Art et culture à l`ENIB

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Art et culture à l`ENIB
Art et culture
25 mars 2014 – 1/11
Ecriture vidéo
Avant la tempête
Ecriture audio
Ingredible
Atelier
d’écriture
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Antimoine
Le théâtre
pour méthode
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Poilus 3D
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Formation
Recherche
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Capucins
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Sciences
et société
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Art et
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culture
à l’ENIB
Ingénieur
designer
Scientrifugeuse
Mémoire ouvrière
Résidence
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Projets
étudiants
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Arts et
sciences
L’art évolution
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Miro
interactif
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Orgonautes
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La fève
du cirque
Sciences
en poche
Data horizon
révélateur d'ingénieurs depuis 1961
une école innovante, un réseau d'ingénieurs, un avenir de choix
Art et culture
Sommaire
Liens utiles
1 Introduction
2 Formation
2.1 Partager
2.2 Partager
2.3 Partager
2.4 Partager
2.5 Partager
2.6 Partager
2.7 Partager
25 mars 2014 – 2/11
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4 Projets étudiants
4.1 Promouvoir l’art comme lien social . . . . . . . . .
4.2 Promouvoir l’orgue dans toutes ses dimensions . .
4.3 Promouvoir le cirque comme facteur d’intégration .
4.4 Promouvoir l’art numérique . . . . . . . . . . . . .
4.5 Promouvoir la culture scientifique . . . . . . . . . .
4.6 Promouvoir le dialogue art-science . . . . . . . . .
4.7 Promouvoir l’art interactif . . . . . . . . . . . . . .
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la
la
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3 Recherche
3.1 La caverne
3.2 La caverne
3.3 La caverne
3.4 La caverne
3.5 La caverne
3.6 La caverne
3.7 La caverne
culture
culture
culture
culture
culture
culture
culture
de l’écrit . . . . . . . . .
radiophonique . . . . . .
cinématographique . . .
du théâtre . . . . . . . .
scientifique et technique
du design . . . . . . . .
ouvrière . . . . . . . . .
des poilus . . . . . . . . . . . .
d’avant la tempête . . . . . . .
des acteurs virtuels autonomes
du patrimoine . . . . . . . . .
des frégates disparues . . . . .
des scientrifugeurs . . . . . . .
des artistes en résidence . . . .
5 Conclusion
révélateur d'ingénieurs depuis 1961
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Dans la version numérique de ce document, les textes de couleur
magenta correspondent à des liens externes (exemple : Enib), Les
textes de couleur rouge à des liens internes (exemple : section 2).
Art et culture
Afev
Caisse à clous
Côte Ouest
Dérézo
Impro Infini
L’escalier
Le Quartz
Longueur d’ondes
Petits débrouillards
Topic Topos
Trévarez
:
:
:
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:
:
:
:
:
:
www.afev.fr
www.caisseaclous.infini.fr
www.filmcourt.fr
www.derezo.com
www.impro-infini.fr
lescalier-ecriture.fr
www.lequartz.com
www.longueur-ondes.fr
www.lespetitsdebrouillardsbretagne.org
fr.topic-topos.com
www.cdp29.fr/fr/presentation-trevarez
Enseignement supérieur et recherche
Anr
: www.agence-nationale-recherche.fr
Cerv
: www.cerv.fr
CoDiRe
: www.codire.univ-nantes.fr
Cread
: cread.espe-bretagne.fr
Cti
: www.cti-commission.fr
Eesab
: www.eesab.fr
Enib
: www.enib.fr
Irisa
: www.irisa.fr
Lab-Sticc
: www.lab-sticc.fr
Lbms
: www.lbms.fr
Limsi
: www.limsi.fr
Lina
: www.lina.univ-nantes.fr
Mesr
: www.enseignementsup-recherche.gouv.fr
Vauban
: www.lycee-vauban-brest.ac-rennes.fr
une école innovante, un réseau d'ingénieurs, un avenir de choix
Art et culture
1
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Introduction
L’Ecole nationale d’ingénieurs de Brest (Enib) est une école publique d’ingénieurs du Ministère de l’enseignement supérieur et de la
recherche (Mesr), accréditée par la Commission des titres d’ingénieur (Cti), qui forme en 5 ans des ingénieurs généralistes en ingénierie
des systèmes industriels dans les domaines de l’électronique, de l’informatique et de la mécatronique.
Au-delà des sciences et techniques inhérentes à la formation d’ingénieur, l’art et la culture sont au cœur de la démarche citoyenne
de l’Enib tant du point de vue des formations qu’elle dispense (section 2), des recherche qu’elle mène (section 3) que des projets qu’elle
encourage auprès de ses étudiants, véritables projets « ingénieur honnête homme » du 21e siècle (section 4).
2
Formation
La formation à l’Enib est entièrement semestrialisée, offrant ainsi aux étudiants 2 sessions par année : les sessions d’automne
(septembre-décembre) et de printemps (février-juin). Les intersemestres (4 à 6 semaines en janvier-février) autorisent alors une respiration
pédagogique qui est mise à profit pour sortir « hors les murs » de l’école à la rencontre des milieux socio-économiques et socioculturels.
C’est l’occasion par exemple de redécouvrir la pratique ludique de l’écriture (2.1), d’explorer les univers radiophoniques (2.2) et
cinématographiques (2.3), de se révéler sur une scène de théâtre (2.4), de vulgariser ses savoirs (2.5), de partager le langage des designers
(2.6) ou la culture ouvrière de la construction navale (2.7).
2.1
Partager la culture de l’écrit
Pendant l’intersemestre, tous les étudiants de 1ère année de l’Enib participent à un atelier d’écriture de
12h organisé en collaboration avec l’association rennaise « L’escalier ». L’idée est celle d’une mobilisation
des ressources enfouies et autocensurées des écrivants, et du franchissement des verrous socioculturels qui
amènent à penser que l’on n’est pas « fait » pour ça.
La pratique mise en œuvre permet, à travers la restauration d’une relation amicale à l’écriture créative, l’invention de soi : « les mots
qui vont surgir savent de nous ce que nous ignorons d’eux » (René Char, Chants de la Balandrane, Gallimard, 1977).
2.2
Partager la culture radiophonique
Pendant l’intersemestre, tous les étudiants de 1ère année de l’Enib participent à un atelier radiophonique de 12h organisé en collaboration avec l’association « Longueur d’ondes », organisatrice du Festival
de la radio et de l’écoute à Brest. C’est l’occasion pour les étudiants de suivre une formation centrée sur
le documentaire sonore impliquant contribution théorique (histoire de la radio et du documentaire) et réalisation pratique (production
d’un documentaire d’une dizaine de minutes par groupe de deux ou trois personnes).
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Cette formation aboutit à la réalisation complète d’un reportage audio (écriture documentaire, enregistrement et montage) comme
dans l’exemple « Le chômeur » : « Dominique a 39 ans, il est néo-morlaisien et… chômeur […] Une scolarité ratée. Des Cdd qui se sont
enchaînés sans jamais aboutir. Le service militaire. Des rêves de reconversions avortés. De l’intérim, de l’intérim et encore de l’intérim.
Un boulot à temps complet : chercher du boulot. Vous êtes trop vieux Monsieur. Le découragement. Un sentiment d’inutilité. La culpabilité.
Un cap à franchir. Des conséquences sur la vie familiale. Un nouveau rêve de reconversion […] Loin des préjugés du chômeur ”assisté“ et
pas si loin de nous, la réalité humaine se révèle beaucoup plus complexe qu’un discours politique ”simpliste“ sur le sujet. »
2.3
Partager la culture cinématographique
Pendant l’intersemestre, tous les étudiants de 3ème année de l’Enib participent à un atelier « vidéo » de 12h
organisé en collaboration avec l’association « Côte ouest », organisatrice du Festival européen du film court de
Brest. C’est l’occasion pour les étudiants de découvrir toutes les étapes de la création d’un film, de l’écriture au
tournage et au montage :
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2.4
Partager la culture du théâtre
Pendant l’intersemestre de 1ère année, tous les étudiants de 1ère année de l’Enib suivent un module
« théâtre » de 48h organisé en collaboration avec « Le Quartz », théâtre scène nationale de Brest. Pris
en charge par des comédiens en résidence au Quartz, ils découvrent les techniques d’expression théâtrale
et les mettent en œuvre à travers une représentation théâtrale.
En 2014, « Pulvérisés » d’Alexandra Badea, Grand Prix de la littérature dramatique 2013, fut joué par les 120 étudiants de 1ère
année. « Quatre métiers, quatre villes : Shanghai, Dakar, Lyon, Bucarest. La vie en entreprise aux quatre coins du monde. Une ouvrière
chinoise raconte ce qu’elle subit chaque jour à l’usine : l’humiliation quotidienne. Au même moment, un superviseur de plateau sénégalais
dénonce la cruauté dont peut faire preuve son chef d’entreprise pour ”faire du chiffre“. Ailleurs, un responsable assurance-qualité voit se
détériorer sa relation familiale sous la pression du travail. Et à Bucarest, une ingénieur d’études et développement témoigne de sa difficulté
à s’intégrer, à réussir, à gravir les échelons. » ( Alexandra Badea, Pulvérisés, L’arche, 2012)
révélateur d'ingénieurs depuis 1961
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2.5
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Partager la culture scientifique et technique
Pendant l’intersemestre, tous les étudiants de 3ème année de l’Enib suivent un module « médiation scientifique et technique » de 48h organisé en collaboration avec l’association « Les petits débrouillards de Bretagne ».
Dans ce contexte, les étudiants
– réalisent des fiches pour le site Wikidebrouillard (tutoriel écrit + photos + vidéos),
– réalisent des « pastilles radiophoniques » (écriture d’un texte + expression orale),
– et animent par groupes de 2 ou 3 étudiants des demi-journées scientifiques en classe de primaire ou en
collège.
C’est l’occasion de faire un point sur la médiation scientifique : la démarche expérimentale et la démarche scientifique, d’aborder des
notions d’épistémologie et d’histoire des sciences, des notions de didactique et de pédagogie (connaissance des publics, élaborations de
contenus…) et de s’initier à l’écrit de vulgarisation.
2.6
Partager la culture du design
Pendant l’intersemestre, des étudiants de 4ème année de l’Enib suivent un module « design industriel »
de 30h organisé en collaboration avec l’Ecole européenne supérieure des arts de Bretagne (Eesab) et le lycée
Vauban de Brest. Le design fait le lien entre la technologie et son usage et ajoute la part d’imaginaire qui
rend les objets désirables, que cette technologie soit banalisée ou nouvelle. Le design est ainsi un facteur
d’appropriation des technologies, un facilitateur de leur diffusion par l’invention de nouveaux usages, de
nouvelles expériences pour l’utilisateur.
Mieux saisir et comprendre le design, son rôle et sa place dans le processus d’innovation technologique afin de recentrer les développements d’objets techniques sur leurs usages, telle est l’ambition de l’ingénieur-designer.
2.7
Partager la culture ouvrière
Pendant l’intersemestre, tous les étudiants de 3ème année de l’Enib suivent un module de 12h organisé en
collaboration avec d’anciens ouvriers de la construction navale : l’association « La caisse à clous ».
« La caisse à clous » regroupe des anciens salariés de la sous-traitance navale en départ anticipé
« amiante » ou en retraite et des salariés en situation de précarité. Elle a pour but d’accueillir, de créer du lien
social, de favoriser la transmission ou l’échange de savoir-faire intergénérationnels et le partage de compétences.
A l’occasion de ces rencontres intergénérationnelles, les étudiants découvrent leur futur métier d’ingénieur à
travers le regard d’anciens ouvriers qui ont travaillé eux-mêmes sous la responsabilité d’ingénieurs.
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3
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Recherche
L’Enib est partenaire de 2 laboratoires de recherche multi-établissements : le Laboratoire des sciences et technologies de l’information,
de la communication et de la connaissance (Lab-Sticc, Umr Cnrs 6285) et le Laboratoire brestois de mécanique et des systèmes (Lbms,
Mesr Ea 4325).
Etablissement de l’Enib, le Centre européen de réalité virtuelle (Cerv) est un lieu de recherches interdisciplinaires en réalité virtuelle.
Il accueille des chercheurs du Lab-Sticc, du Centre de recherche sur l’éducation, les apprentissages et la didactique (Cread, Mesr Ea
3875), d’un Institut de recherche technologique (Irt Bcom) et des artistes en résidence (Compagnie Impro Infini).
La réalité virtuelle permettant de « vivre des expériences de pensée », en référence à la caverne de Platon, c’est tout naturellement que
certaines de ses applications se tournent vers l’art et la culture. Au Cerv, c’est le cas par exemple en mémoire de la Grande Guerre (3.1),
dans les spectacles vivants où des avatars (3.2) deviennent des acteurs autonomes (3.3), en métaphore de l’exploration du patrimoine (3.4)
éventuellement disparu (3.5), en créant un nouvel objet théâtral (3.6) ou en accueillant des artistes en résidence pour 3 ans (3.7).
3.1
La caverne des poilus
Pour le Domaine de Trévarez (« Patrimoine du 20e siècle » en Centre-Finistère), le Centre européen de
réalité virtuelle (Cerv) a restitué numériquement en 3D des photographies stéréographiques prises pendant la
1ère guerre mondiale avec des appareils photographiques à objectif double.
La projection en stéréovision à l’échelle 1 permet d’immerger l’observateur dans la réalité des tranchées de
la Grande Guerre et de lui faire ressentir des émotions qu’une simple photographie ne fait qu’évoquer.
3.2
La caverne d’avant la tempête
« Avant la tempête » est un spectacle de la Compagnie Dérézo (théâtre forain contemporain)
inspiré de la relation complexe qu’entretiennent deux des personnages principaux de « La tempête » de
Shakespeare : Prospero (l’humain) et Ariel (l’esprit). C’est l’aboutissement de quatre années de travail
entre les artistes et le Centre européen de réalité virtuelle (Cerv) dans le cadre de Virthéâ, laboratoire
d’intégration des nouvelles technologies au spectacle vivant.
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« Un endroit ravagé. Une jeune femme se lève de la poussière, s’adresse à quelqu’un. Avatar ou Esprit, ni miroir, ni marionnette,
cet Autre digital met en marche, par le fantasme, une lente prise de conscience. Il vient lui révéler, par sa simple présence, que tout est
mis à nu, que la tempête approche et que donc elle a déjà eu lieu : celui à qui elle parle, oracle laiteux et mobile, n’est personne d’autre
qu’elle-même. Ni consciente ni inconsciente, survivante post-apocalyptique, elle est traversée par des visions, par des souvenirs, moments
de vie sensibles et concrets. L’œil ouvert comme une blessure, elle chute, elle cherche. »
Texte : Nicolas Richard. Mise en scène : Charlie Windelschmidt. Production : Compagnie Dérézo.
3.3
La caverne des acteurs virtuels autonomes
Le projet Ingredible (INteraction Gestuelle cREDIBLE) est financé par l’Agence nationale de la
recherche (Anr) et piloté par le Centre européen de réalité virtuelle (Cerv). Il est mené en collaboration
avec le Laboratoire en sciences et techniques de l’information, de la communication et de la connaissance (Lab-Sticc, Umr Cnrs 6285), le Laboratoire d’informatique pour la mécanique et les sciences de
l’ingénieur (Limsi, Upr Cnrs 3251), l’Institut de recherche en informatique et systèmes aléatoires (Irisa,
Umr Cnrs 6074) et la société Virtualys.
L’objectif est de développer un prototype d’acteur virtuel autonome doté d’une capacité de couplage
dynamique corporel affectif avec un humain dont les gestes sont analysés en temps réel. L’accent est mis
ici sur les expressions corporelles des émotions dans des situations d’interaction ainsi que sur la dynamique du couplage des gestes.
Lors des interactions humain-humain, chaque geste ou variation de geste d’un acteur modifie celui de l’autre et ce réciproquement.
Selon les états affectifs des interlocuteurs, ceci donne lieu à l’apparition d’une coordination, d’un dialogue gestuel singulier composé
d’initiatives et d’imitations. C’est cette singularité qui est spécifique aux interactions humaines « réelles » que l’on chercher à recréer entre
un acteur réel et un acteur virtuel.
3.4
La caverne du patrimoine
Antimoine (ANthropologie des Territoires - lecture du patriMOINE) est un projet financé par l’Agence
nationale de la recherche (Anr) et piloté par le Centre européen de réalité virtuelle (Cerv). Il est mené en
collaboration avec le Laboratoire en sciences et techniques de l’information, de la communication et de la
connaissance (Lab-Sticc, Umr Cnrs 6285), le Laboratoire d’informatique de Nantes Atlantique (Lina,
Umr Cnrs 6241), le laboratoire en Construction discursive des représentations linguistiques et culturelles
(CoDiRe, Mesr Ea 4643) et la société Topic Topos.
L’objectif est de proposer une métaphore biomimétique pour interagir de façon naturelle avec des
connaissances liées au patrimoine et ainsi mieux comprendre les sociétés humaines.
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3.5
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La caverne des frégates disparues
« Les Capucins » est un projet soutenu par Brest métropole océane (Bmo) et piloté par le Centre
européen de réalité virtuelle (Cerv). A l’heure de la transformation du plateau des Capucins à Brest, il
s’agit de s’immerger dans les activités navales et la vie de l’arsenal au début du 19e siècle, grâce à une
déambulation interactive le long des rives de la Penfeld reconstituées numériquement.
3.6
La caverne des scientrifugeurs
Création théâtrale originale imaginée en partenariat avec la compagnie de théâtre d’improvisation
Impro Infini, la Scientrifugeuse est un spectacle associant conférence et talkshow dans un esprit ludique
et humoristique. Un scientifique invité par la troupe est présent sur scène et est « passé à la Scientrifugeuse
» par les comédiens improvisateurs. Elle offre une rencontre entre l’univers du théâtre et celui des théories
scientifiques : elle donne la parole aux chercheurs et parle au plus grand nombre.
Au delà de la découverte divertissante du monde scientifique par le plus grand public, la Scientrifugeuse
permet une mise en lumière de grands enjeux de société : chaque représentation de la Scientrifugeuse,
chaque thématique abordée, pose une question centrale aux citoyens. A ce jour, 5 thèmes ont été «
scientrifugés » :
#1
#2
#3
#4
#5
:
:
:
:
:
La réalité virtuelle
Le Médiator
La dette climatique
La mémoire humaine
Les coulisses de la science
révélateur d'ingénieurs depuis 1961
(J. Tisseau)
(I. Frachon)
(O. Ragueneau)
(C. Berrou)
(Lab-Sticc-Cerv)
Mac-Orlan (Brest)
Family (Landerneau)
Mac-Orlan (Brest)
Mac-Orlan (Brest)
Le Quartz (Brest)
10/11/11
03/03/12
15/10/12
16/11/13
31/01-01/02/14
une école innovante, un réseau d'ingénieurs, un avenir de choix
Art et culture
3.7
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La caverne des artistes en résidence
Le Centre européen de réalité virtuelle (Cerv) accueille dans ses locaux la compagnie professionnelle de théâtre
Impro Infini pour une durée de trois ans, pour une co-existence active et délimitée, réaliste, créative et non
intrusive, développée autour de la volonté commune d’inventer un projet tissé en filigrane des activités respectives
de chacun, centrée sur l’humain, se fondant essentiellement sur la rencontre entre des individus issus de secteurs
différents, travaillant des champs différents, mais susceptibles de synergie par partage d’expérience, de découverte
mutuelle, à partir d’échanges informels et d’actions régulière communes.
Trois ans pour vivre une expérience unique en France : artistes et scientifiques se croisent au quotidien pour partager leurs idées, leurs
pratiques, leurs connaissances, et développer des projets communs.
4
Projets étudiants
Le nouvel « honnête homme » du 21e siècle est, à l’image de l’« honnête homme » du 16e siècle, un citoyen cultivé dont l’esprit
critique lui permet une réelle prise en compte des facteurs humains, environnementaux, sociétaux et éthiques en liaison avec les contraintes
économiques et techniques propres à son métier.
C’est dans cette optique que chaque étudiant de l’Enib doit promouvoir un projet d’ingénieur « honnête homme » qui, assez souvent,
concerne l’art et la culture. C’est le cas par exemple pour la promotion de l’art comme lien social (4.1), de l’orgue (4.2), des arts du cirque
comme facteur d’intégration (4.3), de l’art numérique (4.4), de la culture scientifique (4.5), du dialogue art-science (4.6) ou encore de l’art
interactif (4.7).
4.1
Promouvoir l’art comme lien social
Quand « l’énibien s’en va-t-en guerre » pour faire de l’art une arme de cohésion et de lien social, cela donne
« l’art évolution » : un étudiant profite du cadre de l’institution pour participer activement à l’association
brestoise « L’Art Evolution » et organiser des évenements-rencontres qui promeuvent l’évolution des projets
artistiques issus de la culture populaire brestoise.
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4.2
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Promouvoir l’orgue dans toutes ses dimensions
A l’instar des argonautes, les orgonautes ont relevé un défi digne de la Toison d’or : promouvoir et
faire connaître, dans une école d’ingénieurs, l’orgue dans toutes ses dimensions, dans toutes les étapes de
sa réalisation : du facteur d’orgue au concert. A travers un court métrage, une visite et un concert, les
orgonautes ont rapproché les étudiants profanes de l’instrument sacré, grâce à un même langage : celui
de la musique !
4.3
Promouvoir le cirque comme facteur d’intégration
Valoriser des compétences artistiques auprès d’enfants en difficultés, c’est le pari réussi d’un groupe
d’étudiants motivés et agacés par les inégalités. L’action mise en place depuis plus d’un an consiste
à apprendre à jongler, à maîtriser l’équilibre, à favoriser la concentration auprès de jeunes enfants en
collaboration avec l’« Association de la fondation étudiante pour la ville » (Afev). Et c’est avant tout une rencontre, un échange entre
deux univers autour de l’art du cirque.
4.4
Promouvoir l’art numérique
Brest métropole océane (Bmo) a décidé de jalonner d’œuvres d’art le parcours emprunté par la première ligne du
tramway inaugurée en juin 2012. Ainsi, des artistes ont pu investir l’espace public pour favoriser la rencontre entre
création artistique et population et accompagner la mutation urbaine de l’agglomération brestoise due à l’implantation
du tramway.
Dans ce contexte, Data Horizon est un projet imaginé par l’artiste Sylvie Ungauer et réalisé par la 3Enib,
l’entreprise junior des étudiants de l’Enib. Une borne affiche en temps réel des représentations graphiques et colorées nées sous l’effet de l’arrivée du tramway ou des flux des voyageurs. L’interactivité génère ainsi à chaque instant une image unique,
un horizon nouveau qui accompagne l’attente du voyageur.
4.5
Promouvoir la culture scientifique
Une application « mobile » créée par un groupe d’étudiants en collaboration avec « Les petits débrouillards » de
Bretagne, et qui diffuse une culture scientifique, par le biais de citations expliquées ; une application qui invite à la
curiosité scientifique, une application qui tend à effacer la barrière/frontière science-société.
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4.6
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Promouvoir le dialogue art-science
L’exposition « EnibIstik » a donné lieu à une semaine artistique et culturelle sur le thème de « La synergie entre
l’art et la science » pour découvrir une œuvre liant réalité virtuelle, peinture, musique et danse, pour contempler
les photographies étonnantes de l’artiste Mathieu Le Gall, les cultures biologiques de l’Esiab ainsi que les superbes
clichés d’Ifremer, pour s’émouvoir devant l’invasion d’une colonie de crabes métalliques du « sculpteur de l’espace
» Jérôme Durand ou pour danser avec des robots humanoïdes…
4.7
Promouvoir l’art interactif
Ce travail est inspiré par les sciences cognitives et plus particulièrement par les relations entre l’homme et son
environnement. Pour comprendre quelque chose au monde qui l’entoure, l’humain agit. Il cherche une cohérence entre
ce qu’il fait et ce qu’il perçoit : « que se cache-t-il dans cet environnement pour que je comprenne les liens entre mes
actions et ce qu’il me renvoie ? » L’engagement sera d’autant plus important ou agréable que le monde le « touche
émotionnellement ».
Le dispositif « Miro interactif » permet ainsi une interaction en temps réel entre les pas d’un danseur et une œuvre
de Miro préalablement déstructurée numériquement. Le danseur, cherchant à comprendre ce qui se passe, va s’engager
dans une « recherche » de l’œuvre, et tenter de la restructurer à sa manière.
L’objectif est de favoriser l’engagement des utilisateurs en les laissant découvrir les liens entre actions, perceptions
et temps.
5
Conclusion
A l’Enib, la formation dispensée (section 2), l’exemple des chercheurs (section 3) ainsi que la pratique de projets « ingénieur honnête
homme » (section 4), sont autant d’occasions de découvrir, de partager et de questionner l’art et la culture. Dans cette démarche systémique
et structurante, l’étudiant se révèle alors citoyen, « honnête homme » du 21e siècle, ingénieur généraliste pragmatique, ouvert sur l’autre,
sur l’entreprise, sur la société et sur le monde.
révélateur d'ingénieurs depuis 1961
une école innovante, un réseau d'ingénieurs, un avenir de choix

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