promise and the monster

LES FEMMES S’EN MÊLENT #11
SCENE MUSICALE FEMININE INDEPENDANTE
***
DU 16 AU 29 AVRIL 2008
Après avoir soufflé ses dix bougies en 2007 le festival musical féminin « les
femmes s’en mêlent » commence aujourd’hui une nouvelle décennie. Et
après l’heure du bilan et des souvenirs un nouveau chapitre va s’écrire.
Avec plus de 150 artistes présentées, dont certaines ont depuis fait beaucoup
parlé d’elles (La Grande Sophie, Holden, Elysian Fields, Shannon Wright,
Catpower, Emilie Simon, An Pierlé, Camille avec Nouvelle Vague, Feist,
Anaïs, Laetitia Sheriff, Daphné, Regina Spektor, M.I.A, Metric, Brisa Roché,
CSS, Yelle, Tender Forever…), et plus de 200 dates en France et à
l’étranger ; le festival s’est définitivement ancré dans le paysage culturel et
reste un rendez-vous incontournable du mois d’avril.
Militant, hédoniste, curieux, libre, affranchi, décomplexé, pertinent, et au
final indispensable ; « les femmes s’en mêlent » gardera toujours la même
profession de foi : la célébration du songwriting au féminin dans le milieu
des musiques indépendantes.
LES DIX ANNEES PASSEES
1997 Naissance à Paris du festival se déroulant sur une journée (le 8 mars).
Artistes : Cornu, Dit Terzi, TED, 2 Chord Genius, La Grande Sophie...
1998 LFSM # 2
Dates : 4 jours de festival parisien du 4 au 8 mars.
Artistes : Smoke City, Pooka, Bettie Serveert, Candie prune, Spring, Dj Ilana, Barbara
Power, Natalia La Tropikal', Le Molokino, Piet.So...
1999 LFSM # 3, le festival devient itinérant.
Dates : du 10 au 14 mars.
Villes visitées : Paris, Alençon, Nantes, Nancy, Lille, Colmar, Vendôme et Bruxelles.
Artistes : Andrea Parker, Meira Asher, Eszter Balint, Magga Stina,
Holden, Sweet Jane, Dj Ritu, Edith Frost, Sophie Moleta, Katell Keineg, Lori Carson,
Barbara Manning, Elea Sola, Vendetta...
2000 Pas de festival.
2001 LFSM # 4, après une année d'interruption, le festival revient et obtient un large
succès auprès du public et des médias.
Dates : du 20 au 25 mars.
Villes visitées : Paris, Poitiers, Dijon, Nantes, Vendôme et Dieppe.
Artistes : Christina Rosenvinge, Natalia M. King, Anjali, Kathryn Williams, Drugstore,
Elysian Fields, Anne Laplantine, Stereo Total, Kim Gordon + Ikue Mori + Dj Olive +
Jim O'Rourke + Brigitte Fontaine.
2002 LFSM # 5
Dates : du 28 avril au 4 mai.
Villes visitées : Paris, Bruxelles, Arras, Tourcoing, Evreux, Grenoble,
Mulhouse et Vendôme.
Artistes : Anne Clark, Katerine featuring Bruno, Anne, Kahimi Karie, Françoiz Breut,
Helena Noguera, Valérie Leulliot, Paula Frazer, elm, Robots in Disguise, Lady Kier,
Gemma Hayes, Chicks on Speed, Margo, Eleni Mandell, Shannon Wright, Annie, Oh
Susanna, Dj Muriel Moreno, Scout Niblett, Moxie et Catpower.
2003 LFSM # 6
Dates : du 28 avril au 4 mai.
Villes visitées : Paris, Bruxelles, Tourcoing, Evreux, Grenoble, Vendôme, Amiens,
Bordeaux, Dieppe, Genève, Lyon, Montpellier, Nantes et Strasbourg.
Artistes : Dj Chloé, Ellen Allien, Exchpoptrue, Eleni Mandell, Lisa Germano, Maria
McKee, Volt, Cobra Killer, Queen Adreena, Suburbia, Holden, April March, Alice Texas,
An Pierlé, Emilie Simon.
2004 LFSM # 7
Dates : du 21 avril au 4 mai.
Villes visitées : Paris, Bruxelles, Londres, Tourcoing, Evreux, Grenoble, Vendôme,
Amiens, Bordeaux, Dieppe, Orléans, Marseille, Tulle, Montpellier, Nantes et Strasbourg.
Artistes : Neneh Cherry, OMR, Dj Chloé, Feist, Tamara Williamson, Trespassers
William, Holly Golightly, Laetitia Sheriff, The Launderettes, Kaïto, Prototypes, France
Cartigny, Shannon Wright, Under Byen, Dawn Landes, Nouvelle Vague, Helena
Noguerra et Aroah.
2005 LFSM # 8
Dates : du 22 avril au 4 mai.
Villes visitées : Paris, Tourcoing, Grenoble, Vendôme, Amiens, Bordeaux, Dieppe,
Orléans, Marseille, Tulle, Montpellier, Saint-Lo, Nevers, Lausanne, Dijon, ClermontFerrand, Lyon, Poitiers, Nantes et Strasbourg.
Artistes : A Girl Called Eddy, Asia Argento, Coralie Clement, Daphné, Electrelane, 50
Foot Wave, First Floor Power, Help she can’t Swim, Ill Ease, Jomi Massage, Kelly de
Martino, Sylvie Marks, Metric, M.I.A, Missill, Nina Nastasia, Pravda, Regina Spektor,
Shivaree, The Go ! Team, The Rogers Sisters et Martha Wainwright.
2006 LFSM # 9
Dates : du 17 au 23 avril.
Villes visitées: Paris, Amiens, Annecy, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Dieppe, Dijon,
Evrux, Grenoble, Lyon, Marseille, Mulhouse, Nantes, Nevers Orléans, Poitiers, Rennes
Saint-Lô, Strasbourg, Tourcoing, Vendôme, Lausanne, Zurich.
Artistes : An Pierlé, Under Byen, Anna Ternheim, Saint Etienne, Soldout, Pravda, Mona
Soyoc, Brisa Roché, The Organ, Be your own Pet, Vashti Bunyan, Elli Medeiros, Diving
with Andy, Isobel Campbell…
2007 LFSM # 10
Dates: du 18 avril au 10 mai.
Villes visitées: Paris, Marseille, Dieppe, Amiens, Brest, Angers, Grenoble, Nantes,
Bordeaux, Le Havre, Caen, Evreux, Vendôme, Tourcoing, Saint-Lô, Orléans,
Nevers,Perpignan, Dijon, Belfort, Londres, Lausanne, Bruxelles, Zurich.
Artistes: CSS, Tilly and the wall, Frida Hyvönen, Elk City, Klima, Juliette and the Licks,
Plastiscines, Rose Kemp, Laura Veirs & The Saltbreakers, Ane Brun, Marissa Nadler,
Terry Poison, Bunny Rabbit, Yelle, The Slits, Les bunnies, Ebony Bones, 586,
Electrelane, Gomm, Tender Forever, Anaïs, Inch Bin Dead, Babet, Tender Forever, Au
Revoir Simone, Hafdis Huld, The Do, Pravda, Hanne Hukkelberg, Maria Taylor, Emilie
Simon, Catriona Irving, Soko, Lisa Germano, Charline Rose.
LES FEMMES S’EN MÊLENT #11
LES ARTISTES
***
ANE BRUN (SWE)
www.myspace.com/anebrun
DUCHESS SAYS (CAN)
www.myspace.com/duchesssays
EL PERRO DEL MAR (SWE)
www.myspace.com/elperrodelmar
EMILY JANE WHITE (USA)
www.myspace.com/emilyjanewhite
GORE GORE GIRLS (USA)
www.myspace.com/goregoregirls
HEARTSREVOLUTION (USA)
www.myspace.com/heartsrevolution
HELLUVAH (FR)
www.myspace.com/helluvah
IPSO FACTO (UK)
www.myspace.com/ipsofactomyspace
JOANNE ROBERTSON (UK)
www.myspace.com/jorobertsonblood39n39feathers
KELLY DE MARTINO (USA)
www.myspace.com/kellydemartinobaby
LAURA MARLING (UK)
www.myspace.com/lauramarling
LES FRANCE CARTIGNY (FR)
www.myspace.com/lesfrancecartigny
LESBIANS ON ECSTASY (CAN)
www.myspace.com/lesbiansonecstasy
LONELY DRIFTER KAREN (AUT)
www.myspace.com/lonelydrifterkaren
MAI (FR)
www.myspace.com/ilovemai
MISS LI (SWE)
www.myspace.com/experiencemissli
MORIARTY (USA)
www.myspace.com/moriartylands
PEACHES (ALL)
www.myspace.com/peaches
PHOEBE KILLDEER AND THE SHORT STRAWS (AUS)
www.myspace.com/phoebekilldeer
PONEY EXPRESS (FR)
www.myspace.com/poneyexpress
PROMISE AND THE MONSTER (SWE)
www.myspace.com/promiseandthemonster
ROBOTS IN DISGUISE (UK)
www.myspace.com/robotsindisguise
THE CONCRETES (SWE)
www.myspace.com/theconcretes
THE LONG BLONDES (UK)
www.myspace.com/thelongblondes
THE PRISCILLAS (UK)
www.myspace.com/thepriscillas
TUJIKO NORIKO (JAP)
www.myspace.com/norikotujiko
TU SERAS TERRIBLEMENT GENTILLE (FR)
www.myspace.com/tuserasterriblementgentille
LES FEMMES S’EN MÊLENT #11
LES LIEUX
PARIS
***
Centre Culturel Suédois : 100 places
La Maroquinerie : 500 places
Point Ephémère : 350 places
Le Trabendo : 700 places
Elysée-Montmartre : 1 200 places
PROVINCE
Le 6par4 – Laval : 330 places
L’Abordage – Evreux : 300/700 places
Cabaret Electric – Le Havre : 450 places
Le Cabaret Aléatoire – Marseille : 900 places
La Cartonnerie – Reims : 500 places
Le Chabada – Angers : 350/900 places
Chapelle St Jacques – Vendôme : 250 places
Le Ciel – Grenoble : 173 places assises
La Coopérative de Mai – Clermont-Ferrand : 1500/450 places
Fairfield – Toulouse : 150 places
Le Fil – St Etienne : 250 places
Le Grand Mix – Tourcoing : 640 places
Le Kléo – Toulouse : 280 places
La Laiterie – Strasbourg : 300 places
La Lune des Pirates – Amiens : 200 places
Le Normandy – St Lô : 800 places
La Poudrière – Belfort : 120/240 places
Salle du Grand Marais – Riorges : 640 places
Son’Art – Bordeaux : 250 places
Théâtre Garonne– Toulouse : 360 places
Les Trinitaires – Metz : 200 places
A L’INTERNATIONAL
Barcelone – Berlin – Bruxelles - Lausanne– Madrid
LES FEMMES S’EN MÊLENT #11
LES CONCERTS
***
A PARIS DU 16 AU 26 AVRIL 2008
Mercredi 16 avril
Centre Culturel Suédois MAI
Jeudi 17 avril
Centre Culturel Suédois EL PERRO DEL MAR
Vendredi 18 avril Centre Culturel Suédois
PROMISE AND THE MONSTER
Samedi 19 avril La Maroquinerie
ANE BRUN + KELLY DE MARTINO + LAURA MARLING
Lundi 21 avril La Maroquinerie
GORE GORE GIRLS + THE PRISCILLAS +
TU SERAS TERRIBLEMENT GENTILLE
Mardi 22 avril La Maroquinerie
THE CONCRETES + LES FRANCE CARTIGNY + PONEY
EXPRESS
Mercredi 23 avril Point Ephemere
EMILY JANE WHITE + TUJIKO NORIKO +
JOANNE ROBERTSON
Jeudi 24 avril La Maroquinerie
PHOEBE KILLDEER AND THE SHORT STRAWS + MISS LI +
LONELY DRIFTER KAREN
Vendredi 25 avril Le Trabendo
DUCHESS SAYS + ROBOTS IN DISGUISE +
LESBIANS ON ECTASY
Vendredi 25 avril Élysée-Montmartre
PANIK AUX FEMMES S’EN MÊLENT
PEACHES (DJ) + HEARTSREVOLUTION + LES
PUTAFRANGES + DINKY
Samedi 26 avril La Maroquinerie
THE LONG BLONDES + IPSO FACTO + HELLUVAH
EN PROVINCE DU 16 AU 29 AVRIL 2008
Mercredi 16 avril - GRENOBLE – Le Ciel
PHOEBE KILLDEER AND THE SHORT STRAWS + SISKIN
Vendredi 18 avril - ANGERS – Le Chabada
MISS LI + TU SERAS TERRIBLEMENT GENTILLE
Samedi 19 avril - TOULOUSE – Théâtre Garonne
MORIARTY+ PROMISE AND THE MONSTER
Dimanche 20 avril - GRENOBLE – le Ciel
MISS LI + LAURA MARLING
Mardi 22 avril - AMIENS – La Lune des Pirates
MORIARTY + PROMISE AND THE MONSTER
Mardi 22 avril - LE HAVRE – Cabaret Electric
DUCHESS SAYS + ROBOTS IN DISGUISE
Mardi 22 avril - GRENOBLE – Le Ciel
RUBY THROAT + JOANNE ROBERTSON
Mardi 22 avril - RIORGES – La salle du Grand Marais
MISS LI + KELLY DE MARTINO + LONELY DRIFTER KAREN
Mercredi 23 avril - TOURCOING – Le Grand Mix
MORIARTY + MISS LI + DUCHESS SAYS
Mercredi 23 avril - LAVAL – Le 6par4
ROBOTS IN DISGUISE + PROMISE AND THE MONSTER
Mercredi 23 avril - BELFORT – La Poudrière
GORE GORE GIRLS + THE BELLRAYS
Mercredi 23 avril –TOULOUSE - Fairfield
LES FRANCE CARTIGNY
Jeudi 24 avril - REIMS – La Cartonnerie
DUCHESS SAYS + ROBOTS IN DISGUISE + TENDER
FOREVER
Jeudi 24 avril – ST ETIENNE – Le Fil
GORE GORE GIRLS + LESBIANS ON ECSTASY
Jeudi 24 avril – VENDOME – Chapelle Saint-Jacques
MAI + PROMISE AND THE MONSTER
Jeudi 24 avril – BORDEAUX – Son’Art
LES FRANCE CARTIGNY + EMILY JANE WHITE
Vendredi 25 avril - GRENOBLE – le Ciel
EMILY JANE WHITE + LONELY DRIFTER KAREN
Samedi 26 avril – ST LO – Le Normandy
DUCHESS SAYS + ROBOTS IN DISGUISE +
LESBIANS ON ECSTASY
Samedi 26 avril – AMIENS – La Lune des Pirates
GORE GORE GIRLS + TU SERAS TERRIBLEMENT GENTILLE
Samedi 26 avril – METZ – Les Trinitaires
EMILY JANE WHITE + JOANNE ROBERTSON
Dimanche 27 avril – CLERMONT-FERRAND – La Coopérative de Mai
LES FRANCE CARTIGNY + GO TEAM! + LESBIANS ON
ECSTASY + guest
Lundi 28 avril - TOULOUSE – le Kleo
DUCHESS SAYS + LESBIANS ON ECSTASY
Lundi 28 avril - EVREUX – l’Abordage
THE LONG BLONDES + LES FRANCE CARTIGNY
Mardi 29 avril - STRASBOURG – La Laiterie
THE LONG BLONDES + HELLUVAH
Mardi 29 avril - MARSEILLE – Le Cabaret Aléatoire
DUCHESS SAYS + LESBIANS ON ECSTASY
A L’INTERNATIONAL DU 16 AU 29 AVRIL 2008
Mercredi 16 avril – BARCELONE – Nitsa Club
PROMISE AND THE MONSTER + POET IN PROCESS +
TUJIKO NORIKO + ROBOTS IN DISGUISE
Jeudi 17 avril – MADRID – Neu! Club
PROMISE AND THE MONSTER + ROBOTS IN DISGUISE +
TUJIKO NORIKO + KODAMA + RUSSIAN RED
Mercredi 23 avril – LAUSANNE – Le Bleu Lézard
LONELY DRIFTER KAREN
Jeudi 24 avril – LAUSANNE – Le Bleu Lézard
PONEY EXPRESS
Vendredi 25 avril – LAUSANNE – Les Docks
PHOEBE KILDEER AND THE SHORT STRAWS + JOANNE
ROBERTSON + KELLY DE MARTINO
Lundi 28 avril – BERLIN – Bang Bang Club
THE BRUNETTES + JOANNE ROBERTSON + TU SERAS
TERRIBLEMENT GENTILLE
Mardi 29 avril - BERLIN – Bang Bang Club
I MIGHT BE WRONG + IT'S A MUSICAL + MAI
Mercredi 30 avril - BERLIN – Bang Bang Club
JOLLY GOODS +ALELA DIANE + EVE MASSACRE
Jeudi 8 mai – BRUXELLES – La Rotonde
En partenariat avec Les Nuits Botaniques
MARISSA NADLER + SCOUT NIBLETT
Dimanche 11 mai – BRUXELLES – La Rotonde
En partenariat avec Les Nuits Botaniques
DUCHESS SAYS + LONELY DRIFTER KAREN + guest
ANE BRUN (SWE)
Ane Brun au festival LFSM #11
Samedi 19 avril – La Maroquinerie (Paris)
www.myspace.com/anebrun
Ane Brun est une songwriteuse, chanteuse et guitariste originaire de Norvège. Depuis
2000 elle vit en Suède, à Stockholm, où elle a fondé en 2002 son propre label
indépendant DetErMine Records avec Ellekari Larsson, la chanteuse de The TIny.
“Spending Time with Morgan”, son premier album et également la première sortie du
label, sort partout en Europe en 2003 et bénéficie très vite d’une très bonne presse. Il est
nominé au prix suédois de musiques indépendantes “Manifest”.
Son deuxième album, “A Temporary Dive” sort en Europe, aux USA, et au Japon et
s’attire les louanges des critiques à travers le monde et un Grammy norvégien pour
meilleure artiste féminine en 2005. Elle est nominée aux European MTV Music Awards,
à la Norwegian National Radio pour meilleure chanson norvégienne du siècle et aux
Grammies pour meilleure artiste pop féminine suédoise.
En novembre 2005, elle sort “Duets”, qui rassemble 10 duos qu’Ane Brun a enregistré au
cours des dernières années. On l’y retrouve aux côtés de Ron Sexsmith, Syd Matters,
Ellekari Larsson de The Tiny (pour une magnifique reprise du "Stop" de Sam Brown),
Tobias Fröberg, Liv Widell, Wendy McNeill, Tingsek, Teitur, Lars Bygden et Madrugada
pour le single “Lift me” qui devient vite un tube radio et débouche sur un nouveau
Grammy norvégien.
Au cours des dernières années, Ane Brun a tourné à travers le monde. Après une tournée
scandinave avec le quintet à cordes DMF, Staffan Johansson et Nina Kinert en 2006, elle
sort son premier album live, ”Live in Scandinavia”, au début de l’année dernière. L’album
reprend des chansons des trois premiers albums d’Ane, réarrangés aux cordes, avec
également une reprise du "So Real" de Jeff Buckley.
Le cinquième album d’Ane (son troisième album studio), ”Changing of the Seasons”,
sorti cette année, produit par Valgeir Sigurdsson (Björk, Sigur Ros, Múm, Bonnie Prince
Billy, Coco Rosie, Maps…).
DUCHESS SAYS (CAN)
Duchess Says au festival LFSM #11
Mardi 22 avril – Cabaret Electric (Le Havre)
Mercredi 23 avril – Le Grand Mix (Tourcoing)
Jeudi 24 avril – La Catonnerie (Reims)
Vendredi 25 avril – Le Trabendo (Paris)
Samedi 26 avril – Le Normandy (St Lô)
Lundi 28 avril – Le Kléo (Toulouse)
Mardi 29 avril – Le Cabaret Aléatoire (Marseille)
Dimanche 11 mai – La Rotonde (Bruxelles)
www.myspace.com/duchesssays
Après avoir joué ensemble dans des groupes comme Radio Laundromat, Mouldy Lump
ou The Hellcats, Annie-C Deschenes et Ismael Tremblay ont décidé de former un
nouveau groupe, Duchess Says, en 2003 en quittant Montréal pour Québec. Ils se sont
alliés au multi-instrumentiste Philippe Clément et, poussés par un désir de remplacer les
beats électroniques par un son plus vivant, ils ont embauché le batteur Simon Besre.
Musicalement, Duchess Says offre une superbe mixture de furie punk, de guitares
rugissantes, de basses grondantes, de claviers et de batterie. Bien qu'il n'y ait plus rien
d'extraordinaire à ce qu'un groupe indie rock injecte un peu d'électro dans sa musique,
Duchess Says a quelque chose d'incroyablement original, quelque chose d'intensément
humain, incalculé, explosif, carburant au Moog et clairement sauvage. En écoutant pour
la première fois leur EP sur le label de Vancouver Summer Lovers Unlimited Music, on
se dit un peu que les songwriters doivent être des gens un peu tarés aux vies chaotiques.
Générant un orgasme auditif après l'autre, les cris hystériques de la chanteuse Annie-C
sont l'équivalent sonore d'une peinture Henry Dargeresque au sang faite avec les doigts
par un enfant de 4 ans.
Avec leur son hybride électro-punk passionné, les Duchess Says se sont rapidement
assuré une réputation en tournant avec des groupes comme The Juan McLean, The
Rogers Sisters, Lesbians on Ecstasy ou The Organ. Très vite, Duchess Says s'est attiré
l'attention de la scène internationale, aussi bien par la presse que par l'industrie, et ont été
choisis pour représenter Montréal dans la tournée Off Pop Montreal, et ont gagné le prix
Galaxie Étoile pour leur performance au dernier festival MEG de Montréal, qui a rendu
possible une tournée européenne passant par Les Eurockéennes, Le Rock Dans Tous Ses
États, Mofo, etc...
Le groupe est aussi apparu sur de nombreuses compilations: Pop Montreal, Night Life
Magazine, Montreal Noise, Kink, etc...
Leur premier album, Novicat Mere Perruche, est sorti fin 2006.
EL PERRO DEL MAR (SWE)
El Perro Del Mar au festival LFSM #11
Jeudi 17 avril – Centre culturel suédois (Paris)
www.myspace.com/elperrodelmar
EMILY JANE WHITE (USA)
Emily Jane White au festival LFSM #11
Mercredi 23 avril – Point Ephémère (Paris)
Jeudi 24 avril – Son’Art (Bordeaux)
Vendredi 25 avril – Le Ciel (Grenoble)
Samedi 26 avril – Les Trinitaires (Metz)
www.myspace.com/emilyjanewhite
Avec une guitare acoustique et un alto pour seuls alliés, Emily Jane White, originaire de
San Francisco, compose et interprète des contes subtiles autour de la mélancolie et de
l’isolement. Tandis qu’on la compare souvent aux artistes contemporaines dans la lignée
de Cat Power et Hope Sandoval, la musique d’Emily doit beaucoup aux grandes dames
du jazz et du blues telles Billie Holiday. S’amusant à la musique depuis son plus jeune
âge, Emily s’est mise au piano au moment où elle apprenait à lire, pour enfin se consacrer
à la guitare une fois étudiante à UC Santa Cruz. Tout en s’essayant auprès de formations
punk et métal, elle commençait à écrire ses propres morceaux et montait son propre
groupe, The Diamond Star Halos.
Diplômée, Emily fait ses valises et s’installe à Bordeaux où elle joue avec de nombreux
artistes français indépendants perfectionnant ainsi encore ses talents de songwriter.
Une fois retournée de l’autre côté de l’Atlantique, elle emménage à San Francisco et
entamme l’enregistrement d’un 4 titres qui ouvre la voie à son premier album : Dark
Undercoat.
La sortie de ce premier opus reçoit l’accueil chaleureux des magazines Fader, Flaunt et
Spin et engendre bon nombre de chroniques sur la blogosphère, tandis que le San
Francisco Weekly compare ses textes à ceux de Cormac McCarthy.
Son morceau “Wild Tigers I Have Known” apparaît sur la bande original du film de Cam
Archer du même nom et place Emily dans le top 5 de Rolling Stone qui le compare à une
image de “la mélancolie telle un arc en ciel passant à travers les barreaux d’une prison”.
GORE GORE GIRLS (USA)
Gore Gore Girls au festival LFSM#11
Lundi 21 avril – La Maroquinerie (Paris)
Mercredi 23 avril – La Poudrière (Belfort)
Jeudi 24 avril – Le Fil (St Etienne)
Samedi 26 avril – La Lune des Pirates (Amiens)
www.myspace.com/goregoregirls
“Guitares et clappements de mains dans la veine d’Holly Golightly, des Chalets ou des
Pipettes.” Playboy
“Ces garagistes de Detroit sonnent comme les petites-filles de Chuck Berry et des Beach
Boys…” USA Today
“Imaginez les Ronettes et les Marvelettes avec des harmonies de girl-groups et une
sensibilité soul sophistiquée, le tout dans des explosions d’énergie brute qui n’est pas sans
rappeler MC5 ou les Stooges.” Tuscon Weekly
“Les Gore Gore Girls mêlent la sueur des Stooges avec la soul des Supremes” Chuck
Eddy, Village Voice
Mues par la toute puissance rock des forces du bien, les Gore Gore Girls pavannent
fièrement et balancent des grooves crasseux qui incitent à des scènes d’abandon libertin
dans les nightclubs du monde entier. Ce qui les différencie, c’est leur respect
inconditionnel pour les légendes du passé. De Bo Diddley aux The Ronettes, des Sonics
aux Saints, les Gore Gore Girls cherchent l’inspiration du côté des plus grands et y
injectent modernité et férocité. Formé à Detroit en 1997, le groupe a sorti une poignée
d’albums acclamés par des magazines comme le Village Voice et s’est attiré l’attention de
fans tels que Little Steven Van Zandt, qui a largement diffusé les Gore Gore Girls dans
son émission “Underground Garage” et les a inclus dans la programmation de son
festival rock garage à New York, où elles ont rejoint Iggy and The Stooges, The Pretty
Things et les New York Dolls. Le groupe a aussi assuré une première partie de la tournée
américaine de 2006 des Zombies et de Mooney Suzuki, portant la flamme du rock n’ roll
avec leur style et leur aplomb particuliers.
Le groupe doit son nom au classique gore de 1972 Gore Gore Girls, dirigé par le maître
du genre Herschell Gordon Lewis, où des danseuses étaient poursuivies par un tueur,
mêlant gore extrême et humour bizarre. Lewis a mis sa patte dans le livret de Get The
Gore, écrivant que “Pour apprécier les Gore Gore Girls il faut avoir un éclair de
sauvagerie, un esprit très indépendant et une croyance absolue dans l’étrange, l’inhabituel,
l’imprévisible, le décalé et même le communément inacceptable.” Considéré depuis
longtemps comme le ‘Parrain du Gore’ grâce à des films comme Blood Feast, 2000
Maniacs et The Wizard of Gore, Lewis a poussé le groupe à émerger de la jungle urbaine
de Detroit pour lutter contre la tyrannie de la musique fade avec leur rock & roll explosif
singulier. .
Get the Gore est produit par Jim Diamond et Amy Gore aux studios Ghetto Recorders.
Après des années de concerts et d’enregistrement dans des conditions primitives, le
propos gore ultime du groupe est finalement immortalisé, célébré sur album par “All
Grown Up”, classique de l’ère des girl groups.
Les Gore Gore Girls lancent un appel vers le dance-floor impossible à ignorer.
HEARTSREVOLUTION (USA)
Heartsrevolution au festival LFSM#11
Vendredi 25 avril – Elysée Montmartre (Paris)
www.myspace.com/heartsrevolution
HELLUVAH (FR)
Helluvah au festival LFSM#11
Samedi 26 avril – La Maroquinerie (Paris)
Mardi 29 avril – La Laiterie (Strasbourg)
www.myspace.com/helluvah
Derrière le pseudo d’helluvah se cache Camille Warmé, une jeune songwriter née en
1982. Elle a fait ses premières armes en 1999 au sein de Fog, un groupe de rock niçois.
Quelques concerts et deux ans plus tard, elle monte à Paris et se remet à composer, en
solo cette fois. Jusqu’à l’enregistrement, fin 2005/début 2006, d’une démo 5 titres
intitulée Lost in progress qui recevra de bonnes critiques de la presse underground, lui
permettra d’être sélectionnée par le dispositif d’accompagnement artistique du Grand
Zebrock et surtout de tourner beaucoup, non seulement à Paris (Flèche d’Or, Klub, Pop
In…) mais également à travers toute la France (Lyon, Bordeaux, Toulouse, Nice…) et à
l’étranger (Italie, Belgique, tournée dans les pays baltes).
En novembre 2006, elle enregistre un premier album réalisé par BobX (Vale Poher, Mr
Orange) qui sortira début 2008 après un premier maxi attendu pour la rentrée 2007
comprenant extraits de l’album, inédit et remix.
Entre rock et folk, rage et douceur, Helluvah propose des mélodies qui prennent aux
tripes, quelque part entre PJ Harvey et Catpower. En attendant l’album, ce sont des
morceaux à découvrir en live, portés par une belle énergie scénique.
IPSO FACTO (UK)
Ipso Facto au festival LFSM#11
Samedi 26 avril – La Maroquinerie (Paris)
www.myspace.com/ipsofactomyspace
JOANNE ROBERTSON (FR)
Joanne Robertson au festival LFSM#11
Mardi 22 avril – Le Ciel (Grenoble)
Mercredi 23 avril – Point Ephémère (Paris)
Vendredi 25 avril – Les Docks (Lausanne)
Samedi 26 avril – Les Trinitaires (Metz)
Lundi 28 avril – Bang Bang Club (Berlin)
www.myspace.com/jorobertsonblood39n39feathers
Joanne Robertson s'est d'abord fait connaître pour son oeuvre plastique notamment au
sein de Blood'nFeathers avec Lucy Stein et ses performances pour l’artiste Martin Creed.
Elle n'est encore qu'étudiante aux beaux-arts de Glasgow qu'elle fonde pourtant déjà son
premier groupe de noisy rock avec ses copains de promo devenus plus tard Franz
Ferdinand. Le groupe s'appelle I Love Lucy et se sépare après six concerts : trop
structuré au goût de Joanne.
Après quelques temps passés avec des musiciens noise aux Etats-Unis, elle revient finir
ses études à Londres où elle prépare The Lighter, son premier album solo pour le label
Textile : une série de portraits intimes exécutés avec grâce, proche à certains égards de
Sybille Baier, Barbara Manning, ou Hope Sandoval, où Joe et sa guitare respirent d'une
seule et même voix, exhalant des notes d'un autre temps.
Emotive et un brin sauvage, rivée à sa guitare aux accents minimalistes, retranchée
derrière cette voix dont chaque inflexion ne finit pas d'entamer l'échine : il n'est
franchement pas exagéré de songer en l'écoutant aux débuts d'une certaine Cat Power.
“Décrire précisément la façon dont les chansons de Joanne fonctionnent est un cassetête. D'une certaine manière, on peut dire qu'elles entretiennent des similitudes avec la
musique folk : empiriquement, elles remplissent la plupart des critères qui définissent le
genre. Mais en réalité, elles ne se conforment à aucune de ses conventions. Les paroles,
les structures, les rythmes : tout semble coulé dans un même moule, celui-là même qui
naît d'une pulsion libre d'improvisation, rarement associée à l'idiome folk. (...) Joanne est
une telle théoricienne qu'il doit lui être difficile parfois de se fier à son instinct. Mais à
l'évidence, elle s'est assez fait confiance pour se laisser aller en aveugle sur certains
morceaux. Leurs formes sont si libres qu'elles en deviennent quasi inexistantes. (...)”
(Byron Coley, 2007).
KELLY DE MARTINO (USA)
Kelly de Martino au festival LFSM#11
Samedi 19 avril – La Maroquinerie (Paris)
Mardi 22 avril – Le Grand Marais (Riorges)
Vendredi 25 avril – Les Docks (Lausanne)
www.myspace.com/kellydemartinobaby
Honest, comme ce titre éponyme qui évoque, qui invoque dans un même élan souvenirs
ardents, ciels de traîne, Mulholland Drive et rêves étiolés… Honest, l’album, l’éternelle
itinérante qu’est Kelly De Martino l’a conçu et réalisé entre la France et L.A. Affaire de
contrastes : ici, c’était l’hiver, il faisait froid et gris. Après la tournée hexagonale qui a
suivi, en 2005, la sortie de Radar (son premier LP), Kelly s’est enfermée entre les quatre
murs d’un espace étriqué, à peine éclairé, pour laisser libre cours à son imagination tandis
que la pluie tombait. Au printemps, changement de décor : retour en Californie. La fille
de l’air s’installe dans un loft de downtown Los Angeles, dès le soir venu, pour peaufiner
les dix morceaux choisis de ce deuxième recueil. Affaire de paradoxes, aussi… Kelly De
Martino n’est jamais vraiment là où on l’attend. Touche-à-tout insatiable et passionnée,
elle manie l’image (cinématographique) et la phrase (impressionniste, dépouillée) au gré
de ses réflexions sur le fil du rasoir. Honest : aride, buvard. Un concentré d’émotions
souvent contradictoires, parfois brinquebalantes. Deux hommes auront permis de figer
ces instants précieux, furtifs : de ce côté-ci de l’Atlantique, Dominique Depret (Holden),
l’homme du coup de foudre artistique déjà producteur du précédent Radar ; de l’autre,
Evan Slamka (Marjorie Fair), le compagnon des premières expériences musicales de
Kelly.
À leur contact, la femme-enfant s’accomplit dans l’expression de ses sentiments, et étoffe
encore son registre : Cat Power dont le timbre vient se briser sur les récifs d’une
interrogation (sur ce “All This Breaking Down” écorché vif), Julee Cruise le temps d’une
ballade éclairée au néon (“The Last Time”), George Harrison lors d’une reprise
réincarnée (“Long Long Long”) ou même Shirley Temple lorsqu’elle fait l’évocation du
mythe ultime made in U.S.A (“Marilyn Monroe”), Miss De Martino emprunte aux plus
grand(e)s pour mieux trouver sa voie. Comme un écho, les dix perles rares de ce nouvel
opus font la part belle aux grands espaces, à la solitude en plan large et à une certaine
mélancolie. Véritable cabinet de curiosités, Honest porte en filigrane la marque d’un
Angelo Badalamenti, rappelle tour à tour le songwriting équarri du 16 Horsepower, la
country-folk fantomatique de Neko Case ou la pop délétère de Mazzy Star, sans jamais se
déparer de son intégrité. Dans les méandres de ces confessions graves ou de ces
ritournelles faussement enjouées, Kelly creuse le sillon d’un passé qui fait mal, refait
l’histoire de ces amours déchues qui continuent de nous hanter, en même temps qu’elle y
dessine un futur en pointillés. Femme affranchie, Kelly De Martino poursuit son chemin
dans la géographie et l’histoire de ses impressions, passées ou en projection.
Honest, en un mot comme en cent.
LAURA MARLING (UK)
Laura Marling au festival LFSM#11
Samedi 19 avril – La Maroquinerie (Paris)
Dimanche 20 avril – Le Ciel (Grenoble)
www.myspace.com/lesfrancecartigny
Laura Marling est âgée de 17 ans, originaire de la petite ville d’Eversley, proche de
Reading. C’est très jeune qu’elle s’est mise à la guitare, d’abord en reprenant les classiques
de blues que son père lui faisait découvrir, puis des chansons de Neil Young, Bob Dylan,
James Taylor ou Joni Mitchell. Mais Laura n’admire pas uniquement les artistes de l’age
d’or du folk : Vetiver, Bonnie Prince Billy, Regina Spektor ou Diane Cluck font
également partie de ses groupes favoris.
« My Manic & I » est le second EP de Laura Marling, après « The London Town », sorti
en avril dernier. Alors que « The London Town » était un disque de singer-songwriter
classique, le groupe présent sur son second disque apporte une nouvelle dimension à sa
musique. A noter que « My Manic & I » a été produit par Charlie Fink et le légendaire
Phil Brown (Jimi Hendrix, Pink Floyd, Talk Talk, Led Zepplin…) derrière les machines.
L’album « Alas I Cannot Swim » de Laura Marling sortira le 31 mars prochain en France.
LES FRANCE CARTIGNY (FR)
Les FRANCE Cartigny au festival LFSM#11
Mardi 22 avril – La Maroquinerie (Paris)
Mercredi 23 avril – Fairfield (Toulouse)
Jeudi 24 avril – Son’Art (Bordeaux)
Dimanche 27 avril – La Coopérative de Mai
(Clermont-Ferrand)
Lundi 28 avril – L’Abordage (Evreux)
www.myspace.com/lesfrancecartigny
« Tout menant à tout, la jeune femme écoute du classique et chante le sexe sur une
musique blanche et aride. Son moteur : l’émotion. Elle ne parle pas de musique mais
d’amour. » Rock & folk
France Cartigny est tombée dedans quand elle était petite. Son père ouvrier à l’usine la
semaine, auteur/compositeur le week-end, devient en 1977 directeur artistique d’une
grosse maison de disque.
Après une première expérience en studio à 10 ans, la jeune France récidive en 1985 sous
le pseudo France Toutou, 14 ans et de grosses lunettes, pour un 45 tours inoubliable :
« Le Yoyo ».
Mais c’est en 1987, à 16 ans, qu’elle se fait vraiment remarquée, avec « Dis leur merde
aux dealers ». Un hymne repris par une association anti-drogue parrainée par Michel
Platini. Le clip tourné par Jean-Marie Perrier, sera l’un des plus vu en France à sa sorti
sur les écrans. Elle se retrouve propulsée en tête des hit parades et participe à un nombre
considérable d’émissions télé. Elle sera même présente lors du « mariage » de Coluche et
Le Luron !
A 20 ans elle enregistre son premier album, « Sensation » entièrement composé et écrit
par son père. Bien qu’elle ne renie pas les influences de la « variété française », elle s’en
émancipera sept ans plus tard, en 1998, avec son album « France Cartigny ». Elle en
écrira tous les textes et s’adjoindra les services de Daniel Roux (co-fondateur et bassiste
du groupe de Jean-Louis Aubert : Aubert & Co) pour les compositions. Entre temps, elle
a appris la batterie…Cet album recevra un très bon accueil dans la presse musicale et la
propulsera au rang d’égérie du rock féminin français. En 2004, elle assied son style avec
son album, « En place ».
« J’aime provoquer. C’est un peu comme le choix de la batterie au départ… c’est comme
être môme : on fait plein de boucan pour se faire remarquer, pour que les autres se
taisent et écoutent. Je ne sais pas qui je suis et je n’ai pas envie de la savoir. Il n’y a que
lorsque j’écris et que je baise que je retrouve qui je dois être au fond. » France Cartigny,
Interview pour Les Inrockuptibles.
LESBIANS ON ECSTASY (CAN)
Lesbians On Ecstasy au festival LFSM#11
Vendredi 25 avril – Le Trabendo (Paris)
Jeudi 24 avril – Le Fil (St Etienne)
Samedi 26 avril – Le Normandy (St Lô)
Dimanche 27 avril – La Coopérative de Mai
(Clermont-Ferrand)
Lundi 28 avril – Le Kléo (Toulouse)
Mardi 29 avril – Le Cabaret Aléatoire (Marseille)
www.myspace.com/lesbiansonecstasy
Après deux ans de tournées et de soirées tous genres, les Lesbians On Ecstasy ont sorti
leur deuxième album au printemps dernier, surfant toujours sur la vague électro-punk
activiste féministe, mais en contrebalançant les habituels revendications optimistes par les
sombres nuages du capitalisme et de l’inégalité, qui transforment en pierre les rêves du
féminisme. L’anti-utopie lesbienne.
"We Know You Know" aborde des thèmes similaires à ceux déjà traités dans le premier
album des L.O.E., mais creuse un peu plus loin dans les clichés de la musique lesbienne.
Cette fois,les filles penchent vers des refrains plus mélodiques, comme des chansons de
feu de camp au cours d’un imaginaire festival lesbien des années 70’. Plusieurs chansons
sont même accompagnées d’un chœur, notamment le superbe Sisters (in the Struggle). Le
titre Sedition s’ouvre quant à lui sur une citation du groupe black métal Burzum : « Why
should I regret seeing the light ? » et voit la chanteuse Fruity Frankie alterner vocalises
mélodieuses et mumures plus inquiétants, qui incitent l’auditeur à la repasser à l’envers :
« play me backwards, play me backwards ». Mais en même temps, nos lesbiennes
parviennent à préserver les beats lourds qui caractérisaient leur premier album. Le
résultat : un album dansant tour à tour jubilatoire et très sombre, mais toujours avec ce
sens de l’humour qui les rend si uniques.
Chaînon manquant entre l’électro/techno et le punk rock, les L.O.E. flirtent parfois
jusqu’à la musique industrielle, une diversité qui reflète les influences très variées des
membres du groupe, et qu’on retrouve dans leur public très hétéroclite, un melting-pot
de disco queens, de clubbers, d’indie rockers, de punks et de hardos.
En concert, les L.O.E. jouent une musique percutante, très dance-floor, à base de
samples, mais jouée live sur drum pads, basse, synthétiseurs et une multitude de pédale et
effets.
En mai dernier, les Lezzies ont joué un opéra rock à la Biennale Internationale d’Art
Contemporain de Montréal, et n’ont cessé de tourner à travers le monde depuis la sortie
de leur deuxième album.
À noter: les Lesbians On Ecstasy ont également sorti un album de remixes, avec des
contributions du Tigre, de Scream Club, 1-Speed Bike, Kids on TV et Tracy and the
Plastics.
LONELY DRIFTER KAREN (AUT)
Lonely Drifter Karen au festival LFSM #11
Mardi 22 avril – Le Grand Marais (Riorges)
Mercredi 23 avril – Le Bleu Lézard (Lausanne)
Jeudi 24 avril – La Maroquinerie (Paris)
Vendredi 25 avril – Le Ciel (Grenoble)
Dimanche 11 mai – La Rotonde (Bruxelles)
www.myspace.com/lonelydrifterkaren
Une voix captivante, un piano enflammé, une douce guitare acoustique qui s'égare
soudain dans un cabaret expressionniste, des mélodies, des mélodies, encore des
mélodies, des mots, de l'émotion et de la magie: bienvenue dans l'univers de Lonely
Drifter Karen.
Lonely Drifter Karen est née de l'imagination d'une jeune viennoise qui s'appelle Tanja
Frinta. Enfant, elle est fascinée par les comédies musicales vues dans les théâtres et salles
de cinéma. Elle écoute ensuite beaucoup de folk, de cabaret berlinois, de punk rock, puis
se met à écrire des chansons.
A 20 ans, elle fonde un trio indie-pop féminin. Un jour, elle fait sa valise, quitte
l'Autriche pour aller vivre en Suède, puis à Barcelone, où elle rencontre les deux autres
membres du groupe: le pianiste catalan Marc Meliá Sobrevias (qui signe la plupart des
arrangements) et le batteur italien Giorgio Menossi.
Tanja chante, joue de la guitare, écrit de merveilleuses mélodies et des textes étranges,
charmants et souvent inattendus, dans lesquels des pieds deviennent des yoyos, un
inventeur fou tombe amoureux d'un clown, des anges soupirent pendant que des dames
résistent à l'appel de la crème glacée, des filles se transforment en éléphants, un homme
et une femme se font étouffer et, oui, il arrive parfois que même l'herbe fredonne.
“J'aime chanter en roulant à vélo. Ainsi qu'en marchant, ou en faisant la vaisselle. J'aime
les pays nordiques et les pays méridionaux : j'ai grandi entre les deux, en Autriche, où
règnent parfois le confort et la tièdeur. Les climats extrêmes semblent engendrer des
caractères et des ambiances plus marqués, en plus j'aime les orangers en hiver et le soleil
qui refuse de se coucher en été. J'ai commencé Lonely Drifter Karen toute seule, après
avoir laissé ma maison et mon ancien groupe à Vienne pour aller vivre à Gothenburg, en
Suède. J'ai découvert l'indépendance : des ailes un peu magiques dont j'ignorais disposer
avant de les avoir essayées. Après trois ans de célibat, je suis tombée à nouveau
amoureuse, du pianiste Marc Meliá Sobrevias et du batteur Giorgio Menossi. Barcelone
fut le cadre de notre idylle, et "Grass Is Singing" le résultat. Marc est un inventeur
fanatique, qui n'a de cesse d'embellir les chansons jusqu'à ce qu'elles s'épanouissent.
Giorgio joue généralement l'équivalent de "keep cool, boy" sur sa batterie, le visage barré
d'un grand sourire”. Tanja Frinta
MAI (FR)
Mai au festival LFSM#11
Mercredi 16 avril – Centre Culturel Suédois (Paris)
Jeudi 24 avril – Chapelle St-Jacques (Vendôme)
Mardi 29 avril – Bang Bang Club (Berlin)
www.myspace.com/ilovemai
MAI c'est une invitation à découvrir l'univers créé par Johanna Wedin et quelques
électrons libres qui ont gravité autour de sa planête : Dorian Dumont (The Teenagers),
Bardi Johannsson (Lady&Bird, Bang Gang) entre autres...
Johanna est née au nord de la Suède. De son enfance, au bord de la mer et dans les
forêts, Johanna a gardé un goût pour les grands espaces, les échappées contemplatives, et
pour ce souffle si singulier des hivers scandinaves. Déjà la musique berce son quotidien.
Blues, jazz et pop lui donneront très tôt le goût du chant et l'envie d'apprendre le piano.
Adolescente à Stockholm, elle poursuit son initiation musicale, tout en fréquentant la
scène artistique de la capitale. Punk, rock'n roll, pop, virées dans les clubs, performances
de ses amis artistes, l'adolescence de Johanna est un joyeux tourbillon dans lequel son
envie de devenir chanteuse s'affirme peu à peu. Mais sa fragilité et sa timidité la
retiennent encore. Elle pense à l'art lyrique, perfectionne sa technique de chant. Elle
quitte la Suède pour Paris, puis Paris pour New York où elle étudie l'histoire de l'art et la
musique. Son envie d'écrire et d'interprêter est toujours là. Retour à Paris et rencontre
avec Dorian Dumont.
Leur collaboration à l'écriture des premiers morceaux de ce qui sera l'album de MAI, va
être l'élement déclencheur.
Johanna compose, écrit les textes et les interprète. Elle invite Dorian à chanter sur trois
morceaux (Only Sleep, Will you find me, Inside) donnant à l'album différentes
respirations et réponses entre les chansons.
Révélée en 2004 sur la compilation CQFD des Inrockuptibles, Johanna signe dans la
foulée avec Nacopajaz. Le processus de travail se poursuit, les rencontres se multiplient,
l'enregistrement se déplace en différentes configurations (du home- studio à des studios
plus spacieux). Johanna peut enfin exprimer, avec toute sa fragilité, ces émotions qui
l'habitent depuis si longtemps, ces rêveries musicales dans lesquelles elle déambule à pas
feutrés. Musiciens et réalisateurs tombent un à un sous le charme de cette voix puissante
et sensuelle.
Johanna interprête les morceaux de ce premier album avec grâce et sincérité. Les
compositions pop atmosphériques servent à merveille la mélancolie des textes,
empruntant d’un coté au folk (Travelling light, Only sleep) pour le coté plus boisé et
organique de certaines compos de l’autre tissant au ralenti une pop spacieuse et minérale
proche de l’ambient mais toujours tourmentée (You should come, Voices from the
north).
Mixé par Stéphane"Alf" Briat, l'album "Still need a kiss" est une invitation au voyage
dans un monde délicat et enchanteur, où la sensualité s'imprègne du souffle glacé des
paysages grandioses et infinis de la Scandinavie.
MISS LI (SWE)
Miss Li au festival LFSM#11
Vendredi 18 avril – Le Chabada (Angers)
Dimanche 20 avril – Le Ciel (Grenoble)
Mardi 22 avril – Le Grand Marais (Riorges)
Mercredi 23 avril – Le Grand Mix (Tourcoing)
Jeudi 24 avril – La Maroquinerie (Paris)
www.myspace.com/experiencemissli
En Suède, Miss Li est très vite devenue la plus grosse sensation de 2007. Après avoir
sorti son premier album, "Late Night Heartbroken Blues" en novembre 2006, elle sort
déjà son deuxième opus, "God Put a Rainbow in the Sky" en mai 2007. Son troisième
album, "Songs of a Rag Doll" suit dans la foulée en octobre de la même année. Un mois
après, elle sort déjà un "Best Of", avec un deuxième disque complet d'inédits! Loin de
rester cloîtrée en studio pour sortir autant de disques en si peu de temps, Miss Li assure
dans la même période pas moins de 75 concerts, passant dans tous les clubs et festivals
importants de Suède, et peut se targuer d'environ 300 000 visites sur son Myspace. Elle
devient vite numéro 1 des diffusions dans les charts étudiants suédois avec ses singles
"I'm Sorry, He´s Mine" et "Gotta Leave My Troubles Behind". En Angleterre, sa
chanson "Oh Boy" apparaît dans une pub pour les séries "24h" et "Lost", et sa chanson
"Don't Try to Fool Me" illustre une scène de "Grey´s Anatomy" . Son duo avec Lars
Winnerbäck, un des plus grands artistes suédois, devient numéro 1 des ventes et des
playlists des radios pendant presque 6 mois, et elle est nominée pour le Grammy de la
meilleure artiste féminine de l'année. Elle reçoit le prix P3 Gold de la radio P3 dans la
même catégorie et obtient aussi deux nominations au prestigieux prix de musique
“Rockbjörnen”: meilleure artiste féminine et meilleur premier album de l'année. On lui
souhaite une année 2008 encore plus riche!
Quelques mots de Miss Li:
Dans ma vie (on dirait que je suis très vieille!) j'ai chanté de l'opéra, des comédies
musicales, du jazz, de la soul, de la pop, de l'électro, du blues, du rock et même du heavy
metal... La musique que je fais sous le nom de Miss Li est devenue une combinaison de
tous ces genres. J'y ai mis un peu de ci et un peu de ça pour que tout devienne cohérent.
Je ne me fixe pas de règles et je n'ai pas de chemin tout tracé... et pour tout dire, je me
fiche de savoir où on me range du moment que je m'amuse! Et le jour où faire de la
musique ne m'amusera plus, j'arrêterai. J'ai juste envie de mettre un sourire sur le visage
des gens et si possible donner un peu d'inspiration pour vivre et créer des choses! ... Mais
je préfère arrêter de parler comme une adulte et je vous laisse écouter! Ciao
Miss Li est Linda Carlsson - Piano.
Elle est accompagnée de Clas Lassbo - contrebasse,
Gustav Nahlin - percussions,
Lars Åhlund - saxophone,
Sonny Boy Gustafsson - guitare
MORIARTY (USA)
Moriarty au festival LFSM#11
Samedi 19 avril – Théâtre Garonne (Toulouse)
Mercredi 23 avril – Le Grand Mix (Tourcoing)
www.myspace.com/moriartylands
Qui est Moriarty ?
Première évidence : Ce sont des brouilleurs de pistes professionnels. La seule chose dont
on soit sûr, c’est qu’ils sont cinq : une diva et ses quatre frères. Sans oublier Gilbert, tête
d’animal empaillée et membre secret du groupe dont on raconte qu'il tire les ficelles dans
l'ombre. Tous vivent, créent et cultivent leurs excentricités dans un territoire qu’ils
nomment Moriartyland. On ignore d'où ils viennent ; ils sont arrivés là vers la fin du
siècle dernier, et puis ils sont restés. Comme ils chantent en anglais, on suppose que
certains d'entre eux seraient venus d'Amérique…
Et sa musique ?
Comme dans toutes les belles histoires, la musique de Moriarty est née d'une série de
hasards et d’accidents. On s'en doute un peu en découvrant ces morceaux que l’on
croirait évadés d’un cabaret folk déglingué : une acoustique nue, faite d’aspérités et
d’imprévus, tissée autour de la voix puissante et profonde de cette diva sortie d’un autre
temps. Cette musique est peuplée par des présences lointaines : folk américaine et
irlandaise donc, blues rural du sud des Etats-Unis, country hantée et élégamment
poussiéreuse, et peut-être même le revenant d’un exilé allemand ressemblant étrangement
à Kurt Weill. Et surtout, elle raconte des histoires…
De vraies histoires ?
Parfois, oui. Comme celle de Lily, partie à l’armée à 19 ans, qui s'est confiée à Moriarty au
dernier soir de sa vie civile. Parfois, ce n'est que pure fiction… des chansons aux allures
de nouvelles ou de courts-métrages où l'on croise des personnages qui nous évoquent ces
visages aux regards intenses des photos prises pendant la Grande Dépression ou les
héroïnes fragiles saisies par l'objectif de Lewis Carroll.
A quoi ressemble Moriarty, justement ?
Il faut imaginer une petite troupe, là, sur la scène. Ou peut-être au milieu d'une forêt
nocturne, d'un hôtel décati ou d'un château en ruine. La diva et ses quatre frères sont
regroupés autour d'un micro unique, planté entre un vieux bureau et un paravent. Ils
cultivent une élégance intemporelle et un certain sens du décorum, histoire d'entraîner le
public hors du temps, de le faire rêver les yeux grands ouverts, à condition qu'il les ferme.
Ils jouent sur des instruments acoustiques, dont une guitare de 1957, qui aurait appartenu
à Joan Baez. Car oui, il y a des connections de ce genre chez Moriarty. On chuchote
même que la mère d'un des musiciens aurait inspiré "Girl From The North Country" à Bob
Dylan. Et ils marquent le tempo sur des valises cabossées…
PEACHES (ALL)
Peaches au festival LFSM#11
Vendredi 25 avril – Elysée Montmartre (Paris)
www.myspace.com/peaches
PHOEBE KILLDEER AND THE SHORT STRAWS (AUS)
Phoebe Killdeer and the Short Straws au festival LFSM#11
Mercredi 16 avril - Le Ciel (Grenoble)
Jeudi 24 avril – La Maroquinerie (Paris)
Vendredi 25 avril Les Docks (Lausanne)
www.myspace.com/phoebekilldeer
“Je me devais de trouver ces sons qui tournaient en rond dans ma tête, cette musique à la
fois tribale et vibrante, sombre et cinématographique, une musique sur laquelle on puisse
danser aussi lente que sauvage”
Dès le départ, Phoebe Killdeer a voulu écrire et créer sa propre musique. Dès sa
jeunesse, elle écoutait déja ce qui allait devenir ses principales influences: Tom Waits, Art
of noise, Yma Sumac, Nick Cave, Carmen McRae…Elle a alors commencé à écrire et à
chanter ses compositions tout en collaborant à de nombreux projets Bang Gang,
Basement
Jaxx,
True
Stories,
Ernest
Saint
Laurent,
zero
dB…
“Je suis fasciné par les mots et les paroles, leur simplicité, leur complexité, les différents
sens qu’ils prennent en fonction de l’interprétation et de l’intonation. Les mots sont aussi
vivants que nous, ils nous permettent de partager nos émotions, de les communiquer de
façon très personnel. Tout ça est très excitant et permet de vastes explorations.”
En 2004, elle participe au deuxième album de Nouvelle Vague, «Bande à part», piloté par
Marc Collin. Le succès du disque déclenche une tournée mondiale de plus de trois ans.
D’emblée, le public est captivé par sa voix si particulière, sa très forte personnalité et sa
présence scènique hors du commun.
“Mon album met en scène les choses que j’apprécie le plus dans ce petit monde, les gens
et leur manière, ce qui les rend si unique. Nous sommes une source intarrissable
d’émotions, de sentiments, de réactions, de tourments et de surprises. Je voulais que le
son du disque reflètent l’originalité de ses differents aspects alors Marc et moi avons
mélangés cuivres décalés, vibraphones fantomatiques, guitares nerveuses et percussions
tribales pour créer ces atmosphères. Après six semaines de travail, je suis parti à San
Francisco mixé l’album. C’est Oz Fritz, ingénieur du “Mule Variations” de Tom Waits
qui s’y est attelé. Il a réussi à donner à l’album son caractère”
Phoebe Killdeer a produit un premier album extrème et contrasté où la fragilité et
l’introspection se heurtent à un barrage de rock, de blues et de soul à la fois brillant et
abouti.
PONEY EXPRESS (FR)
Poney Express au festival LFSM#11
Mardi 22 avril – La Maroquinerie (Paris)
Jeudi 24 avril – Le Bleu Lézard (Lausanne)
www.myspace.com/poneyexpress
Anna, Robin, Poney Express… Il est rare qu’un simple nom de groupe décide de la
musique qu’il joue. C’est pourtant la direction suivie par Poney Express. En toute
insouciance et en toute spontanéité, le duo parisien sillonne des territoires folk pop
rarement visités en France. Binôme à la ville comme en studio ou sur scène, Poney
Express est en harmonie totale avec son nom, à la fois léger, rapide et frais. Ce premier
album scelle la rencontre musicale d’Anna (auparavant chanteuse de Tétard) et de Robin
Feix, bassiste de Louise Attaque. Egalement à la guitare, Anna déroule un chant effleuré,
tout en retenue, à la manière des premiers disques de Nico. Robin l’acccompagne à la
basse et à la guitare rythmique, mais aussi aux claviers, au banjo, et au glockenspiel alors
que Rob Allum, batteur des High Llamas, prête main-forte sur quelques morceaux et que
Sean O’Hagan (High Llamas et Stereolab) signe les arrangements de cordes.
Daisy Street, Cardiff . Parti du désir d’enregistrer à Glasgow, la ville de Belle &
Sebastian, ce premier disque de Poney Express s’est fait à Cardiff, sur les traces des
Young Marble Giants ! Anna et Robin ont passé une partie du mois d’août 2007 au
studio Music Box de Daisy Street, une rue des faubourgs de la ville, sous la houlette de
Charlie Francis, lui aussi complice des High Llamas, qui a notamment collaboré avec
Robyn Hitchcock, The Noisettes et REM. Composées et chantées en français, ces quinze
chansons évoquent une légèreté et une aisance pop évidentes. Elles reflètent une
complicité d’écriture et de composition de tous les instants. Chaque morceau est
enregistré dans les conditions du live, sans métronome et sans casque. Le duo joue l’un
en face de l’autre, à la fois roots et naturel, obtenant un son fusionnel, nourri de l’influence
des duos historiques, Lee Hazelwood & Nancy Sinatra ou encore Jane Birkin & Serge
Gainsbourg. On y entend presque le son de la pièce et la manière dont on peut s’en sortir
à deux, seuls au monde ou presque : un projet de vie et une vraie complicité, amoureuse
et musicale.
Echappée « mod » au pays du farwest. Les vignettes folk pop de Poney Express
possèdent un sens cinématographique évident. Nobody s’inspire ouvertement du film Dead
Man réalisé par Jim Jarmusch, émaillé de quelques retranscriptions de dialogues choisis.
L’ambiance du film culte Blow Up d’Antonioni a largement influencé Une Actrice, l’un des
points forts de Daisy Street. Et l’idée de La fugue provient du plan-séquence d’Antoine
Doisnel courant vers la mer dans les 400 Coups de Truffaut. Femmes de Milwaukee est un
clin d’œil malicieux aux Violent Femmes, une des influences fondatrices de Robin, qui a
souvent collaboré avec Gordon Gano. Une certaine nostalgie mods flotte sur le disque, à
la fois simple et insouciante, mais pleine d’entrain. La musique de Poney Express se
nourrit de cet art de vivre mods, en adéquation avec la tenue vestimentaire du duo et la
musique écoutée, millésimée et choisie avec envie.
PROMISE AND THE MONSTER (SWE)
Promise and the monster au festival LFSM#11
Mercredi 16 avril – Nitsa Club (Barcelone)
Jeudi 17 avril – Neu! Club (Madrid)
Vendredi 18 avril – Centre Culturel Suédois (Paris)
Samedi 19 avril – Théâtre Garonne (Toulouse)
Mardi 22 avril – La Lune des Pirates (Amiens)
Mercredi 23 avril – Le 6par4 (Laval)
Jeudi 24 avril – Chapelle St-Jacques (Vendôme)
www.myspace.com/promiseandthemonster
Elle voulait explorer le froid, comme dans sa chanson Antarktis, sur son premier album
Trasnparent Knives sorti en Septembre. Construite sur les contrastes, la musique de
Billie Lindahl se place dans un décor acoustique et glacial.
Son nom d’artiste, Promise and the Monster, résume à lui seul tous ces contrastes,
quelque chose d’à la fois naïf et effrayant. Promsie and the Monster est comme un de ces
posters pour enfants, avec de mignons petits animaux représentant les différences
Grand/Petit, Rapide/Lent, Nuit/Jour… mais ici à la manière d’un film d’horreur.
Billie grandit à Delsbo en Hälsingland dans une maison en bois. Dans la cave, elle répète
plusieurs fois par semaine avec le groupe country blues de son père, pendant que sa
mère, passionnée de jazz, écoute des disques de Billie Holiday dans le salon. C’est elle qui
a donné à sa fille le prénom de son héroïne.
A Delsbo, Billie n’a pas vraiment d’amis de son âge et personne pour partager ses centres
d’intérêts. Alors elle passe le plus clair de son temps dans sa chambre à jouer des
chansons des Smiths et des Cranberries, et trouve, très jeune, son propre style musical,
inspiré de groupes comme Low, Codeine, Early Day Miners, Explosions in the Sky, Ride,
Stone Roses, Nick Drake, 16 Horsepower… ainsi que de la littérature pour ado dont elle
s’est abreuvée pendant des années.
Il y a trois ans, à tout juste 17 ans, elle écrit la chanson Antarktis, une chanson
autobiographique sur deux personnes qui s’aiment sans oser se parler, par timidité. Elle
vit alors à Uppsala et fait partie du groupe poppy-jazz Carmine St.. puis du groupe postrock Shore For Shelters.
Au départ, Billie voulait donner à Promise and the Monster l’esthétique gothique d’un
film d’horreur, dans le style de Marilyn Manson. La première contradiction qui la
fascinait était son dégoût face à son propre corps et à ceux des autres, et elle envisageait,
pour illustrer son album, d’utiliser des photos de chair, de veines et de nerfs. Mais il en
fut autrement.
« J’ai préféré oublier cette idée parce que les photos étaient trop dégueulasses. Et en y
pensant bien j’ai réalisé que ce que je voulais était plutôt quelque chose de froid, de blanc,
le plus éloigné du corps possible. Je préfèrerais être en porcelaine, je déteste le corps en
tant que chose physique ».
« Je me dirige plus que jamais vers les contrastes, je crois que ma musique est comme
une forêt étrange avec des animaux bizarres… »
Billie suit actuellement des études de littérature.
Sur son album Transparent Knives, Billie joue de tous les instruments - guitare,
violoncelle, flûte, orgue, glockenspiel, harmonica etc.
ROBOTS IN DISGUISE (UK)
Robots In Disguise au festival LFSM#11
Mercredi 16 avril – Nitsa Club (Barcelone)
Jeudi 17 avril – Neu! Club (Madrid)
Mardi 22 avril – Cabaret Electric (Le Havre)
Mercredi 23 avril – Le 6par4 (Laval)
Jeudi 24 avril – La Cartonnerie (Reims)
Vendredi 25 avril – Le Trabendo (Paris)
www.myspace.com/robotsindisguise
Les ROBOTS IN DISGUISE sont DEE PLUME (guitare and voix) et SUE DENIM
(basse et voix). Un peu princesses riot grrl, un peu terreurs de la scène DIY, ces rebelles
de l'électro-indie-rock-dance ont la réputation de faire des concerts énergiques et très
stylés, mêlant mode et beats électroniques colorés sur des textes qui vont droit au but.
Les Robots se sont rencontrées à un concert du Tigre, elles se sont vite découvert un
amour commun pour les groupes punk féminins et ont commencé à écrire de la
musique ensemble.
Signées sur le label français, Recall, les ROBOTS IN DISGUISE ont sorti leur premier
album éponyme en 2004, créant le buzz partout en Europe. Leur single ravageur de
dancefloors BOYS s'est vu remixé par Hidden Agenda, SIN, The Servant et Tommy
Hools et leur a apporté une horde de fan à travers le monde, incluant Boy George et
Peaches.
Après une sortie et une tournée américaines en 2005, les ROBOTS IN DISGUISE ont
sorti GET RID! , un deuxième album au son plus acéré et électrofunk, sur Recall en
France, Anorak Supersport au Benelux et Shock Records en Australie. Leur single DJ’s
GOT A GUN a été diffusé en rotation lourde à travers l'Europe et les USA. GET RID!
est sorti ensuite sur President Records en Grande Bretagne, avec le single TURN IT UP,
qui apparaît dans la série Ugly Betty.
Les Robots in Disguise ont rempli les pages de nombreux magazines de mode avec leur
look discopunk et ont participé à l'émission Mighty Boosh de BBC2 dans les rôles d'alter
egos diaboliques: les Electro Girls et les Goth Girls.
Cet automne, les ROBOTS IN DISGUISE sortent leur 3ème album, WE’RE IN THE
MUSIC BIZ, produit par Chris Corner (Sneaker Pimps/ I Am X) à Berlin. Tendu,
dansant, ironique et jubilatoire, WE’RE IN THE MUSIC BIZ a déjà un hit, le single
THE SEX HAS MADE ME STUPID, un futur classique indie-dance hédoniste sur ce
qui arrive quand on passe à l'acte avec quelqu'un qui nous plaît: le sexe, l'alcool, les
substances illégales, le chaos inévitable et addictif.
Le morceau titre est une chanson joyeusement exubérante sur les mésaventures du
groupe en Pologne – une célébration ironique de tout ce qui est arrivé à ces deux chipies
du DIY, d'une tentative désastreuse d'incruste auprès du NME au festival de Reading à
un voyage jusqu'à LA pour un concert au Hollywood Boulevard pour découvrir à
l'arrivée que personne n'avait pris soin de les booker. Tous ceux qui ont envie de former
un groupe devraient écouter ça!
THE CONCRETES (SWE)
The Concretes au festival LFSM#11
Mardi 22 avril – La Maroquinerie
www.myspace.com/theconcretes
THE LONG BLONDES (UK)
The Long Blondes au festival LFSM#11
Samedi 26 avril – La Maroquinerie (Paris)
Lundi 28 avril – L’Abordage (Evreux)
Mardi 29 avril – La Laiterie (Strasbourg)
www.myspace.com/thelongblondes
Dès les premières notes de synthé du très électro-pop 'Century', il paraît évident que
“Couples”, le deuxième album de The Long Blondes, sera l’un des disques majeurs de
2008. C’est l’instant où les tympans de New Order ont vibré pour la première fois sur la
house et la disco du NY de 81, ou comme si Giorgio Moroder collaborait avec Marlene
Dietrich dans un futur hi-tech brillant.
Mais The Long Blondes ont toujours les pieds fermement sur terre. Après leur album
'Someone To Drive You Home', acclamé par la critique, et la tournée qui suivit, le
groupe est retourné à Sheffield, la ville où leurs textes pragmatiques et leur esthétique
acérée sont nés, pour écrire ‘Couples’. Si 'Someone To Drive You Home' était un collage
de morceaux écrits entre concerts et “vrais” jobs des membres du groupe, "Couples" a
plutôt bénéficié de journées complètes d’écriture, ensemble, au cours desquelles le
groupe a pu donner forme à toutes ses idées.
Peut-être la fin des relations amoureuses qui liaient les 4 cinquièmes du groupe a-t-elle
gâché les choses ? Au contraire. Le romantisme intelligent et le sens aigu de l’observation
des Smiths ou de Pulp sont toujours présents, mais The Long Blondes rappellent aussi
maintenant des groupes comme Pet Shop Boys, Low, St. Etienne, Silver Apples ou
Richard Hamilton. The Long Blondes mélangent l’extravagance et le quotidien comme
personne, donnant vie à ces pensées interdites qui ajoutent un peu d’excitation à l’ennui
de la vie urbaine.
Après les sessions d’écriture à Sheffield, The Long Blondes lèvent le camp pour Londres
pour enregistrer aux studios Miloko avec le producteur Erol Alkan (Klaxons, Mystery
Jets, Hot Chip, Justice, Daft Punk) aux commandes. Il avait déjà travaillé avec le groupe
comme DJ et producteur d’une poignée d’excellentes b-sides pour le premier album, et
s’est vite avéré être l’homme parfait pour faire sortir le meilleur du groupe.
Le résultat? Dans un pays où tout le monde se ressemble, "Couples" n’aurait pu être écrit
par aucun autre groupe. Il y a le cristallin 'Century', qui met le clavier d’Emma au premier
plan. 'Too Clever By Half', qui rappelle le précédent ‘Autonomy Boy’ en version soul
minimaliste et glaciale, et qui contraste avec les sombres murmures du
cinématographique 'Round The Hairpin'. La chanson-titre, douce-amère, prend elle une
tournure dance avec le charme de Stereolab. Il y a ce 'Going To Hell', qui clôt l’album et
où le piano de Dorian se mêle à la guitare d’Emma en un crescendo frénétique. Enfin il y
a la maturité poignante de 'Nostalgia', où la voix enfumée de Kate réaffirme ce qu’on a
déjà compris : “that was then, and this is now… that's all in the past."
The Long Blondes avancent, sans effort, toujours vers le haut, vers ces “giddy
stratospheres” (stratosphères vertigineuses) qui leur appartiennent.
THE PRISCILLAS (UK)
The Priscillas au festival LFSM#11
Lundi 21 avril – La Maroquinerie
www.myspace.com/thepriscillas
Andy Warhol aurait adoré ces quatre-là – Disorder Magazine
Formées il y a deux ans, The Priscillas ont acquis en live une formidable réputation.
Leurs concerts laissent toujours le public le sourire aux lèvres et leurs refrains sur le bout
de la langue. Jenny, Guri, Kate et Hege ont affiné leurs performances en de vrais
événements. Ce n’est pas seulement le meilleur groupe anglais entièrement féminin mais
un des meilleurs groupes anglais tout court. Elles font de la musique pour faire exploser
les cœurs, taper les pieds et tomber les mâchoires. A la croisée du rock’n’roll, du punk et
de la pop, elles trouvent l’équilibre parfait entre douceur, désinvolture et rythmes à tout
casser. De l’attitude plein les poches, The Priscillas visent le titre de reines londoniennes
du rock’n’roll. Elles ont affûté leurs talents scéniques en tournant aux côtés de groupes
tels que The Pipettes, Art Brut, The Subways, et… euh… James Blunt. Et elles ont pu
boucler la boucle en assurant les premières parties de héros comme The Damned, The
Cramps, The Seeds, The Monks, et The 5.6.7.8’s dans de grandes salles comme le célèbre
Astoria de Londres. "Bien que The Priscillas aient l’air de simples mauvaises filles en cuir
mâchant du chewing-gum, leur premier single frôle la perfection power pop" - NME
Elles ont participé entre autres aux festivals de Glastonbury, Leeds, Bestival, The Big
Chill, Lost Vagueness. Elles ont joué aux USA, en Espagne, en France, en Hollande, en
Belgique, en Norvège, en Irlande, en Suisse, et ont enregistré des sessions live radio avec
Marc Riley et Phill Jupitus sur 6Music, WFMU, et Resonance, et passent régulièrement
sur Radio 1, Xfm ou Kerrang! "Quand nous avons vu The Priscillas sur scène dans un
club de Londres, nous avons été époustouflés. Ça nous a fait vibrer de la même manière
qu’il y a bien longtemps, en voyant Debbie Harry chanter "Heart of Glass" à Top Of
The Pops". Total Guitar. Leur deuxième single, "All My Friends Are Zombies" est
apparu dans une bande-annonce pour CBBC qui est passée en prime time sur BBC1, et
leurs clips déjà cultes ont été diffusés en boucle dans tous les Topshops d’Europe.
"Ce sont les Cramps, les Shangri-Las et les New York Dolls tout en un". Yen Magazine
Les filles ont bénéficié d’une presse dithyrambique, de Vogue et Elle à Kerrang, Word, iD, NME, BUST, The Guardian ou The Independent.
"Avec des lignes de basse tendues et bondissantes, des riffs de guitare éclatants, et des
mélodies plus contagieuses que la grippe, The Priscillas ont apposé leur propre signature
au pop punk avec des chansons débordantes d’énergie, d’humour et de culot ". Bust
Magazine. Et maintenant, après deux ans de préparation et de concerts, elles ont enfin
enregistré correctement, pour la première fois. Produits par le nominé aux Grammys
Andy Chatterley (The Kills, Pussycat Dolls), les enregistrements de leurs tubes live
"Superhero" et "Y.O.Y" jouent à fond sur le facteur glamour et ajoutent un trait de gloss
final au chaos soigneusement construit de leur rock’n’roll. Il faut que vous entendiez ça.
TUJIKO NORIKO (JAP)
Tujiko Noriko au festival LFSM#11
Mercredi 23 avril – Point Ephémère (Paris)
www.myspace.com/norikotujiko
Tujiko est japonaise et réalise de petits bijoux électroniques qu'elle porte seule du haut de
ses 3 pommes dans tous les festivals de la planète underground. Tour à tour cataloguée
comme génie ou égérie surdouée, en l'espace de 4 albums la presse électronique branchée
(Fluctuat, Chronicart, Les Inrocks) s'est entichée de sa musique synthétique, aigre douce
aux accents de pop lubriques. Son dernier album "solo" (editions mego - La Baleine)
sorti au printemps dernier est une petite merveille mais c'est sur scène que la belle
japonaise nous montre qu'elle est à l'apogée de son art, une musique élaborée, puissante
et ciselée comme un diamant. On est loin de l'idée "cheap" des débuts.
Néé au Japon en1976, vit à Paris.
Discographie
2000 “Keshou to Heitai”
2001 “Shojo toshi”(Mego)
2002 “ I forgot the title” (Mego)
2002 “Make Me Hard”(Mego)
2003 “From Tokyo to Naiagara” (Tomlab)
2004 “Stereotypie” with Peter Rehberg for DACM's dance piece (Asphodel)
2005 “Blurred In My Mirror” (Room40)
“28” with Aoki Takamasa (Fatcat Record)
“J”by RATN (corde.inc)
“Melancholic Beat” for Sadaan Afif project "Lyrics" (semishigure)
2006 “Shojo toshi + ” (Editions Mego / Plop)
2007 “Solo” (Editions Mego / Nature Bliss)
Autre :
2005 film “Sand and Mini Hawaii”
2007 film "SUN"
TU SERAS TERRIBLEMENT GENTILLE (FR)
Tu Seras Terriblement Gentille au festivl LFSM#11
Vendredi 18 avril – La Chabada (Angers)
Lundi 21 avril – La Maroquinerie (Paris)
Lundi 28 avril - Bang Bang Club (Berlin)
Samedi 26 avril – La Lune des Pirates (Amiens)
www.myspace.com/tuserasterriblementgentille
Trois filles qui font du rockn’roll sans minauderies, on ne peut que se réjouir de l’arrivée
d’un nouveau girl-group en France. Le garage punk des TSTG lorgne aussi bien du côté
des Shangri La’s, de Dick Dale que des Cramps dont Carine (Batterie), Hind (basse) et
Suzanne (guitare/ Pravda) revendiquent le son intuitif et énergique.
Guitare staccato, chœurs déglingués, enthousiasme premier degré, la simplicité
communicative et le souffle primitif de la musique des TSTG se révèlent irrésistibles à
l’écoute des 4 titres de leur premier 45 tours produit par Emilie Simon et François
Chevallier. …..
Dès les premières notes du « I need a kiss » qui ouvre le bal, on comprend que ces
jeunes filles ne sont pas venue pour le casting d’une pub l’Oreal. Ca joue vite et fort, et ce
n’est pas les titres suivants qui viendront démentir cette première impression.
En live non plus, les jeunes filles ne sont pas là pour faire tapisserie. En première partie
des Wampas, Calexico, The Fuzztones ou en partage d'affiche avec des formations
prometteuses comme Les Cavaliers, This is Pop ou Motorama, le trio violente les franges
et secoue les cuirs.