EN COUVERTURE D`hier... à aujourd`hui Un

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EN COUVERTURE D`hier... à aujourd`hui Un
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EN COUVERTURE
D’hier... à aujourd’hui
Un regard sur le passé me dit qu’avec Dieu, je suis en de bonnes mains. Fiona Peart
I
MEMBRES DE LA FAMILLE : Fiona et sa mère à l’aéroport international de Miami. l y a des
années, un ami qui désirait me transmettre une profonde sagesse m’a dit
:«
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Quand Dieu ferme la porte, ne saute pas par la fenêtre.
» Mais sa déclaration n’a réussi qu’à faire surgir d’autres questions
:
Comment savoir que c’est Dieu qui a fermé la porte, et non l’ennemi
? Et si Dieu a vraiment fermé la porte, comment savoir qu’il ne me met pas à l’épreuve pour voir
si je désire vraiment ce que je poursuis
? Comment savoir qu’il ne teste pas ma persévérance avant d’intervenir en ma faveur
?
Ces portes et ces fenêtresne m’ont pas quittée par la suite. J’ai fait l’expérience des
incertitudes, des désappointements, des mauvais tournants, semble-t-il, et de nombreux «
et si…
». Parfois, ces expériences mettaient en doute ma capacité de discerner l’intervention de Dieu
dans ma vie. Des portes, il y en a eu dans différentes circonstances, mais il faut bien l’avouer
: je n’ai pas toujours su lesquelles ouvrir, et encore moins lesquelles franchir.
Connaître la volonté de Dieu et pouvoir discerner sa direction est rarement facile. Pourtant, ce
doit être possible, car Jésus nous a enseigné à prier ainsi: «Que ton règne vienne. Que ta
volonté
soit
faite
» (Mt 6.10).
Loin de moi l’idée de prétendre, pas même un instant, que j’ai déchiffré le code, ou que j’ai
finalement compris toute la volonté de mon Père à mon égard. Mais je sais que dans l’histoire
humaine se trouvent des éléments communs qui méritent d’être racontés – ne serait-ce que
pour nous assurer que nous ne sommes pas seuls dans notre parcours spirituel – pour nous
encourager et nous fortifier mutuellement. Pour ce faire, remontons un peu le cours du temps.
Dieu n’oublie jamais
Née à Sheffield, en Angleterre, je déménage avec ma mère en Jamaïque à l’âge de 5 ans. J’y
passe le reste de mon enfance. À cette époque, je crois que Dieu s’intéresse personnellement
à moi. Un jour, à l’âge de 6 ou 7 ans, j’accours vers Maman parce que j’ai mal au ventre. Avec
tendresse, elle me suggère de prier Jésus pour qu’il chasse la douleur. Et le mal s’évanouit sur
le champ ! Pour moi, aucun doute possible: Dieu est bien réel. Il a entendu ma prière et y a
répondu. Je
sais qu’il m’aime.
Après mon baptême à l’âge de 12 ans, je ressens un besoin inexplicable de parler de Jésus
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aux autres. Alors que les autres filles de ma classe aspirent à devenir avocates, dentistes,
pilotes, professeurs, moi, je rêve d’être un médecin missionnaire. Médecin? Pourquoi? C’est
qu’à ce moment-là, je pense qu’il faut être médecin pour aller en mission. Mon professeur de
chimie, toutefois, se hâte de calmer mes ardeurs en me rappelant mes aptitudes dans cette
matière.
COMPAGNONS DE ROUTE : Steve Connell (à l’extrême gauche) et Mark Duarte, directeur
de l’Institut de langues de l’Union des fédérations du Japon, flanqué des étudiants Masahiro et
Jiro à un camp biblique d’été.
Mais Dieu, lui, n’oublie pas, et ne
me permet pas d’oublier. Des années plus tard, aux camp-meetings de Scarborough en
Angleterre, j’écoute, ravie, les sermons des Henry Wright, Dick Barron, Stafford Byers et
Melvyn Hadyn. Je revois encore frère Wright prêcher sur les sept églises de l’Apocalypse et
parler à mon cœur
: «Peu importe
les difficultés, restez dans l’Église
!»
À mon insu, Dieu construit ma foi et me convainc que la meilleure décision à prendre, c’est de
le servir. J’écoute, fascinée, les étudiants missionnaires témoigner de leurs aventures.
J’épluche les offres de travail missionnaire de la Société de jeunesse adventiste, rêvant de
l’œuvre que je pourrais accomplir dans les contrées lointaines.
Nous lisons souvent le Psaume 37.4 – «Fais de l’Éternel tes délices, et il te donnera ce que ton
cœur désire
» – en pensant que Dieu nous donne tout
ce que notre cœur désire, peu importe ce qu’il désire. Mais je crois qu’il nous donne souvent ce
que nous désirons en suscitant en nous une passion particulière. Par exemple, j’ai le souvenir
d’une visite chez ma mère en Floride (États-Unis). Nous sommes au mois d’août, et par une
soirée chaude, humide, je m’étends sur son lit. Les yeux grand ouverts dans le noir, je réfléchis
à mon avenir. Dans un mois, j’entrerai à l’université, je commencerai ma vie… Quel sentiment
exaltant
! Je commence à parler à Dieu à
voix haute d’une façon qui m’imprègne encore. Non, je ne suis pas seule
; je sens que Dieu prend note de tout ce que je dis.
Seigneur, si tu prends ma main et me guide, je ferai ce que tu m’ordonneras, j’irai où tu
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m’enverras, et dirai les paroles que tu m’inspireras. Et s’il m’arrive de trébucher – cela arrivera
sans aucun doute – je t’en prie, souviens-toi des sentiments de cette prière et sauve-moi
malgré moi.
Cette nuit-là, le Saint-Esprit m’accorde ce que Dieu a besoin de voir en moi: un cœur bien
disposé. Cette merveilleuse expérience ne me quittera plus, et ce, pour maintes raisons.
Dieu fait en sorte que cette passion pour la mission embrase mon cœur. En août 1995, je quitte
l’Angleterre pour ma première aventure missionnaire. Une aventure qui commence bien avant
mon arrivée à Séoul… D’abord, je rate mon vol Angleterre-Paris, puis ma correspondance pour
Séoul. Me voilà obligée de passer la nuit à Paris. De retour le lendemain à l’aéroport Charles de
Gaulle, je passe la journée avec Yumi, une jeune Japonaise habitant en France. Comme nous
restons toutes deux en radeà cause du surbooking, elle propose que nous allions dormir à
l’appartement de son amie.
PAS SEULEMENT QUE DU TRAVAIL : À l’approche du Festival des fleurs de cerisier, Fiona
répète les gestes cérémoniaux avec un professeur de Sakura.
Décidément, Dieu a le sens de l’aventure
! Si je ne me démène pas trop pour contrôler les événements, je pourrai profiter de cette escale
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forcée. Discernant la main divine dans tout ça, je décide alors de me laisser porter par le
courant et de voir ce qui se produira. Le matin suivant, tout en savourant du bon pain français
sur un balcon surplombant les rues de Paris, je me dis que si nous laissions Dieu faire, il nous
surprendrait au-delà de nos attentes.
Céder le passage à Dieu
Le Japon s’empare de mon imagination plus que n’importe quel autre pays. Je décide d’y
donner à Dieu une année de service avant de retourner en Angleterre. Après, je suivrai mon «
plan quinquennal »: retourner à la maison, me trouver un emploi, bâtir une carrière en
informatique, me marier, acheter une maison et une voiture, et enfin, avoir des enfants.
Je passe une année extra à Tokyo. Mes étudiants représentent tout un défi, mais j’aime
tellement leur enseigner! Pourtant, je suis déterminée à rentrer chez moi à la fin de l’année.
Après tout, je me dois de suivre mon plan quinquennal
!
Mais en l’espace de plusieurs semaines, Masaki Shoji, alors pasteur de l’église adventiste
d’Amanuma, et Erisa, directrice de l’école d’Ogikubo où je sers, et d’innombrables étudiants,
commencent à me proposer de rester une autre année. Hum… il y a conspiration dans l’air, on
dirait… Même Mark Duarte, directeur de l’Institut de langues au Japon, me demande de penser
à rester une année de plus au pays du soleil levant.
Pendant des semaines, je lutte avec cette idée. Mon cœur ne connaît plus la paix. À vrai dire,
j’ai peur de demander à Dieu ce qu’il veut, parce que je sais qu’il me donnera une réponse que
je ne veux surtout pas entendre. Alors, je n’aurai plus d’excuses pour refuser. J’ai un plan et ne
le lâcherai pas d’une semelle. Plus de journées harassantes, de nuit d’insomnie. Finies les
méprises, les erreurs de jugement à mon sujet de la part de mes collègues. Je rentre chez moi,
un point c’est tout.
Finalement, je n’y tiens plus: je parle à Dieu et lui dis tout ce que j’ai sur le cœur, tout ce que je
désire. Sa voix si douce, si paisible, s’impose à moi
: «Dis, si on
parlait de ce que je veux
?»
«Ça alors, non! Je ne veux pas te demander ce que tu veux, parce que tu vas me demander de
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faire quelque chose que je ne veux pas faire
!»
Soudain, je comprends que je ne lui fais pas vraiment confiance. Je suis convaincue qu’il va me
faire faire des choses qui rendront ma vie misérable, insupportable. Mais ma résistance rend
déjà ma vie misérable! Or, je sais par expérience que lorsque le doute s’installe, la paix s’enfuit,
et qu’en général, l’agitation qui s’ensuit me révèle que je n’en fais qu’à ma tête. Alors, qu’ai-je à
perdre
? Je décide finalement de rester au Japon. Et au même instant, la
paix revient dans mon cœur.
PETITE MAMIE : Ici, Fukishima-san, une petite dame charmante surnommée
affectueusement « Mamie japonaise » par les gens de l’Institut de langues.
Les membres de ma famille ne manquent pas de sonner l’alarme
:«
Voyons, Fiona, tu te retires toi-même de la circulation. Jamais tu ne trouveras de mari là-bas
!
» Et pourtant, cette deuxième année au Japon sera l’une des plus heureuses de ma vie. Ma
relation avec Dieu fleurit à souhait. Mes étudiants s’ouvrent à moi de façon que je n’aurais
jamais cru possibles, et une belle amitié s’installe entre nous. Cette amitié les attire à Jésus, de
sorte qu’ils sont de plus en plus nombreux à assister aux cours de Bible et aux vêpres. Dieu
bénit abondamment mon ministère. J’apprends que l’abandon et la bonne volonté ne sont pas
les attitudes d’un jour, mais de toujours. Je découvre que pour être sensibles aux instructions
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divines, il faut garder notre cœur docile, et le soumettre à Dieu en tout temps.
Les experts en motivation expliquent que la peur – peur d’avoir mal, peur de l’échec ou du
changement – nous empêche de suivre les étapes nécessaires pour franchir une porte. Satan
utilise souvent la peur pour nous paralyser, sachant fort bien qu’à cause d’elle, nous ne
suivrons pas les étapes conduisant à la vie abondante que Christ désire tant nous donner.
Plutôt que d’avancer dans l’inconnu, ce qui exige de la foi, nous préférons rester en terrain
connu, même si cela peut nous tuer spirituellement, physiquement, ou émotionnellement.
L’appel à sortir de nous-mêmes, à plonger dans l’inconnu, requiert le saut de la foi et un
véritable abandon de soi.
Dans Romains 7, Paul nous brosse le tableau de l’homme charnel – cette partie bouillonnante
de moi qui préfère faire les choses à sa façon. Avant, je me disais que si je laissais Dieu
prendre les rênes de ma vie, j’aurais mal. Je m’imaginais pouvoir maîtriser la douleur si je
restais aux commandes.
Une autre porte
Au revoir, Japon! Je rentre chez moi, en Angleterre, via la Californie. Je profite de cette halte
en terre californienne pour faire un saut chez mon amie Heather, à l’Institut Weimar. Pendant
mon séjour, Heather me dit
: «Tu sais, Weimar cherche toujours des gens
pour servir. Il y a un poste vacant actuellement.
»
C’est la réplique du Japon! Dieu utilise Heather pour attirer mon attention. Mais je n’ai pas envie
de travailler à Weimar, moi
! Pourtant, l’expérience m’a appris qu’il est
inutile de regimber. Je passe donc l’interview, puis rentre en Angleterre. Plusieurs semaines
plus tard, le facteur glisse dans ma porte une lettre qui n’est autre qu’une offre d’emploi de
Weimar. Il y a un problème, cependant
: on
me demande de commencer la deuxième semaine de février, alors que je suis censée faire une
tournée en Espagne en avril avec la chorale de mon église. Comme je reste déterminée à faire
cette tournée, il faut gagner du temps. Rien de plus facile
: il n’y a qu’à ne pas remplir tout de suite le formulaire pour l’obtention d’un visa… Dieu, sans
aucun doute, regarde ma petite comédie avec perplexité.
De retour au travail après les fêtes de Noël, mon employeur m’informe que tous les contrats
termineront plus tôt que prévu. Le mien prendra fin la deuxième semaine de février. Simple
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coïncidence
?
Non. Encore une fois, je me rends compte que mes bras sont trop courts pour me battre avec
Dieu, et suis assez intelligente pour reconnaître sa voix qui me dit
:«
Ça suffit!» Laisser Dieu agir
AU SERVICE DES ENFANTS : Une semaine de travail chargée se termine souvent à un
orphelinat local le sabbat après-midi. L’été, l’École biblique de vacances est de retour,
impliquant des enfants tels que ces deux précieux gamins en compagnie de l’auteur.
C’est quelque chose de tourner toujours autour de la même montagne… Une fois lassée, je
rends enfin les armes et demande à Dieu de m’apprendre la leçon dont j’ai besoin. Certaines
personnes changent seulement après avoir compris ce que Dieu fait dans leur vie, et pourquoi.
Elles mettent plus de temps à apprendre et à accepter les changements nécessaires que ceux
qui, distinguant leurs faiblesses, changent et avancent.
Lors d’une récente période d’incertitude, il m’est venu à l’esprit qu’il n’est pas essentiel que
toutes choses soient calculées d’avance, après tout. Le plus important, ce n’est pas les quoi,
où, comment,
mais simplement
Qui.
Si l’ambition suprême de ma vie se résume à
«
que ton règne vienne, que ta volonté soit faite
», alors je peux avoir confiance
: Dieu fera en sorte que cela se produise. Plutôt que de m’évertuer à lire les signes, je me fie
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simplement à lui et le laisse agir.
Quand on a une personnalité de fonceur comme moi, ce n’est pas toujours facile! Mais Dieu
utilise souvent l’incertitude pour crucifier notre besoin charnel de tout contrôler.
Dieu est de mon côté. Il a la puissance de faire concourir toutes choses à mon bien. La
puissance du Christ s’accomplit dans la faiblesse (2 Co 12.9). En d’autres termes, mes gâchis
ou mes virages apparemment mauvais ne sont pour Jésus que des occasions de déployer sa
puissance en ma faveur. Et quand il le fait, alors toutes sortes de choses formidables se
produisent.
Les yeux sur l’avenir
En comprenant mieux comment Dieu me conduit, je découvre qui mon Père céleste est vraim
ent
.
Son nom est Dieu parce qu’il est
vraiment
Dieu. Et tant qu’il reste Dieu, je sais que je suis en de bonnes mains, peu importe la direction
qu’il donne à ma vie. Je n’ai qu’à demeurer en relation avec lui et à lui faire confiance, sans
pleurnicher, m’irriter ou me plaindre quand il juge à propos de ne pas tout me dire, de ne pas
tout m’expliquer au moment où je le veux. Il se peut que j’interprète mal les signes qu’il
m’envoie, mais il est assez grand pour faire concourir toutes choses à mon but ultime – le salut.
Je peux lui faire confiance. Je sais qu’il le fera. Fiona Peart habite à Manchester, en Angleterre. Elle travaille pour la plus grande compagnie de
transport du Royaume-Uni. Elle met avec joie ses talents de professeur, de prédicateur et de
chanteuse au service du ministère.
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