The pleasure is mine

Transcription

The pleasure is mine
DOSSIER DE PRESSE
The pleasure is mine
Fernando Cabral
une tentative de
transformer l'intime en vibration vocale
« Un temps de solitude pour éprouver son intimité et
traverser les couches internes et organiques du corps,
avant de revenir à la surface et toucher le visible.
The pleasure is mine – dossier de presse
The pleasure is mine
Fernando Cabral
Association Bagacera
concept, chorégraphie et interprétation Fernando Cabral
création sonore live Jan Vysozky
conseils pour la dramaturgie Robert Steijn
regard extérieur Lorena Dozio
création lumière Cyril Leclerc
régie générale Pierre Garcia
Contact
[email protected]
0628031256
http://fernandocabral1.blogspot.fr
Lien vidéo teaser: https://vimeo.com/113902949
Production
Association Bagacera
Soutiens et coproduction
Théâtre de Vanves
L'Echangeur - CDC Picardie/ dans le cadre des studios libres
Micadanses
CND - Pantin
Ménagerie de Verre – dans le cadre des StudioLab
The pleasure is mine – dossier de presse
1. Présentation du projet
« Dans The pleasure is mine j'explore mon corps comme une archive gestuelle et musicale
habitée des mémoires intimes et sociales à déplier.»
The pleasure is mine est une tentative de se rapprocher de l'intime du corps, de sentir sa
vibration et de se laisser guider par elle, pour voir ses couleurs, ses images, éprouver sa
température et sa profondeur, toucher sa matérialité. Pour toucher la matérialité invisible de
l'intime.
Fernando Cabral a choisi la région qui va de la bouche, de la lèvre supérieure, jusqu'à la base du
bassin, entre l'anus et le sexe, comme espace à explorer. Comme une sorte d'entrée à la
matière de son intimité.
A l'intérieur du bassin il y a des points qui vibrent et si on y prête attention on peut les faire
osciller, les mettre en mouvement, ce qui génère de l'énergie pelvienne. Pour ce solo, Fernando
Cabral laisse cette énergie grandir dans le bassin et l'utilise comme moteur pour explorer son
corps et créer un autoportrait vibratoire.
Du désir d'être rockeur, le danseur tente de faire l'expérience physique de vibrer avec les objets
de scène, dont un pied de microphone et une enceinte, afn d'entrer en résonance avec les
fréquences de l'espace et de devenir un corps musical - un instrument de musique.
Une amplifcation de l'intime qui ouvre un espace à la projection et à l'apparition des fgures
masculines de combat et d'exhibition, telles que celles du torero, du danseur de famenco, du
ninja, du rockeur et du footballeur. Ces apparitions sont des lignes de force, des énergies,
aériennes et terriennes, et des sensorialités dont le danseur se sert pour exploiter la multiplicité
de l'intime et de l'imaginaire sur le corps.
The pleasure is mine est un autoportrait et un retour au solo. C'est un besoin d'entreprendre la
danse seul pour pouvoir la partager. D'éprouver des temps de solitude pour se rapprocher de
son intimité et traverser des couches internes et organiques du corps avant de revenir à la
surface, avant de toucher le visible.
Devenir musique – une question de fréquence corporelle
«Le toucher est un autre sens que je développe dans ce solo, en éprouvant un état augmenté de
conscience de ma peau. En développant ce sens et en ouvrant mes pores, j'ai la sensation de
rompre les couches d'air de l'espace avec ma peau.»
Ce contact aigu de la peau avec l'air crée autour du corps un champ vibratoire - d'une certaine
fréquence. Le danseur a pour mission de se laisser porter et guider par ce champ, afn de le
choré – graphier, de le dessiner dans l'espace.
The pleasure is mine – dossier de presse
2. Note d'intention
- Du chorégraphe
Danseur et chorégraphe, ancien footballeur, je mène une recherche autour des systèmes
physiologiques et énergétiques, par laquelle j'interroge des régimes de visibilité et de
représentation du corps.
The pleasure is mine fait partie d'une recherche que j'ai entamé en 2010 autour de la question
de l'autobiographie et de l'autoportrait en danse. Ce qui englobe des questions subsidiaires,
comme la construction d'une mythologie personnelle, le travail sur la représentation de soi,
l'exploration de l'imaginaire sur le corps et l'exposition de son intimité.
Dans The pleasure is mine je m'intéresse à la question de l'intime du corps et je m'interroge sur
les conditions nécessaires pour pouvoir exposer son intimité sur scène.
De la performance à la boite noire Après avoir créé plusieurs formes courtes autour de cette recherche et de les avoir présentés
essentiellement dans des galeries à Paris, en 2012 j'ai décidé de les rassembler et créer une
pièce chorégraphique pour une salle de spectacle – la boîte noire.
Dans le but de partager ma recherche de manière plus directe et donner à vivre aux spectateurs
une expérience esthétique, mais aussi perceptive, j'ai eu envie de retourner au théâtre parce que
je le considère comme étant le lieu le plus propice à la réalisation des rêves et des désirs intimes.
The pleasure is mine – dossier de presse
- Du compositeur
La musique de The pleasure is mine est créée en temps réel, en utilisant des microphones qui
amplifent l'ambiance du lieu ( intérieure et extérieure ), la voix ( bruits, parole, timbre ) et les
instruments. Dans cette dernière catégorie, on retrouve, entre autres, une vieille radio AM russe
et un synthétiseur portant le nom de π (pi), qui exprime la possibilité de cette petite machine à
créer des sons à l'infni en utilisant l'aléatoire.
A la base de la composition on trouve un mouvement oscillatoire, de nature «incubatoire», qui
crée une sorte d'hypnose. L'oscillation devient ainsi la source de la création. Une dramaturgie
musicale qui s'écrit continuellement de l'instant à l'autre avec des ruptures et des fssures.
L'espace, le corps, le son, les bruits, les mots et le timbre sont dans un fux sans arrêt. .
3. Axes de recherche et modalités de l'écriture chorégraphique
The pleasure is mine est la recherche d'une intimité et d'un corps multiples.
Cette recherche est guidée par deux axes: le premier est le développement de l'énergie
pelvienne et son écriture dans le corps et dans l'espace; le second est l'exploration et
l'amplifcation du devant du corps par le sens du toucher et la vibration sonore.
Dans ce solo l'écriture chorégraphique se construit de l'intérieur vers l'extérieur. C'est l'écriture
d'une énergie qui germe dans le bassin et qui se répand dans le reste du corps, jusqu'à
atteindre la peau et entrer en contact avec l'air.
C'est à partir d'un travail d'intériorisation, de la sensation des micro-mouvements et de la
visualisation des points et lignes de lumière dans le bassin, que naît l'énergie pelvienne dans le
corps du danseur. Dans une sorte d'«incubation» cette énergie devient de plus en plus présente
dans le bassin, pour ensuite être diffusée dans le reste du corps. C'est une phase où tous les
mouvements potentiels sont en train d'être produits.
Insaisissable à cent pour cent par le danseur, une partie de cette énergie se diffuse toute seule
alors qu'une autre est diffusée par lui, comme un jaillissement vers le haut, en traversant les
organes, les muscles et les os et en s'appropriant graduellement des zones du corps de plus en
plus lointaines du bassin, jusqu'à atteindre la peau.
L'écriture chorégraphique proprement dite: l'énergie pelvienne entre en contact avec
l'espace.
C'est en traversant la peau et en entrant en contact avec l'air que l'énergie pelvienne devient
mouvement et visible.
Ce contact de la peau avec l'air crée autour du corps un champs vibratoire et donne au danseur
la sensation de rompre les couches d'air de l'espace avec la peau.
The pleasure is mine – dossier de presse
Ce champ vibratoire entre en résonance avec les fréquences physiques des objets de scène,
dont un microphone, en transformant le corps du danseur en un espace de résonance et source
sonore prête à être jouée, fltrée et modulée par le compositeur.
Le travail d'intériorisation est une forte base sensorielle pour l'écriture chorégraphique, qui
permet au corps de s'approprier avec beaucoup de liberté des éléments d'inspiration
cinématographique, des souvenirs et des contraintes extérieures à lui.
Le son - la musique - le noise
L'idée c'est de développer un dispositif sonore avec l'emplacement de microphones permettant
un travail de délai et de superposition des sons. Les sources seront les sons produits par le
danseur, corporels et vocaux, et les objets de scène, ainsi que des objets sonores pré-fabriqués
en amont, comme des récits de l'interprète.
Ce dispositif viendrait amplifer la présence du danseur, mais aussi l'espace scénique, pour que
la perception corporelle et spatiale du premier soit augmentée et prolongée jusqu'aux sens des
spectateurs.
Dans ses projets chorégraphiques, Fernando Cabral mêle souvent la voix et la danse en
cherchant à vocaliser le corps et le mouvement. Dans The pleasure is mine le travail avec la voix
a pour intention de produire un décalage entre ce qu'on entend, ce qui est dit et la présence du
danseur qui émet le son; afn de provoquer dans la perception des spectateurs une dissociation
et puis une «ré-association» du corps et de la présence du danseur.
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4. Calendrier
Saison 2012-2013
Résidences et temps de recherche, ateliers et chantiers
Le chorégraphe a pu, grâce notamment aux soutiens de Micadanses et de la Ménagerie
de Verre, qui ont accueilli le projet en résidence, travailler et tester des différents aspects
du projet, les différentes disciplines à l'oeuvre, avec quelques artistes concernés.
Février 2014
Développement de l'écriture chorégraphique au CND/Pantin, accompagné d'Elisabeth
Celle, pour le regard extérieur et l'assistance chorégraphique.
Mai 2014
Premier temps de travail avec le dramaturge Robert Steijn. 4 jours à Amsterdam, au ICK
– International Choreographic Art Center – Emio Greco, à Amsterdam.
Octobre 2014
Une semaine de travail au Studio Cairos et au CND/Pantin pour la reprise du travail de
recherche avec le compositeur Jan Vysozky.
Février 2105
Résidence d'une semaine à l'Echangeur - CDC de Picardie/Studios Libres pour le
développement de la création sonore et de l'écriture chorégraphique, avec la présence
du dramaturge Robert Steijn et du compositeur Jan Vysocky.
Résidence d'une semaine à la Ménagerie de Verre – Studiolab pour la fnalisation de
l'écriture chorégraphique.
Avril 2015
Résidence d'une semaine au Théâtre de Vanves pour la création lumière et fnalisation de
la pièce.
23 mai 2014
Première au Festival Préliminaires – Carreau du Temple/ Théâtre de Vanves.
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5. Biographies
Fernando Cabral
Après son expérience en tant que footballeur, Fernando Cabral, à l'âge de 19 ans, parallèlement
à ses études universitaires en Lettres et en Communication, commence son parcours en danse
à Porto Alegre - BR. Danseur interprète pendant quatre ans dans les compagnies Anima et
Muovere, il reçoit le prix Açorianos de Meilleur Danseur de la ville en 2001, avec cette dernière.
En 2003, afn de continuer sa formation en danse, il part en Allemagne, à la Folkwang
Hochschule – école liée à la Wuppertal Tanztheater de Pina Bausch – puis en Hollande, au
DanceMakers Department de la Artez Hogeschool. En 2005, il intègre la formation Essai au
CNDC d'Angers. Dans ce cadre, il crée des projets qui sont présentés à la Fondation CartierParis, au Centre d'Art de Quimper et au Lieu Unique, à Nantes.
En 2007, il crée la pièce solo «Mania de ser profundo...» avec la production du Programme
Rumos Itau Cultural Dança - Sao Paulo, le soutien de la Ménagerie de Verre et du CND - Pantin.
Assisté de Benoît Lachambre et Lorena Dozio pour le travail corporel et dramaturgique, la pièce
a été présentée dans des festivals à Paris, aux Lilas, à Sao Paulo et dans d'autres festivals au
Brésil.
En 2008, Fernando entame une collaboration régulière avec la danseuse Lorena Dozio, et ils
créent la pièce «Qui a besoin de réalité?». Ce travail a été présenté à Paris, à Lausanne, à
Naples, à Lugano et aux Lilas. A la fn de cette même année, ils fondent ensemble l'Association
Bagacera.
En 2009, il part en Italie pour trois mois, où il fait deux longues résidences, pour crée le projet
«Still Remember», d'abord à Polverigi – Festival Inteatro – et puis à Anzio, région de Rome –
Festival di Performance Rifrazioni.
Entre 2007 et 2014, Fernando a travaillé comme interprète et a collaboré avec les chorégraphes
Dominique Brun, Benoît Lachambre, Ambra Senatore, Nathalie Collantés, Leandro Kees, Lorena
Dozio, Hélène Iratchet; les metteurs-en-scène Thierry Bedard, Frédéric Moser et Philippe
Schwinger et Chloé Fabre et les artistes Emmanuelle Becquemin, Stéphanie Sagot.
Depuis 2010 il a entamé une recherche autour de l'imaginaire sur le corps et de la représentation
de soi en danse, en se donnant comme processus et protocole de création une série de pièces
courtes:
1. « Je me suis dit...», en février 2011, dans le cadre de la formation Transforme, à la Fondation
Royaumont, Il-de-France.
2. « Plais ure», en mars 2011 au Centre d'Art Bétonsalon, Paris.
3. « Tête de Cocar », en septembre 2011 à l'Espace Beaujon, Paris.
Wysozky (n. Jan Vysocky)
The pleasure is mine – dossier de presse
Née en République Tchèque, il a grandi en Autriche et vie à Paris depuis 2010. Formé à
l'Institut électroacoustique de Vienne (ELAK) et à l'Institut des Arts appliqués (Angewandte),
Wysozky a été initié au sampling par Wolfgang Schlögl (Sofa Surfers, I-Wolf).
Il a travaillé pendant des années avec l'Orchestre de Chambre d'Europe Central (MKO) dirigé
par Ajtony Csaba, pour la création de cycle de concerts de musique nouvelle et musique
contemporaine, en collaboration avec des groupes de VJ comme 4youreye.
Pour ses compositions et la performance il a travaillé avec des musiciens de diférents
horizons comme Davor Mikan (label Chronica) ou Ha-Yang Kim (label Tzadik). Sa dernière
coopération avec Arden Day est dédiée à la symbiose des moyens numériques et des
instruments acoustiques. Leur pièce Musical Banks a gagné le prix de composition SUAL à
Vienne et a été difusée à radio national allemande (Kulturradio Deutschland). Ils ont créé la
bande originale de KOPFSCHLAG, projet collectif et anonyme de dessins animés, présenté
lors du festival Captian Future (La Gaîté Lyrique) et au Forum des Images (MashUp
Filmfestival) en 2013.
Wysozky reçoit fréquemment des commandes pour le cinéma, comme pour le long-métrage
Enfances nomades (F/MNG/RC/RUS 2014) avec des musiciens Yakut German and Klavdia
Khatylaev et leurs instruments traditionnelles de la république Sacha. Multiples compositions
pour le théâtre et la danse avec des collaborations sur l'interaction du son, de l'image et du
corps. Wysozky a collaboré avec le chorégraphe et performeur Milos Sofrenovic (UK/SRB)
pour la création de M. Solo for three minds, performance danse- électroacoustique, qui a été
présentée aux États-Unis et en Europe, notamment à Belgrade lors du festival BEMUS en
2012. La liste complète des ouvrages : http://www.wysozky.com
Robert Steijn
Travaillant entre Amsterdam et Vienne, Robert Steijn a une carrière multiple dans la danse
contemporaine, mais aussi en tant que critique d'art, curateur, dramaturge, performeur et
enseignent. En ce moment il essaie de ramener de la magie dans la vie et dans le théâtre.
Steijn croit que chaque personne peut devenir un « homemade contemporary shaman », si
elle laisse la poesie entrer dans sa vie. Son guide c'est un cerf, qui apparaît dans plusieurs
de ses textes.
Robert Steijn collabore avec Franz Poelstra, Latifa Labissi, Anne Teresa de Keersmaeker,
Maria Hassabi, Theater der Jungen Welt (Leipzig) et le Theater im Bahnhof (Graz). Il enseigne
à la School for New Dance Development à Amsterdam et à P.A.R.T.S. in Brussels.
Robert est fortement infuencé par l'artiste performeur Jack Smith, les poètes Walt Whitman
et Alan Ginsberg, les artistes conceptuels Dan Graham et Matt Mullican, le performeur et
shaman coréen Hi-Ah Park, les Ayahusca rituals, des longues marches et des rêves très
signifants et des visions sur comment avancer dans sa propre vie. Robert Steijn ( aka DJ
Sorry) travaille souvent en tandem avec Franz Poelstra en formant le groupe United Sorry.
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