classes de substances interdites et methodes interdites
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CLASSES DE SUBSTANCES INTERDITES ET METHODES INTERDITES (art. 5 du Règlement du Contrôle Antidopage) Approuvée par le Président de l’UCI, sur proposition de la Commission Antidopage de l’UCI. Entrée en vigueur : 1er mai 2002 I. CLASSES DE SUBSTANCES INTERDITES A. B. C. D. E. II. C. Dopage sanguin Administration de produits susceptibles d’augmenter artificiellement l’apport d’oxygène ou d’expandeurs volémiques colloïdaux ("plasma volume expanders") Manipulation pharmacologique, chimique ou physique CLASSES DE SUBSTANCES INTERDITES SOUMISES A CERTAINES CONDITIONS A. B. C. IV. Stimulants Narcotiques Substances anabolisantes 1. Stéroïdes anabolisants androgènes 2. Substances anabolisantes non stéroïdiennes Diurétiques Hormones peptidiques, substances mimétiques et analogues METHODES INTERDITES A. B. III. Liste No 01/2002 Marijuana et autres cannabinoïdes Anesthésiques locaux Glucocorticostéroïdes SUBSTANCES INTERDITES LORS DES CONTROLES HORS COMPETITION A. B. C. Les anabolisants Les hormones peptidiques, substances mimétiques et analogues Les substances masquantes, telles que bromantan D. probénécide épitestostérone diurétiques Les dérivés des amphétamines et les stimulants suivants: amineptine amphétamine amphétaminil bambutérol benzphétamine carphédon cocaïne diméthylamphétamine éthylamphétamine fénéthylline fenproporex furfenorex mésocarbe méthoxyphénamine méthylamphétamine méthylphénidate morazone pémoline phendimétrazine phenmétrazine pipradol pyrovalérone reproterol sélégiline E. Les composés chimiquement ou pharmacologiques apparentés des produits visés aux points A à C ci-dessus F. Méthodes interdites UNION CYCLISTE INTERNATIONALE 1860 Aigle - CH- Suisse Tél. +41-24-468-58-11 Fax. +41-24-468-58-12 www.uci.ch E-mail : [email protected] 1 Notes: 1. Cette liste est basée sur celle figurant en annexe du Code Antidopage du Mouvement Olympique, mais n’est pas complètement identique. Elle reste en vigueur jusqu’à la publication d’une nouvelle liste. 2. Il est rappelé qu’aux termes du Règlement du Contrôle Antidopage tous les produits, avec n’importe quelle dénomination, qui contiennent même comme constituant mineur une substance indiquée ci-dessus, sont défendus. 3. Avertissement : les énumérations d’exemples figurant dans le présent document ne sont pas exhaustives ! De nombreuses substances qui ne sont pas répertoriées dans cette liste sont considérées comme interdites sous l’appellation « substances apparentées ». Les coureurs et autres licenciés doivent s’assurer que tout médicament, supplément, préparation, notamment en vente libre, ainsi que toute autre substance qu’ils utilisent ne contient aucune substance interdite. 4. Avertissement : cette liste concerne une règle sportive. L’usage et le trafic de nombre de substances figurant sur cette liste sont également interdits ou réglés par la loi nationale de beaucoup de pays. Des sanctions pénales peuvent être prévues. Une substance ou une méthode qui n’est pas interdite suivant la présente liste, peut l’être par la loi nationale, comme par exemple en matière de cannabinoïdes. EXEMPLES ET EXPLICATIONS I. A. CLASSES DE SUBSTANCES INTERDITES STIMULANTS Exemples: amfépramone amineptine amiphénazole amphétamine amphétaminil bambutérol benzphétamine bromantan carphédon chlorphentermine clobenzorex clorprénaline cocaïne cropropamide (composant du "Micorène") crothétamide (composant du Micorène) diméthylamphétamine étaphédrine Éthamivan Éthylamphétamine Étiléfrine Fencamfamine Fénéthylline Fénotérol Fenproporex Furfenorex Heptaminol Isoprénaline Méfénorex Mésocarbe Métaraminol Méthoxyphénamine Méthylamphétamine Méthylphénidate Morazone nikhétamide orciprénaline pémoline pentétrazol phendimétrazine phenmétrazine phentermine pipadrol procatérol prolintane propylhexédrine pyrovalérone reprotérol sélégiline strychnine (nux vomica) et substances apparentées ainsi que : caféine pour la caféine, un échantillon sera considéré comme positif si la concentration dans les urines dépasse 12 microgrammes/ml; cathine (norpseudoéphédrine) pour la cathine (norpseudoéphédrine) un échantillon sera considéré comme positif si la concentration dans les urines dépasse 5 microgrammes/ml; éphédrine méthyléphédrine pour l'éphédrine et la méthyléphédrine, un échantillon sera considéré comme positif si la concentration dans les urines dépasse 10 microgrammes/ml; phénylpropanolamine pseudoéphédrine pour la phénylpropanolamine et la pseudoéphédrine, un échantillon sera considéré comme positif si la concentration dans les urines dépasse 25 microgrammes/ml. formotérol salbutamol salmétérol terbutaline Le formotérol, le salbutamol, le salmétérol et la terbutaline sont autorisés en aérosol pour prévenir et/ou traiter l’asthme et l’asthme d’effort : L’asthme et/ou l’asthme d’effort doivent être attestés par un pneumologue ou un médecin d’équipe. Le coureur doit produire l’attestation et une ordonnance médicale délivrée par un pneumologue ou un médecin d'équipe lors du contrôle antidopage (pour les coureurs des GSI et GSII seule l'inscription dans le livret de santé fait foi). S'il ne le fait pas et que le laboratoire décèle des traces de l'une de ces substances, il sera considéré comme positif. Pour le salbutamol, une concentration inférieure à 100 nanogrammes par mililitre n’est pas prise en considération. 2 B. ANALGESIQUES NARCOTIQUES Exemples : alphaprodine aniléridine buprénorphine dextromoramide diamorphine (héroïne) dipipanone éthoheptazine lévorphanol * méthadone morphine* nalbuphine pentazocine péthidine phénazocine trimépéridine et substances apparentées Pour la morphine un échantillon sera considéré comme positif si la concentration dans les urines dépasse 1 microgramme/ml. Note: Codéine, dextrométhorphan, dextropropoxyphène, dihydrocodéine, diphénoxylate, éthylmorphine, propoxyphène, tramadol et pholcodine sont autorisés. C. SUBSTANCES ANABOLISANTES 1-Stéroïdes anabolisants androgènes* Exemples: androstènediol androstènedione bolastérone boldénone clostébol déhydrochlorméthyltestostérone déhydroépiandrostérone dihydrotestostérone** fluoxymestérone gestrinone mestérolone méthénolone méthandiénone méthyltestostérone nandrolone*** 19-norandrosténédiol 19-norandrostènedione noréthandrolone oxandrolone oxymestérone oxymétholone stanozolol testostérone**** et substances apparentées * La Commission Antidopage peut soumettre tout échantillon ou partie d’échantillon à une analyse avec un appareil Gaschromatography/Combustion/Isotope Ratio Mass Spectrometry (GC/C/IRMS) dans tout laboratoire qui dispose d’un tel appareil. Elle en informe le coureur. Si cette analyse révèle l’application exogène, le coureur est considéré comme positif. Dans l’autre cas la Commission Antidopage peut ordonner des examens complémentaires. Si le coureur refuse de s’y soumettre, il est considéré comme positif. ** Pour la dihydrotestostérone un échantillon sera considéré comme positif si les concentrations de dihydrotestostérone et de ses métabolisants et/ou de leurs ratios de stéroïdes non-5alpha excèdent la valeur normale d’un être humain de telle façon qu’elles ne puissent être attribuées à une production endogène. *** Pour la nandrolone et ses dérivés un échantillon sera considéré comme positif si la concentration de norandrostérone mesurée dans l’urine après hydrolyse dépasse 5 ng/ml. Si la concentration se situe entre 2 et 5 ng/ml ou est égale à 5 ng/ml, la Commission Antidopage peut ordonner des examens complémentaires. Si le coureur refuse de s’y soumettre, il est considéré comme positif. **** Pour les analyses autres que celles effectuées avec un appareil GC/C/IRMS (point * ci-dessus) un échantillon sera considéré comme positif pour la testostérone si le taux testostérone/epitestostérone (T/E) est supérieur à 6. Toutefois le coureur peut solliciter un examen endocrinologique pour établir que ce taux est dû à un état physiologique ou pathologique. La demande de l’examen endocrinologique doit être faite à la Commission Antidopage de l’UCI au plus tard 5 jours ouvrables après la réception de la lettre recommandée à la fédération nationale du coureur portant communication du résultat positif, c’est-à-dire dans le délai pour solliciter la contre-analyse (article 64 RCAD). Le laboratoire et la date de l’examen seront déterminés par la Commission Antidopage. Les frais de l’examen doivent être payés à l’avance par le coureur. La date de l’examen ne peut être reportée. Si les résultats de l’examen endocrinologique démontrent que le taux T/E est dû à un état physiologique ou pathologique, l’UCI remboursera au coureur les frais de l’examen et lui délivrera un certificat. Dans l’autre cas les frais de l’examen sont à la charge du coureur. Si le coureur sollicite une contre-analyse, il doit le faire dans le délai prévu à l’article 64 RCAD, même dans le cas où il sollicite un examen endocrinologique. Si la contre-analyse ne confirme pas le résultat positif, le coureur n’est pas considéré comme positif et l’examen endocrinologique n’aura pas lieu. Au lieu d’un examen endocrinologique le coureur peut demander, dans le même délai, à la Commission Antidopage de procéder à une analyse rétrospective des résultats antérieurs, à faire parvenir à la Commission dans les 3 jours ouvrables de la demande. Si la Commission Antidopage estime que la demande manque de motifs valables, elle peut imposer au coureur un examen endocrinologique. Si le coureur refuse, il est considéré comme positif. Si les circonstances le justifient, la Commission Antidopage peut proposer d’office une analyse rétrospective. 3 La Commission Antidopage peut également ordonner une étude longitudinale consistant en des contrôles inopinés répartis sur la période qu’elle détermine. 2 – Substances anabolisantes non-stéroïdiennes Exemples : bambutérol clenbutérol fénotérol formotérol* reprotérol salbutamol* salmeterol* terbutaline* zeranol et substances apparentées * Sauf justification thérapeutique pour usage par inhalation comme indiqué sous la rubrique I. A. 1 ; pour le salbutamol une concentration dans l'urine supérieure à 1000 nanogrammes par millilitre sera considérée comme un résultat positif dans la catégorie des agents anabolisants. D. DIURETIQUES Exemples: acétazolamide acide étacrynique bumétanide chlortalidone furosémide hydrochlorothiazide mannitol* mersalyl spironolactone triamtérène et substances apparentées * Substance interdite si injectée par voie intraveineuse E. HORMONES PEPTIDIQUES, SUBSTANCES MIMETIQUES ET ANALOGUES 1. Gonadotrophine chorionique (h.C.G. – gonadotrophine chorionique humaine – chez les hommes uniquement): il est bien connu que l’administration de gonadotrophine chorionique ou autres composés apparentés conduit à une augmentation de la production des stéroïdes androgènes naturels et est considérée équivalente à l’administration exogène de testostérone. Un échantillon est considéré comme positif si la concentration est supérieure à 20ImU/ml. Lors de l’analyse deux méthodes immunologiques différentes doivent être utilisées; 2. Gonadotrophines hypophysaires et synthétiques (LH - chez les hommes uniquement); 3. Corticotrophines (A.C.T.H., tétracosactide): il y a eu abus de corticotrophine dans l’optique d’augmenter les taux de corticostéroides endogènes dans le sang, notamment pour obtenir l’effet euphorisant des corticostéroïdes. L’administration de corticotrophine est jugée équivalente à l’administration orale, intramusculaire ou intraveineuse des corticostéroïdes. (Voir section III. C); 4. Hormone de croissance (h.G.H. somatotropine):l’utilisation d’hormone de croissance en sport est considérée comme amorale et dangereuse par ses divers effets secondaires tels que réactions allergiques, effets diabétogéniques et acromégalie en cas d’administration à doses élevées; 5. Facteur de croissance analogue à l’insuline (IGF-1); 6. Erythropoïétine (EPO): hormone glycoprotéinique produite dans le rein humain qui régule, apparemment par rétroaction, la vitesse de synthèse des érythrocytes; 7. Insuline: autorisée uniquement pour traiter les diabètes insulino-dépendants. Le coureur doit produire un certificat médical établi par un endocrinologue ou médecin d’équipe attestant de son état de diabète insulino-dépendant (pour les coureurs des GSI et GSII seule l'inscription dans le livret de santé fait foi); 8. Sont également interdits pour les hommes, clomiphène, cyclofénil, tamoxifène et inhibiteurs de l’aromatase ; Sans préjudice de la concentration stipulée pour le h.C.G. la présence dans l'urine d'un concurrent d'une concentration anormale d'une hormone endogène appartenant à la classe (E) ou de son(ses) marqueur(s) diagnostiques constitue une infraction à moins qu'il ne soit prouvé qu'elle est due à une condition physiologique ou pathologique. 4 II. METHODES INTERDITES A. Dopage sanguin Le dopage sanguin est l’administration de sang, de globules rouges ou de produits apparentés à un athlète sauf nécessité médicale prouvée. Cette procédure peut être précédée d’une prise de sang sur l’athlète qui continue ensuite son entraînement dans un état d’insuffisance sanguine. La transfusion sanguine est l’administration par voie intraveineuse de globules rouges ou de composés sanguins contenant des globules rouges. Ces produits peuvent être obtenus à partir du sang extrait, soit du même individu (auto-transfusion), soit d’individus différents (hétéro-transfusion). L’indication la plus courante pour une transfusion de globules rouges en médecine traditionnelle courante est la perte importante de sang ou l’anémie grave. En dehors d’une indication médicale précise, la transfusion sanguine constitue un dopage. B. Administration de produits susceptibles d’augmenter de façon artificielle l’apport d’oxygène ou d'expandeurs volémiques colloïdaux ("plasma volume expanders") Outre le fait qu’il s’agit de méthodes interdites, il convient de souligner les risques dus à la transfusion du sang, de produits sanguins ou de produits susceptibles d’augmenter de façon artificielle l’apport d’oxygène (par exemple RSR-13, PFC ou hémoglobine synthétique). Ces risques comprennent le développement de réactions allergiques (éruptions cutanées, fièvre, etc.) ainsi que des réactions hémolytiques aigues avec dommages rénaux en cas d’utilisation d’un type de sang incorrect, de même que des réactions tardives à la transfusion comme la fièvre ou un ictère, la transmission de maladies infectieuses (hépatites virales et SIDA), la surcharge du système circulatoire et un choc métabolique. Par les termes expandeurs volémiques colloïdaux, on entend, par exemple, les solutions de gélatine, les solutions de polysaccharides (p.ex. hydroxyéthylamidon [HEA], dextran), les solutions à base d'albumine. C. Manipulation pharmacologique, chimique ou physique Usage de substances et de méthodes, agents masquants compris, qui modifient, tentent de modifier ou risquent raisonnablement de modifier l’intégrité et la validité des échantillons. Méthodes interdites : par exemple, à titre non exhaustif : la cathétérisation, la substitution et/ou l’altération des urines, la modification de l’excrétion rénale, la modification des mesures effectuées sur la testostérone et l’épitestostérone Substances interdites : par exemple, à titre non exhaustif : le probénécide et composés apparentés, épitestostérone, bromantan. Si la concentration d’épitestostérone est supérieure à 200 ng/ml, les laboratoires sont priés d’en informer les autorités compétentes. La Commission Antidopage recommande dans ce cas que des contrôles complémentaires soient effectués. III. A. CLASSES DE SUBSTANCES INTERDITES SOUMISES A CERTAINES CONDITIONS Marijuana et autres produits cannabinoïdes La marijuana est interdite dans la discipline « descente » du VTT, où un échantillon sera considéré comme positif si la concentration dépasse 40 ng/ml de THC-COOH (métabolite principal du cannabis). B. Anesthésiques locaux L’utilisation d’anesthésiques locaux est uniquement autorisée aux conditions suivantes : 1. 2. 3. 4. il faut une justification médicale, l’application doit être locale, en cas d’injection, celle-ci doit être locale, p.e. intra-articulaire, il est interdit d’utiliser la cocaïne : il faut utiliser un autre anesthésique comme la procaïne, la xylocaïne, la carbocaïne, la bupivacaïne, la lidocaïne, la mépivacaïne et les substances apparentées. La justification médicale et le mode d’application doivent être établis par le coureur sous la forme d'une attestation médicale ; pour les coureurs des GSI et GSII, seule l’inscription dans le livret de santé fait foi. En dehors des conditions ci-dessus, l’utilisation des anesthésiques locaux est interdite. Ainsi l’utilisation systémique et, par exemple, l’injection intramusculaire sont interdites. 5 C. Glucocorticostéroïdes L’utilisation de glucocorticostéroïdes est autorisée aux conditions suivantes : A) si l’application est locale : voie auriculaire, ophtalmologique ou dermatologique ou injection locale (p.e. intra-articulaire) ; en cas de justification pour asthme ou rhinites allergiques, l’utilisation peut se faire par inhalations : 1. il faut une justification médicale 2. la justification médicale et le mode d’application doivent être établis par le coureur sous la forme d'une attestation médicale ; pour les coureurs des GSI et GSII, seule l’inscription dans le livret de santé fait foi B) si l’application est systémique : 1. il faut une justification médicale 2. il faut présenter un dossier à la Commission Antidopage de l’UCI 3. il faut obtenir le consentement de la Commission Antidopage ; sauf si l’urgence médicale y soit incompatible, ce consentement doit être obtenu par écrit préalablement à l’application 4. l’application doit être inscrite dans le livret de santé. 5. la procédure ci-dessus doit être suivie en cas de renouvellement du traitement En dehors des conditions ci-dessus, l’utilisation des glucocorticostéroïdes est interdite. *********** Remarque à l’intention - des Laboratoires accrédités par l’UCI, - des Médecins Antidopage et - des Inspecteurs Antidopage de l’UCI. En cas de questions au sujet de la présente liste, les membres de la Commission Antidopage doivent être contactés par téléphone ou fax. Les adresses des membres de la Commission Antidopage sont les suivantes: Werner GOEHNER Avocat Kaspar-Kerll-Strasse 40 a 81245 MUNICH – Allemagne Tél.: Fax: +49 89 88 02 88 +49 89 82 05 588 - Président (privé) (privé) Dr. Léon B.J.A. SCHATTENBERG Médecin Geerstraat 5 6447 CB MERKELBEEK – Pays-Bas Tél.: Fax: +31 464 42 89 51 +31 464 42 89 52 Dr. Alain CALVEZ Médecin Place Félix Fournier 44000 NANTES - France Tél : Fax : - Membre (privé) (privé) -Membre +33 2 40 48 76 92 +33 2 40 12 10 05 6