la star des jo mo farah coache les légendes d`arsenal lors du

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la star des jo mo farah coache les légendes d`arsenal lors du
CULTURE | ENTREPRISES | AFFAIRES PUBLIQUES
LA STAR DES J.O. MO FARAH COACHE LES LÉGENDES
D’ARSENAL LORS DU MATCH DE FOOTBALL CARITATIF
PARRAINÉ PAR TEAS
Également dans ce numéro :
Le consortium Shah Deniz choisit le gazoduc trans-adriatique
L’appel à la paix des co-présidents du Groupe de Minsk de l’OSCE au Sommet du G8
L’Azerbaïdjan sous l’objectif s’expose au Parlement européen
Cinq chemins de retour à Paris pour témoigner en images du sort des PDI
Nomination d’un nouvel ambassadeur du Royaume-Uni en Azerbaïdjan
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07 / 2013
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Juillet 2013
Bienvenue dans le magazine du Cercle Européen d’Azerbaïdjan (TEAS)
Le Cercle Européen d’Azerbaïdjan (The European Azerbaijan Society, TEAS) est une organisation
paneuropéenne enregistrée au Royaume-Uni dont l’objet est de faire connaître l’Azerbaïdjan et de
renforcer les liens économiques, politiques et culturels entre ce pays et les nations européennes.
Tout en promouvant les aspects positifs de l’Azerbaïdjan, TEAS met également en évidence le
sort des 875 000 réfugiés et déplacés internes de ce pays. Ces personnes sont dans l’incapacité
de retourner dans leurs foyers et sur leurs terres du fait de l’occupation illégale par les forces
armées arméniennes du Haut-Karabagh et de sept régions environnantes, au mépris de quatre
résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies.
Lancée en novembre 2008, TEAS avait au départ été créée quatre ans plus tôt sous le nom
de London Azerbaijan Society. L’organisation a aujourd’hui des bureaux au Royaume-Uni, en
Belgique, en France, en Allemagne et en Turquie, ainsi qu’un bureau de représentation en
Azerbaïdjan.
TEAS base ses interventions sur trois axes principaux :
• Culture – TEAS fait connaître la culture riche et dynamique de l’Azerbaïdjan à un public
international, en organisant des manifestations culturelles et en servant de centre de
networking.
•
Commerce – TEAS compte parmi ses adhérents des entreprises européennes et
azerbaïdjanaises. Il sert de plateforme à des organisations afin d’établir des liens et de
renforcer les relations commerciales existantes par le biais d’un programme de networking
à travers le continent.
•
Affaires publiques – TEAS entend faire connaître l’Azerbaïdjan et promouvoir le pays auprès
des principaux prescripteurs d’opinion, décisionnaires et autres personnalités du monde
politique, universitaire et de la société civile.
TEAS se fixe plusieurs objectifs :
• Renforcer les liens entre l’Azerbaïdjan et d’importantes structures économiques, politiques
et sociales à travers l’Europe
•
Organiser des tables rondes, des séminaires et des conférences
•
Assurer la production et la publication de brochures, rapports, bulletins, livres et films.
•
Faciliter les voyages d’études des politiciens, des journalistes et des hommes et/ou femmes
d’affaires.
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TEAS propose les toutes dernières nouvelles,
positions et interviews sur tous les aspects de
l’Azerbaïdjan, lance une e-infolettre gratuite
dont la parution interviendra régulièrement.
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entreprises. Elles donnent droit à divers
avantages : publicité, rencontres, voyages
et hébergement à prix réduit, et aide à
l’obtention de visas.
TEAS propose également de nombreuses
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manifestations et conférences tout au long
de l’année. Pour en savoir plus, écrire à
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Dates à retenir
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15 septembre 2013
Congrès du Parti des Libéraux-Démocrates : Soirée jazz de TEAS
Salle Argyll II du Crowne Plaza Hotel – Congress Road, Glasgow, Strathclyde, G3 8QT
Principal intervenant : Lord German
22h00 – 23h30. Entrée libre (espace sécurisé)
22 septembre 2013
Congrès du Parti Travailliste : Soirée jazz de TEAS
Salle Charlotte, The Grand Brighton, 97–99 King’s Road, Brighton, East Sussex, BN1 2FW
Principal intervenant : Gerry Sutcliffe (député)
21h00 – 23h00. Entrée libre (pass congrès obligatoire)
1er octobre 2013
Congrès du Parti Conservateur : Soirée jazz de TEAS
Alexandria A, The Midland, Peter Street, Manchester, M60 2DS
Principal intervenant : Christopher Pincher (député)
21h30 – 23h00. Entrée libre (pass congrès obligatoire)
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Politique et actualité
03
Lionel Zetter – Directeur de TEAS
Le mot du Directeur
Le rôle de TEAS est de faire connaître
l’Azerbaïdjan, ce qui implique d’aborder les
problèmes qui touchent le pays, mais aussi de
présenter les opportunités qui s’y rattachent.
Ces opportunités sont nombreuses. Le pays a
la chance de posséder des réserves pétrolières
et gazières considérables, et un sous-sol
regorgeant de minerais divers. Les sols sont
fertiles, et le climat tempéré. L’économie est
en plein boom, à tel point que la pauvreté, qui
frappait plus de 50 % de la population il y a six
ans, ne touche plus que 6 % de la population.
Malgré ce qui précède, l’Azerbaïdjan est en
proie à de graves problèmes et demande
l’aide de l’Occident. L’Arménie occupe toujours
environ 18 % du territoire azerbaïdjanais, au
mépris de quatre résolutions du Conseil de
Sécurité de l’ONU. Conséquence directe de
cette occupation, l’Azerbaïdjan compte sur son
territoire une population de 875 000 réfugiés et
Personnes Déplacées Internes (PDI).
Nous savons parfaitement que l’Occident et,
à plus forte raison, tous les pays du monde,
ont d’autres problèmes à traiter, et d’autres
priorités. Aussi TEAS ne se limite-t-il pas à du
lobbying politique pour sensibiliser l’opinion au
conflit avec l’Arménie et au sort des réfugiés
et des PDI. Notre mission est aussi de faciliter
les missions commerciales et les rencontres
entre les représentants des entreprises et
organisations d’Azerbaïdjan et d’Europe,
d’organiser des forums d’affaires dans les
capitales européennes, des manifestations
culturelles (concerts, expositions, etc.) afin de
braquer les projecteurs sur le riche héritage
culturel de l’Azerbaïdjan.
Il nous paraît toutefois essentiel de toucher des
publics différents. Nous avons donc parrainé
avec grand plaisir un match de football caritatif
entre les Légendes d’Arsenal et la Sélection
mondiale des Réfugiés & PDI. D’anciennes
gloires d’Arsenal comme Tony Adams et Ian
Wright ont joué contre une équipe composée
de réfugiés et de PDI d’Azerbaïdjan et de
divers pays d’Afrique. Mo Farah et Fabrice
Muamba coachaient les deux équipes pour la
circonstance.
Ce fut une très belle journée pour les 3 500
spectateurs présents, qui ont pu assister à un
très beau match de football, et des dizaines de
milliers d’euros ont été récoltés au profit des
réfugiés et des PDI.
Lionel Zetter, Directeur de TEAS
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(de g. à d.) Fabrice Muamba, Tony Adams et Mo Farah. Trois sportifs de légende avaient chaussé les crampons
TEAS organise un match de football caritatif pour
braquer les projecteurs sur le sort des PDI et des
réfugiés
Le 23 juin, un match de football caritatif
parrainé par TEAS a opposé les Légendes
d’Arsenal à la Sélection mondiale des
Réfugiés et des Personnes Déplacées
Internes à l’Underhill Stadium du Barnet FC,
sous les yeux de 3 600 spectateurs. L’athlète
britannique et double champion olympique
Mo Farah entraînait les Légendes d’Arsenal,
et c’est Fabrice Muamba, l’ancien joueur
des Bolton Wanderers, qui dirigeait le banc
de la Sélection mondiale des Réfugiés et
PDI. Le match a bénéficié d’une importante
couverture médiatique.
d’Arsenal et de la sélection anglaise, Tony
Adams, Ian Wright, Paul Davis, Ray Parlour,
Perry Groves et Michael Thomas. Le député
Démonstration de « Mobot » par Mo Farah pendant la
cérémonie officielle, sous les yeux de la députée Theresa
Villiers
européen Syed Kemall a également démontré
ses talents footballistiques au sein du onze
mondial des PDI et des réfugiés. C’est la
Très Honorable Theresa Villiers, Secrétaire
d’État pour l’Irlande du Nord, qui a remis les
trophées à l’issue de la rencontre.
La conférence de presse était animée par un expert, le
comédien Tom Watt
Le match a permis de récolter de précieux
fonds, reversés au Conseil des Réfugiés
et qui permettront d’aider les 875 000
réfugiés et Personnes Déplacées Internes
(PDI) en Azerbaïdjan, dont les vies ont été
bouleversées par le conflit entre l’Arménie et
l’Azerbaïdjan dans le Haut-Karabagh.
Voici quelques déclarations des sportifs
ayant participé à la rencontre :
Fabrice Muamba : « On réussit toujours
de grandes choses en faisant preuve de
discipline et d’organisation. Je suis moimême réfugié, et j’ai toujours eu cette attitude
positive grâce à laquelle j’ai pu m’accomplir
en tant que personne. »
La cause était loin d’être étrangère pour
Mo Farah (originaire de Somalie) et pour
Fabrice Muamba (originaire de la République
Démocratique du Congo), qui ont tous
deux refait leur vie au Royaume-Uni. TEAS
parrainait l’événement pour commémorer la
Journée mondiale des réfugiés des Nations
Unies, célébrée chaque année le 20 juin.
Dans les rangs de l’équipe des Légendes
d’Arsenal, on retrouvait l’ancien capitaine
Le match a bénéficié d’une importante couverture
médiatique
Juillet 2013
04
Politique et actualité
Les deux
équipes
ont livré
un match
d’excellent
niveau
Tony Adams : « Nous espérons que ce match
sensibilisera l’opinion à la question des PDI
et des réfugiés dans le monde entier, et
génère des recettes au profit du Conseil des
Réfugiés ».
Mo Farah : « Nous faisons bouger les choses
et nous participons à la prise de conscience
générale des événements et de la situation
actuelle. Je suis très heureux d’y participer
».
Ian Wright : « La multiplication de
manifestations comme celle-ci est une très
bonne chose. Le succès de la rencontre
d’aujourd’hui ne peut qu’aider à sensibiliser
un maximum de personnes. »
Le match, d’un très bon niveau entre deux
équipes très impliquées, s’est soldé par
un score nul (1-1). Le milieu de terrain
du XI des Réfugiés & PDI, très créatif et
doté d’un grand sens tactique, a permis à
l’Azerbaïdjanais Vurghun Hasanzade d’ouvrir
le score à la fin de la première période.
Tony Adams, légende de l’équipe d’Arsenal
et de la sélection anglaise, dont toutes les
interventions ont été saluées par le public,
n’a été dominé à l’applaudimètre que par Mo
Farah. L’équipe d’Arsenal, fidèle d’un bout à
l’autre du match à son dispositif en 4-4-2, a
été récompensée de ses efforts par le but de
l’égalisation inscrit par Ömer Riza.
Sous le maillot du XI des Réfugiés & PDI,
Mickey Thomas, très en jambes sur son côté
préféré, a (une fois de plus !) souvent mis
en difficulté le milieu de terrain d’Arsenal. Le
match a également permis aux gardiens de
but des deux équipes de s’illustrer, pour le
plus grand plaisir du public.
Lionel Zetter, directeur de TEAS, a déclaré : «
Il y a beaucoup plus de PDI que de réfugiés
dans le monde, et nous avons voulu organiser
ce match pour sensibiliser l’opinion tout en
récoltant des fonds destinés aux PDI et aux
réfugiés du monde entier ».
Pour voir un extrait de la conférence de
presse et du match, rendez-vous sur http://
bit.ly/teasfootball
Mo Farah en pleine séance d’autographes
« Monsieur Arsenal », Tony Adams, à la rencontre du
public
Mo Farah aux couleurs d’Arsenal
Tony Adams est heureux de rejouer avec ses anciens
coéquipiers d’Arsenal… et cela se voit !
La Sélection Réfugiés/PDI en pleine mise en place
tactique
Le député Syed Kemall et l’un de ses coéquipiers de la
Sélection Réfugiés/PDI
Juillet 2013
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Politique et actualité
05
200 invités assistaient à l’inauguration de l’exposition du Parlement européen
Des photos saisissantes exposées à Bruxelles pour attirer l’attention des
milieux d’affaires et des responsables politiques
Le 24 juin 2013, l’âme de l’Azerbaïdjan
était invitée au cœur même de l’Europe, à
Bruxelles, à l’occasion de l’inauguration de
l’exposition L’Azerbaïdjan sous l’objectif au
Parlement européen, devant 200 invités.
L’événement, organisé par TEAS et présidé
par la députée européenne slovaque
Katarína Neved’alová, a attiré l’attention
de nombreux membres du Parlement
européen, responsables politiques de l’UE
et diplomates.
L’exposition rassemblait dans le superbe
espace Yehudi Menuhin des photographies
du peuple azerbaïdjanais d’aujourd’hui,
mais aussi de la culture, des paysages et de
l’architecture du pays. 750 photos envoyées
par des photographes d’Azerbaïdjan et
d’ailleurs composent cette sélection déjà
présentée à Londres, Paris et Berlin, dans
le cadre d’un concours organisé par TEAS.
La
députée
européenne
Katarína
Neved’alova a déclaré : « C’est une
exposition formidable consacrée à un
magnifique pays. Je me suis rendue
récemment en Azerbaïdjan et, en voyant
les photos, je me suis demandée pourquoi
l’exposition n’avait pas pour titre Les
Couleurs de l’Azerbaïdjan. En marchant
dans les rues, on est frappé par les
couleurs du pays et de son peuple. Cette
exposition est un témoignage d’amitié et
de solidarité.
« Pendant mon séjour à Bakou, j’ai eu
l’occasion de discuter avec Asim Talib,
l’auteur de la photo qui a remporté le
concours (Les vieux). Il m’a dit sa fierté
de savoir que son cliché serait affiché
dans les locaux du Parlement européen.
L’Azerbaïdjan est un pays magnifique,
moderne et ouverte, bien qu’encore assez
méconnu en Europe. L’Azerbaïdjan sous
l’objectif permettra d’attirer l’attention des
responsables politiques européens. Et l’on
peut dire que cette exposition est ici à sa
place, au cœur de l’Europe, puisqu’elle
contribue à rapprocher les cultures
européenne et azerbaïdjanaise. »
S.E. Fuad Isgandarov, ambassadeur de
l’Azerbaïdjan en Belgique et chef de la
délégation azerbaïdjanais auprès de
l’Union européenne a quant à lui déclaré : «
Cet événement culturel illustre nos valeurs
communes. Je suis heureux de représenter
un pays riche de ses différentes couleurs,
ethnies et religions. Je suis fier de mon
pays et des relations qu’il établit entre
les cultures. Je vous invite à admirer les
splendides couleurs de l’Azerbaïdjan ».
Pour le directeur de TEAS, M. Lionel Zetter,
« L’Azerbaïdjan sous l’objectif est un projet
unique, de par son ambition, mais aussi
par son rayonnement. Cette exposition
saisit parfaitement ce que l’Azerbaïdjan a
de plus beau, et permet de faire découvrir
ce joli pays des bords de la Caspienne.
Ces photos témoignent de la richesse
culturelle et climatique de l’Azerbaïdjan. Le
premier prix de photographie, Les vieux,
est toutefois plutôt empreinte de nostalgie.
Cette photo a été prise à Kelbajar en 1985,
et ne pourrait plus être prise aujourd’hui,
cette région étant aujourd’hui occupée par
l’Arménie.
Le directeur de TEAS Belgique, M. Roman
Huna, a ajouté : « L’Azerbaïdjan est un
pays qui mériterait de se retrouver sous les
projecteurs. Le caractère ouvert et tolérant
de la société azerbaïdjanaise, la beauté de
ses paysages et l’hospitalité de son peuple
font de ce pays un partenaire idéal pour
l’Union Européenne. Je suis fier que cette
prestigieuse exposition photographique ait
l’honneur d’orner pendant une semaine les
murs du Parlement européen.
Après avoir attiré plus de 1 500 visiteurs
au
Parlement
européen,
l’exposition
L’Azerbaïdjan sous l’objectif s’est installée
pendant deux semaines au Centre d’affaires
Tour & Taxis de Bruxelles. Le vernissage de
l’exposition a eu lieu le 9 juillet à l’ancien
Dépôt Royal du centre d’affaires, en
présence de membres du Parlement fédéral
belge et du Sénat belge. Dominique Tilmans
a déclaré : « La beauté de l’Azerbaïdjan est
fidèlement représentée par cette exposition
photographique. Il n’est pas illogique que
l’exposition L’Azerbaïdjan sous l’objectif
soit exposée dans l’un des plus célèbres
espaces d’affaires de la capitale belge.
J’aimerais remercier TEAS d’avoir fait venir
un peu d’esprit azerbaïdjanais en Belgique.
»
Une sélection de photographies est
proposée à l’adresse www.teas.eu/fr/
azerbaijan-through-the-lens
Par ce type d’initiative culturelle, TEAS
Lionel Zetter, le directeur de TEAS, aux côtés de la députée européenne Katarína Neved’alová, organisatrice de l’événement au
Parlement européen (Photos : Gleamlight)
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entend faire connaître l’Azerbaïdjan et
renforcer les liens économiques, politiques
et culturels entre ce pays et les nations
européennes. »
La sénatrice belge Dominique Tilmans s’est exprimée lors
du vernissage de l’exposition de Bruxelles
Juillet 2013
06
Politique et actualité
Un tir à la corde pour une bonne cause
TEAS était l’un des principaux parrains de la 26e épreuve de tir à la
corde du parlement (Macmillan Parliamentary Tug of War) organisée
le 11 juin dernier. Cette journée a permis à plusieurs équipes
composées d’hommes et de femmes venus de tout le Royaume-Uni
de se mesurer lors d’épreuves de force brute et a été marquée par
l’épreuve reine qui oppose traditionnellement les chambres haute
et basse du parlement du Royaume-Uni, la Chambre des Lords et
la Chambre des Communes (cette dernière ayant pour l’anecdote
remporté le duel). La manifestation était organisée au profit de
Macmillan Cancer Support, un organisme caritatif qui propose une
aide financière, morale et médicale aux malades du cancer et à leurs
familles. La manifestation de cette année a permis de récolter environ
120 000 £, soit 140 000 €.
Lynda Thomas, directrice des collectes de fonds de Macmillan Cancer
Support, a pour sa part déclaré : « Au cours des 26 dernières années,
cette manifestation a permis à Macmillan de récolter 3 millions de livres
(3,5 millions d’euros). Cette épreuve est très populaire. Il y a quatre
sponsors principaux cette année : Taylor Wimpey, Marks & Spencer,
BAE Systems et pour la toute première fois, TEAS. La progression du
taux de survie aux cancers donne davantage de travail aux infirmières
de Macmillan. Les dons récoltes cette année vont permettre de payer
deux infirmières Macmillan pendant un an et d’améliorer la vie des
personnes qui vivent avec le cancer »
TEAS parraine
la célèbre
épreuve
parlementaire
du tir à la
corde au profit
des personnes
atteintes du
cancer au
Royaume-Uni
Julia Palca, présidente de Macmillan Cancer Support, a déclaré : «
Il s’agissait du 26e tir à la corde du Parlement. Macmillan propose
une aide morale et médicale aux 2 millions de personnes touchées
chaque année par le cancer au Royaume-Uni. Ce chiffre devrait
doubler d’ici 2030, et d’après les estimations, 47 % de la population
du Royaume-Uni recevront un diagnostic de cancer au cours de leur
vie. Un chiffre qu’il convient de relativiser par un taux de survie de
l’ordre de 40 %. Mais le phénomène garde une ampleur qui pose des
défis majeurs aux infirmières de Macmillan ».
Irfan Siddiq nommé nouvel ambassadeur du Royaume-Uni
Irfan Siddiq a été nommé ambassadeur du Royaume-Uni en Azerbaïdjan. M. Siddiq succède à Peter Bateman, lequel s’est retiré du Service
Diplomatique, et prendra ses fonctions au mois d’août 2013. M. Siddiq a rejoint le Ministère britannique des affaires étrangères en 1998 et
possède une vaste expérience à l’étranger en Inde, en Egypte, aux États-Unis, en Syrie et en Irak. Il a également servi comme secrétaire
particulier du ministre des Affaires étrangères et a travaillé avec Jack Straw et Margaret Beckett. Plus récemment, M. Siddiq était Chef du
département du partenariat arabe au sein du ministère des affaires étrangères.
M. Siddiq a déclaré : « Je suis ravi d’être nommé ambassadeur britannique à la République d’Azerbaïdjan. L’Azerbaïdjan est un pays fascinant.
Il dispose d’un riche patrimoine culturel, d’une économie dynamique et d’une grande importance stratégique. Je suis impatient de vivre et
de travailler en Azerbaïdjan, d’apprendre à connaître l’Azerbaïdjan et son peuple et de développer davantage les relations azerbaïdjanobritanniques pour promouvoir les meilleures valeurs et les intérêts du Royaume-Uni. »
Regards croisés sur l’islam d’Azerbaïdjan et sur la laïcité française
TEAS, en partenariat avec l’Institut de
Découverte et d’Étude du Monde Musulman
(IDEMM), a organisé un colloque sur le
thème « Islam et Laïcité, enjeux partagés.
L’expérience azerbaïdjanaise et son écho en
France ». Le colloque, qui s’est tenu au Musée
d’Aquitaine de Bordeaux, a réuni autour
de Tareq Oubrou, Recteur de la Mosquée
de Bordeaux et directeur de l’IDEMM, des
chercheurs de France et d’Azerbaïdjan, ainsi
que des représentants de communautés
religieuses aquitaines, soucieux de réfléchir
ensemble au principe de laïcité. Le colloque
a été l’occasion de réfléchir au rôle de l’Etat
dans la vie religieuse, d’analyser l’expérience
azerbaïdjanaise de la laïcité et de mettre en
évidence les différences et les similitudes
entre les modèles de laïcité azerbaïdjanais
et français.
Après le discours d’ouverture de Vincent
Feltesse (député PS de la deuxième
circonscription de la Gironde et président de
la Communauté urbaine de Bordeaux), Nijat
Mammadly (professeur de Science Politique
et Sociologie à l’Université d’Etat de Bakou et
Directeur des Relations internationales et de
Juillet 2013
la communication au Comité d’État en charge
des relations avec les cultes de la République
d’Azerbaïdjan), a brossé un tableau de la
laïcité et de la diversité confessionnelle en
de l’Etat dans la promotion de la tolérance
religieuse en Azerbaïdjan : « L’Azerbaïdjan
veut partager son expérience de tolérance
et de laïcité et voir, si celle-ci peut être une
inspiration pour d’autres. »
France et l’Azerbaïdjan partagent leurs
expériences et réfléchissent ensemble aux
enjeux auxquels ils font face. Le colloque
a réuni près de 150 personnes, issues des
mondes universitaires et religieux ainsi que
des faiseurs d’opinion et des représentants
de la société civile.
Ensuite, Hervé Rehbi, Président du centre
culturel juif Yavné, a abordé la tradition
de la laïcité et de la coexistence religieuse
à Bordeaux, ville dans laquelle le dialogue
interreligieux est particulièrement apaisé.
Tareq Oubrou, qui s’est rendu en Azerbaïdjan
en avril dernier dans le cadre d’un voyage
d’étude sur le thème L’Azerbaïdjan : laïcité et
tolérance religieuse dans le monde musulman
organisé par TEAS et qui a également
participé au Forum du Dialogue Interculturel
qui s’est tenu à Bakou il y a quelques
semaines, a témoigné de l’expérience de
laïcité de ce pays, à apprécier selon lui dans
le contexte d’un monde globalisé. Il estime
également que des pays laïcs comme la
Tareq Oubrou, Recteur de la Mosquée de Bordeaux et
Directeur de l’IDEMM, partage son expérience de la
tolérance religieuse en Azerbaïdjan
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Politique et actualité
07
Une conférence à Londres pour faire le point sur les relations RoyaumeUni-Azerbaïdjan
L’état actuel des relations entre le RoyaumeUni et l’Azerbaïdjan et du conflit du HautKarabagh ont constitué l’essentiel des
discussions qui se sont tenues lors d’une
conférence au Royal United Services
Institute (RUSI) de Whitehall, à Londres,
intitulée Shaping the Policy Agenda: British–
Azerbaijani relations in the context of Europe
(Modeler le calendrier politique : les relations
azerbaïdjano-britanniques dans le contexte
de l’Europe), organisée par le Centre
d’études stratégiques de l’Azerbaïdjan (CSS)
et le RUSI.
Novruz
Mammadov,
Directeur-adjoint
de
l’administration
présidentielle
de
l’Azerbaïdjan et Chef du département des
relations extérieures, a fait le point sur les
nombreuses réussites de l’Azerbaïdjan aux
plans politique, économique, culturel, social
depuis son accession à l’indépendance.
Il a par exemple indiqué que le PIB de
l’Azerbaïdjan a triplé au cours de la dernière
décennie et que, d’après le Rapport mondial
de compétitivité du Forum Économique
Mondial, l’Azerbaïdjan est devenue la 46e
puissance économique mondiale. Il a ensuite
expliqué que l’économie azerbaïdjanaise
représentait désormais 75% de l’économie
du Sud Caucase. M. Mammadov a
également fait le point sur le développement
de relations fortes entre l’Azerbaïdjan et
le Royaume-Uni au cours de la dernière
décennie. Pour illustrer son propos, il a cité
les dizaines d’investisseurs et de prestataires
du Royaume-Uni qui participent à titres
divers à l’économie azerbaïdjanaise dans les
secteurs de la construction, de l’énergie, du
commerce et des services.
Selon M. Mammadov, les relations de
plus en plus étroites entre l’Azerbaïdjan
et l’Europe occidentale se sont traduites
par la mise en œuvre rapide de projets
stratégiques de grande envergure de nature
à faire du pays une « passerelle » politique,
économique, culturelle, énergétique et
logistique entre l’Orient et l’Occident. Il est
également revenu sur l’état des coopérations
en cours entre l’UE et l’OTAN : « Plus
d’un tiers des livraisons à destination de
l’Afghanistan transitent par l’Azerbaïdjan. »
M. Mammadov s’est également exprimé sur
l’incapacité des co-présidents du Groupe
de Minsk de l’OSCE à trouver une issue
pacifique au conflit de Haut-Karabagh : «
Malheureusement, les représentants des
pays co-présidents chargé de résoudre le
conflit ne sont parvenus à aucun résultat
tangible. Et je déplore que les déclarations
des Co-présidents n’en appellent jamais au
respect du droit international et des quatre
résolutions du Conseil de Sécurité des
Nations Unies sur le conflit. »
Pour le directeur du CSS, Farhad Mammadov,
ce conflit est le plus grave et le plus long de
l’ère post-soviétique : « Vu d’Azerbaïdjan,
il constitue une menace pour l’intégrité du
territoire et la souveraineté du pays. » Il a
ensuite fait le point sur les conséquences du
trafic d’armes à l’œuvre dans ce conflit.
Le président du Conseil européen « satisfait » de l’Azerbaïdjan
Le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy a rencontré le président de la République d’Azerbaïdjan, Ilham Aliyev. M. Van Rompuy a fait
part de sa « satisfaction » quant à l’avancée du projet de Corridor gazier méridional qui reliera à terme l’Asie Centrale et la mer Caspienne à l’Europe
et contribuera à la sécurité énergétique de cette dernière.
Il a ensuite rappelé que l’Azerbaïdjan était « un partenaire de première importance pour l’UE. Nous avons accompli de grandes choses ensemble
dans le domaine de l’énergie, mais nous pouvons faire davantage ». M. Van Rompuy a exprimé « le besoin d’une relation contractuelle basée sur un
Contrat d’association » qui permettrait à cette « relation de révéler tout son potentiel ».
M. Van Rompuy a également évoqué le conflit non résolu du Haut-Karabagh qui oppose l’Arménie et l’Azerbaïdjan : « L’UE considère que la stabilité
dans le Sud Caucase est illusoire sans une résolution juste du conflit du Haut-Karabagh ». Il a ensuite exprimé son soutien au Groupe de Minsk
de l’OSCE, dont la mission est d’aboutir à une résolution négociée du conflit. M. Van Rompuy a également réitéré la volonté de l’UE « d’élargir les
mesures existantes visant à combler le fossé toujours plus grand qui sépare les parties en conflit. »
À l’issue de la réunion, le Président Aliyev a rencontré M. José Manuel Barroso, Président de la Commission Européenne. M. Barroso a souligné
le besoin « crucial » de l’accession du pays à l’Organisation Mondiale du Travail : « 2013 est réellement une année pleine d’opportunités pour les
relations entre l’UE et l’Azerbaïdjan. Je souhaite l’établissement de relations élargies et approfondies avec votre nation, qui est digne de notre plus
grand respect. L’énergie est un très bon point de départ pour établir des relations dont nos valeurs communes seraient le cœur », a conclu M. Barroso.
Hommage à Lord Peter Fraser
Les amis de l’Azerbaïdjan au Royaume-Uni ont appris avec tristesse le décès à 68 ans de Lord Peter Fraser of Carmyllie, président de l’AngloAzerbaijani Society. Représentant du South Angus au Parlement de 1979 à 1987, il a occupé les fonctions de Notaire Général pour l’Écosse
sous le gouvernement de Margaret Thatcher, puis de Lord Avocat et de Procureur Général pour l’Écosse sous les gouvernements Thatcher
et Major. Il a été nommé pair à vie en 1989.
Lord Fraser présidait depuis 2000 l’Anglo-Azerbaijani Society, déterminante dans l’établissement de contacts et de bonnes relations bilatérales
entre l’Azerbaïdjan et le Royaume-Uni. Malgré l’absence d’intérêts commerciaux en Azerbaïdjan, il tirait sa prodigieuse énergie de sa seule
volonté de renforcer les relations entre deux pays et de développer diverses œuvres caritatives.
Lord Fraser aura beaucoup fait pour la jeunesse, et en particulier pour les jeunes musiciens. Pour son ultime visite à Bakou, organisée dans
le cadre d’un événement de collecte de fonds, il a accompagné un orchestre de jeunes musiciens du Royaume-Uni qui se sont produits
dans l’une des plus grandes salles de concert de la capitale azerbaïdjanaise. L’événement a permis de récolter des sommes considérables
au profit des œuvres caritatives et culturelles de l’AAS. Lord Fraser laisse le souvenir d’une personne généreuse, gentille, maniant l’humour,
et le Cercle Européen d’Azerbaïdjan s’associe à la douleur de son épouse Fiona et de toute sa famille, et leur exprime ses plus sincères
condoléances.
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Juillet 2013
08
Personnalités – Menzer Hajiyeva
Les thèmes esthétiques des « foulards artistiques » de Menzer Hajiyeva rappellent souvent l’Azerbaïdjan
Menzer Hajiyeva –
L’envol du design
azerbaïdjanais
Menzer Hajiyeva s’est lancée dans la mode
il y a quelques années. Elle réside à Bakou
mais se rend souvent à Paris, où elle s’exerce
à l’intégration des couleurs et des motifs
traditionnels de son pays, l’Azerbaïdjan, et
développe une gamme de foulards qu’elle
propose dans le monde entier aux mordus
de la mode. TEAS est allé à sa rencontre à
Bakou.
Qu’est-ce qui vous a poussé à vous lancer
dans la mode ?
D’aussi loin que je m’en souvienne, j’aime
l’art et le dessin. Vous me direz, pourquoi
la mode plutôt qu’un autre domaine ? Pour
moi, la mode est le défi le plus difficile à
relever, et je suis très sensible à sa nature
interdisciplinaire. Pour travailler dans cette
industrie, il faut développer son savoir-faire
créatif, technique, et connaître parfaitement
les tissus. Un vêtement doit toujours être à
la fois fonctionnel et plaisant à regarder, et
un designer doit savoir penser en deux et en
trois dimensions, et développer sa capacité
à résoudre les problèmes. Les liens sont
très étroits entre la mode, l’économie et les
progrès industriels et technologiques. C’est
aussi l’un des supports artistiques les plus «
palpables », puisqu’ils sont en contact direct
avec le corps humain.
Chez Lanvin, j’ai travaillé sur la bagagerie
et j’ai dessiné des sacs pour Studio 189
à la Fashion Rising Collection vendue
dernièrement à Los Angeles et à New York
pour Urban Outfitters. Les écharpes de
soie peintes à la main, c’est le début de ma
collection, et j’ai ensuite produit ma première
collection d’imprimés numériques à Noël
dernier.
À
quel
moment
vous
êtes-vous
concentrée sur ce concept des « foulards
artistiques » ?
L’idée des « foulards artistiques » est née
du rapprochement naturel entre plusieurs
éléments, et je l’ai trouvée cohérente. J’ai
étudié l’art et la mode, et je peins sur soie
depuis mon plus jeune âge. Dans mon
travail, je privilégie l’aspect bidimensionnel à
travers la création de mes propres imprimés
et la coloration de mes tissus. Mes différents
stages m’ont permis de développer ce goût
Quelles techniques interviennent dans la
création des foulards ?
J’aime mener mes petites expériences et
multiplier les techniques. En ce moment,
j’utilise la peinture sur soie, le batik, la teinture
du tissu et l’impression numérique. Ce que
j’adore par-dessus tout, c’est le mariage
désormais possible entre des créations
Même sur l’emballage des foulards artistiques, l’Azerbaïdjan est présent
Vous avez déjà travaillé pour de grandes
maisons ?
À Paris, j’ai travaillé pour Lanvin et à New
York, pour Michael Kors, Zac Posen, Narciso
Rodriguez et Mayle. À Florence, pour
Studio 101, et j’ai mené quelques projets en
freelance.
pour le travail sur la coloration des tissus
et sur la couleur elle-même. Comme ma
matière préférée a toujours été la soie, il
était assez naturel que je crée des foulards
à partir de mes propres œuvres. Nous
aimons tous les objets personnalisés, l’art
et la mode plaisent à beaucoup de monde,
donc je m’efforce de créer des œuvres d’art
qui puissent se porter tout en étant viables
d’un point de vue commercial.
Sur quels types de vêtements avez-vous
fait vos premières armes ?
À vrai dire, j’ai du mal à me souvenir de ma
toute première création. Il faut dire que j’ai
commencé très jeune la peinture sur soie.
Qu’est-ce qui vous a amené à créer votre
propre société ?
J’ai toujours eu envie de créer ma propre
entreprise. Quand je vivais à New York, je
vivais au milieu de gens qui faisaient mille
Juillet 2013
choses à la fois, qui défrichaient de nouvelles
idées ou développaient des concepts. C’est
un peu la norme à New York. J’ai beaucoup
aimé l’idée de faire partie des gens qui
innovent et de mener mes petites explorations
de façon indépendante. Mon objectif à terme
a toujours été de créer ma propre ligne de
vêtements, la question était juste de savoir
quand. Alors pourquoi maintenant ? Je
pense tout simplement que le moment est
venu, compte tenu du développement de
l’Azerbaïdjan ces dernières années et de la
situation dans le reste du monde.
artisanales traditionnelles et la technologie
numérique. Par exemple, je peux peindre
une écharpe à la main, la photographier, et
en faire des tirages numériques. Nous venons
de lancer la fabrication de châles, 100% «
made in Azerbaïdjan » à Sheki, en reprenant
la méthode traditionnelle du batik.
Comment sont-ils fabriqués ?
Certaines
étapes
de
la
fabrication
interviennent dans différents lieux, mais
c’est à Bakou que le produit est finalisé. Je
m’efforce de donner la priorité à la maind’œuvre locale, mais cela peut s’avérer
compliqué, ce qui m’oblige parfois à soustraiter. Pour moi, la qualité du produit passe
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Personnalités – Menzer Hajiyeva
09
Un foulard se
porte avec
discrétion…
ou pas
avant son lieu de production, mais attention
: si je privilégie la qualité, une fois celle-ci
atteinte, j’essaie de faire faire la même chose
au pays.
Quels sont les thèmes de la culture
azerbaïdjanaise qui inspirent le plus vos
créations ?
Ce ne sont pas les sources d’inspiration qui
manquent en Azerbaïdjan, mais je ne pense
pas que le pays soit la seule. Par le passé, j’ai
beaucoup créé autour de différents thèmes,
les volcans de boue, les bijoux, les motifs de
tapisserie, l’architecture, les fleurs, les fruits
aux couleurs vives. Dans l’idéal, je travaille
à partir d’images que je m’efforce de rend
belles et agréables pour tout le monde. Il
ne faut pas y voir un motif nécessairement
azerbaïdjanais ou ethnique. J’essaie de
créer de jolies choses, et je crois que c’est
l’Azerbaïdjan qui me les inspire.
préféré me concentrer sur le démarrage de
la société, son fonctionnement au jour le
jour, le développement des produits et sur
l’exposition locale. L’un de mes objectifs pour
l’an prochain sera d’être plus visible au plan
international.
Vous possédez une « vraie » boutique ?
Je viens seulement de lancer ma nouvelle
boutique en ligne, j’en suis très contente et j’y
crois beaucoup. C’est un support formidable
qui permet aux clients potentiels de voir les
différents modèles, d’où qu’ils se trouvent, et
de les commander à n’importe quelle heure,
Vos créations ont-elles été présentées lors
de grands défilés de mode ? Comment les
faites-vous connaître ?
On les voit assez souvent. Les foulards du
Fashion Rising ont été utilisés pour un défilé
de mode en Ouganda, et des séances photo
ont été organisées à New York et au Ghana.
D’autres modèles figurent dans L’officiel Baku
et sont utilisés pour des photos diffusées
dans le monde entier. On a aussi pu les voir
à Paris en février, pendant l’exposition de
TEAS, L’Azerbaïdjan sous l’objectif, et un de
mes foulards peints à la main a fait la une
de Vogue China il y a quelques années. Je
les présente aussi sur des réseaux sociaux
comme Facebook et Instagram.
Vos idées sont-elles bien accueillies dans
le milieu de la mode ?
Très bien, puisque l’idée même est née des
encouragements de mes amis de l’industrie
de la mode à créer mes foulards à New York.
Mes « mentors », qui ont tous une solide
expérience des milieux de la mode, m’ont
beaucoup aidée tout au long de ma démarche.
Par contre, je n’ai pas fait grand-chose pour
mériter une visibilité à l’international. J’ai
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et on y trouve également beaucoup d’idées
de cadeaux. La facilité d’accès et la rapidité
du service sont pour moi des priorités. Les
foulards sont également disponibles à la
Paparazzi Boutique de Bakou et auprès de
mon studio, ou par e-mail, à l’adresse info@
menzerhajiyeva.com.
Quel serait le portrait-type de votre
clientèle ?
Aussi surprenant que ça paraisse, il n’y
en a pas vraiment. Disons peut-être que
mes clients sont de grands voyageurs et
font partie des gens fascinés par d’autres
cultures. Disons aussi qu’ils aiment acheter
des produits qui les distinguent, et qu’ils
n’hésitent pas à soutenir les jeunes talents.
Je suis ravie de voir que mes foulards se
vendent déjà dans le monde entier, et qu’on
les porte aux États-Unis, en France, au
Royaume-Uni, au Cambodge, à Singapour,
à Dubaï, en Suisse, au Ghana, en Italie, en
Turquie, à Bahreïn, en Jordanie et bien sûr en
Azerbaïdjan.
Comment voyez-vous l’évolution de votre
gamme ?
Ce ne sont pas les possibilités qui manquent.
J’aimerais beaucoup me lancer dans la
création de paréos d’été, dans les châles
en cachemire pour l’hiver et m’orienter
progressivement vers le prêt-à-porter.
Sans oublier les fourre-tout et les petits
accessoires en cuir. Nous proposons déjà
de personnaliser certains produits, et
nous réalisons des foulards pour certaines
entreprises, ou sur commande spéciale, et
aussi des impressions sur tissu faites surmesure.
Un motif repris sur l’un des foulards de la collection
Pour de plus amples informations,
rendez-vous sur le site
www.menzerhajiyeva.com
www.facebook.com/mhajiyeva
instagram : Menzer_Hajiyeva.
Juillet 2013
10
Culture
Un nouveau single
pour Ell, le tombeur de
l’Eurovision
Le chanteur Eldar Gasimov (alias « Ell »),
vainqueur pour l’Azerbaïdjan du Concours
Eurovision de la Chanson en 2011 avec le
duo Running Scared interprété avec Nigar
Jamal (Nikki), sort Heartbreaker, son nouveau
single.
Isfar Sarabski, impeccable de maîtrise, domine les rues de Berlin
Le pianiste de jazz Isfar Sarabski séduit le public
berlinois
Le 27 juin, TEAS Allemagne a réuni 300
personnes (dont une moitié composée de
membres du Bundestag, de diplomates, de
journalistes musicaux, de fans de jazz et
de membres de la société berlinoise) dans
l’ascenseur le plus rapide d’Europe puis
à découvrir l’immense talent du pianiste
azerbaïdjanais Isfar Sarabski, 23 ans.
Ce dernier, lauréat du prix de piano du
Festival International de Jazz de Montreux
en 2009 a donné un concert époustouflant
au Panoramapunkt, qui domine de ses 24
étages (soit 100 mètres) les rues animées de
Potsdamer Platz, en plein cœur de Berlin. Ce
concert intervient un mois après l’apparition
sur scène d’Isfar et de son trio (Makar
Novikov à la basse et Alexander Mashin aux
percussions) au prestigieux concert caritatif
A Great Night in Harlem à l’Apollo Theatre de
New York, organisé par la Jazz Foundation of
America, où il a partagé l’affiche avec Elvis
Costello, Macy Gray, Danny Glover et Long
John Hunter, entre autres.
Isfar a notamment interprété des variations
personnelles sur le Lac des Cygnes de
Tchaïkovski, une version entraînante de Un
Jour mon Prince viendra, thème du film Disney
Blanche-Neige et les Sept Nains, mais aussi
ses propres arrangements de la chanson
populaire azerbaïdjanaise Zibeyda, le très
passionné Oblivion du compositeur argentin
Astor Piazzolla, une version éblouissante du
Vol du Bourdon de Rimsky-Korsakov, avant
d’enchaîner avec G Man, un morceau de
sa composition. Au cours du concert, Isfar
a interprété quelques-unes de ses propres
compositions, interprétées par son pays natal
et son programme touristique haletant, tel
que Novruz et Transit to New York.
Leslie Nachmann, présentatrice de la chaîne
de télévision Pro7 et présentatrice principale
de JazzRadio, a déclaré : « En découvrant
le jazz azerbaïdjanais pour la première fois,
j’ai été surprise par la vitalité de la scène jazz
dans le pays et par le niveau de connaissance
du public. » Elle a ensuite évoqué la longue
Juillet 2013
tradition du jazz azerbaïdjanais et ses
passerelles avec le mugham azerbaïdjanais
traditionnel, qui fait lui aussi la part belle aux
improvisations musicales. Leslie Nachmann
a d’ores et déjà annoncé qu’elle consacrerait
un sujet complet aux racines du jazz-mugham
sur JazzRadio.
Shahin Namati-Nasab, directeur de TEAS
Allemagne, a déclaré : « Le concert de ce soir
s’est déroulé dans un endroit inoubliable, et la
dimension symbolique de notre voyage dans
l’ascenseur le plus rapide d’Europe rappelle
le développement économique très rapide de
l’Azerbaïdjan. La situation du Panoramapunkt
dans cette Potsdamer Platz rénovée, autrefois
coupée en deux par le Mur de Berlin, est tout
aussi symbolique. Depuis son indépendance
retrouvée, l’Azerbaïdjan, sorti de l’ombre
de l’ancien bloc soviétique, est en pleine
transformation.
Shahin Namati-Nasab, directeur de TEAS Allemagne,
en compagnie de Leslie Nachmann, présentatrice de
JazzRadio
« La musique constitue un pan entier de
la culture azerbaïdjanaise, et le mugham
nous vient du Haut-Karabagh. Cette région
azerbaïdjanaise étant sous occupation
arménienne depuis près de 20 ans, 875
000 Azerbaïdjanais sont aujourd’hui des
Personnes Déplacées Internes (PDI) et des
réfugiés. Le 20 juin était la Journée Mondiale
des Réfugiés de l’ONU, et je dédie ce
concert aux PDI et réfugiés d’Azerbaïdjan,
en espérant que toutes ces personnes
puissent rentrer un jour chez elles. »
Ell a co-écrit ce titre avec le compositeur
et producteur Isa Melikov, et l’auteure et
interprète Grace James : « Il y a peu, j’ai eu
envie de chanter sur le thème des peines
de cœur. Mais je ne parle pas du cœur qui
souffre, de nuits sans sommeil ou de larmes à
cause d’un amour à sens unique, mais plutôt
d’un sentiment largement partagé, quand on
sort de plusieurs années à traîner son âme
blessée, son cœur en miettes, sa solitude
et ses idées noires. À un moment donné, on
envie de crier : « Mais soyez heureux ! Et la
vie sera bien plus belle ! » Pour l’écouter,
rendez-vous sur http://bit.ly/ellheartbreaker.
Ell et sa vision personnelle des peines de cœur
Beauvais accueille la
culture azerbaïdjanaise
L’Azerbaïdjan est à l’honneur du programme
culturel de la ville de Beauvais, dans le
cadre du projet Les Valeurs culturelles
de la perle du Caucase : l’Azerbaïdjan
organisé par la Fondation Heydar Aliyev.
Caroline Cayeux, maire de Beauvais, note
que l’exposition et le concert sont de nature
à permettre la découverte de l’histoire,
riche en culture ancienne, la musique et
l’héritage culturel qu’en tire la France. Elle
a dépeint l’Azerbaïdjan comme le berceau
d’une civilisation ancienne, et souligne la
détermination de la France à poursuivre le
développement des relations entre les deux
pays.
Jean-François Mancel, membre du groupe
d’amitié France-Azerbaïdjan à l’Assemblée
nationale, a salué la tolérance qui règne en
Azerbaïdjan, en soulignant la cohabitation
pacifique et harmonieuse dans le pays de
représentants de diverses nationalités et de
cultures. M. Mancel estime que l’Azerbaïdjan
est « un pont qui va permettre de construire
et développer les relations entre l’Orient
et l’Occident » S.E. Elchin Amirbayov,
ambassadeur de l’Azerbaïdjan en France,
précise que les concerts et les expositions
organisées dans le cadre des Journées de
l’Azerbaïdjan ont déjà accueillis dans 14
villes en France.
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Culture
Eliza Pieter, Directrice de TEAS France, présente le photographe
Philipp Rathmer
11
Les photos rappellent que le sort des PDI et des réfugiés
d’Azerbaïdjan sont avant tout un drame humain
Des images poignantes de PDI et de réfugiés exposées à Paris
Le 20 juin, à l’occasion de la Journée Mondiale
des Réfugiés, TEAS France a inauguré, à La
Galerie Joseph, l’exposition Cinq chemins
de retour du photographe allemand Philipp
Rathmer, en présence de plus de 200 invités.
Cette exposition rend hommage au drame
des 875 000 réfugiés et déplacés internes
en Azerbaïdjan. Les 50 photos exposées
sont le résultat d’une semaine de reportage
passée en Azerbaïdjan en juillet 2012, dans
les camps de déplacés de Takhtakorpu et
Gunzali, près de la frontière arménienne,
ainsi que de Darnagul et de Gizilgum, au
nord de Bakou.
Dans son discours d’ouverture, Eliza Pieter,
Directrice de TEAS France, a rappelé
le sort difficile des réfugiés et déplacés
internes azerbaïdjanais : « Souvent, lorsque
l’on pense à un réfugié ou une personne
déplacée, on pense à l’urgence, aux guerres,
aux conflits mais une fois l’urgence passée,
les personnes déplacées et les réfugiés
sont laissés à leur sort et la communauté
internationale oublie, et son attention est
portée vers un autre conflit, une autre
urgence, dont le monde malheureusement
regorge ».
Mme Pieter a également exprimé son souhait
de voir ces personnes un jour rentrer chez
elles : « Nous espérons que les personnes
déplacées en Azerbaïdjan ne seront pas
contraintes de vivre toute leur vie en exil,
loin de leur terre, de leur maison, et que
les instances internationales aideront les
Arméniens et les Azerbaïdjanais à revivre
ensemble. »
Elle a ensuite passé la parole à Philipp
Rathmer qui a partagé son expérience
concernant ce projet photographique et a
expliqué l’objectif : « J’ai pris mes photos
sur un fond noir de manière à mettre l’accent
uniquement sur leurs visages, qui racontent
leurs histoires. Des visages qui reflètent la
douleur et les souffrances que ces personnes
ont vécues mais aussi l’espoir de pouvoir un
jour rentrer chez eux, en empruntant un des
cinq chemins, qui mènent vers les régions
occupées – l’un des Cinq chemins de retour.
» Après Paris, puis Berlin, l’exposition fera
étape à Bruxelles, Istanbul et Bakou en 2013.
Une pointure de la musique azerbaïdjanaise en concert à Paris
Alim Qasimov, le plus célèbre des chanteurs
de mugham de la scène azerbaïdjanaise, se
produira à Paris le 15 septembre prochain
dans le cadre du Festival d’Île-de-France aux
côtés de sa fille, Ferghana Qasimova. Il sera
accompagné par Zaki Valiyev (au tar), Rauf
Islamov (au kamancha) et Rafael Asgarov (au
balaban). Dans son tour de chant, The Song
of Esctasy, il interprète des ghazels qui parlent
d’amour et d’engagement. Le public français
tient là une opportunité rare de découvrir sa
technique vocale, splendide et singulière de
par sa sensibilité et ses envolées passionnées.
Le concert se tiendra dans l’Abbaye médiévale
de Maubuisson, dans le Val-d’Oise. À n’en
pas douter, un cadre idéal pour une musique
traditionnelle et spirituelle.
Le concert sera précédé le 12 septembre par
une introduction à l’art vocal d’Azerbaïdjan, par
Jean During, Directeur de recherches au Centre
National de la Recherche Scientifique (CNRS)
et spécialiste de la culture et de la musique du
Moyen-Orient et d’Asie centrale. Pour de plus
amples informations sur ces deux événements,
rendez-vous sur le site www.festival-idf.fr.
Des interprétations d’une puissance incomparable
Deux tapis conservés à Chicago reviennent au pays
Deux tapis anciens azerbaïdjanais provenant
de la collection de feu M. Grover Shilts,
ancien membre de la Chicago Oriental Rug
and Textile Society, ont été renvoyés à Bakou.
Dragon (tapis du Karabagh du 17e siècle) et
Salyan Hilesi (tapis du Chirvan, 19e siècle),
ont été donnés par Beverly Shilts, l’épouse
du collectionneur, au Musée Latif Karimov, le
musée national du tapis azerbaïdjanais et des
arts appliqués.
Lors d’un discours, M. Fikret Babayev,
chef du département Politique culturelle au
Ministère de la Culture et du Tourisme de la
République d’Azerbaïdjan, a déclaré : « Je
tiens à remercier Grover et Beverly Shilts
pour avoir si bien conservé et remis ces
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tapis à l’Azerbaïdjan. Je suis sûr que dans
bien des pays du monde, des tapis anciens
d’Azerbaïdjan sont conservés, et nous allons
essayer de les faire revenir au pays. »
Roya Tagizadeh, responsable du Musée
national Latif Karimov du tapis et des arts
appliqués, explique que ces tapis vont être
mis en avant par le musée : « Nous le savons,
les tapis azerbaïdjanais sont conservés dans
des musées du monde entier, aux côtés
d’autres objets historiques. Ce sont deux
tapis extraordinaires qui représentent des
dragons, lesquels jouent un rôle important
dans la mythologie de l’art de l’Azerbaïdjan.
On retrouve ce motif sur 70% des tapis
azerbaïdjanais. »
Beverly Shilts a pour sa part déclaré être «
ravie d’être en Azerbaïdjan et de rendre à ce
pays les tapis de la collection de mon mari.
Il les avait achetés en Azerbaïdjan en 1960.
Sa collection comptait environ 200 tapis, tous
issus de la région du Caucase. »
La remise des tapis s’est faite en présence
de 15 experts internationaux, dont M. Alberto
Boravelli, président du Comité Académique
italien du tapis oriental, qui a déclaré : « Lors
des séminaires et des cours magistraux que
je donnerai en Europe et aux États-Unis,
j’inviterai dorénavant les collectionneurs à
renvoyer leurs tapis vers leur pays d’origine. »
Juillet 2013
12
Conflit du Haut-Karabagh
La délégation
azerbaïdjanaise de
l’APCE aborde la
question du HautKarabagh
Le président russe Vladimir Poutine au Sommet du G8
Invité à s’exprimer dès le premier jour de la
session d’été de l’APCE, M. Samad Seyidov,
député et président de la Délégation
azerbaïdjanaise à l’APCE, a émis le souhait
que la délégation arménienne vienne discuter
du conflit du Haut-Karabagh.. M. Seyidov a fait
le point sur quelques réunions récentes : « Je
souhaite attirer votre attention sur la réunion
d’Erevan et sur la décision du Bureau et de
la Commission permanente à propos du conflit
réconciliation, ouvrant des opportunités pour au Haut-Karabakh.
le développement régional et la coopération.
L’utilisation de la force militaire qui a déjà
créé la situation actuelle de la confrontation
et l’instabilité ne résoudra pas le conflit. Une
reprise des hostilités serait catastrophique
pour la population de la région, entraînant des
pertes de vie, plus de destruction, d’autres
réfugiés, et d’énormes coûts financiers. Nous
appelons instamment les dirigeants de tous
les côtés de réaffirmer les principes d’Helsinki,
en particulier ceux relatifs à la non-utilisation
de la force ou de la menace de la force, à
l’intégrité territoriale, à l’égalité des droits et Le député Samad Seyidov demande à la délégation
à l’autodétermination des peuples. Nous les arménienne de l’APCE de participer aux discussions
relatives au conflit du Haut-Kabaragh
appelons aussi à s’abstenir de toute action
ou déclaration susceptible de faire monter la
tension dans la région et de conduire à une Au nom de la délégation de l’Azerbaïdjan, je
escalade du conflit. Les dirigeants doivent tiens à remercier le Président de l’Assemblée
préparer leur peuple à la paix, pas à la guerre. parlementaire, M. Jean-Claude Mignon. Sous
sa direction, nous avons organisé différentes
Nos pays continueront à agir en lien étroit les réunions pour essayer d’inviter nos collègues
parties. Toutefois, la responsabilité de mettre arméniens à participer. Il est grand temps que
un terme au conflit du Haut-Karabagh reste l’Arménie se réunisse avec nous pour discuter
à chacun d’eux. Nous croyons fermement de l’avenir du Haut-Karabagh. Des documents
que tarder plus à parvenir à un accord ont été adoptés par le Conseil de l’Europe
équilibré pour le cadre d’une paix globale, est comme le Document 1416 qui est fondamental
inacceptable, et nous exhortons les dirigeants pour bien comprendre le problème du Hautde l’Azerbaïdjan et de l’Arménie à se concentrer Karabagh. J’espère que mes collègues
avec une énergie renouvelée sur les questions arméniens trouveront le courage de participer
qui restent non résolues. »
à ces réunions avec les Azerbaïdjanais pour
réfléchir en commun à l’avenir de nos pays. »
L’appel à la paix des coprésidents du Groupe de
Minsk au Sommet du G8
À l’occasion du Sommet du G8 d’Enniskillen
(Irlande du Nord), une Déclaration conjointe
a été émise par les présidents des pays
exerçant la co-présidence du Groupe de Minsk
de l’OSCE (M. Barack Obama, Président des
États-Unis d’Amérique ; M. Vladimir Poutine,
Président de la Fédération de Russie ; et M.
François Hollande, Président de la République
française). La Déclaration débute par le rappel
de la détermination des présidents à aider les
parties du conflit et parvenir à un règlement
pacifique et durable. En voici la suite : « Nous
regrettons profondément que, plutôt que
d’essayer de trouver une solution basée sur
des intérêts mutuels, les parties ont continué
à rechercher un avantage unilatéral dans le
processus de négociation.
Nous continuons de croire fermement que les
éléments décrits dans les déclarations de nos
pays au cours des quatre dernières années
doivent être le fondement de tout règlement
juste et durable du conflit du Haut-Karabagh.
Ces éléments doivent être considérés comme
un tout intégré, aussi toute tentative de
sélectionner certains éléments au détriment
d’autres, rendra impossible l’atteinte d’une
solution équilibrée.
Nous réaffirmons que seul un règlement
négocié peut mener à la paix, la stabilité et la
TEAS s’oppose à la Présidence arménienne du
Comité des Ministres de l’APCE
TEAS a fait part de son soutien à la proposition
de résolution réclamant la révision de la
présidence arménienne du Comité des
Ministres de l’Assemblée Parlementaire du
Conseil de l’Europe (APCE) (doc. N°13210),
qui a débuté le 16 mai 2013. La proposition
de résolution a déjà été signée par 31 députés
européens de plusieurs pays (Belgique,
Bulgarie, Espagne, Finlande, Italie, Pologne et
Royaume-Uni) représentant plusieurs groupes
politiques (PPE, S&D, ALDE et GDE).
La proposition fait référence à l’occupation
arménienne d’une partie du territoire
azerbaïdjanais : « Plusieurs résolutions de
Juillet 2013
la communauté internationale ont clairement
désigné l’Arménie comme étant un État
agresseur, condamné à maintes reprises pour
des attaques armées, y compris par le Conseil
de l’Europe, l’attitude de l’Arménie étant en
flagrante contradiction avec les principes
fondamentaux de l’Assemblée parlementaire ».
Elle recommande au Comité de « revoir » la
position de l’Arménie au cours de sa présidence,
« d’utiliser tous les moyens de pression dont
ils disposent » pour que l’Arménie mette fin à
l’occupation, et demande enfin d’accorder à
cette question « toute l’attention qu’elle mérite
pendant la Présidence arménienne ».
L’Azerbaïdjan réclame
des dédommagements à
l’Arménie
M. Ali Hasanov, Premier Ministre adjoint de
l’Azerbaïdjan, a invité l’Arménie à verser
des dédommagements à l’Azerbaïdjan pour
les dégâts causés par le conflit du HautKarabagh. Il a ensuite évoqué l’impact
humanitaire sur les populations déplacées
de leurs terres natales à cause du conflit.
M. Hasanov ajoute : « Je mets en garde les
autorités arméniennes. Elles doivent changer
d’attitude et se retirer des territoires occupés
avant qu’il ne soit trop tard ».
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Conflit du Haut-Karabagh
Les champs de mines
du Haut-Karabagh
toujours aussi mortels
20 ans après
Près de 20 ans après la proclamation du
cessez-le-feu dans le Haut-Karabagh, les
mines anti-char, anti-personnel et les bombes
à sous-munitions jonchent toujours les
terres de la région. Nick Smart, responsable
du programme Halo Trust pour le HautKabaragh, dirige actuellement une équipe
de 190 hommes chargée du déminage des
territoires occupés dans le cadre d’une
mission financée pour la plus grande partie
par USAID.
Les chiffres de M. Smart font froid dans
le dos : « Vingt années ont passé, mais
les mines sont toujours en parfait état de
marche et continuent de tuer des gens.
La plupart sont quasiment intactes, et le
resteront probablement encore pendant les
dix prochaines années. » Depuis 2000, Halo
Trust a neutralisé 75 % des champs de mines
recensés dans le Haut-Karabagh. Au total,
les démineurs ont trouvé et fait exploser près
de 66 000 bombes.
« Le plus gros problème, ce sont les terres
agricoles. Elles sont fertiles, et si leur
importance est stratégique en temps de
guerre, elles le restent par la suite pour les
communes rurales », ajoute Nick Smart. Ces
champs de mines s’étendent jusqu’à la «
ligne de contact » et coûtent la vie à plusieurs
personnes chaque mois, de part et d’autre.
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Thomas de Waal : le compromis et le consensus
comme facteurs de paix ?
Thomas de Waal, associé principal du
Programme Russie et Eurasie pour Carnegie
Endowment, vient de publier l’édition revue
et augmentée de son histoire du conflit du
Haut-Karabagh, Jardin noir : l’Arménie et
l’Azerbaïdjan par la paix et la guerre. Il y
commente le travail du Groupe de Minsk
de l’OSCE, dont la mission est de parvenir
à une résolution pacifique du conflit : « Je
salue le travail des médiateurs français,
russes et américains du Groupe de Minsk
de l’OSCE, qui ont élaboré une feuille de
route réaliste. Les présidents arménien et
azerbaïdjanais ne l’ont pas acceptée, mais
les négociations ont été si poussées, y
compris jusque dans les moindres détails,
pour que tout le monde s’accorde pour dire
que c’est la seule qui vaille pour le moment.
Le cadre du plan de paix, dont l’ébauche
remonte tout de même à 2007, comprend
des Principes de base. Ces six points
indissociables établissent une séquence
vertueuse à l’issue de laquelle l’Azerbaïdjan
récupérerait les territoires du HautKarabagh occupés par les forces militaires
de l’Arménie.
les voies de communication, mais ne font
quasiment rien pour promouvoir cet accord
auprès de leurs peuples. Suspicieux,
dubitatifs et peu rassurés, ceux-ci préfèrent
le statu quo au compromis et à la promesse
incertaine de lendemains qui chantent.
Si les responsables politiques arméniens
et azerbaïdjanais ne sont pas capables
d’exprimer publiquement les vertus de
la paix, du compromis et d’un avenir qui
profitable mutuellement – ainsi qu’à la région
toute entière –, il appartient aux entités
extérieures qui espèrent un règlement
pacifique du conflit du Haut-Karabagh de
se faire entendre en multipliant les discours
publics, les apparitions dans les médias, et
en soutenant les individus courageux qui
s’affranchissent du consensus étatique.
La guerre du Haut-Karabagh est un conflit
tragique. Douleur, traumatisme, injustice :
bien des plaies restent à panser. Mais je
crois qu’il existe une réserve secrète de
compromis et de consensus sur lesquels les
Arméniens et les Azerbaïdjanais pourraient
fonder un accord de paix. Encore faut-il se
donner la peine d’en définir la teneur. »
Ce plan de paix, pour valable qu’il soit, a été
assez mal « vendu ». Les deux présidents
ont mené des négociations privées pour
trouver un accord de nature à bénéficier à
la région toute entière, à permettre aux gens
de rentrer chez eux, de débloquer toutes
EN DIRECT DE BRUXELLES e-mail : [email protected]
La députée européenne Alexandra Thein et l’Ambassadeur
Isgandarov ont mis en lumière les lacunes de l’UE dans sa
démarche vers la résolution du conflit
Le 20 juin 2013, à l’occasion de la Journée
Mondiale des Réfugiés des Nations Unies,
TEAS Belgique a organisé un séminaire au
Parlement européen afin d’attirer l’attention
sur le drame des centaines de milliers de
réfugiés et Personnes Déplacées Internes
(PDI) d’Azerbaïdjan. Il était présidé par
la députée européenne Alexandra Thein
(Allemagne/ADLE), en présence de plusieurs
députés européens et représentants officiels
de l’UE.
Mme Thein a déclaré : « Ce séminaire permet
de braquer les projecteurs sur le problème,
www.teas.eu
et de mettre en lumière l’urgence d’une
solution au problème des PDI et des réfugiés,
et plus particulièrement d’Azerbaïdjan. Il est
triste de constater que 875 000 personnes
attendent encore de pouvoir rentrer chez
elles. L’UE agit trop peu, voire pas du tout,
sur la question. Or c’est à elle de sensibiliser
l’opinion à la question des conséquences
de cette calamité humanitaire qui sévit aux
portes de l’Europe ».
Roman Huna, directeur de TEAS Belgique,
a pour sa part déclaré : « La question des
réfugiés réclame une attention politique au
niveau mondial. Il est inacceptable que plus
de 43 millions de personnes dans le monde
aient encore besoin d’aide et de protection.
L’Azerbaïdjan fait partie des pays au plus
fort taux de PDI et de réfugiés par habitant. »
S.E.
Fuad
Isgandarov,
ambassadeur
de l’Azerbaïdjan en Belgique et de la
Délégation azerbaïdjanaise auprès de
l’Union Européenne, va plus loin : « Le
problème des PDI est né d’un conflit dont
l’Azerbaïdjan n’est pas l’initiateur, et il est
particulièrement coûteux. Tout cet argent est
gaspillé en raison de l’occupation illégale
d’environ 18 % du territoire de l’Azerbaïdjan.
Ces fonds pourraient servir à financer
des projets sociaux. Le drame actuel des
PDI et des réfugiés se ressent également
sur une nouvelle génération de citoyens
azerbaïdjanais qui apprend à composer
avec ce triste conflit ».
La
députée
européenne
Katarína
Neved’alová a pour sa part déclaré : « Notre
devoir en tant que citoyens européens est
d’aider les personnes qui ne peuvent pas
rentrer chez elles. Pour m’être moi-même
,
rendue dans un camp de réfugiés et de
PDI en Azerbaïdjan, j’ai pu mesurer à quel
point tous les PDI et les réfugiés sont unis
par une espérance commune. C’est à nous
d’utiliser tous les outils politiques dont nous
disposons pour traduire cette espérance en
réalité concrète. Le conflit du Haut-Karabagh
doit cesser, et l’Arménie doit respecter ses
engagements internationaux. »
Juillet 2013
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Économie-Affaires
Adrian Lee, Chargé d’affaires de l’Ambassade du Royaume-Uni en Azerbaïdjan, at the pipeline selection announcement (Photos BP Azerbaijan)
TEAS salue le choix du projet TAP pour le transport de gaz vers l’Europe
occidentale
TEAS salue le choix annoncé le 26 juin 2013,
par le consortium Shah Deniz emmené par
BP, du projet de gazoduc TAP (Trans-Adriatic
Pipeline) pour les livraisons de gaz caspien
azerbaïdjanais vers l’Europe. Le gazoduc
partira de Komotini, à la frontière grécoturque et le sud de l’Italie (à Santa Foca),
en traversant l’Albanie et la mer Adriatique.
Long de 791 kilomètres, le gazoduc offrira
une capacité maximale de 20 milliards de
m3 par an. Cette décision intervient après
d’interminables délibérations du Consortium,
qui devait choisir entre les deux projets
finalistes, TAP et Nabucco West.
TAP fera partie du Couloir gazier méridional,
lequel est appelé à jouer un rôle important dans
la diversité énergétique de l’Europe, et donc
dans sa sécurité énergétique. La décision
fait suite à la conclusion d’accords initiés
l’an dernier entre les gouvernements turc et
azerbaïdjanais au sujet de la construction du
projet de gazoduc TANAP (Trans-Anatolian
Pipeline). TANAP acheminera le gaz issu
de la deuxième étape du développement
du gisement Shah Deniz en mer Caspienne,
dont on attend une production annuelle de
l’ordre de 16 milliards de m3, en plus des 9
milliards de m3 de la première phase de Shah
Deniz. Les promoteurs de TAP sont le suisse
Axpo et le norvégien Statoil (à hauteur de
42,5% chacun), et l’allemand E.ON (15%).
Le chantier du TANAP débutera l’an prochain
et s’achèvera en 2018. Le gazoduc devrait
transporter 16 milliards de mètres cubes par
an, dont 6 sont réservés à la Turquie.
M. Adrian Lee, chargé d’affaires à
l’Ambassade
du
Royaume-Uni
en
Azerbaïdjan, a prononcé un discours au nom
de M. Charles Hendry, envoyé diplomatique
spécial du Premier Ministre du RoyaumeUni pour l’Azerbaïdjan : « Les ressources
énergétiques de l’Azerbaïdjan vont jouer
un rôle de plus en plus important dans
l’économie européenne et mondiale au cours
des années à venir, et l’Azerbaïdjan joue un
rôle déterminant en permettant à chacun
d’accéder à ces ressources. C’est d’autant
plus important à l’heure où les économies
sont en concurrence permanente, et je suis
ravi que BP fasse partie des principaux
acteurs de ce projet ».
L’ambassade de l’Azerbaïdjan aux ÉtatsUnis rapporte que M. Rovnag Abdullayev,
président de la Société pétrolière d’État
de la République d’Azerbaïdjan (SOCAR)
a déclaré : « Au-delà de Shah Deniz, nous
sommes convaincus que les volumes
d’exportation
du
gaz
azerbaïdjanais
vont
sensiblement
augmenter,
grâce
au développement des gisements ACG
Deep, Asheron, Umid et Shafag-Asiman.
La planification des deux tracés ont jeté
les bases d’une forte croissance à venir,
et nous tenons à remercier la Commission
Européenne pour son accompagnement
pendant toute la durée de la procédure ».
Interrogé par New Europe, M. Rikard
Scoufias, responsable de la Grèce pour
TAP, a indiqué que le groupe européen
d’infrastructures gazières Fluxys envisage
de prendre une participation dans le projet
TAP. Les discussions entre Fluxys et les
actionnaires de TAP ont débuté en 2012.
Fluxys est un opérateur de premier plan
dans le transit de gaz naturel. Il est implanté
dans six pays et il combine des activités de
transport et de stockage de gaz, ainsi que
de terminalling de gaz naturel liquéfié (GNL).
Fluxys devrait monter au capital de TAP au
mois d’août de cette année.
La décision fait suite à l’acquisition le 20 juin
de 66% des parts de DESFA, le gestionnaire
du réseau de transport de gaz naturel grec,
par la Compagnie nationale pétrolière et
gazière de la République d’Azerbaïdjan
(SOCAR). Le montant de la transaction
s’élève à 470 M€, dont 220 M€ seront injectés
directement dans une économie grecque
aux abois.
SOCAR va investir 770 millions d’euros en Turquie cette année
SOCAR a décidé d’investir massivement dans des projets turcs au
printemps prochain. Interrogés par l’agence Trend, le vice-président
de SOCAR, M. Suleyman Gasimov, a déclaré : « Nous avons prévu de
lancer des appels de fonds bancaires en mars 2014. Avant cela, nous
procéderons par financement interne et en provenance de SOCAR.
Les projets envisagés représentent des sommes considérables,
et nous avons prévu d’investir 770 millions d’euros d’ici à la fin de
l’année 2013.”
Il estime qu’afin de garantir une participation publique dans le
projet TANAP, une instance gouvernementale devrait être créée en
Azerbaïdjan. Il précise qu’au nombre des bailleurs de fonds, on
Juillet 2013
trouvera la banque américaine Ex-Im et d’autres banques japonaises,
sud-coréennes et européennes.
Vagif Aliyev, président de la holding pétrochimique Petkim, avait
déjà affirmé que sur la totalité des investissements azerbaïdjanais
en Turquie, une enveloppe de 5,4 à 6,2 Mds€ serait consacrée à la
construction de Value-Site, le premier parc pétrochimique en Turquie.
Les investissements croisés entre l’Azerbaïdjan et la Turquie s’élèvent
à plus de 7,7 Mds€, et le total des investissements azerbaïdjanais
en Turquie sont estimés à plus de 16 Mds€. Pour l’année 2012, les
échanges commerciaux entre les deux pays ont représenté en volume
1,6 Md€, et 1100 entreprises turques sont implantées en Azerbaïdjan.
www.teas.eu
Économie-Affaires
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Gordon Birrell, président de la compagnie BP pour l’Azerbaïdjan, la Géorgie et la Turquie au Forum Économique Mondial de Bakou (Photo Elmar Mustafayev/Forum Économique Mondial)
Le président de BP Azerbaïdjan élu à la tête du Comité de direction de
l’OGP
BP Azerbaïdjan fait savoir que l’Organisation
Internationale des Producteurs de pétrole et de
gaz (OGP) a élu M. Gordon Birrell, président
de la compagnie BP pour la zone Azerbaïdjan,
Géorgie et Turquie à la tête de son Comité de
direction. Cette décision a été annoncée lors
de l’Assemblée générale annuelle de l’OGP qui
s’est tenue à Brisbane (Australie). Les sociétés
qui composent l’OGP représentent plus de la
moitié de la production mondiale de pétrole, et
environ un tiers de la production de gaz.
M. Birrell, qui représente BP au Comité de
direction de l’OGP depuis quatre ans, a
été nommé président de BP pour la zone
Azerbaïdjan, Géorgie et Turquie en 2012. En
plus de 25 ans de carrière dans le secteur du
pétrole et du gaz, il a occupé diverses fonctions
importantes, notamment en matière de sécurité,
de risque opérationnel et de production sur des
projets terrestres et offshore.
À propos de ses nouvelles fonctions, M.
Birrell a déclaré : « La population mondiale va
passer de 7 milliards à 9 milliards d’habitants
en 2040, et les besoins en énergie seront 35
% plus fort qu’aujourd’hui, notamment en
électricité et pour les transports dans les pays
extérieurs à l’OCDE. Au cours de cette période,
indépendamment de l’apport des énergies
nucléaire et renouvelables, le pétrole restera
l’énergie fossile la plus importante, et le gaz
naturel dépassera le charbon au deuxième
rang des sources d’énergie.
« Heureusement, les réserves terrestres et
offshore en pétrole et en gaz sont suffisantes
pour satisfaire la demande mondiale. Le
rôle de l’OGP, outre sa veille permanente en
matière de sécurité et de durabilité, est de
faciliter l’exploration et la production et d’en
partager les fruits. Nos efforts portent sur le
renouvellement, la prolongation et l’extension
des licences d’exploitation. »
Les premiers Embraer 190 livrés à la compagnie AZAL
La compagnie Azerbaijan Airlines (AZAL) vient
de recevoir le premier des avions Embraer
E190 commandés. La livraison de trois autres
E190 interviendra à la fin de l’année 2013.
D’ici quelques mois, la flotte sera également
renforcée par deux Embraer E170 de 76 places.
Les nouveaux E190 d’AZAL emmèneront 106
passagers, sans distinction de classes. Le
premier E190 assurera la desserte de Bakou,
de la République autonome du Nakhitchevan
et de Tbilissi (Géorgie). La compagnie aérienne
exploitera également ses E190 sur des lignes
aériennes internationales plus longues.
M. Paulo Cesar Silva, PDG d’Embraer
Commercial Aviation, a déclaré : « Ce premier
AZAL E190 va permettre de densifier le trafic
dans toute la région et d’améliorer la connectivité
périphérique de Bakou, comme l’ont fait nos
E-Jet dans d’autres régions du monde. Sa
complémentarité avec le E170 en termes de
capacité va permettre à AZAL d’accompagner
la demande et de proposer des vols sur de plus
gros appareils. »
Jahangir Askerov, PDG d’AZAL, a pour sa part
déclaré : « L’arrivée du premier E190 dans la
flotte d’AZAL marque une étape importante
de notre stratégie de remplacement des
turbopropulseurs et d’avions à fuselage étroit
sur certains marchés. Grâce à son rayon
d’action et ses coûts d’exploitation raisonnables,
le E190 nous ouvre de nouveaux marchés et
nous permet de privilégier des destinations
stratégiques. Le confort de la cabine est un plus
appréciable dans la perspective des voyages
plus longs qu’assurera à terme le E190 en
Europe, au Moyen-Orient et en Asie Centrale. »
Les nouveaux E190 proposent un rendement et un confort
supérieurs
Le ministre de l’agriculture azerbaïdjanais rencontre le Directeur de la FAO
Le Ministre de l’Agriculture azerbaïdjanais, M.
Ismat Abbasov, a rencontré M. José Graziano
da Silva, Directeur général de l’Organisation
des Nations Unies pour l’alimentation
et l’agriculture (FAO) parallèlement à la
Conférence de la FAO à Rome. M. da Silva a
félicité M. Abbasov, l’Azerbaïdjan ayant atteint
le niveau OMD1 des Objectifs du Millénaire
pour le Développement qui visent à réduire
www.teas.eu
de moitié la proportion de la population qui
souffre de la faim à l’horizon 2015. Cet objectif
complète celui, plus ambitieux, du Sommet
Mondial de l’Alimentation (WFS), qui entend
également diviser par deux la population
totale touchée par la faim pour 2015, cette fois
en valeur absolue.
M. Abbasov a fait le point sur les priorités
de la zone Europe, et M. da Silva a souligné
l’importance
de
la
coordination
des
priorités aux niveaux local et mondial. Le
ministre azerbaïdjanais a expliqué que le
développement du secteur industriel étant
actuellement financé au niveau domestique.
M. Abbasov a également rencontré M. Mehmet
Mehdi Eker, Ministre turc de l’Agriculture et
des Affaires rurales.
Juillet 2013
Juillet 2013
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