Les R`tardataires

Transcription

Les R`tardataires
Les R’tardataires
EN RETARD
(Maxime Lacroix-Cédric Chiappe/Les R’tardataires)
J’suis en retard, je sais que ça ne passera pas aux infos
Man du retard, c’est grave, j’en ai toujours plus qu’il n’en faut
J’suis en retard, je ne comprends pas comment les gens font
C’est un fait, j’suis en retard, je pourrais en faire une chanson
J’suis en retard, je sais que ça ne passera pas aux infos
Man du retard, c’est grave, j’en ai toujours plus qu’il n’en faut
J’suis en retard, je ne comprends pas comment les gens font
C’est un fait, j’suis en retard, mais bon, bon, bon…
Le
Le
Le
Le
réveil sonne… « Encore 5 minutes »
réveil re-sonne… « Encore 5 minutes »
réveil re-re-sonne… « Encore 5 minutes ! »
réveil re-re-re… Eh merde, j’suis en retard de 20 minutes !
Putain, je me suis encore levé du mauvais pied
Pas celui qui te met vénère mais en retard pour la journée
Le réveil a sonné quatre ou cinq fois déjà
Et là je suis décalé, le cul collé au pyjama
Alors je file, j’enfile mon pantalon
Pas de douche, non pas le temps, Axe au cas où je ne sens pas bon
Le café dans la voiture, la brosse à dent dans la poche
La clope sur l’oreille, le tube de dentifrice dans le vide poche
En retard, en retard, je suis toujours en retard
J’ai rencart quelque part, mais je suis déjà en retard
En retard, en retard, je suis toujours en retard
On me dit « t’en as pas marre ? » mais je continue à être en retard (bis)
Et quand je dois partir, je me dis : « Encore 5 minutes »
Je tue le bédo, le broie dans le cendar… « Encore 5 minutes »
Juste le temps de dire au revoir… « Encore 5 minutes »
Je vais pisser et puis je me barre, mais le temps diminue
Il faut que je bouge, bouge, bouge
Que je me trace, que je me presse, olala que je m’arrache et me dépêche
Il faut que je bouge, bouge, bouge
Que je me trace, que je me presse, olala que je m’arrache et me dépêche
Refrain
La ponctualité n’est pas mon art, ce n’est pas mon fort
Mon réveil est un salopard, ce n’est pas mon sport
Le temps ce n’est pas mon pote donc je ne fais pas d’effort
Je le laisse prendre de l’avance et hop, tranquille je me rendors
A l’école, j’étais trop fort en excuses bidon
« Madame, je vous jure, je viens en vélo mais j’ai perdu le guidon »
Des comme ça, on en a lâché par millions
C’était conneries sur conneries, pas crédibles pour un rond :
« J’ai raté l’ascenseur, j’ai dû attendre le suivant »
« Je me suis réveillé en croyant qu’on était dimanche »
« J’ai eu une coupure d’eau sous la douche, c’est râlant !
J’ai dû attendre qu’elle revienne, en plus sans eau il faisait caillant »
« Le chauffeur était en retard, le bus ne s’est pas arrêté »
« Ma mère était trop bourrée alors on est tombé dans le fossé »
« J’suis en retard parce que ça a sonné avant que j’arrive »
Ben, oui, j’suis en retard, je suis désolé, mais qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ?
Arrêtez d’être à l’heure, c’est pour ça que j’suis en retard
Si tout le monde prenait du retard alors je serais toujours à l’heure
Alors arrêtez d’être à l’heure, c’est pour ça que j’suis en retard
Si tout le monde prenait du retard alors je serais toujours à l’heure
Arrêtez
Arrêtez
Arrêtez
Arrêtez
d’être à l’heure, «
d’être à l’heure, «
d’être à l’heure, «
d’être à l’heure, «
c’est quoi cette manie »
On ne vit pas dans le même fuseau horaire »
on n’a pas inventé les montres »
voilà les R’tardataires ! »
Refrain
LE P’TIT DYLAN
(Maxime Lacroix-Cédric Chiappe/Les R’tardataires)
Tout a commencé à l’hôpital
Un jour exceptionnel où Johnny rencontra Myriam
Elle était là pour un avortement c’était déjà le troisième
Lui était là pour son sevrage de col-al comme chaque année après Noël et
4 ans plus tard, le p’tit Dylan arriva
La famille au complet, 2 rottweilers, 3 enfants, 2 p’tits chats
Qui vivaient dans une cité d’une trentaine de maison
Dans une cage d’escalier un camp de gitan en pleine saison
Mais ça ne dura pas, car Myriam rencontra,
Le cousin de Johnny, l’homme que l’on nomme Giovanny
L’homme de sa viiie, elle dit : ce n’est pas une vanne !
Je pars avec Giova, pour vivre dans sa caravane
Wam didi bam, c’est la vie du p’tit Dylan,
Elle est dingue, dingue, dingue son nom en dit long
Et c’est wam didi bam, c’est la vie du p’tit Dylan
Elle serait pas la même si il s’appelait Jean-Charles
Le p’tit Dylan vit, une semaine sur 2 chez son papa Johnny
Pareil pour son frère Jason, et sa sœur Kimberley
Son père aime sa Seat y’a, pas plus grand fan de tunning
Sa passion la mécanique, le port des slashs et du training
A pression svp, comme les 15 bières qu’il s’enchaine
Tous les soirs au comptoir, où Dylan mange des chips au sel
Les potes de son père lui donnent de bons conseils
Du genre quand tu boufferas une fouf faudra que t’en ait jusqu’aux oreilles
Du haut de ses 8 ans, il en savait déjà beaucoup comme,
Toujours frapper le premier à la mâchoire ou bien au cou
Et c’est wam didi bam, c’est la vie du p’tit Dylan
Ça castagne et ça parle mal et non c’est pas celle du p’tit Jean-Charles
Non il n’a pas beaucoup non, d’amis à l’école
Puisque tous ceux qui se moquent de ses vêtements, ben, Dylan il les cogne
Et même les grands, qui le charrient tout le temps
Parce qu’il est basané et que ses 2 parents sont blancs
On le traite d’adopté, sa mère dit que sa mère vient d’équateur
Quant à son père en parler, ben, ça le met de mauvaise humeur
Et puis l’école il s’en balance, il préfère les grandes vacances
Toujours fourré dans les camps de gitan où tous les soirs on chante on danse
Puis y’a cet homme, qui chaque année lui envoie une carte
Pour son anniversaire et qui lui offrit sa première gratte
Toujours très gentil avec lui-même s’il avait une tête bizarre
Chaque année lui apprenait de nouveaux accords de guitare
C’était sa raison de vivre sentir les cordes au bout de ses doigts
Il répétait et répétait oh yeah même en dessous de ses draps
Il voulait être encore meilleur, pour les vacances prochaines
Pour en mettre plein la vue à l’homme quand ils joueront près du gros chêne
Mais quelques printemps plus tard, l’été de ses 18 ans,
En arrivant l’ambiance de mort régnait sur le camp…
Alors il fonça chez l’homme avec un mauvais pressentiment
Qui était le bon car il se rendit compte qu’il n’était plus vivant
Le camping-car était vide, il restait une caisse dans le fond
Un p’tit mot sur le dessus : bon anniversaire fiston !
En ouvrant il découvrit, une guitare et un cd
Une lettre où il comprit que son vrai père venait de décéder
Et c’est wam didi bam, c’est la vie du p’tit Dylan
Dans ses veines coule le sang de sa mère mais aussi le sang tzigane
Instrumental gitan
Dylan est devenu grand il ne fume plus trop de gitane
Il s’est assagit Dylan s’est même dégoté une p’tite femme
Il s’est calmé sur le col-al et carbure à la tisane
Il n’y a plus que le samedi soir qu’au bar il dépense sa mitraille
Dylan, a des souvenirs enfouis au fond de lui douloureux
Il n’a pas connu de vie de famille mais aurait construit tout pour eux
Et ses yeux, s’emplissent de tristesse quand il pense à ce gars génial
Il en était le fils mais sans le savoir c’est pas idéal
Dylan a donc décidé depuis que son père est décédé
Qu’il allait le réincarner à travers les sons sur le cd
Il a donc ressorti sa gratte et décomposé les morceaux
Trouver les accords qui marchent pour les rendre internationaux
Et Dylan est parti en guerre, pour redécouvrir son père
Il a arpenté les scènes des cafés-bar aux opéras
Un producteur le repéra, lui dit : viens, on te paiera bien
Le talent que tu possèdes gars on en a besoin
Et Dylan, chante chante chante depuis lors
Chante chante chante depuis lors
Dylan, chante chante chante depuis lors
Dylan a ramassé l’or
Il arpente le monde
La guitare sur le dos
La voie c’est son père qui lui montre
Elle a grandi la p’tite star des bistrots
Wam didi bam, c’est la vie du p’tit Dylan,
Elle est dingue, dingue, dingue son nom en dit long
Et c’est wam didi bam, c’est la vie du p’tit Dylan
Elle serait pas la même si il s’appelait Jean-Charles
Au café c’est marrant, pour ses potes d’antan c’est l’idole
Avant c’était un enfant là il vend des millions d’albums
Considéré comme un cancre, il est sorti de la crotte Dylan,
Et même les critiques musicales le surnomment Bob Dylan
Et Dylan, chante chante chante depuis lors
Chante chante chante depuis lors
Dylan, chante chante chante depuis lors
Dylan a ramassé l’or

Documents pareils