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PUNCH ! Punch Ca tape et ça claque Rapide comme un flash Je passe à l’attaque Punch, Clac, Flash Punch Plus rien ne me stoppe Ni le plus beau speach Ni la vue d’un colt Punch, Stop, Speach Je vis mon aventure Sur le ring de la vie Foncer, c’est ma nature Je fais ké dé ké ké dé ké dé ké ké dé ké dé ké ké Des coups Bien sûr j’en donne Et j’en reçois aussi Je fais quand il me sonne ké dé ké dé ké dé ké dé ké dé ké dé ké dé ké ké Punch Punch Dès que j’ai dis Go C’est comme à la boxe Ca passe ou ça craque Faut gagné le match Mais j’ai payé cache Punch, Go, Crac Et c’est fantastiqu’ Punch, Boxe, Match Punch Punch Ca tape et ça claque Une chanson me dope Dès le coup de gong Pas besoin de Scotch Je passe à l’attaque Punch, Clac, Gong Ni de porto Punch Flip, Punch, Dope, Scotch Et au dernier round Punch Mes ennuis en bloc Faut avoir du Peps Je les mène en Go, Punch, Crac, Catch, Comme un prototype Crac, J’ai mon double Bang, Punch, Peps Type Match, Punch 1 2 3 4 5 6 7 8 9 Hey ! Car pour gagner il faut l’moral Avoir un cœur phénoménal Un oiseau qui chante dans la tête Et des ressorts dans les gambettes Du caoutchouc dans les genoux Mais il faut avoir avant tout Du PUNCH La partie de Poker Par trois gars de mon quartier Je m'suis laissé entraîner Dans un tripot la s'maine dernière Dans une salle enfumée Nous nous sommes installés Autour d'une table de poker On a enl’vé nos vestons Commandé force boissons Puis la partie a commencé Comm’ je vais vous l'expliquer On prend les cartes, on brasse les cartes On coupe les cartes, on donne les cartes C'est merveilleux on va jouer au poker On r’prend les cartes, on r’garde ses cartes On s'écrie: - Cartes ! Puis on écarte J'en jette trois car j'ai déjà une paire On prend les cartes, on brasse les cartes On coup' les cartes, on donn' les cartes C'est merveilleux on va jouer au poker On prend les cartes, on r’gard' ses cartes Quand tout le monde a son jeu On s'écrie: « Cartes ! » Puis on écarte On s’regarde en chiens d'faïence J'en jette trois car j'ai déjà une paire On essaie de lire dans les yeux Quand tout le monde a son jeu Du voisin plein de méfiance On s’regarde en chiens d'faïence J'ai pris trois cartes et lui deux cartes On essaie de lire dans les yeux Vous combien d'cartes ? - Moi just’ une carte Du voisin plein de méfiance Il faut s’méfier il y’a du bluff dans l'air... J'ai pris trois cartes et lui deux cartes Vous combien d'cartes ? - Moi just’ une carte PONT Il faut s’méfier il y’a du bluff dans l'air... - Je suis blind à toi de parler Dit au second le premier Et ce dernier s'écrie: - Parole ! Le troisième mis' cent francs Je dis: -Cent francs plus mille francs Les deux autres s'arrêtent au vol Le troisièm’ me dit: -Voilà, Tes mille francs ! Qu'est ce que tu as ? - Trois dames, j'ai gagné je crois - Pas du tout car j'ai trois rois ! - On prend les cartes, on brasse les cartes On coupe les cartes, on donne les cartes Je m’dis qu’es-tu v’nu faire dans cette galère On r’prend les cartes, on r’garde ses cartes On s'écrie: - Cartes ! Puis on écarte Je m’dis maint’nant va falloir se refaire Pendant toute la partie Je me faisais des reproches Quand se termina la nuit Je n'avais plus rien en poche Avant que je n'parte, je prends les cartes J’ déchire les cartes Je jette les cartes Et les piétine avec colère Derrière ma Remington Par une lourde nuit d’orage où le ciel court Où l’homme en est réduit à demander secours Vers minuit moins le quart, un appel anonyme Arrivé au standard nous informe d’un crime Le crim’ incriminé ou plutôt l’homicide A été perpétré dans l’arrière scène vide Rien de très anormal, trois impact(e)s de balles Un dans le temporal et deux dans le tergal On demande déjà qui sera l’assassin Sera-ce un maradja ou bien un maire adjoint ? Mais moi je ne sais pas qui a commis le crime Je tape avec deux doigts sur une vieille machine Un homme est étendu en costume de ville Quelqu’un l’a descendu de façon peu civile Un scénario facile à reconstituer La mort d’un imbécile venu se faire tuer. En équipe restreint', les hommes du labo Dénichent des empreintes autour du lavabo Sautant dans un taxi, à travers la portière Le légiste nous dit « la victime est mort' hier » On demande déjà qui sera l’assassin Sera-ce un maradja ou bien un maire adjoint ? Mais moi je ne sais pas qui a commis le crime Je tape avec deux doigts sur une vieille machine Les pièces à conviction patiemment collectées Les investigations qui ont été menées Ont permis de dresser, le tout premier profil Du tueur présumé et c’était pas facile Remontés des tréfonds, où ils ont mariné Plusieurs suspects se font tirer les vers du nez Créant la suspicion, après recoupements Et vérification de leurs emplois du temps On demande encor' qui sera l’assassin Sera-ce un maradja ou bien un maire adjoint ? Mais moi je ne sais pas qui a commis le crime Je tape avec deux doigts sur une vieille machine Je tape avec deux doigts sur une vieille machine Le commissaire Bourru, Oui Bourru c’est son nom A la moindre bévue, risque la mutation Si j’commets une boulette Derrière ma remington Je termin’rai l’enquête à la circulation Si j’commets une boulette Derrière ma remington Je termin’rai l’enquête à la circulation La Machine à écrire Oh la la la la ! Je suis fatigué Je suis épuisé, éreinté, brisé Je suis condamné à perpétuité A taper, à taper taper toute la journée Oh la la la la ! Prison de papier Barreaux de buvard Chaîne d'encriers Lettres rouges et noires Moi j'en ai assez De taper, de taper, taper toute la journée ! Oh la la la la ! Moi j’en ai assez Des travaux forcés sur petit clavier Machine infernale Toi, toi tu te régales A taper, à taper taper toute la journée Pendant que tu manges Tous ces mots étranges Je suis affamé de grands champs de blés Je voudrais du ciel, beaucoup de soleil Et ne plus taper, taaaper toute la journée… Une bonne paire de claques Quand on est tout blasé Quand on a tout usé Le vin l'amour et les cartes Quand on a perdu l'vice Des bisques d'écrevisses Des rillettes de la Sarthe Quand la vue du pognon Vous fait dire: « Mais quel … ! » Je n’aurai jamais ma dose Il reste encore un truc Qui n'est jamais caduc Pour voir la vie en rose Une bonne paire de claques dans la ... Un bon coup d’savate dans les fesses Un marron sur les mandibules Ça vous fait une deuxième jeunesse Une bonne paire de claques dans la … Un direct au creux de l'estomac Les orteils coincés sous une meule Un coup d’latte en plein tagada Ça enterre tout, la drogue et l'aspirine Les épinards la chnouf et la Badoit C'est bien plus bath que le foie gras en terrine Car c'est moins cher et ça n'alourdit pas Une bonne paire de claques dans la … Et la vie reprend tout son prix Chaque matin quand on se sent seul Claquons-nous la gueule entre amis Quand elle a foutu l'camp En emportant l'argent Et la machine à coudre En vous laissant l'évier Plein d’vaisselle pas lavée Et le sel dans le sucre en poudre Quand votr’ meilleur copain Téléphone le lend'main En disant : « Viens la reprendre » On ricane et l'on pense « Attends un peu Hortense ! » Imagine c’ que tu vas prendre Une bonne paire de claques dans la ... Un bon coup de savate dans les fesses Un marron sur les mandibules Ça te f'ra une deuxième jeunesse Une bonne paire de claques dans la … Un direct au creux d’l'estomac Les orteils coincés sous une meule Un coup d'pompe en plein tagada Tu t'ennuyais dans ta p'tite vie Tu soupirais, tu voulais du nouveau Dorénavant depuis qu’on est amis Compte sur moi pour t'offrir à gogo Une bonne paire de claques dans la … Un bon coup d'savate dans les … Un marron dans les… Ça vous fait une deuxième jeunesse Une bonne dose de gnons dans les… Une châtaigne entre les deux… Les… coincés dans une porte Un coup d’latte en plein tagada The Pink Fever Never know how much I love you Never know how much I care When you put your arms around me I get a fever that's so hard to bear You give me, you give me fever, fever, fever Everybody's got a fever That is som'thing you all know Fever isn't such a new thing Fever started long ago You give me, you give me fever, You give me fever, you give waou Never know how much I love you Never know how much I care When you put your arms around me I get a fever that's so hard to bear You give me, you give me fever, You give me fever A Bout de Souffle Quand j'ai ouvert les yeux Tout était sombre dans la chambre J'entendais quelque part comm' une sonnerie J'ai voulu bouger... Aïe la douleur Dans l'épaule droite tout à coup Me coupa le souffle Une peur affreuse m'envahit Et mon corps se couvrit de sueur Toute ma mémoire me revint Le hold-up, la fuite, les copains Qui se font descendre... J'suis blessé, mais je fonce j'ai le fric Je glissai la main sous l'oreiller La mallette pleine de billets Etait là, bien sage... deux cents briques !... Somme toute ça pouvait aller Mon esprit se mit à cavaler Sûre était ma planque chez Suzy Et bientôt à nous deux la belle vie Les palaces, le soleil, la mer bleue Tout’ la vie, tout’ la vie... Une radio s'est mise à déverser Un air de piano à tout casser J’connaissais ce truc C'était le Blue Rondo à la Turk Dave Brubeck jouait comme un fou… Aussi vite que moi mettant les bouts Soudain, la sonnerie du téléphon’ Mon coeur fit un bond, je pris le récepteur "Allô, c'est Suzy, ça fait deux fois que j'appelle ! - Qu'est-ce qu'il y a ? - Y’a un car de flics au coin d’ la rue Je restais sans voix, j'étais foutu - Il faut que tu files, me dit-elle Descend pas, sauve-toi par les toits" Bon Dieu d'bon Dieu, bon Dieu d'bon Dieu Encor' les flics, vite le fric Et puis l'escalier de service Quatr' à quatr' Un vasistas était ouvert sur les étoiles Et me revoilà faisant la malle Parmi les antennes de télé Ce pognon, je n’ l'aurai pas volé Trente mètres plus bas dans la rue Du Colisée c'était la cohue J'en peux plus, j'en peux plus... J'ai couru comm' dans un rêve le long des cheminées Haletant, la mallett' à la main, je vacillais... Sur un toit s'amorçait un escalier d'incendie S'enfonçant tout au fond d'une cour Je descendis jusqu'en bas Et me voici à trois pas d'une sortie sur la rue Quelle rue ? Je ne le savais plus mais tant pis Je suis sorti et tout d’ suite je les ai vus Quatre flics au coin d’ la rue Pas d’panique, j'ai reconnu le bar du Living, Je suis entré... La boît' était pleine comm' un œuf Deux ou trois jazzmen faisaient le bœuf Je brûlais de fièvre, je voyais Les murs, les bouteilles qui tournaient Puis quelqu'un m'a saisi par le bras Je 'm’retournais, Suzy était là Toute pâl' elle me souriait De nouveau le soleil a brillé Dans un souffl’ elle m’a dit - Viens, j'ai la voitur’ tout près d'ici Nous sommes sortis mais devant moi Un poulet a crié "Ne bouge pas !" Avec la mallette je l'ai frappé Alors le coup d’ feu a claqué Cool Boy, boy, crazy boy, Get cool, boy! Got a rocket in your pocket, Keep coolly cool, boy! Don't get hot, 'Cause man, you got Some high times ahead. Take it slow and Daddy-O, You can live it up and die in bed! Boy, boy, crazy boy! Stay loose, boy! Breeze it, buzz it, easy does it. Turn off the juice, boy! Go man, go, But not like a yo-yo schoolboy. Just play it cool, boy, Real cool! Boy, boy, crazy boy! Stay loose, boy! Breeze it, buzz it, easy does it. Turn off the juice, boy! Go man, go, But not like a yo-yo schoolboy. Just play it cool, boy, Real cool!