EDITION JEUNESSE C`est quoi un éditeur jeunesse
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EDITION JEUNESSE C`est quoi un éditeur jeunesse
EDITION JEUNESSE Janvier 2015 C’est quoi un éditeur jeunesse ? Site ricochet :http://www.ricochet-jeunes.org/editeurs Personne qui publie et diffuse un ouvrage imprimé 1er livre pour enfants:1697 ou 1699(selon les historiens) Grand développement au milieu du dix-huitième siècle, Au dix neuvième:librairies d'éducation avec hachette et Hetzel (publie jules Verne) a la fin du dix-neuvième siècle:1ers ouvrages pour les petits âgés de 2 à 6 ans, années 70:bébés lecteurs (révolution chez les éditeurs) secteur éditorial jeunesse:13,4% des ventes de livre (3,4% en valeur), baisse en 2013 sauf pour la catégorie: éveil,petite enfance (croissance), fiction jeunesse en baisse Reste quand même le deuxième secteur éditorial.(cf chiffres clés 2013 du SNE ) Gros éditeurs : Bayard jeunesse:créé en 1873 (au départ presse:pomme d'api et okapi) créé par le père Emmanuel D'Alzan-fondateur de la congrégation religieuse « les augustins de l'assomption »-encore propriétaire majoritaire du groupe, présent dans 16 pays 1970:bayard presse, 2004:rachat de Milan (27% du marché de la presse) série en fiction jeunesse:39 clés, franck et joé , cabane magique sites : http://www.bayard-jeunesse.com/ http://www.groupebayard.com/fr http://www.ricochet-jeunes.org/editeurs/editeur/38-bayard-jeunesse Gallimard : maison d'édition fondée par G,Gallimard en 1911, gallimard jeunesse fondé par Pierre Marchand en 1972 (coll 1000soleil) 1975:premiers albums avec Quentin Blake et jean Claverie 1977:date majeure Folio Junior ,premiers poche pour la jeunesse Folio Benjamin en 1980 folio Cadet en 1983(cf site) fut révélé par Gallimard jeunesse 1984:un livre dont vous êtes le héros-livre jeu interactif, 1983:année du documentaire -découverte Cadet, découverte Benjamin (fonctionne très bien en bibliothèque 1987 : »page blanche » roamns destinés aux ados 1993:giboulées Gallimard pour les tout petits 1998:ed d'Harry Potter(voir l'onglet) 2002:nouvelle coll « hors piste » pour les 9-13 ans:aventure, evasion, prendre le site BNF-découvertes gallimard : http://www.gallimard-jeunesse.fr/ http://enfants.bnf.fr/parcours/gallimard/index.html Hachette et Ecole des loisirs Les BD jeunesse : les BD jeunesse ne sont pas comprises lorsque les chiffres de l'édition jeunesse sont données alors qu 'il s'agit d'un marché très important, 90% des 11-14 ans ont déclaré lire des BD, en 2013,la production de BD a baissé -5159 livres(-7% par rapport en 2012)baisse pour le première fois depuis 17 ans. en chiffres:le plus éditées les nouveautés, ensuite les rééditions puis artbooks et essais, les BD traditionnelles franco-belge restent encore les plus éditées mais elles connaissent une baisse.en 2013, les seuls à augmenter furent les comics. Diminution des ouvrages destinés aux enfants:221 albums en 2013 contre 268 en 2012, 4 gros éditeurs : 1-Media-partcipations(Dargaud,kana,le lombard, Dupuis ,,,)-le plus fort économiquement mais moins de production. 2-Glénat (comics,disney,vents d'ouest)-2ème sur le plan éco mais 3 ème en production.et rachat de mad fabrik en 2013 . 3-Delcourt:(avec soleil,soleil manga,quadrants,,,)le plus gros éditeur en production 4-Groupe Madrigall -Gallimard - Flammarion -Casterman et ensuite 12 autres groupes,dont panini, bamboo, clair de lune, éditeurs seulement jeunesse :ex:label rue de sèvres pour école des loisirs,editions dela gouttière, la joie delire, sarbacane, tourbillon.... Titres les plus tirés en 2013 :(hors mangas) 1-Astèrix:2M480000 2-Blake et mortimer 3-Le Chat 4-XIII 5-Blacksad (boule et bill en 7ème puis blagues de toto ,puis légendaires Pour les comics : les Simpson et Walking dead.(et surtout Walking Dead pour 2013) Pour les mangas ; 10 séries pour 50% des ventes 1-Naruto 2-One piece -3-Fairy tail 4-Black butler 5-Bleach CHIFFRES DE L’EDITION JEUNESSE (Chiffres 2013) Chiffres issus des rapports du ministère de la culture, SNE et SLJ Production générale : 2012 : 72000 titres 2013 : 74800 titres 53 % de français ont acheté au - 1 livre en 2013 (54 % en 2012 mais 52 % en 2010 !) 11 % ont acheté 12 livres et + (12 % en 2012 ; 11% en 2010) Lieux d’achat : -22 % en librairie (23 en 2012) -Gdes surfaces non spé :19,5 % / Gdes surfaces spé : 22 % -18 % sur Internet Ne varie pas trop mais les achats montent qd même pas mal sur le net. Poids du secteur jeunesse : 13 % du CA des éditeurs (14 % en 2012), 21 % d’ex vendus sont jeunesse, important donc. Représente 20,3 % des ventes, 2nd après la littérature D’après le Salon du Livre Jeunesse, il y aurait eu 10503 nouveautés et nouvelles éditions. En tout en 2012 (SNE) : 14000 titres jeunesse avec vraiment 6700 nouveautés et la moitié liée aux séries, on peut estimer à 15000 titres jeunes en 2014 avec la moitié séries aussi, le terme nouveautés étant un peu décalé…(en 1995 , il y a eu 6000 titres !) Tirage moyen jeunesse : 2011 : 7630 / 73339 en 2001 ! Dans les ventes, à la rentrée, on a eu nos étoiles contraires très longtemps en 1er dans LH, l’année dernière c’est Hunger games qui faisaient partie des top 30 des ventes de livres. Qui se partagent le gâteau ? Une douzaine éditeurs regroupés en maison appartenant elles-mêmes à des sociétés -Hachette (20 M d’ex vendus) -Editis (dont Nathan, Pocket j, Hemma) -Madrigal (dont Gallimard, Casterman, Flammarion) -Bayard (dont Milan) -Fleurus (4,9 M d’ex vendus) -Ecole des loisirs (4, 2 M d’ex vendus) -Lito, Albin Michel, Auzou Et les autres ! Les 4 1ères maisons qui font plus de la moitié des ventes : 53 M La force de frappe est donc centralisée ! Tendances et caractéristiques de l’édition jeunesse Le secteur jeunesse connaît une certaine vitalité globalement mais inégalité et concentration avec de gros systèmes financiers. On peut dire que même si les résultats (commerciaux) ne sont pas trop mauvais d’après le SNE , baissent un peu qd même , les familles ont moins de budget, et, si ce secteur ne nous intéresse pas aujourd’hui, le scolaire ne se porte pas très bien car moins de prescriptions (pas de réformes !). Sinon, en 2014, de bons scores grâce aux adaptations au cinéma, après Hunger games, c’est Divergente, nos étoiles contraires (600 000 ventes) et puis Paddington et d’autres à venir (le passeur de loïs Lowry) Le secteur s’est donc élargi aux 15-25 ans du coup, ce sont 5 M de lecteurs potentiels et donc les romans pour ados et jeunes adultes marchent pas mal (enfin des titres) Le fait qu’il y ait de + en + de titres et d’ex implique une rotation forte imposée par les éditeurs qui envoient des offices / mois en nombre (certains libraires parlent d’avalanches de livres). Rotation où le livre ne peut vivre que 3 mois en librairie (les libraires de + doivent régler au bout de 3 mois ou ont déjà réglé ou système + indépendant différent des grands réseaux soumis à des offices réglés avec pub et com. les mêmes partout ! Ca va vite donc // comités de lecture BM. Il y a donc bien une hypertrophie des offres (le numérique ne fait pas baisser le papier ! et un effet homogénéisation qui reste un danger. Rappel tirage moyen en 2011 : 7630 – 2001 : 73339 ! (15000 titres – 6000 en 1995) Donc ce qui caractérise le secteur jeunesse : Une forte saisonnalité : Sept à décembre, le + gros CA. Rentrée et période de Noël Best et surtout Long sellers : + qu’en AD. L’effet série fait que les ventes peuvent s’étaler sur des mois… (DL par ex) Vous connaissez peut-être « les chevaliers d’émeraude » interminable, Bobby Pendragon et maintenant les journaux « le journal d’un dégonflé », Violetta, les 39 clés…ça n’en finit pas ! + Produits dérivés + adaptations ciné, TV… Les genres : Le roman Legrand format ne fléchit pas trop depuis H Potter. Romans ados les + vendus. Mais concentration sur des séries best-seller, peu d’éditeurs sont au top 100 des ventes (fascination :40 % des ventes en 2009 à lui seul !). Les romans autres ados qui se vendaient 10 ou 12000 ex ne se vendent plus qu’à 5000 ex. Ceci dit le poids des séries génère l’émergence de très bonnes nouveautés. En face le poche baisse pourtant le gd format c’est le triple du prix ! Pdt 20 ans le poche a monté, innové, crée. Aujourd’hui : prescription écoles (28%), séries divertissement (50%), séries issues du gd format (12%) le font vivre. Et encore, l’EN est de en - prescriptive. Les romans unitaires qui représentaient 70% des ventes il y a 10 ans ne représentent + que 7 % !!! Donc un poche malmené mais les éditeurs prévoient des coups de marketing pour revaloriser leurs fonds de classique sûrs. L’album : Une bonne vitalité, beaucoup de création, des auteurs français mais aussi anglo saxons, coréens,….une liberté dans l’expression graphique et le ton qui est importante. C’est le secteur où il y a le + de concurrence. 2014 a aussi été marquée par une attaque de la littérature jeunesse et des albums notamment, par certains groupes, « tous à poil » par ex, ce qui lui a permis d’être un bestseller ! Mais attention beaucoup de héros et séries aussi surtout chez les petits et dans le secteur éveil PE 85 % des ventes sont liés à un héros ! Attention, après T’Choupi bientôt en janvier Nathan va sortir des « bébés T’Choupi » ! (des imagiers sonores aussi chez Gallimard) Le doc : C’est le + malmené ! Les encyclopédies sont des espèces en voie de disparition et autres documentaires concurrencés par Internet. Il essaye donc de se métamorphosé avec de l’esthétisme, du ludique, innovant donc avec des formes très élaborées parfois : des coffrets livre plutôt objets, des jeux énigmes (Kididok, Dokéo…=) De beaux livres en art comme les éd. Palette ou Mango. Les 6-10 ans sont une tranche qui ne le boude pas trop car s’en servent encore. Par contre très dynamique : le secteur coloriage et livres d’activités (3 éd. : hachette Disney, Lito et Hemma) ! Il surfe aussi sur les rythmes scolaires avec par ex la coll chez G-L : « l’atelier du calme » ! ou chez Fleurus « ma malle à… » Origamis par ex. Intéressent en + autant les AD qu’efts. .. Ce qui est lu et pourquoi : Les enfants et jeunes lisent des choses variées, mais il ne faut pas rêver, le livre jeunesse est devenu un produit de marché, ils lisent ce que le marketing et les médias lui font connaître ou reconnaître. Les éditeurs le disent eux-mêmes, il faut qu’un livre séduise avant de le lire ! (On voit d’ailleurs d’incroyables pop-ups ou livres avec loupe superbes (la forêt du paresseux, …) Les éditeurs se copient aussi entre eux et répètent des processus comme les journaux dont on a parlé. Tt le monde voudrait son « journal d’un dégonflé » Hachette va d’ailleurs sortir : « le journal d’un toqué » !!! Il y a donc une certaine conformité dans les goûts et les choix. Le jeune lecteur s’attache aussi volontiers à un héros, une série, une coll. (Loulou de Montmartre, Petit Nicolas, chair de poule, Trois copines...) Le bouche à oreille marche aussi… Selon le labo des sciences de l’information et de la communication, à l’occasion du SLJ 2013, (500 enfants et 500 parents interrogés, enquête dispo sur l’ENSSIB) Ils aiment comme genre : Le roman, la BD et le manga sont les + mentionnés. Aventure et fantastique arrivent en 1er Ils lisent aussi des classiques mais aussi des livres conseillés par les listes EN : Gripari, Pennac, Noguès, R Dahl, M Tournier… Bibliothèques… 93 % disent choisir leurs livres mais les conseillers et parents ont une bonne place au final. Basculement au collège où a lecture baisse Comment se fait cette offre : plusieurs phénomènes : ) Le livre j est décliné, découpé, jumellisé… Déclinaison d’un même livre : Par tranche d’âge Par tranche de coll (Nathan : 1ère lune, demi-lune, lune…) Par différents médias (ex le petit Nicolas va être rééditer en gd format, format poche, petit niveau lecture, film, dessin animé). On a aussi segmenter les F / G Depuis un moment, le rose et bleu revient Avait disparu après 68 et est revenue après 1995. Stratégie commerciale : Les filles lisent +. Des collections répondent à cette lecture sexuée donc : le club des baby sitters, 4 filles et un jean, filles au chocolat, Violetta, journal d’une princesse, la chick lit (littérature écrite par et pour les F. Romans de « poulettes », un conformisme idéologique qui veut que les filles y soient superficielles. SLJ : Les garçons lisent + de SF, les filles des récits de vie Les garçons ont leur coll comme Fooot !, Gagne, Artémis Fowl, Alex Rier…le conformisme idéal veut qu’ils soient virils ! Pour info, La lecture arrivant en 7ème position après tv, ordi, musique, sport, DVD, radio. SLJ : Les filles sont capables de citer 123 auteurs différents, les garçons slt 67, ils n’ont que 31 auteurs en commun sur 160 soulignant une répartition assez sexuée des lectures. (Paris ?) Numérique : 18,2 % des F lisent sur tablettes ou autres supports contre 10,7 % des G ! Les éditeurs savent aussi très bien faire des jumellisations -) rapprocher de fascination des coll de vampires, jouer sur la maquette, les bandeaux, le sujet (vous avez aimé. .vous aimerez..) Le livre préféré de Bella et Edward sur le bandeau a fait vendre les Hauts du Hurlevent à 8000 vol livre de poche en 2 mois. Ou tout simplement les romans de Julien Green réédités après « nos étoiles contraires », rappel bandeau « l’auteur de nos é… » suffit ! Les éditeurs savent aussi cibler les parents La nostalgie est présente avec ce que lisaient ces parents et on voit revenir Le club des 5 ! (valable aussi pour les albums etc !) Les parents, en partie, sont assez décomplexés par rapport aux contenus (JPL avril 2010) + article JPL Bd Ferrier prof au Mans. Les livres doivent aussi répondre aux besoins de leurs enfants « des livres médicaments » -) doudous perdus, séparation, école… Edition française sous influence anglo saxonne ? Menace hégémonique, raz de marée fantastique…Longtemps les critiques se sont plaints du nombre de traductions anglaises, ce n’était + vrai depuis 20 ans mais l’arrivée du fantastique a fait revenir les anglo saxons en force. C’est vrai qu’ils savent faire ! Sont svt générateurs de best sellers, ont la culture de la narration. Aux élèves anglo saxons, on leur demande d’écrire des fictions, de w un personnage. Aux élèves français on enseigne la structure de la langue, le style… Les droits de trad. Sont vendus très chers aux éd. Du monde entier et peut-on résister aux best sellers ?! Mais les éditeurs français résistent. Ils profitent de la petite faiblesse anglo-saxonne où trop de livres se répètent pour valoriser de très bons écrivains français actuels. Cette littérature française est + Introspective, parle du quotidien ou c’est une litt. Miroir. Elle est aussi bonne sur le terrain fantastique. Thimotée de Fombelle avec Tobie Holness, Bottero, Fabrice Colin, J CL Mourlevat combat d’hiver, font du bon fantastique mais aussi des romans intimes M Pouchain, Blanvillain, m Ollivier, O adam, M rippert, A Percin, AL Bondoux.. Littérature ados : Relire l'article de rue 89 : http://www.rue89.com/rue89-culture/2013/02/08/les-15-30-ans-nouveau-creneau-litterairequi-explose-239398 Article qui résume très bien ce qui se passe : marketing particulier, Collections qui depuis quelques années se développent avec leur propre site -Wiz chez Albin Michel -Tribal chez Flammarion -Doado chez Rouergue (beaucoup d'autres exemples) Offre numérique : Se développe même si les vraies œuvres de création sont encore su IPAD etc.. mais les éditeurs sont en train d'évoluer sur ce terrain Bp secteur ado (sublimes créatures, séries…Endgames prévoit un suppl. sur le net, vidéos scientifiques…). LN, livres enrichis, applications Création : Malgré les tendances liées au marché, des offres différentes sont lues (grâce aux BM notamment !). L’enfant jeune sait spontanément reconnaître la qualité (Max et les maximonstres) Depuis 3 décennies, les français ont une solide réputation de créateurs, un savoir-faire en matière de livres objets notamment, nouveaux personnages pour les petits, teste des approches docs // de nouvelles technologies. Dans les foires, les salons, ils sont primés, courtisés même si leur graphisme est parfois jugé trop sophistiqué ! Les ill fr sont en capacité de se renouveler sans cesse, tjrs inventifs, accueil sans cesse de nouveaux talents. Les écoles aussi sont réputées : école Estienne, Arts déco, O de Serres, Strasbourg et Lyon…) EDITEURS / ATELIERS Editions Sarbacane Fondée par Frédéric Lavabre.dir. / Dir éditoriale : Emmanuelle Beulque Créé en 2003, leur slogan a été « Du courage et du culot ». Ils ont voulu créer une maison avec des nouveaux talents, ou des créateurs reconnus qui ont pris avec eux un autre chemin. Ils ont aujourd’hui un catalogue depuis de 300 titres répartis sur plusieurs collections (Premières émotion, Humour, Girafon poche, Les albums, Évasion, Leur but Redonner sa place à la lecture, dans des albums jeunesse à la fois exigeants et à la portée de tous : Au bout de la sarbacane, il y a l’envie d’aller loin, de toucher juste, de piquer l’intérêt et la curiosité. Et la conviction que le texte, le propos et l’histoire sont trop souvent les « parents pauvres » d’albums séduisants sur le plan visuel, mais décevants côté lecture, et pas toujours très parlants ni suffisamment attachants pour leur premier public : les enfants. Notion de créativité, qualité, originalité, ouverture d’esprit et de rencontres entre texte et image, entre auteur et illustrateur, entre l’enfant et le livre. Des albums engagés ou réfléchis comme « A quoi tu joues ? » « J’aime embrasser » « L’ennemi ». Sujets d’actualité : dans Rouge cerise, il est question de la destruction de l’environnement par l’h. On retrouve également les thèmes de l’immigration avec Mon papa migrateur et les familles mono-parentales comme Un papa sur mesure où une petite fille vivant avec sa mère souhaite trouver un papa… Du aussi au fait que l’équipe compte de fortes personnalités assez différentes et donc qui offre de la diversité. Coll Exprim 2006 :Envie de travailler sur une coll pour gds ados (à une époque où ce n’était pas très développé : romans ados, un peu formatés, destinés uniquement aux ados, et divisés en deux « branches », les romans de genre pur (SF, fantasy) ou le roman miroir.), sur l’oralité, avec de jeunes auteurs nourris par le cinéma, les séries TV ; la musique rap slam, BD..issus en fait d’une culture différente des codes littéraires plus trad. Etavec une écriture plus explosive. T. Bérard (qui d’ailleurs est un khâgneux et est attiré soit par les textes classiques soit par des romans contemporains américains) : veut des « Ecritures inventives, urbaines et sonores. Voulaient au débit « des textes qui tapent sur la gueule », a ouvert à d’autres choses ensuite. Certains titres en particulier peuvent "secouer" un peu les lecteurs et prescripteurs ; c'est que nous plaidons pour une nouvelle acception du mot jeunesse, qui désignerait une modernité de style, une liberté de ton et un goût pour l'innovation plutôt qu'une approche pédagogique par tranches d'âge. » Cette coll (70 titres) a permis de rencontrer des jeunes qui n’accrochaient pas avec la lecture et des auteurs qui pensaient ne pas avoir de place dans l’édition. Pts communs avec Rouergue Doado (g Gueraud je mourrai pas gibier) et scripto Gallimard (M Burgess/ junk, la dose ; SCohen S / max ; Oates) BD 2007 Un catalogue BD pour enfants et pour adultes, aussi ouvert et exigeant que celui de l’album jeunesse, qui sera vite identifié par le public et les professionnels. EDITIONS MEMO Editent depuis 1993 des livres d’artistes et d’écrivains pour la jeunesse. Tous les livres sont mis en pages et édités avec grand soin. Chaque album a sa police, son format et ses couleurs. Papier assez épais, proche du papier à dessin. Il participe au désir de créer des livres qui puissent donner à chacun la sensation de tenir quelque chose d’aussi précieux qu’un original et de rendre ces livres accessibles à tous. Si les éditions MeMo publient aujourd’hui des ouvrages qui ont marqué l’histoire de la littérature jeunesse, elles ne se limitent pas seulement à cela. Elles font aussi la part belle aux créations beaucoup plus contemporaines de jeunes artistes talentueux. Parmi eux des auteurs et des illustrateurs confirmés comme Olivier Douzou, Kitty Crowther ou Malika Doray mais aussi de jeunes créateurs qu’ils ont su découvrir et faire grandir tels que Janik Coat (Popov et Samothrace), Anne Bertier (Construis-moi une lettre, Chiffres en tête) ou encore Anne Crausaz, une jeune graphiste qui m’avait déjà séduite avec les lignes épurées de son premier album, Raymond rêve (qui met en scène un petit escargot très imaginatif) et qui récidive avec son dernier ouvrage, J’ai grandi ici, un album très graphique et poétique qui nous parle, avec une grande sensibilité, du temps qui passe et du perpétuel renouvellement de la vie. L’histoire ? Celle d’une petite graine tombée là par hasard. Malgré les coups du sort qui s’acharnent sur elle, elle va résister à l’adversité et continuer de grandir et de s’épanouir jusqu’à devenir, un jour, un magnifique arbre fruitier, un pommier dont les fruits donneront eux aussi bientôt des graines à replanter…Tout simplement magnifique ! Voilà, que vous dire de plus ?… Je ne vous ai pas convaincu ?! Si tel était le cas, rendez-vous au plus vite chez votre libraire jeunesse préféré… Faites-vous conseiller un ou deux albums parus aux éditions MeMo et vous verrez que je n'ai pas tort : cet éditeur ne fait décidément rien comme les autres ! EDITION ATELIER DU POISSON SOLUBLE 2 lycéens s’ennuyaient au Puy en Velay : Olivier Belhomme et Stéphane Queyriaux, l’un peignait, l’autre racontait des histoires place de Jaude. Ils ont une furieuse envie de créer ensemble une maison d’édition. Enfin au début, de façon artisanale, ce fut une formule : 1 asso, 1 spectacle, un 1er livre, financé par le CG de Puy de Dôme : le conte à la confiture Sous un label qui fait référence aux poèmes surréalistes d’André Breton. Ils veulent des livres « singuliers », voire atypique, un ton décalé. Ils défendent une certaine idée de la création. Ne calibrent pas leurs livres dans une collection mais préfèrent offrir à chaque livre une présentation qui le servira le mieux. Ça fait 25 ans que ça dure ! pour leurs 20 ans : des albums pour les aenfants 12 titres / an maintenant, 170 titres en tout au catalogue. Leur maison reste un espace de liberté pour les ilustrateurs (Yann Faustier, Claire Cantais, Delphine Perret, Audray Calleja (affiche SLJ 2014)… C’est aussi une maison militante qui intègre les débats de société : a publié en 2001 « Marius « sur l’homoparentalité, « les ogres sont des cons ». Ont protesté contre la hausse de la TVA… Prouve qu’on peut être indépendant et survivre ! Cette maison marche économiquement – 10 salariés – et exporte. Ils distribuent eux-mêmes les libraires. Ils ont eu le prix sorcières docs en 2013 A aussi la revue Hors Cadre[s] -) propose des regards croisés de critiques et de créateurs sur la production contemporaine d’albums et sur les supports associant textes et images. Un observatoire des albums et des littératures graphiques. Honneur est fait aux créateurs connus ou non qui signent la couv avec une création originale (suite à un concours qui permet la publication d’un 1er album à monter soi même !) Crates blanches, zoom international… Thierry Magnier:fondé en 1998 par Thierry Magnier http://www.editions-thierry-magnier.com/ depuis 2006 avec actes sud coll: -petite poche depuis 2003 -photo roman Les premières BD: présentation de plusieurs BD pour les jeunes lecteurs:anuki,myrmidon, tétine man,,, cela permettra de présenter les éditions de la gouttière, coll shampooing, etc. http://editionsdelagouttiere.com/ Grandes Personnes:fondé en 2009 par antoine gallimard ,brigitte moral veut prende la suite de Panama albums romans http://www.editionsdesgrandespersonnes.com/firstmenu.php