dossier de presse

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dossier de presse
DOSSIER DE P RESSE
Travaux de sécurisation de la ligne à 400 000 volts
CHANCEAUX – VILLERBON
DISTRE – LA PICOCHERIE
Mardi 14 juin 2005
remplacement du pylône 185, par un pylône « anti-cascade »
sur la commune de Villedômer (37).
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Mardi 14 juin 2005
Communiqué de presse
Sécurisation de la ligne 400 000 volts
CHANCEAUX – VILLERBON / DISTRE – LA PICOCHERIE
Démonstration de pose d’un pylône "Anti-cascade"
Depuis début mai 2005, RTE*, le gestionnaire du Réseau de Transport d’Electricité, procède au
renforcement de la ligne très haute tension reliant Tours à Orléans, l’une des artères stratégiques entre la
Région Parisienne et la Vallée de la Loire.
Ce chantier s’inscrit dans un vaste programme de sécurisation du réseau électrique Haute Tension et Très
Haute Tension de RTE. Lancé au lendemain des tempêtes de décembre 1999, ce programme est destiné à
améliorer la résistance de l’ensemble du réseau Haute et Très Haute Tension face aux aléas climatiques
exceptionnels. Il représente un investissement de 1 700 M€ sur une période de 15 ans, et plus de 250 M€
pour la région Ouest.
Le chantier de sécurisation de la ligne Chanceaux Villerbon – Distré Picocherie a conduit, dans une
première phase, à renforcer 3 pylônes à l’aide de « kit de renforcement » et aujourd’hui, à en remplacer 3
autres par des pylônes anti-cascade.
L’objectif est d’avoir tous les 5 kilomètres, un pylône qui présente une résistance mécanique encore plus
grande face à des vents exceptionnels pour éviter « l’effet domino » et permettre de rétablir rapidement
l’alimentation électrique en utilisant des liaisons de dépannage entre ces supports.
Le 14 juin est réalisé le remplacement du pylône 185 situé sur la commune de Villedômer (37) par un
pylône anti-cascade.
Ce chantier fait appel à des moyens matériels, humains et financiers importants : 1 M€ pour les travaux
réalisés en 2005 – 50 personnes sur le chantier durant la phase de levage.
er
*Réseau de Transport d’Electricité (RTE), créé le 1 juillet 2000, entité indépendante au sein d’EDF, a
pour mission d’exploiter, de maintenir et de développer le réseau de transport d’électricité haute et
très haute tension alimentant les distributeurs d’électricité (EDF GDF SERVICES et les Entreprises
Locales de Distribution) et des clients industriels. Ce réseau comporte 100000 km de lignes dont les
tensions sont comprises entre 63 000 et 400 000 volts.
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Le chantier de sécurisation de la ligne 400 000 volts
CHANCEAUX – VILLERBON / DISTRE – LA PICOCHERIE
Une artère électrique stratégique pour l’alimentation de la Vallée de la Loire
Cette ligne 400 000 volts située au Nord de Tours (37) et de Blois (41) est une portion de l’axe d‘alimentation
stratégique reliant la Vallée de la Loire et la Région Parisienne. Elle permet le transit de l’énergie produite
par les centrales situées en bordure de Loire vers les centre de consommation que sont les villes de Tours,
Blois et Orléans.
Cet ouvrage électrique, d’une longueur de 63 km et comprenant 130 pylônes fait partie de l'ossature
nationale d'interconnexion à 400 000 volts et son indisponibilité pourrait affaiblir la qualité de l’alimentation
électrique.
Dans le cadre de la politique de sécurisation du réseau de transport, le renforcement mécanique de cet axe
est une action prioritaire pour RTE.
Ainsi les études de sécurisation de la totalité de la ligne ont conduit à renforcer 3 pylônes avec des « kits de
renforcement » et à en remplacer 3 autres par des pylônes dits « anti-cascade » . Ces travaux d’un montant
global de 1 M€ seront achevés en 2005.
Une interruption de l’alimentation électrique préparée et sans conséquence pour la
clientèle
Pendant la durée du chantier, les équipes lignes et les engins évoluent au voisinage des ouvrages
habituellement sous tension. Il est donc impératif d’interrompre la circulation du courant électrique sur cette
ligne, le temps des travaux. Cependant, grâce au maillage du réseau de transport d’électricité, le courant est
dévié vers les autres ouvrages électriques maintenus en service, sans affecter les utilisateurs du réseau de
transport.
Le déroulement du chantier du pylône 185
§
Réalisation des 4 fondations du nouveau pylône
§
Assemblage au sol du nouveau pylône par tronçon (mécano géant), équipé des chaînes d’isolateurs
et de poulies,
§
Levage des tronçons par grutage,
§
Ripage des câbles (570 mm² de section) sur poulie, de l’ancien pylône vers le nouveau pylône, à
l’aide de grue,
§
Démontage par tronçon de l’ancien pylône par grutage.
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Les moyens mis en œuvre
Pour mener à bien cette opération il faut des moyens humains et matériels importants :
§
Une équipe ligne de 10 à 15 monteurs (par pylône)
§
Une grue de 250 tonnes, une nacelle de 60 mètres et une autre grue de 90 tonnes afin de démonter
le pylône existant et de le remplacer par un nouveau pylône sur des nouvelles fondations.
§
Des véhicules poids lourds pour le transport du matériel ligne.
§
Des aménagements d’accès par un apport de matériaux déposés sur géotextile, une bande textile
de protection des sols, le temps du chantier et du va-et-vient des engins de levage.
Le nouveau pylône pèse 58 tonnes, mesure 60 mètres de haut.
Les temps d’intervention des équipes sont d’environ pour chaque pylône : 15 jours pour réaliser les
fondations, 7 jours d’assemblage au sol, 28 jours de séchage par fondations avant levage des supports, et
enfin 1 à 2 jours de levage. Ce chantier a démarré début mai 2005 et se terminera fin juin 2005.
Travailler en toute sécurité dans le respect de l’environnement et du cadre de vie
Depuis le début de ce chantier, la priorité absolue est de garantir les règles de sécurité. Les procédures, le
matériel et le professionnalisme des hommes font l'objet d'une attention vigilante. Afin de supprimer le risque
électrique lors des travaux de levage, la circulation du courant électrique est interrompue pendant deux
semaines.
Qu’il s’agisse de l’exploitation, de l’entretien ou de travaux comme ce chantier de remplacement de pylônes,
RTE travaille au quotidien à réduire son impact sur les paysages et sur les milieux naturels :
-
protection des terrains environnants au moyen d’une bande géotextile déposée à même le sol le
temps du chantier,
-
écoute et concertation avec l’ensemble des acteurs locaux,
RTE a obtenu en 2002, la certification de qualité environnementale ISO 14001.
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5 ANS APRES LES TEMPETES DE 1999, UN PREMIER BILAN DE LA
SECURISATION DU RESEAU DE TRANSPORT D ’ELECTRICITE
Chacun a en mémoire les effets destructeurs des tempêtes de 1999 : 1000 pylônes du réseau de transport
d’électricité endommagés (soit 0,4 %), rendant indisponibles 8% des lignes haute et très haute tension du
pays.
Dès 2000, RTE s’est engagé auprès de l’Etat sur 2 objectifs principaux :
§
En cas de tempête similaire à décembre 1999, la continuité de fourniture d’électricité sur l’ensemble du
pays ne devrait pas être affectée.
§
En cas de tempête encore plus sévère, le rétablissement de l’alimentation électrique sur l’ensemble du
pays ne devrait pas durer plus de 5 jours.
Pour atteindre ces objectifs RTE a lancé un programme de renforcement mécanique de son réseau, à
hauteur d’environ 1700 millions d’EUR sur 15 ans pour tout le territoire français.
A la fin de l’année 2004, un premier bilan de ce programme en région Centre peut être dégagé :
§
22 % des lignes haute et très haute tension ont été sécurisées au moyen de « pylônes anti-cascades »,
§
12 % des postes de transformation ont été sécurisés.
Pour l’année 2005, en région Centre, 7 « autoroutes » électriques seront sécurisés :
§
Les 2 lignes reliant la Centrale de Dampierre (poste de Tabarderie) à la région parisienne (poste de
Chesnoy).
§
La ligne reliant le département du Loiret (poste de Gatinais) à la région parisienne (poste de Cirolliers).
§
La ligne reliant Orléans Nord (poste de Dambron) à la région parisienne (poste de Villejust).
§
La ligne reliant la ville de Bourges (poste de Marmagne) à la centrale de Dampierre (poste de
Tabarderie).
§
§
La ligne reliant la Centrale de Chinon (poste d’Avoine) à la région de Saumur (poste de Distré).
La ligne reliant la région de Tours (poste de Chanceaux) à la région de Saumur (poste de Distré).
Ces travaux représenteront pour l’année 2005 un investissement total de 4,4 millions d’EUR pour la
région Centre.
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