Le forum des étudiants de l`Inalco Langues

Transcription

Le forum des étudiants de l`Inalco Langues
Le forum des étudiants de
l’Inalco
Langues : Les noms russes
2
Politique :
Démocratie Japonaise
Entrée de la Roumanie et
de la Bulgarie en Europe
4
Odyssée : juillet au Liban
6
Musique :
Traditions coréennes
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Arts plastiques :
Icônes de l’Art Nouveau
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L’horoscope pour les nuls
10
3
5
Page des assos, annonces 11
Et voilà, les partiels sont passés, les vacances sont terminées. On regrette déjà cette période de grasses matinées, même si au vu des premiers résultats, on en éprouve quelques
remords ! La routine s’est à nouveau installée dans nos vies… Heureusement, par-ci, parlà, de petits rebondissements viennent égayer tout ça ! Des évolutions, des rencontres,
des nouveautés, petits ou grands évènements qui indiquent que nous ne sommes qu’au
douzième de cette année 2007 et qu’il nous reste encore bien des choses à accomplir, à
construire ! Parmi ces bonnes nouvelles, on peut noter la création d’une nouvelle association étudiante à l’Inalco… Oui, vous avez bien lu, une asso toute pimpante qui souhaite
animer notre vie d’étudiant(e)s et qui nous propose d’aller plus loin. Et pour cause, elle
s’appelle l’Orient Express ! Comme quoi ça bouge à l’Inalco !
Véro
Le forum des étudiants de l’Inalco
Des questions administratives concernant
l’Inalco ? Besoin d’aide pour des examens imminents ? Envie d’être au courant de
l’actualité des associations ? Ou simplement
de discuter de la pluie et du beau temps avec
d’autres étudiants ? Le forum des étudiants
de l’Inalco pourrait vous intéresser...
acquis
son
autonomie
vis-à-vis
de
l’association. Elle accueille ainsi dans son
équipe d’administrateurs et de modérateurs
des membres d’autres associations, ainsi que
de simples volontaires sans étiquette associative.
http://www.assoplo.com/forum
La première version de ce forum internet a
été mise en ligne en février 2004 à l’initiative
de l’association Planète Langues O’ – au nom
souvent réduit à son acronyme, PLO. Une
nouvelle version, plus esthétique et plus
fonctionnelle, est lancée un an et demi plus
tard, en juin 2006, qui conserve toutefois
le même découpage en sous-forums (ou
sections, ou rubriques). On en compte
essentiellement trois types : d’abord 11
sous-forums consacrés aux départements de
langues, plus un douzième pour les filières
professionnelles de l’Inalco (CPEI, HEI, FLE,
TAL, CRIM) ; trois sous-forums généraux,
“Vie publique étudiante”, “Expression libre”
et “Petites annonces” ; enfin, des sousforums destinés à chacune des associations
étudiantes actives à l’Inalco.
Son but déclaré est de suppléer à une
communication souvent déficiente entre les
étudiants, de rassembler en un même espace
virtuel, un établissement concrètement
éclaté. Or l’accomplissement de tels objectifs
est proportionnel à la participation des
principaux intéressés, à savoir les étudiants
actuels ! C’est par l’ajout du grain de sel de
chacun, par la rencontre de tous vos horizons,
que le forum vivra et pourra se vanter de faire
honneur à sa raison d’être.
Le forum est consultable librement, mais pour
pouvoir y participer, l’enregistrement en tant
qu’utilisateur est exigé...
N’oubliez pas d’activer votre compte en
cliquant sur le lien qui vous sera ensuite
envoyé dans un e-mail !
Quoiqu’encore hébergé sur le site de Planète Langues O’, le forum a désormais
Jeanne Corvellec
Les élections des représentants étudiants ont eu lieu les 16 et 17 janvier
derniers... En voici les résultats :
Élus étudiants au Conseil d’Administration :
1ère année de 1er cycle : Frank Schaber (arabe littéral), [email protected]
3ème cycle : Franck Ackerer (japonais)
Autres étudiants : pas de liste élue
Des élections partielles devraient être organisées courant mars afin de pourvoir aux 6 sièges
manquants. Avis aux volontaires...
Élus étudiants aux Conseils de Département :
Département Asie du Sud : liste “Mousson”
Département Asie du Sud-Est, Haute-Asie, Pacifique : liste “Asie du Sud-Est”
Département Chine : liste “Les douze mandarins”, [email protected] (tête de liste)
Département Europe centrale et orientale : liste “Permafrost”, [email protected]
Département Japon : liste “Origami”
Département d’études hébraïques et juives : liste “Energie”, [email protected] (tête de
liste)
Département Russie : pas de représentants étudiants (département sous tutelle de la Commission des Etudes)
Département Afrique, département Eurasie, département d’études arabes : pas de liste élue
2
Un peu d’étymologie...
breux Malachie (Малахей,Малафей), signifiant : “Mon messager”.
La Russie vous paraît lointaine ?
Les noms évocateurs d’Irkoutsk, de Vladivostok ou d’Okhotsk ont pour vous un parfum de Far East ?
Les performances sportives du grand cycliste de nationalité kazakhe Alexandre
Vinokourov (Александр Винокуров) contrastent terriblement avec l’étymologie de
son nom de famille, puisqu’il s’agit d’une
variante du terme vinodel (винодел ) soit
œnologue.
Et pourtant les patronymes russes vous
environnent, déferlent sur vous au quotidien, accompagnent vos gestes les plus
anodins : qu’il s’agisse de mettre la radio,
d’allumer la télévision ou même de tapoter sur votre moteur de recherche préféré,
Poutine, Litvinenko et Tolstoï ne sont qu’à
un clic, une ligne, voire une boîte aux
lettres de vous !
Quoi donc de plus frustrant pour
“l’hétérocentrique” que vous êtes et de
plus excitant pour votre curiosité naturelle
que de ne même pas pouvoir prononcer
sans l’écorcher le nom de famille de votre
voisine de palier ?
Les noms de certains hommes politiques
soviétiques n’ont pas échappé à l’analyse
des linguistes, qui évoquent par exemple plusieurs origines probables de “Khrouchtchev” (Хрущёв). Celui-ci viendrait
probablement de khrouchtch (хрущ), un
hanneton, insecte nuisible aux semailles
et destructeur de forêts. Cependant, dans
certains patois comme dans ceux de Kazan
ou de Koursk, le mot khrouchtch désigne
plus généralement le dégât, le dommage.
Eltsine (Ельцин) n’a rien à envier à son
prédécesseur quant aux hypothèses concernant la signification du nom de ses ancêtres dès lors qu’il serait à mettre en relation avec le mot iéliétz (елец), synonyme
de “fainéant” dans certaines oblast, ou de
“personne leste”, dans d’autres. Leonid
Brejnev (Леонид Брежнев) a lui hérité
d’un patronyme plus flatteur, voulant dire
“économe, attentionné” tandis que Gorbatchev (Горбачёв) “courbé, torve” confirme à nouveau la tendance.
Voici donc pour combler quelque peu cette
lacune, non pas - à votre grande déception
sans aucun doute - un rappel des règles
élémentaires de la phonétique, mais bien
des précisions sur l’origine et la signification (parfois hypothétique) de noms propres russes célèbres.
Si le monde lui doit des œuvres telles que
Les Frères Karamazov, l’Idiot, ou encore
le colossal ouvrage Crime et Châtiment, le
moscovite Fédor Mikhaïlovitch Dostoïevski
(Достоевский, Фёдор Михайлович) lui,
doit au village biélorusse de Dostoevo
(oblast de Brest), propriété de ses ancêtres, d’une part son nom, et d’autre part
une impressionnante statue à son effigie.
Mériadek Darcel
Malakov (Малахов), était la célèbre tour
de fortification de Sébastopol qui tomba
aux mains des Français le 8 septembre
1855 pendant la Guerre de Crimée. En
mémoire de cette prise décisive, on baptisa deux stations de la ligne 13 du métro
parisien. C’est également le patronyme
de l’un des meilleurs joueurs d’échecs au
monde, Vladimir Malakhov (dont la transcription diffère un peu ici) et qui serait
alors une forme russisée du prénom hé-
La Tour Malakoff
http://www.euratlas.net/eon/malakoff.htm
3
Le Japon, une démocratie hors normes ?
a su dynamiser la modernisation du pays, elle
n’a cependant pas réussi à éviter les survivances de valeurs sociales qui rendent originales la démocratie japonaise.
Selon Olivier Duhamel, “la démocratie japonaise contemporaine est largement une façade, qui coexiste avec une paradoxale modernité féodale”. Une façade, car si le régime
politique japonais repose bien sur le modèle
démocratique, cette démocratie est avant tout
un projet qui reste lettre morte du fait de ses
structures et de ses institutions. Aussi l’idée se
dégage-t-elle que le Japon est une démocratie laissant apparaître de profondes anormalités, ce qui ferait d’elle une démocratie hors
normes.
La vie politique japonaise est sous contrôle
et dominée par la grande formation conservatrice, le Parti libéral-démocrate (PLD) qui
règne sans partage sur le pays depuis 1948.
Le PLD est divisé en factions rivales liées à
des groupes de pression économiques, voire
pour certaines à la mafia japonaise. Cela le
rend très vulnérable à la corruption et aux
scandales financiers comme celui de Tanaka
Kakuei, ancien premier ministre de 1972 à
1974. La permanence de structures traditionnelles et le poids des coutumes empêchent le
développement d’un syndicalisme national,
pourtant vital dans une démocratie, limitant le
jeu syndical à un dialogue quasi exclusif entre la direction et le syndicat des employés de
chaque firme. De plus, le droit de grève est
très encadré et soumis à de nombreuses restrictions au Japon. L’harmonie qui donne un
sens aux rapports entre les personnes, serait
peut-être une explication à ces normes comportementales. C’est la société qui compte,
le groupe, la famille et non pas l’individu.
De même, la société fait place aux organisations criminelles, telles les yakusa, structurées
et imbriquées dans les milieux politiques et
économiques. A côté de cela, il faut ajouter
les exclusions et marginalisations des femmes,
des étrangers et des handicapés physiques et
mentaux dans la société.
En 1946, les Etats-Unis, puissance victorieuse
de la seconde guerre mondiale, impose au
Japon une Constitution, dite Mac Arthur, qui
va tenter de respecter les traditions japonaises et d’ancrer définitivement le Japon dans la
démocratie. L’Empereur n’a plus qu’un rôle
de symbole de l’Etat. La doctrine de la souveraineté populaire est adoptée. Le pacifisme
total est affirmé. Les droits et les libertés sont
définitivement garantis. De plus, la Constitution repose sur la stricte séparation des pouvoirs exécutif, dominé par le Cabinet du Premier Ministre, législatif, appartenant à la Diète,
et judiciaire. La Constitution de 1946 a ainsi su
dynamiser la modernisation de l’institution impériale japonaise.
Le concept de la monarchie-symbole, où
l’empereur n’a plus qu’un rôle représentatif,
règne. Assiste-t-on alors à une démonarchisation du Japon ? Certains parlent de République couronnée. Néanmoins les conservateurs
n’ont cessé de revendiquer une revalorisation
du principe monarchique dans les institutions, que ce soit par conviction idéologique
ou pour inscrire leur politique dans les pas des
oligarques du début de l’ère Meiji. L’extrêmedroite fait régner un véritable tabou terroriste,
notamment sur l’expression de toute “opinion
irrespectueuse” à l’égard de l’institution impériale, en recourant aux pires violences. Dans
le même esprit, la censure touche les manuels
scolaires et toute l’information concernant le
Tennô et sa famille est scrupuleusement filtrée. Cette atteinte à la liberté d’expression
constitue assurément une faiblesse de la
démocratie japonaise. Par ailleurs, la montée de l’ultranationalisme a culminé dans une
paralysie psychologique, laissant le champ
ouvert à tous les excès, paralysie dans laquelle
le Parti libéral démocrate (PLD) joue un rôle incontournable. Aussi, si la Constitution de 1946
Oé Kenzaburo, écrivain japonais récompensé
du Prix Nobel de littérature 1994, exprime son
inquiétude et son désarroi concernant son pays
qui traverse, selon lui, une crise profonde de
la démocratie. Il tente d’expliquer cette crise
par le fait que le Japon est déchiré entre deux
pôles d’ambiguïté. En effet, si la modernisation japonaise a eu pour objectif l’imitation de
l’occident, les Japonais ont préservé jalousement leur culture traditionnelle. Parallèlement, la culture japonaise moderne, qui aurait
dû rester entièrement ouverte à l’Occident, a
maintenu une part d’ombre pour toujours incompréhensible ou du moins difficile à toute
compréhension de la part des Occidentaux.
La démocratie japonaise, en s’attachant à
préserver ses valeurs traditionnelles tout en
acceptant la modernité, ne serait-elle donc pas
vécue comme une religion nationale ?
An Nguyen
4
Sofia et Bucarest dans l’Union
européenne
Chine ou en Corée, pays dont les coûts
salariaux sont tels, que les sociétés bulgares ne sont pas compétitives.”
Enfin, c’est en riant que Sergueï Stanishev
répondra à la quelque peu maladroite interrogation du journaliste “Que peut apprendre la Bulgarie à l’UE ? Que savezvous que les autres ignorent ?” par cette
phrase : “Notre fromage est unique, notre
vin et notre eau de vie aussi ! [...] Et chacun d’oublier la formidable culture de notre
pays : les chanteurs d’opéra connus dans
le monde entier, les champions d’échecs et
de patinage qui viennent tous de Bulgarie.
Sans parler de l’incroyable dynamique de
la société bulgare et de la croissance de
notre économie, que la plupart des pays
de l’UE peuvent nous envier”.
Le 1er janvier 2007 fut accueilli avec allégresse par les habitants de Bulgarie et
de Roumanie, les deux nouveaux pays accédants à l’Union Européenne, qui compte
désormais 27 membres.
L’événement, considéré comme historique
par les états en question, a été célébré
avec la même joie à Sofia et à Bucarest,
où la nuit fut agrémentée de gigantesques
lâchers de ballons marqués de façon symbolique “WELCOME EUROPE”, des traditionnelles danses en file appelées horo
(хоро), d’impressionnants concerts poprock et autres spectacles musicaux.
Le premier ministre a omis
de mentionner que les institutions de l’Union
s’enrichissaient aussi à l’occasion d’un
nouveau système d’écriture, l’alphabet
cyrillique dont aucun des pays de langue
slave adhérents jusqu’à présent ne se
sert.
Et pourtant, dès leur arrivée dans l’Union,
les représentants de la Bulgarie, patrie du
légendaire Orphée, se sont vus mitraillés
de questions de la part des journalistes
européens, concernant notamment la position de leur pays au sujet des craintes
que soulevaient son adhésion, craintes
qui ont émané des autres pays membres
au cours des dernières semaines.
Sur ce, Честита нова година ! La mulţi ani
! Bonne année à tous !
C’est dans une interview au journal allemand Bild, que Sergueï Dmitriévitch Stanishev, premier ministre et leader du parti
socialiste bulgare, répond aux inquiétudes
majeures des voisins européens.
Il fait tout d’abord part de son étonnement
à l’égard de cette méfiance en faisant
référence au “scepticisme de la Communauté Economique Européenne [...] lors
de l’adhésion de l’Espagne dans les années 80”, Espagne, qui pour Stanishev est
aujourd’hui “l’un des pays les plus stables
et les plus riches d’Europe.”
Mériadek Darcel
Sur le thème de la délocalisation, question centrale
des préoccupations de
l’Allemagne, le ministre se contentera
de déclarer “qu’il ne date pas du projet
d’adhésion de la Bulgarie à l’UE“ et que
“les firmes allemandes ont déjà la possibilité de transférer leurs productions en
Théatre de Sofia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Image:Nationaltheatre-bulgaria.JPG
5
Mon mois de juillet au Liban
Début juillet 2006, 2:00 du matin, mon
avion atterrit sur l’aéroport de Beyrouth
après 8 heures de vol. Je suis impatiente
de découvrir le Liban et surtout ma mission : animer des activités dans un foyer
pour enfants orphelins. Je récupère ma
valise et tente de trouver la personne qui
doit m’accueillir. Elle m’attend déjà et sans
plus tarder, nous montons dans un minibus prévu pour onze personnes. En fait,
nous sommes treize plus les bagages ! Je
m’inquiète des possibles sanctions si les
gendarmes nous arrêtaient, mais il faut
savoir qu’ici il y en a partout, même s’ils
n’arrêtent visiblement pas les voitures.
D’ailleurs, il n’y a pas vraiment de code
de la route…
jouent dans les rues sans se soucier des
voitures.
Avec tout ça mon estomac crie famine. Je
me rends compte que je vois très souvent
de quoi manger ici : les manouchés (sorte
de pâte à pizza roulée avec seulement du
fromage et du thym).
Après un court trajet épique (j’ai cru que
nous allions tous mourir !) nous arrivons
enfin à la pension de famille où je dois
dormir. L’air est très lourd, il n’y a pas de
ventilation et la salle de bain semble ne pas
avoir servi depuis dix ans : tout est noir !
Pour ce soir-là, je me passerai de douche
et je finis par m’endormir avec la fenêtre
ouverte en espérant ainsi avoir moins
chaud. Cependant je la referme bien vite :
j’ignorais que Beyrouth était aussi vivant la
nuit que le jour ! Le trafic est incessant, les
passants parlent fort et chantent, dans le
bar en face la musique joue au maximum…
première nuit difficile!
Mon après-midi est très touristique, je découvre le quartier “chic” de Beyrouth. Les
magasins sont les mêmes qu’en France. On
croise beaucoup de Syriens en vacances
(les femmes syriennes sont voilées alors
que les Libanaises non). Ce quartier est
magnifique, car il a été reconstruit. Nous
passons devant le parlement dont les alentours sont très contrôlés par les gardes. Le
contraste est impressionnant.
Ici tout est beau mais les immeubles sont
inhabités, car trop chers. Seuls les rez-dechaussée sont occupés par les magasins.
Les Beyrouthins habitent surtout le vieux
Beyrouth, plus délabré mais aux loyers
plus abordables.
A 10:00 le lendemain matin, je paye ma
nuit “d’hôtel” (nous étions cinq dans la
chambre). Commencent alors les premières incompréhensions ! La directrice
ne parle qu’arabe et veut que je paie en
Livres libanaises alors que je n’ai que des
dollars. Après discussion (moi en français
et elle en arabe), elle accepte mes dollars.
Le tarif n’est pas trop élevé : 6$, mais ça
ne mérite pas plus !
Pour me rendre à l’orphelinat je dois prendre un taxi. Nous montons ainsi à cinq dans
la voiture pour ne payer que 1500 livres
chacun (soit 0,75€). Le trajet se révèle
aussi dangereux que celui de l’aéroport à
l’hôtel : il faut que je m’habitue ! La vie est
très bruyante et les klaxons vont bon train.
Pourquoi ? Pour montrer qu’on arrive à ne
pas provoquer de collision, ou encore pour
montrer son appartenance politique : tel
parti c’est deux coups, tel autre c’est un
très long… Un vrai concert !
J’ai deux jours pour visiter Beyrouth. Je me
rends donc rapidement sur la promenade
le long de la mer. Le soleil brille au zénith
et la mer est magnifique. Les Beyrouthins
se baladent et pêchent. Tous les enfants
6
J’ai encore deux jours de repos. J’en profite
pour visiter Byblos, un des plus anciens
ports du monde, et pour me baigner sur
une des seules plages libanaises gratuites !
Pour les autres, il faut payer autour de 5$
la journée, mais il y a musique et transats,
et parfois même une boîte de nuit pour le
soir…
En revanche les plages gratuites sont très
souvent polluées avec le sable parsemé de
détritus (une habitude ici puisque chacun
se dit que de toute façon quelqu’un le ramassera bien un jour !). A part ça, la mer
est délicieuse : minimum à 30°C !
Le 12 juillet l’aéroport de Beyrouth est
bombardé, ainsi que le Sud Liban. On me
rassure en me disant que ça arrive tous les
dix ans, voire plus fréquemment. Même
genre d’informations le lendemain et les
jours qui suivent, et là c’est l’inquiétude
qui monte. Certains font déjà des réserves
de riz en prévision de la guerre. Les Français commencent à parler de rapatriement,
mais l’aéroport n’est plus opérationnel et
les routes pour la Syrie sont coupées.
Je suis déplacée un peu plus au nord pour
être plus en sécurité, où j’attends avec
des Libanais de mon âge. Ils ont l’habitude
de la guerre et sont inquiets pour leur
famille et leur avenir. Ils aimeraient que
cela change. La politique est très souvent
présente dans les conversations, tout
vient de là. Le sens politique est d’ailleurs
tellement présent, que chaque couleur de
vêtement correspond à un parti.
Je commence à prendre les habitudes
du pays. Tout se fait lentement. Si on a
un rendez-vous, on arrive toujours avec
trente minutes ou une heure de retard. On
parle un mélange de français, d’arabe et
d’anglais, ce qui est très rigolo !
Enfin je commence ma mission. Je vis à
l’orphelinat. Les enfants sont adorables
même si les conditions de vie sont un peu
dures. Il n’y a pas de réseau d’eau. C’est
donc un camion citerne qui vient nous approvisionner.
Chaque soir les enfants prennent un semblant de douche à l’eau froide (pieds,
mains, visage). Les dortoirs sont très
grands.
Les réserves de nourriture se réduisent
tandis que les magasins augmentent leurs
prix. Il ne leur reste que peu de marchandise. Deux semaines plus tard, je suis convoquée à l’ambassade et j’embarque sur
un bateau grec en direction de Chypre.
Je ne réalise qu’un peu plus tard que je
viens de quitter le Liban ; ce pays que j’ai
tant apprécié pour l’accueil toujours chaleureux des familles, où il y a toujours un
café prêt à être servi à un visiteur, pour
son mélange de cultures, de langues, pour
le soleil et les paysages magnifiques…
Pour moi c’est une immersion totale, je vis
24h sur 24 avec eux. Le matin je fais des
activités avec eux. J’ai parfois un peu de
mal à gérer mon petit groupe ! Les enfants
parlent tous arabe, plus anglais ou français. J’arrive à me faire comprendre assez
facilement en français, mais bien entendu,
dès que je me fâche un peu, ils font semblant de ne pas me comprendre !!
Claire
Voilà déjà une semaine et demie que je suis
au Liban. J’ai réussi à prendre le rythme.
Je reste patiente même lorsque le soutien
scolaire commence à 16:00 au lieu de
15:00 ! Rien n’est jamais prêt à l’avance,
mais on m’explique qu’ici tout peut changer d’une minute à l’autre… ce dont je me
rends compte très rapidement.
7
Traditions coréennes
une multitude de tambours (janggu, jwago),
des gongs, des hautbois (hyangpiri), et un
engin qui m’a semblé d’une complexité tendant au sadisme : le gayageum, sorte de
longue cithare d’1,60m à 12 cordes, très
présent dans la musique populaire improvisée. Voir une musicienne interpréter un solo
de gayageum est particulièrement impressionnant ; guidée par le rythme du tambour
janggu de son partenaire, qui ajoute des
cris et des onomatopées, elle accélère progressivement pour arriver à un mouvement
quasi frénétique.
Nos oreilles s’ouvriraient-elles ?
Alors que dans nos hypermarchés résonnent en masse des musiques en plastique
ou de la pop dégoulinante, beaucoup d’entre
nous tournent leurs organes auditifs vers
des univers plus authentiques, et peut-être
plus riches... Mais si les musiques traditionnelles africaines, arabes ou encore d’Europe
de l’Est nous sont de plus en plus familières,
les sons venus d’Extrême Orient sont encore
pour beaucoup une terra incognita. Et parmi
ceux-ci, la musique traditionnelle de Corée
n’est certainement pas la plus médiatisée...
Difficile d’imaginer un CD compilation, comme on en voit fleurir par dizaines ces derniers temps – souvent affublés de titres assez
clichés comme “Les mystères de l’Inde” ou
encore “L’énergie du Djembé” – qui serait
consacré à la musique coréenne. Pourquoi
pas “Le chant gracieux du lotus” ? Non, vraiment...
Dans un autre style, la danse populaire Gangangsuwollae n’a pas d’hypnotisant que le
nom... sur une musique entraînante et répétitive où une meneuse lance des phrases
reprises en chœur par les autres danseuses,
une vingtaine de jeunes filles exécutent des
rondes et des farandoles autour d’un feu.
Cette danse tire son origine des invasions
japonaises de la fin du XVIe siècle, lorsque
les femmes des villages côtiers du sud tentaient de dissuader l’ennemi de débarquer
en allumant de grands brasiers sur les collines. Et comme il fallait bien tuer le temps
et l’angoisse...
Après cet épisode, le spectacle s’est terminé
sur une danse extrêmement réjouissante,
le Pungmullori, qui accompagne encore les
fêtes villageoises de nos jours. Imaginez un
orchestre composé essentiellement de percussions et d’une sorte de hautbois aigrelet,
et dont les musiciens portent une coiffe terminée par de longs rubans blancs qu’ils font
tournoyer avec leur tête... Mais l’euphorie
est à son comble quand apparaît un danseur
muni du même attirail de rubans, dont la
chorégraphie hallucinante n’a rien à envier
aux spécialistes du Breakdance, avec acrobaties au sol et enchaînements de sauts, le
tout sans lâcher son tambour !
Pourtant, la vénérable Salle Pleyel, quelques
mois seulement après sa réouverture, a
présenté en décembre un spectacle consacré aux “Traditions millénaires de Corée”.
La troupe de l’Institut national de musique
et de danse traditionnelles a offert un aperçu
de musique de cour, qui servait à accompagner les cérémonies royales, et dont certaines
pièces remontent au début du Xe siècle, de
musique religieuse, encore plus ancienne,
destinée à accompagner les cérémonies
bouddhiques (de mon point de vue beaucoup moins rébarbative que ce qui se faisait en Occident au même moment, période
marquée par les vocalises soporifiques du
chant grégorien...) et de tradition populaire,
qui associe souvent musique et danse. On
a pu y découvrir de nombreux instruments
traditionnels, plusieurs variétés de flûtes en
bois (sogeum, daegeum), des instruments à
cordes semblables à des vielles (haegeum),
On l’aura compris, la tradition musicale
coréenne gagne à être découverte. Parce
qu’il y a une vie en dehors du karaoké...
Si vous voulez en savoir plus, allez donc
faire un tour sur :
http://www.sallepleyel.fr/francais/images/
pdf/notes_programme/061216_coree.pdf
Olena Powichrowski
8
Icônes de l’Art Nouveau
leur époque. Ils n’hésitent pas à exploiter les
nouveaux matériaux industriels tels que le fer
et le verre, ou le support moderne par excellence, l’affiche, alors en plein essor. Mais
surtout, ils touchent à tout, s’attaquent à
toutes les facettes de la vie quotidienne qui
leur tombent sous la main, des objets décoratifs au mobilier, en passant par les services
de vaisselle.
Loin de l’abstraction élitiste et de la provocation vaine de l’art contemporain, c’est l’Art
Nouveau qui, à côté du style manga, fait
aujourd’hui fureur dans l’illustration. L’Art
Nouveau, c’est par exemple les bouches du
métro parisien d’Hector Guimard, leurs yeux
rouges et leurs métalliques excroissances
végétales. L’Art Nouveau, c’est aussi, étonnamment, un Tchèque : Alfons Mucha, dont
les images imprègnent l’inconscient collectif comme autant de symboles de toute une
époque...
Alfons Mucha, né en 1860 en Moravie,
n’échappe pas à la tendance. Après des
études à Munich, il gagne Paris en 1887 et
commence à travailler dans une maison
d’édition, illustrant également pour la presse.
Sa chance sera de rencontrer en 1894 la comédienne Sarah Bernhardt, dont il deviendra
par la suite l’affichiste officiel. À partir de là
il se fait connaître ; les commandes pour des
publicités, des affiches d’expositions, des
cartes postales ou encore des créations de
bijoux se succèdent. Dominées par la beauté
et la sensualité florales et féminines, ses images déploient une débauche de chevelures
et de drapés qui, quoique stylisés, demeurent
scrupuleusement figuratifs.
Nous sommes dans les années 1890, à la fin
du siècle de la Révolution Industrielle et de la
notion induite de “progrès”. À l’heure des bilans, le positivisme des décennies précédentes laisse un goût de naïve escroquerie. De
fait, davantage qu’une société plus riche et
plus évoluée, c’est une société déshumanisée
et en perte de valeurs que la nouvelle génération voit émerger de la modernité. Sa réaction sera la rupture : Art Nouveau en France,
Sécession à Vienne avec Gustav Klimt, Style
Moderne en Angleterre et aux États-Unis,
Modernisme en Espagne avec Antoni Gaudí,
autant d’appellations pour autant de courants
nationaux qui se font écho.
En parallèle de ces activités lucratives, Mucha
n’a toutefois jamais cessé de dessiner et de
peindre. En 1910, il entreprend l’exécution
d’un projet qui tient depuis longtemps à cœur
à ce fervent patriote : l’Épopée Slave, une série de vingt tableaux monumentaux (6x8m).
Ceux-ci reproduisent, dans des atmosphères
oniriques tour à tour idylliques et dramatiques,
des scènes mythologiques (Les Slaves dans
leur patrie d’origine), historiques (La Bataille
de Grunwald) ou allégoriques (L’Apothéose
des Slaves). Une telle œuvre témoigne avec
emphase du panslavisme ambiant qui régnait
au début du 20ème siècle et mènera en 1918
à la création d’États pluri-nationaux comme la
Tchécoslovaquie ou la Yougoslavie.
Inspirés par le Symbolisme littéraire et sa
branche cadette, la Décadence, ces mouvements essentiellement graphiques et architecturaux se livrent à une sorte de folie ornementale. Cette artificialité que peut évoquer
la fantaisie, voire le fantastique des formes,
prétend pourtant renouer avec la nature,
avec l’humain. Débarrassés de leur aspect
biologique, il en reste en effet les formes
courbes, et de façon plus décisive encore,
l’asymétrie. Assymétrie dont l’adoption en
Europe, selon Klimt, est d’ailleurs due aux
Japonais : avec l’avènement de l’ère Meiji, qui
après des siècles d’isolation ouvre l’archipel
au monde, l’art japonais pénètre soudain en
Occident et y connaît un vif succès. Les estampes de cette période, notamment, auront
un grand impact sur la façon européenne
d’envisager la représentation figurative.
Jeanne Corvellec
L’objectif des artistes de l’Art Nouveau pourrait être sommairement résumé ainsi : introduire la modernité dans l’art, et l’art dans
la modernité. Car, s’ils réclament une réorientation esthétique de la vie et de la création, c’est précisément parce qu’ils assument
Mucha - Crépuscule
9
L’horoscope pour les nuls
Madame Soleil n’étant plus, je me suis dévoué
à la lourde charge qu’est celle de vous prédire
votre avenir. Que vous réservent vos profs pour
les partiels ? Allez-vous serrer cet été ? Aurezvous pour votre anniversaire le dernier album
de Zazie ? Et bien, pour savoir tout ça, repassez
un autre jour, car mon jeu de cartes n’est pas
de première qualité, donc impossible d’y lire
un truc intéressant, mais pour tout le reste, il
marche bien !
Sagittaire : Pour 2007 faites attention en traversant les passages cloutés et respectez bien
les feux de signalisation. Pour les célibataires,
bah pas de chance... une autre fois peut-être ?
Capricorne : C’était bon les chocolats, les petits
fours au foie gras, etc... ? Bah c’est fini, car pour
pouvoir rentrer dans la 5ème maison de Vénus,
il va falloir faire une petite séance d’abdo-fessiers. Au lieu de vous lamenter, éliminez !
Verseau : Pour bien démarrer l’année, bougez
sur les rythmes endiablés de Donna Summer dès
l’aube. Et pour vous attirer les bonnes grâces
astrales, dansez comme Shakira sur le dernier
album de la Star Ac’ tous les lundis matin de
Mai.
Poisson : Marée noire au premier décan,
n’oubliez pas de déconner au second semestre.
Pour Juin, je prédis une bonne pêche aux EP !
Scorpion : Habituellement attiré par le sexe et
l’argent, vous profitez de ce vent de renouveau
pour laissez votre côté sentimental et poète vagabonder. Mais gare aux déceptions les derniers
mois de l’année.
Illustrations : http://www.grognon.com/bobelbobel
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Taureau : Ne vous laissez pas castrer par votre
entourage et prenez la place qui vous est due
dans l’arène. Attention tout de même à ne pas
piétiner vos amis.
Cancer : Le tabac c’est tabou on en viendra
tous à bout. Ce début d’année va vous fragiliser,
donc gare à votre santé. Ne sortez pas sans
votre écharpe, et portez des dessous satinés
(c’est pas moi c’est les cartes).
Gémeaux : Les cartes ne m’ont rien dit sur
vous, donc j’ai dû essayer la prédiction sur marc
de café... Et bien c’est pas terrible du tout, en
plus j’aime pas le café ! Sinon votre année 2007
sera comme 2006.
Lion : Allez vous couper les cheveux en mars.
Ne dépensez pas trop en avril, et pour ceux du
deuxième décan qui cherchent un pare-choc de
Laguna en quasi-bon état, contactez moi svp.
Vierge : Comme c’est mon signe, ce qui va
m’arriver ne vous regarde pas. Non mais, déjà
que je suis bien gentil de lire votre avenir dans
les cartes, il faudrait en plus que je vous dévoile
ma vie privée ? Et puis quoi encore !!!
Balance : Côté cœur, prenez soin de votre
conjoint(e) et écoutez-le(la) presque tout le
temps ! De Septembre à Novembre, donnez une
petite pièce aux SDF dans le métro pour avoir de
la réussite dans vos études.
Bélier : A force d’être têtu comme un bouc,
vous allez devenir la brebis galeuse. La voix de
vos proches est parfois la voie de la sagesse.
Albert
L’orient Express
sayer d’unifier l’Institut).
L’association souhaite par ailleurs bénéficier
de l’expérience et de l’influence des autres associations existantes pour organiser conjointement des événements.
L’association Orient Express, qui édite votre
journal Langues zOne,
a décidé d’élargir ses
objectifs.
Elle veut d’une part
promouvoir
les
Langues O’ au travers
de multiples moyens
comme des expositions, des conférences-débats, une revue de
presse spécialisée par pays, l’organisation
de rencontres autour de thèmes, de jeux ou
autres et d’autre part, permettre aux étudiants de s’exprimer aussi bien artistiquement
(pièces de théâtre, articles, bandes dessinées…) que dans le cadre des études (relations avec les anciens étudiants, questions sur
les aides aux voyages, guides pratiques sur les
voyages, …).
D’ici la fin de l’année, elle va se concentrer
sur la création d’un édito bihebdomadaire qui
reprendra sommairement l’actualité du Japon,
de la Corée et de la Chine (politique, artistique,
météo, …), accompagné de petits jeux (mots
fléchés, bandes dessinées), l’organisation au
moins une fois par mois de rencontres ou événements, et des conférences avec quelques
professeurs ou intervenants qui viendront débattre sur un sujet.
Elle cherche donc pour commencer des rédacteurs pour un petit travail régulier à fournir
(l’affaire de 30 min toutes les 2 semaines),
au moins un dessinateur, des thèmes autour
desquels rassembler les étudiants d’un même
ou de différents départements.
L’association a ainsi pour but de tisser des
liens entre les différents départements et entre les élèves, de créer un espace qui puisse
répondre à certains besoins ou intérêts des
étudiants et enfin de tenter d’animer un peu
plus la vie étudiante à l’Inalco.
A l’avenir, si tout se passe bien, nous chercherons à monter des pièces de théâtre (pour
l’année prochaine) et si possible des concerts
de groupes langues’ociens ou autres.
Pour plus d’informations vous pouvez nous
contacter par courriel :
De ce fait, les membres de l’association sont
très largement ouverts à toute aide, à tout
nouveau membre motivé par les mêmes principes (c’est-à-dire faire bouger l’Inalco, es-
[email protected]
Dario et Véro
Du 13 au 20 février 2007 se tiendra la 13ème édition du Festival du film asiatique de Vesoul.
A l’honneur cette année : les réalisateurs Wu Tianming et Shohei Imamura, mais aussi le cinéma indien et le thème “Interdits et Tabous”, représenté par 30 films dont certains inédits. Les
œuvres, issues d’une aire s’étendant de la Turquie au Japon, sont sélectionnées dans un but de
découverte et d’ouverture. Chaque année un jury (déjà constitué pour cette année) composé
de professeurs et d’élèves des Langues O’ y est délégué pour décerner un prix. Cependant des
représentants étudiants pourront être aussi présents (une partie des frais d’hébergement est
prise en charge par l’Inalco). Que les intéressés fassent parvenir leurs coordonnées à pherv@
inalco.fr !
La Journée Portes Ouvertes – à laquelle on réfère familièrement en tant que JPO – 2007 se
tiendra à la rue de Lille le samedi 24 mars. Les étudiants sont évidemment invités à participer à
son organisation et à son animation, que ce soit pour y représenter une langue, une association
ou pour apporter une aide logistique.
Ça y est, l’Inalco a sa propre équipe de rugby ! C’est une petite nouveauté 2007 qui n’attend
que votre soutien pour se développer et ainsi faire honneur à notre établissement. Le premier entraînement aura lieu le deuxième week-end de février et un match nous attend à la
fin du mois. Seul manque à ces réjouissantes nouvelles... un financement suffisant pour
aquérir de vrais maillots aux couleurs de l’Inalco ! Si l’enthousiasme du public est au rendezvous, cet obstacle ne saurait cependant rester longtemps dans les jambes de nos sportifs.
Contact : [email protected]
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L’INALCO a aussi ses entrepreneurs !
Lassés d’avoir à acquérir au prix fort les invitations touristiques (vouchers) nécessaires à
l’obtention d’un visa pour les pays de l’Est et de la Russie, deux étudiants en première année
de Russe à l’INALCO ont décidé de créer leur propre agence en ligne : www.anyvisa.net
Si les deux étudiants-entrepreneurs espèrent bien évidemment connaître le succès grâce à
cette initiative originale, ils souhaitent pour l’instant rendre service à leurs camarades. Pour
preuve, leur programme de partenariat, permet à n’importe qui (étudiant de l’INALCO ou
d’ailleurs) de devenir un partenaire “parrain” : chaque fois qu’une invitation est vendue grâce
à son bouche-à-oreille, le parrain perçoit un pourcentage sur la vente pouvant aller jusqu’à
20 % des commandes générées grâce à lui (Inscription gratuite sur Espace Partenaire articuliers).
Dans un pur état d’esprit de camaraderie, Dimitri et Gaëtan, les co-fondateurs du site, ont
décidé de faire bénéficier les étudiants, les professeurs et le personnel de l’INALCO (toutes
langues et tous départements confondus) d’une remise automatique de 10 % sur les 32
vouchers disponibles sur www.anyvisa.net (ainsi le voucher touristique russe vous est-il proposé à 22.41 € au lieu de 24.90 €).
Destinations proposées : Azerbaïdjan, Bélarus, Géorgie, Kazakhstan, Kyrgyzstan, Moldavie, Ouzbékistan, Russie, Tadjikistan et Ukraine.
Rendez-vous sur Anyvisa.net : http://www.anyvisa.net !
Dimitri Joannidès
En partenariat avec Langues zOne, l’association Babel (centre Clichy) organise un concours
de nouvelles ouvert à toute personne inscrite à l’Inalco. Le thème cette année est : la rencontre. Un jury étudiant décernera les prix aux meilleures œuvres, qui seront en outre publiées dans un hors-série de Langues zOne. A gagner : trois bons d’achat à la FNAC ! Vous avez
jusqu’au 1er avril 2007 pour nous faire parvenir vos manuscrits. Règlement et conditions sur :
www.langues-zone.com.
Le site internet de Langues zOne est toujours à votre disposition ! Venez vite y retrouver tous les
numéros au format PDF, les versions intégrales des articles, toutes les recettes, les illustrations
et plus encore… A bientôt sur www.langues-zone.com !
Langues zOne est un projet participatif ouvert à tous ! Rédacteurs, illustrateurs, interviewers,
photographes, graphistes, correcteurs...
Nous vous invitons à nous rejoindre en écrivant à [email protected]
Nous souhaitons créer une rubrique “Courrier des Lecteurs” qui soit un véritable espace
d’expression libre et d’échange pour les étudiants... Envoyez-nous par écrit tous vos commentaires, réactions, questions, suggestions, courriers de fans à : [email protected]
DIRECTRICE DE LA PUBLICATION Jeanne Corvellec
REDACTION REDACTEUR EN CHEF Véronique Antoinette ONT COLLABORE (TEXTES) Véronique
Antoinette, Dario Berrebi & Edouard Lagrue, Jeanne Corvellec, Mériadek Darcel, Albert Fréalle,
Dimitri Joannidès, An Nguyen, Olena Powichrowski ONT ILLUSTRE (IMAGES) Véronique Antoinette, Claire Bagault, Jeanne Corvellec CORRECTION Frank Schaber, Louis Trécourt
DIRECTION ARTISTIQUE GRAPHISTE/MAQUETTISTE Maël Gérard
EDITEUR Langues zOne (association loi 1901)
IMPRIMEUR Inalco, 2 rue de Lille, 75343 Paris cedex 07
D’après la loi de 1957, les textes et illustrations publiés engagent la seule responsabilité de leurs auteurs. L’envoi de textes, photos ou documents implique leur libre utilisation par le journal. La reproduction des textes et dessins publiés est interdite. Ils sont la propriété exclusive de Langues zOne qui se
réserve tous droits de reproduction.
ISSN : 1774-0878
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