mobylette 09 - Espaces Culturels

l’Atelier de Mécanique Générale
Contemporaine
PROPOSE
conversation sur le théâtre et la mécanique
Écriture et Mise en Jeu
Jean-Philippe Ibos
Tel: 05 56 91 04 84 / Fax: 05 56 94 65 40
www.atelier-de-mecanique-generale-contemporaine.com / [email protected]
ÉQUIPE ARTISTIQUE
Atelier de
Mécanique Générale Contemporaine
garage d’expérimentation en mécanique théâtre,
où grincent les dramaturgies d’aujourd’hui,
implanté à Pessac (33).
Le Bloc-Moteur
Écriture, dramaturgie et mise en jeu :
Jean-Philippe Ibos
Propositions scénographiques, affiches :
Michel Herreria
Propositions « musicales » :
Marc Depond
Lumières et chant :
Edith Gambier
Avec
Hubert Chaperon, comédien
Marc Depond, comédien, compositeur
Irène Dafonte Riveiro/Cécile Delacherie
et Jean-Philippe Ibos
DVD
10 minutes
Disponible
sur demande
Plus de 180 représentations
depuis mars 2004.
2
Dont 21 au Festival off d’Avignon 2007.
Tout public à partir de 12 ans.
COPRODUCTIONS
PARTENARIATS
Office Artistique de la Région Aquitaine
TRANSMISSIONS
Institut Départemental de Développement Artistique
et Culturel
SENSIBILISATIONS / ATELIERS
Cadillac / Scène Ouverte
OUVERTS AUX PUBLICS
L’Odyssée, Scène Conventionnée de Périgueux
Communauté de Communes du Fumelois
Aide à la création de l’ODAC 47
Aide à la création 2004 de la drac Aquitaine
SOUTIENS
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Autour de nos créations nous avons
imaginé des moments de rencontre
avec des lycéens, des collégiens,
des amateurs, avec les habitants
d’un quartier, d’une ville, les habitués
et les non-habitués du théâtre.
Des rencontres avec l’auteur,
autour des dramaturgies Contemporaines.
Les créations de
l’Atelier de Mécanique Générale Contemporaine
sont soutenues par
Des ateliers d’écriture ou de lecture
le Ministère de la Culture (drac aquitaine),
Le Conseil Régional d’Aquitaine,
et le Conseil Général de la Gironde
autour des fiches techniques tirées du manuel
de mécanique
explorant les écritures d’aujourd’hui.
Des « mises en bouche musicales »
Dossier complet « autour de Mobylette »
DISPONIBLE SUR NOTRE SITE
Affiche en couleur (blanche et orange)
Le texte
« Tu m’intrigues, mon fils… »
« Toi aussi, tu m’intrigues, papa. »
Un père (mécanicien)
et son fils (auteur de théâtre)
parlent de mécanique théâtrale
et de mécanique générale
tout en réparant la « mobylette » en panne.
Dans le garage,
les mains dans le cambouis,
le mécano questionne l’écrivain,
l’écrivain répond au mécano.
À travers le regard curieux
sur le métier de l’autre,
se tissent les questions de la filiation
et de la création théâtrale.
Dans une série de fragments
livrés à des spectateurs installés en cercle
(théâtre en rond),
le texte croise les conversations sur le théâtre
et les fiches techniques du 103 Peugeot
dans une petite musique tendre
et impertinente.
De pères en fils,
le théâtre entame son 26ème siècle.
3
Jean-Philippe Ibos
écrivain et dramaturge
Il écrit pour le théâtre : « Des gens… » créé au
festival Nouvelles Scènes (91, Dijon) et à Sigma
27 (91 Bx), par François Mauget ; « Les yeux si
clairs de Bonnie et Clyde » m.e.s. par Pierre Orma
pour le théâtre de la Vache Cruelle (95- Périgueux,
97- Avignon Off au Colibri ; 98- reprise à Genève
par la Cie Manufacture) ; le monologue
« Quelques certitudes » a été créé à Bordeaux en
96 par J.P. Nercam et le théâtre des Tafurs, puis
en 2006 par M.P. Bésanger et le Bottom-Théâtre;
Mobylette
Extrait
Des nouvelles et textes courts sont publiés :
« As-tu été bien sage ? » (compte de Noël, 24
dèc. 99, Sud-Ouest) ; « Mobylette », « Le chieur
de poivre », objet-livre, avec Herreria (Ed. Script)
France Culture diffuse ses textes radiophoniques :
« L’homme au crâne tue-mouche » (réal. Jean
Couturier) ; « La femme du chef de gare regarde
passer les trains » (réal. Claude Guerre) ; « La
viande qui fortifie l’homme » (réal. Michel Sidoroff).
En 2002, il crée l’Atelier de Mécanique Générale
Contemporaine avec le plasticien Michel
Herreria. Il écrit et met en scène « Les petits écrasés par les gros», « Petites Misères, grandes
peurs » (2003), « Mobylette, conversation sur le
théâtre et la mécanique » (2004) « Histoire(s) de la
femme transformée en gorille » (2006), et prépare
« Qu’est-ce que tu fabriques? » pour 08…
Fragment
Ma mob’ désossée
Lumière.
Un cercle de spectateurs.
Au centre, quelques journaux sont disposés au sol,
pour ne pas « salir ».
Le père, en bleu de travail, sifflote.
Il démonte méthodiquement la Mobylette.
Les roues, le guidon, le carburateur,
le pot d’échappement sont éparpillées
sur l’espace de jeu.
Le fils entre. Sourires.
Hubert Chaperon, comédien
Formé à l’école Lecoq, il participe régulièrement à
des stages (S. Braunschweig, Ch. Schiaretti)
4
Il a joué « Les Taxidermistes » et « Les familiers »,
m.e.s. R. Cojo ; « Pièces en un acte » Tchékhov /
J-L. Thamin, CDN Bordeaux; le rôle titre dans
« Ivanov » Tchékhov / L. Rogero , CDN Bordeaux;
« On purge ! » Feydeau / J-L. Terrade.
Il a écrit et interprété un monologue « Charles
Farsura » (La boîte à jouer, à Bx).
Complice de Jean-Philippe Ibos depuis « Les
petits écrasés par les gros » en 2002, on le
retrouvera dans la prochaine création « Qu’est-ce
que tu fabriques? » aux cotés de l’auteur.
Marc Depond, comédien,
LE FILS :
LE PERE :
LE FILS :
LE PERE :
LE FILS :
Sourire.
Le fils enfile un bleu de travail accroché-là.
LE PERE :
LE FILS :
LE PERE :
LE FILS :
LE PERE :
LE FILS :
percussionniste et compositeur
Il fait ses premiers pas de comédien au sein de la
Cie de Peter Brook aux Bouffes du Nord : « Les six
serviteurs », « Timon d’Athènes », « La conférence
des oiseaux ».
Il a régulièrement collaborer avec la Cie Le Grain
dirigée par C. Dormoy « Le danseur disparu »
CDN de Bx, « Khoom » (G. Shelsi) Opéra de Bx,
« Vertiges » (P. Kermann), « Devant la Parole » V.
Novarina, . Il a également joué sous la direction de
Claude Fortes, Jean-Pierre Miquel, Philippe
Adrien...
Il est musicien : « Vertiges Opéra » (J-P Drouet)
Opéra de Bordeaux ; « The Secret House » (John
Kenny) Banff, Ecosse ; concerts improvisés et
enregistrements avec E. Rolin et J Kenny disque :
Locking Horns EML 029). Directeur de l’Orchestre
Régional de Jazz (90-93).
Il enseigne l’improvisation, les percussions et la
danse depuis 1977.
Tu as démonté ma mobylette ?
Ce matin. Ç’a été vite.
Il y en a partout.
Tu as dit que tu passerais le week-end
avec nous.
Jusqu’à dimanche soir.
Oui oui.
Tu prépares quelque chose,
en ce moment ?
J’écris.
Tu écris quoi ?
J’écris une pièce.
Ça parle de quoi ?
J’en suis au début.
Sourire. Un temps.
LE FILS :
LE PERE :
Et toi ? Le boulot ?
Tu sais bien.
La mécanique, c’est la mécanique.
Du cambouis, du cambouis et du
cambouis.
Sourire.
LE PERE :
Ça m’intrigue beaucoup ton théâtre.
Je te l’ai dit, déjà ?
Sourire.
LE FILS :
Tu le dis à chaque fois, papa.
Sourires.
LE PERE :
LE FILS :
Tu m’intrigues beaucoup, mon fils.
Toi aussi, tu m’intrigues.
Sourires.
Noir.
Extrait
Texte, Jean-Philippe Ibos
Le cercle
des spectateurs
PIÈCES DÉTACHÉES :
FRAGMENT 1, FRAGMENT 2, FRAGMENT 3
« Tu les mets où, toi, les spectateurs,
dans ton théâtre ? »
Le spectacle propose un jeu de pistes où les indices
doivent-être combinés par le public.
Le texte joue à entremêler des fragments de conversation
sur le théâtre et des fragments de fiches techniques tirées
d’un Manuel de Montage et Pièces Détachées
de la Mobylette.
La mécanique dramaturgique rencontre
la mécanique générale.
Le manuel est mis en « musique » par les acteurs.
À la faveur d’une partition simple et intuitive, les mots
de l’atelier entrent dans l’univers du spectacle, se jouant
des représentations ».
Le temps de leur conversation, Le Père et Le Fils
« reconstruisent » la Mobylette, tout en tissant leur relation.
Une tentative de rapprochement des « mondes »,
à remettre sans cesse au travail.
LA PAROLE AUX PRÉSENTS
Les spectateurs sont placés en cercle autour
d’une scénographie centrale.
Ils sont intégrés à la mécanique
du spectacle.
Un plaisir du détournement et
du décalage, plaisir du spectacle en train
de se faire.
Le pari est d’entraîner le public vers le plaisir
du jeu avec la dramaturgie, dans l’idée de
transformer cette inquiétude souvent
éprouvée face au théâtre contemporain
en appétit pour l’inattendu.
LA CRÉATION INSAISISSABLE
LE PÈRE :
ire
Tu peux pas fa
du théâtre
monde,
comme tout le
non ?!
Le spectacle aborde la construction d’une
pièce de théâtre : son écriture et sa
dramaturgie.
Par un jeu de « dedans/dehors »,
l’écriture travaille à la mise à vue
des processus de construction
explorés par l’auteur :
Le fragment. Les séquences narratives.
La fable « dissoute ». La situation théâtrale.
Les relations ambiguës du réel
et de la fiction.
Le rapport au(x) temps. L’adresse au public.
Le dialogue « troué », « enchâssé ».
Les silences.
Shakespeare, Molière, Brecht, Beckett,…
Comment raconter ? Faut-il raconter ?
Comment se saisir du présent ?
Évidemment, ici, comme toujours,
la création se dérobe à l’explication !
L’acte artistique demeure insaisissable.
L’autre (acteur, spectateur, père, fils)
reste une énigme.
LA PRESSE EN A PARLE …
AVIGNON 2007
« Ibos enchaîne avec ironie, une succession de tableaux tantôt très brefs,
tantôt plus approfondis, sur les rapports qui rapprochent le travail manuel
(la mécanique) et un travail intellectuel (l’écriture)(…). On s’affronte, on
s’écoute, même si on ne se comprend pas toujours. (…)Cette « Mobylette » est
une pudique déclaration d’amour d’un père à son fils. Et réciproquement.
« Plus qu’un faiseur d’intrigues, Ibos est un perpétuel intrigué, qui ne
cesse de prendre à partie le public sur un art
en train de se faire »
« Le père et le fils se lancent des répliques en
boomerang. C’est drôle, tendre, dit avec des mots
simples qui frottent jusqu’à ce qu’en jaillissent
des étincelles. ! »
eu (Agen)
Le Petit Bl
« J.Ph.Ibos est l’un des artistes du théâtre aquitain
d’aujourd’hui les plus inventifs. C’est un chercheur,
un innovateur, qui a un grand appétit à montrer son travail. »
« Pour le moins original. Regarder un roulement à
bille, c’est regarder le monde. On rit beaucoup
et on carbure, aussi ! »
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Denis Guénoun*,
extrait de la préface du livre « Mobylette »
(Script Editions)
La position de Jean-Philippe Ibos à l’égard de la scène est un peu
inhabituelle. (…) On pourrait dire : Jean-Philippe Ibos écrit vers la
scène, et joue vers l’écrit. Cela fait une drôle d’écriture, ouverte,
mais sans apprêt, peu décorée, qui n’annonce aucune autre prétention
que celle (énorme) d’être active, à vue, devant vous et moi. Extrême
mesure, sens du problème, économie d’outillage, chaque clé en place.
Et cela fait un « jeu » à la limite du jeu, un jeu débarrassé de toutes les afféteries de la scène, un jeu nu, vivement impudique dans sa
totale réserve, souriant de son exposition et de sa pro-vocante retenue.
*Denis Guénoun est l’auteur de « Le théâtre est-il nécessaire ? », « L’exhibition des mots » Ed. Circé
ATTENTION
Théâtre en Rond
Atelier de
Mécanique Générale
Contemporaine
CONDITIONS
Spectacle
140 spectateurs sur le plateau du Théâtre d’Agen
théâtre en rond
durée 1h20
Cachet
SCÉNOGRAPHIE
Le dispositif peut s’adapter à des
lieux équipés ou non
Techniquement la jauge varie selon les
lieux, en fonction des passages et
dégagements.
Nous étudions l’implantation à partir de
votre salle.
ex : pour 120 spectateurs
prévoir un espace au sol de :
10 x 12 m. ou 8 x 12 à 14 m.
24 personnes sur le banc + chaises
LUMIÈRES
Pas d’accroches.
Les éclairages sont intégrés à la scénographie.
Jeu et Racks fournis par la compagnie.
Le Noir Salle doit être fait avant l’arrivée de l’équipe
Á FOURNIR
- Fond Noir (H. 4 m. x L. 8 m.)
- 100 à 160 chaises, fixations, et plateaux
Samia (pour gradinage), selon la jauge
- Arrivée électrique de 32 A en P17
Autres jauges possibles :
les spectateurs peuvent être assis dans
de bonnes conditions de visibilité, mais
il faut prévoir obligatoirement un gradinage à partir du 4ème rang (EX: Samia)
MONTAGE
2500 €
la première représentation
(un montage de la structure/démontage),
représentations suivantes, nous contacter
+ SACD (texte et musiques)
30 affiches gratuites (affiche supp. 0.50 l’une)
Repas / Hébergements
pour 5 personnes
4 acteurs + 1 régisseur,
le jour du spectacle (hors Bdx et CUB)
Transports
5 personnes depuis Bordeaux :
1 camion décor (location + frais gasoil + péage)
1 voiture (frais kilomètres 6 CV)
Deux personnes en accueil pour le
déchargement, le montage / le démontage
et le rechargement (1 journée de 14h à
23h, coupure de 19h à 20h)
Retrouvez les PLANS COMPLETS dans la « Boîte à outil » de notre site :
www.atelier-de-mecanique-generale-contemporaine.com
CONTACT
Association Loi de 1901 / SIRET 443 423 934 000 27
Licence 2-1012655
Nos vidéos sur www.dailymotion.com/atelier-de-MGC/1
www.atelier-de-mecanique-generale-contemporaine.com
CONTACT
TECHNIQUE
Hauteur, 3.50 m.
Cédric QUEAU
régisseur général
06 13 45 68 80
[email protected]
Tel: 05 56 91 04 84 / Fax: 05 56 94 65 40
10 avenue Roger Chaumet, 33600 Pessac, France
Jean-Philippe Ibos
auteur, metteur en scène
06 84 05 79 75
Cécile Bigot
chargée de production et de tournée
Sophie Duluc
chargée de diffusion
06 33 30 79 75
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Mobylette
Extrait
Fragment
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Atelie énérale
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Sans ma permission
Lumière.
LE PERE :
Si je te dis quelque chose, n’importe quoi,
par exemple, une phrase que peut dire un père
à son fils, n’importe laquelle, par exemple
« Tu devrais venir plus souvent à la maison… »,
hé bien toi,
cette phrase « Tu devrais venir plus souvent à la
maison… » tu pourrais me la prendre et la mettre
dans ta pièce, sans demander ma permission … ?
Sourire.
Calendrier de tournée
LE FILS :
LE PERE :
LE FILS :
LE PERE :
Nos prochains Rendez-vous
8
Sourire.
LOIRON (53) , vendredi 18 décembre 09.
UZES (30), mardi 28 janvier 10
SAINT GEORGES DE LUZENCON (12),
vendredi 02 avril 10
Je l’ai déjà fait.
Voilà . Comme ça. Tu l’a déjà fait.
C’est mon métier.
Non. Mais…
N’importe quoi que j’aurais pu dire.
Sans ma permission !
LE FILS :
LE PERE :
LE FILS :
LE PERE :
LE FILS :
LE PERE :
LE FILS :
LE PERE :
LE FILS :
LE PERE :
LE FILS :
LE PERE :
LE FILS :
LE PERE :
Je l’ai déjà fait plusieurs fois. Dans plusieurs pièces.
Tu as pris des phrases de ta mère aussi ?
Bien sûr.
Sans sa permission !
Pas besoin de permission.
Hé ben, je te dis plus rien !
J’inventerai.
Motus !
J’écris ce que je veux.
Bouche cousue !
C’est l’intérêt.
Terminus !
Sans la permission de personne.
Fini !
Silence très long.
Très très long.
LE FILS :
Il y a les silences, aussi.
Silence du père, toujours.
LE FILS :
Pas la peine d’écrire, alors.
Laisser le silence.
Sourire aux spectateurs.
Silence.
LE PERE :
Tu me prends mon silence aussi.
Bravo.
Noir.
Extrait
Texte, Jean-Philippe Ibos