Mobilité - Ball Packaging Europe

Transcription

Mobilité - Ball Packaging Europe
Can
Courier
LE MAGAZINE CLIENT DE BALL PACKAGING EUROPE
Mobilité
conserver LA
SOCIÉTÉ MOBILE TOUT
EN PROTÉGEANT
L’environnement
2/
2014
1
04LE POINT SUR LE MARCHé
EUROPéEN
/8
A CANETTE CONTINUE DE
L
PROGRESSER DANS La
répartition des emballages
06 Highlight
Ball au salon BrauBeviale
08UNE SEMAINE FORMIDABLE
POUR LES CHAMPIONS DU
MONDE
DEUX MILLIONS DE CANETTES
SPéCIALEMENT CONÇUES pour
l’occasion
10 Diminution / 4 du CArboNe
UN GRAND PAS VERS UNE PETITE
EMPREINTE
14 MATéRIAUX PERMANENTS
UNE NOUVELLE CATéGORIE DE
PRODUITS
16PURE Canspiration
CINQ MINUTES AVEC
Johanna Mercier /10-15
18 M ARQUE SOCIALE
QUAND L’ individu DEVIENT
MARQUE
20page de couVERture:
MOBILITé DURABLE
A PPROCHES INNOVANTES
/20
26 L’ENIGME DE L’EFFICACITE
EN TOURNéE AVEC LE CTS
(service technique a la
clientèle) DE BALL
31 DES NOUVELLES
DU NUMéRO 3
32L’ESPRIT DES PèRES
FONDATEURS
NACTUS REND LE MONDE
E
MEILLEUR
/34
34 DANS LA TROISIèME
DIMENSION
OMMENT UNE IMPRIMANTE 3D
C
FAVORISE L’INNOVATION
MENTIONS LéGALES
Can Courier Publié par Ball Packaging Europe, Relations Publiques
Georg-von-Boeselager-Straße 25 / 53117 Bonn, Allemagne. Téléphone +49 228 50 216-0, fax +49 228 50 216-900
Rédactrice en chef Anneliese Bertelsmeier
Réalisation dn,media, Düsseldorf; Q-HAUS31 creative direction Langenberg, Allemagne
Impression Heider Druck GmbH, Bergisch Gladbach, Allemagne
Photos André Walther, Christian Müller, Coca-Cola, DIS, EMS&P, Enactus, Fotolia, Frank Reinhold, Getty Images
Illustration Karl Addison
2
Éditorial
RESTER AGILE ET
RÉACTIF DANS LE
CLIMAT ÉCONOMIQUE
DYNAMIQUE
D’AUJOURD’HUI
Cher lecteur,
Le marché d’aujourd’hui est un environnement en mutation permanente, parsemé de nouveaux défis et de nouvelles
opportunités qui nécessitent une réaction rapide et adaptée si l’on veut rester concurrentiel en tant qu’entreprise.
Les nouvelles technologies, la mondialisation, les fluctuations économiques et les questions réglementaires ne sont que
quelques-unes des considérations auxquelles les entreprises sont confrontées dans leur progression vers 2015 et au-delà.
Ici, chez Ball, nous comprenons que la faculté d’adaptation nécessite non seulement un niveau de flexibilité élevé,
mais également une sérieuse dose de créativité. En nous assurant que nous sommes à l’avant-garde des approches
novatrices et que nous continuerons à l’être, nous nous sommes positionnés pour être un leader du marché de l’emballage.
Dans ce numéro de Can Courier, nous avons le plaisir de donner à nos lecteurs un aperçu de ce qui fait de Ball une
entreprise d’un genre différent, et de ce en quoi notre spécificité nous distingue de la concurrence. Prenez, par exemple,
notre prototype d’imprimante 3D.
Cet appareil à la pointe de la technologie crée de nouvelles pièces et produits en plastique pour les machines-outils.
Ceux-ci reproduisent à l’identique les fonctions de leurs coûteux équivalents en métal. En économisant ainsi du temps et de
l’argent, nous souhaitons continuer à investir dans de telles technologies révolutionnaires afin de stimuler davantage notre
façon de faire des affaires.
Un tel investissement va au-delà du domaine des machines, il passe aussi par notre personnel, et il n’y a rien de mieux pour
le représenter que notre équipe du CTS (Customer Technical Service). S’appuyant sur les nombreuses années d’expérience
de l’équipe CTS, ces experts continuent de développer de nouveaux moyens d’optimiser l’efficacité des lignes et de réduire
les frais généraux d’exploitation pour nos clients. Un solide professionnalisme, des connaissances de première main et une
expérience utilisateur personnalisée témoignent de la vraie valeur que notre équipe CTS apporte au portefeuille de services
proposés par Ball.
Même si notre activité est solidement ancrée dans l’univers B2B, nous sommes connus pour sortir de notre zone de confort
et nous demander constamment s’il existe une opportunité à saisir avec le client final. Avec le développement de dosionair.
com et de canspiration.com, nous nous félicitons d’avoir développé de telles plateformes consommateurs sous la forme
d’un pôle créatif pour les amateurs de boîtes boisson du monde entier. Cette édition de notre Can Courier vous présentera
notre nouvelle spécialiste des médias, Johanna Mercier, la personne sur laquelle nous comptons pour donner vie à ces
histoires.
Engageants, innovants, et inspirants, nous sommes ravis d’avoir la possibilité de faire participer ces fans de canettes d’une
façon aussi unique.
Un lien fort avec nos clients, avec le marché, et finalement avec le consommateur final : chez Ball, non seulement nous
répondons aux besoins de ces groupes dynamiques, mais nous les anticipons. Tel est ce vers quoi nous tendons.
‘Who we are is what we do’.
Thomas Haensch
vice President ventes, Marketing & innovation,
Ball Europe GmbH
3
le
EN 2014 AUSSI
LA CANETTE
RENFORCE SA POSITION
SUR LE MARCHé
point
sur le
marché
européen
REPRISE SOLIDE, LES CONSOMMATEURS
ONT LE MORAL
PRéVISIONS
DANS LE SECTEUR
DES BOISSONS
➜
Au cours du 1er semestre de 2014, l’Europe a connu une reprise aussi bien en termes de
PIB que de revenu disponible des ménages. La confiance des consommateurs a atteint
son plus haut niveau depuis 2007. La tendance à la hausse a également relancé le
marché du travail, et les experts prévoient une légère baisse du chômage, qui devrait
stimuler la confiance des consommateurs.
Les prévisions du secteur de l’industrie des boissons en Europe reflètent la légère
amélioration du climat des affaires, même s’il est accompagné de nombreuses
incertitudes politiques et économiques.
La crise ukrainienne et les conflits acharnés qui font rage au Moyen-Orient ont renforcé
les incertitudes pour le second semestre de l’année. Par conséquent, toutes les données
contenues dans cette page doivent être considérées comme des instantanés de la
situation actuelle.
Royaume-Uni, Pologne (optimiste, « sur-performance »)
Allemagne (inchangé, « conforme au marché »)
France (sceptique, « sous-performance »)
4
➜
➜
La canette gagnante
dans la répartition
des emballages
BOISSONS GAZEUSES SANS
ALCOOL (CSD) :
EUROPE DE L’OUEST STABLE
La canette s’est montrée très résistante en comparaison
aux autres types d’emballages. La proportion de
canettes dans la consommation totale sur les segments
Bière (environ 25%) et Boissons énergisantes (et 66%)
reste forte sur une tendance en légère hausse.
Le marché européen des boissons gazeuses sans alcool s’est
stabilisé à un niveau élevé. Alors que le Royaume-Uni est resté
à son haut niveau, la France a affiché une hausse de 2,4%.
LES PRéVISIONS POUR 2014 :
Europe de l’ouest : -0,3%
Europe de l’est : -1 %
Total : -0,5%
BOISSONS ENERGétiques :
LE BOOM DES BOISSONS QUI
BOOSTENT
Les ventes de boissons énergétiques en Europe ont augmenté en
globalité de 6,5% dans l’ensemble, après une hausse de 7,4% au
cours de l’exercice précédent. Elles ont surpassé toutes les autres
catégories de boissons avec une avance considérable
LES PRéVISIONS POUR 2014 :
Europe de l’ouest : 5,7%
Europe de l’est : 9%
Total : 6,5%
BIèRE :
LES GRANDS NOMS PERDENT
DU VOLUME,
LES BIèRES ARTISANALES
GAGNENT DU TERRAIN
Dans l’ensemble, les pertes de volume (comparé aux periodes
immédiatement précédentes) ont principalement impacté le
marché de la bière. Les principaux acteurs touchés ont été les pays
d’Europe de l’ouest, tels que le Royaume-Uni (-0,2%), la France
(0,8%) et l’Allemagne (-1,7%).
LES PRéVISIONS POUR 2014 :
Europe de l’ouest : +0,5%
Europe de l’est : -2,8%
Total : -1,6%
5
BIENVENUE DANS LE MONDE DES CANETTES :
BALL PACKAGING EUROPE PRéSENTE SA
PALETTE D’OPTIONS D’EMBALLAGES POUR
BOISSONS ainsi que SES SERVICES
DISPONIBLES AU salon ‘BrauBeviale’
Pour cette édition du salon ‘BrauBeviale’, le stand de 150 m² de Ball Packaging Europe constitue l’univers absolu de la canette. Les visiteurs du stand
111 dans le hall 4 auront la possibilité d’explorer le large éventail des
canettes Ball, de discuter de leurs avantages en face à face avec les
experts, et d’en savoir plus sur la gamme complète des services Ball
garantissant la meilleure performance de chaque canette sur le marché.
Aluminium ou acier, petite ou extra-large, format slim ou sleek, poids standard ou réduit :
on peut parfois se sentir submergé par le vaste choix offert pour le conditionnement des
produits en canettes. Cependant, Ball a permis de localiser facilement le bon expert pour
offrir les options qui conviennent aux besoins d’une marque. Un mur de vente accrocheur,
avec des extraits vidéo réalisés par l’équipe commerciale de Ball, aidera les visiteurs du
salon ‘Brau’ à trouver le bon contact dès le premier coup d’œil.
Parmi la grande variété de canettes présentées, la canette ‘fluorescent plus’ et son design
jaune affirmé est certaine de sortir du lot puisque des pigments d’une encre spéciale créent
son étonnant effet fluorescent. Que ce soit dans un bar ou une boîte de nuit, sous une
lumière UV ou disco, les canettes à l’éclatante finition fluorescente augmentent la visibilité
de la marque et attirent l’attention. Elle-même remplie d’énergie, cette finition est un
élément de design parfait pour les éditions hors domicile (=consommation sur place).
Les visiteurs à la recherche d’un service spécialisé peuvent repartir avec la nouvelle
plaquette du CTS (Service Technique à la Clientèle) de Ball. Ce livret gratuit donne un
aperçu pratique des principaux services offerts par l’équipe CTS, ainsi que le point de
contact, bien après la fermeture des portes du salon ‘BrauBeviale’.
11–13 novembre 2014
Nuremberg / Allemagne
Hall 4 / Stand 111
6
Innovation
Produit
Phare
LES NOUVELLES CANETTES
A L’éCLATANTE FINITION
FLUORESCENTE ATTIRENT
L’ATTENTIOn
7
UNE SEMAINE
formidabLE
pour LES
CHAMPIONS DU MONDE
DEUX MILLIONS DE CANETTES SPéCIALEMENT
CONÇUES EN SEPT JOURS : défi POSSIBLE ?
IL A FALLU UNE éNORME PROUESSE UNE SEMAINE
SEULEMENT APRES LE TRIOMPHE DE L’éQUIPE
NATIONALE D’ALLEMAGNE A LA COUPE DU MONDE
2014. S’ILS ONT PU LE FAIRE, NOUS AUSSI !
Le 9 juillet, quatre jours avant la finale de la Coupe du monde
de football 2014 au Brésil, le téléphone de Daniel Etchemendy
sonne. D. Etchemendy est directeur des ventes pour l’ouest de
l’Allemagne chez Ball Packaging Europe. À l’autre bout du fil,
un membre de la Direction des achats de Coca-Cola. « Seriez
capables, si nécessaire, de produire une canette pour les
champions du monde à la dernière minute ? ».
Oui, c’est possible!
Et le miracle s’accomplit : l’Allemagne remporte le match des
matches, et Coca-Cola commande deux millions de canettes
33 cl portant l’inscription « FIFA Weltmeister 2014 DAS SIND
WIR ALLE ! » (« Champions du monde FIFA 2014 – NOUS LE
SOMMES TOUS ! ») et arborant une image du trophée. En un
temps record de 24 heures, Ball fabrique les canettes dans son
usine allemande de Weissenthurm, située en Rhénanie-Palatinat, et les expédie. Dans son usine de remplissage de Dorsten,
à 180 kilomètres de là, Coca-Cola remplit ces objets collectors
8
en seulement 36 heures. Le coup d’envoi de la commercialisation avait été programmé pour le 21 juillet, une semaine
seulement après la finale.
Le récit des faits
Pour réaliser ce coup de maître, Daniel Etchemendy avait
monté sa propre équipe de Coupe du monde, sélectionnée avec
soin. Christina Häring et ses collègues graphistes se sont
lancés dans la création d’une canette de Coupe du monde à
l’attrait irrésistible. Werner Rehfisch, de l’usine de boîtes de
Weissenthurm, a joué un rôle clé en s’assurant de la fluidité
des opérations côté production, tandis que Holger Bless,
Gudrun Raab et Thomas Equit, du service « Supply and
Demand », ont assuré l’expédition au client.
Le vendredi précédant la finale, Achim Ihrlich, responsable
planning pour Ball en Allemagne donne le feu vert… si
l’Allemagne décroche la victoire, nous sommes également
prêts de notre coté à faire de ces canettes une réalité !
Dimanche 13 juillet 2014, le jour de la finale. À la 113e minute,
Mario Götze contrôle de la poitrine une passe d’André Schürrle
et, sur une reprise de volée du pied gauche, expédie le ballon à
l’intérieur du deuxième poteau : BUT ! L’Allemagne fête le titre,
la coupe, la quatrième étoile de la victoire sur le maillot de
l’équipe, et à Weissenthurm, le lancement de la production est
confirmé pour le Projet Coca-Cola et la cannette Champions du
monde.
Lundi 14 juillet : inutile de dire que tout le monde a fêté cette
incroyable victoire de l’Allemagne ! La canette Coca-Cola de la
Coupe du monde arrive à temps. Dès que la première palette
de canettes est prête à Weissenthurm, elle est chargée et
expédiée à Dorsten. La production et l’expédition s’enchaînent
parfaitement, comme sur du papier à musique.
Jeudi 17 juillet : les lignes de remplissage de Dorsten se
mettent en mouvement, et les opérateurs font les trois-huit
pour tenir leur délai. Pas besoin de discours d’encouragement
spécial : le produit à lui seul est une motivation suffisante.
Vendredi 18 juillet : début de la livraison aux points de vente :
supermarchés, magasins spécialisés en boissons et boutiques
de stations-service qui démarrent tous leurs ventes ce même
week-end.
Il n’y a peut-être pas de titre officiel donné à ceux qui ont
réalisé cette prouesse chez Coca-Cola et Ball, mais leur
performance a bel et bien été celle d’une équipe de champions
du monde !
9
DéVELOPPEMENT DURABLE
UN GRAND PAS VERS
UNE PETITE EMPREINTE
D’ICI 2020, BALL ENTEND
RéDUIRE L’EMPREINTE
CARBONE DE SES CANETTES
DE 25%. BALL A éTé LE
PREMIER FABRICANT DE
CANETTES A S’ENGAGER
sur UN OBJECTIF AUSSI
CIBLé.
‘cut
10
/4
4
carbon’
11
L
L’initiative répond au nom de ‘Cut/4 CArboN’. Elle
nécessite des efforts tout au long de la chaîne de valeur,
depuis l’extraction des matières premières jusqu’à la production, l’utilisation et la fin de vie des canettes. L’initiative
‘Cut/4 CArboN’ de Ball va réduire les émissions de gaz à effet
de serre qui sont liées à nos produits et qui alimentent aussi
directement les objectifs de nos propres clients en termes
de protection de l’environnement. En nous engageant publiquement sur un objectif de réduction de 25% et en cherchant de façon proactive une validation externe de nos
émissions de types 1 et 2, nous garantissons la responsabilité et la transparence de nos activités en lien avec ‘Cut/4
CArboN’. Innovations produits, opérations plus efficaces et
collaboration avec nos partenaires industriels sont au cœur
de l’initiative de Ball.
« Nous sommes le premier fabricant de canettes à avoir
développé et publié un objectif de réduction de l’empreinte
carbone de nos produits. Une fois de plus, nous positionnons Ball comme un leader du développement durable dans
le secteur de l’emballage. Cela prouve notre engagement
pour le développement durable et nous place en adéquation
parfaite avec les objectifs ambitieux de nos clients en
termes de réduction de l’empreinte carbone » déclare Björn
Kulmann, Directeur Développement durable chez Ball Corporation.
UN PROGRAMME, DEUX AXES
L’initiative ‘Cut/4 CArboN’ a été définie selon une
approche basée sur deux axes principaux :
–P
remièrement, Ball a entrepris de réduire de 10% par
région l’empreinte environnementale des formats de
canettes les plus répandus. Cet objectif doit être atteint
entre 2010 et 2020. B. Kulmann explique : « Les actions
qui y contribuent relèvent directement de la sphère
d’influence et de la prise de décision de Ball ». Le poids
réduit de la canette, à savoir la réduction continue de la
quantité de matière nécessaire pour produire les
canettes, en est un exemple. Ou encore l’application de
contrôles stricts et l’optimisation toujours plus poussée
de la consommation de gaz et d’électricité dans toutes
les usines Ball. Nous disposons en effet d’un système
12
de revue permanent qui favorise l’utilisation des technologies dernier cri pour diminuer la consommation et
donc réduire les émissions. Des ingénieurs expérimentés se glissent dans la peau de détectives de l’énergie.
Leur mission consiste à explorer l’intérieur des différentes usines à la recherche de tout équipment tel que
pompe, système de chauffage, compresseur ou installation de refroidissement qui serait inefficace, pour les
remplacer par un équipement moderne ou un moyen
permettant d’améliorer les processus existants. Pas à
pas, la consommation énergétique des usines baisse,
entraînant avec elle la baisse des émissions de gaz à
effet de serre.
–D
euxièmement, nous allons aussi faire tout ce que nous
pouvons en collaboration avec nos partenaires industriels (les fournisseurs de nos matières premières), ainsi
qu’avec nos clients de l’industrie des boissons, afin
d’apporter de nouvelles améliorations. Ensemble, nous
travaillons sur la baisse de l’énergie nécessaire à la
production d’aluminium. Et là encore, en tant que
membre d’un réseau multiple, Ball soutient des initiatives visant à accroître le taux de recyclage de toutes
les canettes introduites sur le marché. La campagne
« Chaque canette compte », par exemple, a déjà été
lancée dans sept pays d’Europe et a contribué à faire
monter le taux de recyclage des emballages métalliques
à hauteur de 73%. Il est essentiel de faire participer les
consommateurs, car l’aluminium et l’acier, à partir desquels sont fabriquées les canettes peuvent être recyclés
à l’infini sans aucune dégradation de qualité.
Le but est de mener les deux axes de front pour atteindre l’objectif premier de ‘Cut/4 CArboN’ : réduire d’ici 2020
l’empreinte carbone de nos canettes de 25% par rapport au
niveau de 2010.
Si tout le monde continue d’avancer dans la même
direction, Björn Kulmann en est sûr, Ball atteindra son
objectif de réduction de l’empreinte carbone de ses produits
en 2020. En effet, ‘Cut/4 CArboN’ représente un énorme
bond en avant vers une empreinte carbone plus faible.
QU’EST-CE QUE L’EMPREINTE CARBONE ?
L’empreinte carbone décrit la quantité totale d’émissions directes et
indirectes de gaz à effet de serre (essentiellement du CO2) générées
au cours du cycle de vie d’un produit : une mesure de l’impact sur
l’environnement qui intervient depuis l’extraction des matières
premières, jusqu’à la production, l’utilisation et la fin de vie. Le terme
de « cycle de vie » fait référence à l’ensemble des étapes de la chaîne
de valeur du produit, du début à la fin du processus.
Lien www.ball.com/cut-4-carbon
13
PRESQUE TOUS LES
PRODUITS SONT
CONSIDéRéS COMME
AYANT UNE DURéE DE VIE
DéTERMINéE.
CEPENDANT, CE N’EST
PEUT-êTRE PAS LE CAS
S’ILS SONT EN MéTAL.
CAR LES MéTAUX SONT
DES « MATéRIAUX
PERMANENTS ».
UNE NOUVELLE
CATéGORIE
DE PRODUITS
Cette nouvelle catégorie de matériaux va bien au-delà
d’une simple dénomination, explique Johanna Klewitz,
Responsable Développement durable chez Ball Packaging
Europe : « Au cœur de tout cela, il y a la reconnaissance que
les métaux ne peuvent être qu’utilisés, plutôt qu’épuisés ». De
temps à autre, des produits fabriqués en aluminium ou en
acier atteignent effectivement la fin de leur cycle de vie (en
termes d’application produit), ils sont alors retirés de la circulation. Néanmoins, le métal avec lequel ils sont fabriqués ne
disparaît pas.
C’est pour cette raison qu’il faut introduire la catégorie de
« Matériau Permanent » comme une classification intermédaire entre matériaux « renouvelables » et « non renouvelables ». En prenant l’exemple de l’aluminium, les raisons en
sont particulièrement claires : le minerai de bauxite à partir
duquel est produit l’aluminium est extrait de mines spécialement creusées à cet effet. C’est une ressource finie et, un jour,
ses réserves seront épuisées. Mais cela signifie-t-il pour
autant que nous perdrons aussi les matériaux ou les produits
fabriqués à partir de cette matière première ? Les dernières
réflexions sur le sujet ont abouti à un NON retentissant ! Contrairement aux autres matériaux « non renouvelables », le
métal reste disponible comme matériau de base pour toutes
sortes de produits. L’aluminium qui est extrait des déchets
métalliques peut être réintégré maintes et maintes fois au
processus de fabrication, ce qui lui permet d’être réutilisé
pour de nouveaux produits sans perdre en qualité.
Le bilan énergétique donne une preuve incontournable de
la validité de cette hypothèse : le recyclage des canettes économise jusqu’à 95% de l’énergie qui serait sinon nécessaire
14
pour produire du nouveau métal à partir du minerai, avec une
baisse des émissions de CO2. Les ingénieurs n’hésitent pas à
souligner l’importance de ces corrélations qui sont souvent
ignorées. Cette nouvelle approche de l’évaluation des matériaux écologiques a également été reconnue par le Parlement
européen en 2012. Il propose désormais d’introduire cette
nouvelle catégorie de « matériau permanent ». Étant donné
que l’industrie joue un rôle majeur dans cette question, le
« matériau permanent » a figuré parmi les thèmes clés du
salon « Interpack » de Düsseldorf (Allemagne) cette année.
Les scientifiques ont présenté des analyses détaillées du
cycle de vie, tandis que de prestigieux représentants du commerce et de l’industrie se sont prononcés, eux aussi, en faveur
de cette démarche vers l’acceptation du « matériau permanent ». Car, en plus des avantages connus des emballages
métalliques (qui fournissent la meilleure protection possible
contre l’oxygène et la lumière, par exemple), les canettes en
aluminium ou en acier sont indestructibles, empilables, rapidement fraîches et peuvent être recyclées à l’infini sans
aucune perte. La quantité tout autant que la qualité des avantages offerts convertissent de plus en plus de personnes à ce
mode de pensée.
Il ne s’agit pas que d’une simple théorie. Cela s’est déjà
traduit dans les faits dans toute l’Europe, avec Ball Packaging
elle-même qui encourage une série d’initiatives liées au recyclage. La somme de l’ensemble des propriétés extraordinaires disponibles avec les matériaux permanents crée des
arguments convaincants, particulièrement en faveur de
l’utilisation des canettes.
Développement dURABle
9 millions
DE CANETTES
RECYCLéES CHAQUE
HEURE DANS LE MONDE.
95%
DE L’ENéRGIE
NéCESSAIRE POUR
PRODUIRE DE
L’ALUMINIUM à PARTIR
DU MINERAI EST
ECONOMISéE EN
RECYCLANT DES
PRODUITS EN
ALUMINIUM. LA VALEUR
POUR L’ACIER EST
LéGéREMENT
INFéRIEURE.
(Source: EMPAC)
73%
DE TOUTES LES CANETTES VENDUES EN
EUROPE ONT éTé RECYCLéES EN 2011.
C’EST LE DERNIER CHIFFRE DISPONIBLE.
15
PURE
Canspiration
16
CINQ MINUTES AVEC … Johanna Mercier
UN BUREAU A BONN. LE LIEU DE TRAVAIL DU responsable nouveaux MéDIAs DE
BALL PACKAGING EUROPE, JOHANNA MERCIER. QUE fait-ELLE ? C’EST CE QUE
NOUS ALLONS DéCOUVRIR PENDANT LES CINQ PROCHAINES MINUTES.
« Entrez ! »
Bonjour Johanna. Si je ne me trompe pas, c’est du heavy
rock qui s’échappe de votre ordinateur.
Vous faites une pause ?
(JOHANNA SE MET À RIRE.) Non, je travaille actuellement sur « Dirty like Eddie or proper like Bob », un blog
avec notre client Rockstar Energy. Le message clé est que
n’importe qui peut être une rock star, même vous...
Oh non, pas moi. Quand je joue de la guitare électrique,
les chats détalent à toute vitesse. Mais je ne comprends
toujours pas…
Ce blog spécial est entièrement consacré au plus grand
concert de rock d’Allemagne : « Rock am Ring » sur le
circuit automobile de Nürburgring. Il dure quatre jours, et
une centaine de groupes se produisent sur huit scènes
devant plus de 80 000 personnes venues profiter d’un long
week-end de pur rock ’n’ roll. Avec « Dirty like Eddie or
proper like Bob », notre but est d’encourager la communauté des fans de canettes à se mettre dans la peau d’une
rock star et à partager cette expérience avec nous.
Tout est là sur « canspiration.com »...
Absolument. Je travaille en ce moment sur cette
plate-forme sur Internet. En principe, je m’y connecte
quasiment chaque jour. Nous l’utilisons pour inspirer aussi
bien les clients que les consommateurs : que pensent les
consommateurs de la canette ? Comment la canette
peut-elle être complémentaire de certains milieux, tels que
la musique ou les événements sportifs ? Quels sont les
avantages offerts par la canette à mon entreprise, comment puis-je utiliser la canette pour un effet maximum ?
Une communauté de plus en plus importante se
développe autour de www.canspiration.com (et de sa
version allemande www.dosionair.de) ; elle est très
créative et c’est une source régulière de nouvelles idées.
Par exemple ?
Dernièrement, un groupe d’étudiants nous a conseillé
d’utiliser notre bouteille Impact pour le vin parce qu’elle a
un super look et parce qu’elle est perçue par les jeunes
comme « nouvelle » et « différente », entre autres.
Plusieurs grands producteurs et embouteilleurs de vin ont
trouvé ce concept très intéressant. En utilisant Facebook,
Twitter, YouTube et Pinterest, je fais en sorte que de telles
idées deviennent plus largement connues jour après jour.
Alors vous surfez sur le net toute la journée...
C’est exactement le genre d’idées contre lequel je me bats
en permanence : l’idée que je ne ferais que passer mes
journées à surfer sur Facebook et que mon travail serait
une partie de plaisir. C’est complètement faux. Il y a une
bonne dose de travail stratégique dans ce qui apparaît à la
fin sur l’écran. Qui est mon public ? Quel est mon message ?
Quel canal est le plus adapté pour toucher tel groupe cible
et diffuser tel concept, et quel est le calendrier associé ?
Mon rôle exige une grande flexibilité étant donné que le
monde des nouveaux médias change d’une minute à l’autre
et qu’il existe un flot constant de nouveaux développements
et de nouvelles innovations qu’il faut que je suive. De plus,
les utilisateurs attendent une réponse immédiate à leurs
suggestions, messages et commentaires. C’est un travail
24h/24, 7j/7.
L’espace d’un instant, faisons comme si je n’avais absolument
rien à faire d’Internet ou des réseaux sociaux.
Comment me persuaderiez-vous que j’ai besoin de ces
choses-là dans ma vie ?
Ce n’est pas une chose à laquelle nous, chez Ball, ou nos
clients sommes souvent confrontés. Mais cela arrive, bien
sûr. À de tels détracteurs, j’aime bien montrer nos pages de
photos sur Pinterest. En quelques secondes, les nombreux
clichés en vue créent un montage unique des nombreuses
possibilités qu’offre une canette. Et du nombre incroyable
de choses créatives que les consommateurs trouvent à
faire avec cet emballage en métal. Jusqu’à présent, cela
a toujours suffit à convaincre les sceptiques d’Internet.
Alors d’accord. Je vais vous laisser retourner à votre rock.
Bonne chance, Johanna.
contact
[email protected]
Liens
www.dosionair.de
www.canspiration.com
17
la MARQUE SOCIALE TRANSFORME LES individus EN MARQUES ET
en EXPERTS EN FAVORIS SUR INTERNET - AVEC DES AVANTAGES
TANT POUR LES PERSONNES CONCERNéES QUE POUR LEURS
EMPLOYEURS. UNE SITUATION GAGNANT-GAGNANT CLASSIQUE.
QUAND L’individu
devient Marque
18
innovation
Authentique, objective et dotée d’un point de vue :
c’est ainsi que doit être la communication si elle veut convaincre une communauté. Et peut-être même devenir une
force de cohésion. La plupart des suiveurs des réseaux
sociaux placent apparemment leur confiance dans les
individus plutôt que dans les institutions. Par conséquent,
les entreprises devraient sérieusement envisager d’encourager la transformation de leur experts maison en
« marques sociales » !
Mais qu’est-ce qu’une marque sociale et qu’est-ce
qu’implique le fait d’en devenir une ? Le terme vient d’Ibo
Evsan, originaire de Cologne et fondateur en série des
sociétés ‘dot.com’ qui peuplent le monde numérique. Sa
théorie ressemble à peu de chose près à celle-ci : toute
personne experte dans un domaine particulier doit faire
davantage attention à sa présence numérique sur les
plates-formes des médias sociaux. L’influence, et de
temps en temps le succès, au sein des communautés
augmente de façon significative lorsque de tels individus
appliquent une stratégie délibérée visant à communiquer
leur expertise sur les réseaux sociaux et à contrôler la
façon dont ils sont perçus. C’est précisément là, en ligne,
que se réalise le concept de passage d’un individu à une
marque, ou « marque sociale ».
Il est vrai qu’il n’a encore jamais été aussi simple
d’établir et/ou de mettre en évidence son profil par
l’intermédiaire de plates-formes telles que Facebook,
Twitter ou Google+, d’écrire un blog, en d’autres termes :
d’établir une présence significative sur Internet. C’est précisément la raison pour laquelle, selon Ibo Evsan, il faut
prendre grand soin de construire votre « selfie brand » :
« Il ne suffit pas de se concentrer sur une seule plateforme de médias sociaux. A ce jour, personne ne peut dire
laquelle survivra au développement du marché ». Par conséquent, il conseille, au strict minimum, de tenir un blog
régulier et une présence sur Facebook, Twitter et Google
plus.
Une présence numérique sur
de nombreuses plates-formes
Il existe également une autre raison très importante :
il faut combler les algorithmes des moteurs de recherche
avec des informations cohérentes, pertinentes et convaincantes si vous voulez apparaître avec certitude en résultat
des toutes premières pages générées par quelqu’un
effectuant des recherches sur votre domaine d’expertise.
Cela nécessite une présence numérique importante
sur autant de plates-formes et au sein d’autant de com-
munautés remarquables que possible. Ce n’est qu’à ce
moment-là qu’une « marque sociale » commence à avoir
l’impact désiré.
Il est toujours bon de commencer par attirer autant de
fans et de suiveurs que possible, étant donné que la masse
critique est cruciale dans les réseaux sociaux. Cependant,
la qualité de votre audience virtuelle est également un
facteur important. La question clé est la suivante : sont-ils
réellement d’importants leaders d’opinion dans votre
domaine, qui se rassemblent et prennent note ? Pour y
répondre, vous devez d’abord comprendre qui sont ces
personnes, et ensuite attirer leur attention par des efforts
qui incluent des conférences en ligne ou des webinaires,
et/ou avec des blogs vidéo/audio/écrits.
Profitez de la visibilité
en ligne
Etant donné le temps qu’il faut investir pour mettre
cela en pratique efficacement, les entreprises seraient
bien avisées d’allouer des ressources internes pour aider
leurs experts maison dans l’exécution, puisqu’ils peuvent,
eux aussi, profiter avantageusement de la visibilité en
ligne. Ibo Evsan estime que le temps requis pour une
présence permanente et crédible sur les médias sociaux
se situe entre deux et quatre heures – par jour.
Cela conduit donc à une nouvelle aire d’activité qui
s’ouvre pour les services Communication des entreprises
au raisonnement moderne. De tels services devraient
identifier des experts dans leurs divisions opérationnelles
(que ce soit en finance, RH et/ou informatique) qui seraient
engagés dans le programme consistant à se développer
eux-mêmes en marques sociales, et qui les assisteraient
ensuite à leur tour dans cette démarche. Avec les deux
parties qui avancent dans le même sens, petit à petit, une
véritable présence en ligne peut être créée.
Si toutefois le programme nécessite une aide extérieure, il existe aujourd’hui des prestataires de services qui
sont là pour vous aider dans vos efforts de construction
d’une réputation en ligne et d’une communauté associée.
En effet, Ibo Evsan lui-même, pionnier du concept de
« marque sociale », a déjà créé sa prochaine entreprise.
Avec son lancement, Evsan offre désormais à tous, des
cadres d’entreprises aux universitaires en passant par les
scientifiques, le forfait complet et global. Avec un tableau
de bord pour contrôler vos activités sur les médias sociaux
et un concierge informatique en chair et en os au bout des
doigts, vous n’avez pas besoin d’être un expert pour commencer à créer votre marque sociale.
19
Mobi
Page de couverture
Avenir
prometteur
pour la
20
bilité
Lorsque des parties prenantes engagées s’unissent, elles sont
capables de déplacer des montagnes. Prenez la couche d’ozone par
exemple. Suite aux efforts concertés des entreprises, aux initiatives
privées et aux gouvernements à travers le monde, il semble désormais
que le trou tant redouté dans la couche d’ozone est en train de se
refermer, et on annonce qu’il aura complètement disparu dans les
années à venir.
Un énorme succès mondial. Désormais, l’attention se porte sur le thème
de la « mobilité durable ». En substance, la société a besoin de rester
mobile tout en causant le moins de dégâts possible sur l’environnement. Des solutions intelligentes sont donc nécessaires.
21
C’est un fait : les villes s’agrandissent. De plus en plus de personnes
font le choix de s’y installer pour vivre
et travailler et, à leur tour, elles ont
besoin de moyens de mobilité efficaces
pour profiter au mieux de leur environnement urbain. Ces personnes doivent également être approvisionnées
sans cesse en quantités suffisantes de
nourriture et autres biens matériels.
La demande en « Mobilité durable »
qui en découle a ainsi donné lieu à une
alliance entre des disciplines multiples
où urbanistes, scientifiques de la circulation, ingénieurs et chercheurs sur
l’environnement travaillent tous à
l’unisson.
Le défi qui les attend : le transport
en véhicules motorisés, dans sa forme
actuelle, est l’une des premières
causes du changement climatique.
Alors que les émissions de dioxyde de
carbone des autres segments ont
diminué depuis 1990, le CO2 produit
par la circulation ne cesse d’augmenter,
et les pays émergents et industrialisés
se partagent une grande partie de la
responsabilité. Un cinquième du
dioxyde de carbone émis en Allemagne, par exemple, est dû au trafic
routier. Il faut que cela change. La
population a besoin de rester mobile,
avec néanmoins une empreinte carbone nettement plus faible. Par ailleurs, les scientifiques ont déjà trouvé
quelques solutions intelligentes pour
y parvenir plus facilement.
Comment maîtriser les flux de circulation dans les mégalopoles ? L’une
des réponses est apportée par
l’industrie automobile elle-même. Elle
travaille d’arrache-pied au développement de véhicules qui ne produiront
aucune émission sur la route. Les avis
divergent encore quant à savoir qui, de
l’électricité stockée dans des batteries
DES VOITURES
EN RéSEAU
CONSEILLèRES
EN CIRCULATION
22
rechargeables ou de l’hydrogène
(produite par des moyens neutres d’un
point de vue environnemental),
l’emportera finalement pour propulser
le véhicule à zéro émission. Quoi qu’il
en soit, la fin de l’ère du moteur à combustion interne est pour bientôt.
Dans un entretien avec le journal
britannique The Guardian, Barb
Samardzich, vice-présidente du développement de produits chez Ford
Europe, a apporté un élément supplémentaire à la discussion sur la mobilité
du futur. Selon sa vision, les voitures du
futur seront probablement bien plus
que quatre roues capables de transporter leur cargaison humaine d’un
point A à un point B : elles seront ellesmêmes des créations intelligentes,
capables de communiquer entre elles
à un niveau extrêmement sophistiqué.
Reliées entre elles, elles seront capables, selon B. Samardzich, d’échanger
des informations sur l’état fluide ou
non du trafic, et même sur l’endroit où
se trouve la place de stationnement la
plus proche. En plaisantant à moitié,
B. Samardzich ajoute : « Quand nous
en serons au point où notre propre voiture nous conseillera de sortir et de
prendre le métro, nous saurons que
nous avons atteint la perfection de la
mise en réseau avec nos ordinateurs
de bord et la technologie des communications mobiles ».
Les experts en prévisions, extérieurs à l’industrie automobile, veulent
également avoir leur mot à dire. Si la
voiture intelligente, c’est-à-dire l’automobile entièrement connectée, doit
devenir notre conseillère en circulation, alors il est particulièrement
important de développer trois alternatives à la voiture individuelle :
> le covoiturage
> les transports publics
locaux
> et le réseau des pistes
cyclables
covoiturage :
MOINS DE VOITURES
pour transporter
plus de personnes
3,5
Plus de
milliards
de personnes vivent dans des
villes, presque la moitié de la
population mondiale
L’idée de ne pas posséder de voiture, mais plutôt de partager avec
d’autres des ressources liées à la
mobilité, c’est-à-dire de ne les utiliser
que lorsqu’on en a besoin, a été mise
en œuvre sous différentes formes à
travers le monde. Le dispositif le plus
avancé est « Autolib » à Paris. Là-bas,
plusieurs dizaines de milliers de personnes partagent 2 000 voitures électriques. Celles-ci sont stationnées sur
des bornes de rechargement spéciales, réparties dans toute la métropole
parisienne. Comme les abonnés du
dispositif ne paient que pour les kilomètres réellement parcourus, ils
s’économisent les frais d’achat de leur
propre voiture électrique. Partagée par
beaucoup, cette technologie peut être
utilisée efficacement (la ville tire un
bénéfice immédiat à la fois de la diminution des embouteillages et de la pollution). Ces 2 000 véhicules offrent
comme avantages supplémentaires
d’être quasiment silencieux et de ne
pas émettre de gaz d’échappement en
parcourant les rues de Paris.
TRANSPORTS EN
COMMUN DE LONDRES :
ATTENTION à LA
MARCHE
Londres est considérée comme LA
référence en matière de transports
publics locaux. Chaque jour, le dense
réseau des lignes de métro et de bus
achemine des millions de banlieusards
dans une ville où les particuliers ne
peuvent utiliser leurs voitures que s’ils
payent une « taxe d’embouteillage »
relativement chère. Même si celle-ci
n’a réduit que partiellement l’incidence
des bouchons sur la capitale britannique, le nombre des voitures que l’on
23
voit faire la queue toute l’année devant
les principales attractions touristiques
a considérablement baissé. Comme il
existe un réseau très dense de bus
réguliers et de métros, les Londoniens
les considèrent comme une alternative
réelle et viable. Manquer sa correspondance n’est jamais un problème parce
que le bus ou le métro suivant arrivera
toujours quelques minutes plus tard.
Actuellement, Hô-Chi-Minh-Ville
tire pleinement parti de l’expérience et
des connaissances acquises par la
métropole britannique. La plus grande
ville du Vietnam en plein essor favorise
le développement de ses systèmes de
transports publics locaux à un rythme
soutenu. Pourquoi ? Parce que la
classe moyenne vietnamienne a très
envie de passer de deux à quatre roues.
La proportion des habitants de Hô-ChiMinh-Ville qui utilise des motos est
actuellement comprise entre 60 et
65%. Alors, avant qu’ils ne soient trop
nombreux à passer à la voiture, plus
confortable, et à venir s’ajouter à la
saturation de la ville, les services
municipaux veulent rendre l’option des
transports publics locaux plus attractive pour eux. Que ce soit à Shanghaï ou
à Tokyo, d’autres mégalopoles
d’Extrême-Orient copient la tendance
en faveur d’un système de transports
publics locaux plus dense comme
alternative valable à l’auto-mobilité.
À Copenhague, on peut assister à
un incroyable futur écologique alimenté à la force des mollets et faisant
partie intégrante d’une vie urbaine normale. En effet, la capitale danoise est
considérée par de nombreux experts
comme le leader mondial de la mobilité à deux roues. Entre 1996 et 2004, le
nombre d’automobilistes a chuté de
façon stupéfiante de 42% à 26%. Dans
le même temps, le nombre de
cyclistes dans Copenhague a atteint
les 36%, dépassant désormais le
nombre d’automobilistes.
Accès en velo
au centre
de copenhague
24
Les urbanistes y sont parvenus
grâce à une vision courageuse qui leur
a permis d’anticiper efficacement la
croissance de Copenhague et d’établir
leur concept de planification de la circulation en conséquence.
Les responsables de la planification de la circulation ont fait de
l’excellent travail en prévoyant toutes
les routes, pistes cyclables et rails
nécessaires. Comme les cinq doigts de
la main, les principaux flux de circulation sont évacués hors du centre ville.
Le système garantit que les embouteillages sont évités efficacement, tandis
que la ville continue de s’agrandir conformément à un plan structuré. Une
étude menée par la Banque mondiale a
souligné à quel point le modèle de
Copenhague est maintenant imité, par
exemple à Singapour, une cité-État où
les problèmes liés au manque de place
sont une réalité quotidienne.
LE GIGALINER DE BALL
éCONOMISE 30% DE
carburant DIESEL
Malgré tous ces bons exemples
encourageants, nous ne pouvons pas
uniquement nous en remettre aux
autorités publiques, aux hommes politiques et aux gouvernements pour
résoudre les problèmes climatiques
engendrés par la mobilité. Les consommateurs et les entreprises doivent,
eux aussi, s’impliquer pour s’assurer
que les objectifs d’amélioration en
matière de protection de l’environnement soient atteints. Ball apporte aussi
sa pierre à l’édifice avec une contribution significative. Dans notre usine
néerlandaise de Oss, de très grands
camions, connus sous le nom de
« gigaliners » ont remplacé les véhicules de transport standards jusque-là
utilisés pour expédier nos canettes.
Ceux-ci sont capables de transporter
56% de canettes en plus que les camions conventionnels. Chaque année, le
déploiement des gigaliners représente
une économie de près de 30% de la
consommation de diesel. Et dernier
argument, et non des moindres : le
propriétaire d’une petite entreprise a
mis en pratique un bon nombre de ses
idées avant-gardistes. De telles initiatives émergent tous les jours, dans
toutes les villes et dans tous les pays
du monde, et leur mise en place
n’entraîne souvent que peu ou pas de
frais, mais elles rapportent au bout du
compte de gros profits. Que faut-il ?
Parfois, c’est simplement de la bonne
volonté et l’envie de changer ses habitudes… juste un petit peu. La société
américaine de nettoyage à sec My
Fresh Shirt en est un exemple particulièrement astucieux au quotidien. Elle
collecte le linge sale au domicile de ses
clients et le ramène lorsqu’il est nettoyé.
D’autres le font aussi. Mais chez
My Fresh Shirt, les clients qui choisissent des créneaux de livraison qui
coïncident avec ceux de leurs voisins
reçoivent en récompense des écopoints qui peuvent être utilisés pour
des réductions spéciales et des promotions. L’entreprise, elle, minimise son
empreinte carbone en réduisant le
temps que ses camions passent sur la
route. C’est une situation gagnantgagnant pour tout le monde. Les
clients reçoivent leur linge dans les
temps et la ville s’épargne le trafic supplémentaire. Tout le monde est content, et tout cela a été réalisé sans
aucune intervention des autorités, ni
du gouvernement.
> Les villes ne couvrent
que 3% de notre terre
mais utilisent 80% de
toutes les ressources
dans le monde
> Les villes comptent pour
55 à 73% du produit
intérieur brut d’un pays
> On compte près de 30
mégalopoles de plus de
10 millions d’habitants
et 50 de plus de 5 millions
d’habitants
25
26
le monde de la canette
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de
27
Tout commence avec un badge de visiteur.
Il est 6h30 du matin.
Aux Pays-Bas, à l’accueil du site de notre sous-traitant
conditionneur, Helmut Doetsch, Maril Kamp et Wim Sedee
constatent qu’ils étaient attendus. Alors qu’on enregistre
leurs noms, les trois membres du CTS de Ball songent à la
tâche qui les attend pour les trois jours à venir. Ils vont soumettre une usine de remplissage de pointe en Europe à un
méticuleux audit TRG. TRG signifie « Taux de Rendement
Global ». À la sortie, il y aura un rapport extrêmement détaillé
qui contiendra de nombreuses recommandations
d’améliorations très approfondies, et un nouvel audit sera
programmé dans les six prochains mois. Mais n’allons pas
trop vite…
Avec un respect professionnel teinté d’un zeste de scepticisme, les trois agents sont accueillis sur les lieux. Chacun
sait parfaitement en quoi consiste son travail « Nous précisons clairement, dès le départ, l’objet de notre mission..
Nous expliquons que notre objectif est d’aider les opérateurs
à travailler au sein de l’usine, et donc d’aider le site à exploiter
une ligne spécifique plus efficacement », explique Maril
Kamp. Chaque membre de l’équipe CTS de Ball dispose d’au
moins dix ans d’expérience professionnelle en plus d’une
qualification d’ingénieur extrêmement solide.
Durant le processus d’offre initial qui a conduit à cet
audit, le contrôleur financier avait reconnu volontiers les
compétences exceptionnelles d’une telle équipe, mais il
n’avait pas pu s’empêcher de poser la question à mille euros :
« Qu’est-ce qu’un audit TRG va nous apporter de plus ?
La réponse d’Helmut Doetsch était toute prête : « Nous
sommes absolument convaincus que nous serons en mesure
d’accroître l’efficacité de votre usine et de réduire vos coûts
d’exploitation ». Pour étayer son propos, H. Doetsch avait
accroché au mur un graphique qui représentait un schéma
de calcul. Imaginons que l’exploitation d’une ligne de remplissage coûte 1 400 € par heure. Elle fonctionne 6 000 heures
par an, ce qui donne 8,4 millions d’euros en coûts
d’exploitation. « Si nous augmentons votre efficacité de 1%,
cela vous fera économiser 84 000 € supplémentaires, chaque
année, tous les ans, sans oublier la possibilité de 1% de
canettes remplies supplémentaires ! ».
Un audit TRG réalisé par le CTS de Ball permet généralement de détecter les domaines qui permettent d’améliorer
une ligne de remplissage de 5 à 10%. Il s’agit là d’une valeur
empirique qui s’appuie sur les vingt dernières années, avec
des variations qui dépendent du type, de l’application, et de
l’âge de l’usine d’emballage, ainsi que d’une série d’autres
facteurs extérieurs. En comparaison, le coût que représentent la présence des trois experts de l’équipe d’audit durant
trois jours sur le site, un rapport final exhaustif, et un nouvel
audit dans les trois et six mois, est relativement faible. Ball
28
considère ces audits TRG comme un service d’un genre spécial, un service qu’aucune autre entreprise n’offre sous cette
forme.
Mais revenons-en à la mission néerlandaise qui nous
intéresse aujourd’hui. H. Doetsch, W. Sedee et M. Kamp se
sont maintenant dispersés dans l’usine pour inspecter
chaque processus dans ses moindres détails. Un programme
informatique spécialement développé en interne par Ball
pour les audits TRG les aide à déterminer précisément la
performance de l’usine. Wim Sedee est un ingénieur CTS
doté d’une expérience de plus de 30 ans : « Contrairement à
d’autres, nous nous intéressons même à la plus petite des
interruptions dans le processus de remplissage. Même ces
soi-disant petits temps d’arrêt s’additionnent au bout d’une
journée, et ils diminuent l’efficacité de la ligne ».
L’un des aspects particulièrement importants de
l’approche adoptée par les spécialistes CTS est le contact
avec le personnel sur place. .Chaque fois, ils demandent aux
opérateurs de leur expliquer tous les processus, en particulier ceux qu’ils ne comprennent pas. C’est une véritable
énigme à résoudre, où l’équipe CTS doit construire petit à
petit l’image finale, et ce n’est qu’à ce moment-là qu’ils peuvent faire des recommandations d’améliorations spécifiques
pour telle entreprise et telle ligne de remplissage.
Au cours des douze derniers mois, l’équipe CTS s’est
rendue sur près de 400 sites différents, exploités par des clients de Ball, et elle a rédigé plus de 1 200 rapports, dont les
audits TRG constituent la majeure partie. Exprimées en
euros, les économies annuelles réalisées par les clients de
Ball à la suite de ces activités se chiffrent en millions.
Marco Vossen, DIS
« L’AUDIT TRG REALISé PAR L’éQUIPE CTS
DE BALL A DéPASSé MES ATTENTES ET NOUS
A BEAUCOUP AIDé à AMéLIORER LES LIGNES ET
A ACCROîTRE NOTRE EFFICACITé »
notre
Service
NOUS SOMMES CONVAINCUS QUE NOUS
SERONS EN MESURE D’ACCROÎTRE
L’EFFICACITÉ DE VOTRE USINE ET DE
RÉDUIRE VOS COÛTS D’EXPLOITATION
LISTE DES SERVICES proposés :
PÔLE COMMUNICATION
type de code dunom du
service ServiceService
Assistance générale
G1
Visite régulière
FormationT1Spécialiste sertissage
T2Can school
Entretien équipements E1
Contrôle et ajustement du sertissage
de la ligne
E2
Aide au démarrage sertisseuse
Audit
A1
Ligne de remplissage complète
A2
Audit basé sur TRG
A3
Chaîne d’approvisionnement des biens conditionnés
Services projet
P1
Amélioration de la performance de la ligne de remplissage
Analyses laboratoire
L1
Test rapide
L2Test pack
L3Test RP
L4Qualité de l’eau
L5Remplissage des canettes
L6
Analyse détaillée de la cause d’origine
29
TROIS QUESTIONS
a helmut Doetsch
du SERVICE TECHNIQUE A LA
CLIENTèLE (CTS) DE BALL.
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GLO X DE REN
DE
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UOI RG), MENT
S’AG
I T-I L
?
LES CHAMPIONS D’UN
STYLE PLEIN DE TACT
Le rendement d’un parc de machines dépend de la durée de
fonctionnement, de la vitesse et de la qualité de la production
des installations concernées. Chacun de ces trois paramètres
est soigneusement examiné dans le cadre d’un audit TRG.
TRG signifie « Taux de Rendement Global ». Le service technique de Ball à la clientèle (CTS) envoie des équipes de trois
à quatre ingénieurs qui effectueront alors, pendant trois
jours en général, un audit TRG. Contrairement à d’autres
prestataires de services, les spécialistes du CTS de Ball décortiquent même les temps d’arrêts considérés comme les
plus insignifiants. Le service inclut un rapport final détaillé et
un nouvel audit au bout de trois à six mois.
contact
CTS Western Europe
Stephen Clarke
CTS Manager
Ball Trading UK Ltd.
+44 1244 68 4552
[email protected]
30
CTS Central and Eastern Europe
Vladimir Zugic
CTS Manager
Ball Packaging Europe
Belgrade ltd.
+381 11 3770 635
[email protected]
En termes simples si vous le voulez bien : quel avantage
comptable un audit TRG apporte-t-il à un fabricant de
boissons ou à un sous-traitant du conditionnement ?
Cela dépend toujours d’un très grand nombre de facteurs :
avons-nous affaire à un fabricant de produits de marque qui
doit rarement changer sa chaîne de remplissage ?
Ou à un remplisseur prestataire chez qui cela peut arriver
plusieurs fois par jour. Et bien évidemment, ce qui est
conditionné fera également une différence. Si, par exemple, un produit doit être pasteurisé dans la canette, il y a
naturellement d’autres processus de production qui entrent
en compte dans l’équation. Nos analyses révèlent qu’un
audit TRG trouvera généralement les zones d’amélioration
de 5 à 10%. Parfois même plus.
Quelle est donc l’expertise du CTS de Ball pour permettre de
telles améliorations ?
Nos équipes sont bien formées et elles disposent au
minimum de dix années d’expérience de terrain. Avec notre
système « champion », nous faisons en sorte d’avoir parmi
nous des spécialistes pour chacune des étapes de processus présentes dans une usine d’embouteillage. Chaque
champion est tenu de s’assurer qu’il est systématiquement
au courant de ce qui se passe dans son propre domaine.
Cela nous garantit ainsi de toujours avoir un véritable
expert sous la main pour chaque segment. En outre, nous
voyons chaque année un très grand nombre de systèmes de
remplissage différents chez nos clients, donc nous sommes
en général capables d’identifier rapidement le potentiel
d’amélioration.
Les calculs modélisés suffisent en général à convaincre les
comptables qu’un audit TRG est nécessaire. Mais comment
remportez-vous l’adhésion des opérateurs de l’usine ?
Nous ne prenons jamais les gens de haut. Notre approche
est celle de spécialistes qui s’adressent à d’autres spécialistes. Le personnel local réalise très rapidement que le CTS
de Ball est une équipe très compétente. Si nous parvenons
ensuite à rendre crédible l’idée d’une collaboration visant à
trouver des améliorations, nous remportons généralement
le soutien de l’ensemble des collaborateurs qui travaillent
sur le site de remplissage.
ACTUALITÉS
Nouvelle
LIGNE DE
PRODUCTION DE
CANETTES à OSS
Ball a annoncé l’extension de son usine
de production de canettes à Oss, aux
Pays-Bas. L’entreprise va construire
une ligne de production supplémentaire
pour les canettes en aluminium de 50 cl
sur le site de l’usine existante. Elle sera
lancée en mai 2015. « Dans les pays du
Benelux, de plus en plus de brasseries
font le choix des canettes pour conditionner leur bière, explique Colin Gillis,
président de Ball Packaging Europe.
L’usine d’Oss est le seul site de production de canettes aux Pays-Bas, et cette
extension renforcera sa position en tant
que plate-forme logistique pour nos activités dans la zone du Benelux et à travers toute l’Europe, le Moyen-Orient et
l’Afrique du Nord ». Suite à cette extension, Ball, qui est déjà un employeur de
premier plan à Oss, va apporter de nouveaux emplois à la région. L’entreprise
continuera aussi à investir dans la formation et l’éducation de ses employés
et à soutenir des projets locaux.
Production de canettes à Oss
1953 Fondation de l’usine de canettes
en acier par Thomassen & Drijver
1971 M
ise en œuvre de la première
ligne de canettes deux pièces en
Europe
1997 Installation de la première ligne
en aluminium
2005 Passage à la production 100%
aluminium
2012 Première série de canettes sleek
de 20 cl et 33 cl en aluminium
2013 60 e anniversaire de la seule usine
de canettes des Pays-Bas
2014 L ancement du projet d’extension
visant à construire une troisième
ligne de production et un nouvel
entrepôt
BALL CORPORATION en 3ème position
Le magazine Newsweek, en partenariat avec Corporate Knights Capital et certains
des plus grands experts en matière de développement durable, a classé Ball Corporation (NYSE : BLL) troisième parmi les 500 plus grandes entreprises américaines
pour ses performances environnementales globales.
Le classement Newsweek Green Rankings est l’une des études de l’impact environnemental des entreprises les plus reconnues au monde. Il évalue les 500 plus
grandes entreprises (en termes de capitalisation boursière) cotées en bourse aux
États-Unis, et il les note en fonction de leurs performances dans huit indicateurs
clés, parmi lesquels : la productivité énergétique, les émissions de gaz à effet de
serre, l’eau et les déchets, la réputation, l’existence d’un comité dédié au développement durable au sein du conseil d’administration, et vérification par un tiers des indicateurs environnementaux.
Ball a récemment publié son rapport environnemental 2014, qui détaille ses performances environnementales de 2012-2013, ainsi que ses objectifs en termes de développement durable pour 2014, 2015 et au-delà.Pour plus d’informations, rendez-vous
sur : www.ball.com/sustainability
CERTIFICATION ISO 50001 pour LES
USINES ALLEMANDES
Grâce à un nouveau Système de Management Intégré (IMS), les usines
allemandes Ball ont franchi une
étape importante en 2014. Aux certifications obtenues pour le management de la qualité (ISO 9001), le management environnemental (ISO 14001),
la santé et la sécurité (OHSAS 18001)
et la sécurité alimentaire (FSSC
22000) est venue s’ajouter une nouvelle
norme : la certification ISO 50001. «
Etant donné que nos sites allemands ont obtenu l’ISO 50001, nous
en déduisons que l’introduction de
l’IMS a été un succès, se réjouit Siva
Lakshmanan, Responsable des Energies chez Ball Packaging Europe. Les
autres usines européennes sont en
phase de préparation pour la certification ISO 50001 ».
Les données de consommations énergétiques des usines d’Europe sont enregistrées et fournissent une base aux
responsables de la gestion de l’énergie
chez Ball, tels que Sivasubramanian
Lakshmanan et Jens Gerbert. Cette
base leur permet de mettre en place
des mesures techniques visant à améliorer l’efficacité énergétique.
En coopération avec les directeurs
d’usine, les équipes ont convenu
d’objectifs tangibles et ont instauré des
plans d’action pour continuer à réduire
notre empreinte carbone.
Selon des estimations officielles, une
norme telle que l’ISO 50001 pourrait influencer jusqu’à 60% la demande énergétique mondiale et aider à mettre en
place de nouvelles technologies à haut
rendement énergétique.
31
L’ESPRIT
DES PèRES FONDATEURs
LEUR OBJECTIF : RENDRE LE MONDE MEILLEUR GRâCE A DES ACTIONS LOCALES,
MODESTES MAIS EFFICACES. PLUS DE 62 000 éTUDIANTS DE 1 600 UNIVERSITéS ET
PLUS DE 440 ENTREPRISES A TRAVERS LE MONDE SONT IMPLIQUéS DANS LE
MOUVEMENT. BALL PACKAGING EUROPE EN fait partie.
Toute personne cherchant à
décrypter le code « Enactus », le secret
de son succès, doit absolument assister à l’un de ses concours annuels, où
des dizaines de représentants
d’entreprises de haut niveau sont en
communauté d’esprit avec des centaines d’étudiants. Il n’y pas d’autre
endroit où l’esprit d’Enactus apparaît
aussi clairement, ni ses composantes
de façon aussi immédiate : EN (Entreprenariat), ACT (Action) et US, nous les
individus, engagés dans les idéaux du
mouvement.
Ce réseau unique et en constante
expansion composé d’étudiants, de
diplômés, d’universités et d’entreprises
a été fondé en 1975 aux États-Unis
sous le nom de « SIFE » (« Students in
Free Enterprises »). L’idée était aussi
simple qu’elle était contagieuse : voir
les jeunes étudiants appliquer les
compétences et les connaissances
qu’ils venaient d’acquérir, en démarrant quelque chose de petit mais
d’efficace tout en poursuivant leurs
études. Par exemple : une initiative
d’ordre social ou une solution à un problème local.
Au cours des années qui ont suivi,
cette idée de faire sortir les enseignements des amphis vers le monde pour
acquérir de l’expérience pratique a
traversé les frontières pour conquérir
de nouveaux pays, et même de nouveaux continents. Elle a été reprise par
des étudiants, des professeurs et des
responsables d’entreprises en Pologne
en 1996, atteignant ensuite le Royaume-Uni en 2001, la France en 2002
et l’Allemagne en 2003. Le nombre
32
d’organisations nationales créées à
travers le monde s’élève désormais à
37.
LE REFRAIN DE LA PRéSENTATIOn
Avec le changement de nom de
l’initiative en 2005, rebaptisée « Enactus », la simple idée de « faire le bien »
a reçu une impulsion nouvelle et
nécessaire en y ajoutant un aspect
compétitif. Chaque année, des équipes
d’étudiants doivent présenter leurs
projets sous le meilleur jour possible à
un jury de cadres d’entreprises expérimentés. Les vainqueurs de chaque
région se qualifient ensuite pour un
concours national. Et le meilleur de
chaque pays accède ensuite à la Finale
Mondiale, qui a lieu cette année à
Pékin. En s’efforçant de se présenter
correctement eux-mêmes et de promouvoir leurs projets, les étudiants
reçoivent aussi quelque chose en
retour : ils apprennent à faire passer
leurs idées et leur engagement, afin de
convaincre et même de remporter
l’adhésion des évaluateurs experts.
Dans le cas présent : un jury critique et
expérimenté.
Les formats adoptés par les équipes passent par tout le spectre des
possibilités. Certains optent pour une
approche totalement chorégraphiée,
tandis que d’autres prennent la voie du
tout multimédia. Certaines équipes ont
même chanté leur présentation.
Cependant, si le projet lui-même ne
réussit pas à convaincre, ces efforts
resteront toujours vains.
Ball Packaging soutient Enactus
aussi bien en tant qu’idéal qu’en tant
que cause méritant un appui financier.
L’argent que nous donnons au titre de
sponsor est, bien entendu, important.
Mais dans le même temps, nous donnons aussi pour mission aux employés
de Ball d’offrir leurs services de conseillers d’entreprise aux équipes
d’étudiants. Comme en Allemagne,
par exemple, pour les membres Enactus de l’Université de Wuppertal. Les
étudiants profitent autant que Ball de
ce contact, car nombreux sont les étudiants à haut potentiel du réseau
Enactus qui choisissent Ball comme
première étape de leur parcours
professionnel une fois leurs études
brillamment terminées.
www.enactus.com
CONCOURS
ALLEMAND 2014 :
20 éQUIPES
S’AFFRONTENT
A L’UNIVERSITé
DE MANNHEIM.
ILS ONT PROFITé
DE L’OCCASION
POUR SE CRéER
UN RéSEAU...
... ET PRéSENTER
LEURS PROJETS AVEC
BEAUCOUP DE PLAISIR
ET DE CRéATIVITé.
ESPRIT BATTANT JUSQU’à LA
DERNIèRE MINUTE.
33
innovation
RENCONTRE
dans la
troisième
Dimension
Il est désormais possible
de FABRIQUER DES PROTOTYPES
DE CANETTES ET DES PIèCES
DE MACHINES SPéCIALES
quasiment EN UN RIEN DE TEMPS.
BALL possède UNE IMPRIMANTE 3D.
Elle bourdonne et vrombit. Une
buse dessine une ligne blanche,
épaisse et régulière, sur la tablette. À
peu près comme un artiste qui peindrait à l’huile. Au cours du cycle suivant,
la première opération est copiée avec
précision. Puis une nouvelle passe.
Petit à petit, par étapes d’un quart de
millimètre, la tête d’impression fait
son chemin, couche après couche, à
travers le matériau. Quelqu’un qui
regarderait cela pour la première fois
pourrait facilement ne pas voir le
temps passer. « Cette partie dure à
peu près une heure », annonce Markus
Dettlaff, ce qui lui donne largement le
temps de rejoindre l’ingénieur Développement de Produits dans son
bureau.
De là, M. Dettlaff contrôle l’imprimante 3D de quelques clics avec sa
souris. Depuis presque quatre ans
maintenant, l’appareil qui ressemble à
un micro-ondes géant soutient les
efforts des ingénieurs qui travaillent
au département Innovation. Depuis le
34
temps, Dettlaff et son collègue Udo
Joebges ont développé une forme
d’affection pour l’imprimante en faisant d’ « elle » un membre de l’équipe
qui répond au doux nom de « HansPeter », inspiré par le logo HP placé
sur le devant de l’imprimante.
« Tu as donné à manger à HansPeter ? ». Ceci est devenu une plaisanterie à la mode entre M. Dettlaff et
U. Joebges. De même que l’imprimante
3D elle-même, qui fait gagner aussi
bien du temps que de l’argent aux
ingénieurs. « Prenez ce bras de pince
par exemple : à l’époque où HansPeter n’avait pas intégré l’équipe, nous
aurions dû envoyer ce bras sous forme
de croquis à une entreprise spécialisée ». À partir de là, ils auraient conçu
L’IMPRIMANTE 3D
RESSEMBLE A UN
GROS MICROONDES.
L’INGENIEUR DE
BALL UDO
JOEBGES DESSINE
SUR ORDINATEUR
ET LA MACHINE
IMPRIME CE QU’IL
FAUT.
un prototype en métal pour environ
150€, et l’auraient livré dans les trois
semaines. La pièce aurait ensuite été
ajustée à la machine de remplissage
sur la base « d’erreurs et d’essais ». Si
elle n’avait pas marché la première
fois, il aurait fallu la renvoyer à la
même entreprise pour la faire modifier. Et encore au minimum trois
semaines de plus sur la facture.
« Avec l’aide de Hans-Peter, nous
pouvons nettement raccourcir nos
cycles de développement » explique
M. Dettlaff. À l’intérieur de l’imprimante
3D, les pièces nécessaires pour les
machines sont moulées à partir de
plastique rigide blanc, à des températures proches de 100°C. Ensuite, il ne
reste plus qu’à les essayer, à apporter
les modifications là où il faut, et à les
ré-imprimer. Chaque pièce coûte 5€
au lieu de 150€, et elle est prête en
quelques heures. Ce n’est donc pas
surprenant que l’on ait confié de plus
en plus de tâches à l’imprimante 3D,
moins chère et plus rapide, ces
dernières années chez Ball. Que ce
soit des prototypes de formats de
canettes complètement nouveaux, des
composants pour la prochaine innovation de chez Ball, une roue dentée pour
la partie convoyeur d’une machine
donnée, ou des outils permettant à des
pièces de production spéciales de
s’empiler parfaitement les unes sur
les autres : jusque-là, l’imprimante a
toujours rempli chaque mission à la
perfection. Une seule fois en quatre
ans, un technicien a dû être appelé
pour réparer la machine.
Elle bipe. Le bras de pince est terminé. Alors que M. Dettlaff retire sa
pièce d’assemblage de l’imprimante,
Hans-Peter reçoit déjà son lot suivant
de données CAO par le réseau. « Avec
ça, on est capable de modifier des
pièces directement depuis l’usine du
client, et même de nous faire renvoyer
ici les pièces remodelées si c’est
urgent », déclare M. Dettlaff. Pendant
ce temps, son collègue a chargé la
matière première pour la prochaine
impression : un tambour enroulé dans
une fine bande de plastique.
Et c’est reparti pour Hans-Peter.
La tête d’impression commence par
s’aligner avec une précision contrôlée
par laser. Puis les bourdonnements et
les vrombissements reprennent. Une
épaisse ligne blanche apparaît sur la
tablette. Cette fois-ci, Hans-Peter va
faire l’équipe de nuit. Le temps restant
sur l’écran d’affichage indique huit
heures et vingt-cinq minutes.
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