Gazette n°17 du lundi 4 avril 2005 - La gazette du Grain

LE JOURNAL
BIMENSUEL DES
MEMBRES DU GRAIN
La Gazette du Grain
A N N E E
1 ,
N ° 1 7
0 4
A V R I L
2 0 0 5
SOMMAIRE :
•
Lego
•
Farfadets
•
Milka
•
Europe 2
•
Kyo
•
Garfield
•
Music
•
Courrier
JO 2012 - par Jack
DANS CE
NUMÉRO :
Envahisseurs
2
Edward
3
Source d’Ion
4
Europe 2 Tour 5
Légende
7
300 Lésions
8
Cette semaine, le CIO (Comité Internationale Olympique, pas de fausse organisation pour une fois) est en visite dans la
ville de LegoCity pour étudier sa candidature pour les Jeux Olympique de
2012. Cette décision de participation a
été prise suite à la médaille d’or du
grand champion legoîte : Hill Etoujone,
lors de la finale du 100m des JO d’Athènes en août dernier, devançant de peu
l’américain Shawn Crawford. Le maire
de LegoCity a présenté les atouts majeurs de sa ville, le premier : une construction-minute de toutes les installations nécessaires. Les briques sont déjà
toutes construites, il suffit de démon- dernière génération sera chargé de
défendre les athlètes contre les attaques terroristes de “l’ETA legoîte” :
les i-Lego. Spécialisé dans les attaques informatiques, les i-Lego possèdent néanmoins un arsenal impressionnant.
Après la présentation de ces différents points, le CIO et le maire de
LegoCity ont pris un pot d’accueil
sponsorisé par le plus grand fournisseur liquideux (qui vend du liquide,
ter d’autres bâtiments pour avoir tout des boissons, à boire) : la société
ce qu’il faut. Objectif de construction : Lego-Blet.
30 minutes pour la stade principal, 3h La réponse du CIO pour savoir quelle
pour le village olympique et 1h pour ville organisera les JO de 2012 sera
les équipements secondaires (piscine, connu le 6 juillet prochain. Les augymnase, …). Tous ces projets ont été tres villes candidates sont Moscou,
dévoilé par le maire et par le potentiel Madrid, New York et Paris.
futur porte drapeau officiel : le cham- Souhaitons bonne chance à LegoCity.
pion d’escrime : Lego Lasse. Le seul
point sur lequel le CIO a insisté est la
sécurité des athlètes, le maire assisté
de son commissaire de police ont
présenté un projet de détection de
violence et de répression répressive :
le projet Merlin l’Enchanteur. Ce robot
BD - lires - par Om’
Après leurs aventures à succès en mp3 sur le site de PenofChaos (http://
www.penofchaos.com/donjon), les héros du Donjon de Naheulbeuk reviennent cette
fois-ci dans une BD déjantée. L'histoire est la même, mais le plaisir est grand de
découvrir visuellement ces personnages attachants, mis en images de manière loufoque par Marion Poinsot et en collaboration avec les Editions Clair de Lune, le 7eme
Cercle, Fenryll et Thomas Boulard. Ce petit chef d'oeuvre est disponible dans toutes
les FNAC et autres distributeurs au prix de 12.50 euros. Avis aux amateurs.
Naheulbeuk est de retour, pour le plus grand malheur de ses héros
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Les envahisseurs reviennent - par Toin
Depuis quelques années, des créatres venues
d'une autre planète tentent de s'infiltrer
parmi les humains.Ce sont de petits êtres
informes de couleur orange, légèrement
luminescents, qui ont la capacité de prendre
place dans le crâne d'un corps humain et de
pouvoir le contrôler.
Leur expansion est lente, car ils
ne peuvent s'inviter dans un
corps que s'il est de groupe
sanguin E alternatif, très rare.
Mais leur tentative de colonisation ne s'arrête pas à la tentative
de domination de l'humanité.
Nous avons pu observer au cours
des derniers mois des envahisseurs connus de nos services
tenter d'implanter certaines de
leurs cultures sur Terre, telles
des arbres à yaourts. Leur champ
d'expérimentation préféré est le
parc de la Tête d'Or à Lyon.
Leurs méthodes d'infiltration les plus classiques sont désormais connues : ils prennent
d'abord part au plus grand nombre possible
de nos manifestations, pour s'imprégner de
nos habitudes. Puis ils passent à l'offensive,
et organisent alors eux-même des fêtes pendant lesquelles ils tentent de trouver de
envahisseurs seraient sur le point de cultiver des
bébés humains de groupe sanguin E alternatif
pour s'épargner les fastidieuses phases de recherche.
faut en effet du temps au parasite pour
s'adapter à son nouveau corps. Il conserve
également des bouteilles de soirées passées,
sur lesquelles il s'entrainera aux analyses
d'ADN. Il ne pourra arriver à des résultats
fiables qu'après de nombreux essais.
Enfin, les parasites complètement installés dans leur corps
d'accueil se reconnaissent par
leur habitude d'organiser des
soirées, et leur ambition sans
borne. Leur but est de réunir
chaque fois plus de monde
pour avoir une chance de trouver un sujet E alternatif. Ils
cmmencent ainsi avec des
soirées dans des bars, puis
voudraient bientôt organiser
des challenges sportifs universitaires à l'échelle mondiale.
Physiquement, on peut repérer
les personnes infectées à la couleur orange
qui transparait légèrement à travers leur
crâne. Ceci est plus particulièrement visible
lorsqu'ils sont mouillés (notre photo).
On connait d'ores et déjà quelques trucs pour
les reconnaitre. Tout d'abord, une fois un sujet
contaminé, il commence pendant quelque temps
à faire sa tata, et à ne pas venir aux soirées. Il
ATTENTION : Ces êtres sont particulièrement
puissants aux alentours du premier avril,
date à laquelle la Terre est plus proche de
leur planète.
nouveaux hôtes. Ils repèrent les porteurs potentiels grâce à l'analyse d'échantillons de salive
recueillis sur les verres.
Mais le fait le plus inquiétant demeure à ce jour
les arbres à poussettes qu'ils ont plantés au
Parc. Les spécialistes laissent entendre que les
Mort du pape - par Rwom
L'annonce du décès de Jean Paul II été accueillie au son des cloches et dans les larmes par les
fidèles du monde entier. Nombre de responsables ont salué un homme de paix qui a lutté contre
le communisme et changé le monde. Des responsables politiques et religieux du monde entier ont
exprimé émotion et tristesse après la disparition d'un pape salué de toutes parts pour son courage
et sa détermination.
LA
GAZETTE
DU
GRAIN
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Milka le retour - par Jack
La société Milka est cette fois
doublement emmené devant les tribunaux, la
dernière convocation concernait les marmottes ouvrières mécontentes de leurs conditions de travail, rappelons également que le
combat dure toujours. Le premier plaignant
est une vielle dame de Bourg les Valence :
une certain Milka (son prénom). Son fils
pour lui faire plaisir lui avait fait un site
web pour présenter sa petite boutique de
couture, déposé sous le nom de domaine
www.milka.fr, le site web arbore une
charte graphique de couleur mauve rappelant étrangement le coloris d’emballage des
tablettes de chocolat. La société cacaolique
demande alors gentiment à la vioque de lui
céder le nom de domaine et de modifier sa
couleur principale. Ne voulant pas
exécuter la requête,
Milka (la vielle) décide alors d’attaquer
Milka (la société) en
justice pour qu’elle
puisse conserver son
site en l’état. Comme
il s’agit d’une affaire
concernant la loi de 6
janvier 1978 sur l’informatique
et liberté, c’est le juge Boulanger qui a statué la
session et qui a condamné Milka (la vielle) a
cédé le nom de domaine www.milka.fr à Milka
(la société). Mais Milka (la vielle) ne se laisse pas
marcher sur les pieds et fait appel de la décision
du juge Boulanger. Affaire à suivre.
La seconde accusation est d’actualité en
cette période de Pâques, une mère de famille outrée de voir ces enfants manger du
chocolat à longueur de journée a décidé de
pourvoir la société Milka pour destruction
cariesque des dents de ces enfants et de
faire profiler les protubérances puesques (pleine de pu, vous savez le liquide
qu’il y a sous les croutes.). Photo à
l’appui, l’avocat, monsieur Colgate, aidé
de monsieur Freedent, ont argumentés
leur plaidoirie pour défendre les minots
avec les dents pourries.
L’affaire est encore encours de jugement
mais le dénouement est prévisible : la
seconde victoire de Milka (la société).
On a retrouvé Edward - par Om’
C'est au cours d'une soirée absolument fan- sociale, en commençant par une somptueuse fête En 14 ans il a beaucoup changé (c'est plus
tastique que votre cher photographe fou a du Grain (choix judicieux).
du tout Johnny Depp quoi, il ressemble plus
retrouvé en exclusivité et pour une
au PDG de Raméo maintenant) mais par
première mondiale ce cher Edward
contre sa coiffure n'a pas évolué : c'est
Scissorhands, plus communément
toujours du n'importe quoi ! On le
appelé Edward aux mains d'argent.
soupçonne d'être responsable de la
Personnage créé et adapté par Tim
coupe rase de David au début de la
Burton pour la première fois au
2ème année (un accès de folie, dit-on)
cinéma au début des années 90,
mais aussi de celle de Steph à son
Edward est, sous ses apparences
retour du Québec...une sombre hishumaines, un robot extrêmement
toire, à l'instar de notre héros.
évolué doté de ciseaux à la place des
En tous cas, ça fait plaisir de le revoir :
mains... Solitaire car rejeté à cause
souhaitons-lui une bonne réintégration
de sa différence, Edward a pourtant
sociale, et pas à coups de cisaille cette
décidé il y a peu de sortit de son
fois-ci.
manoir isolé et de revenir à la vie Edward a beaucoup changé, mais conserve quelques mimiques bien
à lui.
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L’eau de source apprivoisée - par Om'
L'eau de source est en danger !
En effet, depuis des générations, les molécules d'eau de source refusent de se laisser
contrôler par l'humanité. Pourtant nombreux sont les hommes en mal de liquidités
qui se sont laissé entraîner par le courant
et ont tenté de les prendre en eautage. Mais
malgré toutes leurs cascades, leur bâtons
de sourciers, leurs fluides mentaux, leurs
entrelacs, personne n'est jamais arrivé à
mettre à genoux la vigoureuse H2O, source
de vie. Le message était limpide à chaque
fois : d'un ton glacial ou d'un avec une
moue vaporeuse, l'entité aquatique répondait que jamais elle ne laisserait jeter l'opprobre sur l'eau propre. Elle se trompait.
Car depuis peu l'eau affronte un terrible
ennemi hydrophile : Ion.
Cette chasseresse professionnelle d'eau de
source a réussi il y a 3 semaines l'exploit
d'apprivoiser une bouteille d'eau de
source, un évènement sans précédent. La
bouteille, tout d'abord sauvage, s'est finalement laissée approcher et envoûter par la
chasseresse, qui déversait en elle tous ses
charmes. C'est avec une larme parfaitement
pure que la pauvre bouteille a finalement
réalisé trop tard son erreur. La nouvelle a
d'or pour construire des armes de destrucfait l'effet d'un tsunami autour du globe.
tion massive par la sus-nommée. GreenDepuis, l'eau a déjà coulé sous les ponts : le
peace s'insurge, la mère Bardot hurle,
nombre d'adhérents du fan-club de la chasl'ONU stagne : pour sûr cette histoire va
seresse a triplé en 1 semaine et ils affluent
encore faire des vagues.
chaque jour toujours plus.
Peut-on déjà parler de déshydratass' Ion ?
Les syndicats de l'eau de source, ça les fait
pas marée : il y a 1 semaine, ils se sont élevés, l'étang-dard flottant, pour
protester contre cette atteinte à
leurs droits...en effet, l'eau de
source est en passe de devenir
en voie d'extinction, puisque
Ion n'attrape que les bouteillons, les jeunes bouteilles
innoncentes et pas encore
matures.
De plus, au parti de défense de
l'eau, on réclame plus de
transparence : il semblerait en
effet que la chasseresse ne
capture pas les pauvres bouteilles d'eau de source pour
l'eau à l'intérieur, mais bien
pour leur carapace en plastique ! Cette carapace, de grande
valeur, serait vendue à prix
La chasseresse apprivoise la bête sauvage
Petit jeu : Combien de mots ou expressions ayant rapport avec l'eau trouvez-vous dans ce texte ? (PS :"eau" ne compte
pas, "source" non plus)
Learning English with Garfield - by Toin
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L'Europe 2 Collège Tour - by Toin
Superbus VS Prohom VS No One Is Innocent
Montpellier 02/04/2005
20h00
T'es venu pour qui ? La question peut sembler légitime mais la
réponse n'est pas simple. A l'affiche,
Superbus, No One Is Innocent et
Prohom (plus un groupe local en
première partie). On ne saurait trop
dire ce qui nous enchante le plus,
sachant que ces trois-là ont la réputation d'assurer sur scène. A priori,
c'est No One Is Innocent qui termine,
et Prohom qui ouvre (donc oui, Superbus est au milieu). Ma foi, pourquoi pas, ça nous permettra de suer
un peu avant de partir.
Les choses se passent au Rockstore, petite salle intime et chaleureuse du centre de Montpellier. Sachant que les réjouissances commencent généralement plutôt en retard
ici, on se dit qu'il est inutile d'arriver
des heures à l'avance. Deuxième surprise : A 19h50, le premier groupe a
déjà commencé. Troisième surprise :
la salle est déjà pleine, comme elle
l'est rarement à cette heure-là.
Quatrième surprise : la foule est
statique comme jamais Pas un
bras plus haut que les autres, pas
une tête qui bouge. Quelques minutes plus tard, le chanteur essaie
de remuer un peu le public, qui
s'exécute aussitôt, allez on tape
dans les mains, on crie… Et on
s'arrête au bout de quelques instants comme on a commencé.
C'est un groupe (dont on ne parviendra d'ailleurs jamais à connaîLA
GAZETTE
tre le nom) qui balance pourtant pas mal.
Enfin bon, quand on parviendra à comprendre les gens…
Les gens, justement. On était en droit
de penser que le public serait un peu différent que l'on croise d'habitude. C'est
Superbus quand même. Et en effet, il y a
un certain côté familial. On imagine que
les collégiennes au premier rang sont là
pour Superbus. Et que les "vieux" en
treillis viennent voir No One Is Innocent.
Et que tout le monde s'est dit que ce serait l'occasion de découvrir un peu mieux
Prohom, relativement connu mais pas
adulé. Enfin quoi qu'il en soit, tout ce
petit monde est bien statique.
Mais la résistance s'organise à l'arrivée de Prohom, principalement autour de
deux mecs qui sont chauds bouillants
depuis le début et qui commencent à bouger un peu. Tous ceux qui ont envie de
bouger commencent à les rejoindre et
c'est à peu près à ce moment que les choses commencent à dégénérer. Ce qui fait
plutôt plaisir, malgré quelques rabat-joie.
Le premier est derrière, c'est un roquet
(littéralement : petit et hargneux) en
rouge qui s'énerve, un espèce de petit
Sarkozy, on a l'impression que ses oreilles vont se mettre à fumer tellement il a
l'air en colère. Puis devant, une pétasse
s'excite. "Arrêtez ! Arrêtez ! Arrêtez,
mais arrêtez ! Y'a des gamines, faites
attention !" Les gamines en question
s'éclatent, elles sont mortes de rire et
s'amusent de ces hurluberlus qui sautent
dans tous les sens. "Arrêtez, y'a des filles
de 14 ans ici, calmez-vous un peu". Et
elles sont ici toutes seules, leurs parents
les ont laissées venir ? Pas très responsable ça. On ne laisse pas sa gamine toute
DU
GRAIN
seule au milieu de fous furieux. Et si
on n'a pas envie de bouger, on se met
à l'écart et on ne reste pas au milieu à
faire chier tout le monde. Quoi qu'il
en soit, et en dépit de ces petits désagréments, Philippe Prohom et son
groupe assurent grave et chauffent
tout le monde en beauté, puis s'en
vont comme des princes.
Les techniciens s'affairent pour
mettre en place le matos de Superbus. La connasse de tout à l'heure
s'excite et déverse sa bile, et le débat
est lancé sans que personne n'arrive
vraiment à convaincre l'autre partie.
Puis Superbus arrive enfin. C'est
pourri. Le son est lamentable. Le
groupe essaie de jouer rock alors
qu'ils n'ont pas les chansons qui le
permettent. Pendant une quarantaine
de minutes, on va subir une espèce
de bouillie sonore dont ne s'échappent que la batterie et la voix incompréhensible. Comme ces sonorités
infâmes ne nous excitent pas franchement, on met en application le précepte énoncé précédemment : on va
se coller au bar plutôt que de rester
au milieu de ceux qui parviennent
à trouver leur bonheur là-dedans.
On se bourrerait bien la gueule à la
bière si on en avait les moyens.
Tant pis. A un moment donné,
Jennifer demande "est-ce que vous
voulez qu'on parle de sexe ?" Y'a
des gamines ici, un peu de tenue !
D'ailleurs la jupe qu'elle porte est
un peu courte (très courte en fait),
et on se demande si c'est bien un
bon exemple. Y'a des gamines ici !
Ne nous attardons pas sur ce triste
épisode.
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C'est bien dommage, il parait que
les prestations scéniques de Superbus
peuvent être pleines de fraîcheur,
mais la fraîcheur s'accommode mal
d'un gros son. Et le problème ne vient
pas de la salle, on a déjà vu AS Dragon et The Servant faire ici des sets
très subtils et audibles.
Les choses sérieuses approchent, le prochain et dernier groupe à
monter sur scène est No One Is Innocent, et c'est pas vraiment un truc de
tapettes, pour reprendre une expression populaire répandue. Dès la fin du
set de Superbus, tous les plus jeunes
disparaissent comme par magie, laissant la place aux gros bourrins de
base. Après une installation plus ra-
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pide que la précédente, Non One Is Innocent reprend ses grands classiques (La
Peau, Henry, serial killer, Chile et Nomenklatura) et les nouveaux tubes, Revolution.com et Où étions-nous. Sur ce
dernier titre, Philippe Prohom monte sur
scène pousser la chansonnette avec
Kmar. Puis vient un final dantesque,
avec tout le monde (c'est-à-dire les trois
musiciens de Prohom et le batteur de
Superbus) sur scène pour une prestation
percussionniste impressionnante. Pendant ce temps, le chanteur scande "La
jeunesse emmerde le front national" et la
fosse est déchaînée, comme depuis le
début du set d'ailleurs.
6
acquis d'avance (c'était flagrant pour
Superbus), mais Prohom a su s'attirer
les bonnes grâces du public, alors
que peu le connaissaient vraiment.
Suite au succès de cette tournée qui
touche presque à sa fin, Europe 2
projette de recommencer l'an prochain avec Lorie et Rammstein et
tête d'affiche. La radio espère ainsi
réduire considérablement le nombre
d'auditeurs de Lorie en France. Objectif optimiste, puisque nous rappelons que malgré les inquiétudes de
certaines personnes, personne n'a été
blessé au cours de cette dernière
soirée.
Au final, ben on est un peu crevé
l'air de rien, la dernière partie était pour
le moins physique. Et on espère avoir
l'occasion de revoir chacun des groupes
dans un concert à part. On a découvert
quelque chose de grand chez Prohom,
qu'on aimerait bien voir un peu plus
développé. On attend de revoir Superbus
dans de meilleures conditions. Et le set
de No One Is Innocent nous a paru un
peu court, et certains titres (comme
Amère par exemple) manquaient cruellement à l'appel. Le grand gagnant de la
soirée ? Très certainement Prohom. Si
Superbus et No One Is Innocent ont su
remuer la foule, leur public leur était
Le presse-papier qui rend fou - par Ion
Vous connaissez les accros aux cigarettes, à
l’alcool, au chocolat et même à la télévision.
Mais avez-vous déjà entendu parler de la
« presse-papier addiction » ? Il s’agit d’un
symptôme encore méconnu, et que je découvre peu à peu au sein de l’entreprise C. à
Villeurbanne, lieu où le fléau est né.
L’objet du mal : un simple objet en verre de
forme parallélépipédique avec un dessin
ridicule en relief à l’intérieur. Cet objet nous
avait été gracieusement offert par l’entreprise à l’occasion de son 25ième anniversaire,
un pour chaque employé. A noter ses caractéristiques principales que sont sa lissitude
et son poids qui en font un objet particulièrement ergonomique, mais je m’égare un
peu.
Pourtant le problème vient bien de là. « Un
jour où je m’ennuyais beaucoup au travail »,
nous a confié J., un employé de l’entreprise,
« j’ai fait glisser le presse-papier d’une de mes
mains vers l’autre main, en lui donnant un peu
de vitesse ». Après une courte pause et un soupçon de tristesse dans la voix, il nous a finalement avoué qu’il avait trouvé cela « génial ». Les
jours suivants, J. a machinalement joué à nouveau avec l’objet, lui donnant de plus en plus de
vitesse, de portée. Jusqu’au jour où il s’est rendu compte qu’il ne pouvait plus se passer de ce
jeu. « Cela a été un grand moment de solitude :
j’ai tenté vainement de résister mais c’était
comme s’il m’appelait, me suppliait ». Selon lui,
le phénomène est dû également à la lissitude des
tables (mot très technique signifiant que l’objet
est lisse), car, je cite « les anciennes tables
étaient toutes pourries, ça ne glissait pas et donc
on était pas tenté de jouer. Ces nouvelles tables,
c’est une vraie poisse ! ».
Cette histoire est désolante, mais restait à cet
instant un cas isolé. Seulement voilà, en
tant que scientifique et chercheuse en quête
de vérité, il m’a semblé important d’essayer
le fameux « jeu ». Depuis, me voilà également contaminé par le phénomène, et il ne
se passe pas 1h sans que je ne saisisse le
presse-papier pour le faire glisser d’une
main à l’autre, augmentant chaque fois la
vitesse, au risque de rayer ma table neuve.
Il semblerait de plus que d’autres personnes soient touchées puisqu’en passant devant quelques bureaux, j’ai surpris plusieurs de mes collègues en train de pratiquer le même jeu. Jusqu’où ira le phénomène ? Peut-on guérir de cette addiction ?
Vous serez informés très prochainement de
l’avancée de cette maladie, si je ne meurs à
cause du manque lorsque je serais à Perpignan. Restez vigilent, le mal est partout.
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Les farfadets de bureau - par Ion
Qui n’a jamais entendu parler étant enfant
des farfadets, petits lutins démoniaques
vivant dans les forêts, faisant des croches
pieds à Harry Potter, dispersant les miettes
du petit poucet, montrant la route de la
maison de la belle au bois dormant à la méchante sorcière ou refilant des champignons
hallucinogènes à Alice ?
Bien entendu personne n’a jamais pu savoir
si ces êtres mauvais étaient responsables de
tant de problèmes, mais de toute façon il
faut bien trouver un responsable, alors pourquoi pas eux ? Beaucoup de légendes cependant les décrivent comme des êtres affables
et gentils, qui frottent les oreilles de panpan
et trouvent des cachettes à Rouky quand Rox
le pourchasse.
Tout ce foin pour dire qu’il existe d’autres
farfadets, les farfadets de bureau, qui sont
nettement moins connus que leurs cousins
de la campagne, et qui souffrent beaucoup
de cette préférence. Pourtant ils sont bien là,
dans chaque machine, chaque ordinateur,
chaque robot, et font tourner le monde de
l’industrie et de la technique. Seulement
voilà, personne ne s’intéresse à eux, et les
gens font semblant d’ignorer leur existence
en se disant « Oh la la, encore un bug ?! Connard
de Bill Gates !!».
Pourquoi ne se manifestent-ils pas me direzvous ? Eh bien il semblerait que ces petits êtres
teigneux soient assez susceptibles, et ne veuillent pas signaler leur présence car ils estiment
que c’est aux humains de les découvrir.
Jusqu’à ce jour, ils n’ont pas bronché et sont
restés dans l’ombre, mais il semblerait que les
choses commencent à se dégrader. La rébellion
est en marche, et elle pourrait bien être très
néfaste pour nous. En effet, je détiens de source
presque sûre que la présence de Denver dans les
fils l’an dernier n’était pas accidentelle, mais
dûe à une manigance entre la bête féroce et les
farfadets de bureau. Fort heureusement, Musclor
a toujours pu défendre Dan et ses acolytes Michèle et Josée, et le pire a été évité. Mais nous
avons de bonnes raisons de croire que cette
année donnera le jour à une action plus grave,
plus percutante.
Au quotidien, les farfadets de bureau font planter les programmes, clignoter les lampes ou
même tomber en panne les chauffages et climatisations. Leur corps en titane véritable leur
permet une résistance totale au feu et à la chaleur en général, et leurs articulations en plasti-
que mou les rendent très agiles. Leur langue de teckel leur permet de parler dans
une langue que nous ne comprenons pas.
Y’a-t-il une solution ? Pourquoi sont-ils
aussi méchants ? Je serais tentée de répondre « parce que », mais je dirais plutôt
qu’ils ont juste besoin d’un peu d’attention.
C’est vrai ça, c’est pas une raison qu’ils
donnent à tout le monde des bons coups de
main qu’ils méritent pas un peu d’amour ?!
Parlez aux vôtres, rassurez-les, donnez leur
des petits noms mignons (comme George ou
Amadou), et dites-leur de ne pas avoir peur,
qu’ils ne seront pas oubliés. La communication est la clé de tout, et avec eux, elles
pourraient bien être la clé de notre salut.
Je conclurais en disant que le français est
une belle langue, mais le teckel aussi (c’est
pas moi qui ait écrit ça, mon farfadet fait
d e s
siennes).
disais donc que le directeur, monsieur Serge
Maigre, n’a pas voulu me laisser aller en cours
comme ça et en plus mes camarades sont se
foutus de moi en me voyant ainsi, déjà que je
suis doit supporté leur regard pour se qui
concerne mon âge avancé et ma surcharge pondérale, notamment de la part Fred, un
camarade de classe ;(
Je sollicite donc la Gazette et demander à Monsieur Toin’ ce que je dois
faire, si je dois retourner à l’école
habillé comme avant, ou quitter ce
lycée ?
Je voulais savoir aussi, toujours pour
Monsieur Toin’ s’il existait en France
un lycée autorisant les costumes de
Super Saïyen?
Merci de me répondre vite, longue vie à
cette Gazette et encore merci Monsieur
Toin’ pour m’avoir fait découvert le Cosplay.
Courrier des lecteurs
Bonjour, je m’appelle Michaël, j’ai 23 ans et
je viens de Gennevilliers. En lisant la dernière Gazette, celle sur les déguisements, et
notamment l’article de Monsieur Toin’ sur le
cosplay, une idée m’ai venu à l’esprit. Etant
un fan de Dragon Ball et plus précisément de
Sangoku, j’avais décidé de venir habillé en
super guerrier pour aller à l’école. J’ai choisi
le l’habit de Sangoku qu’il portait pendant
son combat avec Freezer sur la planète Namek dans l’épisode 132 de Dragon Ball Z et
je suis allé en cours ainsi vêtu. En me voyant
arriver, le directeur de mon lycée, oui je suis
encore en terminale je n’arrive pas à avoir
mon bac, peut être qu’un jour ils me le donneront, c vrai qd même ça fait 6 fois que je
le passe, oups je m’égare un peu désolé ;). Je
Michaël.
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La pause musicale - par Toin
300 Lésions
Au vu du titre du dernier album de
Kyo, on pouvait s'attendre au pire. Comme
par exemple des geignements ininterrompus du chanteur sur sa pauvre vie de
merde. Et puis bon, franchement, ça va.
C'est largement écoutable.
Kyo s'est lancé pour tenter de sonner
plus rock, et ils l'annoncent dès le début,
avec une ouverture de l'album sur un gros
riff saturé. Si ça leur plait. Mais le bon
point est que le chant a un peu changé
d'orientation. Ce troisième album est chanté avec un peu moins de prétention, et
franchement, ça passe mieux. Les Kyo
reviennent à des choses plus naturelles
dans le chant, plus simples, moins recherchées, et l'interprétation paraît du coup
moins forcée. Paradoxalement, c'est une
certaine prise de distance du chant par
rapport aux textes qui fait qu'on le sent
plus engagé. Certes, le tableau n'est pas si
beau. Le chanteur essaie de crier comme
les grands, mais là pour le coup ça fait
forcé. On le sent, c'est pas son truc et on
peut pas vraiment dire que c'est un bon
choix. Mais le gros point noir de Kyo, à
savoir le chant, s'est quand même quelque
peu résorbé sur cet album.
Musicalement, rien de bien nouveau
malgré tout. Peut-être un son un peu plus
clair quand même. Les programmations
sont moins présentes, ce qui réduit la bouillie
en arrière-plan. Moins de soupe, quoi. Mais les
ressemblances restent, Placebo, Garbage, Saez
(écoutez le final de Ce soir et celui de Nobody
loves you de Garbage… Ca ressemble bien à du
vol, et du plagiat). Malgré tout, on s'attache à
ces arrangements. Il y a des choses qui sonnent plutôt pas mal. Cet album se laisse définitivement écouter, et on a bien du mal à ne pas
lui trouver un petit quelque chose. On peut
quand même trouver qu'il y a encore un peu
trop de sons parasites. L'ensemble gagnerait
tellement en clarté sans tous ces sons électroniques superflus. Tout est nappé et sur-nappé,
et c'en est un peu dommage. Que les Kyo
continuent leur travail d'épuration, et ne
gardent que des guitares, ils y gagneront en
justesse.
Restent les paroles, correctes si on n'y
accorde pas trop d'importance, et qu'on ne
Correction du mot croisé de la Gazette n°16
regarde pas les détails. Elles n'échappent
malheureusement pas aux maladresses.
Sur Sad day on a droit au jeu de mot
"jusqu'à s'en mordre les dents". Coluche
le chantait déjà dans les années 80, et à
l'époque ça faisait rire beaucoup de
monde. Kyo s'enlise encore trop souvent
dans le registre des paroles obscures.
Trop obscures, et là où un Romain Humeau (chronique à venir dans un prochain numéro) parvient à élever le verbe
au-dessus des simples mots, Kyo reste au
stade de la métaphore isolée et par trop
vide de sens. Si de loin cela peut faire
illusion, paraître poétique, une lecture un
tant soit peu attentive ne fait qu'en ressortir la bêtise. C'est bête à dire.
On n'est donc pas encore complètement
fans de Kyo. Mais il faut bien avouer que
ce disque a pour lui quelques atouts. Il
manque sans doute aux Kyo de l'expérience. Et di travail, beaucoup de travail.
Mais on se prend à penser qu'ils sont sur
le bon chemin et que s'ils poussent dans
le bon sens, il se peut qu'ils parviennent
à dépasser leurs défauts. Pour cela, deux
choses semblent inévitables : un retour
aux bases, et beaucoup, beaucoup de
boulot. Les Kyo semblent avoir l'envie.
Souhaitons qu'ils trouvent la bonne direction pour la canaliser.
Le saviez-vous ? - par Toin
Charlie Chaplin est un jour arrivé troisième à
un concours de sosies.
Ce message d'information vous est offert par
le Raméo® Research Center
LA
GAZETTE
DU
GRAIN
Learning English with Garfield - by Toin
Spongebob Squarepants Theme par Avril Lavigne
Are you ready kids?
I said are you ready?
who lives in a pineppple under the sea
Spongebob SquarePants
Absorbent and yellow and porous is he
Spongebob Squarepants
If nautical nonsence be something you wish
Spongebob Squarepants
Then drop on the deck and flop like a fish
Spongebob Squarepants
Spongebob squarepants
Spongebob squarepants
Spongebob squarepants
Spongebob squarepants!
La Gazette du Grain - n°17 - [email protected]
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