et le dossier de presse de la conférence.

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Contenu
CHAPITRE UN : LE MARCHE MONDIAL DE LA BIJOUTERIE-JOAILLERIE ............................................ 3
1°- Un marché en pleine expansion ............................................................................................. 3
2°- Un secteur stimulé par l’augmentation de la tension concurrentielle......................................... 3
3°- Une filière française diversifiée : les acteurs de la chaîne de valeur .......................................... 3
a.
Les Maisons.................................................................................................................... 4
b.
Les créateurs .................................................................................................................. 5
c.
Les entreprises dites « industrielles » :............................................................................. 5
d.
Les fabricants joailliers .................................................................................................... 5
e.
Les artisans .................................................................................................................... 5
f.
Les négociants en métaux précieux ................................................................................. 5
g.
Les pierres et les perles .................................................................................................. 6
h.
Les orfèvres ................................................................................................................... 6
CHAPITRE DEUX – LA FABRICATION FRANCAISE ............................................................................ 7
1° - Une fabrication compétitive .................................................................................................. 7
2°- Les exportations en progression constante ............................................................................. 8
CHAPITRE TROIS - LE MARCHE HEXAGONAL DE LA BIJOUTERIE .................................................... 8
1° - La consommation : un marché hexagonal stable ................................................................... 8
2° - Une augmentation exponentielle des importations ................................................................12
CHAPITRE TROIS : LES ENJEUX DE COMPETITIVITE ......................................................................13
1°- La formation et la transmission des savoir-faire .....................................................................13
Une refonte des diplômes en phase avec les attentes des professionnels et les enjeux de
formation du secteur..............................................................................................................13
Les diplômes de la Branche ....................................................................................................13
Les établissements de formation dans l’hexagone ....................................................................13
2°- Les enjeux de ressources humaines ......................................................................................14
Un investissement massif sur l’enjeu RH .................................................................................14
3°- Les enjeux de performance économique ...............................................................................15
Taille critique et évolution des modèles économiques..............................................................15
Rapports donneurs d’ordre sous-traitants ...................................................................................16
Enjeux de développement durable et de sécurisation des produits ............................................17
CONCLUSION ...............................................................................................................................19
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CHAPITRE UN : LE MARCHE MONDIAL DE LA BIJOUTERIE-JOAILLERIE
1°- Un marché en pleine expansion
En 2012, le marché mondial de la bijouterie de luxe et de la haute joaillerie était estimé à près de 11
milliards d’euros1, avec une croissance de 12,5%.
Si l’on compte la bijouterie-joaillerie « générique », c’est-à-dire sans marque, qui représente entre 80
et 85% de l’offre, et les prévisions à horizon 2017, avec une croissance annuelle de 5% en moyenne,
on peut alors estimer le marché mondial de la bijouterie-joaillerie à plus de 156 milliards d’euros en
20122.
Ainsi, les plus gros compétiteurs de la bijouterie sont le groupe chinois Chow Tai Fook Jewellery, qui a
un volume d’affaire estimé à près de 5,5 milliards d’euros, suivi de près par le groupe suisse
Richemont qui réalise près de 4,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires avec la joaillerie ( avec les
Maisons Cartier et Van Cleef & Arpels), et l’américain Tiffany avec près de 3,8 milliards d’euros de
chiffre d’affaires en 2012.
2°- Un secteur stimulé par l’augmentation de la tension concurrentielle
L’attraction se fait de plus en plus forte pour les nouveaux entrants et les grandes maisons de luxe se
situant dans une stratégie de « brand-stretching » (diversification de l’offre de produits). En effet,
cette tendance s’est accélérée depuis les années 2000 et ces marques de luxe ont bousculé les codes
et le marché de la bijouterie en poussant les marques historiques de joaillerie à réétudier leur offre, à
enrichir leurs collections. Ainsi, une multitude de marques sont aujourd’hui présentes sur le marché et
dynamisent la filière en stimulant la production de volumes important pour des produits en entrée de
gamme.
3°- Une filière française diversifiée : les acteurs de la chaîne de valeur
La filière de la bijouterie-joaillerie est caractérisée par une multitude d’acteurs qui animent et
alimentent le secteur. Elle est composée d’une large diversité d’entreprises, en termes de taille et de
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La mutation du marché mondial de la bijouterie de luxe et de la haute joaillerie, Les Echos Etudes,
avril 2013, p.9
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Estimation UFBJOP d'après KPMG et Techsci Resarch
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métiers exercés, qui participent à la richesse de la filière, à sa capacité créatrice, à son dynamisme, et
à son rayonnement hors des frontières.
Le dynamisme de la filière repose également en grande partie sur les demandes des grands groupes
qui portent la sous-traitance et sont le vecteur du savoir-faire et du prestige français à l’échelle
mondiale. En effet, les grands groupes possèdent une renommée internationale ainsi qu’une immense
puissance financière et commerciale qui élèvent la filière.
a. Les Maisons
Le capital historique de la joaillerie française repose sur les spécialistes de la bijouterie, les Maisons
familiales, qui naissent et connaissent au XIXe siècle, une période très prospère et propice au
développement. A ce jour, ces fameuses Maisons représentent toujours le symbole du luxe à travers
le monde.
Le XXe siècle marque l’ère du style, de la créativité avec un grand avant-gardisme qui fait la spécificité
de la joaillerie française. A partir des années 80, les grandes Maisons fondatrices familiales deviennent
des « marques » ; en effet, elles développent une politique commerciale forte et se diversifient sur le
secteur de l’horlogerie et de la parfumerie pour assurer leur visibilité. Cette évolution a profondément
modifié les rapports avec les ateliers de sous-traitance qui sont désormais moins portés sur la
création, et davantage sur la fabrication. En intégrant la création, les marques font appel à des
designers issus de la haute-couture ou du design, de manière à donner une ligne artistique
différenciante des marques concurrentes.
C’est à la fin des années 90 que commencent les rachats des maisons familiales par les groupes
internationaux du luxe. Ces nouveaux modèles transforment complètement le visage de la filière et
intervient lorsque les maisons ont achevé d’assoir leur marque : « si, jusqu’en 2010, le marché était
dominé par les spécialistes, les récentes opérations de croissance externe ont bouleversé la donne3 ».
Toutefois, elles représentent 5% du marché mondial à cette période, ce qui laissait de grandes
perspectives de croissance pour les groupes. La politique de croissance repose alors sur trois axes
stratégiques : la promotion de la marque grâce à des campagnes publicitaires, l’accroissement du
nombre de points de vente partout dans le monde, le développement de produits en entrée de
gamme, afin de démocratiser les produits de luxe. Toute la chaine de valeur est alors maitrisée, de
l’amont à l’aval, à l’exception de la production, qui est externalisée (à part quelques ateliers de hautejoaillerie qui sont rachetés).
Principales actions de rachat de maisons joaillières par des groupes de luxe
Année
1993
1995
1999
1999
2000
2004
2011
2012
2013
2013
3
Cible
Cartier
Fred
Chaumet
Van Cleef & Arpels
Boucheron
Poiray
Bulgari
Queelin
Pomellato
Harry Winston
Acquéreur
Richemont
LVMH
LVMH
Richemont
Gucci Group – PPR / Kering
Allliance Designers
LVMH
PPR / Kering
Kering
Swatch Group
La mutation du marché mondial de la bijouterie de luxe et de la haute joaillerie, Les Echos Etudes,
avril 2013, p.13
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b. Les créateurs
Selon Les Echos Etudes4, les joailliers créateurs sont de « jeunes » maisons indépendantes et
spécialisées. Elles sont nombreuses et relativement peu connues du grand public, bien que certaines
bénéficient d’une certaine notoriété (Jean Christophe, Lorenz Bäumer...).
« Les créateurs travaillent pour les maisons historiques et sont parfois des anciens des grandes
maisons de joaillerie et du luxe. Les collections des créateurs joailliers se caractérisent par un style
résolument contemporain, moderne, voire en rupture, se démarquant de la concurrence. Dans la
majorité des cas, ils se positionnent à la base de la pyramide des prix. Néanmoins, certains créateurs
proposent également des pièces de haute joaillerie à l’instar de Lorenz Bäumer. Ces maisons font
figure d’outsiders sur le marché, eu égard à leur puissance financière et commerciale et leur notoriété
limitée auprès du grand public. »
Ce sont des structures très souples et flexibles qui s’orientent aussi vers le sur-mesure, avec la
création de pièces originales.
c. Les entreprises dites « industrielles » :
Ces structures peuvent dépasser les 300 personnes, spécialisées en bijouterie, et aussi en joaillerie
«access », elles travaillent en France et à l’étranger pour au moins 50% de leur chiffre d’affaires pour
des chaînes spécialisées ou la grande distribution.
d. Les fabricants joailliers
Ces TPE/PME disposent d’ateliers de fabrication et réalisent des produits de joaillerie en sous-traitance
pour les donneurs d’ordre et/ou développent leur propre collections.
Elles sont de taille moyenne et comptent entre 10 et 50 personnes. Ces ateliers doivent être capables
de traiter des volumes, de réaliser des prototypes dans les plus brefs délais et d’assurer une qualité
irréprochable.
e. Les artisans
Ces très petites entreprises artisanales, de 1 à 3 personnes, créent leurs propres modèles. Elles
représentent 80% de la fabrication française, c’est –à-dire près de 2500 entreprises pour 2 789
salariés. Ces entreprises offrent également aux consommateurs la possibilité de réaliser des bijoux
sur-mesure. Ce service spécifique n’est pas ou peu proposé par les autres joailliers à des prix de
milieu de gamme. Ces entreprises font appel à des petits ateliers de proximité.
f. Les négociants en métaux précieux
Les deux acteurs principaux en négoce de métaux précieux sont la société Cookson Clal et la Saamp.
Ils approvisionnent la chaîne de valeur en métaux précieux, soit provenant des mines, soit recyclés.
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La mutation du marché mondial de la bijouterie de luxe et de la haute joaillerie, Les Echos Etudes,
avril 2013, p.58.
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g. Les pierres et les perles
Le marché des pierres précieuses se compose de négociants en pierres et perles et aussi de
diamantaires et de lapidaires.
Les négociants en pierres et perles
En France, on dénombre une cinquantaine d’entreprises de négoce de pierres et perles. Le secteur du
négoce représente 4% des salariés HBJO, pour près de 180 emplois5.
Les diamantaires
En 2012, le marché mondial du diamant était estimé à près de 60 milliards de dollars.
Les diamantaires travaillent dans des ateliers intégrés aux entreprises de négoce ou dans de petits
ateliers (une dizaine d’artisans spécialisés en France). Pour contrer la concurrence des entreprises
indiennes et israéliennes, les acteurs français misent sur le goût et le très haut de gamme.
Les lapidaires
« En France, on estime à une trentaine le nombre d’ateliers concentrés en Ile-de-France, dont les 3/4
à Paris et dans le Haut-Jura. Les lapidaires assurent une partie de leur chiffre d’affaires grâce aux
travaux d’ajustement pour les ateliers de haute joaillerie, de réfection de pierres abîmées et au
négoce de gemmes6. »
h. Les orfèvres
La production d’orfèvrerie représentait 60 millions € HT en 2012, contre 65 millions € HT en 2011, soit
une baisse de 7% du chiffre d’affaires. La part de l’exportation est de 59% du chiffre d’affaires, elle a
augmenté de 6% en 2012 par rapport à 2011.
Les entreprises d’orfèvrerie sont une quarantaine et emploient plus de 500 personnes, ainsi, elles sont
pour une large part (88%) des entreprises de plus de 20 salariés.
L’industrie des orfèvres est organisée autour d’acteurs qui ont acquis une forte notoriété : Puiforcat,
Christofle, Ercuis…
6
http://www.institut-metiersdart.org/metiers-d-art/bijouterie-joaillerie-orfevrerie-ethorlogerie/lapidaire
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CHAPITRE DEUX – LA FABRICATION FRANCAISE
1° - Une fabrication compétitive
La fabrication française reste stable sur les dix dernières années (tableau 8) ; elle représente près de
1,6 milliards d’euros malgré une baisse significative du nombre des entreprises qui est passé de
4284 en 2000 à 2815 en 20127.
En comparaison, la production de bijouterie-joaillerie est en augmentation de 7% par rapport à 2011
et on note une courbe ascendante continue depuis 2009 de 16%8.
7
Tableau 8
En 2012, la France comptait 9 034 salariés pour 2 815 entreprises de bijouterie parmi les 12 200
salariés du secteur HBJO. La bijouterie-joaillerie compte 1 969 entreprises pour 6 392
emplois, les entreprises de pierres et perles représentent 179 emplois pour 45
entreprises, la bijouterie fantaisie emploie 1 948 salariés pour 761 entreprises et
l’orfèvrerie compte 40 entreprises pour 515 emplois.
Les principaux bassins de fabrication se situent en région parisienne (qui représente 1/3 de la
fabrication soit près de 2 000 entreprises et plus de 6000 emplois), en Rhône-Alpes (près de 500
entreprises et 2 000 salariés), en Provence-Alpes-Côte d’Azur (environ 400 entreprises et 500
salariés), en Alsace (près de 60 entreprises pour 500 salariés), en Picardie, en Franche-Comté,
dans les Pays de la Loire (avec près de 800 entreprises et 2500 emplois pour ces trois régions).
7
8
Ecostat numéro 100-mai 2011
Etudes Statistiques Comité Francéclat, 7 février 2013.
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Les entreprises se répartissent de la manière suivante :
2°- Les exportations en progression constante
Le secteur se maintient et enregistre depuis 2011 des résultats conjoncturels positifs, grâce
notamment aux ventes hors de France et au développement des grands groupes de luxe à
l’international qui entraînent avec eux la chaine de sous-traitance. Les résultats des exportations sont
donc positifs et en constante évolution.
En 2012, les exportations et réexportations des produits de l’horlogerie-bijouterie-joaillerie sont
estimées à 5,0 milliards d’euros HT (Statistiques des douanes françaises). La bijouterie-joaillerie
représente 60% de cette valeur9.
Chiffres
en millions d’euros
Bijouterie-joaillerie
dont bijoux or
2011
Estimations 2012
Variation 2012/2011
2 404
3 016
+ 25 %
2 076
2 497
+ 20 %
La Suisse est toujours le premier pays client de la France mais il s’agit essentiellement de transit. Elle
est suivie du Royaume-Uni, de l’Italie et de l’Allemagne.
Le taux d’exportation est de 53% pour l’année 2012.
CHAPITRE TROIS - LE MARCHE HEXAGONAL DE LA BIJOUTERIE
1° - La consommation : un marché hexagonal stable
Ventes totales
Les ventes de bijouterie représentaient 3,6 milliards d’euros (tableau 1) en 2012 parmi des ventes
en horlogerie-bijouterie en 2012 qui s’élevaient à 5,3 milliards d’euros. Ce chiffre est en baisse de 2%
par rapport à 2011.
La part de vente de bijoux en or 750 ‰ est estimée à 1,9 milliards d’euros (tableau 2). ). Il faut
signaler une baisse des ventes importante (-20%) des bijoux en or 750 ‰, tant en volume, qu’en
valeur : 63 millions de bijoux sont vendus en France en 2012 (67 millions d’unités vendues en 2011),
pour un prix moyen de 58€10.
9
Ecostat - 2012 chiffres clés du secteur horlogerie-bijouterie-joaillerie // dossier de presse
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Société 5/GfK (Distribution) – Ecostat Complément au n°119-février 2013
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Tableau 1
Tableau 2
9
Les ventes de bijoux en or tous
titres connaissent une baisse
constante depuis 2002 :
De 3 milliards d’euros de chiffre
d’affaires en 2002, on passe à 2,3
milliards d’euros de chiffre d’affaires
en 2012, soit une diminution de 23%
en dix ans.
Baisse des ventes de bijoux en or 750 ‰
Depuis des années, la consommation de bijoux en or 750 ‰ est marquée par une forte
diminution: de 2003 à 2012, les ventes ont chuté de plus de 30% :17,2 millions de pièces en 2003
contre 5,8 millions en 2012 ; les ventes représentaient 2,9 milliards d’euros en 2003 contre 1,9
millions d’euros en 2012 (tableau 3). Toutefois, le prix moyen du bijou est orienté à la hausse – 167
euros à 328 euros sur cette même période. Rappelons qu’entre 2001 et 2010, le prix de l’or a
augmenté de plus de 220%.
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Tableau 3
Les ventes de bijoux en plaqué or et en argent
On note une diminution significative des ventes de bijoux en plaqué or durant les dix dernières
années. En effet, en termes d’unités vendues et de valeur, les ventes sont diminuées par deux au
cours de la période 2003-2012 (tableau 4).
Tableau 4
Il faut remarquer que la diminution des ventes de bijoux en or, notamment liée à la flambée du cours
de l’or, a profité aux ventes de bijoux en argent, qui connaissent une augmentation constante sur
cette même période (tableau 5).
Copyright : Union Française de la Bijouterie, Joaillerie, des Pierres et des Perles (UFBJOP)
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Tableau 5
Boom des ventes des bijoux en or 375 ‰
L’augmentation la plus significative constatée depuis 2010 est celle du nombre de ventes de bijoux en
or 375 ‰ : on vend presque 17 fois plus de bijoux 9 carats en 2012 qu’en 2003 ! En comparaison à
2011, leurs ventes ont augmenté de 152%. Le marché de l’or 9K représente aujourd’hui 426 millions
d’euros, il est près de 26 fois plus élevé qu’en 2003. Le prix moyen est passé de 62 € à 103 € ces dix
dernières années (tableau 6). Pour la première fois en décembre 2012, les ventes de bijoux en or
375‰ ont dépassé les bijoux en or 750 ‰ en nombre de pièces vendues11.
11
Tableau 6
Les ventes de bijoux fantaisie
Les bijoux fantaisie représentent 14,2 % du marché en valeur mais surtout, pour la première fois, plus
de la moitié du marché en nombre de pièces (51,2 %).
11
Ecostat - Numéro 119 - Février 2013
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2° - Une augmentation exponentielle des importations
Les importations connaissent une nette augmentation depuis 199512: de 754 millions d’euros à
presque 3 milliards d’euros, soit près de 300% d’augmentation entre 1995 et 2010
(tableau 7). Entre 2011 et 2012 il faut noter une augmentation de 22% des importations.
Les importations européennes ont triplé, passant de 312 millions d’euros à 967 millions, les
importations de bijouterie provenant de Chine ont augmenté de près de 600% en quinze
ans. Les importations thaïlandaises ont augmenté de 136%.
Les principaux pays fournisseurs sont la Chine, la Suisse et la Thaïlande.
Tableau 7
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Comité Francéclat/INSEE (Production)- Douanes françaises (Commerce Extérieur) – Société 5/GfK
(Distribution) – avril 2013
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CHAPITRE TROIS : LES ENJEUX DE COMPETITIVITE
1°- La formation et la transmission des savoir-faire
Une refonte des diplômes en phase avec les attentes des professionnels et les enjeux de
formation du secteur
La refonte des diplômes conduite de concert par l’Education Nationale et l’Union française BJOP,
achevée en 2006, a eu l’objectif d’élever le niveau de compétence des élèves, par l’enseignement de
toute la chaîne de valeur de la fabrication, pendant quatre ans, et de faire du Brevet des Métiers d’Art
un diplôme de référence de niveau Bac Professionnel. Cette refonte a intégré l’enseignement des
techniques de finition (sertissage et polissage), qui constitue une forte valeur ajoutée.
Les diplômes de la Branche
Un enseignement de niveau V : Le CAP ATBJ (Art et Technique du Bijou et du Joyau). Le CAP
ATBJ s’effectue en 2 ans (élèves issus de classes de 3e ou de 2nde) ou en 1 an (élèves de terminale
ou bacheliers). Il forme les élèves au travail fondamental du métier de Bijoutier Joaillier. Le CAP
Sertissage forme des sertisseurs. La Mention Complémentaire en Joaillerie (MCJ) permet d’approfondir
le métier de bijoutier par une formation spécifique Joaillerie et Haute Joaillerie ;
Un enseignement de niveau IV : par le Brevet des Métiers d’Art (BMA) ABJ ;
Un enseignement de niveau III : le Diplôme des Métiers d’Art, DMA Arts du Bijou - Arts du Joyau.
Les établissements de formation dans l’hexagone
A Paris, les établissements de formation et d’enseignement accueillent et forment chaque année
près de 500 élèves ; Les cursus intègrent des stages en entreprise. A ce jour, le taux
d’employabilité des élèves et apprentis diplômés est de 100%.
Les différents centres de formation parisiens sont les suivants :
L’Ecole Privée de la Bijouterie-Joaillerie, créée en 1867, est considérée comme « l’Ecole du Métier
». Chaque année elle recrute sur concours, 30 élèves qui préparent en 2 ans le Certificat d’Aptitude
Professionnelle (CAP) Art du Bijou et en 4 ans (deux années après le CAP) le Brevet des Métiers d’Art des Joyaux
(BMA).
L’Ecole privée propose également, après une sélection sur dossier, un cursus DMA (Diplôme des Métiers d’Arts),
équivalent à un Bac + 2.
Le Centre de Formation d’Apprentis de la Bijouterie Joaillerie de Paris (CFA), seul CFA pour
notre secteur en France, reçoit une centaine de jeunes signataires d’un contrat d’apprentissage par an, préparant
aux différents diplômes de la branche, soutenu financièrement par la région Ile-de-France.
BJO Formation propose des stages spécifiques destinés aux professionnels, aux salariés de la branche,
aux jeunes signataires d’un contrat de professionnalisation ainsi qu’à toute personne désireuse de suivre une
formation complète ou d’acquérir une spécialisation professionnelle en bijouterie.
L’Ecole Boulle, avec son atelier Arts du Bijou - Arts du Joyau était implantée dans le Marais, au cœur
du quartier ancestral des bijoutiers, à deux pas de celui des orfèvres, sur le site Nicolas Flamel. Elle a été
transférée à la rentrée 2012 sur le site Bourdan de l’Ecole Boulle, dans le 12e arrondissement de Paris.
Le GRETA Création, Design et Métiers d’Arts organise des formations pour adultes dans la
bijouterie. On peut aussi bien y préparer un diplôme du CAP au BTS que suivre un simple module de formation.
Les cours proposés sont divers : gemmologie, histoire du bijou, dessin de bijou, modelage et dessin technique
d’un bijou, maquette à la cire, atelier de bijouterie, sertissage, etc.
En province, les centres de formation se situent sur tout le territoire :
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Eysines
Graulhet
Illkirch
Longwy
Lyon
Marseille
Montpellier
Morteau
Nice
Ploërmel
Saint-Amand-Montrond
Saumur
Valence
2°- Les enjeux de ressources humaines
Un investissement massif sur l’enjeu RH
Le plan crise de 2009 a permis de dispenser près de 55 000 heures de soutien à la formation interne
pendant les périodes de sous activité auprès des ateliers indépendants et de conserver ainsi les
compétences des salariés en vue de la reprise. Le bilan de cette action, soutenue par l’Etat, les
partenaires sociaux, et la Région Ile de France, a été présenté au Comité Tripartite et lors de la SPER
Ile-de-France.
Dès 2010, dans le prolongement de cette action, la branche a pu investir fortement sur les enjeux RH
de la branche et sur l’accompagnement des entreprises et des salariés dans l’accès et la valorisation
de leurs compétences présentes et à venir, dans un contexte de dialogue social de grande qualité,
débouchant sur des accords novateurs (la branche a ainsi et notamment intégré dans son dernier
accord paritaire sur la prévoyance une garantie dépendance, et a opéré une refonte complète des
classifications professionnelles).
La Branche s’engage dans une démarche prévisionnelle des emplois et des compétences, dans un
cadre paritaire : audits de performance RH, plan d’action pour les emplois sensibles, mise en place de
parcours sur la sécurisation des parcours professionnels, mise en place d’une plateforme RH.
Tous ces projets sont en cours de mise en place pour une montée en puissance inscrite dans la feuille
de route de l’année 2013-2014.
Un dialogue social de qualité, qui favorise le consensus
La Branche BJOC est, malgré sa taille ou encore ses moyens, une Branche dynamique en matière de
dialogue social, qui a permis la signature d’un grand nombre d’accords fondateurs tels que : les
accords relatifs à l'aménagement et à la durée du travail et la modulation du temps de travail, le
dispositif relatif au régime de prévoyance, les dispositions à la formation professionnelle, l’avenant du
17 décembre 2007 sur les classifications professionnelles, l’accord relatif aux seniors, l’accord relatif
au développement du paritarisme, l’accord relatif aux périodes d’essai et aux périodes de préavis,
l’accord cadre relatif aux garanties « frais de santé » ou encore le dernier en cours de construction
relatif à la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences (GPEC).
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3°- Les enjeux de performance économique
Taille critique et évolution des modèles économiques
Selon le cabinet Eurogroup et le Rapport sur la pérennité et la compétitivité de la filière (p.121), il
paraît important que les fabricants atteignent une taille critique afin de faire face aux coûts fixes des
activités de support nécessaires à leur performance (gestion de production, qualité, relation client,
sécurité). Sans recourir systématiquement à une fusion d’entreprises, Eurogroup recommande une
plus grande mutualisation entre les ateliers, notamment en terme immobilier et de sécurité, ce qui
permettrait de réduire les coûts.
Dans le cadre des relations donneurs d’ordres – fabricants, pour répondre à l’attente de structuration
de la sous-traitance, et de la montée en gamme des ateliers de fabrication, les évolutions des modèles
économiques soulèvent les problématiques suivantes :
- Quel rapport entre d’un côté la taille de l’entreprise et d’un autre côté la compétitivité et
l’adaptabilité face aux crises ?
- Comment augmenter, si nécessaire, la taille de l’entreprise ?
• Croissance interne / croissance externe
• Avec quelle entreprise, comment ?
Selon le rapport Eurogroup13, la filière doit augmenter sa performance, et se rapprocher d’un des
modèles suivants :
Ci-après, un tableau décrivant les opportunités de rapprochements pertinents qui permettraient de
faciliter la consolidation des entreprises de la filière :
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Les entreprises sauront-elles transformer leurs modèles et pour quels résultats ?
Rapports donneurs d’ordre sous-traitants
De manière historique, certaines relations se sont construites entre donneurs d’ordres et soustraitants. Certains ateliers sont « affiliés » à des Maisons particulières depuis des dizaines d’années.
Ces relations privilégiées sont sous-tendues par des relations basées sur la confiance mutuelle et
certaines conditions de relations commerciales. Les grands principes d’entente ont fait l’objet de la
rédaction d’une charte de bonnes pratiques, signée le 23 Septembre 2011, afin de développer la
coopération entre donneurs d’ordre et fabricants et de formaliser une ambition commune;
-
Les thèmes abordés sont les suivants :
o La transmission du savoir entre les générations
o L’innovation
o L’éthique et le développement durable
Aujourd’hui, l’UFBJOP entame un travail de réflexion pour dresser le bilan des actions et bonnes
pratiques qui se sont tissées suite à la signature de cette charte. Des entretiens sont menés auprès
d’une vingtaine d’entreprises pour recueillir les témoignages relatant les expériences de chacun.
L’UFBJOP a pour objectif d’animer la charte et encourager la compréhension mutuelle entre les
acteurs.
Partant d’un constat partagé dans le domaine de la mode et du luxe – sur le modèle la charte de
bonnes pratiques de la filière mode et luxe datant de 2010 - l’UFBJOP s’inscrit dans une évolution des
rapports entre donneurs d’ordres et fabricants. La mise en place des médiations des relations interentreprises et de la sous-traitance et des comités stratégiques de filière témoignent de la volonté de
resserrer les liens entre les partenaires commerciaux et structurer les rapports de force. La mise en
place des comités stratégiques de filière sont les marqueurs de cette volonté de construire des
rapports équitables et durables entre les partenaires.
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Produire en France : un enjeu de performance éthique
Les normes et réglementations
En France et plus largement en Europe, la mise en conformité à un nombre de plus en plus important
de réglementations encadrant les risques professionnels, le droit du travail et l’environnement
amènent les entreprises à rester vigilantes sur les lois applicables au Métier. L’anticipation étant la
règle d’or pour garantir la pérennité des activités, la veille réglementaire est un outil stratégique qui
est désormais intégré à la marche des entreprises.
La maîtrise des produits chimiques s’inscrit également dans la perspective de responsabilisation des
entreprises : REACH est une réglementation européenne qui tend à assurer un niveau élevé de
protection de la santé humaine et de l'environnement contre les risques que peuvent poser les
produits chimiques. Ainsi, les entreprises ont la responsabilité d'évaluer et de gérer les risques posés
par les produits chimiques et de fournir des informations de sécurité adéquates à leurs utilisateurs. En
effet, de nombreuses précautions doivent être prises lorsqu’il s’agit d’utiliser des substances ou
matériaux traditionnels. L’exemple du nickel est représentatif de l’attention que doivent porter les
fabricants aux réglementations afin de rester en conformité. Ce métal, utilisé très couramment dans
les alliages a fait récemment l’objet d’une nouvelle norme européenne qui en limitait l’utilisation et a
dû obliger les entreprises à s’adapter et mettre en place de nouveaux process de fabrication afin de
faire face aux nouvelles exigences.
La France est conforme aux diverses normes qui s’appliquent à la profession concernant l’utilisation du
nickel, du plomb, ou encore du cadmium, contrairement à d’autres pays européens.
Le Label Joaillerie de France
Créé en 2006, le Label Joaillerie de France assure la promotion du savoir-faire et de la qualité
française. Il apporte la garantie que le produit fabriqué souscrit aux impératifs de bonnes pratiques
responsables aux plans éthique, social et environnemental. Cette initiative des fabricants bijoutiersjoailliers porte les valeurs de la bijouterie-joaillerie française et atteste que les produits ont été
fabriqués, montés, sertis et polis en France. Nous comptons aujourd’hui 47 labellisés.
Le Label Joaillerie de France se matérialise par un poinçon « Joaillerie de France » représentant un
hexagone comprenant le poinçon du fabricant et le poinçon qui garantit la composition du métal
précieux (tête d’aigle pour l’or, tête de chien pour le platine), créée en collaboration avec la Monnaie
de Paris et agréée par la Direction Générale des Douanes et Droits Indirects (DGDDI) aux termes
d’une convention signée en 2006.
Enjeux de développement durable et de sécurisation des produits
Selon une étude de l’ADEME, (Agence de l’environnement et de la maitrise de l’énergie), le
consommateur recherche davantage :
−
−
−
de traçabilité sur l’origine des matières importées (48% des consommateurs interrogés désirent
voir apparaitre l’origine des matières premières sur le produit),
de proximité (selon 51% des consommateurs interrogés, un produit lui permettant de faire un
achat responsable doit être fabriqué localement, afin de favoriser le développement de l’emploi
local et les économies de transport)
et de qualité (31% des consommateurs estiment que le produit doit être robuste),
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Nous trouvons le prolongement de ces attentes et de ces évolutions dans les labels et les démarches
éthiques qui deviennent incontournables dans le secteur :
o Il existe des dispositifs visant à instaurer une chaine de valeur transparente dans l’industrie de
l’or et du diamant, telle que la certification Responsible Jewellery Council (RJC), qui demande au
secteur de la joaillerie de rendre des comptes aux acteurs de la chaine de fabrication quant à leurs
pratiques RSE (Responsabilité sociale et environnementale des entreprises), de l’extraction de l’or et
des diamants de la mine, à la vitrine. Les entreprises décidant de s’investir dans cette démarche
font le choix de s'engager à promouvoir des pratiques responsables au sein de leur filière, par le biais
d'une démarche transparente, permettant de rendre compte des résultats à la société civile.
Aujourd’hui, le RJC rassemble plus de 400 entreprises du secteur au niveau mondial. La
méthode choisie est d’agir selon une manière concertée et mondiale, afin de faire face aux
problématiques éthiques, sociales et environnementales de la filière joaillière et pour soutenir une
démarche de progrès continu au bénéfice de l'ensemble des parties prenantes concernées et de
conserver la confiance des consommateurs en ce qui concerne la chaîne de fabrication.
En France, nous comptons 43 membres du RJC, dont 29 ont obtenus la certification.
La politique suivie par le Label Joaillerie de France depuis sa création est celle de la garantie d’un haut
niveau de qualité et d’éthique. Les labellisés s’engagent à respecter le processus de certification du Responsible
Jewellery Council (RJC). Afin de les aider à suivre cette démarche, un plan d’accompagnement a été défini en
collaboration avec le Comité Francéclat. Aujourd’hui, 9 labellisés sont certifiés RJC.
o Les diamants du conflit (ou blood diamonds) ont été à l’origine de la mise en place du
Kimberley Process : le but de cette réglementation est de garantir à l’acheteur qu’un diamant ne sert
pas à financer des mouvements rebelles dans leur lutte contre les gouvernements légitimes. Le
système de certification du processus de Kimberley oblige les pays participants à expédier les
diamants bruts dans des contenants inviolables, accompagnés d’un certificat ; validé par le
gouvernement du pays exportateur, il atteste que les diamants ne sont pas issus d’une zone de
conflit. Les pays participants interdisent d’importer des diamants bruts de pays ne souscrivant pas au
Processus de Kimberley.
o Des initiatives de traçabilité des pierres de couleur sont en cours, de manière à encadrer
les pratiques extractives et rassurer les consommateurs. Les projets étant nombreux à ce jour, le RJC,
disposant du savoir-faire, de la reconnaissance et des ressources nécessaires, fait actuellement mener
une étude de recherche et benchmark de toutes les initiatives existantes pour aider les plus efficaces
dans le domaine.
o Dans le prolongement, voient le jour les approches réglementaires, qui doivent être
anticipées en raison de leur future portée obligatoire. Dans ce contexte nous trouvons la question de
l’affichage environnemental des produits, qui touche tous les secteurs et qui rend compte de
l’empreinte de la fabrication d’un objet sur son environnement. C’est dans le contexte de la loi
Grenelle 2 de l’Environnement qu’une telle mesure prend place. La volonté du gouvernement à
informer le consommateur sur les conséquences de sa consommation, a pour objectif de modifier sur
le long terme ses comportements d’achat et inciter les fabricants à être plus responsables dans leur
cycle de production.
o La question de l’origine est un point névralgique avec une volonté de plus en plus exprimée
par les consommateurs de connaitre l’histoire et la provenance des produits. La question du Made in
est un sujet d’actualité, politique et économique, qui mène à penser que l’implication des entreprises
dans des dispositifs de traçabilité seront à terme, incontournables.
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CONCLUSION
La filière de la bijouterie-joaillerie est dynamique : ses entreprises, marquées par une grande diversité
forment une chaîne de valeur dont les maillons contribuent toutes, d’une manière harmonieuse, au
prestige de la bijouterie française. Cette filière s’inscrivant dans un marché mondial en pleine
croissance, elle est aujourd’hui en capacité de relever les défis qui accompagnent la mondialisation.
Caractérisée par une forte employabilité, la filière de la bijouterie-joaillerie propose une offre de
formation très performante, et un diplôme de référence de niveau IV Education nationale axée sur la
fabrication: le Brevet des Métiers d’Art ainsi qu’un diplôme de niveau III, niveau Baccalauréat, qui
forme des créateurs. La forte attractivité pour les métiers de la bijouterie se manifeste tant auprès des
jeunes qui s’inscrivent pour une formation initiale, qu’en alternance, ou en formation professionnelle
continue.
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L’Union Française de la Bijouterie, Joaillerie, Orfèvrerie, des Pierres et des Perles est la fédération professionnelle
de référence du métier. Elle représente l’ensemble des acteurs de la filière, les représente et les accompagne
dans les questions de compétitivité, d’emploi et de développement durable. L’UFBJOP abrite des centres de
formation : le CFA, la formation professionnelle continue et l’Ecole privée, réputée comme étant « l’école du
Métier ». Elle a acquis en 2011 le Laboratoire français de gemmologie, centre d’expertise des pierres gemmes.
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Chiffres clefs 2012 France
(Source : Études Statistiques Comité Francéclat, février 2012)
LES ENTREPRISES DE LA
BIJOUTERIE JOAILLERIE
LES EXPORTATIONS
2 815 entreprises
(- 1% par rapport à 2011)
3 milliards d’euros
(+25% par rapport à 2011)
L’EMPLOI
LES IMPORTATIONS
9 000 salariés
(stable par rapport à 2011)
3,2 milliards d’euros
(+23% par rapport à 2011)
LA PRODUCTION
LES VENTES EN FRANCE
1,6 milliard d’euros
(+7% par rapport à 2011)
3,6 milliards d’euros
(-5% par rapport à 2011)
EFFECTIFS EN FORMATION DIPLOMANTE
2012-2013 : 1 150 élèves, apprentis et stagiaires
(dans 15 établissements) dont 600 environ en cursus CAP, 300 préparant le BMA et 100
pour d’autres formations
COURS DES METAUX PRECIEUX
Cours de l’or : 32 k€ le lingot
Cours de l’argent : 530 € le lingot
au 17 septembre 2013 (maximum à 42 k€
en 2012)
au 17 septembre 2013
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Répartition de la production par catégorie de fabrication
(source : Comité Francéclat, Ecostat Numéro 121 - Mai 2013)
Répartition de la production par destinations géographiques
(source : Comité Francéclat, Ecostat Numéro 121 - Mai 2013)
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Contact presse : Florence Rey ; [email protected] ; 01 40 26 26 61
58, RUE DU LOUVRE 75002 PARIS
TEL. 01 40 26 98 00 FAX 01 40 26 29 51
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