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Région Mercredi 3 Avril 2013 CULTURE Paul, en Personne et en Lorraine Paul Personne sera ce vendredi à l’Autre Canal de Nancy et mercredi prochain au Seven Casino d’Amnéville. Rêveur et talentueux, l’artiste s’est, depuis des années, à force de persévérance, imposé comme l’un des plus grands bluesmen français. Personne à l’Ouest (Face A et B), sorti en 2011, est la preuve d’une créativité et d’une efficacité toujours indéniable de l’artiste. A cette occasion, Greenwich Cavern assurera la 1re partie sur chacun de ces concerts. Groupe de scène avant tout, celui-ci comblera les fans de rock au style US des années 70/80. Vic-sur-Seille : l’art du Renc’art Le festival Renc’art rouvre ses portes à Vic-sur-Seille le samedi 6 avril. Les ingrédients de cette 7e édition : « De l’art sans normes, des rencontres et de la passion », décrit Dominique Simon, co-organisateur. Bref, de l’amateurisme de cœur, tout le plaisir de montrer ce qu’on sait faire avec un pinceau ou un appareil photo ! « Chaque année apporte son lot de surprises, poursuit le facétieux photographe. Couverte d’œuvres d’art, la salle des Carmes devient un lieu magique, hors du temps. » Lancé en 2000, le Renc’art a gagné ses lettres de noblesse. Après une conquête du public difficile et quelques coups d’arrêts (notamment en 2007), le Renc’art vicois s’est inscrit durablement dans le paysage culturel de Moselle-sud. Photographes, peintres, sculpteurs, graveurs : pendant une semaine, plus de 90 artistes exposent leurs meilleures créations. « Nous avons sélectionné cinq œuvres par participant, détaille Dominique Simon. La perspective des étages permet d’apprécier les œuvres sous toutes leurs formes. L’exposition est ordonnée, fléchée. Le public n’aura pas l’impression de faire un tour et de repartir. » Se nourrir de l’art, des sentiments des autres. Voilà le leitmotiv du Renc’art, qui du coup, porte bien son nom. Renc’art, du 6 au 14 avril à Vic-sur-Seille. Entrée libre. 1 à nancy, luxembourg et amnéville Stephan Eicher solde la crise avec ses jolis contes suisses Il avait donné à Rombas, en mai 2011, son dernier concert littéraire avec son double Philippe Djian. Avec L’Envolée, Stephan Eicher, indigné et engagé, attaque le chapitre le plus politique de sa carrière. Mots contre maux. P our L’Envolée, son dernier album, Stephan Eicher s’est écrit une « loi musicale » avec plusieurs commandements. Dont celui de n’enregistrer que « des chansons courtes ». C’est précisément ce défi que nous avons choisi de relever : ne le faire réagir, pour cet entretien d’une vingtaine de minutes à écouter dans sa version intégrale sur notre site, que sur des mots. Ou des chiffres… 27 décembre 2011. « C’est le jour où j’ai posé une feuille blanche sur un piano. Les idées mijotaient depuis quelque temps mais c’est à ce moment-là que j’ai commencé à écrire. Je vis depuis cinq ans en France : autour de moi, l’ambiance est moins euphorique. Mes premières chansons traduisaient ce climat morose, mais je me suis dit qu’il fallait plutôt parler d’autre chose que la crise. Pour moi, L’envolée est l’album qui reflète le jour venant juste après celui de la mélancolie ». 34 minutes et 48 secondes : « Au départ, je voulais réaliser un album de 33 minutes avec 11 titres pour rendre hommage aux vinyles qui disparaissent. Et effectivement arrêter d’ajouter quelque chose quand la chanson commence à tenir debout toute seule. À un morceau près, j’y suis presque parvenu ». Costume. « Ça vient avec Stephan Eicher, qui sera ce soir à Nancy, demain à Luxembourg et le jeudi 2 mai à Amnéville, avoue « ne jamais avoir chanté autant de titres sur scène que sur cette tournée ». Photo Benoît PEVERENNI l’âge, comme le goût des olives. Mon ami suisse Martin Suter, qui est, comme Philippe Djian, un grand écrivain, en porte tout le Vingt minutes à écouter en ligne Écoutez aussi, sur notre site, les mots de Stephan Eicher à propos de la Camargue où il vit, de la Lorraine, d’Édith Fambuena (guitariste et productrice), des hôtels, de la promotion ou du… café. Pourquoi, enfin, il n’a pas retenu certains titres écrits sur scène lors de sa précédente tournée. A voir sur www.republicain-lorrain.fr temps. Alors j’ai décidé, moi aussi, de m’habiller quand j’écris ou quand je suis sur scène, par respect pour le temps qui passe et pour le public. Comme un rituel pour rythmer ma vie un peu chaotique ». Subprime. « Le bout de l’iceberg du capitalisme… Tous les peuples sont devenus totalement esclaves de cette dette. Je ne serais pas triste si ce système économique disparaissait ». 75 %. « C’est la France ! Je paie mes impôts ici, j’adore votre pays. Mon enfant y est scolarisé et je trouve logique d’être un contribuable comme un autre. En plus, je n’aime pas tricher, dès que je mens, je rougis… Maintenant, la question est de savoir ce que ces sommes financent concrètement… » L’Anglais. « Les Américains m’énervent avec leurs guerres. Alors je ne chante plus, pour le moment, qu’en français et en bernois (dialecte suisse alémanique) qui sonnaient mieux pour cet album ». Emma de Caunes. « Je dois beaucoup à Antoine De Caunes qui m’a notamment présenté Philippe Djian. La sublime petite fille que j’ai connue est aujourd’hui une formidable actrice qui me donne le sourire, et ce n’est pas juste une blague pour le clip de la SOLIDARITÉ chanson. J’admire vraiment cette jeune femme ». Père. « Je suis très reconnaissant envers mes enfants : sans eux, je n’aurais pas vécu cette vie-là. Ils me donnent une direction, un axe. Je me retrouve totalement en eux. J’espère leur rendre aussi, à mon tour, l’énergie qu’ils me donnent ». Propos recueillis par Paul-Marie PERNET. Ce soir à L’Autre Canal à Nancy, demain à L’Atelier à Luxembourg et le jeudi 2 mai au Seven Casino d’Amnéville. sport et médecine Courir dans le désert pour vaincre la maladie Un appel aux dons est lancé pour l’association Aremig. Quatre coureurs du Pays-Haut se lancent dans l’aventure du Marathon des sables. Les coureurs du Pays-Haut vont courir dans le désert marocain du 5 au 15 avril pour vaincre la maladie. Photo Etienne JAMINET ob Tahri a coaché quatre B athlètes de la région de Longwy pour courir au 28 e Sultan Marathon des sables. Ils ne sont que 16 Lorrains sur 1 000 engagés du monde entier. La course de 240 km dans le désert marocain est l’une des plus dures au monde. Thierry Wuinsch, Lahouari Bachir, Christophe Jacquet et Nordine Yacoub vont la jouer humble. Pour cause, l’un des leurs a été touché dans sa famille par une maladie infantile grave. L’équipe du PaysHaut a aussitôt décidé d’aider l’association Aremig, de Vandœuvre, qui, avec sa maison parentale inaugurée en 1992, peut accueillir 18 mères accompagnant leur enfant malade à l’hôpital de NancyBrabois. « Nous avons visité les lieux par l’intermédiaire de l’Aremig. Notre souffrance dans le désert par des températures diurnes de 40°C et nocturnes de 10°C en six étapes de 30 à 90 km n’est rien par rapport à ce qu’endurent les enfants », avance Lahouari Bachir. Ce dernier entraîne ses coéquipiers à raison de 100 à 120 km par semaine depuis deux ans. Concrètement, on pourra éditer un formulaire de don par internet sur www.aremig.org Dans le même temps, il est possible d’aider moralement les quatre marathoniens sur le portail web Sultan Marathon des sables. En effet, Thierry, Lahouari, Nordine et Christophe progresseront avec une mini-caméra numérique. Ils seront reconnaissables à leurs dossards 249 à 252. Les administrateurs de l’Aremig ont affirmé que leur association s’est constituée pierre par pierre. « On progresse depuis 1982 à la façon d’un marathon. » J.-P. R. TTE 9