Le snacking dans tous ses états

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le monde du surgelé mars 2016
ACTUS SALON
SANDWICH AND SNACK SHOW
Le snacking dans tous ses états
Le Sandwich and Snack Show remet le couvert les 15 et 16 mars 2016. l’occasion idéale
pour faire le point sur un marché du snacking et de la restauration rapide en pleine
ébullition. Entretien avec Corinne Ménégaux, directrice du salon.
tion 2016 et qu’est-ce qui devrait la
caractériser plus particulièrement
cette année ?
Corinne Ménégaux : Cette année 2016
promet d’être une excellente édition au
vu du nombre d’exposants présents et
surtout de leur dynamisme en termes
d’innovations. De plus chaque année,
nous prenons en compte les remarques
de nos exposants et de nos visiteurs pour
optimiser notre offre. Parmi les retours,
une demande des entrepreneurs du secteur pour appréhender la création ou
l’optimisation des concepts de restauration ou de la vente à emporter. Ils auront
désormais leur espace business dédié
avec le Snacking Concepts, un endroit
inédit qui accueillera en live les fondateurs des concepts les plus innovants
du moment. Cela couplé à nos événements à succès comme la Sandwich & Snack Show
Academy ou le Zapping du Snacking annonce une
édition explosive !
LMDS : Le salon se déroule cette année conjointement avec un nouveau venu, le Japan Food
Show. Qu’est ce qui a motivé ce choix ?
C.M. : La restauration japonaise est un segment qui
va bien au-delà du marché du sushi. Les spécialités
comme le ramen, les gyozas ou les yakitoris ont le
vent en poupe et présentent des opportunités business pour nos visiteurs. Sans oublier que la plupart
des offres de restauration intègrent aujourd’hui
une dimension japonaise : cuissons brèves, thé vert
dans les desserts.... Il nous semblait à ce titre important de traiter ce pan de la restauration et d’intégrer
au salon une offre dédiée à ce segment de marché.
LMDS : Les surgelés semblent largement représentés au sein de l’offre cette année. Quels sont à
l’intérieur les segments de produits qui montent
encore en puissance ?
C.M. : Les industriels sont encore une fois fortement
représentés sur le salon avec une offre toujours plus
innovante en matière de surgelés. Quelques grandes
tendances se dégagent autour toujours des plats
« snacking » prêts à l’emploi, de l’offre « cuisine du
monde » ou encore la présence accrue de quelques
produits phares tels que burgers, croque-monsieur...
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© Stéphane Laure
LMDS : Comment s’annonce cette édi-
Pour le reste, ce sera à découvrir sur site à travers le
parcours Innnovation !
LMDS : Parmi les animations, quel serait le ren-
Le salon semble avoir
définitivement trouvé son
point d’ancrage, autour de
la mi-mars.
dez-vous clé de cette nouvelle édition selon
vous ?
C.M. : Pour décrypter les tendances et tout connaître
de l’actualité de la restauration rapide et de la vente
à emporter, le Zapping du Snacking reste le point
névralgique du salon. Il verra se succéder les chroniques des meilleurs experts et les témoignages des
acteurs les plus influents du marché. Un objectif
commun à toutes les interventions : identifier les
leviers de chiffre d’affaires sur le segment de la restauration rapide ! Parmi les thématiques à l’honneur : l’analyse économique du marché avec les très
attendus indices économiques Jambon-Beurre et
Pizza, les relais de croissance du snacking (digitalisation, livraison, franchise, l’exploitation de tous
les moments de consommation, nouvelles implantations...) en GMS, dans les commerces de proximité et la restauration boulangère, les tendances
de la restauration japonaise et italienne. Parallèlement, des chefs et artisans de bouche (boulangerspâtissiers, charcutiers-traiteurs, fromagers...) réaliseront des démonstrations culinaires pour inspirer
les professionnels et ainsi démontrer les opportunités qu’offre le segment aux métiers de bouche.
n Propos recueillis par JFA
Téléchargez la liste
des exposants sur
www.lemondedusurgele.fr
Rubrique
ressourcesmetiersweb+
Web +
29/02/2016 17:00
© Stéphane Laure
le monde du surgelé mars 2016
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S A N D W I C H A N D S N A C K S H O W P A R I Z Z A / J A P A N F O O D S H O W
Ils exposent…
Voici un échantillon des exposants présentant une offre en produits
surgelés. La liste complète est accessible sur www.lemondedusurgele.fr.
(*) : liste arrêtée au 1er février 2016
ALSALOR TOP KEBAB
ALYSSE FOOD SA
AMERICAN DESSERTS
BACONSPECIALIST ZANDBERGEN
BOULANGERIE NEUHAUSER
BRIDOR
CAP SOLUTIONS CULINAIRES
CARRES BLANCS
CHAPUIS / DELICES DE JANICE
COMPAGNIE PÂTISSIERE
COOKIE CREATION
COOKUP SOLUTIONS
COUP DE PATES SAS
DAREGAL SA
DAVIGEL
DAWN FOODS
DELIFRANCE
DERRIEN
ESPRI RESTAURATION
EURIAL RESTAURATION
EUROPA CUISSON SA
FOREZIA
FRANCE KEBAB
FRIPAN EUROPASTRY
GALANA
GASTRONOME PROFESSIONNELS
GELDELIS
GESCOM
GLACES DE LYON
GRAIN D'OR GEL
JAPCOOK
KER CADELAC SURGELES
LA COMPAGNIE DES DESSERTS
LAMBWESTON
LANTMANNEN UNIBAKE
LORAGRO
MAISON BONCOLAC
MAÎTRE COQ
MANHATTAN HOT DOG
MARTINE-DELMOTTE
MOY PARK
PAIN CONCEPT SERVICES
PATISSERIE MICHEL KREMER
PORKETTO BY JB VIANDES
SAGA CHOCOLAT
SAINT JEAN
SALUD FOOD GROUP
SDV
SOBREVAL
SOCOPA VIANDES
SURGITAL France
TIKI TOURTES
TRIOMPHE SNAT
TWF
UNITED BAKERIES EUROPE
VANDEMOORTELE
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B 130
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C 124
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D 123
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B 047
B 074
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C 119
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ACTUS SALON
En images
© thewarrioronline.com
© LMDS
© LMDS
Les concepts de restauration qui ont le vent en poupe
Le Bakery café
Le Coffee shop
Le Gourmet Burger
C I R C U I T S D E L A R E S TA U R AT I O N
Le boom de la VAE et du Home Delivery
Sur un marché global de la restauration toujours mal orienté en 2015, la vente à emporter
et la livraison à domicile ont encore marqué des points.
L
e marché de la consommation alimentaire hors domicile en France avait déjà
marqué le pas en 2014, avec une légère
réduction de son chiffre d’affaires par
rapport à l’année précédente (-0,3 %
selon Gira Conseil). Le nombre de
repas pris hors domicile avait cependant continué de croître pour avoisiner
les 10 milliards de prises, reflétant ainsi la poursuite
de la déstructuration des repas, sur fond de contraction de la dépense moyenne des consommateurs.
Force est de constater, que cette tendance baissière
se confirme sur le long terme, du moins sur 2015,
avec un recul global du chiffre d’affaires estimé à
au moins 0,5 % aux dires des analystes. Selon NPD
Group, la fréquentation des établissements de restauration était déjà à -1 % en cumul annuel à fin
septembre 2015 (soit avant la vague d’attentats de
novembre).
De son côté, Gira Conseil observait sur la même
période une poursuite de la baisse du chiffre d’affaires de la restauration commerciale de -1,8 % par
rapport à 2014. Et avec à nouveau des destins très
différents selon les circuits et les modes de distribution. Dans le détail, la vente au comptoir enregistrait, à fin septembre, une hausse de 2 % de son CA,
tandis que le service à table souffrait d’un recul de
- 3,5 %. « La baisse de la dépense moyenne des consommateurs constatée en 2014 se poursuit, le chiffre d’affaires de la
restauration étant plus que jamais réalisé en majorité par
des tickets moyens en dessous de 10 € », explique Bernard
Boutboul, le directeur de Gira Conseil.
Fort logiquement, les attentats qui ont endeuillé le
pays en janvier, puis en novembre ont accentué les
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problématiques de fréquentation rencontrées par
certains établissements, en particulier sur les services
des soirs et des week-ends. Inversement, la livraison
et les commerces de proximité ont été plus largement
sollicités le soir. « Contrairement aux pays anglo-saxons,
avant ces événements la livraison fonctionnait davantage le
midi en entreprise, que le soir à domicile », constate Bernard Boutboul, en confirmant plus généralement la
poursuite de la mutation profonde du marché de la
consommation hors domicile. « Les circuits traditionnels et historiques de la restauration sont toujours de plus en
plus attaqués par une multitude d’autres possibilités de se
nourrir hors et intra‑domicile. On peut d’ailleurs se demander si des nouvelles habitudes de consommation et des nouveaux comportements ne sont pas progressivement en train
de s’installer sur de nouveaux circuits de distribution ».
Le soir, 1 repas sur 3 commandé à l’extérieur
Le cabinet d’études NPD s’est penché en détail sur le
boom de la consommation des repas achetés à l’extérieur et consommés à domicile dans l’Hexagone.
L’analyste note une progression de 4 % en fréquentation en un an pour un segment qui pèse désormais
4,7 milliards d’euros, soit presque 10 % du volume
global de la restauration hors domicile. Soit près de
800 millions de repas commandés puis consommés
à la maison en un an. Pratique, rapide, moins cher,
c’est un mode de consommation dans l’air du temps
comme le souligne Maria Bertoch, de la division
Foodservice Europe chez NPD Group « Aujourd’hui, la
restauration à emporter représente 10 % des visites en restauration hors domicile - une proportion qui s’envole à 30 % en
soirée pour tous les circuits, à l’exception des boulangeries ».
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Le Fast Casual
Le Delivery
Et comme l’indique le rapport de l’étude, malgré les
coûts additionnels liés à la livraison, le ticket moyen
des plats livrés en soirée est plus bas : soit de 15 à 20 %
moins élevé qu’un dîner consommé en restaurant.
Plusieurs raisons à cela, comme le rappelle la spécialiste : déjà l’impasse faite sur les boissons alcoolisées, souvent déjà présentes à domicile, et le choix
de plats à partager en famille tels que les pizzas ou
les frites qui réduisent la dépense moyenne.
La cuisine ethnique bien placée
Toujours selon NPD, la restauration rapide ethnique
est le moteur de la croissance du segment à emporter
en 2015. Elle comprend la cuisine asiatique (chinoise,
japonaise, thaï), la cuisine turque et les kebabs, et a
contribué à hauteur de 50 % à la croissance totale de
la consommation à domicile. Arrivent ensuite les
GMS, qui proposent de plus en plus de plats préparés (frais ou industriels) et les boulangeries qui développent sensiblement les prestations associées à la
petite restauration.
Autres circuits principaux qui dominent le paysage
de la restauration à domicile : les établissements proposant des burgers et des pizzas livrés ainsi que certaines sandwicheries. La part des visites comprenant
une consommation à emporter à la maison varie de
15 % pour les GMS jusqu’à 70 % pour la pizza livrée.
« Les restaurants classiques captent eux 5 % des visites du
marché, principalement des restaurants italiens proposant
des pizzas à emporter », précise Maria Bertoch, tout en
insistant plus généralement sur l’important potentiel
de développement auquel peut encore prétendre la
restauration livrée en France. « Elle est à ce titre encore
loin derrière l’Angleterre. Mais la dynamique est bien présente. Le secteur est en ébullition avec d’un côté une offre
produits de plus en plus large et de l’autre l’arrivée de nouveaux acteurs tels que les sites et les plateformes de livraison qui permettent aux restaurants d’accéder à une clientèle
nouvelle : celle qui reste à la maison ou au bureau devant
son ordinateur. Alloresto, Chronoresto, Livraisonresto, Resto
In, etc. proposent un accès illimité à une offre très variée ».
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le monde du surgelé mars 2016
Démonstration
DE RECETTES
HALL 3 B034 au
Avec
LAURENT LEMAL
Candidat Français au :
Contact : [email protected]
www.bridordefrance.com
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