ANTHROPOLOGIE La première Parisienne connue est une

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ANTHROPOLOGIE La première Parisienne connue est une
ANTHROPOLOGIE
La première Parisienne connue est une jeune fille de Grenelle dont le corps
fut retrouvé au coin de l’avenue de la Motte-Picquet, elle avait un front étroit et
des pommettes saillantes. Elle ressemblait à une Esquimaude ou à une Mongole.
Il faisait alors une chaleur tropicale – des palmiers ombrageaient la colline
de Chaillot – et la jeune Grenellienne devait se promener à peu près nue.
S’il faut en croire un éminent anthropologiste, la première Parisienne se
nourrissait principalement de terre. C’étaient des géophages, semblables aux
indigènes de la Caroline du Sud. Ce fait fut démontré par l’examen attentif des
dents, usées par la mastication de pain de terre glaise.
L’usure des dents de marmots de trois ans, démontre également que l’on
sevrait alors les enfants avec de l’argile de Montmartre.
Sous le n°36 de la rue Dauphine, fut découvert les restes d’une baleine.
Elle devait s’y trouver si bien que, lors du reflux de l’eau, elle refusa de quitter sa
demeure. Elle y est morte et c’est là que l’on a exhumé ses restes.
Il semble que des mammouths, hauts comme une maison de deux étages,
eurent une prédilection pour la rue Lecourbe.
Dans les sablières de Clichy, on mit à jour des dents de lait de mammouth,
grosses comme des cocottes en fonte. Les éléphants préféraient Levallois ; on y
découvrit un grand nombre de leurs ossements, dans les pâturages de Levallois,
dans le passage Montgallet, au bout de la rue Popincourt, le long du boulevard de
Sébastopol ou au champ de Mars.
Les rhinocéros laineux, dont la corne avait un mètre vingt, semblent tout
d’abord avoir conquis par Montreuil, puis ils marchèrent vers l’ouest. On a
retrouvé une cohorte imposante de rhinocéros, non seulement à Neuilly, mais à
Boulogne, au coin de la rue de la Plaine, rue de Billancourt et avenue de La Reine.
L’hippopotame, adorait l’avenue de la Motte-Picquet, ou le bout de l’avenue
de Neuilly ; la Seine étant à deux pas, ils pouvaient aller patauger dans la vase du
rivage.
Source indéterminée

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