Mobilité à la Scuola Superiore di Osteopatia Italiana di

Transcription

Mobilité à la Scuola Superiore di Osteopatia Italiana di
Mobilité à la Scuola Superiore di Osteopatia
Italiana di Torino et au CEESO Venezia
Au mois de mars 2013, j’ai eu la chance de partir une semaine à la Scuola Superiore di
Osteopatia Italiana à Turin puis 3 jours au CEESO Venise.
A l’école de Turin, j’ai pu assister aux cours avec les étudiants de 4e année qui ne sont
que 5 à temps plein. L’école a ouvert ses portes il y a 4 ans, ce qui explique le nombre
restreint de D1 (5), P3 (6) alors qu’en P2 et P1 ils sont déjà entre 20 et 25. Le bâtiment où se
situe l’école est partagé notamment avec les étudiants de l’ISEF (Istituto Superiore
Educazione Fisica), l’équivalent en France des STAPS (Sciences et Techniques des Activités
Physiques et Sportives), ce qui permet une proximité avec le domaine du sport.
La semaine où j’ai été présent à Turin, Monsieur Alain Piron, de passage en Italie, a effectué
une présentation de son cours sur « la vision ostéopathique des dysfonctions cervicomaxillo-faciales », tandis que les cours auxquels j’ai assisté étaient majoritairement axés sur
le système crânio-sacré, le fascia ainsi que sur la neurologie.
En l’absence de clinique, les consultations se déroulent dans une salle de classe avec
tous les étudiants de la promotion et un tuteur. Un étudiant est chargé de faire la
consultation mais chacun peut à tout moment intervenir pour donner son opinion ou poser
une question. D’ailleurs, l’approche crânio-sacrée quasi systématique pour chaque patient a
donné lieu à des consultations à « 4 mains » avec un étudiant à l’écoute du crâne et l’autre
au niveau du sacrum. Le temps n’est pas vraiment limité mais le fait que tout le monde
puisse intervenir et débattre donne des consultations d’une durée d’environ 1h30.
Lors de mon arrivée à l’école, la première patiente s’est présentée avec des chocolats,
embrassant tout le monde et finissant par payer le café à tous les étudiants, au tuteur et à
moi. Cela m’a tout de suite donné un aperçu de la « dolce vita » italienne…
Après avoir vécu une expérience inoubliable à Turin, j’ai continué mon voyage en
Italie du Nord en passant par Milan et Trévise pour enfin arriver à la toute nouvelle école du
CEESO Venise où j’ai été accueilli par le directeur Massimo Tonietto, également enseignant à
l’école de Turin. La toute première promotion de cette école vénitienne compte 9 étudiants
et cette fois-ci, hormis pour les cours théoriques (principalement d’anatomie) où j’avais un
rôle d’observateur, j’ai pu assister Massimo Tonietto lors des cours de pratique.
En effet, en cours d’approche structurelle le directeur me faisait pleinement participer en
me demandant, après avoir montré ses propres techniques, de faire partager celles que
j’avais pu apprendre au CEESO Paris. Je me suis rendu compte que d’expliquer des
techniques avec le vocabulaire ostéopathique italien était plus difficile que d’aller prendre
un verre avec une italienne mais heureusement le côté visuel reste le plus important et
l’expérience a été très enrichissante. J’espère d’ailleurs la renouveler l’année prochaine!
Massimo Tonietto m’a également emmené jusqu’à son cabinet d’ostéopathie à
Padoue afin d’assister à ses consultations où là encore l’approche crânienne est très
présente. A travers ce voyage, que ce soit à Turin ou à Venise, j’ai pu échanger avec les
étudiants et partager des techniques, observer les différences et les similitudes dans la prise
en charge d’un patient, m’intéresser à différentes approches et rencontrer des personnes
très attachantes. Je garde un excellent souvenir de ces 2 semaines en Italie qui n’ont fait que
confirmer mon envie de partir y vivre un jour.
J’ai eu la chance de recevoir un accueil très chaleureux partout où je suis allé, c’est
pourquoi je remercie les personnes qui m’ont hébergé, les étudiants, Marco Sbarbaro
(directeur de la SSIO di Torino), Massimo Tonietto (directeur du CEESO Venezia), Luca
Zanella (secrétaire administratif au CEESO Venezia) ainsi que Martin Bremond (coordinateur
des échanges OsEAN et Erasmus du CEESO Paris) qui a rendu cette mobilité possible.
Alexandre MARIE (D1) – CEESO Paris