biologiques - ville de Fraisses
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biologiques - ville de Fraisses
Les corridors biologiques Sur les chemins de la biodiversité N°2 Janvier 2014 DOSSIERS Loutre ©Frapna, André Ulmer Préserver la trame verte et bleue L’état des lieux des corridors Comment favoriser la biodiversité chez soi ? o t i d É Afin d’améliorer la qualité de notre cadre de vie et le bien-être des habitants, le développement durable a été placé au cœur des actions menées par Saint-Étienne Métropole. Dans ce sens, notre agglomération poursuit aujourd’hui son engagement en faveur de la préservation et de la restauration de sa trame verte et bleue comme support de la qualité de vie de notre territoire. Le plan d’actions financé par la Région Rhône-Alpes, l’État et l’Europe a déjà permis de réaliser un grand nombre d’inventaires de ces milieux qui vont permettre de mieux connaître leurs valeurs ou intérêts. Nous sommes actuellement dans une période importante, celui du temps du passage à l’action grâce aux financements alloués aux travaux. Des actions vont être conduites avec la mobilisation des partenaires concernés : collectivités, associations, habitants propriétaires et agriculteurs volontaires. Elles permettront de restaurer des secteurs naturels dégradés (création de bocage ou de mare) voire de reconnecter des corridors biologiques par la mise en place de passages à faune, et ainsi de respecter le territoire de notre agglomération verte. Sénateur - Maire de Saint-Étienne Président de Saint-Étienne Métropole Une trame au service des habitants Elle a pour but de préserver la biodiversité présente sur le territoire avec un objectif écologique. Elle est aussi bénéfique pour la population en participant à la qualité de vie et au bien-être, à la qualité des eaux et des sols, à la pollinisation, à la prévention des crues et en contribuant aux ressources économiques agricoles et sylvicoles. Préserver la trame verte et bleue La trame verte et bleue est un ensemble de continuités écologiques et de réservoirs de biodiversité. Ces derniers abritent des espèces emblématiques ou rares et des milieux naturels exceptionnels. Les corridors, voies de déplacements des animaux, relient les réservoirs de biodiversité entre eux. Un outil d’aménagement durable des territoires La prise en compte de la trame verte et bleue propose de valoriser davantage le maintien des espaces naturels et agricoles en intégrant leur fonctionnement écologique. L’objectif est de densifier les espaces déjà urbanisés et de conserver autant que possible les espaces naturels et agricoles qui constituent une trame paysagère essentielle à la biodiversité. Cette approche est présente dans le nouveau Schéma de COhérence Territoriale Sud-Loire (SCOT) approuvé en décembre 2013. L’État et la Région Rhône-Alpes travaillent actuellement sur le nouveau Schéma Régional de Cohérence Écologique (SRCE) qui devrait être approuvé en 2014. Il doit permettre d’affirmer la prise en compte de la trame verte et bleue dans les documents de planification comme les Plans locaux d’Urbanisme. Aménagement du territoire en faveur de la remise en bon état des continuités écologiques. © MEDDE 3 espèces utilisatrices des corridors Ces espèces ont été observées pendant un an et demi par les détecteurs photographiques installés par les associations naturalistes sur des secteurs identifiés dans le cadre du Contrat de Corridors. Le chevreuil est une espèce qui s’adapte très bien à de nombreux milieux naturels. Il a besoin des bois et des haies qui lui servent à se déplacer sur son territoire. Il utilise les corridors comme nous utilisons les routes et autoroutes, pour aller d’un lieu à un autre. Ils sont indispensables à la survie de l’espèce et favorisent le brassage génétique tout en évitant la consanguinité. En mars 2013, dans le Pilat, sur 100 hectares environ, une centaine de chasseurs, forestiers, randonneurs et universitaires ont dénombré plus de 20 chevreuils. Le castor. Depuis sa protection nationale en 1968, cette espèce indicatrice de la trame bleue a recolonisé le fleuve Rhône. Il s’installe sur de nouveaux territoires en remontant les cours d’eau. Quelques individus se sont installés, dès 2010, le long du Gier à partir de Givors. L’un d’entre eux a été photographié par les détecteurs, sur le Bozançon à proximité de la confluence avec le Gier, avant de passer sous l’autoroute. Sur le territoire de SaintÉtienne Métropole, il est aussi présent sur le fleuve Loire à Andrézieux-Bouthéon, colonisé à partir des individus réintroduits en 1994 par la FRAPNA à l’Écopôle, mais il n’a pas encore remonté le Furan. Chevreuils © Fédération des chasseurs de la Loire La loutre. Grâce à sa protection et à l’amélioration de la qualité des cours d’eau (via notamment les contrats de rivières), elle a reconquis ses anciens territoires depuis la fin des années 1990. C’est en 2006 dans le Pilat (sur la Semène) que la loutre a été redécouverte. Grâce au Contrat de Corridors, sur la Loire elle a été observée à Unieux et sur le Gier, au niveau de la confluence avec le Rhône et sur plusieurs affluents du Pilat rhodanien. La loutre a besoin de circuler librement sur de vastes espaces où trouver une eau de qualité, des ressources alimentaires en quantité ainsi que des zones de tranquillité avec une végétation dense pour l’élevage des jeunes. Loutre © T. Van Den Berg Grâce au Contrat de Corridors Biologiques, Saint-Étienne Métropole est engagée depuis plusieurs années dans la préservation de la trame verte et bleue et la sensibilisation des acteurs locaux pour faire émerger des solutions acceptables localement. Castor © S. Richier 2 LES CORRIDORS BIOLOGIQUES, SUR LES CHEMINS DE LA BIODIVERSITÉ N°2 - Janvier 2014 3 ! ( ! ( ! ( Dargoire Retour sur les diagnostics terrains ! ( ! ( ! ( Saint-Joseph Tartaras RD X A72 82 X le Furan 498 RD1 ! ( ! ( ! ( TREVES ! ( ! ( ! ( Longes ! ( Périmètre de vigilence Chateauneuf Tartaras, le corridor le plus fonctionnel W X grâce aux viaducs sur le Gier ! ( Mares Haies Bosquets, Ripyslves DARGOIRE SAINT-ROMAIN-EN-JAREZ ± RD201 0 0,25 SAINT-JOSEPH ANDRÉZIEUX BOUTHÉON SAINT-HÉAND CHAGNON SAINT-CHRISTO EN-JAREZ RIVE-DE GIER CELLIEU X • Milieux ouverts : identification de 68 sites dont 7 sites prioritaires. FARNAY L’HORME LA TOUR EN-JAREZ LA TALAUDIÈRE SAINTECROIXEN-JAREZ SAINT-PAUL-EN-JAREZ SAINT-CHAMOND PAVEZIN VILLARS GORGES DE LA LOIRE SAINT-GENEST LERPT •F onctionnalité des points de passage : 8 espèces ont été observées (fouine, martre, chevreuil, sanglier, ragondin, lapin, renard et hérisson) sur 5 zones de passage étudiées aux abords du Gier et de l’A47. Aménagements proposés : clôtures à revoir le long de l’autoroute, amélioration du franchissement de la voie ferrée et rétablissement du corridor entre le Bozançon et le Gier. CHÂTEAUNEUF LA GRAND’ CROIX SORBIERS L’ETRAT SAINT-JEAN BONNEFONDS Milieux ouverts • Haies : 39 km inventoriés globalement de qualité moyenne dont Boisements Cours d'eau 11 km à replanter. • Mares : 39 mares ont été recensées dont 6 prioritaires ; proposition de créer 16 mares et d’en restaurer 16 autres. GÉNILAC LORETTE LA FOUILLOUSE 0,5 TARTARAS Kilomètres SAINT-MARTIN LA-PLAINE VALFLEURY FONTANÈS SAINTPRIEST EN-JAREZ • Milieux ouverts : identification de 18 sites dont 3 sites prioritaires. ! ( ! ( MARCENOD Aménagements proposés : réaménagement des zones de décharge, restauration et entretien des cours d’eau et des espaces associés, aménagement du pont du Grand Breuil pour guider la faune. • Mares : 21 mares ont été recensées dont 1 prioritaire ; proposition de créer 8 mares et d’en restaurer 8 autres. W X X W Tartaras Dargoire Châteauneuf Saint-Joseph Saint-Maurice-sur-Dargoire Saint-Romain-en-Gier Longes Trèves ! ( MONTS DU LYONNAIS •F onctionnalité des points de passage : 6 espèces ont été observées (belette, chevreuil, sanglier, martre, fouine, blaireau) sur 3 ouvrages étudiés (cours d’eau, route et voie ferrée). • Haies : 16 km inventoriés globalement de bonne qualité à conserver. W X W W X XX W Corridor de Tartaras W X W X X W W X W X W X WX X W W X W X 7W A4 X Passage à faune existant • Milieux ouverts : identification de 9 sites dont 2 sites prioritaires. Unieux, un corridor peu fonctionnel contraint par l’urbanisation et un unique passage ! ( ! ( Trèves La Fouillouse L’Étrat Villars 10 • Mares : 38 mares ont été recensées dont 12 prioritaires ; proposition de créer 19 mares et d’en restaurer 17. LA TERRASSE SUR-DORLAY SAINT-VICTOR SUR-LOIRE SAINT-ETIENNE ROCHE-LA MOLIÈRE CALOIRE LA VALLA-EN-GIER UNIEUX MASSIF DU PILAT LA RICAMARIE SAINT- PAUL EN CORNILLON FIRMINY ! ( ! ( XX W W X W Fl eu v e Lo RD3 ire La Fouillouse ! ( ! ( ! ( ! ( ! ( ! ( l'On e dain Unieux ! ( ! ( ! (! ( ! ( !! ( (! (! (! ( ! ( ! ( ( !! ( ! ( ! (! ! (( Saint-Chamond ! ( Métrotech Saint-Jean Bonnefonds ! ( ! ( !! ( ( 88 RN ! ( ( !! ( ! ( ! ( WX X W W X ( ! (! ! ( Saint-Etienne W X ! ( n ! (! ( ! ( W X W W WX X X XX W ! ( WW!( WX X ! ( ( (! !! ! ( ( ! ( ! ( ! ( ! ( ( ! (! ( ! ! ( ! ( ! ( ! ( ( !! ( ! ( ! ( Fraisses • Fonctionnalité des points de passage : 7 espèces détectées aux abords des ouvrages de l’A47 (dont chevreuil, sanglier, renard, fouine…) sur 4 ouvrages étudiés très peu fréquentés par la faune terrestre. ( ! ( ! ! (! ( ! ( ! ( • Milieux ouverts : identification de 30 sites dont 6 sites prioritaires. ! ( ( ! ! ( ! ( ! ( ! ( W X R ang D1498 ona nd le L ! ( ! ( ! (! ( (! !! ( ( ( ! ! ( X W W X ! ( ! ( Saint-Paul en Cornillon •M ares : 120 mares ont été recensées dont 53 prioritaires ; proposition de créer 15 mares et d’en restaurer 65. ! ( ! ( ! ( Saint-JeanBonnefonds Saint-Étienne Saint-Chamond Le Pertuiset ! ( ! ( ! ( ! ( ! ( ! ! ( ( Corridor de Saint-JeanBonnefond ! ( ! ( Corridor d’Unieux Unieux Fraisses Saint-Paul-en-Cornillon ! ( Sorbiers ! ( ! ( Aménagements sur les ouvrages proposés : berges de l’Ondaine, lutte contre les plantes invasives et aménagement du viaduc du Pertuiset. ! ( ! ( ! ( •H aies : 73 km inventoriés globalement de qualité moyenne ; proposition d’en replanter 10 km. ! (! ( ! ( ( ! ( ! ! ( ! ( ! ( Saint-Etienne Métropole Corridor d'Unieux LE CHAMBON FEUGEROLLES FRAISSES Saint-Jean Bonnefonds, le corridor le moins fonctionnel DOIZIEUX •F onctionnalité des points de passage : 4 espèces observées aux abords des ouvrages près du Pertuiset (chevreuil, sanglier, martre…) dont la première loutre observée dans l’Ondaine. 4 W X X W W le Gier X W X W X W X W Rive X ! ( Corridor de La Fouillouse X ! ( ! ( de-Gier •H aies : 21 km inventoriés globalement de bonne qualité ; proposition d’en replanter 4 km. ! ( ( (! ! (! ! ( ! ( Saint-Maurice sur-Dargoire ST-MAURI CE SUR-DARGOI RE La Fouillouse, un corridor où le passage de la faune se fait majoritairement sur l’autoroute ! ( ! ( ( ! ( ! ! ( ! ( ! ( ! ( ! ( ! ( W XX W W X W WX X W le Jano X X W W X W X W X ! ( ! ( ! (! ( ! ( ( ! ( ! (! ! ! ( (! ( (! ! ( ! ( ! ( Passage à faune ! (! ( Périmètre de vigilance ! (( !! ( ! ( Boisements étudié Bosquets, Ripyslves existant Haies cours d’eau Milieux ouverts Mares ! ( Périmètre de vigilence Boisements Bosquets, Ripyslves Haies LES CORRIDORS BIOLOGIQUES, SUR LES CHEMINS DE LA BIODIVERSITÉ N°2 - Janvier 2014 5 Les travaux à venir Hêtraie Gorges de la Loire © FRAPNA La première phase du Contrat de Territoire Corridors Biologiques a permis de réaliser un diagnostic sur l’ensemble des quatre corridors initialement identifiés sur le territoire de l’agglomération stéphanoise. Les milieux ouverts (friches, landes), les forêts, le bocage et les mares ainsi que la fonctionnalité des points de passages existants ont été étudiés. Inventaire du réseau boisé et bocager Le bocage, les bosquets et les forêts servent de voies de circulation pour les animaux sauvages. Ils jouent le rôle de routes et d’autoroutes pour la faune. L’étude du réseau boisé a permis de caractériser finement plus de 1 000 ha de boisement et 150 km de haies sur l’ensemble des corridors et donc d’identifier les sites où le maillage bocager est dégradé et où les axes de déplacements de la faune ne sont plus fonctionnels. Des actions de restauration ou de plantations seront proposées aux propriétaires volontaires sur 25 km. Inventaire du réseau de mares Par leurs caractéristiques et leurs fonctionnements écologiques, les zones humides assurent de nombreuses fonctions hydrologiques et biologiques en contribuant à la réduction de l’impact des crues et au maintien de la biodiversité. Depuis plusieurs décennies, les mares et zones humides disparaissent progressivement de nos paysages. Les études conduites sur les quatre corridors ont permis de recenser 213 mares. Les objectifs sont de restaurer environ 106 mares et d’en créer 58 afin de conforter le réseau. Inventaire des milieux ouverts Analyse des points de franchissement des infrastructures Les milieux ouverts regroupent les zones d’affleurement L’étude sur la fonctionnalité des quatre corridors a rocheux, de pelouses, de landes et friches sans gestion. Ces milieux abritent une flore et une faune riche et spécifique. Des oiseaux comme le busard cendré nichent dans ces espaces intermédiaires entre prairies et bois, d’autres y chassent. Il est capital de maintenir un réseau permis de mettre en évidence le blocage principal lié aux infrastructures de transport (A47 et A72, RD 1 088 et la RD3). Les ponts et tunnels franchissant ces routes ont été équipés de pièges photographiques afin d’évaluer la perméabilité des différents ouvrages. De nombreux de milieux ouverts pour permettre la présence et la circulation de cette faune/flore. Les études conduites sur quatre corridors ont permis d’identifier 127 sites, dont 37 sites prioritaires qui font l’objet d’une étude foncière et d’actions de gestion et restauration. animaux ont été pris en photos : renards, chevreuils, fouines, sangliers mais aussi la loutre au niveau de l’Ondaine (viaduc du Pertuiset) et le castor dans le Gier. Ainsi, certaines zones se sont révélées inaccessibles à la faune ou dysfonctionnantes, les ouvrages étant inadaptés. Saint-Étienne Métropole s’engage, aux côtés de nombreux partenaires, à restaurer les corridors. Trois sites ont été définis comme prioritaires : le rétablissement du franchissement de l’A47 (passage inférieur) sur le corridor dit du Gier-Bozançon (Tartaras) ; l’amélioration du franchissement sur le viaduc du Pertuiset (passage supérieur) sur le corridor dit d’Unieux et le franchissement de l’A72 au niveau du passage supérieur du Pont Breuil à La Fouillouse. Corridor du Gier-Bozançon Lauréat de l’appel à projet « Stratégie Nationale pour la Biodiversité » du Ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie concernant le rétablissement des continuités écologiques le long des infrastructures existantes, Saint-Étienne Métropole a ainsi pu mobiliser des subventions du FEDER Massif Central, de la Région Rhône-Alpes et de l’État. Terrassement et végétalisation des berges du Bozançon Aménagement sur le Bozançon L’objectif est de rétablir la connexion du corridor biologique entre les Monts du Lyonnais et le Massif du Pilat, deux zones identifiées « réservoirs de biodiversité » à l’échelle régionale, notamment entre deux affluents du Gier : le Bozançon - côté Monts du Lyonnais et le Grand Malval - côté Massif du Pilat. Les travaux consistent à récréer sous les ouvrages une banquette enherbée et à réaménager les berges du Bozançon puis du Gier pour permettre à la faune de franchir la rivière. Ces démarches sont conduites en concertation avec le contrat de rivière Gier. Les travaux devraient démarrer courant 2014. De nombreux partenaires se sont mobilisés pour faire aboutir ce projet : les experts naturalistes du Contrat de Corridors, la Communauté de Communes du Pays Mornantais, le Conseil général de la Loire, les communes concernées et la Direction Inter Régionale (DIR centre est) gestionnaire de l’A47. Voici un bon exemple de partenariat entre la Loire et le Rhône qui a su s’affranchir des frontières administratives dans le but de restaurer la trame verte et bleue. Élimination des espèces envahissantes © SAS Gren L’état des lieux des corridors Création d’un cordon végétal en berge favorable au déplacement de la faune Aménagement sur le Gier Appel à volontair es bventions ole a mobilisé des su Saint-Étienne Métrop prioritaires vaux sur des secteurs pour réaliser des tra t potentiel enir des milieux à for permettant de maint n ou création les recréer (entretie à biodiversité et de s réunions tions de haies…). De de mares ou planta ement en t organisées prochain d’information seron ernés. r les habitants conc mairie pour mobilise ? Vous pouvez ires ou agriculteurs Vous êtes propriéta rochez-vous cer vos travaux. Rapp être aidé pour finan ur en savoir plus. de votre commune po Horde de sangliers - Piège photographique © FRAPNA - Saint-Étienne Métropole 6 LES CORRIDORS BIOLOGIQUES, SUR LES CHEMINS DE LA BIODIVERSITÉ N°2 - Janvier 2014 7 Vous habitez sur un corridor biologique ? Comment favoriser la biodiversité chez soi ? Pour favoriser la présence et le déplacement de la petite faune dans votre jardin, il est possible de faire de petits aménagements à moindre coût et ludiques pour toute la famille : • éviter de clôturer votre jardin jusqu’au ras du sol, préférez la création de petits passages pour le hérisson par exemple ; • favoriser les continuités écologiques par des haies vives avec des essences locales variées et de hauteur différente. Ces zones de refuge seront également des axes de déplacement pour la petite faune mais aussi des réserves de nourriture pour les oiseaux grâce aux végétaux à baies et fruits ; • créer une mare même temporaire (niveau d’eau variable en fonction des saisons) en récupérant les eaux pluviales et par un remplissage naturel. Une vie aquatique pourra s’y développer rapidement (grenouilles, insectes, libellules…) ; • garder un coin d’herbes folles ou une prairie fleurie qui pourra abriter une faune sauvage riche et diversifiée. Les sauterelles, criquets et grillons y trouvent gîtes et couverts et servent en même temps de nourriture aux oiseaux. Les pollinisateurs y puisent le nectar et le pollen nécessaire à la fécondation des plantes ; • réaliser de petits aménagements faciles à créer tels que des murets en pierres sèches pour favoriser le retour des lézards, fouines et hérissons ; des gîtes artificiels ou hôtels à insectes : bûche percée, brique creuse, tuile canal, tiges creuses… ; des nichoirs et mangeoires à oiseaux. Hôtel à insectes © FRAPNA En ville, la biodiversité peut aussi être facilement accueillie. L’aménagement d’une jardinière à insectes est facile à réaliser et à placer sur le rebord de la fenêtre ou du balcon. Plus d’infos : www.frapna-loire.org Zoom sur : Voyage d’étude du réseau des Parcs naturels régionaux 04 77 39 06 66 À l’échelle du Massif central, de nombreux savoir-faire ont été développés pour préserver et restaurer des continuités écologiques. Avec le soutien de la DATAR et des Régions du Massif central, le réseau des Parcs du Massif central (IPAMAC) porte un projet de mutualisation et de transfert des acquis de ces expériences. Pour les partager, IPAMAC a organisé en partenariat avec Saint-Étienne Métropole et le Parc naturel régional du Pilat, un voyage d’étude sur la prise en compte de la trame verte et bleue sur notre territoire. Les visites sur le terrain, les témoignages de différents acteurs locaux ont permis d’aborder les conditions de réussite liées à la mise en œuvre d’actions concrètes de préservation et de restauration des continuités écologiques en contextes : urbain, périurbain et rural. Saint-Étienne Métropole Direction du Développement Durable 04 77 49 21 49 [email protected] Fonds européens de développement régional Imprimé sur papier PEFC issu de forêts gérées durablement Voyage d’étude Ipamac © M. Bonnevialle
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