Tournoi inter-quartiers de football Tournoi inter-quartiers

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CHRONIQUES
DIONYSIENNES
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La nuit créole
de Kassav’
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MAMBERT
Croix gammées
sur la basilique
actualités
Ils ont suivi un stage vidéo à Fondettes
Inscriptions racistes dans la basilique
Croix gammées au feutre noir
Sarah, Maurice, Louis
et les autres…
L’ÉMOTION est grande et la
condamnation unanime. La semaine dernière, à plusieurs reprises, des croix gammées, des
inscriptions racistes comme « les
noirs dehors », d’autres à caractère sexuel, et d’autres comme
« Le Pen vite » ont été découvertes sur plusieurs piliers à l’intérieur de la basilique. « Avec les
services concernés, notamment
les Monuments nationaux, nous
les avons effacées » explique Eugène Doussal, le curé. Mais les
inscriptions, faites au feutre noir,
ont été tracées à nouveau… « Il
a dû y en avoir une quarantaine »
raconte Eugène Doussal.
Depuis, une surveillance spécifique du lieu a été mise en place
par la police nationale dont les
services scientifiques ont procédé sur place à des relevés et
Neuf jeunes
Dionysiens, de 13
à 18 ans, ont participé
à une initiation à
l’audiovisuel pendant
une semaine au centre
de vacances de la Ville
situé en Indre-et-Loire.
De cette expérience
ludique et studieuse est
née une solide amitié.
C’est ainsi que la petite troupe (les
neuf nouveaux copains et copines,
trois animateurs et les trois de l’audiovisuel) s’est embarquée dans
cette aventure à la fois ludique et
studieuse. « Le matin était consacré à la théorie et à la technique,
l’après-midi au tournage et la
soirée au montage », précise Martine Barraud. Pas de quoi flemmarder. Ils ont écrit, tourné, monté
des sujets sur le centre et ses activités, puisque des enfants y séjournaient durant ces vacances,
mais aussi des fictions, des reportages, tout cela avec un enthousiasme qui ne s’est pas démenti au fil des jours.
« Nous avons d’abord appris comment nous servir d’une caméra,
de son pied, d’une perche. Puis
nous avons tourné de petits plans
de dix secondes pour les analyser,
avant de nous lancer dans le grand
bain », raconte Louis, mi-sérieux,
mi-rigolard. « Ce qui était bien,
c’est qu’on avait tous un regard
différent, et donc fait des films différents », poursuit Sarah, qui avoue
dans un grand sourire préférer
être devant que derrière la caméra. D’ailleurs, elle a joué à la
journaliste lors des reportages.
2
G.R.
Bally Bagayoko au foyer Croizat
À Fondettes, séance de tournage dans la forêt.
Quant à Mélanie, elle explique la
fiction que son groupe a tournée,
une histoire qu’il a fallu bien sûr
écrire avant de la filmer. Maurice,
quant à lui, est danseur. Il a donc
proposé une break-visite de Tours
pleine de rythme. Imane et Louis
étaient plus attirés par les sujets
sur le centre de vacances lui-même,
les enfants, leurs activités. Les animateurs, Yolande, Samir et Tony,
se sont eux aussi essayés à l’image.
Aidés de Camille, étudiante en cinéma à Paris 8, ils ont tourné un
sujet sur les gargouilles de la cathédrale de Tours. « J’ai vraiment
appris beaucoup de choses, semble s’étonner Tony. Et l’ambiance,
entre ces jeunes qui ne se connais-
saient pas auparavant, était super! » Ça, on l’a bien compris. « Un
véritable esprit d’équipe », ajoute
Alexandre.
À les voir réunis, quelques jours
après leur retour, complices et
rieurs, se chambrant gentiment,
prêt pour continuer l’aventure,
« n’importe où pourvu que ce soit
avec la même équipe », s’écrie
Hichem, on imagine aisément qu’il
s’est passé quelque chose à Fondettes. Ce groupe vit, et ça se voit.
Pourtant – ou plutôt parce que? –
ils sont différents, et ne sont pas
tous attirés par les mêmes choses.
« J’ai adoré cadrer. Par contre, le
montage, ça m’a saoulé », avoue
sans ambages Louis. « Moi, c’est
la prise de son avec la perche qui
m’a intéressée », témoigne Mélanie. « En fait, on s’est rendu compte
qu’en apprenant ces techniques,
c’est l’imagination qui travaille,
remarque l’animatrice Yolande.
Ces jeunes m’ont sidérée ! » Et
comme les meilleures choses n’ont
pas de fin, ils ont déjà filmé le
concours de danse de la Fête des
tulipes (remporté, cerise sur le gâteau, par Maurice!) et n’envisagent l’avenir qu’ensemble et la caméra au poing.
Benoît Lagarrigue
� Les films réalisés par les jeunes
Dionysiens à Fondettes sont visibles
sur le site de la ville :
http://www.ville-saint-denis.fr
JSD n° 789 du 13 au 19 mai 2009
« Nous devons renforcer
nos interventions »
Également à l’unanimité, les élus
communautaires ont approuvé
une garantie d’emprunt pour
l’OPH Plaine commune habitat
qui entreprend la modernisation
de l’ensemble des ascenseurs
de son parc immobilier.
Toujours concernant Saint-Denis, les conseillers ont débattu
des aménagements des abords de
la gare SNCF principale, avec le
prolongement du tram T1 vers
L’Île-Saint-Denis et au-delà. « Pour
l’heure, s’est inquiété Stéphane
G.R.
Le 16 mai au TGP
Forum social local
DEPUIS LE PREMIER Forum social mondial à Porto Alegre en
2001, le mouvement altermondialiste a essaimé à l’échelle des
continents, des pays, mais aussi
des collectivités locales, dont
Saint-Denis où un collectif s’est
constitué dès 2002. Après un
premier Forum social local en
2003, ces militants sont de nouveau à pied d’œuvre pour un
FSL d’un jour, le samedi 16 mai
au théâtre Gérard-Philipe. Quatre ateliers au programme: « Services publics : l’exemple diony-
sien de la Poste » avec Sud PTT
(15 h à 16 h 30), « Service public/associations : coopération
ou dualité ? » avec le Collectif
des associations du 93 (16 h 30
à 18 h), « Femmes et travail »
avec les Femmes de Franc-Moisin, et le nouveau groupe
Femmes de la Coordination 93
des luttes pour les sans-papiers
(18 h à 19 h 30), et « Droit au logement pour tous à Saint-Denis ? » (20 h à 21 h 30). Au 59,
bd Jules-Guesde.
M. L.
Pascal Delannoy
solennellement installé
L’aménagement
de la gare principale
Logements, équipements publics
et sportifs figurent au programme
de cet aménagement.
servi par des autobus surchargés
et que bien souvent nous ne pouvons pas emprunter alors que
nous avons déjà des difficultés
pour nous déplacer » ont souligné plusieurs interventions. Le
conseiller s’est engagé à faire entendre ces doléances auprès des
autorités de gestion des transports notamment le Stif. Prochaine rencontre de Bally Bagayoko jeudi 28 mai à 17 h à la
résidence Basilique.
Nouvel évêque de Seine-Saint-Denis
Conseil communautaire du 5 mai 2009
MARDI 5 MAI, le conseil communautaire a accueilli Christophe
Mézerette qui succède désormais,
comme membre du bureau de
Plaine commune, à Michel Rogowski, récemment décédé dans
un accident de la route. Christophe Mézerette a été élu viceprésident en charge du tourisme,
alors que Didier Paillard prend
désormais en charge les dossiers
culture et lecture publique.
Les conseillers ont ensuite approuvé à l’unanimité une convention entre Plaine commune et la
Ville de Paris dans la perspective
de la création du quartier de la
Gare des mines, un secteur de 22
hectares à cheval sur Saint-Denis, Aubervilliers et la capitale.
UNE trentaine de personnes a
assisté jeudi 7 mai à la rencontre organisée par le conseiller général également adjoint au maire
de Saint-Denis, Bally Bagayoko,
accompagné par Claudie Gillot
Dumoutier, à qui il a succédé.
« Je m’étais engagé pendant la
campagne électorale à revenir
vous rencontrer, c’est ce que je
fais aujourd’hui » a expliqué l’élu.
Parmi les questions soulevées,
celles des transports publics,
« dans un secteur assez mal des-
Peu, le déplacement de la station
du tram T1 n’est pas encore acquis, pas plus que l’ouverture de
la gare vers l’ouest (coté Seine) »,
là où la communauté envisage
la création d’un important parvis « justifié si cette ouverture
est réalisée », précise l’élu dionysien qui a appelé ses collègues
à se montrer « plus obstinés »
pour obtenir le déplacement de
l’arrêt et l’ouverture de la gare.
« Nous devons aussi poursuivre
les débats sur la gare elle-même,
particulièrement sous-dimensionnée », a ajouté Laurent Russier. « Nous devons renforcer nos
interventions », a ponctué le président Patrick Braouezec.
G.R.
DIMANCHE après-midi dans la
basilique, en présence d’une
foule nombreuse de fidèles, le
nouvel évêque de la Seine-SaintDenis, Monseigneur Pascal Delannoy a officiellement pris ses
fonctions. Il succède à Olivier
de Berranger qui a abandonné
son poste pour des raisons de
santé, et a rejoint sa communauté ecclésiastique du Prado
dans la région de Lyon. De nombreuses personnalités religieuses
ont assisté à cette cérémonie,
dont l’archevêque de Paris, André Vingt-Trois. Les représentants des autres cultes étaient
aussi présents. Dans sa première homélie prononcée dans
la cathédrale, Pascal Delannoy,
jusque-là évêque auxiliaire de
Lille (Nord) s’est adressé aux
jeunes en déclarant « qu’une
église qui fait confiance aux
jeunes n’est jamais une église
pédante ».
G.R.
YANN MAMBERT
De la théorie au tournage
et au montage
Rencontre avec le conseiller général
HACÈNE ABCHICHE
IL Y A UN MOIS, ils ne se connaissaient pas; ils sont devenus inséparables. Il y a un mois, ils n’envisageaient l’image qu’à travers
ce qu’ils en voyaient sur l’écran,
grand ou petit ; ils ont appris ce
qu’étaient une caméra, un cadre,
un plan, une séquence, le montage… Ils sont neuf, âgés de 13 à
18 ans, viennent de Floréal-Saussaie-Courtille, Cosmonautes, Allende, Pleyel, et ont passé une semaine, du 18 au 24 avril, au centre de vacances de Fondettes
(Indre-et-Loire), dans le cadre d’un
projet d’initiation à l’audiovisuel
orchestré par Martine Barraud,
Pascal Bergeron et Sébastien Hilaire, les piliers du service audiovisuel de la Ville. « Tout est parti
d’une demande de la direction de
la jeunesse, qui souhaitait donner
la possibilité à des jeunes de SaintDenis de pouvoir s’exprimer à travers l’image et le son », explique
Pascal Bergeron.
analyses. Une enquête est en
cours, et pour l’heure aucune
hypothèse n’est exclue par les
enquêteurs.
Parmi les réactions, outre les
condamnations très rapides des
ministères de l’Intérieur et de
la Culture, la municipalité de
Saint-Denis en évoquant des
« actes inacceptables et une attitude provocatrice » a demandé
« que tous les moyens d’enquête
nécessaires soient mis en œuvre
pour en retrouver le ou les auteurs ». Les Verts « condamnent
avec la plus grande vigueur » et
le Mouvement de la Paix « rappelle qu’en s’attaquant à un lieu
de culte symbolique sur notre
ville, les racistes démontrent
encore une fois leur vrai visage
et leur dangerosité ».
Dimanche 10 mai, dans la basilique.
actualités
En Bref
La direction de la culture et la
démarche quartier organisent,
samedi 16 mai de 12h à
17h30, la fête du quartier au
pied de la cité Saint-Rémy.
Repas de quartier, Bistrot, puis
Les Flower’s, spectacles de la
compagnie Olof Zitoun,
animations, jeux… En
préambule, la maison de
quartier Romain-Rolland
organise une brocante de 9h à
15 rue J.-R.-Bloch.
République/Gare
Démarche-quartier
Réunion le mercredi 13 mai à
18h30 à l’école Brise-Échalas,
10, impasse Saint-Clément. À
l’ordre du jour, les orientations
du quartier dans le cadre du
budget participatif 2010.
Franc-Moisin/Bel-Air
Fête de quartier
La fête de quartier se tiendra le
samedi 16 mai, place Rouge, en
association avec la pose de la
première pierre de la
médiathèque Ulysse, à l’angle
du cours Rû-de-Montfort et de
l’avenue Leroy-des-Barres (à
11h30), et l’inauguration de
l’allée Antoine-de-SaintExupéry (à 12h). Suivront un
pot convivial au stand
restauration (à 12h30) et la
fête (de 13h à 18h).
Allende
Démarche quartier
Vélos Velcom, nouveaux jeux et
préparation de la fête de
quartier, tel est le menu de la
rencontre qui aura lieu le mardi
19 mai à 18h30 au local de
voisinage, allée Che-Guevara
(ex-bâtiment 7).
Stade de France/Porte
de Paris
Démarche quartier
À l’ordre du jour de la prochaine
réunion, propositions pour le
budget participatif 2010 et
devenir du territoire avec le
Grand Paris, dont viendront
discuter le maire Didier Paillard
et le président de Plaine
Commune Patrick Braouezec.
Delaunay-Belleville
Fête et brocante
Le samedi 16 mai, à l’initiative
des amicales de locataires et
associations du quartier, et de
la ville, une fête de printemps se
déroulera sur le mail de verdure
entre rues Gabriel-Péri et
Gaston-Dourdin, avec un
tournoi sportif, un atelier graff
et BD, et jeux (de 11h à 17h),
une scène musicale à partir de
14h. Pour la brocante, de 10h à
16h, les inscriptions auront lieu
jusqu’au jeudi devant la
résidence Dionysia, de 18h à
19h. Les retardataires pourront
déposer leur fiche de
candidature dans une urne
spéciale à la résidence et à
l’antenne jeunesse (4, rue
Gaston-Dourdin).
La Plaine
Repas de quartier
Le samedi 16 mai, à partir de
12h, les habitants sont invités à
venir partager, sous la halle du
marché, leurs petits plats. Les
boissons seront offertes par la
ville et la maison de quartier.
Renseignement au
0149981590.
Forum « libertés et sécurité » du ministère de l’Intérieur
Le débat tourne court
La réunion organisée à
la bourse du travail a
été perturbée par des
manifestants du
comité « Saint-Denis
en lutte ». Le souspréfet a levé la séance
au bout d’à peine une
heure. Récit.
CE DEVAIT ÊTRE la première rencontre du genre à Saint-Denis, entre population et représentants des
forces de l’ordre, police et gendarmerie. Organisé le mercredi
6 mai à la bourse du travail, ce
forum « libertés et sécurité » était
programmé par le ministère de
l’Intérieur, comme des milliers
d’autres (près de 4000) à travers
la France. Leur déroulement, de
mars à mai, se situant dans la perspective d’assises nationales, le
15 juin prochain. En Seine-SaintDenis, département réputé « sensible », quatre rencontres étaient
prévues, à Drancy, à Montreuil, à
Clichy-sous-Bois, et à Saint-Denis,
ville classée comme la plus criminogène de France, où les
échanges promettaient d’être plus
vifs. Le thème de la sécurité, fautil le rappeler, ne cesse d’aiguiser
les lignes de partage, entre opposition et majorité municipale. Outre qu’il occasionne aussi quelques
tiraillements au sein même de cette
majorité. Dans la grande salle de
la bourse, où quelque cent vingt
personnes avaient pris place, la
palette des sensibilités politiques
était représentée.
Un témoignage
sur la vidéoprotection
Parmi les premières prises de paroles, Serge Castello, directeur départemental adjoint de la sécurité
publique, allait dresser l’inventaire des personnels de police pour
conclure sur la multitude des interventions dans le 93: « une toutes
les 11 secondes ». Bernard Bobrowska, commissaire divisionnaire principal de Saint-Denis, rapportera la baisse du nombre des
plaintes dans son district, de 50000 à
47000 entre 2007 et 2008, avec un
recul de la délinquance de proximité (- 7 %), des cambriolages
(- 4 %), ainsi que des vols à la portière (- 30 %) qui ont fait l’objet
« d’un travail spécifique ». Un petit film était aussi projeté sur le
traitement d’une plainte, déposée
ici pour un cambriolage auquel
s’attèle la police scientifique. Haussements d’épaules incrédules dans
l’assistance.
Premier sujet introduit par le souspréfet Olivier Dubaut, la vidéosurveillance, dont il expliquera
le cadre légal. « Police partout, justice nulle part! » scande-t-on alors
au fond de la salle. M. Dubaut
passe la parole à Hervé Chevreau,
maire MoDem d’Épinay-sur-Seine,
Accueil des enfants handicapés en classe
Lou, un cas d’école
IL EST ENVIRON 9H, ce matinlà à l’école Rachel-Carson, la nouvelle maternelle voisine du Stade
de France. Les enfants viennent
de monter dans leur classe. Devant celle de Laurent Chocat, instituteur en moyenne section, est
garé un fauteuil roulant dimensionné pour un tout jeune handicapé. Un enfant, qui une fois en
classe, n’est guère identifiable de
prime abord. Parmi les élèves attablés autour d’un jeu de cartes,
un seul détail distingue Lou, son
petit siège en plastique rouge monté
sur des roulettes. Un précieux
ustensile bricolé par son père.
Comme ses camarades peuvent
facilement le déplacer, « cela développe autour d’elle une solidarité », remarque l’instituteur. Atteinte d’amyotrophie spinale, maladie neuromusculaire d’origine
génétique, la fillette a besoin pour
tout autre déplacement de Caroline Klein. La jeune fille assiste
Lou en tant qu’EVS, emploi vie
scolaire, depuis son entrée en maternelle en septembre 2007.
« Sans EVS, Lou ne peut
plus être scolarisée »
Problème, son contrat d’accompagnement dans l’emploi, qui était
de douze mois, renouvelable une
fois, prendra fin le 30 mai. Après?
« Sans EVS, Lou ne peut plus être
scolarisée. Nous demandons que
Caroline soit maintenue dans l’école
auprès de Lou », réclame le texte
pétition « pour la scolarisation des
enfants handicapés », diffusé par
les parents de la fillette, Emmanuel et Nathalie Enault, avec le
soutien des parents d’élèves, enseignants et personnels du groupe
scolaire. La pétition, qui a recueilli
250 signatures, devait être déposée le 12 mai en fin d’après-midi
à la sous-préfecture, à l’intention
GÉRARD MONICO
Saint-Rémy/
Joliot-Curie/
Champs-de-Courses
Fête de quartier
Lou dans son fauteuilentourée de ses parents et de Caroline son EVS (en blanc).
du sous-préfet à l’égalité des
chances. « On nous renvoie au
Code du travail », déplore Emmanuel Enault en désignant des
administrations qui « se renvoient
la balle ». Parmi elles, l’inspection
académique qui décide de la création de ces postes. « On avait demandé un EVS plus de cinq mois
à l’avance. Et pour être sûr de l’avoir
à la rentrée (2007), ma femme, qui
est dans l’Éducation nationale,
avait utilisé son réseau de connaissances. Car la procédure est vraiment complexe. Il faut déposer
un dossier à la MDPH, Maison départementale des personnes handicapées. Et le recrutement se fait
par l’ANPE… » Attentifs au bienêtre de leur fille, qu’ils ne veulent surtout pas voir échoir dans
une institution spécialisée, les parents de Lou se déclarent aussi
préoccupés du devenir de Caroline. « Ces deux ans de travail ne
lui ouvrent même pas droit à une
validation des acquis. » Recrutés
parmi les chômeurs sans formation avec un salaire de 695 euros
par mois pour un temps plein de
20 heures hebdomadaires, les EVS
sont sans doute les plus mal lotis
des précaires de l’Éducation nationale. Pour Caroline, c’était mieux
que rien. « Quand j’ai été embauchée, j’ai été un mois à Pleyel
avec deux enfants autistes, alors
que je ne connaissais pas le métier. Pour la seule formation que
j’ai eue, on nous parlait du métier,
en nous décourageant beaucoup.
On nous disait: il n’y aura pas de
suite au contrat. » Comment s’étonner dès lors que certains EVS ne
soient guère motivés, ou que leurs
postes soient difficilement pourvus ? Avec Élisabeth Belin, élue
déléguée au handicap, David Proult,
maire adjoint en charge de l’enseignement, a adressé à l’inspection académique un courrier appuyant la cause des parents de Lou
et de tous les enfants handicapés. Selon lui, si la loi du 11 février 2005 « reconnaît le principe
de scolarisation des enfants porteurs de handicap, l’Éducation nationale ne s’est pas donné les moyens
de réussir leur accueil. Les collectivités locales, elles, sont pourtant obligées de mettre aux normes
les bâtiments scolaires neufs ». Au
SNUipp, principal syndicat du primaire, on réclame d’ailleurs en
lieu et place des EVS des « emplois
publics avec un cadre professionnel défini ».
Marylène Lenfant
� Dernière heure :au moment de mettre
sous presse, Marc Bablet, inspecteur
d’académie adjoint a contacté le JSD pour
annoncer qu’il sera proposé à Caroline Klein
de signer un autre contrat, dès le 1er juin. Il
nous a affirmé que l’accompagnement de
Lou serait ainsi assuré jusqu’à la fin de
l’année scolaire 2009-2010, date de la fin
de sa scolarité en maternelle. Bonne
nouvelle.
dont le témoignage sur la vidéo
protection dans sa commune, restera en grande partie inaudible.
« La vraie insécurité est sociale! »,
s’écrie-t-on. « C’est de la délation! »
M. Chevreau aura beau invoquer
« la sécurité aux abords des collèges et lycées », « les dépôts sauvages » « Des emplois, pas des caméras! », objecte-t-on. « La bourse
aux travailleurs, pas au ministère
de l’Intérieur », « C’est Sarko qu’il
faut virer, c’est pas les sans-papiers, c’est pas les immigrés »
Les slogans s’enchaînent tant et
si bien qu’au bout d’une heure à
peine, M. Dubaut lève la réunion.
Dans le public, un sentiment de
colère crispe les visages notamment d’habitants du quartier de
la Gare. D’autres arborent des
mines déçues. Mais parmi la vingtaine de responsables de ce tohubohu, on savoure la petite victoire
ainsi remportée au nom du comité
Saint-Denis en lutte, regroupant
militants du NPA, de la CNT, de
RESF, du Réseau solidarité logement, etc. « Que le gouvernement,
en début de campagne des européennes veuille faire croire que le
principal problème des gens serait
la délinquance et bien sûr pas la
crise économique qui licencie, précarise […], c’est déjà une provocation […] Organiser ce forum à
la bourse du travail et y amener
des dizaines de policiers, c’est
une deuxième provocation », écrivent-ils notamment dans leur dernier bulletin d’informations. « La
bourse du travail de Saint-Denis,
ce 6 mai 2009 était une zone de
non-droit », tonne dans une lettre
adressée au président Sarkozy
l’UMP Didier Labaune en se référant à des propos du commissaire
Bobrowski « dans le journal de
propagande local », ainsi qu’il qualifie le Journal de Saint-Denis.
UMP et MoDem protestent
et le maire écrit au préfet
C’est aussi, bien que plus mesurée, l’analyse des élus MoDem,
Claire O’Petit et de Dany Afsoud,
qui estiment « scandaleux » le comportement du maire et de ses adjoints « restés parfaitement silencieux et inertes ». Dans un courrier adressé au préfet à ce sujet, le
maire parle quant à lui d’incidents
d’autant plus « regrettables » qu’il
était venu, dit-il, « présenter des
propositions ». Mais il regrette le
manque de « concertation préalable » et considère que l’ordre du
jour de la réunion dénote une « instrumentalisation des services de
l’État » par le gouvernement. D’après
lui, un autre débat « permettant
un véritable dialogue […] et une
prise en compte des paroles des habitants » doit être programmé. La
préfecture a fait savoir que ce ne
serait pas le cas.
Marylène Lenfant
JSD n° 789 du 13 au 19 mai 2009
3
actualités
En Bref
L’Union fédérale des
consommateurs Que Choisir
tient une permanence d’aide
au règlement des litiges,
mercredi 20 mai, de 18hà
20h, à la bourse du travail.
Expo pour la paix
Pour fêter les 60 ans du
Mouvement de la paix, le
comité de Saint-Denis a
réalisé une exposition qui est à
nouveau présentée à partir du
mardi 19 mai à la Maison de la
vie associative (19, rue de la
Boulangerie).
Europe MoDem
Bernard Lehideux député
européen, en deuxième
position sur la liste du
Mouvement Démocrate en
Île-de-France pour les
Européennes est venu samedi
matin 9 mai pour rencontrer
les Dionysiens lors de la
journée de L’Europe, devant la
halle du marché du centreville.
Europe débat
L’université citoyenne Lieu
commun, banlieue commune
organise un débat suer le
thème « Et si l’Europe…? »,
avec Aurélie Trouvé,
co-présidente d’Attac France.
Lundi 25 mai, 19h30, à la
Ligne 13, place de la
Résistance.
Architecture
L’architecte Yves Lion
participe aux Jeudis de
l’architecture organisés par
Plaine commune, le 14 mai, de
18h30 à 21h, auditorium du
Stade de France (Porte T)
Entrée libre.
Dionyversité
L’université populaire propose
les cours suivants (de 19h à
21hà la bourse du travail):
jeudi 14 mai « Le Vatican, façon
Ratzinger ». Présentation de
Gérard da Silva. Mardi 19 mai
« La Révolution espagnole:
1936 – 1939 ». Présentation
de Philippe Paraire. En savoir
plus: www.dionyversite.org
Attention concert
Samedi 16 mai, le Stade de
France accueille Kassav pour
les 30 ans du groupe (lire
page 6). Des restrictions de
circulation sont à prévoir dans
le secteur Stade dès
la mi-journée et dès le matin
pour le stationnement.
Incendie
Mercredi 6 mai, en milieu
d’après-midi, un incendie a
détruit un garage de la rue
Langlier-Renaud. 74 sapeurs
pompiers sont intervenus,
avec 23 engins. L’origine du
sinistre serait accidentelle.
Expulsion
RESF vient de lancer une
pétition demandant la
libération et la régularisation
de Tarik Meddour, un Algérien
sans titre de séjour, père d’une
fillette de l’école Pleyel. Arrêté
le 11 mai, avec son épouse à
présent libérée, il est placé au
centre de rétention de Bobigny
et risque une expulsion du
territoire.
Système d’échange local
Une bourse face à la crise
Il existe une économie
parallèle, et totalement
légale, où les rapports
d’argent sont bannis. À
Saint-Denis, les adeptes
du DionysSEL troquent
des biens ou du savoirfaire qu’ils comptent en
« basilic », la monnaie
locale.
AU PLUS FORT de la crise financière mondiale, une place boursière résiste: la bourse d’échange
de Saint-Denis. Sauf qu’il n’est pas
question ici de placements risqués
ou de gains faramineux. C’est plutôt tout le contraire pour les habitués du DionysSEL. Un SEL (Système d’échanges local), c’est une
association où l’on liste les produits que l’on veut céder et ceux
que l’on veut se procurer. On les
rassemble dans un répertoire et
l’échange peut commencer entre
les participants. L’euro n’a pas
cours, chaque SEL a sa propre monnaie pour tenir les comptes. À
Jardin Picou
UN AN
APRÈS
YANN MAMBERT
LES ÉLECTIONS
MUNICIPALES
YANN MAMBERT
Cérémonie du 8 mai.Lors de la commémoration
du 64e anniversaire de la victoire sur l’Allemagne nazie,
le 8 mai 1945, Jaklin Pavilla, adjointe au maire,
a évoqué « notre devoir contemporain: ne pas laisser
le moindre espace au racisme, à l’antisémitisme, à la
stigmatisation des étrangers, à la désignation des plus faibles
et des plus pauvres comme responsables de nos maux ».
Conférence. Fondateurs de l’Amitié judéomusulmane de France, Michel Serfaty, rabbin de RisOrangis, et Hassen Chalghoumi, imam de Drancy, ont
rencontré, le 5 mai à Suger, une soixantaine de lycéens
en majorité de 1re ES. Ils étaient les invités des
professeurs Rochdi Seddiki et Loraine Lonzo-Kouassi.
qui permet de donner une seconde
vie aux objets par du bricolage, de
la couture… Les participants sont
également invités à faire profiter
de leur savoir-faire. Ainsi, une
séance d’initiation au yoga a eu
lieu dimanche 26 avril pour clôturer la bourse d’échange. Les initiatives sont nombreuses pour remettre la solidarité au centre :
des troquets SEL une à deux fois
par mois au Café de France, des
apéros SPIP autour de l’utilisation
de ce logiciel libre de production
de sites Web… Une coordination
Île-de-France organise même des
rencontres inter-SEL pour promouvoir cette pratique et multiplier les possibilités d’échange.
« On reste à une échelle
locale »
« On ne peut pas étendre ce système à toute l’économie, tempère
Joël. On reste à une échelle locale.
Les SEL ne résoudront pas la crise,
mais ça peut aider pendant les pé-
riodes difficiles. » La crise, justement, et sa couverture médiatique,
amène des curieux. Ces derniers
temps, le site Internet de DionysSEL connait une affluence record.
D’autres, comme Yatibingui, ont
choisi de venir en personne. « J’ai
lu un article sur DionysSEL. Je suis
venue pour découvrir comment ça
marchait », dit-elle en feuilletant
le press-book de l’association. Elle
écoute attentivement les explications de Valérie, tandis que les habitués arrivent peu à peu. Si d’ordinaire la salle du Bateau Lavoir
est pleine, ce dimanche, avec la
Fête des tulipes, la réunion est plus
calme. Mais dès que l’on évoque
les prochains rendez-vous, à commencer par l’apéro SPIP du 16 mai
(1), l’enthousiasme reste le même.
Crise ou pas crise.
Sébastien Banse
� (1) 7e apéro SPIP samedi 16 mai de 15 h à
17 h au Bateau Lavoir, 1, quai du Square
(derrière le square Degeyter, face au canal).
http://www.dionyssel.net
Un projet porté par les
«valeurs
du vivre ensemble »
Virginie Le Torrec, adjointe au maire (ex PS, membre d’Utopia)
Le 17 mai, l’association Jardin
Picou (école méthode Steiner)
organise une porte ouverte de
16h à 18h30 dans l’impasse
Picou.
RETOUR EN IMAGES
Saint-Denis, on utilise le « basilic » comme unité de valeur.
« L’échange porte surtout sur des
biens, mais peut également concerner des services et même des savoirs », précise Valérie Journet,
l’une des responsables de l’organisation dont les objectifs s’échelonnent en trois « paliers »: favoriser l’échange, recréer du lien entre les participants et, enfin, tenter
de changer un peu une société basée uniquement sur des rapports
d’argent. Ici, pas d’intérêts, pas
d’agios, mais une philosophie qui
remet l’entraide et le partage au
cœur des rapports humains: « Le
lien vaut mieux que le bien ».
C’est également une démarche
axée sur l’écologie, qui met l’accent sur le recyclage. « Ce que la
société rend jetable, on essaie au
contraire de le rendre durable »,
annonce Joël Seguin, l’un des
co-présidents. Cela passe notamment par la RECRE (Récup-Création), un atelier de loisir créatif
Une année après les élections municipales, le JSD donne la parole à des élus de la majorité
et de l’opposition. La semaine prochaine: Georges Sali conseiller municipal d’opposition
(Parti socialiste).
Le JSD : Cela fait maintenant
un peu plus d’un an que l’élection du maire et des adjoints a
eu lieu. Quel bilan tirez-vous
de cette première année ?
Virginie Le Torrec : Il y a un an,
avec six autres militants socialistes, nous avons fait le choix
de participer à la liste de gauche
unitaire en refusant les logiques
d’appareil pour nous mettre au
service de la population. C’est
un choix dont nous sommes fiers,
l’équipe municipale est riche de
sa diversité, c’est un vrai atout
et la liberté de ton est de mise
dans cette équipe.
Un an après l’élection, j’ai le sentiment que, par des actions
concrètes, locales face à des situations complexes, nous faisons
vivre un projet politique qui participe à la reconstruction d’une
gauche porteuse d’espoir face au
modèle néolibéral de Nicolas Sarkozy. Notre projet va au-delà
du discours et des pratiques du
Parti socialiste qui a renoncé à
l’ambition de « changer la vie »
et est tiré vers le centre par ses
dirigeants.
On voit bien au niveau national
et européen les difficultés d’une
gauche divisée pour faire exister un projet d’opposition cré-
dible. La campagne pour les élections européennes en est un nouvel exemple. Pendant ce temps,
la casse sociale se poursuit, les
privilèges des puissants sont renforcés et les libertés reculent. On
nous parle sans cesse de « réforme ». Mais que voit-on dans
ce pays, particulièrement dans
une ville comme la nôtre ? La remise en cause, la dégradation du
service public, le mépris de l’égalité républicaine, le développement de la précarité, que l’on ait
du travail ou pas, l’accroissement
des inégalités et au final le développement d’un mal-être qui
ronge le lien social.
Parce que nous sommes des militants d’une gauche ouverte et
généreuse qui ne renonce pas à
« changer la vie », une gauche
de transformation sociale, une
gauche qui doit mettre l’écologie au cœur de son projet, nous
refusons l’idée d’évaluer les
hommes et les activités à l’aune
de leur valeur marchande. Nous
sommes engagés sur un projet
porté par les valeurs du vivre ensemble et chaque jour nous y travaillons.
Le JSD : Selon vous quelles sont
les mesures prioritaires à met-
YANN MAMBERT
Que Choisir
Virginie Le Torrec
tre en place dans la prochaine
période ?
V. L. T. : Nous continuerons à
défendre l’idée qu’une ville doit
se préoccuper du bien-être de ses
habitants et agir avec un projet
global qui bénéficie à tous. Quand
la situation est difficile, ça a du
sens de défendre l’école, de proposer une offre de soins et des
projets de santé publique de qualité, de soutenir le réseau associatif, de financer des actions culturelles et le sport tout en encourageant le développement
économique. Au sein de ce projet global, la municipalité doit
se concentrer sur trois objectifs :
la résorption de l’habitat insalubre et la rénovation urbaine,
l’éducation, l’intégration professionnelle des jeunes. Mais ce
serait s’illusionner de croire que
les difficultés de la population
peuvent toutes être résolues par
les collectivités locales : c’est pour
cette raison qu’à côté des actions
que nous menons, nous continuons d’être exigeants vis-à-vis
de l’État pour qu’il remplisse ses
missions à Saint-Denis comme
ailleurs, notamment en matière
de sécurité, d’éducation et de
lutte contre les exclusions.
JSD n° 789 du 13 au 19 mai 2009
5
cultures
CONCERT stade de france
CINÉMA
semaine du 13 au 19 mai
L’ÉCRAN
� Place du Caquet. Répondeur-
programme: 0149 33 66 77.
Site: www.lecranstdenis.org Tarifs: 6€,
réduit: 5€ et abonnés 4€. Films «f»: 3€.
OSS 117,
RIO NE RÉPOND PLUS
de Michel Hazanavicius, France,
2008, 1 h 46
mer : 14 h 15, 18 h 30 ; jeu :
20 h 30 ; ven : 16 h 15, 18 h 30 ;
sam : 20 h 30 ; dim : 14 h 45,
16 h 45 ; lun : 14 h 15, 18 h 30 ;
mar : 18 h 15, 20 h 30.
DANS LA BRUME
ÉLECTRIQUE
de Bertrand Tavernier,
France/États-Unis, 2008, 1 h 57,
VOSTF
mer : 16 h 15, 20 h 45 ; jeu :
18 h 15 ; ven : 20 h 45 ; sam :
18 h 15 ; dim : 18 h 45 ; lun :
16 h 15, 20 h 30.
PEAU D’ÂNE
de Jacques Demy, France, 1970,
1 h 29
sam : 15 h (f) (+ rencontre)
LE CORSAIRE ROUGE
de Robert Siodmack, États-Unis,
1 h 45, VF
mer : 14 h (f) ; dim : 14 h 30 (f).
NULLE PART TERRE
PROMISE
d’Emmanuel Finkiel, France,
2008, 1 h 35
mer : 16 h, 18 h 15 ; ven :
20 h 30 (+ rencontre) ; sam :
16 h 30 ; dim : 16 h 30 ; lun :
À voir à l’Écran
Still Walking
GAUMONT
� Avenue Jules-Rimet.
Voici un film d’une grande beauté et d’une
extrême délicatesse de sentiments, qu’une
mise en scène sobre, attentive et précise
exprime magnifiquement. D’aucuns y ont vu
l’œuvre d’un Ozu contemporain, dans la
manière dont Kore-Eda saisit avec justesse les
conventions de la société japonaise
d’aujourd’hui dans l’exploration du microcosme
familial. Still Walking(littéralement, Se
promenant tranquillement) nous fait vivre une
journée ensoleillée au sein d’une famille de la
classe moyenne, réunie pour commémorer le
quinzième anniversaire de la mort accidentelle
du fils aîné. Les secrets et les non-dits pèsent
aussi lourd que l’amour, et pourtant, pas de
résolution spectaculaire, ici, de ce qui hante les
inconscients de chacun. Mais des tentatives,
par petites touches, agitent ce mélancolique
«théâtre de la cruauté ordinaire» dans lequel
chaque spectateur reconnaîtra — au détour
d’une phrase qui éclate, d’un regard qui révèle
C.H.
— un peu de son propre vécu familial.
AGENDA
14 h ; mar : 20 h 45
LA FEMME SANS TÊTE
de Lucrecia Martel,
Argentine/France/Espagne,
2008, 1 h 27, VOSTF
mer : 20 h 30 ; ven : 14 h 15 ;
sam : 18 h 30 ; lun : 20 h 45 ;
mar : 18 h 30.
STILL WALKING
de Hirokazu Kore-Eda, Japon,
2008, 1 h 55, VOSTF
jeu : 18 h ; ven : 16 h ; sam :
14 h 15, 20 h 45 ; dim :
18 h 30 ; mar : 16 h.
QU’EST-IL ARRIVÉ À BABY
JANE ?
de Robert Aldrich, États-Unis,
1962, NB, 2 h 14, VOSTF
jeu : 20 h 15 ; ven : 18 h ; lun :
18 h 15.
Tarif plein 8,70 €; tarifs
réduits: 6,90 €* (plus de
60 ans); 6,30 € (pour les moins
de 12 ans, tous les jours,
toutes les séances); 6,90 €
(pour les moins de 18 ans, tous
les jours, toutes les séances);
6,90 €* (étudiant);
Tarif Imagin’R semaine, 5,90 €,
Imagin’R week-end, 6,70 €.
Les séances de 11 h sont
à 5,90 €. Carte 37,50 €,
5 places valables 2 mois dans
toutes les salles Gaumont
(maxi 3 places par séance).
Info: 0892 696696 code
#193/0,34 €/mn.
* Sous conditions particulières.
CONFESSIONS D’UNE
ACCRO AU SHOPPING
VF, 1 h 46, avant-première
Mardi 20 mai : 20 h, 22 h 10.
VENGEANCE
VF, 1 h 47, avant-première
Lundi 19 mai : 20 h, 22 h 10.
ANGES ET DÉMONS
VF, 2 h 18
les rendez-vous de l’actualité culturelle
THÉÂTRE GÉRARD-PHILIPE
� 59, boulevard Jules-Guesde
de 10 h à 17 h 30, jeudi jusqu’à 20 h, samedi
et dimanche de 14 h à 18 h 30. Tarifs : 5 et
3 €.
La direction de la culture et la Mission
droits des femmes présentent Récits de
femmes et autres histoires, de Dario Fo
et Franca Rame, mis en scène par Dimitri
Dubreucq et interprété par La
Compagnie Idéale. Un texte au regard
acéré et d’un humour féroce sur la
condition des femmes dans l’Italie des
années 70, découpé en quatre saynètes
qui oscillent entre farces politiques et
poésie.
Dimanche 17 mai à 16 h. tarif : 3 €.
Réservations au 01 49 33 66 53.
LIGNE 13
� 12, place de la Résistance
Tél.: 0148137000
RÉCITS DE FEMMES
ET MOI ALORS ?
Derniers spectacles de la session de
printemps du festival pour le jeune
public co-organisé par la ville et le TGP.
Stone !suivi du concert, par le Théâtre de
la Guimbarde, mercredi 13 à 16 h (dès 12
ans) ; Hans et Greutel, par le Bob
Théâtre, mercredi 13 mai à 15 h,
samedi 16 à 16 h (à partir de 5 ans) ; Seule
dans ma peau d’âne, par la compagnie
Hippolyte a mal au cœur, mercredi
13 mai à 15 h 30 (à partir de 8 ans).
Tarifs Et moi alors ? : adultes 7 €, enfants de
moins de 12 ans 5 €, carnet de six tickets
pour enfants 18 €.
MUSÉE D’ART ET D’HISTOIRE
� 22 bis, rue Gabriel-Péri
Tél.: 0142433757
EXPOSITION STEINLEN
À l’occasion du 150e anniversaire de sa
naissance, le musée propose ThéophileAlexandre Steinlen, chroniqueur d’une
fin de siècle, une rétrospective de l’œuvre
de dessinateur, peintre et affichiste
célèbre par ses chats. L’exposition
s’appuie sur le fonds que possède le
musée d’art et d’histoire et bénéficie de
prêts de collections particulières et de
plusieurs musées, dont celui d’Orsay.
Jusqu’au 29 juin, lundi, mercredi, vendredi
6
TLJ : 13 h 40, 16 h 30, 19 h 15,
21 h 50 + dim : 11 h.
MILLÉNIUM
VF, 2 h 33, int-12 ans
TLJ : 14 h, 17 h 30, 20 h 30
+ dim : 11 h.
LE SECRET DE MOONACRE
VF, 1 h 44
TLJ : 13 h 40, 15 h 50, 18 h
+ dim : 11 h 15.
STAR TREK
VF, 2 h 08
TLJ : 14 h, 16 h 45, 19 h 30,
22 h + dim : 11 h 15.
X-MEN ORIGINS :
WOLVERINE
VF, 1 h 49
TLJ : 13 h 30, 15 h 40, 17 h 50,
20 h, 22 h 15 + dim : 11 h 10.
MEURTRES
À LA SAINT-VALENTIN
VF, 1 h 42, int-12 ans
TLJ : 13 h 40, 15 h 45, 17 h 55,
20 h 05, 22 h 20
+ dim : 11 h 15.
17 ANS ENCORE
VF, 1 h 43
TLJ : 13 h 45, 15 h 55, 18 h,
20 h 10, 22 h 20
+ dim : 11 h 10.
MONSTRES CONTRE
ALIENS
VF, 1 h 34
mer, sam, dim : 13 h 45,
15 h 45, 17 h 45
+ dim : 11 h 15.
LA PREMIÈRE ÉTOILE
VF, 1 h 30
TLJ : 13 h 45, 15 h 55, 17 h 55,
20 h 05, 22 h 15
+ dim : 11 h 10.
FAST AND FURIOUS 4
VF, 1 h 46
TLJ : 20 h 10, 22 h 20.
INCOGNITO
VF, 1 h 34
mer, sam, dim : 20 h 10,
22 h 20; jeu, ven : 14 h, 16 h,
18 h, 20 h 10, 22 h 20; lun,
mar 14 h, 16 h, 18 h.
Tél.: 0155872710
CONCERT RAP
Bustaflex, qui fait partie du label IV My
People de Kool Shen, est devenu un
artiste accompli et une référence pour les
jeunes rappeurs d’aujourd’hui. En
première partie, Les 10 fils, DR93 et
Ghetto Requiem.
Vendredi 15 mai à 20 h 30. Tarif : 6 €.
UNIVERSITÉ PARIS 8
� 2, rue de la Liberté
Tél.: 0142439611
SLAM’ALEIKOUM
La scène ouverte mensuelle, coorganisée par Grand Corps Malade, John
Pucc Chocolat et Ami Karim, poursuit sa
route de la création d’une poésie urbaine,
cette fois hors les murs, dans le cadre des
40 ans de l’université, avec pour invités
Julie & Sancho (Slam à l’In’Stains) et
Sale Gosse (Slamalafak).
Vendredi 15 mai à 20 h 30, amphi X. Entrée
libre.
MÉDIATHÈQUE DU CENTREVILLE
� 4, place de la Légion d’honneur
Tél.: 0149339240
BRUNCH MUSICAL
Les discothécaires invitent le public à
partager leurs coups de cœur musicaux
autour d’un café croissant. Cette séance
sera consacrée à la découverte de la
musique québécoise, avec Denis
Lefrancois.
Samedi 16 mai à 10 h 30. Entrée libre.
MÉDIATHÈQUE GULLIVER
� 7, rue du Plouich
Tél.: 0149713660
EXPOSITION BD
Le créateur de bandes dessinées Aurélio
JSD n° 789 du 13 au 19 mai 2009
expose ses dessins avec une dizaine de
dessinateurs de son collectif, Kronik.
Humour noir et fantastique sont au cœur
de leurs illustrations, planches, affiches,
cartons d’expos et de concerts, peintures,
dessins…
Jusqu’au 23 mai. Entrée libre.
CONCERT
Dans le cadre de l’exposition de Kronik,
Senzo, chanteur du quartier Floréal,
donnera un concert de rap et r’n’b, au
cours duquel Aurélio se livrera à une
performance graphique en simultané.
Samedi 16 mai à 19 h. Entrée libre, sur
réservation à la médiathèque Gulliver.
RÉSIDENCE BASILIQUE
� 2/4, rue du Pont-Godet
Tél.: 0149337175
LECTURE
L’association Mots et regards propose
une lecture à voix haute d’albums et de
contes pour enfants, par des adultes et
des enfants, avec collation.
Dimanche 17 mai à 16 h 30. Entrée libre.
PARIS
SYNESTHÉSIE
L’association spécialisée dans l’art
contemporain en ligne, basée à SaintDenis (15, rue Denfert-Rochereau),
présente au Grand Palais (avenue
Winston-Churchill, Paris 8e) et dans le
cadre de la manifestation triennale La
force de l’art, les artistes de son centre
d’art virtuel.
Exposition jusqu’au 1er juin.
DANSE
STAGES AU SÉNÉGAL
L’association Afrique Cadence Nimba
organise, du 20 au 31 juillet et du 3 au
14 août, deux stages de danse et de
percussions au Sénégal, avec M’Bemba
Camara. Renseignements et tarifs par
mail: [email protected] ou
[email protected] ou par téléphone:
0675502824 ou 0670771462.
Kassav’, trente ans
et tout son zouk
Kassav’ est sur la scène
du SDF samedi 16 mai à
l’occasion de son
trentième anniversaire.
Le groupe promet un
spectacle à la hauteur
de l’événement avec
une centaine d’artistes
invités. Le JSD a
rencontré Jocelyne
Béroard et Jacob
Desvarieux, deux des
membres
emblématiques.
Le JSD : Condenser trente ans
de carrière en un seul concert
n’est pas chose évidente. Comment les chansons que vous allez interpréter ont-elles été sélectionnées ?
Jacob Desvarieux : On a près de
800 chansons à notre actif, forcément il n’a pas été facile de faire
le tri. On a donc choisi de constituer un répertoire avec nos plus
grands succès et de concocter
quelques medleys.
Jocelyne Béroard : La passion
est restée intacte. Je pense qu’on
serait aujourd’hui mort si on avait
eu le malheur de s’endormir sur
nos lauriers. Et puis il nous reste
une bataille à mener : obtenir la
reconnaissance du zouk.
Jacob : La scène, c’est magique.
On est là pour donner de l’amour
aux gens qui nous le renvoient.
Le public nous porte et continue
à venir nous voir, cela ne peut
que nous encourager à continuer.
Son soutien nous permet de ne
jamais éprouver de fatigue ou
de lassitude. Il est comme une
drogue. C’est d’ailleurs pour ça
que d’autres artistes multiplient
les tournées d’adieux car ils ne
peuvent se passer de la scène et
du public. Tant que nos fans voudront de nous, nous serons là.
Le JSD : Comment expliquezvous votre longévité ?
Jocelyne : Kassav’ n’a pas été
créé comme un groupe traditionnel. Il est né de l’envie d’inventer un nouveau genre musical. Il fallait adhérer à cette philosophie pour pouvoir l’intégrer.
Le défi suivant était de se maintenir ensemble, de conserver une
certaine cohésion. On y est parvenu grâce à une perpétuelle remise en question.
Jacob : Nous n’avons jamais souffert d’incompatibilité d’humeur.
Les objectifs du groupe ont toujours été clairs et partagés. Les
médias français ont dit dans les
années 1990 que notre groupe
s’érodait alors que ce n’était pas
vrai. Pendant cette période, nous
nous produisions beaucoup à
l’étranger. Du coup, en France,
on faisait moins parler de nous.
Kassav’ a une aura internationale,
à tel point qu’on remporte plus
de succès à Amsterdam et à Lisbonne qu’à Lyon ou à Marseille.
Recueilli par Grégoire Remund
Le JSD : De nombreux invités
sont annoncés. Pouvez-vous nous
en présenter quelques-uns ?
Jacob : Il y aura entre autres Akiyo,
un groupe carnavalesque guadeloupéen très populaire aux Antilles, le Chœur Gospel de Paris,
le Ballet Pom’Kanel de Martinique
ou le chanteur Admiral T. Cela
fait beaucoup de monde. Il y aura
aussi plein d’autres surprises.
Le JSD : C’est votre premier Stade
de France ?
Jacob : Nous avons déjà donné
plusieurs concerts dans le petit
stade qui se trouve à proximité,
mais le Stade de France, c’est une
première. Pour l’anecdote, nous
sommes le premier groupe français à investir ce lieu. Cela représente une grande fierté, d’autant plus qu’à Saint-Denis la communauté antillaise est très
implantée. Pour beaucoup d’Antillais, au-delà de l’aspect musical, venir à notre concert sera
un acte militant.
Le JSD : Connaissez-vous SaintDenis ? Y avez-vous des attaches ?
Jacob : Saint-Denis, je connais
très bien. Il m’arrive encore d’y
aller pour le marché et pour les
commerces antillais. J’ai habité
pendant une dizaine d’années
tout près, à Sarcelles, c’est une
ville qui m’est très familière.
Le JSD : Après trente ans d’existence, avez-vous toujours la même
fougue, la même envie ?
YANN MAMBERT
Bloc-Notes
De gauche à droite : Georges Decimus, Jean-Claude
Naimro, Jocelyne Béroard, Jean-Philippe Marthely et
Jacob Desvarieux du groupe Kassav’ au SDF.
TREMPLIN france ô folies
Spirit of D-Zil
vainqueur
ET LE GAGNANT est… Spirit of
D-Zil! C’est mardi 5 mai que le
verdict est tombé: le jury du tremplin organisé par la chaîne de télévision France Ô, invitant les
vainqueurs à se produire le 13 juillet lors du festival Francofolies de
La Rochelle 2009, a tranché. Le
groupe dionysien de musique caribéenne a donc remporté la finale locale, qui s’était déroulée
à la Ligne 13 en septembre dernier (voir JSD n° 759 du 1er octobre 2008), et jouera un titre,
tout comme les représentants
de huit autres villes de banlieue,
devant près de 15000 spectateurs!
« C’est un grand moment, très intense », avoue le leader du groupe,
LC, encore sous le coup de l’émotion. « On le voulait très fort et on
va tout faire pour représenter dignement Saint-Denis à La Rochelle. » Après avoir choisi le titre qu’ils vont interpréter, les six
membres du groupe vont se mettre au travail et répéter sans relâche. Et ils nous donnent un premier rendez-vous: « Nous testerons notre morceau auprès du
public dionysien lors de la Fête de
la musique, le 21 juin… » En attendant, félicitations!
B.L.
cultures
ALTAÏR ET BASLIQUE concerts métis
« Le public scolaire
est exigeant »
Comme Ophélie
Gaillard et Fantani
Touré, plusieurs
artistes se produisent
devant un public
scolaire, plus de 2000
élèves au total, dans le
cadre de Métis et du
Festival de Saint-Denis.
« J’ai dû me battre pour y
parvenir »
Jeudi 14 mai, c’est une rencontre
entre l’Italie baroque et une grande
voix du Mali qui se tiendra à la basilique. Avec la violoncelliste Ophélie Gaillard et son ensemble Pulcinella et Fantani Touré. Un concert
en trois parties, d’abord la chanteuse malienne a capella, puis l’orchestre Pulcinella, enfin les deux
ensemble, ainsi que sont conçues
ces rencontres de Métis. « Chanter dans la basilique, ce lieu sacré,
est quelque chose de très important pour moi », confie Fantani
Touré. Contrairement à beaucoup,
celle-ci n’est pas griotte et n’était
donc pas destinée à chanter. « J’ai
dû me battre pour y parvenir » dit
cette femme, adoubée par Salif
Keita et aujourd’hui grande vedette dans son pays, pour qui l’engagement est permanent. « Je
chante pour les femmes et pour la
paix. J’ai aussi créé une association, Kolomba (Le grand puits),
afin de lutter pour la scolarisation
et contre l’excision des filles. Celle-
Le monde d’Ophélie
LA MÈRE, Ghislaine Valadou, et
la fille, Ophélie Estève, exposent
au Soixante leurs photos, sculptures, vidéo, objets, dans un univers étrange et surprenant où les
images de Ghislaine Valadou, ses
visages aux regards doucement
– presque tendrement – inquiétants voisinent avec les drôles
d’animaux et les poupées tiges
d’Ophélie Estève, chatoyants et
fantastiques. La scénographie de
l’ensemble, signée Nicolas Cesbron, incite le regard à se poser
sur chacune de ces œuvres et
l’invite à embrasser l’ensemble. Mais ce n’est pas fini. Un
placard s’ouvre, des vêtements
y sont accrochés, qu’il faut traverser. Un sas, un passage vers
un autre monde, celui d’Ophélie Estève, qui se met à nu en
photos (de Clarisse Robert) et en
vidéo, joue avec le squelette et
la peau, le sien, la sienne, explore le corps, son corps. Au milieu, des perruches chantent.
Symbole de… De quoi, au fait ?
« De rien, c’est à vous de voir,
sourit Ophélie. Je travaille à partir de flashs, de sensations, ou de
visions qui me viennent comme
une évidence. » Tout juste consentelle à annoncer que cette expo
est l’aboutissement de trois ans
de travail, à partir de ses propres
textes et dessins. « Ces photos en
sont le prolongement », dit-elle
encore. Elle propose ici un univers personnel, provocant sans
agressivité, doux et singulier. Le
sien, qu’elle offre avec une touchante simplicité.
B.L.
� 63 + 36 jusqu’au 30 mai, mercredi,
jeudi, vendredi de 16 h à 19 h, samedi
et dimanche de 15 h à 20 h. Entrée
libre. 60, rue Gabriel-Péri.
MUSÉE la nuit du 16
mai
Danse, musique,
expos jusqu’à minuit
YANN MAMBERT
À RAISON de 500 spectateurs
par concert, Métis et le Festival de
Saint-Denis auront rassemblé plus
de 2 000 scolaires venus des huit
villes de Plaine commune (dont
près du quart de Saint-Denis) entre jeudi 7 mai à l’académie Fratellini et jeudi 14 à la basilique. Il
y a une semaine, le grand chapiteau de l’Altaïr a accueilli pour
deux séances le Z Quartet, habitué du festival et composé de musiciens de l’Orchestre national de
France ainsi que le trompettiste
Nicolas Giraud et le guitariste Michaël Felberbaum. Si l’orchestre
classique a joué un quatuor à cordes
de Mendelssohn, il a rejoint ensuite les deux solistes pour interpréter des grands thèmes de Nino
Rota et d’Ennio Morricone, deux
parmi les plus célèbres compositeurs de musiques de films italiens. Un programme qui a visiblement plu aux jeunes spectateurs qui n’hésitaient pas à taper
dans les mains pour accompagner
les artistes, y compris sur Mendelssohn!
SOIXANTE expo
Jeudi 7 mai, le Z Quartet à l’académie Fratellini.
ci n’est écrite nulle part dans la
Coran, ce n’est pas une tradition
de mon pays, mais c’est un assassinat et une diminution de la personnalité des femmes » s’insurget-elle. Fantani Touré a payé pour
cela. Durant dix ans, elle ne peut
sortir de chez elle, tant le sujet est
tabou. Avec Kolomba, elle donne
du travail à d’anciennes exciseuses.
« Les choses avancent, petit à petit. »
L’itinéraire d’Ophélie Gaillard est
plus classique. Élue en 2003 révélation soliste instrumentale aux
Victoires de la musique, elle va
proposer un voyage express en Italie à partir de Venise. « Mais une
Italie inspirée par l’Espagne, avec
des œuvres de Vivaldi et Boccherini, qui allient la rythmique et la
virtuosité. » De sa rencontre avec
Fantani Touré, elle se fait une joie.
« Nous nous sommes d’abord rencontrées humainement et nous
nous sommes rejointes au-delà de
la musique. Je trouve qu’on se sent
plus femme à ses côtés. Nous avons
une grande complicité même si, a
priori, rien ne nous destinait à jouer
et chanter ensemble. Elle a lancé
des chants a capella, que j’ai repris au violoncelle, instrument qui
est très proche de la voix. Je me
réjouis beaucoup de ce concert »,
s’enflamme-t-elle. « Nous avons
improvisé et nous nous sommes
comprises tout de suite, comme si
on se connaissait! » confirme Fantani Touré.
Elles se produiront à deux reprises,
jeudi 14 mai: à 14 heures devant
un public scolaire, puis à 19 heures
devant des écoliers et collégiens
et leurs parents et des membres
d’associations. « Le public scolaire
est le plus exigeant des publics, à
la fois perméable et réceptif, mais
qui ne pardonne rien », sourit Ophélie Gaillard, qui est une habituée
du festival. « Ce qui est bien, ici,
c’est qu’un travail est effectué en
amont dans les classes. » Toutes
deux reviendront en juin. Fantani
Touré le 26 juin sous le chapiteau Magic et Ophélie Gaillard le
lendemain, samedi 27 juin à la Légion d’honneur.
Benoît Lagarrigue
� Pour le concert du jeudi 14 mai à 19 h,
les associations intéressées peuvent
contacter le 01 48 13 12 13.
LA CINQUIÈME Nuit des musées se déroulera samedi 16 mai
de 14 h à minuit. Le musée d’art
et d’histoire a choisi d’illustrer
le thème art et chanson populaire, à l’occasion notamment
de l’exposition Steinlen et de
ses collections sur la Commune
de Paris. Cette manifestation,
qui avait accueilli l’an dernier
plus de 500 visiteurs, regroupe
plusieurs initiatives, dont une
partie sera consacrée aux travaux réalisés lors des ateliers
scolaires, avant que des lycéens
de Paul-Éluard donnent un spectacle chorégraphique et déambulatoire dans le musée. La salle
d’exposition de la Commune de
Paris accueillera un film et un
débat sur Louise Michel, une
rencontre dédicace avec Frédérique Jacquet autour de son livre Jeanne de la zone, des lectures de Jehan Rictus et un final musical autour des répertoires
d’Yvette Guilbert et Marie Dubas, chanteuses du début du
XXe siècle, sous la direction de
Pierre Kuzor, professeur au
conservatoire. Des visites commentées du musée et de l’exposition Steinlen sont également proposées.
B.L.
� Renseignements et programme
complet au 01 42 43 37 57. Entrée et
animations gratuites.
TGP mixages
Le rap au détriment du rock ?
À L’AUBE de son vingtième
anniversaire, l’association Chroma/
Zebrock lance un beau projet: faire
revivre l’histoire musicale de la
Seine Saint-Denis à travers des
témoignages de ceux qui l’ont
vécue. Ce café musical sur le rock
est le premier d’un cycle de trois
rendez-vous Mixages. Dans le café
du théâtre Gérard-Philipe, Edgard
Garcia, le directeur de Chroma/Zebrock, et Salah Khemissi, du service des pratiques artistiques et
culturelles de la ville ont devant
eux, ce 8 mai, une petite assemblée de passionnés. Les échanges
sont enregistrés afin de les faire
vivre par la suite sous différentes
formes (exposition, livre, DVD).
Les deux hommes lancent les débats avec pour fil conducteur l’expérience de Salah Khemissi, qui
fut de toutes les aventures musicales dionysiennes. « Vers 1985,
l’usine dans laquelle je travaillais a fermé et j’ai été licencié. On
nous a proposé de partir ailleurs
pour retrouver du travail. Avec
quelques copains, on a préféré rester et monter une association pour
organiser des concerts. » L’histoire
commence avec des live qui prennent place dans la salle qui deviendra la Ligne 13. « On avait demandé la permission de retirer
des rangées de sièges », s’amuse
Salah. Rapidement, les groupes de
rock alternatifs affluent. Le discours contestataire et engagé de
ces collectifs entre en résonance
avec l’ancrage populaire de la banlieue. C’est le début d’une véritable scène dont certains des acteurs
sont en passe de devenir célèbres:
la Mano Negra, Pigalle, les Garçons Bouchers… « On a organisé
un concert de la Mano Negra aux
Magasins généraux », poursuit Sa-
lah. « À l’époque, la Plaine n’était
pas développée comme maintenant. On avait fléché le parcours
pour que les gens puissent trouver l’endroit. Près de 3000 personnes étaient venues. »
On évoque pêle-mêle FFF,
26 rue Pinel, NTM…
Edgard Garcia lance alors une vidéo des Wampas tournée plus récemment à Saint-Denis. On y voit
un Didier Wampas survolté, en costume léopard, debout sur un ampli, hurler son titre Chirac en prison avant de sauter dans un public acquis à sa cause. « Quelqu’un
était à ce concert ? » demande Edgard. La salle, un peu timide au départ, commence à participer et le
micro circule. On évoque pêle-mêle
FFF et leur atypique mélange funkrock, 26 Pinel groupe dionysien
tendance Tête Raides, les concerts
hard core à la Ligne 13, et inévitablement, le principal legs musical
de la ville, NTM, les enfants de
Saint-Denis. « Après l’explosion
du rap — NTM à Saint-Denis et
IAM à Marseille- tous les producteurs venaient ici et signaient n’importe qui », rigole Salah. « Il ne
faut pas oublier que le rap et le
rock au début partageaient beaucoup de revendications. Les discours n’étaient pas si éloignés »,
rappelle quelqu’un. « On est peutêtre tombés dans le piège de la ville
rap à Saint-Denis, au détriment
du rock », ajoute-t-il pour souligner le fossé qui s’est lentement
creusé entre les deux musiques.
« Il faudra revenir plus longtemps
sur le hip-hop. On aura l’occasion
de le faire bientôt », annonce Edgard Garcia. Rendez-vous est pris
à la Belle Etoile le 19 septembre.
Sébastien Banse
JSD n° 789 du 13 au 19 mai 2009
7
sports
COURSES DANS LA CITÉ
Cyclisme et roller jeudi 21 mai
JEUDI 21 MAI, jour de l’ascension, tout l’après-midi va
être consacré à des courses autour du Stade de France, avec
les départs et arrivées avenue
Jules-Rimet, où se trouvera le
podium des juges et des speakers.
Le programme est le suivant :
Pour le roller, dès 12 h 30, balade familiale ouverte à tous.
Puis à 13 h 15, départ du semi
marathon (à partir de 16 ans)
sur un circuit sécurisé de 2 850
mètres. Contacts : 06 09 59 06 44
et sur [email protected]
Pour les cyclistes, la 61e course
dans la cité se déroulera de la
façon suivante : 14 h 30, course
minimes ; 15 h 30, course cadets ; 16 h 30, course seniors.
Contacts : 01 55 84 22 22.
BOXE ANGLAISE
Mercredi 6 mai après-midi, au parc des sports Auguste-Delaune .
TOURNOI INTER-QUARTIERS
20 ans très fair-play
PAS UN SEUL des 300 garçons
et filles (assez peu nombreuses,
les demoiselles), qui évoluent
ce mercredi 6 mai après-midi
sur les différents terrains du parc
des sports Delaune, n’a connu
le début de l’histoire. Et pour
cause, ils ont entre 8 et 13 ans.
Alors que le championnat interquartiers, dont ils disputent la
finale, fête cette année ses 20
ans. Au fil du temps, cette épreuve
s’est transformée, élargie, puis
est revenue à un format local.
Mais avec, comme depuis le début, la participation de l’ensemble des quartiers, qu’il
s’agisse de ceux du centre, du
nord proches de Delaune, ou encore de beaucoup plus lointains
comme la Plaine ou Pleyel.
Et comme toujours, ce ne sont
pas les exploits sportifs qui sont
recherchés en priorité. « Une
équipe peut arriver première dans
son groupe, mais ne pas gagner
si, au fair-play, elle est disqualifiée », expliquent les animateurs. Qui ne sont autres que les
quatorze éducateurs sportifs de
la ville de Saint-Denis, auxquels
se sont joints d’autres intervenants. Le staff, composé d’Abdel, Kamel, Julien, et Ibrahim,
est coordonné par Idrissa, de
la direction municipale des sports.
C’est en janvier que le championnat a débuté, avec les premiers regroupements au mo-
8
ment des vacances de Pâques
dans les secteurs de Franc-Moisin, Delaune et Marville.
Pour cette journée de finale, les
quatre équipes classées en tête
finissent par un match de 15 minutes sur la pelouse d’honneur.
Il s’agit de celles de la Plaine et
de La Courtille (2-1) chez les experts ; de Politzer contre le collège Degeyter (3-0) pour les
confirmés ; les prix du fair-play
étant attribués à « Manchester »
et au centre de loisirs de FrancMoisin. 20 ans obligent, chaque
participant a eu droit à un trophée souvenir, à un tee-shirt et
chaque équipe est repartie avec
un ballon. Histoire de continuer
l’aventure.
moment-là que l’on va voir un médecin pour se faire délivrer un
certificat d’aptitude. » Et les organisateurs pensent déjà à l’année prochaine. Dans le registre hy-
Saint-Denis tient la forme
giène de vie, c’est le thème du bien
manger et du surpoids qui pourrait être mis à l’ordre du jour.
DIMANCHE à Delaune, l’équipe
de DH du Saint-Denis US a une
nouvelle fois satisfait ses supporteurs en battant (1-0) l’équipe
du Blanc-Mesnil, qui évolue elle
aussi en milieu de tableau. Le
but de Bouterfass à la 40e a assuré cette nouvelle victoire des
locaux à domicile.
« L’objectif a été atteint » se réjouit Abdel Chouache le coach,
« et on continue de ne pas perdre à la maison, même lors d’un
Gérald Rossi
FOOTBALL
Coupe de France inoubliable
SAMEDI 9 MAI au Stade de
France, la 91e finale de la Coupe
de France s’est achevée comme
l’on sait par une victoire de Guingamp (L2) face à Rennes (L1)
sur le score de 2-1, trois buts
marqués entre la 68e et la 82e
minute. Devant un stade particulièrement plein, avec 80 056
spectateurs présents (venus pour
une grande part de Bretagne, pas
moins de sept TGV avaient été
affrétés pour l’occasion), la coupe
ne pouvait aller qu’à un club…
breton. Avant le coup d’envoi,
les spectateurs, bretons donc,
n’ont pas hésité à chanter à pleine
voix quelques airs traditionnels,
pendant leur exécution par la
musique de la Garde républicaine. Des chants qui ont retenti
jusque dans le centre-ville, histoire de faire fredonner les nombreux Bretons de Saint-Denis,
même ceux rétifs au ballon rond.
JSD n° 789 du 13 au 19 mai 2009
match engagé comme celui là ».
Il ajoute : « Ça a aussi été un
bon dimanche pour l’équipe B
qui, après sa victoire contre Lagny (1-0), a retrouvé sa place de
leader ; avec l’objectif de la montée en DHR la saison prochaine ».
Dimanche prochain, Saint-Denis se déplace à Yerres « avec
toujours notre ambition de terminer la saison le mieux possible ».
G.R.
TENNIS DE TABLE
Médailles pour Alice Liu
LA PÉRIODE des championnats
de France a débuté ce weekend (8 au 10 mai) à Thionville
(59) avec les individuels minimes
(-13 ans) et juniors (-18 ans).
Alice Liu (Saint-Denis) obtient 2
médailles de bronze en simple
et en double associée à Marion
Chomis (Saint-Maur). Ce sont
ses premières médailles nationales individuelles.
Trois autres joueuses du Sdus
participaient à ces championnats : Sarah Ben Slama qui atteint les quarts de finale, Audrey
G.R.
Avec les bons conseils
du docteur Avronsart
Une des particularités de ce championnat est aussi de responsabiliser au maximum les jeunes footeux. Lors de leur engagement,
ils doivent signer une charte dans
laquelle ils s’engagent à respecter les règles de fonctionnement,
mais aussi « des règles sportives
de base, comme le respect des
adversaires. C’est une démarche
citoyenne qui doit laisser des
traces », insiste Abdel.
Nouveauté cette année, en plus
des ateliers techniques qui s’intercalent aux rencontres, la présence d’un stand de prévention et
d’information sur la santé et l’hygiène, en présence du docteur
Anne-Louise Avronsart, du service municipal de la médecine du
sport. « J’en profite pour expliquer
pourquoi une visite médicale au
moins annuelle est importante pour
bien faire du sport, et qu’il est préférable de ne pas attendre le mois
de septembre. Même si c’est à ce
fin, une mention pour Nelson
Farias (notre photo), récent vainqueur de la disputée Ceinture
Montana
FOOTBALL
Zarif (-11 ans) et Yasmine Bouloussa (-12 ans) atteignent les
16e. En double, Audrey Zarif associée à Marie Migot atteint les
quarts de finale alors que Sarah
Ben Slama et Yasmine Bouloussa
accèdent aux 8e. Par ailleurs,
Mehdi Bouloussa sélectionné en
équipe de France jeunes, a participé à l’Open jeunes d’Espagne
du 6 au 10 mai à Platja d’Aro.
Avec l’équipe de France A, Mehdi,
avec Aymeric Fave (Eaubonne)
a atteint la finale mais doit s’incliner face à Hong-Kong par 3/1.
CYCLOTOURISME
Des Dionysiens en régional
GÉRALD ROSSI
Après un lancement
en janvier dans toute
la ville, environ 300
garçons et filles ont
participé mercredi 6
mai au parc des sports
Delaune à la finale
de l’édition 2009 du
tournoi qui a fêté ses
20 ans d’existence.
SAMEDI 16 mai à Saint-Nazaire
(44), en finale du critérium espoirs pro, Denis Farias du SaintDenis US sera opposé à Bastien
Laforge du club local. L’actualité
printanière des boxeurs formés
par Albert Mauriac est en outre
assez fournie avec, du 22 au
24 mai la participation à un tournoi prévue à Londres (GB), entre autres d’Idaas Redjal en juniors. Et le 9 juin, à Pont-Audemer (27) se disputera la finale de
la coupe de la ligue, avec chez
les super-moyens Christopher
Rebrassé du Sdus, opposé à Anthony Prunier, de Saint-Dizier, et
non à Samir Berrada de Rouen,
qui a déclaré forfait. Signalons
encore en juillet un stage du club
dionysien à Trieste (Italie). En-
D. R.
YANN MAMBERT
Les Farias tiennent l’affiche
Samedi 9 mai au Stade de France.
SOPHROLOGIE
Une nouvelle activité
LA SECTION APE du SaintDenis union sports propose une
nouvelle activité de relaxation,
la sophrologie. Cette discipline,
créée en 1960 par Alfonso Caycedo, médecin neuropsychiatre
colombien d’origine basque espagnole propose une approche
psychocorporelle basée notamment sur une conscience
accrue de soi-même. Les séances
se déroulent, à partir du 22 mai,
dans la salle du gymnase de
l’école Carson-Besson le vendredi de 20h à 21h. Renseignements au 01 55 84 22 22.
DIMANCHE 10 MAI le traditionnel
Cent de Saint-Denis organisé par
le club cyclotouriste a vu une
participation totale de 61 inscrits,
un chiffre plutôt faible alors
que les organisateurs avaient reculé la date de ce rendez-vous
annuel en espérant que le printemps serait plus favorable que
la fin de l’hiver.
Mais tout n’est pas sombre pour
les cyclos dionysiens, et trois
d’entre eux, Christopher et Jennifer Devaux en cadet et benjamine et Angèle Koffi également
benjamine participent samedi 16
et dimanche 17 mai au critérium
régional du jeune cyclo, épreuve
de la fédération française qui se
déroule dans l’Essonne. Le 5 avril
dernier, les trois Dionysiens avaient
été bien classés lors du championnat départemental.
G.R.
BOXE THAÏE
Gala du Lumpini
SAMEDI 23 MAI à 19h au palais des sports Delaune, le club
dionysien Lumpini présente
« Shock Muay 2 », un gala international de boxe Muay Thaï.
À l’affiche, huit combats, dont
celui de D. Coulibaly (Lumpini)
face à N. Panturak (Thaïlande)
en 70 kg (5x3 minutes).
Renseignements et réservations:
06 60 45 11 73. Bons de soutien
ring 20 €, gradins 15 €.
sports
Calendrier
ATHLETISME
Saint-Denis Émotion
Samedi 16 mai: 2e tour des
Championnats Interclubs FFA.
L’équipe de SDE qui s’est
qualifiée lors du 1er tour à
Tremblay-en-France se déplace à
Lagny-sur-Marne pour la finale
de Promo N2 C.
Pas d’entraînements ce samedi
pour les catégories école
d’athlétisme à minimes.
BASKET
À Delaune
Dimanche 17 mai: seniors
f2/Épinay à 13h30, seniors
g3/Gagny à 15h30, cadets
2/Pavillonnais à 17h30.
FOOTBALL
DH Seniors
Samedi 16 mai: minimes
g2/Aulnay à 16h, benjamins
2/Bondy à 14h, poussins/Les
Lilas à 10h.
DH 18 ans
À l’extérieur
CYCLOTOURISME
Sorties
Samedi 16 mai et dimanche 17
sorties sur route à Frepillon
(Val-d’Oise). Renseignements
et inscriptions au
0134127743,
et par courriel:
[email protected]
RUGBY
Ils chutent
en Bourgogne
LA SAISON 2008-2009 du SaintDenis US s’est terminée prématurément, dimanche 10 mai à
Toucy, charmant petit bourg de
l’Yonne, face à une équipe de Genlis (Côte-d’Or) appliquée et meilleur stratège (11-8). Sous une faible pluie qui ne cessa pas tout au
long de la partie, les derniers et
maigres espoirs dionysiens d’accéder à l’échelon supérieur se
sont définitivement envolés. On
pourra sans doute épiloguer longtemps à la maison du rugby du
stade Delaune sur ce match qu’on
aurait pu gagner cent fois avec
une équipe au complet. Mais audelà de l’absence des Dubot, Amestoy, Béchoua, Paquin, Lamari et
Muzzio, la vraie cause de la défaite est bien à rechercher dans
les déconvenues face à Beauvais
et Houilles qui ont marqué les
esprits et semé le doute dans un
groupe jusque-là sûr de lui et
conquérant.
Ils ont perdu le match à ne
pas perdre
Même si les bleu et blanc ont gagné 19 matchs sur 23 tout au long
de la saison, ils ont perdu le match
à ne pas perdre. Ils s’en vont ainsi
sur la pointe des pieds au seuil des
phases finales du championnat de
France.
Comme la semaine précédente, ils
ont perdu la partie en première
mi-temps pour n’avoir pas su porter le jeu au pied dans le camp adverse. Et à guerroyer sur ses terres
on subit la pression et on commet
des fautes qui se paient souvent
cash. C’est ainsi que l’ailier bourguignon Grandjean inscrivit les
trois premiers points dès la 6e minute, juste après la sortie sur blessure de Vally l’arrière de Saint-Denis. Il récidiva à la 24e après une
longue phase de domination de
son équipe relayant un départ de
troisième ligne petit côté en sortie de mêlée, en aplatissant un bel
essai en coin avant de passer une
nouvelle pénalité quelques instants plus tard. 11 à 0: le trou était
fait et, malgré la vaillance de ses
avants, le Sdus ne s’en remettra
pas.
Il fallut attendre la demi-heure de
jeu pour qu’il redresse cependant
la tête par une magnifique attaque
en ligne suivie d’un puissant groupépénétrant qui échoua à quelques
centimètres de la ligne. C’est alors
que sur une pénalité dans les 22
mètres jouée à la main, le 8 bleu
Kamtcheu transperça la défense
orange et noire pour s’écrouler
victorieusement derrière la ligne,
redonnant ainsi quelques espoirs
aux siens.
Une pénalité ramena le
score à 8 à 11
La seconde mi-temps fut âpre et
disputée, mais Genlis su tenir SaintDenis à distance par une domination sans partage en touche et
une excellente occupation du terrain grâce au jeu au pied de son
demi d’ouverture qui rata toutefois deux drops-goal. L’arrière remplaçant du Sdus Machy réussit une
pénalité vers l’heure de jeu, ramenant le score à 8 à 11. Mais lancés de trop loin, les assauts dionysiens finirent tous par des fautes
de mains ou sur la cuirasse d’une
défense bourguignonne de fer, Machy ratant in extremis des 50 mètres, la pénalité de l’égalisation
tant espérée. Le sort de Saint-Denis était définitivement scellé: c’est
l’équipe réaliste de Genlis qui poursuivra le chemin.
Au-delà, c’est sans doute une page
de l’histoire du Sdus qui s’est tournée à Toucy puisqu’il évoluera
sans doute l’an prochain avec un
effectif renouvelé, sans plusieurs
de ses joueurs argentins et autres
joueurs de métier, ni son entraîneur des arrières Max Ricaud, qui
partiront avec le sens du devoir
accompli. Mais c’est déjà une autre histoire…
En attendant dimanche, l’équipe
réserve brillamment qualifiée tentera sa chance en 32e de finale du
championnat de France d’Excellence B contre Le Creusot à Chagny. Souhaitons-lui bonne chance.
Alain Azam (correspondant)
Dimanche 17 mai à 15h30 le
Sdus se déplace à Yerres.
Dimanche 17 mai à 13 heures le
Sdus se déplace à Créteil
(Lusitanos).
PH
Dimanche 17 mai à 15h30 à
Delaune Le Sdus2 reçoit Claye
Souilly.
Seniors excellence
Dimanche 17 mai à 15h30 le
Cosmos FC se déplace à Rosny.
TENNIS DE TABLE
Saint-Denis US
16 et 17 mai à Tours: interclubs
nationaux. Les minimes filles
(Sarah Ben Slama, Yasmine
Bouloussa, Alice Liu et Audrey
Zarif) tenteront de faire mieux
que l’an dernier où elles avaient
obtenu une médaille d’argent.
Du 22 au 24 mai à Dreux:
championnats de France
seniors. Lucian Filimon,
Emmanuel Lebesson et Cédric
Mirault y participent.
Du 5 au 7 juin à Saint-Berthevin:
championnats de France
benjamins/cadets. Qualifiés:
Audrey Zarif (benjamine), Alice
Liu (cadette), Mehdi Bouloussa
(cadet).
Les 13 et 14 juin à Questembert
(56): Challenge Bernard Jeu
National.
Pro A
Mardi 26 mai Saint-Denis US TT
93 se déplace à La Romagne
(Maine-et-Loire) pour le dernier
match de la saison de ProA.
1m45;
G. De Matos (MIF) 3e au 80 m haies en
16’’62, 19e au poids avec 4m01, 1re au
100 m en 14’’28, 13e au saut en
hauteur avec 1m18, 16e au javelot
avec 17m38 et 5e du 1000 m en
3’41’’57. Elle réalise au total 2506 pts
et se classe 23e/40 de la compétition.
Meeting national FFA
de Montgeron
Dimanche 10 mai
M. Galtier (ESF) 5e au 100 m en
12’’52, 6e au 100 m haies en 14’’31.
BASKET
Sdus
9 et 10 mai: seniors g3/LaCourneuve 73-75; cadets
entente/Drancy 79-75; cadets
2/Bagnolet 34-126; cadettes
entente/Ministère-des-Finances 5355; minimes filles entente/Drancy
103-28; minimes g2/Clichy-sous-Bois
30-81; minimes filles
entente/Franconville 69-71;
benjamins entente/Val-Maubuée 5248; benjamins 2/Livry-Gargan 10106; benjamines entente/Noisy-lSec
59-37; benjamins entente/LivryGargan 71-28; poussins/Villepinte
53-43.
FOOTBALL
Sdus
seniors a (DH) Sdus/Blanc-Mesnil 1-0.
seniors b Sdus/Lagny 1-0. seniors c
Sdus/Noisy-le-Grand 8-4. vétérans a
Sdus/Saint-Leu 1-1. vétérans b
Sdus/Blanc-Mesnil 1-7. vétérans c
exempt. 18ans a Sdus/Bretigny 0-3.
18 ans b Sdus/Bagnolet 3-3.
15 ans a Sdus/Montereau 1-7.
15 ans b Sdus/Aulnay-sous-Bois 5-1.
15 ans c Sdus/Championnet 2-1.
13 ans a Sdus/Trappes-Saint-Quentin
4-1. 13 ans b Sdus/Gagny 1-2.
13 ans c Sdus/Neuilly-sur-Marne 1-2.
13 ans d Sdus/Pierrefitte 1-8.
13 ans e Sdus/Drancy 2-4.
benjamins a Sdus/Montreuil 9-2.
benjamins b Sdus/Montreuil 8-0.
benjamins c Sdus/Montreuil 10-3.
benjamins d Sdus/Montreuil 4-3.
benjamins e Sdus/Clichois 3-1.
benjamins f Sdus/Clichois 6-6.
benjamins g Sdus/Clichois 1-3.
benjamins h Sdus/Clichois 2-2.
poussins a Sdus/Sevran 0-12.
poussins b Sdus/Sevran 11-2.
poussins c Sdus/Sevran 1-2.
poussins d Sdus/Sevran 4-4.
poussins e Sdus/Pierrefitte 8-0.
poussins f Sdus/Pierrefitte 1-7.
poussins g Sdus/Pierrefitte 7-2.
poussins h Sdus/Pierrefitte 1-1
Le classement DH
1 Aubervilliers (76 points); 2 Orly (62); 3
Issy (62); 4 Évry (62); 5 Fleury-Mérogis
(60); 6 Saint-Ouen-l’Aumone (58); 7
Racing b (55); 8 Le Blanc-Mesnil (54); 9
Saint Denis (54); 10 Yerres (54); 11
Le Mée (51); 12 Lusitanos St-Maur (43);
13 Palaiseau (40); 14 Poissy b (33).
JUDO
Club 93
Finale régionale
critérium benjamins
Samedi 9 mai à Tremblay-en-France
-44 kg : M. Dauphin 2e.
Coupe régionale
3e division
Dimanche 10 mai à Tremblay-en-France
-90 kg : T. Bocquet 2e, C. Saci 3e ;
-100 kg : K. Mokhtari 5e.
Sdus
Finale régionale
critérium benjamins
Samedi 9 mai à Tremblay-en-France
garçons, 3e place Z. Kada -34 kg,
S. Selmi -38 kg et A. Kaci-Ouhladj 50 kg. Filles : M. Ekoukou -57 kg
2e.
A. Pirès réalise un sans-faute et devient
championne départementale.
Championnats d’Europe
de kata
9 et 10 mai à Bucarest
Catherine Andreazzoli et Janick Bravo ont
terminé 7e en juno kata.
RUGBY
Fédérale 3
Dimanche à Toucy dans l’Yonne, match
de barrage: Saint-Denis/ Genlis: 8/11.
TENNIS
Sdus
Équipe 1 filles : National 2, SaintDenis bat Paris Jean-Bouin 4 à 3.
Équipe 1 garçons : National 2 à
Rochefort (Poitou-Charente), SaintDenis bat Rochefort 8 à 0.
Équipe 2 filles : Régional, SaintDenis2 bat Le-Bourget TC.1 3 à 2.
Équipe 2 garçons : Pré-national,
Pavillons-sous-Bois bat Saint-Denis2
4 à 3.
TRAMPOLINE
Avant-garde
Trophée national
FIR - FESTIGYM
Samedi 9 mai à Reims.
Félicitations à Louise Mollier-Sabet qui
remporte le Trophée national F.I.R dans
la catégorie benjamines. Léandro Duarte
termine à la 5e place.
Résultats
ATHLÉTISME
Sdus
Championnats d’IDF par équipes
(2e tour)
cadets 200 m: 1er H. Mahor 23’’6 ;
hauteur: R. Colombi 1m45; longueur:
R. Colombi 4m81.
juniors 100 m: 1er M. Chindara
11’9; 4x100m: 1er Sdus 47’’2.
seniors 100 m: D. Lobue 12’’ ; poids:
1er C; Darcelus 11m08; disque: 1er
C. Darcelus 36m18, 2e B. Colombi
31m89.
vétérans 100 m: 1er P. Cantobion
12’’2 ; 200 m : 1er P. Cantobion
25’’7 ; poids: 4e J.-C. Derobert
10m16, 2e L. Blanchard 10m98;
disque: 1er L. Blanchard 32m91.
Championnats d’IDF
de quadrathlon
moustiques: 3e B. Baradji 77 points,
5e L. Daniel 73 points, 8e M. Melchior
59 points, 16e M. Baradji 15 points.
moustiques filles: 5e A. Livio 38 pts.
poussins: 4e H. Marseille 65 points.
benjamins: 1er G. Nsukami 74 points,
4e N. Colombi 69 points, 7e
M. Clément 57 points, 12e S. Bakari
32 points.
Relais 4x60m: 1er Sdus 36’’2, 2e Sdus
(2) 36’’5.
benjamins: 3e A. Diataya 62 points, 5e
M. Ourmiah 56 points, 6e M. Grand
51 points.
Saint-Denis Emotion
Championnat régional FFSU
Jeudi 7 mai à Antony
J. Nkamsao (ESM) 6eau 100 m en
11’’71, 2e au 200 m en 23’’83.
Championnat départemental
FFA d’épreuves combinées à
Noisy-le-Grand
Samedi 9 et dimanche 10 mai
S. Thiebaud (SEF) 2e au poids avec
11m12, 2e au saut en hauteur avec
Paris/Province/Etranger
Transports d’enfants
Consultations
Traitements radiothérapie
Traitements chimiothérapie
Traitements dialyse
Transferts
Traitements rééducation
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Samu 15 commissariat 17 ou 01 49 71 80 00 gendarmerie 01 48 29 64 38 police municipale 01 49 33 63 06, 12/14 passage de l’Aqueduc, du lundi au vendredi de 9 h à 12 h et de 13 h à 17 h pompiers 18 ou 01 48 13 85 28 centre antipoison 01 40 05 48 48
sida info service (24 h/24 h) : 08 00 84 08 00 drogues alcool tabac info service (24 h/24 h) 0 800 23 13 13 alcooliques anonymes (24 h/24 h) 01 43 25 75 00 maison de la justice et du droit 01 55 84 05 30 plaine commune
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République : 01 55 84 02 30 Franc-Moisin : 01 48 13 96 00 Floréal : 01 55 83 01 90 Plaine : 01 49 98 14 42 médecins de garde SUR, Tél. : 15. pharmacies de garde dimanche 17 mai : Charbit, 85, avenue Gabriel-Péri, SAINT-OUEN, 0140 11 02 52, ou Soullam, 12, rue de
Paris, ÉPINAY-SUR-SEINE, 0148268526. Jeudi 21 mai : Charbit, 85, avenue Gabriel-Péri, SAINT-OUEN, 0140 11 02 52, ou Cohen, 148, avenue de Stalingrad, STAINS. Pour tout renseignement sur les gardes des médecins et pharmaciens, appelez le commissariat au 01 49 71 80 00.
MENUS SCOLAIRES
ET CENTRES DE LOISIRS
Mercredi 13 mai
betteraves rouges, paella au poisson,
petit suisse nature, fruit de saison.
Jeudi 14 mai
salade verte et dés de fromage, émincé
de poulet au citron, julienne de légumes,
tarte aux fraises.
Vendredi 15 mai
œuf dur sur salade, rôti de porc au jus à
la sauge, coquillettes au beurre,
yaourt bulgare/sucre, poire.
Lundi 18 mai
salade verte et dés de fromage, sauté
de bœuf à la provençale, carottes Vichy,
gâteau de semoule.
Mardi 19 mai
concombres vinaigrette, escalope de
poulet sauce citron, purée, yaourt
aromatisé, compote de pommes.
Mercredi 20 mai
DEMANDES D’EMPLOI
Homme propose des séances de
lecture de poésie à domicile en soirée
le week-end pour 50 €. 06 14 70 64 22.
Jeune femme avec expérience cherche
à accompagner à l’école secteur JBS,
Puy-Pensot, heures de repassage
et ménage. 01 42 43 72 85.
Jeune femme cherche emploi dans
la restauration le soir. 06 66 36 31 73.
Jeune homme sérieux cherche emploi
de chauffeur-livreur. 06 63 22 87 89.
Homme 60 ans cherche emploi de
gardien, bureautique. 01 42 29 13 19.
Maman cherche heures de ménage.
06 77 86 38 28.
roulé au fromage, steak haché sauce
dijonnaise, courgettes, fromage
port-salut, prunes.
Dame sérieuse cherche enfants
ou bébés à garder occasionnellement
le soir. Bons soins assurés.
01 48 27 15 63 ou
06 98 21 76 12.
Docteur en physique et chimie
donne cours de la 6e à bac +3.
06 86 21 67 29.
Jeune femme avec expérience cherche
enfants à garder et heures de ménage.
06 27 04 84 05.
Jeune fille cherche enfants à garder,
heures de ménage, repassage.
06 28 47 09 95.
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Ascension. Jour férié. Pas de repas.
Loue parking sécurisé. 85 €/mois
06 22 20 28 69
VENTES/ACHATS
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crème, 5 € ; lampe halogène noir,
15 € ; lampe halogène tube gris, le
reste rose/mauve, 20 € ; table en pin
carré pliable en 2 + 2 chaises en pin
pliable, 25 € ; petit coffre en bois, 2 € ;
boite décorative hexagonale kaki vieilli,
2 € ; valise carré noir Pier Import, 15 € ;
radiateur à bain d’huile Delonghi à
roulettes, 70 €; 62 boîtiers DVD, 1 €
les 5 ; mannequin acier femme, 25 € ;
6 petits bouddhas, 3 € ; objets décor
vache porte 3 torchons, porte 8 épices,
petit pot rond, vase… 5 € l’objet ; grand
éventail japonais, 15 € ; grande
armoire en pin, 3 portes, 30 €.
01 48 20 80 74 à partir de 18 h.
Vds VTT adulte parfait état, 80 €.
01 48 29 68 81 le soir.
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06 37 22 18 62.
Petites annonces
Jeudi 21 mai
La viande de bœuf proposée dans
les plats est d’origine française,
animaux nés, élevés et abattus en
France. La direction de la restauration
se réserve le droit de modifier
le menu à tout moment en raison
des fluctuations des marchés
et des effectifs.
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de 1 à 4 € pièce ; rouleaux de
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BON À SAVOIR
Du côté des impôts
Le temps de la déclaration
Le formulaire prérempli de déclaration de revenus 2008 est
arrivé dans les boîtes aux lettres. Celui-ci est à compléter (si
besoin), à signer et à renvoyer avant le 29 mai, dans sa forme
papier au centre des impôts. Pour ceux qui font le choix de
« télédéclarer », le délai est repoussé au 11 juin.
Ceux qui n’ont pas reçu de formulaire prérempli, c’est souvent
le cas pour les premières déclarations, peuvent toujours s’en
procurer au centre des impôts ou en télécharger un sur
http://www.impots.gouv.fr Sur ce même site, des
informations sont données sur les meilleurs créneaux horaires
pour remplir sa déclaration par Internet.
Rappelons que, même quand on a peu à déclarer, il est
important de le faire, un avis de non imposition ouvre à lui
seul des droits entre autres auprès de la Caf (Caisse
d’allocations familiales).
� Permanences les mardis 19 et 26 mai, le vendredi 29 mai, de 9 h à 12 h à la
trésorerie principale de Saint-Denis, rue de Strasbourg.
� Site http://www.impots.gouv.fr, un formulaire vierge est téléchargeable et à la
rubrique « particulier », de nombreuses réponses aux questions les plus courantes
sont consultables.
Le rendez-vous des retraités
Soirée karaoké avec la compagnie Haut les Kheurs et
buffet dînatoire le mercredi 3 juin de 18 h 30 à 23 h à la
résidence Dionysia.
� Inscriptions à la résidence le jeudi 14 mai de 10 h à 12 h et de 14 h à 16 h.
Participation de 4,50 €/6,10 € pour les non-Dionysiens.
Concours de loto le mercredi 10 juin à 14 h 30 à la
résidence Croizat.
� Inscriptions à la résidence le lundi 18 mai de 14 h à 16 h. Participation : 4,50 €/
6,10 € pour les non-Dionysiens.
Scrabble et jeux de société à la résidence Dionysia le
lundi 18 mai.
� Entrée libre 2, rue E.-Fournière ; 01 48 22 03 49.
Sortie au parc Saint-Paul le jeudi 11 juin à la journée.
Le parc Saint-Paul est un domaine verdoyant
de 15 hectares situé dans l’Oise, à quelques kilomètres de
Beauvais. Il renferme de nombreuses attractions et
spectacles, à découvrir au fil de la promenade.
Le déjeuner est prévu (en groupe) à l’Auberge rouge avec
espace guinguette où une animation musicale et
dansante vous sera proposée.
� Inscriptions au 01 49 33 75 71 ou 01 49 33 69 74 à partir du lundi 25 mai
auprès du service animation retraités. Rendez-vous à 9 h devant la mairie pour un
départ en car. Participation : 20 €.
Quartier Plaine La maison de quartier propose le Petit
atelier : chaque semaine, les enfants accompagnés de leurs
parents partagent des moments de rencontres et d’activités
(confection de gâteaux, de bricolage, de jeux, de contes, de
chansons, de balades) avec les personnes plus âgées.
� Informations maison de quartier Plaine, 120, avenue Wilson, allée Saint-Just,
tous les mercredis de 10 h à 12 h (sauf vacances scolaires) ; Tél. : 01 49 98 15 90.
Retrouvez dès le vendredi sur notre site www.lejsd.com notre rubrique
« Bon à savoir » et les menus des écoles et des centres de loisirs.
Rédaction 59 rue de la République.
93200 Saint-Denis. Tél. : 01 55 87 26 80.
Fax : 01 55 87 26 88. Mail : [email protected]
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Hénique. Directeur, directeur de la rédaction Dominique
Sanchez : 01 55 87 26 80, [email protected] Rédacteur en
chef adjoint Gérald Rossi : 01 55 87 26 81, [email protected]
Administratrice Fyrial Lombry-Serraf : 01 55 87 26 80, [email protected]
Secrétaire de rédaction Patricia Da Silva Castro : 01 55 87 26 80,
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01 55 87 26 84, [email protected] ; Marylène Lenfant :
01 55 87 26 82, [email protected]. Photographes : Yann
Mambert : 01 55 87 26 86, [email protected] ; Gérard Monico :
01 55 87 26 86, [email protected] Pré-presse, édition, impression
PSD. Diffusion Établissement Petit 01 43 52 42 05. Publicité Martine
De Sax 01 42 43 12 12. Tirage 47 000 exemplaires (sur papier recyclé).
Numéro de commission paritaire en cours. Abonnement annuel : 23 € ;
chèque à l’ordre de « Communiquer à Saint-Denis ».
portrait
Jean-Claude Bordigoni
Vœu de construction
Caisse de suggérer à l’État la création d’une SEM pour la construction. Accepté. « Puis on m’a dit :
“Réfléchissez, vous pouvez devenir numéro deux de la SCET ou
aller à Saint-Denis”. J’ai répliqué :
“C’est tout réfléchi. Je prends le
stade et la direction de la Sanem
(la SEM d’État)”. »
« Notre mission était double, suivre la construction et les débuts de
l’exploitation et aménager le quartier du Cornillon nord. » Des souvenirs comme si c’était hier. Puis,
« un beau matin, dans mon bureau, je vois débarquer Patrick
Braouezec et Jack Ralite (alors respectivement maires de Saint-Denis et d’Aubervilliers) pour me dire :
“Maintenant que vous en avez terminé avec le stade, nous venons
vous demander de prendre la direction de notre SEM. Bon, on le
sait, vous êtes plutôt de droite et
nous à gauche, mais on s’en fout.
Vous avez les compétences qu’on
recherche.” ».
Il ajoute, malicieux : « Je sais que
l’on a parlé ça et là du mercenaire
Bob Denard à la Plaine, mais dans
les faits on a travaillé dans une
loyauté totale de part et d’autre. »
Après le Cornillon, cap sur l’avenue François-Mitterrand. « Au dé-
but, on visait un projet de 40 000 m2
avec le promoteur Eiffage, lequel
nous a convaincu que pour être
crédible il fallait démarrer à plusieurs. Bouygues, Kauffman et
Nexity ont suivi. À l’arrivée, on a
fait 180 000 m2. Le projet du Landy
France était devenu crédible. »
Avec le recul : « J’ai eu une chance
professionnelle et humaine extraordinaire.
Sur un terri« J’ai eu une
toire martychance
risé, on a pu
professionnelle
reconstruire
et humaine
de la ville. »
extraordinaire.
Et mainteSur un territoire
nant ? « Le
martyrisé, on a
premier jour
pu reconstruire
de ma rede la ville. »
traite, chez
moi, j’étais
dans la disposition d’esprit de
quelqu’un qui attend le docteur. »
Moral à zéro. Et puis c’est reparti. À temps partiel, toujours
pour la SCET, Jean-Claude Bordigoni est désormais directeur
de la Mission des grands équipements sportifs. Perspective
Euro 2016. Au passage, il cite Hegel : « C’est la passion qui suscite
les grandes réalisations. »
YANN MAMBERT
SI MARCEL Proust s’est longtemps
couché de bonne heure, JeanClaude Bordigoni, lui, est souvent
venu rôder le dimanche. Dans les
quartiers de la Plaine et du Cornillon. « Quand les chantiers étaient
à l’arrêt, pour voir comment ça se
passait pour les gens qui y vivaient
déjà et allaient arriver dans ces
secteurs qui se développaient. J’ai
toujours été un homme de terrain,
un peu trop sans doute. » Quand
on est fils d’un entrepreneur du
bâtiment du Jura, on ne se refait
pas. À 64 ans depuis quelques
jours, Jean-Claude Bordigoni vient
de raccrocher son costume de directeur de la SEM (Société d’économie mixte) Plaine commune
développement. Histoire de rompre en douceur le pacs passé avec
Saint-Denis.
Octobre 1993. Le Premier ministre Édouard Balladur choisit le site
d’implantation du Stade de France.
Pour accueillir notamment la finale de la Coupe du monde de foot
en 1998. Le temps presse. Membre du groupe dirigeant de la SCET,
une filiale de la très officielle Caisse
des dépôts, Jean-Claude Bordigoni
n’hésite pas. Sa passion du sport
et du foot en particulier lui fait
proposer au grand patron de la
Gérald Rossi
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JSD n° 789 du 13 au 19 mai 2009
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