Brochure d`information

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Brochure d`information
Brochure d’information
Familles arc-en-ciel
À l’attention des éducatrices et éducateurs,
des enseignant·e·s et des spécialistes
Vous avez reçu cette brochure d’information parce
que vous côtoyez ou côtoierez bientôt un ou plusieurs
enfants élevés dans des familles arc-en-ciel en tant
qu’éducatrice, qu’éducateur, enseignant·e ou spécialiste.
Une famille arc-en-ciel, c’est une famille dans laquelle un parent
au moins est homosexuel, bisexuel ou transgenre.
Familles arc-en-ciel
Certains spécialistes estiment qu’en Suisse plusieurs milliers d’enfants grandissent dans
des familles arc-en-ciel. Ces enfants peuvent être issus de relations hétérosexuelles antérieures, conçus au sein d’un couple lesbien ou gay, adoptés ou élevés par une famille
d’accueil. Dans les familles où l’un ou les deux parents sont transgenre, le coming-out peut
avoir lieu soit avant que la famille ait été fondée, soit après. Il arrive aussi qu’une femme
lesbienne ou bisexuelle, un homme gay ou bisexuel choisisse de devenir parent sans être
en couple. Dans l’intérêt des enfants et des jeunes élevés dans des familles arc-en-ciel,
il est important que les personnes intervenant dans leur éducation agissent de façon
compétente et n’aient pas de préjugés par rapport à leur situation familiale.
Afin de lever certaines interrogations, le thème de l’homoparentalité vous sera ici présenté, en particulier celui des familles arc-en-ciel lesbiennes. En effet, c’est au sujet de celles-ci
que nous disposons du plus grand nombre d’informations. Les autres formes de familles
arc-en-ciel seront prises en compte dans cette brochure au fur et à mesure que des études
seront réalisées à leur sujet.
Familles lesbiennes planifiées
Maman et Mam
Depuis une vingtaine d’années, de plus en plus de femmes lesbiennes (le plus souvent
avec une partenaire) choisissent d’avoir des enfants, par exemple au moyen d’un don de
sperme. Celui-ci peut provenir d’un donneur anonyme, connu à la majorité de l’enfant
ou d’une personne connue, laquelle, selon ce qui aura été convenu, jouera un rôle ou pas
dans l’éducation des enfants. Une famille lesbienne planifiée est généralement composée
d’une mère biologique, d’une mère non-statutaire et de leurs enfants. Le père biologique,
et parfois son ou sa partenaire, peuvent également jouer un rôle dans la famille. Ainsi, ce
n’est pas la lien biologique qui définit une famille arc-en-ciel, mais le lien social, l’engagement au quotidien et le sentiment de responsabilité par rapport aux enfants. Ces derniers,
d’ailleurs, considèrent leur famille comme normale, même s’ils sont rapidement conscients
de la différence qui existe entre la leur et celles des autres enfants.
Le regard de la société
Papa et Pa
Beaucoup de préjugés courent encore : une famille sans figure paternelle, où les parents
s’identifient comme homosexuels, ne serait pas un environnement adéquat pour élever
des enfants. On considère souvent qu’une éducation ne peut être réussie que par un coupe
hétérosexuel, marié de préférence. Cependant, les recherches faites à ce sujet invalident
ces préjugés. On observe simplement que les mères lesbiennes sont tout aussi aptes à élever des enfants que les mères hétérosexuelles. Leurs enfants ne présentent pas de différence dans leur développement cognitif, social, émotionnel et psycho-sexuel par rapport
aux enfants issus de familles hétérosexuelles. De nombreuses études psychologiques
mènent à la conclusion que la structure familiale (deux mères ou un père et une mère) n’a
pas d’incidence sur le développement de l’enfant. En revanche, certains facteurs familiaux
indépendants du sexe des parents jouent un rôle prépondérant dans le développement
de l’enfant.
Homophobie
Hétérosexisme
Un défi
Surmonter l’homophobie et l’hétérosexisme de la société représente un réel défi pour les familles arc-en-ciel. Par homophobie, on
entend la haine et le dénigrement de l’homosexualité ; par hétérosexisme, la pensée que l’hétérosexualité est la norme et que tous
les enfants proviennent forcément d’un famille hétérosexuelle.
Le fait que les parents assument pleinement leur situation familiale face à la société contribue au développement sain de l’enfant.
Les familles doivent prendre le temps d’expliquer leur situation à
l’environnement de l’enfant (éducateurs, enseignants, camarades
de classe, ...). En effet, les enfants souffrent parfois du fait que certaines personnes désapprouvent leur famille en pensant qu’il ne
convient pas d’avoir deux mères et de ne pas avoir de père.
Comme les enfants s’épanouissent beaucoup plus facilement dans
un environnement qui approuve leur famille, les parents homosexuels peuvent se montrer sélectifs, dans la mesure des possibilités offertes, par rapport aux établissements scolaires et aux
activités auxquelles leurs enfants prennent part. Le plus souvent,
ils préféreront des institutions qui accordent de la valeur à la diversité, et qui éventuellement accueillent d’autres enfants de familles
arc-en-ciel. Il est néanmoins toujours utile d’expliquer clairement
la situation familiale aux éducateurs pour qu’il puissent avoir une
attitude adéquate avec les enfants. Chaque membre d’une famille
arc-en-ciel doit relever le défi de réussir à s’orienter dans une société fondée d’abord sur le modèle familiale traditionnelle.
Art. 27 (LPart)
Loi sur le partenariat
Art. 28 (LPart)
Légalement
Ailleurs
En Suisse, les familles arc-en-ciel sont soumises à une législation
défavorable. Les partenaires enregistrés n’ont pas les mêmes
droits que les personnes mariées. En effet, la procréation médicalement assistée et l’adoption leur sont interdits. L’adoption des
enfants du partenaire n’est pas non plus possible. Les enfants ne
sont que faiblement pris en considération par la loi sur le partenariat. Si le donneur reconnaît sa paternité, la partenaire enregistrée
n’a aucun droit sur l’enfant biologique de sa partenaire. Par contre,
elle est tenue d’assister sa partenaire dans l’accomplissement de
son obligation d’entretien et dans l’exercice de l’autorité parentale
et de la représenter lorsque les circonstances l’exigent. Quant aux
droits des parents biologiques, ils sont garantis dans tous les cas.
Néanmoins, l’autorité tutélaire peut, en cas de séparation, accorder à un partenaire le droit d’entretenir des relations personnelles
avec l’enfant de l’autre partenaire.
En Allemagne, Belgique, Espagne, Royaume-Uni et au Danemark
(et d’autres pays encore), l’adoption des enfants du partenaire est
autorisée pour les couples homosexuels.
En Belgique, Espagne, Norvège, Suède, Islande, et aux Pays-Bas,
Royaume-Uni et Danemark l’adoption commune et/ou la procréation médicalement assistée sont autorisées pour les couples homosexuels.
Homosexuel·le
Que pouvez-vous concrètement faire lors
de vos échanges avec des enfants de familles
arc-en-ciel pour être juste avec eux ?
Tout le monde n’est pas hétérosexuel·le, ni ne vit dans un contexte
hétérosexuel.
Hétérosexuel·le
Les parents et les enfants de familles arc-en-ciel doivent quotidiennement faire face à la
présupposition que tout le monde est hétérosexuel·le. Par exemple, la mère lesbienne se
verra demander le métier de son mari, ou l’enseignant·e parlera en classe du thème du
« premier amour » en ne faisant allusion qu’à l’amour entre une fille et un garçon.
Une acceptation des autres schémas familiaux et modes de vie ne profitent pas qu’aux
enfants des familles arc-en-ciel, mais aussi à ceux qui seront eux-mêmes plus tard homosexuels ou bisexuels. Cet élargissement d’horizon est même bénéfique pour tous les autres
enfants : il leur permet de développer l’acceptation à la diversité.
Bisexuel·le
« J’ai deux mères »
« Je n’ai pas de père,
mais un donneur »
« J’ai deux pères
et deux mères »
« J’ai deux pères »
Les enfants font la famille
Dans une famille lesbienne planifiée, la mère biologique et la mère non-statutaire sont
généralement considérées parents à parts égales. Les deux mères sont des vraies mères.
Ainsi, si vous entendez un enfant dire qu’il est impossible d’avoir deux mères, prenez le
temps de lui expliquer qu’il y a plusieurs schémas familiaux.
Les enfants de familles lesbiennes planifiées sont au courant qu’il existe un homme avec
le sperme duquel ils ont été conçus. Chaque famille appellera cet homme librement « donneur », « papa de naissance » ou « père biologique ». On n’utilisera généralement « papa »
que si le père joue un rôle de parent. Comme il est souvent inconnu ou n’a que peu de
contact avec la famille, il n’intervient pas quotidiennement dans le vie de l’enfant. Là encore, si un enfant affirme que « tout le monde a un papa », expliquez-lui la différence entre
un père biologique, un père non-statutaire et une personne détenant l’autorité parentale.
Il y a plusieurs façons de vivre en famille
Les enfants de familles arc-en-ciel savent qu’il existe plusieurs genres de familles. Pourtant, ils sont obligés de constater que, dans les livres scolaires, les discussions, la publicité
et les médias, le modèle familial « papa, maman et les enfants » prédomine. Leur propre
réalité, elle, n’y est presque pas reflétée. Lors de discussions avec des enfants, n’hésitez pas
à aborder le thème de la diversité (schémas familiaux, nationalités, religions).
Tolérer, c’est bien.
Accepter, c’est mieux !
Tolérer
Accepter
Les enfants apprennent plus facilement la franchise et le respect envers les autres personnes dans un environnement qui valorise la différence et la diversité et qui considère
ces deux aspects comme des enrichissements. C’est dans un tel climat que les enfants de
familles arc-en-ciel peuvent compter sur le respect dont ils font eux-mêmes preuve envers
ceux qui vivent différemment.
« Hé, pédé ! » Lorsque vous entendez des propos homophobes, expliquez clairement aux
parents et aux enfants que l’intolérance envers les différences est inadmissible. Parfois les
enfants et les jeunes n’ont simplement pas conscience de ce qu’ils disent. Expliquez-leur le
sens premier de « pédé », de « lesbienne » et de « gay ». Soulignez que les concepts de base
sont l’amour et les sentiments, et que ces mots n’ont pas à être utilisés comme insultes. Les
enfants de familles arc-en-ciel comprennent le sens de ces mots dès le début de leur scolarité. Si des enseignant·e·s ou des éducateurs·rices tolèrent de telles expressions ou y sont
indifférent·e·s, les enfants penseront qu’ils ne sont pas protégés face à l’homophobie dans
le cadre scolaire. En revanche, les enseignant·e·s qui condamneront l’homophobie feront
comprendre aux enfants de familles arc-en-ciel qu’ils sont en sécurité.
Références
Associations
–Brewaeys, A.; Van Hall, E.V. (1997). Lesbian Motherhood: The Impact on
Child Development and Family Functioning. Journal of Psychosomatic
Obstrtric Gynecology, 18, 1-16.
■Association
–Flaks, D.K.; Ficher, I.; Masterpasqua, F.; Joseph, G.(1995). Lesbians
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Heterosexual Parents and Their Children. Developmental Psychology,
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–Herrmann-Green, L.K. & Herrmann-Green, M. (2008). Familien mit
lesbischen Eltern in Deutschland. Zeitschrift für Sexualforschung,
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–Herrmann-Green, L.K. & Gehring, T.M. (2007). The German Lesbian
Family Study: Family-Planning in Lesbian-Headed Families Created by
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University Press: New York.
–Tasker, F.L.; Golombok, S: (1997). Growing Up in a Lesbian Family:
Effects On Child Development.The Guilford Press:New York.
faîtière Familles arc-en-ciel
L’association travaille dans le but que les familles arc-en-ciel soient
reconnues et aient les mêmes droits que les autres familles dans la
société suisse. Elle promeut la diversité des schémas familiaux et offre
différents services de conseil aux personnes et familles intéressées
www.famillesarcenciel.ch – [email protected]
■Association
360 – Groupe homoparents
Lieu de rencontre et de discussion pour tous les parents et futurs
parents concernés, ainsi qu’un lieu de partage pour leurs enfants.
Le groupe est à la disposition de toutes et tous les professionnel·le·s
(petite enfance, écoles, services de la santé, etc.) qui désirent
se familiariser avec cette réalité ou qui ont besoin d’informations
en lien avec des situations concrètes.
www.360.ch/homoparents – [email protected]
■Fédération
genevoise des associations LGBT
www.federationlgbt-geneve.ch
■Mêmes chances pour toutes les familles
Pétition «Mêmes chances pour toutes les familles»,
lancée le 3 juin 2009
Presque 20’000 signatures ont été remises au secrétariat des
commissions juridiques du Parlement à Berne le 15 juin 2010.
www.familienchancen.ch
■LOS, organisation suisse des lesbiennes
www.los.ch
■Pink
Cross, association faîtière des organisations
gaies au niveau suisse
www.pinkcross.ch
■Transgender
Network Switzerland, association nationale
par et pour la population trans
www.transgender-network.ch
BIBLIOGRAPHIE (non exhaustive)
■
« Qu’est-ce que l’homoparentalité ? », Martine Gross,
Petite Bibliothèque Payot, 2012.
■
«Choisir la paternité gay», Martine Gross, Toulouse, Erès, 2012.
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« L’homoparentalité au masculin. Le désir d’enfant contre l’ordre social »,
Emmanuel Gratton, Presses universitaires de France,
Col. Partage du Savoir, 2008.
■
«Homoparentalités», Susann Heenen-Wolff, Editions Fabert,
Yakapa.be, 2011.
■
« Homoparentalité : Etat des lieux », sous la direction de Martine Gross,
ERES, 2005.
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« Nous, enfants d’homos. Homoparentalité : une génération témoigne »,
Kaim Stéphanie, Editions de La Martinière, 2006.
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« Homoparentalités, approches scientifiques et politiques »,
sous la direction de Anne Caroret, Martine Gross, Caroline Mecary
et Bruno Perreau, PUF, 2006.
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« Désirs de familles – Homosexualité et parentalité », Serge Portelli
et Clélia Richard, Les Editions de l’Atelier, 2012.
■
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« Homoparentalité : une nouvelle chance pour la famille ? »,
Nadaud Stéphane, Fayard, Paris, 2002.
« Deux papas, deux mamans, qu’en penser ? », Martine Gross et Edwige
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■
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« Homoparentalités Dialogue - Revue de recherches cliniques
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« Papa gay. Lettre à mon enfant interdit », Pascal Pellegrino, Favre,
Collection Débat public, 2009.
■
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« Fils de… », Taina Tervonen et Zabou Carrière, Trans Photographic
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« Fonder une famille homoparentale : questions éthiques, juridiques,
psychologiques… et quelques réponses pratiques », Martine Gross,
Ramsay, Paris, 2005.
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« Familles en miettes », Gilles Bon Maury, Coll. Café république,
Ed. Bruno Leprince, 2010.
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« Parenting: What really counts », Susan Golombok, Psychology Press,
en anglais seulement.
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« Visages multiples de la parentalité », sous la direction de Claudine
Parent, Sylvie Drapeau, Michèle Brousseau, Ève Pouliot,
Presses de l’Université du Québec, 2008.
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« Love Makes a Family: Portraits of Lesbians, Gay, Bisexual and Transgender Parents and their Families », Peggy Gillespie (ed) et Gigi Kaeser
(photos), University of Massachusetts, 1999, en anglais seulement.
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« Métamorphoses de la parenté », Maurice Godelier, Fayard, Paris, 2004.
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« Des parents comme les autres : homosexualité et parenté»,
O. Jacob, Paris, 2002.
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«Les mères lesbiennes», Virginie Descoutures, Puf, 2010.
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« Maternités lesbiennes», Nathalie Ricard,
Les éditions du Remue Ménage, IREF, 2001.
Livres pour enfants
■
« Jean a deux mamans », Texier Ophélie, L’Ecole des Loisirs, Collection
Loulou & compagnie, 2004. Dès 2 ans.
■
« Le secret d’Ugolin », Béatrice Alemagna, Seuil, coll. Création Jeunesse,
2000. De 6 à 9 ans.
■
« La fête des deux mamans », Ingrid Chabbert et Chadia Loueslati,
Les petits pas de Joannis, 2010. Dès 3 ans.
■
« A mes amourEs », Galea Claudine, Thisou (illustrations),
Editions du Rouergue, 2007. A partir de 7 ans.
■
«Dis, mamans », Douru Muriel, Editions gaies et lesbiennes, 2003.
Dès 3 ans.
■
■
« Ulysse et Alice », Bertouille Ariane, Favreau Marie-Claude
(illustrations), Remue-ménage, 2006. De 3 à 7 ans.
« Jason et la tortue des bois », Luca Françoise, Leanne Franson
(illustrations), Soulières éditeur, Coll. Ma petite vache a mal aux pattes,
2011. 8 ans et plus.
■
« Un mariage vraiment gai », Muriel Douru, Ed. Gaies et Lesbiennes,
2004. De 8 à 10 ans.
■
« Je ne veux pas qu’on sache », Josette Chicheportiche, Pocket Jeunesse,
2007. A partir de 9 ans.
■
« L’amour de toutes les couleurs », Moreno Velo Lucia, Termenon Javier
(illustrations), La Cerisaie, 2007 (bilingue français-anglais).
De 3 à 6 ans.
■
« Tango a deux papas et pourquoi pas ? », Boutignon Béatrice,
Le Baron perché, 2010. A partir de 5 ans.
■
« Les Lettres de mon petit frère », Donner Chris, L’Ecole des Loisirs, 1991.
De 9 à 12 ans.
■
« Le mystère des graines à bébé », Serge Tisseron, Albin Michel Jeunesse,
2008. Dès 5 ans.
■
« L’Instit. Le bouc émissaire», Gudule, Hachette, Bibliothèque verte,
1998. A partir de 10 ans.
■
« Je me marierai avec Anna », Lenain Thierry et Vautier Mireille,
Nathan, mars 2004. De 3 à 6 ans.
■
« Annie a deux mamans », Denise Paquette, Editions Bouton d’or
acadie, 2003. 11 ans et plus.
■
« Marius », Aloui Latifa, Poulin Stéphane (illustrations),
l’Atelier du Poisson Soluble, 2001. A partir de 5 ans.
■
« Le cerf-volant brisé », Fox Paula, Traduit de l’américain par
Ménard Diane, Médium, 1997. De 12 à 16 ans
■
« Je ne suis pas une fille à papa », Honoré Christophe, Guilloppé Antoine
(illustrations), Editions Thierry Magnier, 1998. A partir de 6 ans.
■
« J’ai deux papas qui s’aiment », David M. Morgane, Hatier, 2007.
A partir de 6 ans.
■
« Papa, c’est quoi un homme haut sèkçuel ? », Boulanger Anna,
Zoom éditions, 2007. A partir de 7 ans.
■
« Ulysse, alias Easy Loup Galop», Bertouille Ariane, Favreau
Marie-Claude (illustrations), Remue-ménage, 2012. A partir de 8 ans.
Réalisé en 2006 par :
Dr L. Hermann-Green, Psychologu e
Université de Constance, Allemagne
Courriel : [email protected]
Mis à jour en 2010
Légèrement modifié et adapté pour la Suisse en 2009 par :
Martina Scheibling, Maria von Känel et Chatty Ecoffey
En partenariat avec 

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