M16 et m4 - tir sportif baixas

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M16 et m4 - tir sportif baixas
L’histoire du M16 de l’US Army
Le fusil d’assaut américain M16 est entré dans
la légende depuis son baptême du feu au Viêtnam durant les années soixante. Près de
cinquante ans après sa conception, il reste
l’arme individuelle des GI’s.
Les origines du fusil d’assaut
Les Allemands ont été les concepteurs du fusil
d’assaut moderne. Ils avaient analysé un grand
nombre de combats d’infanterie et avaient
découvert que, dans la grande majorité des
engagements, les soldats échangeaient des tirs
à une distance inférieure à 400 m. Pourtant
leurs fusils avaient été conçus pour tirer avec
précision sur des cibles se trouvant à plus de 1000 m.
Ces études de la Wehrmacht et les travaux des chercheurs de la firme Polte ont conduit à la mise au point d’une
nouvelle munition pour arme d’infanterie tenant compte de la réalité des combats. La charge plus faible de poudre
diminuait considérablement le recul et rendait possible un fonctionnement automatique. Le premier résultat concret
de cette innovation apparut avec la mise en service du fusil d’assaut allemand Sturmgewehr 44 qui surclassait toutes
les armes alliées.
Le fusil d’assaut américain
Encombrés par des stocks gigantesques de fusils traditionnels Garand M14 pesant 5,1 kg et tirant une lourde
cartouche de 7,62 mm, les Américains ne songeaient guère à adopter le fusil d’assaut qui équipait pourtant les
armées du pacte de Varsovie.
Lorsque les Américains ont décidé de venir en aide au gouvernement du Sud Viêt-nam, ils se sont rendus vite
compte que les Asiatiques n’avaient pas le gabarit pour mettre en œuvre le Garand M14. Il fallait trouver une arme
plus légère. Ils la découvrirent dans leur propre pays où la firme Armalite avait mis au point au milieu des années
cinquante l’AR-15, capable de tirer la nouvelle cartouche Fireball de 5,56 mm. Ce fusil destiné au marché civil avait
vivement intéressé les Britanniques qui en avaient acheté 10 000 exemplaires.
Cette arme fonctionnait très classiquement par emprunt de gaz. Par un petit évent situé au-dessus du canon, une
fraction des gaz de combustion propulsant la balle est récupérée et, au moyen d’un cylindre à gaz, agit directement
sur la culasse. Celle-ci recule et comprime le ressort d’armement. Une fois la balle sortie du canon, le cylindre à gaz
vidé, le ressort renvoie la culasse vers l’avant qui charge au passage une cartouche dans le canon et le cycle
recommence.
Premiers combats
Des AR15 furent envoyés à titre d’essai au Viêt-nam pour équiper les forces locales. Les conseillers américains sur le
terrain ont été impressionnés par les performances de l’arme et ont vite adressé des rapports enthousiastes à
Washington. L’US Army hésitait pourtant sur la conduite à tenir. Les essais officiels réalisés par l’armée ne laissaient
eux non plus aucun doute, l’AR15 devait remplacer de toute urgence le Garand. Mais les bureaucrates du Pentagone
hésitaient à remplacer tout l’approvisionnement en munitions. Ils finirent par s’incliner lorsque l’US Air Force prit
l’initiative de s’équiper en AR-15 sous la désignation officielle de M16.
Au service de l’US Army
Avec l’engagement croissant des troupes américaines au Viêt-nam, les forces arrivant sur le théâtre d’opérations
étaient dotées en priorité du M16.
Après les premiers combats, des rumeurs négatives ont commencé à circuler parmi les GI’s : l’arme s’arrêtait de
fonctionner au beau milieu des combats !
Pour en avoir le cœur net, des enquêtes furent menées et révélèrent que l’arme s’encrassait au point de s’enrayer.
Les critiques du M16 remontèrent jusqu’au Congrès qui réunit une commission pour faire la lumière sur cette affaire.
Les sénateurs voulaient comprendre pourquoi cette arme, réputée excellente, qui avait franchi avec succès toutes
les épreuves de sélection de l’US Army, pouvait se révéler un pareil échec.
Le Sénat découvrit qu’une des deux raisons principales des difficultés de l’arme résidait, justement, dans sa
réputation d’excellence. Parmi les soldats avait couru la rumeur que cette arme était si parfaite qu’elle ne nécessitait
aucun entretien ! Ravis par cet encouragement à ne rien faire, les GI’s avaient abandonné la pratique traditionnelle
de nettoyer et d’entretenir leur arme individuelle.
Seconde raison, une modification de la charge. Lors des premiers essais de l’US Army, les militaires avaient
consommé des munitions civiles chargées à l’IMR (Improved Military Rifle), une poudre parfaitement connue, très
stable et laissant peu de déchets. Or, en raison de l’incapacité des industriels à fournir cette poudre en quantité
suffisante pour satisfaire les besoins militaires, les munitionnaires l’avaient remplacée par la ball powder, mise en
point en 1954. Cette poudre non seulement laissait d’abondants résidus, mais elle accroissait indûment la cadence
de tir et provoquait des ruptures de pièces.
Plus grave, au moment du tir, les résidus chauds formaient une sorte de glu qui se solidifiait à froid en immobilisant
la culasse. On a vu des soldats qui, pendant les combats, étaient obligés de sortir la baguette de nettoyage pour
désencrasser le tube de l’arme !
Pour remédier à ces inconvénients, des lubrifiants ont été distribués (la fameuse petite bouteille en plastique que les
GI’s portaient sur le casque) et des cours d’entretien dispensés aux militaires. Le ressort du récupérateur fut changé
afin de réduire la cadence de tir et la culasse fut dotée d’un levier d’armement afin de forcer si besoin une cartouche
dans la chambre. Après ces modifications l’arme reçut en 1966 la désignation nouvelle de M16A1.
Des petits défauts qui persistent
Comme toutes les armes, le M16A1 possède d’indéniables qualités : légèreté, précision, cadence de tir, robustesse,
etc. En revanche, on ne peut ignorer ses défauts comme un certain manque de puissance d’arrêt et une propension
à s’enrayer dans les environnements sablonneux comme le Proche-Orient en dépit de l’adoption de la nouvelle
cartouche SS109.
Le M16 a pris dans le monde occidental la place que l’AK 47 occupait dans le monde soviétique. Des millions
d’exemplaires circulent de par le monde dans des versions très différentes comme celle de la mitrailleuse légère
avec bipied et canon lourd au modèle avec canon raccourci pour les troupes aéroportées.
M16 (fusil)
Pays
Etats-Unis
Type
Semi-automatique et Automatique
Munitions
M16/M16A1 : 223 Remington – (US. M1193 Ball)
M16A2/A3/A4 : 5,56 mm OTAN (US. M855 Ball)
Fabriquant
Armalite
Colt’s Manufacturing Company
Production
Colt’s Manufacturing Company
Longueur
986 mm, M16A2/A3/A4 : 1006 mm
Canon
508 mm
Mode d’action Emprunt des gaz, culasse rotative
Portée pratique 800 m - Cadence de tir 750 à 900 coups/minute
De haut en bas : Fusils M16A1, M16A2
Vitesse initiale 975m/s - Capacité 20 – 30 coups
M4A1 et M16A4
Débuts
Mire métallique du M16 et de ses dérivés.
Issu d'un développement difficile, le M16 est la version militaire de l'AR-15, un fusil achevé par Armalite en 1958.
La fiabilité et la précision de la première version étaient insuffisantes et Armalite revendit les brevets de l'arme à la
firme Colt qui reçut une commande de 8 000 armes à livrer aux forces du Strategic Air Command en 1960. Les
services de recherche de l'armée américaine en achetèrent 1 000 de plus en 1962 et les distribuèrent à des fins de
test aux forces sud vietnamiennes. L'expérience se solda par quelques rapports enthousiastes qui débouchèrent en
1963 sur la commande de 85 000 unités pour équiper l'armée de terre sous la désignation « XM16E1 » et de
19 000 armes supplémentaires pour l'armée de l'air sous la désignation « M16 ». Le M16 fut officiellement adopté
par l'US Air Force en 1964 et l'United States Army en 1967. En 1966, Colt reçut une commande de 850 000 unités.
L'innovation de Colt est l'utilisation d'une munition de petit calibre sur une idée des services de recherche de l'armée
américaine. Armalite développa une munition puissante de calibre .22, soit 5,6 mm environ. Dérivée des cartouches
de chasse .222 Remington et .222 Remington Magnum, elle fut nommée .222 Remington Special puis .223
Remington ou 5,56 × 45 mm en désignation métrique. L'armée américaine adopta finalement cette munition,
constituée de plomb chemisé, sous le nom de « M193 ».
Jusqu'alors, la munition utilisée pour ses fusils était la 7,62 OTAN, une munition puissante, à la fois encombrante et
produisant un recul trop important pour permettre un tir automatique confortable depuis une arme d'épaule. Le
bloc soviétique était alors équipé de l'AK-47, arme d'une plus grande puissance et qui correspondait mieux aux
exigences réelles du combat. La nouvelle munition développée pour le M16 permettait aux soldats d'emmener plus
de cartouches en opérations et de bénéficier d'une arme polyvalente présentant une portée, une précision et une
puissance aussi adéquates que celles de l'AK-47. Cette munition devint rapidement le standard de l'OTAN sous la
désignation « 5,56 mm OTAN » à partir de 1980
Évolution
Si la munition a constitué un indéniable succès, la première version du M16
(M16A1) présentait de nombreux défauts, sa relative complexité constituant
sans doute son principal handicap. Les premiers exemplaires envoyés au
Viêt Nam possédaient un cache-flammes qui dispersait une partie des gaz
directement vers le sol, ce qui pouvait soulever un nuage de poussière en tir
couché. Celui-ci incommodait le tireur et le rendait plus facilement repérable
par l'ennemi.
Un autre souci rencontré sur le terrain fut lié à la poudre utilisée dans les
cartouches. Lors de la mise au point du fusil, les cartouches utilisées
comprenaient une poudre de haute qualité laissant très peu de résidus. Les
besoins importants en temps de guerre amenèrent les fabricants à employer
une poudre de moindre qualité, laissant un résidu qui lubrifiait l'arme quand elle était chaude ; celle-ci avait alors
tendance à s'emballer et à chauffer jusqu'à rupture d'une pièce. Lors du refroidissement, le résidu durcissait,
bloquant complètement le mécanisme. Cette poudre présentait également une courbe de pression plus aiguë que
celle de la version initiale, ce qui diminuait la précision et mettait le mécanisme à rude épreuve. Le phénomène fut
d'autant plus sensible que Colt présentait le M16 comme une arme ne nécessitant que peu d'entretien et la livrait
sans kit de nettoyage.
Un autre défaut est le fait que les chargeurs en aluminium étaient à la base prévus pour n'être utilisés qu'une fois et
être ensuite jetés. Ces chargeurs, légers mais fragiles, finissaient par se déformer au bout de quelques utilisations
causant des enrayages. L'armée américaine n'a que récemment commencé à remplacer l'aluminium par de l'acier,
plus solide.
Entre 1967 et 1970, le M16 fut doté d'un canon et d'une culasse chromés pour faciliter l'entretien. Des kits de
nettoyages furent distribués, l'arme fut même modifiée pour permettre de ranger le kit dans sa crosse. Le M16 fut
également doté de chargeurs de 30 coups, comme l'AK-47.
À la fin des années 1970, FN Herstal proposa, pour la mitrailleuse
légère FN Minimi, une version améliorée de la munition 5,56 OTAN,
nommé SS109 (adoptée sous le nom de M855 dans l'armée
américaine), qui est aujourd'hui le standard de l'OTAN. En 1981, Colt
présenta un fusil adapté au SS109 et doté d'un canon plus lourd que
la première version du M16. La M16A1 était effectivement un fusil
d'assaut très léger, comparativement aux autres modèles existants.
Avec ses 3,6 kg chargé, il était de 300 grammes plus léger que l'AKM
adverse, de 400 grammes plus léger que le Steyr AUG de l'armée
autrichienne, et 700 grammes plus léger que le FAMAS français. Le
M16A2, qui affiche une masse de 4,47 kg chargé, soit un embonpoint de plus de 800 grammes, montre que cette
nouvelle version correspond à un changement doctrinal plus profond que la seule adaptation à un nouveau calibre,
favorisant la précision et la portée pratique à la légèreté de l'arme.
L'arme fut adoptée par les Marines en 1983 sous la désignation de « M16A2 », dont le chargeur est devenu le
standard STANAG de l'OTAN. L'armée de terre américaine l'adopta à son tour en 1985. FN Herstal obtint le contrat
de production des M16 en 1988.
En 1994, le M16A3 et le M16A4 furent également adoptés. Le M16A4 est identique au M16A2, à l'exception des
organes de visée, dont le profil est réduit et qui sont fixés sur un rail standard permettant de le remplacer par
diverses lunettes de visée, comme un viseur ACOG. Le M16A3 dispose de ce même rail, mais permet un mode de tir
automatique au lieu du mode de tir par rafales de 3 coups, présent sur les autres versions.
Le M16A2 est désormais une arme dépourvue de ses défauts de jeunesse. Elle reste d'une conception classique et a
connu de nombreuses adaptations ; des versions légères et compactes, à canon court et crosse télescopique,
dénommée M4 sont notamment employées par les forces spéciales. Il existe également une version à canon lourd,
munie d'une lunette pour le tir de précision à moyenne portée, le MK12 Modèle 0 ou 1, et une version dotée d'un
lance-grenade M203.
Plus de huit millions d'exemplaires des diverses versions du M16 ont été produits à ce jour.
M16
M16 A4
MK12 spécial purpose rifle
Colt M4
Pays : Etats Unis
Type : Carabine
Munitions :
5,56x45 mm – 6,8 Remington SPC
7,62x51 mm – 50 AE
Fabricant :
Colt (M4A1) – Armalite (AR15A4)
Stoner Rifle (SR16) – FN (M41)
Bushmaster (M4A2/A3) – Diemaco (C8)
Longueur : 85,09 cm – Canon : 35,08 cm
Mode action : Emprunt des gaz, culasse rotative – Vitesse initiale : 880 m/s
Portée maximal : 3 600 m. – Cadence de tir : 700/950 coups minute
Capacité : Chargeur de 30 coups, chargeur de 50 coups, hargeur de 10 coups (C-Mag)
Variantes : M4, M4A1, M4A2, M4A3, CQBR, SPOMOD, AR15A4, SR16, C8
Le Colt M4 est une version raccourcie du M16 au canon de 14,5 pouces (368 mm) de long et à la crosse télescopique.
Celle-ci comprend néanmoins une partie du mécanisme du fusil, la crosse peut donc être raccourcie d'un tiers de sa
longueur mais ne peut pas être entièrement escamotée comme sur d'autres fusils d'assaut. Ses autres
caractéristiques sont identiques à celles du M16A2 (calibre 5,56 mm OTAN, sélecteur de tir avec sûreté, coup par
coup ou automatique). Cette arme équipe les unités qui n'ont pas besoin de la portée d'un M16 donc
s'affranchissent ainsi de son encombrement. C'est en particulier le cas des équipages de véhicules, des artilleurs et
de certains officiers mais aussi de certaines troupes spéciales pour qui une arme légère garantit de meilleures
mobilité et maniabilité.
Le M4 a été créé pour le compte des SOG (en) (Special Operations Groups) et des troupes aéroportées. Il y eut aussi
des essais du prototype XM177 dans la cavalerie aérienne américaine pendant la guerre du Viêt Nam. Le M4 est un
M16 avec crosse télescopique 4 positions, cache flamme amélioré, canon, garde main et mécanisme d'emprunt de
gaz raccourcis et tir automatique par rafale. Le bloc de culasse, la hausse du viseur, les chargeurs sont des éléments
du M16.
À l'exception des premiers modèles, le M4 dispose de rails Picatinny offrant à l'utilisateur la possibilité d'ajouter des
accessoires comme une lampe tactique, une lunette de visée ou même une poignée à l'avant. Le cache-flamme peut
être démonté pour être remplacé par un silencieux.
En juin 2010, Colt a perdu les droits exclusifs sur les brevets du M4; toutes les firmes peuvent en fabriquer
maintenant. Remington Arms décroche ainsi en 2012 un premier contrat pour la fourniture de 24 000 M4A1 pour
83 924 089 dollars américains2 soit un cout unitaire de 3 495,83 dollars (2 640 euros au taux de change à cette date).
Colt M4A1
Le M4A1 est une version du M4 adaptée à la munition SS109
et équipé de la fonction rafale libre (la M4 utilise des rafales
de trois comme sur les M16A2 et M16A4) avec poignée de
transport détachable (comme sur le Colt M4) qui peut être
remplacée par des lunettes de visée ou d'autres sortes de
hausses et on peut noter une différence notamment au
niveau de la solidité du à l'adaptation de la rafale libre avec
notamment un canon lourd forgé à froid et un tube de gaz
plus adapté à la chaleur (éléments repris sur le nouveau M4
pip pour en améliorer la fiabilité et sur d'autres dérivés de
AR15 comme le HK416). À l'origine en service dans les forces
spéciales, il remplace, dans les années 2010, l'ensemble des
M4 en service dans l'US Army.
La compagnie canadienne Diemaco a créé en 2005 le C7A2 combinant les avantages de la M16A2 et de la M4A1, soit
canon long et crosse rétractable.
C8 et C8A1 Canadien
La carabine d’assaut C8 est une version compacte du fusil d’assaut C7A1. Elle est surtout utilisée par les équipages
de véhicules blindés et des véhicules de l’infanterie mécanisée ainsi que par les soldats participant à des missions
spéciales pour lesquelles il faut des armes compactes.
Les C7 et C8 combinent deux modes de tir, soit le tir libre et le tir semi-automatique.
Bushmaster M4A2
C'est une version dérivée du Colt M4A1, elle utilise la nouvelle munition 6,8 mm Remington SPC. Elle est une
concurrente pour la future carabine de l'US Army, car elle possède un système de gaz résistant à l'eau et au sable.
Bushmaster M4A3
Possédant les mêmes caractéristiques que le M4A2, le M4A3 est une version civile uniquement semi-automatique.
Sous le nom de Bushmaster M4 Patrolman, elle équipe de nombreuses polices autoroutières US (ex : Alabama
Highway Patrol)
Colt M4 LE
Remplacement
De nombreuses unités (notamment les Delta Forces) ont testé sur le terrain les HK 416 (similaire au M4A1, mais
disposant d'un système de piston à gaz qui permet de supprimer les dépôts de calamine dans le boitier de culasse,
réduisant donc l'entretien et évitant certains risques d'enrayement de celle-ci. Bien qu'en utilisation, dans des
conditions normales, la différence entre les deux armes soit extrêmement minime pour un encombrement supérieur
du HK 416 au niveau du garde main et un recul significativement supérieur) en remplacement de leurs M4/M4A1.
Après ces tests la Delta Force récupéra ses anciens M4 et M4A1 [réf. nécessaire].
L'US Army et l'USMC sont depuis les années 2000 à l'étude d'un éventuel remplacement des M4/M4A1 et
M16A2/M16A4. Les candidats étaient alors le Barrett REC7 , Magpul Massada, FN SCAR, HK 416, Heckler & Koch
XM8 (annulé), LWRC M6A4 , Robinson Arms XCR , SIG-556, Colt ACC-M , Colt SCW, Colt APC, Colt AHC, ainsi que de
nombreuses améliorations du M4 notamment des kits pour le système de gaz rendant le M4 équivalent au HK416 en
termes de fiabilité et qui a un coût moins élevé que de remplacer toutes les carabines de l'US Army.
Le nouveau fusil d'assaut (ou l'amélioration du M4 existant) aurait dû être choisi au cours de l'année 2010 et les
premières unités devraient être équipées en 2012 à raison de 120 000 nouvelles carabines par an. Le remplacement
total devant alors prendre une dizaine d'années.
Cela correspondant à l'actuelle vague de changement et de mise à jour des armes à feu qui a lieu dans les pays alliés
des États-Unis (la Turquie remplace des G3 par des HK416 sous licence turque, l'armée Française projette le
remplacement du FAMAS, la Norvège adopte le HK416, la Géorgie le M4 en remplacement des AK47 de l'époque
soviétique…)
Le 30 octobre 2009, l'US Army, assistée de l'US Marines Corps, l'US Navy et de l'US Air Force, a publié une liste de 62
modifications dont le nouveau fusil d'assaut devra disposer par rapport au M4 actuel, laisse l'industrie de
l'armement présenter ses prototypes et repousse la mise en service de la nouvelle carabine pour 2013 laissant ainsi
le temps à l'industrie de l'armement de développer ses nouvelles armes.
Barrett REC7 concurrent du nouveau fusil d'assaut, similaire au M16/M4 mais chambré en 6,8 mm Remington SPC,
et possédant un mécanisme à piston.
L'US Army a reçu au cours de l'année 2010 (phase d'évaluation) et devrait continuer à recevoir en 2011 des "kits" de
conversions rendant le M4 aussi fiable que le HK416, cela comprend principalement un canon de M4A1 (plus
résistant que ceux des M4 car conçu pour tirer en automatique et non en rafales de 3 comme le M4) et un système
de gaz dévié ; l'aspect extérieur de l'arme ne devrait pas être modifié (notamment par la conservation du guidon en
triangle - cf. armytimes). De plus la nouvelle munition M855A1 EPR améliore de manière extrêmement significative
la fiabilité des M4 (cf. army.mil, armytimes).
Le FN SCAR MK16 fut un temps pressenti au remplacement du M4A1 au sein des forces spéciales américaines, cette
option fut abandonnée en 20103, les forces spéciales ayant décidé de conserver leurs M4A1 comme armes 5,56 car
le SCAR Mark 16 n'apportait qu'un faible changement au vu de toutes les modifications possibles sur leurs M4A1. En
revanche, elles adoptent le SCAR Mark 17 pour remplacer les armes 7.62 comme le M14, notamment à cause des
compensateurs plus modernes de recul et de la compacité supérieure à la plupart des armes 7.62 (cf. armytimes).
Le calendrier de la compétition de remplacement du M4 de l'US Army est connu en juin 2011, de juillet 2011 à juillet
2012, elle est ouverte à tous les candidats, et d'octobre 2012 à mars 2013, 3 fusils seront sélectionnés et distribués à
des unités pour comparaison avec le M4 durant de vraies missions.
Les candidats retenus sont le XCR (en) de Robinson Armament Co. (en), un dérivé du M6A4 (en) de Land Warfare
Resources Corporation (en), le ACR (carabine) de Remington Arms, le SR-16 de Knight's Armament Company (en), le
FN SCAR de FN Herstal, le CM901 (en) de Colt's Manufacturing Company et le HK416 de Heckler & Koch.
En 2012, un grand nombre de M4 furent remplacés par des M4A1 de deux marques Colt et Remington (Colt ayant
perdu l'exclusivité du brevet pour les M4 et M4A1) pour un total de 100 000 carabines sur les 400 000 carabines
utilisées par l'US Army (M4 et M4A1 compté mais pas les M16) et environ 100 000 kits pip ont été distribués pour
améliorer la M4 de base.
Début 2013 FN Mfg. remporte le contrat de l'US Army pour la fourniture de 120 000 carabines M4A1 pour un
montant d'un peu moins de 77 millions de dollars américains. Ce contrat fait de FN Mfg. le fabricant du fusil M16A4
et de la carabine M4A14.
Usage policiers aux États-Unis
À l'instar de l'AR-15 et du Colt M1911, les M4 et ses dérivés sont très courants dans l'armement des polices
américaines. Ils équipent entre autres les opérateurs du SWAT des polices de Las Vegas (LVMPD), de Los Angeles
(LAPD) et de New York (NYPD).
VERSIONS CIIVILES
Ar-15 - de type fusils semi-automatiques
Bref aperçu.
Avant de commencer, il faut souligner que «AR-15" est une marque de commerce déposée de « Manufacturing Co
Colt, Inc ». Par conséquent, seuls les fusils fabriqués par Colt ou titulaires de Colt peuvent être légalement marqués
comme "AR-15".
« Logo original R15 »
La famille des fusils semi-automatiques, sur la base des fusils automatiques originaux Armalite Ar-15 / Colt M16, est
l'un des plus large et le plus populaire dans le monde. Armes basées sur les mêmes caractéristiques de conception
de base et mêmes spécifications de base, à l'origine établies par Colt et approuvés par le gouvernement américain
(appelé Mil-Spec, pour "spécifications militaires") sont fabriqués dans des centaines de versions et des
configurations, des dizaines de calibres et dans de nombreux pays du monde. De toute évidence, les États-Unis sont
la principale source et consommateur de ces fusils, mais des armes similaires sont également fabriqués au Canada,
République tchèque, la Chine, l'Allemagne, l'Italie, la Turquie, la Suisse et même la Russie et de l'Ukraine.
Histoire et présent.
La désignation AR-15 vient de la division Armalite du Fairchild République Corporation, qui a développé à l'origine
ce fusil pendant la deuxième moitié des années 1950. Colt à acheté « AR-15 conception » fusil et fabrication des
droits de Armalite en 1959.
Originales Ar-15 fusils "Sporter" ont été fabriqués pour le marché civil par Colt depuis 1963. Ce ne sont plus que des
versions semi-automatiques des AR-15, M16 et M16A1 fusils d'origine, avec essentiellement la même apparence
extérieure et le mécanisme. La popularité initiale de ces armes semi-automatiques était assez limitée. Les choses
ont commencé à changer progressivement à la fin des années 1980 et au début des années 1990, M16A2 carabine a
fait ses preuves comme arme militaire, et Colt a commencé à fabriquer son semi-automatique seulement, AR-15A2
civile-légale "Sporter" et les versions "match cibles". Plusieurs autres entreprises bientôt ont rejoint le club, des
fusils de fabrication selon les spécifications militaires susmentionnées pour assumer l’ interchangeabilité des pièces.
Colt AR-15 Sporter SP1 fusil semi-automatique, sur la base du début de fusil militaire XM16E1
Colt AR-15A2 match cible lourd Barrel fusil semi-automatique, sur la base du fusil militaire M16A2
Les premiers fusils Ar-15 étaient presque invariablement fabriqués pour tirer des munitions de même calibre que
son ancêtre militaire, le .223 / 5,56.
Des alternatives de calibre pour fusils Ar-15 ont été introduites dans les années 1980, et ont été limités à la .22LR
pour la formation à faible coût (en utilisant des adaptateurs spéciaux) la 9x19 et la 45ACP munitions de pistolet à
courte portée de tir (y compris la maison de défense). Options des derniers exigeaient un 9mm dédié ou .45ACP
avec canon approprié, ainsi que le système de rechargement et les chargeurs..
Au cours des deux dernières décennies (années 1990 et 2000) Toutefois, la diversité des calibres disponibles pour le
fusil Ar-15 à été élargi sensiblement. Parmi les premières adoptions était l'ex-soviétique 7.62x39, à faible coût, la
cartouche de milieu de gamme avec une puissance suffisante pour chasser le gibier doux à la peau moyenne et
fournir une bonne puissance de freinage pour la défense. Il a également requis un récepteur supérieur dédié avec la
7.62mm, ainsi que des chargeurs adaptés et au fonctionnement fiable. prétendante récente du 7.62mm russe
cheval de guerre vénérable c’est la cartouche .300 AAC Blackout / .300 chuchotement, qui, bien que plus coûteuse
est également plus précise et d'une certaine manière plus souple. Autres cartouches modernes comme la 6.5
Grendel ou 6.8 Remington SPC qui offrent un bon compromis entre la 5,56 et la 7,62 mm pour des fusils, conçus à
l'origine pour les munitions de 5,56 mm.
L'introduction de plusieurs cartouches gros calibre, spécialement conçues, qui peuvent être imbriquées dans des
chargeurs standards Ar-15 (en simple, plutôt que dans le double pile), a mis ce fusil dans le milieu des grande classes
de chasse. Cartouches comme .458 SOCOM, .499 LWR ou .50 balles Beowulf de feu lourd et assez puissant (pesant
généralement 26+ grammes / 300+ grains avec énergie initiale de plus de 3000 Joules / 2200 ft / lbs) pour descendre
beaucoup de taille moyenne et quelques grands animaux à des distances allant jusqu'à 100-200 mètres. De toute
évidence, ces cartouches nécessitent dédiés récepteurs supérieurs avec des barils chambré de manière appropriée,
mais la plupart de ces tours sont conçus avec
Quelques - unes des cartouches les plus populaires qui peuvent être utilisés dans AR-15 fusils de style
Colt Sporter Carabine , 9x19 luger
Zbroyar Z-15 Carabine 7,62x39
Barret M468 Carabine 6,8 Remington SPC
Alexander Arms Carabine 50 Beowulf
Avantages et inconvénients de l'Ar-15
Comme tout autre système, l’ Ar-15 a ses propres caractéristiques positives et négatives. Parmi les caractéristiques
positives les fusils de base Ar-15 style sont d’une excellente modularité, d’ une grande disponibilité de pièces de
rechange et accessoires, d’un bon potentiel de précision, et d’une bonne ergonomie.
Bushmaster XM-15-E2S carabine
AR-15 de type pistolet
Remington R-15 VTR fusil de chasse
JP SCR-11 fusil haut de gamme match
Stag Arms Modèle 7L fusil de gaucher
Smith & Wesson MP-15 FT carabine
Les fusils Ar-15 fusils sont bien conçus et construits, sont tout à fait fiable (tirant des milliers de coups sans un seul
dysfonctionnement), précis (versions match ou varmint ). Bonne ergonomie de la carcasse de base pouvant être
encore améliorées par l'installation de poignées entièrement ambidextre, de différentes formes et dimensions, rails
Picatinny etc.
caractéristiques négatives typiques du fusil AR-15 , comprennent la sensibilité aux munitions et aux exigences
relativement élevées d'entretien, au moins par rapport à ses rivaux de longue date, fusils Kalachnikov AK-style. Un
autre point de l'AR-15 faible est la conception fragile des chargeurs originaux
Il faut noter, cependant, que les caractéristiques les plus négatives ont été en partie des améliorations récemment,
telles que les conversions de piston actionné, des chargeurs de haute qualité etc.
Caractéristiques de conception
Le fusil civil Ar-15 de base est une arme semi-automatique. Il tire une seule cartouche à chaque lâcher, et donc il ne
peut pas être correctement considéré comme un «fusil d'assaut», qui, par une définition commune, est une arme
automatique
Piston-exploité-type de 15 AR Carabine supérieure ( en haut) par rapport à la norme Carabine impingement directe de
gaz supérieure (inférieure)
Le «corps» d'un fusil typique Ar-15 se compose de deux parties - récepteur supérieur (Crosse) et le récepteur
inférieur (Canon culasse). Le récepteur inférieur (qui, en vertu des lois des États-Unis, est la seule partie qui
comprend juridiquement une «arme à feu» et doit être en série numérotée)
Il faut noter que l'aluminium forgé est pas le seul matériau pour AR-15 récepteurs. Plusieurs petites entreprises aux
Etats-Unis fabriquent-type de 15 AR récepteurs par CNC usinage des blocs solides (billettes) d'aluminium, et
quelques autres (comme Bushmaster ou défunte Cavalerie Arms) offrent des récepteurs supérieurs légers inférieur
et dans certains cas, fabriqués à partir de composites polymères. Dans la plupart des cas, tous ces récepteurs sont
interchangeables si toutes les dimensions critiques sont faites pour Mil-Spec.
canon court AR-15 de type carabine assemblé avec récepteur inférieur en plastique translucide fait maintenant
défunte compagnie de cavalerie Arms
à quelques de type AR-15 configurations de réception supérieure offerts par les bras Vulcan
Aujourd'hui l'AR-15 et ses variantes sont fabriqués par de nombreuses entreprises et sont très populaires parmi les
tireurs civils et les forces de maintien de l'ordre dans le monde entier en raison de leur précision et leur modularité.
La marque AR15 ou AR-15 est enregistrée par Colt Industries, qui soutient que le terme ne devrait être utilisé pour
faire référence à leurs produits. Les clones d'AR-15 sont commercialisés sous des appellations distinctes, bien que
ceux-ci sont parfois familièrement appelés par le terme AR-15.
Quelques caractéristiques notables de l'AR-15 :

la qualité de l'aluminium 7075-T6 venant de l'industrie aéronautique qui est léger, très résistant à la
corrosion, et usinable ;

la conception modulaire permet l'utilisation de nombreux accessoires tels que, des organes de visée, des
poignées verticales, des systèmes d'éclairage, des systèmes de vision nocturne, des dispositifs laser de
ciblage, des freins de bouche, des silencieux, bipied, etc., et la réparation est plus facile ;

petit calibre, précis, léger, balle à haute vélocité (.223/5.56 × 45 mm) ;

facilement adaptable pour tirer d'autres munitions ;

viseur avant réglable en hauteur ;

viseur arrière réglable en dérive (la plupart des modèles) et en élévation (sur certains modèles) ;

large éventail de dispositifs optiques de visée disponibles en complément ou en remplacement du viseur
standard ;

système d'emprunt avec piston à gaz avec course courte ou longue, ou les systèmes d'exploitation de
blowback directe disponibles ;

poignée et crosse synthétiques qui ne gonflent pas dans des conditions défavorables (réglementé dans
certains États) ;

diverses capacités du chargeur, allant de 10 à 30 cartouches ou plus ;

design ergonomique qui rend la poignée de charge, le sélecteur (qui enclenche également la sécurité), le
bouton d’éjection du chargeur faciles d'accès.

une précision de 4 MOA (standard MILSPEC).
Les fusils semi-automatiques AR-15 destinés à la vente aux civils ont des différences internes par rapport au M16
automatique, bien que presque identiques en apparence externe. Les mécanismes de marteau et de déclenchement
sont d'une conception différente. La glissière de culasse mobile et le récepteur inférieur interne des versions semiautomatiques sont fraisés différemment, de sorte que les mécanismes de mise à feu ne sont pas interchangeables.
Cela a été mis en place pour répondre aux exigences du bureau américain de contrôle de l’alcool, tabac, armes à feu
et des explosifs (ATF) qui impose que les armes civiles ne puissent pas être facilement convertibles en automatique.
Les versions automatiques ont un sélecteur rotatif de tir à trois positions permettant à l'opérateur de choisir entre
trois modes : sécurité, semi-automatique, et automatique ou rafale de trois coups selon le modèle. Les versions civiles
ont seulement deux position : safe (sécurité), fire (feu).