la star des jo mo farah coache les légendes d`arsenal lors du
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la star des jo mo farah coache les légendes d`arsenal lors du
CULTURE | ENTREPRISES | AFFAIRES PUBLIQUES LA STAR DES J.O. MO FARAH COACHE LES LÉGENDES D’ARSENAL LORS DU MATCH DE FOOTBALL CARITATIF PARRAINÉ PAR TEAS Également dans ce numéro : Le consortium Shah Deniz choisit le gazoduc trans-adriatique L’appel à la paix des co-présidents du Groupe de Minsk de l’OSCE au Sommet du G8 L’Azerbaïdjan sous l’objectif s’expose au Parlement européen Cinq chemins de retour à Paris pour témoigner en images du sort des PDI Nomination d’un nouvel ambassadeur du Royaume-Uni en Azerbaïdjan www.teas.eu 07 / 2013 www.teas.eu Juillet 2013 Bienvenue dans le magazine du Cercle Européen d’Azerbaïdjan (TEAS) Le Cercle Européen d’Azerbaïdjan (The European Azerbaijan Society, TEAS) est une organisation paneuropéenne enregistrée au Royaume-Uni dont l’objet est de faire connaître l’Azerbaïdjan et de renforcer les liens économiques, politiques et culturels entre ce pays et les nations européennes. Tout en promouvant les aspects positifs de l’Azerbaïdjan, TEAS met également en évidence le sort des 875 000 réfugiés et déplacés internes de ce pays. Ces personnes sont dans l’incapacité de retourner dans leurs foyers et sur leurs terres du fait de l’occupation illégale par les forces armées arméniennes du Haut-Karabagh et de sept régions environnantes, au mépris de quatre résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies. Lancée en novembre 2008, TEAS avait au départ été créée quatre ans plus tôt sous le nom de London Azerbaijan Society. L’organisation a aujourd’hui des bureaux au Royaume-Uni, en Belgique, en France, en Allemagne et en Turquie, ainsi qu’un bureau de représentation en Azerbaïdjan. TEAS base ses interventions sur trois axes principaux : • Culture – TEAS fait connaître la culture riche et dynamique de l’Azerbaïdjan à un public international, en organisant des manifestations culturelles et en servant de centre de networking. • Commerce – TEAS compte parmi ses adhérents des entreprises européennes et azerbaïdjanaises. Il sert de plateforme à des organisations afin d’établir des liens et de renforcer les relations commerciales existantes par le biais d’un programme de networking à travers le continent. • Affaires publiques – TEAS entend faire connaître l’Azerbaïdjan et promouvoir le pays auprès des principaux prescripteurs d’opinion, décisionnaires et autres personnalités du monde politique, universitaire et de la société civile. TEAS se fixe plusieurs objectifs : • Renforcer les liens entre l’Azerbaïdjan et d’importantes structures économiques, politiques et sociales à travers l’Europe • Organiser des tables rondes, des séminaires et des conférences • Assurer la production et la publication de brochures, rapports, bulletins, livres et films. • Faciliter les voyages d’études des politiciens, des journalistes et des hommes et/ou femmes d’affaires. Infolettre TEAS propose les toutes dernières nouvelles, positions et interviews sur tous les aspects de l’Azerbaïdjan, lance une e-infolettre gratuite dont la parution interviendra régulièrement. Pour en savoir plus, inscrivez-vous sur www. teas.eu Facebook Retrouvez sur la page Facebook de TEAS toute l’actualité, les manifestations, les campagnes de TEAS et d’autres sujets liés à la communauté azerbaïdjanaise. Vous pouvez cliquer sur « J’aime » à la page http://bit.ly/ TEASFB Adhésion et parrainage TEAS propose diverses formules d’adhésion à l’usage des particuliers et des entreprises. Elles donnent droit à divers avantages : publicité, rencontres, voyages et hébergement à prix réduit, et aide à l’obtention de visas. TEAS propose également de nombreuses opportunités de parrainage de ses manifestations et conférences tout au long de l’année. Pour en savoir plus, écrire à l’adresse [email protected]. Dates à retenir Pour plus de renseignements sur toutes les manifestations TEAS : www.teas.eu/fr/upcoming-events 15 septembre 2013 Congrès du Parti des Libéraux-Démocrates : Soirée jazz de TEAS Salle Argyll II du Crowne Plaza Hotel – Congress Road, Glasgow, Strathclyde, G3 8QT Principal intervenant : Lord German 22h00 – 23h30. Entrée libre (espace sécurisé) 22 septembre 2013 Congrès du Parti Travailliste : Soirée jazz de TEAS Salle Charlotte, The Grand Brighton, 97–99 King’s Road, Brighton, East Sussex, BN1 2FW Principal intervenant : Gerry Sutcliffe (député) 21h00 – 23h00. Entrée libre (pass congrès obligatoire) 1er octobre 2013 Congrès du Parti Conservateur : Soirée jazz de TEAS Alexandria A, The Midland, Peter Street, Manchester, M60 2DS Principal intervenant : Christopher Pincher (député) 21h30 – 23h00. Entrée libre (pass congrès obligatoire) Nouveaux adhérents Retrouvez les nouveaux adhérents sur notre site Juillet 2013 Médias Partenaires imprimé par www.turquoisemedia.eu www.teas.eu Politique et actualité 03 Lionel Zetter – Directeur de TEAS Le mot du Directeur Le rôle de TEAS est de faire connaître l’Azerbaïdjan, ce qui implique d’aborder les problèmes qui touchent le pays, mais aussi de présenter les opportunités qui s’y rattachent. Ces opportunités sont nombreuses. Le pays a la chance de posséder des réserves pétrolières et gazières considérables, et un sous-sol regorgeant de minerais divers. Les sols sont fertiles, et le climat tempéré. L’économie est en plein boom, à tel point que la pauvreté, qui frappait plus de 50 % de la population il y a six ans, ne touche plus que 6 % de la population. Malgré ce qui précède, l’Azerbaïdjan est en proie à de graves problèmes et demande l’aide de l’Occident. L’Arménie occupe toujours environ 18 % du territoire azerbaïdjanais, au mépris de quatre résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU. Conséquence directe de cette occupation, l’Azerbaïdjan compte sur son territoire une population de 875 000 réfugiés et Personnes Déplacées Internes (PDI). Nous savons parfaitement que l’Occident et, à plus forte raison, tous les pays du monde, ont d’autres problèmes à traiter, et d’autres priorités. Aussi TEAS ne se limite-t-il pas à du lobbying politique pour sensibiliser l’opinion au conflit avec l’Arménie et au sort des réfugiés et des PDI. Notre mission est aussi de faciliter les missions commerciales et les rencontres entre les représentants des entreprises et organisations d’Azerbaïdjan et d’Europe, d’organiser des forums d’affaires dans les capitales européennes, des manifestations culturelles (concerts, expositions, etc.) afin de braquer les projecteurs sur le riche héritage culturel de l’Azerbaïdjan. Il nous paraît toutefois essentiel de toucher des publics différents. Nous avons donc parrainé avec grand plaisir un match de football caritatif entre les Légendes d’Arsenal et la Sélection mondiale des Réfugiés & PDI. D’anciennes gloires d’Arsenal comme Tony Adams et Ian Wright ont joué contre une équipe composée de réfugiés et de PDI d’Azerbaïdjan et de divers pays d’Afrique. Mo Farah et Fabrice Muamba coachaient les deux équipes pour la circonstance. Ce fut une très belle journée pour les 3 500 spectateurs présents, qui ont pu assister à un très beau match de football, et des dizaines de milliers d’euros ont été récoltés au profit des réfugiés et des PDI. Lionel Zetter, Directeur de TEAS www.teas.eu (de g. à d.) Fabrice Muamba, Tony Adams et Mo Farah. Trois sportifs de légende avaient chaussé les crampons TEAS organise un match de football caritatif pour braquer les projecteurs sur le sort des PDI et des réfugiés Le 23 juin, un match de football caritatif parrainé par TEAS a opposé les Légendes d’Arsenal à la Sélection mondiale des Réfugiés et des Personnes Déplacées Internes à l’Underhill Stadium du Barnet FC, sous les yeux de 3 600 spectateurs. L’athlète britannique et double champion olympique Mo Farah entraînait les Légendes d’Arsenal, et c’est Fabrice Muamba, l’ancien joueur des Bolton Wanderers, qui dirigeait le banc de la Sélection mondiale des Réfugiés et PDI. Le match a bénéficié d’une importante couverture médiatique. d’Arsenal et de la sélection anglaise, Tony Adams, Ian Wright, Paul Davis, Ray Parlour, Perry Groves et Michael Thomas. Le député Démonstration de « Mobot » par Mo Farah pendant la cérémonie officielle, sous les yeux de la députée Theresa Villiers européen Syed Kemall a également démontré ses talents footballistiques au sein du onze mondial des PDI et des réfugiés. C’est la Très Honorable Theresa Villiers, Secrétaire d’État pour l’Irlande du Nord, qui a remis les trophées à l’issue de la rencontre. La conférence de presse était animée par un expert, le comédien Tom Watt Le match a permis de récolter de précieux fonds, reversés au Conseil des Réfugiés et qui permettront d’aider les 875 000 réfugiés et Personnes Déplacées Internes (PDI) en Azerbaïdjan, dont les vies ont été bouleversées par le conflit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan dans le Haut-Karabagh. Voici quelques déclarations des sportifs ayant participé à la rencontre : Fabrice Muamba : « On réussit toujours de grandes choses en faisant preuve de discipline et d’organisation. Je suis moimême réfugié, et j’ai toujours eu cette attitude positive grâce à laquelle j’ai pu m’accomplir en tant que personne. » La cause était loin d’être étrangère pour Mo Farah (originaire de Somalie) et pour Fabrice Muamba (originaire de la République Démocratique du Congo), qui ont tous deux refait leur vie au Royaume-Uni. TEAS parrainait l’événement pour commémorer la Journée mondiale des réfugiés des Nations Unies, célébrée chaque année le 20 juin. Dans les rangs de l’équipe des Légendes d’Arsenal, on retrouvait l’ancien capitaine Le match a bénéficié d’une importante couverture médiatique Juillet 2013 04 Politique et actualité Les deux équipes ont livré un match d’excellent niveau Tony Adams : « Nous espérons que ce match sensibilisera l’opinion à la question des PDI et des réfugiés dans le monde entier, et génère des recettes au profit du Conseil des Réfugiés ». Mo Farah : « Nous faisons bouger les choses et nous participons à la prise de conscience générale des événements et de la situation actuelle. Je suis très heureux d’y participer ». Ian Wright : « La multiplication de manifestations comme celle-ci est une très bonne chose. Le succès de la rencontre d’aujourd’hui ne peut qu’aider à sensibiliser un maximum de personnes. » Le match, d’un très bon niveau entre deux équipes très impliquées, s’est soldé par un score nul (1-1). Le milieu de terrain du XI des Réfugiés & PDI, très créatif et doté d’un grand sens tactique, a permis à l’Azerbaïdjanais Vurghun Hasanzade d’ouvrir le score à la fin de la première période. Tony Adams, légende de l’équipe d’Arsenal et de la sélection anglaise, dont toutes les interventions ont été saluées par le public, n’a été dominé à l’applaudimètre que par Mo Farah. L’équipe d’Arsenal, fidèle d’un bout à l’autre du match à son dispositif en 4-4-2, a été récompensée de ses efforts par le but de l’égalisation inscrit par Ömer Riza. Sous le maillot du XI des Réfugiés & PDI, Mickey Thomas, très en jambes sur son côté préféré, a (une fois de plus !) souvent mis en difficulté le milieu de terrain d’Arsenal. Le match a également permis aux gardiens de but des deux équipes de s’illustrer, pour le plus grand plaisir du public. Lionel Zetter, directeur de TEAS, a déclaré : « Il y a beaucoup plus de PDI que de réfugiés dans le monde, et nous avons voulu organiser ce match pour sensibiliser l’opinion tout en récoltant des fonds destinés aux PDI et aux réfugiés du monde entier ». Pour voir un extrait de la conférence de presse et du match, rendez-vous sur http:// bit.ly/teasfootball Mo Farah en pleine séance d’autographes « Monsieur Arsenal », Tony Adams, à la rencontre du public Mo Farah aux couleurs d’Arsenal Tony Adams est heureux de rejouer avec ses anciens coéquipiers d’Arsenal… et cela se voit ! La Sélection Réfugiés/PDI en pleine mise en place tactique Le député Syed Kemall et l’un de ses coéquipiers de la Sélection Réfugiés/PDI Juillet 2013 www.teas.eu Politique et actualité 05 200 invités assistaient à l’inauguration de l’exposition du Parlement européen Des photos saisissantes exposées à Bruxelles pour attirer l’attention des milieux d’affaires et des responsables politiques Le 24 juin 2013, l’âme de l’Azerbaïdjan était invitée au cœur même de l’Europe, à Bruxelles, à l’occasion de l’inauguration de l’exposition L’Azerbaïdjan sous l’objectif au Parlement européen, devant 200 invités. L’événement, organisé par TEAS et présidé par la députée européenne slovaque Katarína Neved’alová, a attiré l’attention de nombreux membres du Parlement européen, responsables politiques de l’UE et diplomates. L’exposition rassemblait dans le superbe espace Yehudi Menuhin des photographies du peuple azerbaïdjanais d’aujourd’hui, mais aussi de la culture, des paysages et de l’architecture du pays. 750 photos envoyées par des photographes d’Azerbaïdjan et d’ailleurs composent cette sélection déjà présentée à Londres, Paris et Berlin, dans le cadre d’un concours organisé par TEAS. La députée européenne Katarína Neved’alova a déclaré : « C’est une exposition formidable consacrée à un magnifique pays. Je me suis rendue récemment en Azerbaïdjan et, en voyant les photos, je me suis demandée pourquoi l’exposition n’avait pas pour titre Les Couleurs de l’Azerbaïdjan. En marchant dans les rues, on est frappé par les couleurs du pays et de son peuple. Cette exposition est un témoignage d’amitié et de solidarité. « Pendant mon séjour à Bakou, j’ai eu l’occasion de discuter avec Asim Talib, l’auteur de la photo qui a remporté le concours (Les vieux). Il m’a dit sa fierté de savoir que son cliché serait affiché dans les locaux du Parlement européen. L’Azerbaïdjan est un pays magnifique, moderne et ouverte, bien qu’encore assez méconnu en Europe. L’Azerbaïdjan sous l’objectif permettra d’attirer l’attention des responsables politiques européens. Et l’on peut dire que cette exposition est ici à sa place, au cœur de l’Europe, puisqu’elle contribue à rapprocher les cultures européenne et azerbaïdjanaise. » S.E. Fuad Isgandarov, ambassadeur de l’Azerbaïdjan en Belgique et chef de la délégation azerbaïdjanais auprès de l’Union européenne a quant à lui déclaré : « Cet événement culturel illustre nos valeurs communes. Je suis heureux de représenter un pays riche de ses différentes couleurs, ethnies et religions. Je suis fier de mon pays et des relations qu’il établit entre les cultures. Je vous invite à admirer les splendides couleurs de l’Azerbaïdjan ». Pour le directeur de TEAS, M. Lionel Zetter, « L’Azerbaïdjan sous l’objectif est un projet unique, de par son ambition, mais aussi par son rayonnement. Cette exposition saisit parfaitement ce que l’Azerbaïdjan a de plus beau, et permet de faire découvrir ce joli pays des bords de la Caspienne. Ces photos témoignent de la richesse culturelle et climatique de l’Azerbaïdjan. Le premier prix de photographie, Les vieux, est toutefois plutôt empreinte de nostalgie. Cette photo a été prise à Kelbajar en 1985, et ne pourrait plus être prise aujourd’hui, cette région étant aujourd’hui occupée par l’Arménie. Le directeur de TEAS Belgique, M. Roman Huna, a ajouté : « L’Azerbaïdjan est un pays qui mériterait de se retrouver sous les projecteurs. Le caractère ouvert et tolérant de la société azerbaïdjanaise, la beauté de ses paysages et l’hospitalité de son peuple font de ce pays un partenaire idéal pour l’Union Européenne. Je suis fier que cette prestigieuse exposition photographique ait l’honneur d’orner pendant une semaine les murs du Parlement européen. Après avoir attiré plus de 1 500 visiteurs au Parlement européen, l’exposition L’Azerbaïdjan sous l’objectif s’est installée pendant deux semaines au Centre d’affaires Tour & Taxis de Bruxelles. Le vernissage de l’exposition a eu lieu le 9 juillet à l’ancien Dépôt Royal du centre d’affaires, en présence de membres du Parlement fédéral belge et du Sénat belge. Dominique Tilmans a déclaré : « La beauté de l’Azerbaïdjan est fidèlement représentée par cette exposition photographique. Il n’est pas illogique que l’exposition L’Azerbaïdjan sous l’objectif soit exposée dans l’un des plus célèbres espaces d’affaires de la capitale belge. J’aimerais remercier TEAS d’avoir fait venir un peu d’esprit azerbaïdjanais en Belgique. » Une sélection de photographies est proposée à l’adresse www.teas.eu/fr/ azerbaijan-through-the-lens Par ce type d’initiative culturelle, TEAS Lionel Zetter, le directeur de TEAS, aux côtés de la députée européenne Katarína Neved’alová, organisatrice de l’événement au Parlement européen (Photos : Gleamlight) www.teas.eu entend faire connaître l’Azerbaïdjan et renforcer les liens économiques, politiques et culturels entre ce pays et les nations européennes. » La sénatrice belge Dominique Tilmans s’est exprimée lors du vernissage de l’exposition de Bruxelles Juillet 2013 06 Politique et actualité Un tir à la corde pour une bonne cause TEAS était l’un des principaux parrains de la 26e épreuve de tir à la corde du parlement (Macmillan Parliamentary Tug of War) organisée le 11 juin dernier. Cette journée a permis à plusieurs équipes composées d’hommes et de femmes venus de tout le Royaume-Uni de se mesurer lors d’épreuves de force brute et a été marquée par l’épreuve reine qui oppose traditionnellement les chambres haute et basse du parlement du Royaume-Uni, la Chambre des Lords et la Chambre des Communes (cette dernière ayant pour l’anecdote remporté le duel). La manifestation était organisée au profit de Macmillan Cancer Support, un organisme caritatif qui propose une aide financière, morale et médicale aux malades du cancer et à leurs familles. La manifestation de cette année a permis de récolter environ 120 000 £, soit 140 000 €. Lynda Thomas, directrice des collectes de fonds de Macmillan Cancer Support, a pour sa part déclaré : « Au cours des 26 dernières années, cette manifestation a permis à Macmillan de récolter 3 millions de livres (3,5 millions d’euros). Cette épreuve est très populaire. Il y a quatre sponsors principaux cette année : Taylor Wimpey, Marks & Spencer, BAE Systems et pour la toute première fois, TEAS. La progression du taux de survie aux cancers donne davantage de travail aux infirmières de Macmillan. Les dons récoltes cette année vont permettre de payer deux infirmières Macmillan pendant un an et d’améliorer la vie des personnes qui vivent avec le cancer » TEAS parraine la célèbre épreuve parlementaire du tir à la corde au profit des personnes atteintes du cancer au Royaume-Uni Julia Palca, présidente de Macmillan Cancer Support, a déclaré : « Il s’agissait du 26e tir à la corde du Parlement. Macmillan propose une aide morale et médicale aux 2 millions de personnes touchées chaque année par le cancer au Royaume-Uni. Ce chiffre devrait doubler d’ici 2030, et d’après les estimations, 47 % de la population du Royaume-Uni recevront un diagnostic de cancer au cours de leur vie. Un chiffre qu’il convient de relativiser par un taux de survie de l’ordre de 40 %. Mais le phénomène garde une ampleur qui pose des défis majeurs aux infirmières de Macmillan ». Irfan Siddiq nommé nouvel ambassadeur du Royaume-Uni Irfan Siddiq a été nommé ambassadeur du Royaume-Uni en Azerbaïdjan. M. Siddiq succède à Peter Bateman, lequel s’est retiré du Service Diplomatique, et prendra ses fonctions au mois d’août 2013. M. Siddiq a rejoint le Ministère britannique des affaires étrangères en 1998 et possède une vaste expérience à l’étranger en Inde, en Egypte, aux États-Unis, en Syrie et en Irak. Il a également servi comme secrétaire particulier du ministre des Affaires étrangères et a travaillé avec Jack Straw et Margaret Beckett. Plus récemment, M. Siddiq était Chef du département du partenariat arabe au sein du ministère des affaires étrangères. M. Siddiq a déclaré : « Je suis ravi d’être nommé ambassadeur britannique à la République d’Azerbaïdjan. L’Azerbaïdjan est un pays fascinant. Il dispose d’un riche patrimoine culturel, d’une économie dynamique et d’une grande importance stratégique. Je suis impatient de vivre et de travailler en Azerbaïdjan, d’apprendre à connaître l’Azerbaïdjan et son peuple et de développer davantage les relations azerbaïdjanobritanniques pour promouvoir les meilleures valeurs et les intérêts du Royaume-Uni. » Regards croisés sur l’islam d’Azerbaïdjan et sur la laïcité française TEAS, en partenariat avec l’Institut de Découverte et d’Étude du Monde Musulman (IDEMM), a organisé un colloque sur le thème « Islam et Laïcité, enjeux partagés. L’expérience azerbaïdjanaise et son écho en France ». Le colloque, qui s’est tenu au Musée d’Aquitaine de Bordeaux, a réuni autour de Tareq Oubrou, Recteur de la Mosquée de Bordeaux et directeur de l’IDEMM, des chercheurs de France et d’Azerbaïdjan, ainsi que des représentants de communautés religieuses aquitaines, soucieux de réfléchir ensemble au principe de laïcité. Le colloque a été l’occasion de réfléchir au rôle de l’Etat dans la vie religieuse, d’analyser l’expérience azerbaïdjanaise de la laïcité et de mettre en évidence les différences et les similitudes entre les modèles de laïcité azerbaïdjanais et français. Après le discours d’ouverture de Vincent Feltesse (député PS de la deuxième circonscription de la Gironde et président de la Communauté urbaine de Bordeaux), Nijat Mammadly (professeur de Science Politique et Sociologie à l’Université d’Etat de Bakou et Directeur des Relations internationales et de Juillet 2013 la communication au Comité d’État en charge des relations avec les cultes de la République d’Azerbaïdjan), a brossé un tableau de la laïcité et de la diversité confessionnelle en de l’Etat dans la promotion de la tolérance religieuse en Azerbaïdjan : « L’Azerbaïdjan veut partager son expérience de tolérance et de laïcité et voir, si celle-ci peut être une inspiration pour d’autres. » France et l’Azerbaïdjan partagent leurs expériences et réfléchissent ensemble aux enjeux auxquels ils font face. Le colloque a réuni près de 150 personnes, issues des mondes universitaires et religieux ainsi que des faiseurs d’opinion et des représentants de la société civile. Ensuite, Hervé Rehbi, Président du centre culturel juif Yavné, a abordé la tradition de la laïcité et de la coexistence religieuse à Bordeaux, ville dans laquelle le dialogue interreligieux est particulièrement apaisé. Tareq Oubrou, qui s’est rendu en Azerbaïdjan en avril dernier dans le cadre d’un voyage d’étude sur le thème L’Azerbaïdjan : laïcité et tolérance religieuse dans le monde musulman organisé par TEAS et qui a également participé au Forum du Dialogue Interculturel qui s’est tenu à Bakou il y a quelques semaines, a témoigné de l’expérience de laïcité de ce pays, à apprécier selon lui dans le contexte d’un monde globalisé. Il estime également que des pays laïcs comme la Tareq Oubrou, Recteur de la Mosquée de Bordeaux et Directeur de l’IDEMM, partage son expérience de la tolérance religieuse en Azerbaïdjan www.teas.eu Politique et actualité 07 Une conférence à Londres pour faire le point sur les relations RoyaumeUni-Azerbaïdjan L’état actuel des relations entre le RoyaumeUni et l’Azerbaïdjan et du conflit du HautKarabagh ont constitué l’essentiel des discussions qui se sont tenues lors d’une conférence au Royal United Services Institute (RUSI) de Whitehall, à Londres, intitulée Shaping the Policy Agenda: British– Azerbaijani relations in the context of Europe (Modeler le calendrier politique : les relations azerbaïdjano-britanniques dans le contexte de l’Europe), organisée par le Centre d’études stratégiques de l’Azerbaïdjan (CSS) et le RUSI. Novruz Mammadov, Directeur-adjoint de l’administration présidentielle de l’Azerbaïdjan et Chef du département des relations extérieures, a fait le point sur les nombreuses réussites de l’Azerbaïdjan aux plans politique, économique, culturel, social depuis son accession à l’indépendance. Il a par exemple indiqué que le PIB de l’Azerbaïdjan a triplé au cours de la dernière décennie et que, d’après le Rapport mondial de compétitivité du Forum Économique Mondial, l’Azerbaïdjan est devenue la 46e puissance économique mondiale. Il a ensuite expliqué que l’économie azerbaïdjanaise représentait désormais 75% de l’économie du Sud Caucase. M. Mammadov a également fait le point sur le développement de relations fortes entre l’Azerbaïdjan et le Royaume-Uni au cours de la dernière décennie. Pour illustrer son propos, il a cité les dizaines d’investisseurs et de prestataires du Royaume-Uni qui participent à titres divers à l’économie azerbaïdjanaise dans les secteurs de la construction, de l’énergie, du commerce et des services. Selon M. Mammadov, les relations de plus en plus étroites entre l’Azerbaïdjan et l’Europe occidentale se sont traduites par la mise en œuvre rapide de projets stratégiques de grande envergure de nature à faire du pays une « passerelle » politique, économique, culturelle, énergétique et logistique entre l’Orient et l’Occident. Il est également revenu sur l’état des coopérations en cours entre l’UE et l’OTAN : « Plus d’un tiers des livraisons à destination de l’Afghanistan transitent par l’Azerbaïdjan. » M. Mammadov s’est également exprimé sur l’incapacité des co-présidents du Groupe de Minsk de l’OSCE à trouver une issue pacifique au conflit de Haut-Karabagh : « Malheureusement, les représentants des pays co-présidents chargé de résoudre le conflit ne sont parvenus à aucun résultat tangible. Et je déplore que les déclarations des Co-présidents n’en appellent jamais au respect du droit international et des quatre résolutions du Conseil de Sécurité des Nations Unies sur le conflit. » Pour le directeur du CSS, Farhad Mammadov, ce conflit est le plus grave et le plus long de l’ère post-soviétique : « Vu d’Azerbaïdjan, il constitue une menace pour l’intégrité du territoire et la souveraineté du pays. » Il a ensuite fait le point sur les conséquences du trafic d’armes à l’œuvre dans ce conflit. Le président du Conseil européen « satisfait » de l’Azerbaïdjan Le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy a rencontré le président de la République d’Azerbaïdjan, Ilham Aliyev. M. Van Rompuy a fait part de sa « satisfaction » quant à l’avancée du projet de Corridor gazier méridional qui reliera à terme l’Asie Centrale et la mer Caspienne à l’Europe et contribuera à la sécurité énergétique de cette dernière. Il a ensuite rappelé que l’Azerbaïdjan était « un partenaire de première importance pour l’UE. Nous avons accompli de grandes choses ensemble dans le domaine de l’énergie, mais nous pouvons faire davantage ». M. Van Rompuy a exprimé « le besoin d’une relation contractuelle basée sur un Contrat d’association » qui permettrait à cette « relation de révéler tout son potentiel ». M. Van Rompuy a également évoqué le conflit non résolu du Haut-Karabagh qui oppose l’Arménie et l’Azerbaïdjan : « L’UE considère que la stabilité dans le Sud Caucase est illusoire sans une résolution juste du conflit du Haut-Karabagh ». Il a ensuite exprimé son soutien au Groupe de Minsk de l’OSCE, dont la mission est d’aboutir à une résolution négociée du conflit. M. Van Rompuy a également réitéré la volonté de l’UE « d’élargir les mesures existantes visant à combler le fossé toujours plus grand qui sépare les parties en conflit. » À l’issue de la réunion, le Président Aliyev a rencontré M. José Manuel Barroso, Président de la Commission Européenne. M. Barroso a souligné le besoin « crucial » de l’accession du pays à l’Organisation Mondiale du Travail : « 2013 est réellement une année pleine d’opportunités pour les relations entre l’UE et l’Azerbaïdjan. Je souhaite l’établissement de relations élargies et approfondies avec votre nation, qui est digne de notre plus grand respect. L’énergie est un très bon point de départ pour établir des relations dont nos valeurs communes seraient le cœur », a conclu M. Barroso. Hommage à Lord Peter Fraser Les amis de l’Azerbaïdjan au Royaume-Uni ont appris avec tristesse le décès à 68 ans de Lord Peter Fraser of Carmyllie, président de l’AngloAzerbaijani Society. Représentant du South Angus au Parlement de 1979 à 1987, il a occupé les fonctions de Notaire Général pour l’Écosse sous le gouvernement de Margaret Thatcher, puis de Lord Avocat et de Procureur Général pour l’Écosse sous les gouvernements Thatcher et Major. Il a été nommé pair à vie en 1989. Lord Fraser présidait depuis 2000 l’Anglo-Azerbaijani Society, déterminante dans l’établissement de contacts et de bonnes relations bilatérales entre l’Azerbaïdjan et le Royaume-Uni. Malgré l’absence d’intérêts commerciaux en Azerbaïdjan, il tirait sa prodigieuse énergie de sa seule volonté de renforcer les relations entre deux pays et de développer diverses œuvres caritatives. Lord Fraser aura beaucoup fait pour la jeunesse, et en particulier pour les jeunes musiciens. Pour son ultime visite à Bakou, organisée dans le cadre d’un événement de collecte de fonds, il a accompagné un orchestre de jeunes musiciens du Royaume-Uni qui se sont produits dans l’une des plus grandes salles de concert de la capitale azerbaïdjanaise. L’événement a permis de récolter des sommes considérables au profit des œuvres caritatives et culturelles de l’AAS. Lord Fraser laisse le souvenir d’une personne généreuse, gentille, maniant l’humour, et le Cercle Européen d’Azerbaïdjan s’associe à la douleur de son épouse Fiona et de toute sa famille, et leur exprime ses plus sincères condoléances. www.teas.eu Juillet 2013 08 Personnalités – Menzer Hajiyeva Les thèmes esthétiques des « foulards artistiques » de Menzer Hajiyeva rappellent souvent l’Azerbaïdjan Menzer Hajiyeva – L’envol du design azerbaïdjanais Menzer Hajiyeva s’est lancée dans la mode il y a quelques années. Elle réside à Bakou mais se rend souvent à Paris, où elle s’exerce à l’intégration des couleurs et des motifs traditionnels de son pays, l’Azerbaïdjan, et développe une gamme de foulards qu’elle propose dans le monde entier aux mordus de la mode. TEAS est allé à sa rencontre à Bakou. Qu’est-ce qui vous a poussé à vous lancer dans la mode ? D’aussi loin que je m’en souvienne, j’aime l’art et le dessin. Vous me direz, pourquoi la mode plutôt qu’un autre domaine ? Pour moi, la mode est le défi le plus difficile à relever, et je suis très sensible à sa nature interdisciplinaire. Pour travailler dans cette industrie, il faut développer son savoir-faire créatif, technique, et connaître parfaitement les tissus. Un vêtement doit toujours être à la fois fonctionnel et plaisant à regarder, et un designer doit savoir penser en deux et en trois dimensions, et développer sa capacité à résoudre les problèmes. Les liens sont très étroits entre la mode, l’économie et les progrès industriels et technologiques. C’est aussi l’un des supports artistiques les plus « palpables », puisqu’ils sont en contact direct avec le corps humain. Chez Lanvin, j’ai travaillé sur la bagagerie et j’ai dessiné des sacs pour Studio 189 à la Fashion Rising Collection vendue dernièrement à Los Angeles et à New York pour Urban Outfitters. Les écharpes de soie peintes à la main, c’est le début de ma collection, et j’ai ensuite produit ma première collection d’imprimés numériques à Noël dernier. À quel moment vous êtes-vous concentrée sur ce concept des « foulards artistiques » ? L’idée des « foulards artistiques » est née du rapprochement naturel entre plusieurs éléments, et je l’ai trouvée cohérente. J’ai étudié l’art et la mode, et je peins sur soie depuis mon plus jeune âge. Dans mon travail, je privilégie l’aspect bidimensionnel à travers la création de mes propres imprimés et la coloration de mes tissus. Mes différents stages m’ont permis de développer ce goût Quelles techniques interviennent dans la création des foulards ? J’aime mener mes petites expériences et multiplier les techniques. En ce moment, j’utilise la peinture sur soie, le batik, la teinture du tissu et l’impression numérique. Ce que j’adore par-dessus tout, c’est le mariage désormais possible entre des créations Même sur l’emballage des foulards artistiques, l’Azerbaïdjan est présent Vous avez déjà travaillé pour de grandes maisons ? À Paris, j’ai travaillé pour Lanvin et à New York, pour Michael Kors, Zac Posen, Narciso Rodriguez et Mayle. À Florence, pour Studio 101, et j’ai mené quelques projets en freelance. pour le travail sur la coloration des tissus et sur la couleur elle-même. Comme ma matière préférée a toujours été la soie, il était assez naturel que je crée des foulards à partir de mes propres œuvres. Nous aimons tous les objets personnalisés, l’art et la mode plaisent à beaucoup de monde, donc je m’efforce de créer des œuvres d’art qui puissent se porter tout en étant viables d’un point de vue commercial. Sur quels types de vêtements avez-vous fait vos premières armes ? À vrai dire, j’ai du mal à me souvenir de ma toute première création. Il faut dire que j’ai commencé très jeune la peinture sur soie. Qu’est-ce qui vous a amené à créer votre propre société ? J’ai toujours eu envie de créer ma propre entreprise. Quand je vivais à New York, je vivais au milieu de gens qui faisaient mille Juillet 2013 choses à la fois, qui défrichaient de nouvelles idées ou développaient des concepts. C’est un peu la norme à New York. J’ai beaucoup aimé l’idée de faire partie des gens qui innovent et de mener mes petites explorations de façon indépendante. Mon objectif à terme a toujours été de créer ma propre ligne de vêtements, la question était juste de savoir quand. Alors pourquoi maintenant ? Je pense tout simplement que le moment est venu, compte tenu du développement de l’Azerbaïdjan ces dernières années et de la situation dans le reste du monde. artisanales traditionnelles et la technologie numérique. Par exemple, je peux peindre une écharpe à la main, la photographier, et en faire des tirages numériques. Nous venons de lancer la fabrication de châles, 100% « made in Azerbaïdjan » à Sheki, en reprenant la méthode traditionnelle du batik. Comment sont-ils fabriqués ? Certaines étapes de la fabrication interviennent dans différents lieux, mais c’est à Bakou que le produit est finalisé. Je m’efforce de donner la priorité à la maind’œuvre locale, mais cela peut s’avérer compliqué, ce qui m’oblige parfois à soustraiter. Pour moi, la qualité du produit passe www.teas.eu Personnalités – Menzer Hajiyeva 09 Un foulard se porte avec discrétion… ou pas avant son lieu de production, mais attention : si je privilégie la qualité, une fois celle-ci atteinte, j’essaie de faire faire la même chose au pays. Quels sont les thèmes de la culture azerbaïdjanaise qui inspirent le plus vos créations ? Ce ne sont pas les sources d’inspiration qui manquent en Azerbaïdjan, mais je ne pense pas que le pays soit la seule. Par le passé, j’ai beaucoup créé autour de différents thèmes, les volcans de boue, les bijoux, les motifs de tapisserie, l’architecture, les fleurs, les fruits aux couleurs vives. Dans l’idéal, je travaille à partir d’images que je m’efforce de rend belles et agréables pour tout le monde. Il ne faut pas y voir un motif nécessairement azerbaïdjanais ou ethnique. J’essaie de créer de jolies choses, et je crois que c’est l’Azerbaïdjan qui me les inspire. préféré me concentrer sur le démarrage de la société, son fonctionnement au jour le jour, le développement des produits et sur l’exposition locale. L’un de mes objectifs pour l’an prochain sera d’être plus visible au plan international. Vous possédez une « vraie » boutique ? Je viens seulement de lancer ma nouvelle boutique en ligne, j’en suis très contente et j’y crois beaucoup. C’est un support formidable qui permet aux clients potentiels de voir les différents modèles, d’où qu’ils se trouvent, et de les commander à n’importe quelle heure, Vos créations ont-elles été présentées lors de grands défilés de mode ? Comment les faites-vous connaître ? On les voit assez souvent. Les foulards du Fashion Rising ont été utilisés pour un défilé de mode en Ouganda, et des séances photo ont été organisées à New York et au Ghana. D’autres modèles figurent dans L’officiel Baku et sont utilisés pour des photos diffusées dans le monde entier. On a aussi pu les voir à Paris en février, pendant l’exposition de TEAS, L’Azerbaïdjan sous l’objectif, et un de mes foulards peints à la main a fait la une de Vogue China il y a quelques années. Je les présente aussi sur des réseaux sociaux comme Facebook et Instagram. Vos idées sont-elles bien accueillies dans le milieu de la mode ? Très bien, puisque l’idée même est née des encouragements de mes amis de l’industrie de la mode à créer mes foulards à New York. Mes « mentors », qui ont tous une solide expérience des milieux de la mode, m’ont beaucoup aidée tout au long de ma démarche. Par contre, je n’ai pas fait grand-chose pour mériter une visibilité à l’international. J’ai www.teas.eu et on y trouve également beaucoup d’idées de cadeaux. La facilité d’accès et la rapidité du service sont pour moi des priorités. Les foulards sont également disponibles à la Paparazzi Boutique de Bakou et auprès de mon studio, ou par e-mail, à l’adresse info@ menzerhajiyeva.com. Quel serait le portrait-type de votre clientèle ? Aussi surprenant que ça paraisse, il n’y en a pas vraiment. Disons peut-être que mes clients sont de grands voyageurs et font partie des gens fascinés par d’autres cultures. Disons aussi qu’ils aiment acheter des produits qui les distinguent, et qu’ils n’hésitent pas à soutenir les jeunes talents. Je suis ravie de voir que mes foulards se vendent déjà dans le monde entier, et qu’on les porte aux États-Unis, en France, au Royaume-Uni, au Cambodge, à Singapour, à Dubaï, en Suisse, au Ghana, en Italie, en Turquie, à Bahreïn, en Jordanie et bien sûr en Azerbaïdjan. Comment voyez-vous l’évolution de votre gamme ? Ce ne sont pas les possibilités qui manquent. J’aimerais beaucoup me lancer dans la création de paréos d’été, dans les châles en cachemire pour l’hiver et m’orienter progressivement vers le prêt-à-porter. Sans oublier les fourre-tout et les petits accessoires en cuir. Nous proposons déjà de personnaliser certains produits, et nous réalisons des foulards pour certaines entreprises, ou sur commande spéciale, et aussi des impressions sur tissu faites surmesure. Un motif repris sur l’un des foulards de la collection Pour de plus amples informations, rendez-vous sur le site www.menzerhajiyeva.com www.facebook.com/mhajiyeva instagram : Menzer_Hajiyeva. Juillet 2013 10 Culture Un nouveau single pour Ell, le tombeur de l’Eurovision Le chanteur Eldar Gasimov (alias « Ell »), vainqueur pour l’Azerbaïdjan du Concours Eurovision de la Chanson en 2011 avec le duo Running Scared interprété avec Nigar Jamal (Nikki), sort Heartbreaker, son nouveau single. Isfar Sarabski, impeccable de maîtrise, domine les rues de Berlin Le pianiste de jazz Isfar Sarabski séduit le public berlinois Le 27 juin, TEAS Allemagne a réuni 300 personnes (dont une moitié composée de membres du Bundestag, de diplomates, de journalistes musicaux, de fans de jazz et de membres de la société berlinoise) dans l’ascenseur le plus rapide d’Europe puis à découvrir l’immense talent du pianiste azerbaïdjanais Isfar Sarabski, 23 ans. Ce dernier, lauréat du prix de piano du Festival International de Jazz de Montreux en 2009 a donné un concert époustouflant au Panoramapunkt, qui domine de ses 24 étages (soit 100 mètres) les rues animées de Potsdamer Platz, en plein cœur de Berlin. Ce concert intervient un mois après l’apparition sur scène d’Isfar et de son trio (Makar Novikov à la basse et Alexander Mashin aux percussions) au prestigieux concert caritatif A Great Night in Harlem à l’Apollo Theatre de New York, organisé par la Jazz Foundation of America, où il a partagé l’affiche avec Elvis Costello, Macy Gray, Danny Glover et Long John Hunter, entre autres. Isfar a notamment interprété des variations personnelles sur le Lac des Cygnes de Tchaïkovski, une version entraînante de Un Jour mon Prince viendra, thème du film Disney Blanche-Neige et les Sept Nains, mais aussi ses propres arrangements de la chanson populaire azerbaïdjanaise Zibeyda, le très passionné Oblivion du compositeur argentin Astor Piazzolla, une version éblouissante du Vol du Bourdon de Rimsky-Korsakov, avant d’enchaîner avec G Man, un morceau de sa composition. Au cours du concert, Isfar a interprété quelques-unes de ses propres compositions, interprétées par son pays natal et son programme touristique haletant, tel que Novruz et Transit to New York. Leslie Nachmann, présentatrice de la chaîne de télévision Pro7 et présentatrice principale de JazzRadio, a déclaré : « En découvrant le jazz azerbaïdjanais pour la première fois, j’ai été surprise par la vitalité de la scène jazz dans le pays et par le niveau de connaissance du public. » Elle a ensuite évoqué la longue Juillet 2013 tradition du jazz azerbaïdjanais et ses passerelles avec le mugham azerbaïdjanais traditionnel, qui fait lui aussi la part belle aux improvisations musicales. Leslie Nachmann a d’ores et déjà annoncé qu’elle consacrerait un sujet complet aux racines du jazz-mugham sur JazzRadio. Shahin Namati-Nasab, directeur de TEAS Allemagne, a déclaré : « Le concert de ce soir s’est déroulé dans un endroit inoubliable, et la dimension symbolique de notre voyage dans l’ascenseur le plus rapide d’Europe rappelle le développement économique très rapide de l’Azerbaïdjan. La situation du Panoramapunkt dans cette Potsdamer Platz rénovée, autrefois coupée en deux par le Mur de Berlin, est tout aussi symbolique. Depuis son indépendance retrouvée, l’Azerbaïdjan, sorti de l’ombre de l’ancien bloc soviétique, est en pleine transformation. Shahin Namati-Nasab, directeur de TEAS Allemagne, en compagnie de Leslie Nachmann, présentatrice de JazzRadio « La musique constitue un pan entier de la culture azerbaïdjanaise, et le mugham nous vient du Haut-Karabagh. Cette région azerbaïdjanaise étant sous occupation arménienne depuis près de 20 ans, 875 000 Azerbaïdjanais sont aujourd’hui des Personnes Déplacées Internes (PDI) et des réfugiés. Le 20 juin était la Journée Mondiale des Réfugiés de l’ONU, et je dédie ce concert aux PDI et réfugiés d’Azerbaïdjan, en espérant que toutes ces personnes puissent rentrer un jour chez elles. » Ell a co-écrit ce titre avec le compositeur et producteur Isa Melikov, et l’auteure et interprète Grace James : « Il y a peu, j’ai eu envie de chanter sur le thème des peines de cœur. Mais je ne parle pas du cœur qui souffre, de nuits sans sommeil ou de larmes à cause d’un amour à sens unique, mais plutôt d’un sentiment largement partagé, quand on sort de plusieurs années à traîner son âme blessée, son cœur en miettes, sa solitude et ses idées noires. À un moment donné, on envie de crier : « Mais soyez heureux ! Et la vie sera bien plus belle ! » Pour l’écouter, rendez-vous sur http://bit.ly/ellheartbreaker. Ell et sa vision personnelle des peines de cœur Beauvais accueille la culture azerbaïdjanaise L’Azerbaïdjan est à l’honneur du programme culturel de la ville de Beauvais, dans le cadre du projet Les Valeurs culturelles de la perle du Caucase : l’Azerbaïdjan organisé par la Fondation Heydar Aliyev. Caroline Cayeux, maire de Beauvais, note que l’exposition et le concert sont de nature à permettre la découverte de l’histoire, riche en culture ancienne, la musique et l’héritage culturel qu’en tire la France. Elle a dépeint l’Azerbaïdjan comme le berceau d’une civilisation ancienne, et souligne la détermination de la France à poursuivre le développement des relations entre les deux pays. Jean-François Mancel, membre du groupe d’amitié France-Azerbaïdjan à l’Assemblée nationale, a salué la tolérance qui règne en Azerbaïdjan, en soulignant la cohabitation pacifique et harmonieuse dans le pays de représentants de diverses nationalités et de cultures. M. Mancel estime que l’Azerbaïdjan est « un pont qui va permettre de construire et développer les relations entre l’Orient et l’Occident » S.E. Elchin Amirbayov, ambassadeur de l’Azerbaïdjan en France, précise que les concerts et les expositions organisées dans le cadre des Journées de l’Azerbaïdjan ont déjà accueillis dans 14 villes en France. www.teas.eu Culture Eliza Pieter, Directrice de TEAS France, présente le photographe Philipp Rathmer 11 Les photos rappellent que le sort des PDI et des réfugiés d’Azerbaïdjan sont avant tout un drame humain Des images poignantes de PDI et de réfugiés exposées à Paris Le 20 juin, à l’occasion de la Journée Mondiale des Réfugiés, TEAS France a inauguré, à La Galerie Joseph, l’exposition Cinq chemins de retour du photographe allemand Philipp Rathmer, en présence de plus de 200 invités. Cette exposition rend hommage au drame des 875 000 réfugiés et déplacés internes en Azerbaïdjan. Les 50 photos exposées sont le résultat d’une semaine de reportage passée en Azerbaïdjan en juillet 2012, dans les camps de déplacés de Takhtakorpu et Gunzali, près de la frontière arménienne, ainsi que de Darnagul et de Gizilgum, au nord de Bakou. Dans son discours d’ouverture, Eliza Pieter, Directrice de TEAS France, a rappelé le sort difficile des réfugiés et déplacés internes azerbaïdjanais : « Souvent, lorsque l’on pense à un réfugié ou une personne déplacée, on pense à l’urgence, aux guerres, aux conflits mais une fois l’urgence passée, les personnes déplacées et les réfugiés sont laissés à leur sort et la communauté internationale oublie, et son attention est portée vers un autre conflit, une autre urgence, dont le monde malheureusement regorge ». Mme Pieter a également exprimé son souhait de voir ces personnes un jour rentrer chez elles : « Nous espérons que les personnes déplacées en Azerbaïdjan ne seront pas contraintes de vivre toute leur vie en exil, loin de leur terre, de leur maison, et que les instances internationales aideront les Arméniens et les Azerbaïdjanais à revivre ensemble. » Elle a ensuite passé la parole à Philipp Rathmer qui a partagé son expérience concernant ce projet photographique et a expliqué l’objectif : « J’ai pris mes photos sur un fond noir de manière à mettre l’accent uniquement sur leurs visages, qui racontent leurs histoires. Des visages qui reflètent la douleur et les souffrances que ces personnes ont vécues mais aussi l’espoir de pouvoir un jour rentrer chez eux, en empruntant un des cinq chemins, qui mènent vers les régions occupées – l’un des Cinq chemins de retour. » Après Paris, puis Berlin, l’exposition fera étape à Bruxelles, Istanbul et Bakou en 2013. Une pointure de la musique azerbaïdjanaise en concert à Paris Alim Qasimov, le plus célèbre des chanteurs de mugham de la scène azerbaïdjanaise, se produira à Paris le 15 septembre prochain dans le cadre du Festival d’Île-de-France aux côtés de sa fille, Ferghana Qasimova. Il sera accompagné par Zaki Valiyev (au tar), Rauf Islamov (au kamancha) et Rafael Asgarov (au balaban). Dans son tour de chant, The Song of Esctasy, il interprète des ghazels qui parlent d’amour et d’engagement. Le public français tient là une opportunité rare de découvrir sa technique vocale, splendide et singulière de par sa sensibilité et ses envolées passionnées. Le concert se tiendra dans l’Abbaye médiévale de Maubuisson, dans le Val-d’Oise. À n’en pas douter, un cadre idéal pour une musique traditionnelle et spirituelle. Le concert sera précédé le 12 septembre par une introduction à l’art vocal d’Azerbaïdjan, par Jean During, Directeur de recherches au Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) et spécialiste de la culture et de la musique du Moyen-Orient et d’Asie centrale. Pour de plus amples informations sur ces deux événements, rendez-vous sur le site www.festival-idf.fr. Des interprétations d’une puissance incomparable Deux tapis conservés à Chicago reviennent au pays Deux tapis anciens azerbaïdjanais provenant de la collection de feu M. Grover Shilts, ancien membre de la Chicago Oriental Rug and Textile Society, ont été renvoyés à Bakou. Dragon (tapis du Karabagh du 17e siècle) et Salyan Hilesi (tapis du Chirvan, 19e siècle), ont été donnés par Beverly Shilts, l’épouse du collectionneur, au Musée Latif Karimov, le musée national du tapis azerbaïdjanais et des arts appliqués. Lors d’un discours, M. Fikret Babayev, chef du département Politique culturelle au Ministère de la Culture et du Tourisme de la République d’Azerbaïdjan, a déclaré : « Je tiens à remercier Grover et Beverly Shilts pour avoir si bien conservé et remis ces www.teas.eu tapis à l’Azerbaïdjan. Je suis sûr que dans bien des pays du monde, des tapis anciens d’Azerbaïdjan sont conservés, et nous allons essayer de les faire revenir au pays. » Roya Tagizadeh, responsable du Musée national Latif Karimov du tapis et des arts appliqués, explique que ces tapis vont être mis en avant par le musée : « Nous le savons, les tapis azerbaïdjanais sont conservés dans des musées du monde entier, aux côtés d’autres objets historiques. Ce sont deux tapis extraordinaires qui représentent des dragons, lesquels jouent un rôle important dans la mythologie de l’art de l’Azerbaïdjan. On retrouve ce motif sur 70% des tapis azerbaïdjanais. » Beverly Shilts a pour sa part déclaré être « ravie d’être en Azerbaïdjan et de rendre à ce pays les tapis de la collection de mon mari. Il les avait achetés en Azerbaïdjan en 1960. Sa collection comptait environ 200 tapis, tous issus de la région du Caucase. » La remise des tapis s’est faite en présence de 15 experts internationaux, dont M. Alberto Boravelli, président du Comité Académique italien du tapis oriental, qui a déclaré : « Lors des séminaires et des cours magistraux que je donnerai en Europe et aux États-Unis, j’inviterai dorénavant les collectionneurs à renvoyer leurs tapis vers leur pays d’origine. » Juillet 2013 12 Conflit du Haut-Karabagh La délégation azerbaïdjanaise de l’APCE aborde la question du HautKarabagh Le président russe Vladimir Poutine au Sommet du G8 Invité à s’exprimer dès le premier jour de la session d’été de l’APCE, M. Samad Seyidov, député et président de la Délégation azerbaïdjanaise à l’APCE, a émis le souhait que la délégation arménienne vienne discuter du conflit du Haut-Karabagh.. M. Seyidov a fait le point sur quelques réunions récentes : « Je souhaite attirer votre attention sur la réunion d’Erevan et sur la décision du Bureau et de la Commission permanente à propos du conflit réconciliation, ouvrant des opportunités pour au Haut-Karabakh. le développement régional et la coopération. L’utilisation de la force militaire qui a déjà créé la situation actuelle de la confrontation et l’instabilité ne résoudra pas le conflit. Une reprise des hostilités serait catastrophique pour la population de la région, entraînant des pertes de vie, plus de destruction, d’autres réfugiés, et d’énormes coûts financiers. Nous appelons instamment les dirigeants de tous les côtés de réaffirmer les principes d’Helsinki, en particulier ceux relatifs à la non-utilisation de la force ou de la menace de la force, à l’intégrité territoriale, à l’égalité des droits et Le député Samad Seyidov demande à la délégation à l’autodétermination des peuples. Nous les arménienne de l’APCE de participer aux discussions relatives au conflit du Haut-Kabaragh appelons aussi à s’abstenir de toute action ou déclaration susceptible de faire monter la tension dans la région et de conduire à une Au nom de la délégation de l’Azerbaïdjan, je escalade du conflit. Les dirigeants doivent tiens à remercier le Président de l’Assemblée préparer leur peuple à la paix, pas à la guerre. parlementaire, M. Jean-Claude Mignon. Sous sa direction, nous avons organisé différentes Nos pays continueront à agir en lien étroit les réunions pour essayer d’inviter nos collègues parties. Toutefois, la responsabilité de mettre arméniens à participer. Il est grand temps que un terme au conflit du Haut-Karabagh reste l’Arménie se réunisse avec nous pour discuter à chacun d’eux. Nous croyons fermement de l’avenir du Haut-Karabagh. Des documents que tarder plus à parvenir à un accord ont été adoptés par le Conseil de l’Europe équilibré pour le cadre d’une paix globale, est comme le Document 1416 qui est fondamental inacceptable, et nous exhortons les dirigeants pour bien comprendre le problème du Hautde l’Azerbaïdjan et de l’Arménie à se concentrer Karabagh. J’espère que mes collègues avec une énergie renouvelée sur les questions arméniens trouveront le courage de participer qui restent non résolues. » à ces réunions avec les Azerbaïdjanais pour réfléchir en commun à l’avenir de nos pays. » L’appel à la paix des coprésidents du Groupe de Minsk au Sommet du G8 À l’occasion du Sommet du G8 d’Enniskillen (Irlande du Nord), une Déclaration conjointe a été émise par les présidents des pays exerçant la co-présidence du Groupe de Minsk de l’OSCE (M. Barack Obama, Président des États-Unis d’Amérique ; M. Vladimir Poutine, Président de la Fédération de Russie ; et M. François Hollande, Président de la République française). La Déclaration débute par le rappel de la détermination des présidents à aider les parties du conflit et parvenir à un règlement pacifique et durable. En voici la suite : « Nous regrettons profondément que, plutôt que d’essayer de trouver une solution basée sur des intérêts mutuels, les parties ont continué à rechercher un avantage unilatéral dans le processus de négociation. Nous continuons de croire fermement que les éléments décrits dans les déclarations de nos pays au cours des quatre dernières années doivent être le fondement de tout règlement juste et durable du conflit du Haut-Karabagh. Ces éléments doivent être considérés comme un tout intégré, aussi toute tentative de sélectionner certains éléments au détriment d’autres, rendra impossible l’atteinte d’une solution équilibrée. Nous réaffirmons que seul un règlement négocié peut mener à la paix, la stabilité et la TEAS s’oppose à la Présidence arménienne du Comité des Ministres de l’APCE TEAS a fait part de son soutien à la proposition de résolution réclamant la révision de la présidence arménienne du Comité des Ministres de l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) (doc. N°13210), qui a débuté le 16 mai 2013. La proposition de résolution a déjà été signée par 31 députés européens de plusieurs pays (Belgique, Bulgarie, Espagne, Finlande, Italie, Pologne et Royaume-Uni) représentant plusieurs groupes politiques (PPE, S&D, ALDE et GDE). La proposition fait référence à l’occupation arménienne d’une partie du territoire azerbaïdjanais : « Plusieurs résolutions de Juillet 2013 la communauté internationale ont clairement désigné l’Arménie comme étant un État agresseur, condamné à maintes reprises pour des attaques armées, y compris par le Conseil de l’Europe, l’attitude de l’Arménie étant en flagrante contradiction avec les principes fondamentaux de l’Assemblée parlementaire ». Elle recommande au Comité de « revoir » la position de l’Arménie au cours de sa présidence, « d’utiliser tous les moyens de pression dont ils disposent » pour que l’Arménie mette fin à l’occupation, et demande enfin d’accorder à cette question « toute l’attention qu’elle mérite pendant la Présidence arménienne ». L’Azerbaïdjan réclame des dédommagements à l’Arménie M. Ali Hasanov, Premier Ministre adjoint de l’Azerbaïdjan, a invité l’Arménie à verser des dédommagements à l’Azerbaïdjan pour les dégâts causés par le conflit du HautKarabagh. Il a ensuite évoqué l’impact humanitaire sur les populations déplacées de leurs terres natales à cause du conflit. M. Hasanov ajoute : « Je mets en garde les autorités arméniennes. Elles doivent changer d’attitude et se retirer des territoires occupés avant qu’il ne soit trop tard ». www.teas.eu Conflit du Haut-Karabagh Les champs de mines du Haut-Karabagh toujours aussi mortels 20 ans après Près de 20 ans après la proclamation du cessez-le-feu dans le Haut-Karabagh, les mines anti-char, anti-personnel et les bombes à sous-munitions jonchent toujours les terres de la région. Nick Smart, responsable du programme Halo Trust pour le HautKabaragh, dirige actuellement une équipe de 190 hommes chargée du déminage des territoires occupés dans le cadre d’une mission financée pour la plus grande partie par USAID. Les chiffres de M. Smart font froid dans le dos : « Vingt années ont passé, mais les mines sont toujours en parfait état de marche et continuent de tuer des gens. La plupart sont quasiment intactes, et le resteront probablement encore pendant les dix prochaines années. » Depuis 2000, Halo Trust a neutralisé 75 % des champs de mines recensés dans le Haut-Karabagh. Au total, les démineurs ont trouvé et fait exploser près de 66 000 bombes. « Le plus gros problème, ce sont les terres agricoles. Elles sont fertiles, et si leur importance est stratégique en temps de guerre, elles le restent par la suite pour les communes rurales », ajoute Nick Smart. Ces champs de mines s’étendent jusqu’à la « ligne de contact » et coûtent la vie à plusieurs personnes chaque mois, de part et d’autre. 13 Thomas de Waal : le compromis et le consensus comme facteurs de paix ? Thomas de Waal, associé principal du Programme Russie et Eurasie pour Carnegie Endowment, vient de publier l’édition revue et augmentée de son histoire du conflit du Haut-Karabagh, Jardin noir : l’Arménie et l’Azerbaïdjan par la paix et la guerre. Il y commente le travail du Groupe de Minsk de l’OSCE, dont la mission est de parvenir à une résolution pacifique du conflit : « Je salue le travail des médiateurs français, russes et américains du Groupe de Minsk de l’OSCE, qui ont élaboré une feuille de route réaliste. Les présidents arménien et azerbaïdjanais ne l’ont pas acceptée, mais les négociations ont été si poussées, y compris jusque dans les moindres détails, pour que tout le monde s’accorde pour dire que c’est la seule qui vaille pour le moment. Le cadre du plan de paix, dont l’ébauche remonte tout de même à 2007, comprend des Principes de base. Ces six points indissociables établissent une séquence vertueuse à l’issue de laquelle l’Azerbaïdjan récupérerait les territoires du HautKarabagh occupés par les forces militaires de l’Arménie. les voies de communication, mais ne font quasiment rien pour promouvoir cet accord auprès de leurs peuples. Suspicieux, dubitatifs et peu rassurés, ceux-ci préfèrent le statu quo au compromis et à la promesse incertaine de lendemains qui chantent. Si les responsables politiques arméniens et azerbaïdjanais ne sont pas capables d’exprimer publiquement les vertus de la paix, du compromis et d’un avenir qui profitable mutuellement – ainsi qu’à la région toute entière –, il appartient aux entités extérieures qui espèrent un règlement pacifique du conflit du Haut-Karabagh de se faire entendre en multipliant les discours publics, les apparitions dans les médias, et en soutenant les individus courageux qui s’affranchissent du consensus étatique. La guerre du Haut-Karabagh est un conflit tragique. Douleur, traumatisme, injustice : bien des plaies restent à panser. Mais je crois qu’il existe une réserve secrète de compromis et de consensus sur lesquels les Arméniens et les Azerbaïdjanais pourraient fonder un accord de paix. Encore faut-il se donner la peine d’en définir la teneur. » Ce plan de paix, pour valable qu’il soit, a été assez mal « vendu ». Les deux présidents ont mené des négociations privées pour trouver un accord de nature à bénéficier à la région toute entière, à permettre aux gens de rentrer chez eux, de débloquer toutes EN DIRECT DE BRUXELLES e-mail : [email protected] La députée européenne Alexandra Thein et l’Ambassadeur Isgandarov ont mis en lumière les lacunes de l’UE dans sa démarche vers la résolution du conflit Le 20 juin 2013, à l’occasion de la Journée Mondiale des Réfugiés des Nations Unies, TEAS Belgique a organisé un séminaire au Parlement européen afin d’attirer l’attention sur le drame des centaines de milliers de réfugiés et Personnes Déplacées Internes (PDI) d’Azerbaïdjan. Il était présidé par la députée européenne Alexandra Thein (Allemagne/ADLE), en présence de plusieurs députés européens et représentants officiels de l’UE. Mme Thein a déclaré : « Ce séminaire permet de braquer les projecteurs sur le problème, www.teas.eu et de mettre en lumière l’urgence d’une solution au problème des PDI et des réfugiés, et plus particulièrement d’Azerbaïdjan. Il est triste de constater que 875 000 personnes attendent encore de pouvoir rentrer chez elles. L’UE agit trop peu, voire pas du tout, sur la question. Or c’est à elle de sensibiliser l’opinion à la question des conséquences de cette calamité humanitaire qui sévit aux portes de l’Europe ». Roman Huna, directeur de TEAS Belgique, a pour sa part déclaré : « La question des réfugiés réclame une attention politique au niveau mondial. Il est inacceptable que plus de 43 millions de personnes dans le monde aient encore besoin d’aide et de protection. L’Azerbaïdjan fait partie des pays au plus fort taux de PDI et de réfugiés par habitant. » S.E. Fuad Isgandarov, ambassadeur de l’Azerbaïdjan en Belgique et de la Délégation azerbaïdjanaise auprès de l’Union Européenne, va plus loin : « Le problème des PDI est né d’un conflit dont l’Azerbaïdjan n’est pas l’initiateur, et il est particulièrement coûteux. Tout cet argent est gaspillé en raison de l’occupation illégale d’environ 18 % du territoire de l’Azerbaïdjan. Ces fonds pourraient servir à financer des projets sociaux. Le drame actuel des PDI et des réfugiés se ressent également sur une nouvelle génération de citoyens azerbaïdjanais qui apprend à composer avec ce triste conflit ». La députée européenne Katarína Neved’alová a pour sa part déclaré : « Notre devoir en tant que citoyens européens est d’aider les personnes qui ne peuvent pas rentrer chez elles. Pour m’être moi-même , rendue dans un camp de réfugiés et de PDI en Azerbaïdjan, j’ai pu mesurer à quel point tous les PDI et les réfugiés sont unis par une espérance commune. C’est à nous d’utiliser tous les outils politiques dont nous disposons pour traduire cette espérance en réalité concrète. Le conflit du Haut-Karabagh doit cesser, et l’Arménie doit respecter ses engagements internationaux. » Juillet 2013 14 Économie-Affaires Adrian Lee, Chargé d’affaires de l’Ambassade du Royaume-Uni en Azerbaïdjan, at the pipeline selection announcement (Photos BP Azerbaijan) TEAS salue le choix du projet TAP pour le transport de gaz vers l’Europe occidentale TEAS salue le choix annoncé le 26 juin 2013, par le consortium Shah Deniz emmené par BP, du projet de gazoduc TAP (Trans-Adriatic Pipeline) pour les livraisons de gaz caspien azerbaïdjanais vers l’Europe. Le gazoduc partira de Komotini, à la frontière grécoturque et le sud de l’Italie (à Santa Foca), en traversant l’Albanie et la mer Adriatique. Long de 791 kilomètres, le gazoduc offrira une capacité maximale de 20 milliards de m3 par an. Cette décision intervient après d’interminables délibérations du Consortium, qui devait choisir entre les deux projets finalistes, TAP et Nabucco West. TAP fera partie du Couloir gazier méridional, lequel est appelé à jouer un rôle important dans la diversité énergétique de l’Europe, et donc dans sa sécurité énergétique. La décision fait suite à la conclusion d’accords initiés l’an dernier entre les gouvernements turc et azerbaïdjanais au sujet de la construction du projet de gazoduc TANAP (Trans-Anatolian Pipeline). TANAP acheminera le gaz issu de la deuxième étape du développement du gisement Shah Deniz en mer Caspienne, dont on attend une production annuelle de l’ordre de 16 milliards de m3, en plus des 9 milliards de m3 de la première phase de Shah Deniz. Les promoteurs de TAP sont le suisse Axpo et le norvégien Statoil (à hauteur de 42,5% chacun), et l’allemand E.ON (15%). Le chantier du TANAP débutera l’an prochain et s’achèvera en 2018. Le gazoduc devrait transporter 16 milliards de mètres cubes par an, dont 6 sont réservés à la Turquie. M. Adrian Lee, chargé d’affaires à l’Ambassade du Royaume-Uni en Azerbaïdjan, a prononcé un discours au nom de M. Charles Hendry, envoyé diplomatique spécial du Premier Ministre du RoyaumeUni pour l’Azerbaïdjan : « Les ressources énergétiques de l’Azerbaïdjan vont jouer un rôle de plus en plus important dans l’économie européenne et mondiale au cours des années à venir, et l’Azerbaïdjan joue un rôle déterminant en permettant à chacun d’accéder à ces ressources. C’est d’autant plus important à l’heure où les économies sont en concurrence permanente, et je suis ravi que BP fasse partie des principaux acteurs de ce projet ». L’ambassade de l’Azerbaïdjan aux ÉtatsUnis rapporte que M. Rovnag Abdullayev, président de la Société pétrolière d’État de la République d’Azerbaïdjan (SOCAR) a déclaré : « Au-delà de Shah Deniz, nous sommes convaincus que les volumes d’exportation du gaz azerbaïdjanais vont sensiblement augmenter, grâce au développement des gisements ACG Deep, Asheron, Umid et Shafag-Asiman. La planification des deux tracés ont jeté les bases d’une forte croissance à venir, et nous tenons à remercier la Commission Européenne pour son accompagnement pendant toute la durée de la procédure ». Interrogé par New Europe, M. Rikard Scoufias, responsable de la Grèce pour TAP, a indiqué que le groupe européen d’infrastructures gazières Fluxys envisage de prendre une participation dans le projet TAP. Les discussions entre Fluxys et les actionnaires de TAP ont débuté en 2012. Fluxys est un opérateur de premier plan dans le transit de gaz naturel. Il est implanté dans six pays et il combine des activités de transport et de stockage de gaz, ainsi que de terminalling de gaz naturel liquéfié (GNL). Fluxys devrait monter au capital de TAP au mois d’août de cette année. La décision fait suite à l’acquisition le 20 juin de 66% des parts de DESFA, le gestionnaire du réseau de transport de gaz naturel grec, par la Compagnie nationale pétrolière et gazière de la République d’Azerbaïdjan (SOCAR). Le montant de la transaction s’élève à 470 M€, dont 220 M€ seront injectés directement dans une économie grecque aux abois. SOCAR va investir 770 millions d’euros en Turquie cette année SOCAR a décidé d’investir massivement dans des projets turcs au printemps prochain. Interrogés par l’agence Trend, le vice-président de SOCAR, M. Suleyman Gasimov, a déclaré : « Nous avons prévu de lancer des appels de fonds bancaires en mars 2014. Avant cela, nous procéderons par financement interne et en provenance de SOCAR. Les projets envisagés représentent des sommes considérables, et nous avons prévu d’investir 770 millions d’euros d’ici à la fin de l’année 2013.” Il estime qu’afin de garantir une participation publique dans le projet TANAP, une instance gouvernementale devrait être créée en Azerbaïdjan. Il précise qu’au nombre des bailleurs de fonds, on Juillet 2013 trouvera la banque américaine Ex-Im et d’autres banques japonaises, sud-coréennes et européennes. Vagif Aliyev, président de la holding pétrochimique Petkim, avait déjà affirmé que sur la totalité des investissements azerbaïdjanais en Turquie, une enveloppe de 5,4 à 6,2 Mds€ serait consacrée à la construction de Value-Site, le premier parc pétrochimique en Turquie. Les investissements croisés entre l’Azerbaïdjan et la Turquie s’élèvent à plus de 7,7 Mds€, et le total des investissements azerbaïdjanais en Turquie sont estimés à plus de 16 Mds€. Pour l’année 2012, les échanges commerciaux entre les deux pays ont représenté en volume 1,6 Md€, et 1100 entreprises turques sont implantées en Azerbaïdjan. www.teas.eu Économie-Affaires 15 Gordon Birrell, président de la compagnie BP pour l’Azerbaïdjan, la Géorgie et la Turquie au Forum Économique Mondial de Bakou (Photo Elmar Mustafayev/Forum Économique Mondial) Le président de BP Azerbaïdjan élu à la tête du Comité de direction de l’OGP BP Azerbaïdjan fait savoir que l’Organisation Internationale des Producteurs de pétrole et de gaz (OGP) a élu M. Gordon Birrell, président de la compagnie BP pour la zone Azerbaïdjan, Géorgie et Turquie à la tête de son Comité de direction. Cette décision a été annoncée lors de l’Assemblée générale annuelle de l’OGP qui s’est tenue à Brisbane (Australie). Les sociétés qui composent l’OGP représentent plus de la moitié de la production mondiale de pétrole, et environ un tiers de la production de gaz. M. Birrell, qui représente BP au Comité de direction de l’OGP depuis quatre ans, a été nommé président de BP pour la zone Azerbaïdjan, Géorgie et Turquie en 2012. En plus de 25 ans de carrière dans le secteur du pétrole et du gaz, il a occupé diverses fonctions importantes, notamment en matière de sécurité, de risque opérationnel et de production sur des projets terrestres et offshore. À propos de ses nouvelles fonctions, M. Birrell a déclaré : « La population mondiale va passer de 7 milliards à 9 milliards d’habitants en 2040, et les besoins en énergie seront 35 % plus fort qu’aujourd’hui, notamment en électricité et pour les transports dans les pays extérieurs à l’OCDE. Au cours de cette période, indépendamment de l’apport des énergies nucléaire et renouvelables, le pétrole restera l’énergie fossile la plus importante, et le gaz naturel dépassera le charbon au deuxième rang des sources d’énergie. « Heureusement, les réserves terrestres et offshore en pétrole et en gaz sont suffisantes pour satisfaire la demande mondiale. Le rôle de l’OGP, outre sa veille permanente en matière de sécurité et de durabilité, est de faciliter l’exploration et la production et d’en partager les fruits. Nos efforts portent sur le renouvellement, la prolongation et l’extension des licences d’exploitation. » Les premiers Embraer 190 livrés à la compagnie AZAL La compagnie Azerbaijan Airlines (AZAL) vient de recevoir le premier des avions Embraer E190 commandés. La livraison de trois autres E190 interviendra à la fin de l’année 2013. D’ici quelques mois, la flotte sera également renforcée par deux Embraer E170 de 76 places. Les nouveaux E190 d’AZAL emmèneront 106 passagers, sans distinction de classes. Le premier E190 assurera la desserte de Bakou, de la République autonome du Nakhitchevan et de Tbilissi (Géorgie). La compagnie aérienne exploitera également ses E190 sur des lignes aériennes internationales plus longues. M. Paulo Cesar Silva, PDG d’Embraer Commercial Aviation, a déclaré : « Ce premier AZAL E190 va permettre de densifier le trafic dans toute la région et d’améliorer la connectivité périphérique de Bakou, comme l’ont fait nos E-Jet dans d’autres régions du monde. Sa complémentarité avec le E170 en termes de capacité va permettre à AZAL d’accompagner la demande et de proposer des vols sur de plus gros appareils. » Jahangir Askerov, PDG d’AZAL, a pour sa part déclaré : « L’arrivée du premier E190 dans la flotte d’AZAL marque une étape importante de notre stratégie de remplacement des turbopropulseurs et d’avions à fuselage étroit sur certains marchés. Grâce à son rayon d’action et ses coûts d’exploitation raisonnables, le E190 nous ouvre de nouveaux marchés et nous permet de privilégier des destinations stratégiques. Le confort de la cabine est un plus appréciable dans la perspective des voyages plus longs qu’assurera à terme le E190 en Europe, au Moyen-Orient et en Asie Centrale. » Les nouveaux E190 proposent un rendement et un confort supérieurs Le ministre de l’agriculture azerbaïdjanais rencontre le Directeur de la FAO Le Ministre de l’Agriculture azerbaïdjanais, M. Ismat Abbasov, a rencontré M. José Graziano da Silva, Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) parallèlement à la Conférence de la FAO à Rome. M. da Silva a félicité M. Abbasov, l’Azerbaïdjan ayant atteint le niveau OMD1 des Objectifs du Millénaire pour le Développement qui visent à réduire www.teas.eu de moitié la proportion de la population qui souffre de la faim à l’horizon 2015. Cet objectif complète celui, plus ambitieux, du Sommet Mondial de l’Alimentation (WFS), qui entend également diviser par deux la population totale touchée par la faim pour 2015, cette fois en valeur absolue. M. Abbasov a fait le point sur les priorités de la zone Europe, et M. da Silva a souligné l’importance de la coordination des priorités aux niveaux local et mondial. Le ministre azerbaïdjanais a expliqué que le développement du secteur industriel étant actuellement financé au niveau domestique. M. Abbasov a également rencontré M. Mehmet Mehdi Eker, Ministre turc de l’Agriculture et des Affaires rurales. Juillet 2013 Juillet 2013 www.teas.eu