y a
pas réellement de croyances religieuses différentes qui pourraient
engendrer des conflits: les citoyens idolâtrent uniquement leurs
dirigeants. Par exemple, dans le Meilleur des mondes, Alphas,
Bêtas, Gammas, Deltas et Epsilons subliment leur Ford. C'est aussi
le cas dans la Ferme de animaux où les bêtes gardent le crâne de
Sage l'Ancien en relique. Comme nous le montre la Planète des
singes des castes différentes peuvent exister en toute égalité.
La population est divisée et pourtant la paix règne...
Léa Béchet, Maëlle Cochenec, Justine Aubin, Maya Dietrich - 11
Mais derrière tout paradis, se cache une
triste vérité: certains représentants
peuvent n’avoir en tête que la prise du
pouvoir comme dans la Ferme des
animaux pour ce qui est du cas de
Napoléon. Dans certains livres, la prise
du pouvoir est déjà dirigée par un chef
mais dans d’autres, cette prise s’instaure
au fil du temps. Il y aura toujours un être
qui sera placé plus haut dans la société,
tel que Napoléon, ce qui empêche une
certaine égalité dans celle-ci. Et ce
personnage-ci cherchera instinctivement
à acquérir plus de pouvoir et de contrôle.
C’est un sentiment humain de vouloir
toujours plus que ce que l’on a déjà.
Cela rend donc la société égalitaire
irréalisable: par exemple, dans le
Meilleur des mondes, les Alphas sont
supérieurs et les Epsilons sont menés
en esclavage par ceux-ci car ils
remplissent les tâches les plus
pénibles. Les Alphas sont mêmes
tellement habitués à ce mode de vie
que ça en devient, pour eux, tout à fait
normal.
" Tous les animaux sont égaux mais certains sont
plus égaux que d'autres." La Ferme des animaux
Dans 1984 d’Orwell, plus aucune
liberté d’expression n’est accordée
puisque Big Brother ne leur laisse pas
l’opportunité de s’exprimer et de
défendre leurs opinions. Au point
d’installer un télécran dans chaque
habitation afin de surveiller chaque
mouvement de l’homme. Certains
meneurs profitent de leurs pouvoirs
pour se permettre d’exercer la violence
contre le peuple afin d’éliminer toute
tentation de révolte.
Il n’y a aussi forcément aucune égalité
entre les gens fortunés et les gens
infortunés. En effet, dans le Meilleur
des mondes, lorsque Lenina et Bernard
découvrent Malpais, ils sont effarés
devant la pauvreté et la vieillesse des
gens qu’ils considèrent comme des
« Sauvages ». Dès qu’un personnage a
plus de pouvoirs qu’un autre, il
assujettit forcément celui-ci.
Léa Béchet, Maëlle Cochenec, Justine Aubin, Maya Dietrich - 12
C’est en analysant l’esprit humain que
l’on se rend compte qu’une société
égalitaire est irréalisable.
L’instinct humain est créé pour la
survie, tout comme chez les animaux,
lorsque quelqu’un du groupe est moins
fort, il est soit soumis soit jeté dehors.
L’humain ne pense qu’à sa propre
personne et il ne se retiendra pas si
l’opportunité se présente de se mettre
dans une meilleure position que les
autres.
Il faut rester réaliste, même si
l’intention d’une égalité et d’une paix
est présente, il en suffit d’un pour tout
renverser. Prenons l’exemple de la
Ferme des animaux, même si Sage
l’Ancien avait planifié un changement
positif, Napoléon a utilisé la situation
pour la tourner à son avantage.
L’homme est un égoïste, tout comme
l’animal. Dans un contexte critique, la
différence hommes/bêtes n’est même
plus visible, l’instinct prend le dessus
sur la raison. Sa majesté des mouches
est l’exemple parfait, un rêve tourne en
cauchemar, le paradis en enfer.
Léa Béchet, Maëlle Cochenec, Justine Aubin, Maya Dietrich - 13
La contre-utopie
La dénonciation (de la montée)
d'un régime totalitaire
L'
utopie consiste à créer un monde imaginaire parfait, alors que la
contre-utopie est un tel monde qui tourne au cauchemar, loin du
parfait.
« Big Brother is watching you »
1984 de George Orwell
La dénonciation d’un régime totalitaire
Pendant les années 1945 à 1949, de nombreux auteurs célèbres écrivent des
œuvres au sujet de la dénonciation d’un régime totalitaire, souvent liées au
IIIe Reich et Hitler lors de la Seconde Guerre mondiale. Cette dénonciation est
présente dans des œuvres d’Orwell et Huxley, comme la Ferme des animaux,
1984 et le Meilleur des mondes, de façon indirecte. On y fait référence aux
interdictions et abolitions de lois, à la censure et au culte de la personnalité
des personnes exerçant un régime totalitaire.
La censure
Dans chaque œuvre existe la censure, mise en place dans une époque passée,
dans la réalité sous des régimes totalitaires. Par exemple 1984, d’Orwell a
comme thème principal l’abolition du droit d’expression par l’État. Toute
déclaration destinée au public est analysée et parfois modifiée. Tout le peuple
est constamment observé, notamment par des télécrans placés dans toute la
ville.
Il y a aussi une forte limitation des droits d’expression ainsi que leur
modification : articles de journaux, radio, médias… De même dans la Ferme
des animaux, la terreur organisée par Napoléon empêche les animaux de
s’exprimer librement, et aussi dans Matin brun de Franck Pavloff, les médias
critiquant le régime totalitaire, les lois imposées et la pensée unique sont
immédiatement censurés et interdits.
Lévi Barberon, Matthias Kockisch - 14
« Tous les animaux sont égaux, mais
(il semble que cela ait été rajouté) il y en
a qui le sont plus que d’autres. »
La Ferme des animaux de George Orwell
Le culte de la personnalité
Le culte de la personnalité est utilisé pour
renforcer l’imagination de la dictature
d’un personnage et est bien représenté
dans la Ferme des animaux, où, dès le
début, on remarque le rapport avec un
régime totalitaire, qui commence
vraiment à partir du coup d’état de
Napoléon. Rapidement il devient clair
qu’il veut être supérieur aux autres : il ne
pense qu’à ses besoins, change les lois
pour son avantage, des lois
fondamentales pour la ferme. Dans ces
lois, il est par exemple indiqué que tous
les produits d’origine humaine sont
interdits, donc aussi les constructions
utilisées par l’Homme. Mais Napoléon
change cette loi pour acquérir des
ressources « nécessaires », bien sûr
uniquement pour lui.
D’autres indices montrent son culte,
comme son contact rare avec ses
camarades et l’utilisation d’un porteparole et d’un poète l’idolâtrant. Donc,
en conclusion, Napoléon devient un
homme, supérieur aux animaux,
comme leur fermier. De même, on
remarque que, dans 1984, le
personnage de Big Brother est
centralisé dans l’histoire et est idolâtré
par tous les citoyens.
« La lutte était terminée. Il
avait remporté la victoire
sur lui-même. Il aimait Big
Brother», 1984 de George
Orwell
Lévi Barberon, Matthias Kockisch - 15
CENSURÉ !
C
omment se manifeste la censure dans la Ferme des
Animaux, 1984 et Matin Brun ?
Dans les œuvres 1984 et La Ferme des animaux de George Orwell, l'auteur
dénonce la censure dans les régimes totalitaires. Dans les deuxoeuvres, il
essaye de faire passer des messages implicites sur les régimes totalitaires. La
Ferme des animaux est un apologue qui porte sur une ferme, dans laquelle les
animaux se révoltent et chassent leur propriétaire : cette œuvre est une satire
de la Révolution Russe et une critique du stalinisme. 1984 porte sur un monde
divisé en trois régimes totalitaires : Océania, Eurasia et Estasia. L'histoire
parle principalement du premier régime et on apprend le quotidien de
Winston, un citoyen océanien.
Quelles libertés sont supprimées?
En premier, on peut dire que la liberté de pensée et la liberté d’expression
sont censurées.
Par exemple, dans 1984 : « LA LIBERTÉ C'EST L'ESCLAVAGE ». Ainsi, on
peut voir que le régime interdit la liberté, quelle qu’elle soit. Après, de
nombreux loisirs sont interdits. Comme par exemple dans La Ferme des
animaux, les animaux n’ont plus le droit de boire et dans 1984 ils n’ont plus le
droit d’avoir des rapports sexuels. « Avoir eu un chien ou un chat non
conforme, à quelque époque que ce soit, est un délit. » Les loisirs sont
censurés, mais également toute autre manière de pensée et de s’exprimer...
Dans 1984, il est prescrit aux gens comment penser et comment vivre. Ceux
qui sont réfractaires à ce système, sont tout simplement déportés et vaporisés.
Teoman Acar, Christopher Konrad, Daniel Pantel et Dustin Zornig - 16
C'est aussi le cas de Matin
Brun de Franck Pavloff où
petit à petit toutes les
libertés sont supprimées.
"Quelque temps après,
c'est moi qui avais appris à
Charlie que le quotidien
de la ville ne paraîtrait
plus." « Radio brune » Un
nouveau journal unique
est instauré, ainsi la
liberté de presse et
d'opinion est à nouveau
censurée.
E
n censurant tout ce qui fait
réfléchir, le régime crée des
moutons qui sont prêts à faire
tout ce que l'on demande.
« Mais donc, comme répondant à un signal,
tous les moutons en chœur se mirent à bêler
de toute leur force: Quattrepattes bon!
Deuxpattes,mieux ! » Ainsi, la censure se
manifeste par le changement du
comportement des gens, leurs habitudes, le
langage et en fait un troupeau de moutons
qui est prêt à tout pour être en sécurité.
Teoman Acar, Christopher Konrad, Daniel Pantel et Dustin Zornig - 17
VOTEZ TOTALITARISME !!
(c'est mieux que tout le reste)
La ferme des animaux
Dans la ferme des animaux, c'est Brille-babil qui
représente la propagande, par ses discours habiles et
manipulateurs. Brille-babil est lâche ( ce fut le
premier à fuir lors de la bataille de l'étable ) et
n'assume pas ses actes. Mais il les transforme au
travers de ses discours. Il est capable de changer
couardise en bravoure. Par exemple, lors de la
disparition du lait, il justifie ce vol perpétré par les
cochons par un acte de bienveillance, pour protéger
les animaux, rester concentré pour assurer leurs
défenses. Il dit que les cochons n'aiment pas le lait et
les pommes... vous le croyez, vous ? Malabar, le grand
cheval de trait reconnu et admiré pour sa force, s'est
laissé influencer par ces discours. Il est devenu le "
Stakhanov " , l'ouvrier modèle russe. Il sert
d'exemple, d'objectif à atteindre pour chaque animal
de la ferme.
Matin brun
Dans Matin Brun , la propagande
arrive quand les personnages se
laissent influencer , prendre au jeu et
respectent les règles. Ils avouent que
ce régime est bien fondé, finalement.
Même le narrateur est inluencé, car il
dit qu'il fait ''brun'' dehors. La
propagande passe par la radio et les
journaux, uniques et presque
obligatoires. C'est la pensée unique.
Donc tout le monde parle de la même
chose et les idées se fixent de plus en
plus.
La ferme des animaux, quelle
histoire de cochons !!
La ferme des animaux est un
apologue dénonçant le régime
communiste. c'est une histoire
d'animaux (vous vous en doutiez
peut-être) rêvant de liberté, qui se
débarassent de l'oppression
humaine. Mais leur plus grande
erreur est de laisser les cochons
commander... Cette bande de
porcs s'accapparent tout les droits
et la ferme se transfome en goulag.
Ils sont rusés, ces jambons sur
pattes, mais qu'est-ce qu'ils
sentent !!
Elyas Zriouil, Etienne Bindner et Cyrille Bras - 18
Quelques mots pour
comprendre...
L
a Ferme des animaux
de George Orwell.
assujettissement : fait d'assujettir, c'est-à-dire de mettre quelqu'un sous
l'entière dépendance de quelqu'un d’autre ou de quelque chose
censure : fait d'interdire la publication d'une image ou d'œuvres diverses
connivence : complicité secrète qui consiste à cacher la faute de quelqu'un ou
de quelque chose
culte de la personnalité : vénération du dirigeant d’un parti politique (au
pouvoir ou pas)
propagande : fait de diffuser les idées d'un parti politique de manière à le
soutenir
servitude : fait d'asservir ou d'être asservi, c'est-à-dire de réduire à l'esclavage
subordination : fait d'être soumis à l'autorité de quelqu'un ou de quelque
chose
totalitarisme : système politique d'un régime à parti unique qui n'admet
aucune oppistion
tyrannie; usurpation et exercice du pouvoir par un tyran
utopie : pays/monde parfait, où le régime politique est idéal, et où le peuple se
plaît
contre-utopie : récit de fiction dépeignant une société imaginaire organisée de
telle façon qu'elle empêche ses membres d'atteindre le bonheur.
Cyrille Bras - 19
Le coin des lecteurs
D
es oeuvres très connues, voire classiques, des oeuvres
dont le message semble toujours d'actualité...
Qu'en disent nos lecteurs ?
Du côté du Meilleur des mondes
Cette œuvre, d'Aldous Huxley est certes très intéressante pour l'élaboration
d'une société futuriste hiérarchisée en différentes classes sociale mais
l'histoire est un peu longue à se mettre en place. Vous devez vous demander si
c'est le seul point négatif de cette œuvre et si il y en a d'autres et lequel. Peuton quand même noter des points positifs ?
Les points négatifs
– Le livre narre les histoires des différents personnages sans prévenir et cela
peut embrouiller le lecteur ;
– L'utilisation des citations de Shakespeare n'est pas claire ;
– Le contexte historique de la société N.F n'est pas expliqué clairement ;
– L'histoire est difficile à suivre.
Les points positifs
– Bien que difficile à comprendre l'histoire est intéressante et chargée de
suspence ;
– L'idée principale du livre est intéressante ( est-ce que cela pourrait se
produire un jour ?);
– Les personnages sont attachants et touchants ;
– La narration est très intéressante et pertinente car les évènements sont
narrés de manière vivante et réaliste.
Bref nous vous conseillons vivement ce livre mais lisez-le avec attention sinon
vous ne comprendrez rien !
Charlotte Bazile et Lavinia Kallenberg - 20
La Planète des singes,
une vision futuriste effrayante
L
a planète des singes écrit par Pierre Boulle et publié
en 1963 relate l'histoire d'un groupe de scientifiques
débarquant sur une planète encore inexplorée par la
Terre.
C'est en visitant cette contrée qu'ils découvrent que des hommes vivent tels de
vrais sauvages en pleine nature. C'est alors que des singes apparaissent et se
mettent à abattre un grand nombre d'hommes ainsi qu'à en faire certains
prisonniers. C'est donc au fur et à mesure de l'histoire que le journaliste de
cette équipe terrienne, Ulysse Mérou, fait prisonnier par les singes, se rend
compte peu à peu de la domination des singes et de l'infériorité intellectuelle
de la race humaine sur cette étrange planète.
Comment Ulysse Mérou va-t-il réussir à faire preuve de ses capacités
intellectuelles dignes d'un homme de la Terre? Comment va-t-il en ressortir?
Ce livre est premièrement, une interprétation du futur très bien réfléchie qui
nous permet d’imaginer une des versions futuristes de la vie sur notre planète.
C'est pour cela qu'il est intéressant à lire pour tous les âges. Ensuite, cette
fiction est très bien rédigée au point de pouvoir permettre au lecteur de se
projeter facilement dans le livre et de rentrer dans la peau du personnage, ce
qui facilite amplement la lecture de celui-ci même pour ceux qui ne sont pas
forcément habitués à ce style littéraire. L'intrigue est bien menée ce qui donne
envie d'en connaître davantage.
Pour conclure, nous vous conseillons fortement ce livre car il apporte une
vision différente de celles qui ont déjà été imaginées. La planète des singes, un
livre à la fois inquiétant et surprenant.
Justine Aubin, Léa Béchet et Maëlle Cochennec - 21
Une cochonnerie ?
G
eorge Orwell, grand écrivain anglais du XXe siècle, a créé une
œuvre extraordinaire qui éclaircit le fonctionnement d'un régime
totalitaire.
Faut-il lire La Ferme des Animaux?
C'est le rêve d'un monde meilleur: les animaux se révoltent et entreprennent
d'installer un nouveau régime dans la ferme. Dès lors, tous les animaux
seraient libres, égaux et heureux. Mais comme Orwell l'écrit, ceci n'est qu'un
rêve qui se transforme très vite en cauchemar et non pas en réalité: tout le
monde, sauf les cochons qui représentent les gouverneurs, est asservi.
Orwell décrit la recette parfaite pour la création d'un régime totalitaire avec
tous les ingrédients nécessaires: propagande, culte de la personnalité, censure,
transgression des lois, discours manipulateurs et terreur. L'œuvre est très
vivante grâce aux personnages qui permettent de s'intégrer dans l'histoire et la
critique. Les caractères très travaillés et développés rendent l'histoire réaliste
et permettent de tirer un parallèle avec les grands personnages historiques de
régimes totalitaires. Orwell veut blâmer le totalitarisme par l'intermédiaire des
animaux.
Anaïs Berkès et Anna Brinke - 22
Loin d'être des
singeries...
L
a planète des singes est un MUST READ! Mélangez
un peu de suspense à une pincée d' aventure et une
cuillérée de romance et vous obtiendrez un best
seller.
Mais pourquoi est-il indispensable de lire ce livre?
Dans cette oeuvre, trois scientifiques veulent explorer l'espace: ce sont les
professeur Antelle, Arthur Levain et Ulysse Mérou. Ils atteignent enfin une planète
inconnue. Tout est normal jusqu'à ce qu'ils remarquent que les humains sont les
sauvages et les singes la civilisation ! Ceux-ci s'emparent d'eux et les prennent en
otages. Ulysse doit apprendre à vivre en captivité des animaux. Il réussit à faire part
de son intelligence en se liant d'amitié avec Zira et son mari Cornélius. Il découvre la
planète Soror et son organisation. Les gorilles détiennent la plus haute place dans la
hiérarchie simienne. Les orangs-outans sont les chercheurs et les savants de la
société. Et les citoyens "normaux" sont les chimpanzés dont font partie Zira et
Cornélius. "Nobles Gorilles, Sages Orangs-Outans, Subtils Chimpanzés"(Extrait du
discours d'Ulysse avec lequel il se libère de la captivité des singes). Pendant sa
captivité, Ulysse ne découvre pas seulement les singes et leurs cultures mais aussi
les hommes sauvages de Soror. Il découvre particulièrement et intimement Nova, la
plus belle femme qu'Ulysse ait jamais vue. Malheureusement, il a du mal à
communiquer avec Nova car elle ne possède aucun caractère humain ou civil. Ulysse
doit apprendre à se faire comprendre par des gestes et gémissements. Après sa
libération, Ulysse travaille pour Zira et Cornélius et prend part dans des recherches
scientifiques, où il découvre que les humains habitaient la planète Soror bien avant
les singes. Il fait part de ses découvertes historiques à Cornélius et il apprend que les
singes sont des êtres pleins de traitrise. Pendant ce temps, Nova est tombée
enceinte. Il décide donc de retourner sur la planète Terre avec Nova et son enfant. Il
retourne sur la Terre dans un voyage qui dure deux ans. Lorsqu'il descend de son
vaisseau spatial, un singe conduit une voiture...
Avis: Comme vous l'avez appris dans notre introduction, cette oeuvre nous a
vraiment plu et elle est intrigante pour tout âge.
Mais pourquoi cette oeuvre nous a tellement plu? L'idée majeure du livre est très
intéressante car l'histoire est plausible et facile à comprendre, même pour les plus
jeunes lecteurs d'entre nous.
Dustin Zornig, Christopher Konrad, Daniel Pantel, Teoman Acar - 23
Ont participé à l'élaboration
de ce magazine...
Teoman Acar
Justine Aubin
Levi Barberon
Charlotte Bazile
Lea Béchet
Anaïs Berkes
Etienne Bindner
Cyrille Bras
Anna Brinke
Eva Chudnovskaya
Maëlle Cochennec
Maya Dietrich
Fiona Hansen
Lavinia Kallenberg
Matthias Kockisch
Christopher Konrad
Daniel Pantel
Gaëlle Terracher-Lipinski
Dustin Zornig
Elyas Zriouil
Contre-utopie - 24
Ont également
participé...
Tristan Dietrich
Charles Iehle
Iyo Kame Wanga
Paul Arthur Lieby
Leopold Mpoto
Charlotte Bazile a réalisé l'illustration de la première
de couverture.
Contre-utopie - 25