Pack Instal - Installation médecin Ramsay Générale de santé

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Pack Instal - Installation médecin Ramsay Générale de santé
LE GROUPE
1. G énérale de Santé, UN ACTEUR 6.
L ES OBJECTIFS des comités
MAJEUR de l’hospitalisation
7.
G ESTION QUALITÉ-RISQUES,
2.
Dr Antonino LIGRESTI,
clés de l’organisation
« Les médecins sont AU CENTRE
DU PROJET d’entreprise »
8.
Un PARTENARIAT RENFORCÉ
avec les praticiens
3.
Pascal ROCHÉ,
« UNE HISTOIRE COMMUNE
9.
L’INVESTIGATION CLINIQUE
avec les praticiens »
pour mieux soigner
4.
Une organisation
TERRITORIALE
19 pôles régionaux au plus près
des attentes et des besoins
5.
L A COMPÉTENCE MÉDICALE
associée au pilotage du Groupe
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10.La Fondation d’entreprise
GÉNÉRALE DE SANTÉ
1
Générale de Santé,
UN ACTEUR MAJEUR
de l’hospitalisation
Premier Groupe français d’hospitalisation privée, Générale de Santé
compte 4 400 praticiens qui exercent au sein de ses
70 établissements. Ils représentent la première communauté libérale
de France.
Générale de Santé développe une offre de soins associant qualité et
sécurité de la prise en charge, efficience de l’organisation et qualité
humaine. Fondée sur une prise en charge globale et coordonnée,
ainsi qu’un accompagnement personnalisé du patient, du diagnostic
au retour à domicile, l’offre de soins de Générale de Santé s’adapte
aux besoins de chaque territoire de santé. Le Groupe participe aux
missions de service public de santé et au maillage sanitaire du
territoire.
FICHE IDENTITÉ
II F ORME JURIDIQUE
Société anonyme
à conseil d’administration
II C OTATION
EN BOURSE
Euronext Eurolist compartiment A
Code : Gds
II S IÈGE SOCIAL
96, avenue d’Iéna, Paris (France)
II G OUVERNANCE
D’ENTREPRISE
Conseil d’administration présidé
par le docteur Antonino Ligresti
Directeur général : Pascal Roché
Directeur général délégué :
Filippo Monteleone
II E FFECTIF
20 000 salariés
4 400 praticiens libéraux
II C HIFFRE D’AFFAIRES 1,928 milliard d’euros (2012)
1987 Création de Générale de Santé
1993 Premier hôpital privé Saint Martin de Caen
2001 Cotation en Bourse
2008 Création de la Fondation Générale de Santé
2011
Création des pôles territoriaux spécialisés
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Dr. Antonino LIGRESTI,
président du Conseil d’Administration
« Les médecins sont AU CENTRE
DU PROJET d’entreprise »
CHER CONFRÈRE,
En plus de vingt ans d’expérience, Générale de Santé a acquis une véritable expertise en termes d’organisation des soins hospitaliers.
Je suis convaincu que les modes d’organisation et de gestion de nos établissements contribuent à l’excellence médicale mise en œuvre au
quotidien par les praticiens libéraux du Groupe.
Le système de santé français est considéré comme l’un des meilleurs au monde. Notre devoir est de contribuer à le pérenniser. Ainsi, nous
voulons, dans la durée, assurer des missions de service public de santé en France. Acteur significatif du plan Cancer national avec
4 Instituts du Cancer, opérateur de services d’urgences dans 29 de nos établissements, signataire régulier de partenariats public-privé, le
Groupe partage la volonté de s’inscrire dans les politiques publiques d’offres de soins et de contribuer davantage aux missions de recherche
ou de formation. Cette responsabilité sociétale, Générale de Santé souhaite l’exercer également en favorisant la qualité du développement
humain et professionnel de ses collaborateurs.
Premier acteur de l’hospitalisation privée française, Générale de Santé fonde sa réussite sur son partenariat avec les 4 400 praticiens,
constituant la première communauté médicale libérale de France, qui exercent dans ses établissements. Les médecins sont au centre du projet
d’entreprise et de la stratégie MAP 2015. Grace à l’alliance entre le Groupe et les praticiens, notre apport en termes de santé et de soins est
reconnu par les patients et renforce notre attractivité auprès des médecins.
Une communauté professionnelle et médicale partageant les mêmes valeurs autour de la prise en charge du patient : telle est l’ambition que
porte Générale de Santé pour devenir une marque de préférence, fondée sur une vision profondément humaine et humaniste de l’hôpital.
Notre identité visuelle traduit clairement notre volonté de placer l’humain au cœur de notre dynamique, en mettant les patients au cœur de
nos métiers et nos collaborateurs au cœur de l’entreprise.
Je vous souhaite la bienvenue.
Confraternellement.
Docteur Antonino Ligresti
Président du Conseil d’Administration
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Pascal ROCHÉ, directeur général
« UNE HISTOIRE COMMUNE
avec les praticiens »
DOCTEUR,
Je suis heureux de vous accueillir au sein du groupe Générale de Santé. Vous avez fait le choix de nous rejoindre en exerçant
dans un de nos établissements et par votre arrivée, vous prolongez une histoire ancienne qui lie le Groupe aux praticiens qui y exercent.
Depuis 25 ans maintenant, le Groupe s’est développé dans un environnement qui évolue constamment en démontrant sa capacité
d’adaptation.
Dorénavant les attentes nouvelles du patient nous font considérer davantage l’environnement de sa prise en charge en complément
de l’excellence de l’acte médical. C’est pourquoi le patient est au cœur de nos réflexions et que nous mettons tout en œuvre pour
que la qualité des soins soit sans cesse améliorée.
Notre histoire commune est un atout dans le contexte actuel. Elle va nous permettre de poursuivre la mise en œuvre des nouvelles
orientations stratégiques de Générale de Santé initiées depuis fin 2011, qui reposent sur trois axes : la Médicalisation, l’Adaptabilité
et le Pôle.
La médicalisation s’appuie sur la participation active des praticiens aux processus de décision au travers de plusieurs instances.
L’adaptabilité est inscrite au cœur de notre ADN ; elle nous a permis de croître dans un univers très changeant. Afin de faire conjuguer
les avantages d’une activité locale à travers nos établissements et d’une dimension nationale au travers d’un Groupe, la création des pôles
s’est imposée. Ils sont les lieux de mise en œuvre opérationnelle de nos grandes orientations: organisation de parcours et de filières de soins,
développement de la chirurgie ambulatoire…
La poursuite du développement de notre Groupe alliée à la pratique d’une médecine privée sereine est mon objectif. Dans cet esprit,
sachez que vous trouverez toujours auprès de nous les moyens humains et techniques pour exercer votre art dans les meilleures conditions
tout en gardant à l’esprit le caractère primordial de la qualité et de l’efficience économique.
Bienvenue à vous.
Pascal Roché
Directeur Général
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4.
Une organisation TERRITORIALE,
19 pôles régionaux au plus près des
attentes et des besoins
Pour mieux répondre aux enjeux médicaux et socioéconomiques du secteur de la santé, aux attentes des
patients comme à celles de ses autorités de tutelle,
Générale de Santé a initié une nouvelle stratégie et engagé
une refonte de son organisation territoriale. Mise en place
en 2011 l’organisation des établissements de Générale de
Santé en 19 pôles territoriaux, aujourd’hui pleinement
opérationnelle, permet une meilleure prise en charge des
patients.
DES ÉTABLISSEMENTS ORGANISÉS
EN RÉSEAU
Désormais, les établissements du Groupe installés dans un même
périmètre géographique, qu’ils relèvent des métiers de la médecinechirurgie-obstétrique (MCO) ou de ceux des soins de suite et
de réadaptation (SSR), sont rattachés à des pôles territoriaux.
Véritables pierres angulaires du Groupe, ces pôles régionaux sont
à même d’apporter une réponse aussi complète que possible aux
besoins de santé d’un même bassin de population. En fonction de
la richesse de l’offre Générale de Santé disponible localement, les
pôles sont constitués sur une base mono ou multiétablissements.
Ils comportent donc un ou plusieurs hôpitaux privés,
éventuellement associés à un ou plusieurs établissements
de Soins de suite et de réadaptation.
Garants de cette vision territoriale, des directeurs de pôle sont
chargés de piloter et d’animer, localement, le réseau Générale
de Santé.
DES PROJETS MÉDICAUX STRUCTURÉS
À L’ÉCHELLE DES PÔLES
Fédérés en trois zones territoriales (Paris – Île-de-France ; Nord –
Normandie – Bretagne ; Bourgogne – Rhône-Alpes – PACA), les
pôles constituent l’entité opérationnelle où s’organise l’offre de
soins du Groupe et où s’élabore une réponse globale aux besoins
des patients. Pour ce faire, Générale de Santé a initié en 2012
l’élaboration de projets médicaux de pôles (PMP), qui doivent
structurer une offre médicale cohérente pour l’ensemble des
établissements. La démarche est inédite. Elle impose une mutation
culturelle d’envergure au sein du Groupe. Pour la première fois en
effet, une méthode homogène à l’ensemble des pôles est déployée
au niveau Groupe en vue de structurer des projets médicaux, à partir
des besoins territoriaux identifiés.
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CHIFFRES CLÉS À FIN 2013
Plus d’un million de patients accueillis
et soignés chaque année
II 64 établissements MCO-SSR dont :
28 hôpitaux privés
862 000 séjours dans les établissements
de médecine-chirurgie-obstétrique
18 maternités – 31 250 accouchements
390 000 passages enregistrés
dans les 21 services d’urgence
II 15 cliniques de soins de suite et réadaptation
II 1er acteur privé en cancérologie
4 instituts de cancérologie
14 hôpitaux privés, centres de référence
en cancérologie
200 autorisations de traitement du cancer
en radiothérapie-curithérapie, chimiothérapie
et chirurgie de cancers
II 4 300 praticiens libéraux
II 20 000 salariés dont :
7 800 infirmières
4 000 aides-soignantes
Voir carte des implantations au verso.
LES IMPLANTATIONS DU GROUPE PAR PÔLE
Petite et
grande couronne
Paris
HP du Vert Galant
(Tremblay-en-France - 93)
HP de la Seine-St-Denis
(Le Blanc-Mesnil - 93)
IDF Nord
Cl. Maussins-Nollet
(Paris 19e - 75)
Cl. du Bourget
Cl. du Landy
Cl. Jouvenet
Cl. Geoffroy-St-Hilaire
Cl. de La Défense
(Paris 5e - 75)
Cl. Blomet
(Paris 15e - 75)
(Rueil-Malmaison - 92)
HP Les Peupliers
(Boulogne-Billancourt - 92)
CdR des Peupliers
HP Armand Brillard
Paris
IDF Ouest
(Paris 13e - 75)
Cl. Marcel-Sembat
(Bobigny - 93)
Cl. Les Martinets
(Paris 5e - 75)
(Nogent-sur-Marne - 94)
Cl. Montévrain
(Montévrain - 77)
HP Parly II - Le Chesnay
(Paris 13e - 75)
(Brou-surChantereine - 77)
(Drancy - 93)
CdR de Bobigny
(Nanterre - 92)
Cl. Paris-V
(Aulnay-sous-Bois - 93)
HP MarneCl. du Bois d’Amour Chantereine
(Saint-Ouen - 93)
(Paris 16e - 75)
HP Est parisien
(Le Bourget - 93)
(Le Chesnay - 78)
HP de l’Ouest
parisien
HP Marne-la-Vallée
HP Paul d’Egine
Cl. de Châtillon
(Bry-sur-Marne - 94)
(Champigny-sur-Marne - 94)
(Châtillon - 92)
(Trappes - 78) Cl. l’Amandier
(Châtenay-Malabry - 92)
Cl. Champigny
Cl. de Choisy
(Champignysur-Marne - 94)
(Choisy - 94)
HP d’Antony
HP Jacques Cartier
(PontaultCombault - 77)
IDF Est
(Antony - 92)
(Massy - 91)
Cl. La Francilienne
HP Claude Galien
Paris Sud
(Quincy-sous-Sénart - 91)
HP La Louvière
(Lille - 59)
Pôle Artois
CdR La Louvière (Lille - 59)
HP Bois-Bernard
Pôle Lille Métropole
(Bois-Bernard - 62)
HP Arras - Les Bonnettes
HP Villeneuve-d’Ascq
(Arras - 62)
(Villeneuve d’Ascq - 59)
CdR Arras - Les Bonnettes
(Arras - 62)
Cl. St-Amé Cap Lille Forme
(Lambres-lez-Douai - 59) et Santé (Villeneuve d'Ascq - 59)
Pôle Le Havre
HP de l’Estuaire
(Le Havre - 76)
Pôle Caen
HP Saint-Martin Caen
(Caen - 14)
HP Sévigné
(Cesson-Sévigné - 35)
Pôle Rennes
Pôle Partenariat
public-privé
Cl. Jeanne-d’Arc
(Gien - 45)
Etablissements intégrés
dans un pôle
Pôle Dijon
Cl. de Chenôve
Cl. Sainte-Marthe
(Chenôve - 21)
Médecine - Chirurgie Obstétrique (MCO)
Soins de suite et de réadaptation (SSR)
(Dijon - 21)
Cl. Les Rosiers
Pôle Chalon
Pôle Lyon
Cl. Iris
Centres de radiothérapie
Cap Lille Forme et Santé
(Marcy-l’Etoile - 69)
Limites des pôles
(Ste-Foylès-Lyon - 69)
HP Pays de Savoie
CdR Sainte-Marie
(Chalon-sur-Saône - 71)
CdR Jean Mermoz
(Châtenoy-le-Royal - 71)
(Lyon
CdR Charcot
(Dijon - 21)
HP Sainte-Marie
(Chalon-sur-Saône - 71)
HP Jean Mermoz
(Lyon
Noms des pôles
Abréviations
Cl. : clinique
HP : hôpital privé
CdR : centre de radiothérapie
Cl. de Fontaine
(Fontaine-lès-Dijon - 21)
8e
8e
Cl. Iris
(Lyon
8e
Cl. Iris
(St-Priest - 69)
- 69)
Cl.Val de Seille
- 69)
CdR de Contamine-sur-Arve
(Contamine-sur-Arve - 74)
(Aix-les-Bains - 73)
Cl. d’Argonay
- 69)
(Argonay - 74)
HP de la Loire
Pôle Saint-Etienne
Pôle Marseille
(Saint-Etienne - 42)
HP Drôme Ardèche
(Deux sites : Guilherand-Granges - 07 et Valence - 26)
Cl. Kennedy
(Montélimar - 26)
Pôle Etang-de-Berre
(Capbreton - 40)
Pôle Pays de Savoie
Cl. Herbert
Pôle Drôme-Ardèche
CERS Capbreton
(Annemasse - 74)
(Louhans - 71)
Cl. du Chalonnais
Cl.Vignoli
(Salon-de-Provence - 13)
Cl. de l’Etang
de l’Olivier
Cl. ProvenceBourbonne
(Aubagne - 13)
CdR Beauregard
(Marseille 12e - 13)
HP Résidence du Parc
(Marseille 10e - 13)
Cl. Monticelli
(Marseille
8e
HP Clairval
(Marseille 9e - 13)
- 13)
Cl. Rosemond
(Marseille 8e - 13)
CdR Clairval
(Marseille 9e - 13)
(Istres - 13)
CERS Saint-Raphaël
(Saint-Raphaël - 83)
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LA COMPÉTENCE MÉDICALE
associée au pilotage du Groupe
Générale de Santé a pris le parti de partager ses choix
stratégiques avec les médecins. En témoignent la mise en
place de nouvelles instances médicales de gouvernance
concrétisant ainsi cet axe stratégique majeur :
la médicalisation.
GÉNÉRALE DE SANTÉ ÉVOLUE
DANS UN ENVIRONNEMENT
QUI SE COMPLEXIFIE
Le développement des maladies chroniques et l’émergence
de nouvelles pathologies liées au vieillissement font évoluer
les besoins des patients. Du fait de constants progrès médicoscientifiques et informatiques, mais aussi d’une pression
réglementaire et économique accrue, les métiers de la santé
subissent d’importantes mutations.
Pour l’ensemble de ces raisons, le Groupe a choisi d’associer
étroitement ses partenaires praticiens à son ambition d’avenir :
devenir un acteur intégré et incontournable en santé.
Définir des projets médicaux de pôles
Concrètement, les praticiens sont impliqués dans le pilotage de ses
projets majeurs. Ainsi, c’est dans un esprit de dialogue, d’écoute
et d’engagement réciproque que les premiers projets médicaux de
pôles ont été définis en 2012.
L’objectif est de développer une vision territoriale de la santé et
d’encourager la dynamique d’équipe au sein de chaque pôle de
Générale de Santé, pour une prise en charge optimale des patients.
Un Conseil d’orientation médicale (COM)
Cette volonté de médicalisation s’illustre par la mise en place
d’un organe d’échange, en appui stratégique à la Direction
générale.
Installé en septembre 2012, le Conseil d’orientation médicale se
base sur l’expertise de présidents de CME et de praticiens des
établissements Générale de Santé. Il se réunit autour des principaux
dirigeants du groupe, le Dr Antonino Ligresti, président du conseil
d’administration, Pascal Roché, directeur général, Filippo Monteleone,
directeur général délégué, Denis Charles, directeur des opérations,
Elodie Reber-Clerc, directrice des opérations moyen séjour.
C’est en son sein que sont débattues, plusieurs fois par an,
les grandes orientations médicales, scientifiques, éthiques et
organisationnelles du Groupe. Trois personnalités qualifiées,
extérieures à Générale de Santé et reconnues du monde hospitalier
enrichissent la réflexion du COM (composition précisée ci-après,
5 bis).
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Médicaliser les achats et les processus
d’investissement
Le Groupe a par ailleurs entrepris de mettre en place une démarche
de médicalisation des achats médicaux. Avec le concours de
praticiens, il s’agit d’optimiser la gestion des références de
médicaments et des dispositifs médicaux, afin de garantir davantage
de sécurité et de qualité de prestation pour le patient, ainsi qu’un
modèle économique plus efficient. La médicalisation des procédures
d’évaluation et de référencement doit garantir des choix plus
éclairés et étayés : c’est la mission fixée aux deux comités médicaux
experts. Le Comité d’Évaluation Médicale et le Comité du
médicament et des dispositifs médicaux (présentés sur la fiche 6).
Les investissements médicaux à caractère innovant, tel que des
projets autour de la robotique par exemple font également l’objet
de concertation et d’échanges entre les praticiens, les directions
d’établissement concernées, la direction des investissements, et la
direction des Relations médicales. Ils permettent de répondre à la
dynamique médicale territoriale engagée par le Groupe.
Citons enfin le partage des bonnes pratiques médicales qui
s’organise au sein des établissements de Générale de Santé à travers
notamment l’identification et la diffusion d’indicateurs médicaux,
médico-économiques et de satisfaction des patients, dans un
objectif de valorisation et de mise en commun des pratiques
remarquables.
5bis.
Le Conseil d’Orientation Médicale
COMPOSITION DU COM
Trois médecins extérieurs au Groupe reconnus
pour leurs travaux, leur expérience et leur
expertise dans le monde de la santé :
II Dr Elisabeth Hubert,
médecin Généraliste, ancien ministre de la santé publique et de
la sécurité sociale, présidente de HaD France et de la Fédération
Nationale des Etablissements d’Hospitalisation à Domicile
II Pr Thomas Tursz,
professeur de Cancérologie, a été l’un des pionniers, en France,
de la thérapie génique appliquée au cancer, Directeur général
de l’IGR (1994-2010), Président de la Fédération Nationale des
Centres de Lutte Contre le Cancer (FNCLCC) depuis 2004
II Pr Guy Vallancien,
professeur d’Urologie, Chef du département d’urologie de
l’Institut Mutualiste Montsouris, Fondateur et président de l’École
européenne de chirurgie
Trois représentants des présidents de CME
(et 3 suppléants), élus par leurs pairs au sein
de chacune des 3 zones GDS :
II Dr Philippe Quennevat pour la zone Paris Île-de-France,
suppléant Dr Claude Chasseloup
II Dr Jean-Claude Combe, pour la zone Nord-Normandie-Bretagne,
II Dr Philippe Reny, pour la zone Bourgogne-Rhône-Alpes-PACA,
suppléant Dr Pascal Brégère.
Les représentants médicaux :
II de la psychiatrie : Dr Alain Nicolet
II du SSR : Dr Pierre Volckmann
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Des praticiens du Groupe reconnus pour leurs activités
médicales et scientifiques, leur implication dans les représentations
professionnelles, leur connaissance du monde de la santé.
Il est important de préciser que ces praticiens ne représentent ni
leur spécialité ni leur établissement, mais ont été choisis pour leur
expertise singulière.
II Dr Emmanuel Chevrillon
II Dr Pierre Lanot
II Dr Hubert Le Hetet
II Dr Marie-Claude Morice
II Dr Bertrand Napoléon
II Dr Christophe Quilliec
II Dr Bertrand de Rochambeau
II Dr François Vincentelli
II Dr Gilles Walch
Les directions médicales du groupe GDS :
II Dr Jean-Marc Coursier, directeur des Relations médicales
II Dr Véronique Guiberteau, directeur de l’Information médicale
II Pr Grégory Katz, directeur de l’Innovation et recherche clinique
II Dr Philippe Souchois, directeur de la Qualité, des Risques et des
Filières de soins
La coordination de ce Conseil d’Orientation
Médicale est assurée par :
II Dr Jean-Marc Coursier
II Pr Henri Escojido
6
6.
Les comités et LEURS OBJECTIFS
La médicalisation des achats s’appuie sur deux comités au
sein desquels sont présents des praticiens exerçant dans
les établissements du Groupe. Ils s’intègrent dans un esprit
d’optimisation du choix des références disponibles pour les
praticiens du Groupe, qu’elles existent déjà ou en vue d’un
référencement.
LE COMITÉ D’EVALUATION
MÉDICALE : CEM
LE COMITÉ DU MÉDICAMENTS
ET DES DISPOSITIFS MÉDICAUX : CMDM
A l’échelle d’un groupe, l’examen du cumul des activités de
chacun des praticiens et de ses habitudes propres permet de mettre
en évidence des tendances concernant l’utilisation des références
de médicaments ou de dispositifs médicaux (DM). Il apparait dès
lors légitime de proposer une rationalisation et une maitrise des
références existantes à un niveau national.
Le comité s’est déjà prononcé sur les curares, les stents
coronaires, les implants monofocaux de la chirurgie de la
cataracte… dans un esprit d’échange avec les praticiens concernés
et dans le maintien absolu de la qualité des produits référencés et
dans la prise en compte des données scientifiques validées.
Le comité implique la direction des Relations médicales, des
experts GDS et hors GDS afin d’émettre des recommandations «
opposables » concernant ces références.
Il a pour objectif d’analyser au niveau national l’ensemble des
nouvelles demandes de référencement au niveau du Groupe.
En effet, pour être prescrit et/ou utilisé un médicament ou un
dispositif médical (DM) doit être référencé au niveau du groupe.
Ce référencement demandé et obtenu pour un praticien le devient
pour tous les praticiens du groupe. Pour répondre à des demandes
concernant des médicaments et DM récemment mis sur le marché,
le comité se réunit hebdomadairement et un avis peut être émis
dans les 48h à 15 jours. Il implique les directions des achats, de la
pharmacie, de l’information médicale et des relations médicales
ainsi que d’éventuels experts, pharmaciens et/ou médecins
demandeurs.
Les décisions des comités porteront sur un référencement définitif
national ou un référencement sous condition ou l’absence de
référencement du médicament ou DM.
OBJECTIF : évaluation par des experts
des références existantes dans un but de
rationalisation
OBJECTIF : évaluation en interne des
demandes de nouvelles références de
médicaments et de Dispositifs Médicaux
PROCÉDURE longue (3 mois)
PROCÉDURE rapide (2-15j)
COMPOSITION : DRM/DIM/Experts GDS
et hors GDS
COMPOSITION : DRM/DIM/DA/Dir Pharma
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Gestion QUALITÉ-RISQUES,
clés de l’organisation
Générale de Santé considère le management de la qualité
et des risques comme un axe structurant de sa démarche de
médicalisation. Associés aux parcours de soins, qualité et
risques sont pilotés au sein d’une même direction médicale.
La sécurité des patients est la priorité. Sur le terrain, toutes
ces questions sont appréhendées à travers une approche
transversale, globale et multidisciplinaire des pathologies, ou
« disease management ». Elles font l’objet d’un management
intégré auquel sont massivement formés les Responsables
Qualité et cadres de soin des établissements du Groupe.
UNE DÉMARCHE D’AMÉLIORATION
CONTINUE POUR LES PATIENTS
ET LES PROFESSIONNELS
QUALISCOPE GDS, UN RÉFÉRENTIEL
QUALITÉ INTERNE ADAPTÉ AUX RÉALITÉS
DU TERRAIN
En pratique, chaque établissement bénéficie d’un
accompagnement et de retours d’expérience des équipes de la
direction de la Qualité, des Risques et des Filières de soins,
principalement sous forme d’expertise et de pré-audits d’évaluation,
en vue de la certification par la Haute Autorité de Santé (HAS) ou
de visites d’inspection par les tutelles : pré-visites HAS, suivi des
indicateurs nationaux (IPAQS, LIN…) audits annuels et évaluations
permettent plus particulièrement d’animer les équipes sur le terrain.
Construit sur la base des critères
réglementaires et opposables, Qualiscope GDS offre un
En cohérence avec le Programme National pour la Sécurité
des Patients, le Groupe a mis l’accent sur l’élaboration de bilans
qualité/risques annuels, sur la cartographie des risques au sein de
chaque équipe, sur le partage d’expérience ainsi que sur la formation
à la gestion des risques.
Le dispositif est prolongé en 2013 et sera renforcé
par une simplification du signalement des événements indésirables
(EI) et par la formalisation avec les équipes de chemins cliniques
standardisant les principaux processus de soins. Les démarches
d’évaluation se structurent. L’analyse de la satisfaction des patients
en particulier se professionnalise. Un dispositif de gestion de crise
complète le dispositif 24 h / 24.
cadre de référence rigoureux et homogène à l’échelle du Groupe.
Il s’inspire aussi des expériences antérieures pour les capitaliser
et se veut pragmatique. L’outil se centre ainsi sur certains enjeux
prioritaires : dossier patient, circuit du médicament, gestion
de la douleur, prévention des risques, évaluation des pratiques
professionnelles ou EPP, accompagnement des proches... Simple
de mise en œuvre, Qualiscope a vocation à accompagner les
équipes sur le terrain, pour le pilotage et la mise en œuvre des
projets médicaux, l’évaluation de la qualité de l’organisation des
soins, et bien sûr la préparation à la certification HAS. Qualiscope
GDS garantit aussi la cohérence avec les démarches telles que le
Développement Professionnel Continu (DPC), hôpital numérique
et permet bien sûr de mettre en œuvre un véritable partage
d’expérience au sein du Groupe.
Enfin, Qualiscope GDS garantit que la
démarche Qualité de chaque établissement est bien continue
grâce à la répétition de l’audit chaque année, avec suivi des plans
d’action, seule garantie de succès au moment de la certification HAS
tous les 4 ans.
À l’échelle nationale, les résultats de la
certification HAS V2010 pour Générale de Santé
sont très bons :
II Les établissements se situent au-dessus de la
moyenne nationale, juste derrière les centres
de lutte contre le cancer.
II Les palmarès nationaux qui intègrent le plus
souvent les résultats de la certification HAS
confirment ce positionnement.
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8
Un PARTENARIAT RENFORCÉ
avec les praticiens
Entretien croisé avec Filippo Monteleone, directeur général
délégué du Groupe et le Dr Jean-Marc Coursier, directeur
des Relations médicales.
EFFICACITÉ MÉDICALE ET EFFICACITÉ
ÉCONOMIQUE VONT DE PAIR
Générale de Santé
a souhaité renforcer
le partenariat noué avec
les praticiens médicaux.
Comment cette évolution
se traduit-elle ?
FILIPPO MONTELEONE :
L’évolution des pathologies, des attentes
des patients et des techniques médicales
incitent à davantage de coordination et
de continuité dans la prise en charge.
Aussi notre organisation, historiquement
centrée sur un établissement offrant
aux praticiens un plateau technique
où soigner leurs patients, a évolué.
Un véritable partenariat basé sur des
engagements réciproques a été initié
avec les médecins. Ceci implique des
changements très concrets d’organisation,
de méthodes de travail : une véritable
révolution culturelle, à laquelle les
praticiens sont désormais préparés et
étroitement associés.
JEAN-MARC COURSIER :
La médicalisation du Groupe est
entrée dans une phase opérationnelle.
Notre métier, soigner les gens, irrigue
aujourd’hui tous nos processus de
décision. Ceci concerne les achats, les
choix d’équipements ou de restauration,
mais aussi l’investissement dans les
activités de recherche, l’évaluation des
pratiques, la formation des internes ou le
développement professionnel continu.
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En quoi les investissements
médicaux sont-ils impactés
par la stratégie
de médicalisation ?
Quels sont les bénéfices
à attendre de cette
médicalisation
pour le patient ?
J-M. C. :
F. M. :
Dans ce domaine, le Groupe a jugé
pertinent de raisonner non plus à l’échelle
de l’établissement ou de l’équipe mais
à celle du pôle, voire au-delà. Ce choix
incite les équipes médicales à travailler
de manière transverse au sein d’un même
territoire.
Après avoir longtemps mis l’accent
sur le volume d’activités, nous misons
désormais sur l’efficience de la prise
en charge. C’est le sens du recours de
plus en plus massif aux techniques non
invasives, aux hospitalisations moins
longues, à la chirurgie ambulatoire.
Avec un bénéfice évident pour le patient.
F. M. :
Tout en investissant fortement dans la
rénovation de son parc immobilier, le
Groupe parie sur le futur et s’engage
dans la robotique chirurgicale, les
technologies novatrices en urologie ou en
radiothérapie... En 2013, près de
10 M€ seront ainsi dédiés au financement
d’équipements médicaux à caractère
innovant. En contrepartie, nous nous
montrons plus exigeants à l’égard des
praticiens en termes de rationalisation
des achats, d’harmonisation des pratiques
médicales et d’information du patient.
J-M. C. :
En investissant dans la certification
de ses établissements et dans
l’identification des bonnes pratiques
médicales, le Groupe a placé la qualité
des soins au cœur de sa stratégie. Notre
conviction est qu’il ne peut y avoir
d’efficience économique sans qualité
de prise en charge médicale.
9
L’INVESTIGATION CLINIQUE
pour mieux soigner
Au-delà de sa vocation à dispenser le soin, Générale de
Santé s’attache à le faire progresser. Créée en janvier 2012,
la direction Innovation Recherche clinique (DIRC) mobilise
les investigateurs désireux de contribuer au progrès
médical, à son évaluation et à sa valorisation, dans l’intérêt
des patients.
MISSION
La direction Innovation Recherche
clinique (DIRC) coordonne à l’échelle
nationale le pilotage d’essais et
d’études cliniques susceptibles de faire
progresser les pratiques médicales et les
soins délivrés aux patients.
Elle s’inscrit dans la volonté du
Groupe de promouvoir l’émergence
de nouvelles stratégies thérapeutiques
et diagnostiques au sein de ses
établissements.
OBJECTIFS
SOLUTIONS
II Optimiser l’organisation des
essais cliniques pour gagner en
compétitivité ;
II Développer des partenariats avec
des promoteurs institutionnels et
industriels ;
II Valoriser l’excellence des équipes et
soutenir la réalisation de publications
scientifiques ;
II Conduire des études médicoéconomiques et de performance
organisationnelle.
La DIRC apporte des solutions
concrètes aux investigateurs, aux
promoteurs et aux équipes médicales.
Elle déploie des outils et des services
pour :
II Analyser la faisabilité des essais
et des centres éligibles ;
II Accélérer les délais de
contractualisation ;
II Assurer la conformité au plan éthique
et réglementaire ;
II Former les équipes d’investigateurs ;
II Déployer une politique de soutien aux
publications ;
II Renforcer le rayonnement scientifique
des équipes médicales.
CHIFFRES CLÉS
II 250 investigateurs spécialisés
II 19 ARC sur le terrain
II 35 centres investigateurs dans 27 villes
II 43% d’essais académiques et institutionnels
II Une quinzaine de Fellows accueillis chaque année
II Plus de 150 auteurs d’articles scientifiques
RÉALISATIONS
II 206 essais actifs en 2013
II Plus de 500 publications médicales entre 2009 et 2012
www.generale-de-sante.fr I Janvier 2014
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La Fondation d’entreprise
GÉNÉRALE DE SANTÉ
La Fondation d’entreprise Générale de Santé s’engage aux côtés de ses partenaires publics et des autorités
pour renforcer le développement des innovations thérapeutiques en médecine régénérative. La Fondation
s’est engagée dans une vaste mobilisation solidaire en faveur du don anonyme et gratuit de cellules
souches issues du sang de cordon ombilical pour répondre à deux défis concrets :
II Aider les patients en attente de greffe en prélevant des unités de sang de cordon dans un but
thérapeutique pour des transplantations.
II Aider les chercheurs dans la mise au point de nouveaux traitements en thérapie cellulaire,
en leur offrant des unités de cellules souches placentaires pour un usage scientifique.
AIDER LES PATIENTS
Récompenser l’excellence scientifique
En soutenant le don anonyme et gratuit de cellules souches issues du
sang de cordon.
Chaque jour en France, un patient est greffé avec des cellules
souches issues du sang de cordon ombilical. Prélevé à la naissance,
le sang de cordon peut guérir plus de 80 maladies parmi lesquelles
des cancers du sang, des maladies auto-immunes et certaines
maladies génétiques. Face à ces enjeux de santé publique, la
Fondation Générale de Santé s’est mobilisée pour renforcer l’action
des autorités et devenir l’un des premiers acteurs français de la
collecte de cellules souches placentaires.
D’un montant total de 100 000 euros, le Grand Prix Fondation
Générale de Santé pour la thérapie cellulaire et la médecine
régénérative est organisé en partenariat avec l’Académie des
sciences. Il récompense l’excellence scientifique en recherche
fondamentale, translationnelle et clinique dans le domaine de
la régénération tissulaire. A travers ce Grand Prix, la Fondation
Générale de Santé soutient chaque étape de l’innovation
biomédicale afin d’accélérer le transfert des connaissances
scientifiques vers des applications cliniques pour guérir les patients.
La cérémonie de remise des prix se tient sous la Coupole de
l’Institut de France en novembre et les travaux des lauréats sont
présentés à l’Académie des sciences en décembre.
AIDER LES CHERCHEURS
En promouvant la recherche en thérapie cellulaire et en médecine
régénérative.
Offrir aux chercheurs des échantillons
biologiques de qualité
Aujourd’hui, près de 120 équipes de recherche travaillent en
France sur la mise au point de nouveaux traitements à partir de
cellules souches humaines. Les cellules souches de sang et tissus
placentaires offrent de nombreux avantages sur un plan éthique
et scientifique, mais les circuits d’approvisionnement restent trop
rares et mal identifiés. En partenariat avec l’Assistance Publique –
Hôpitaux de Paris, la Fondation Générale de Santé s’est mobilisée
pour offrir aux équipes des échantillons biologiques de qualité
afin de répondre aux besoins des chercheurs. Premier circuit de
distribution à la fois gratuit, transparent et strictement conforme
sur le plan éthique et réglementaire, ce point d’accès permet à la
communauté scientifique de recueillir des échantillons biologiques
prélevés et préparés dans des conditions optimales. Grâce à la
Fondation, une vingtaine d’équipes scientifiques bénéficient chaque
année de plus de 2000 unités nécessaires à la mise au point de
nouveaux traitements en thérapie cellulaire.
www.generale-de-sante.fr I Janvier 2014
CHIFFRES CLÉS
4 000 unités de sang de cordon prélevées chaque année
La mobilisation d’une dizaine de maternités accréditées
par les ARS
Une collaboration étroite avec 6 banques publiques
en France
Plus de 400 sages-femmes et obstétriciens spécialement
formés
Un des meilleurs taux de conformité des prélèvements sur
l’ensemble du territoire
Plus de 2000 unités scientifiques offertes chaque année à
une vingtaine d’équipes de recherche travaillant sur de
nouveaux traitements en médecine régénérative
La traduction du consentement en 6 langues pour
sensibiliser des donneurs issus de minorités ethniques
Des dizaines de patients transplantés avec les greffons
prélevés dans les maternités Générale de Santé.