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L’initiative
des Chambres d’agriculture
N° 66 – JUIN 2016
EDITO
ACTU PROFESSIONNELLE
Info influenza aviaire : des
formations aux bonnes pratiques
d’hygiène obligatoires pour tous
les aviculteurs
P2
L’usage thérapeutique de
plantes limité en élevage
P2
Règlementation PNPP : un
grand pas en avant
P2
Fin du régime forfaitaire :
le régime micro BA le remplace
P3
Conditionnalité des aides :
qu’en est-il pour les haies ?
P4
Les Plantes de Beauté,
Santé et Bien-être : des
opportunités de développement et
de diversification
P4
Deux AMM de 120 jours pour
le Success 4
P4
Gestion des ravageurs de
stockage : nouveau produit
P5
ACTU TECHNIQUE
Synthèse de deux essais
maraîchers 2015
P5
Au lendemain de ces deux superbes journées Tech&bio dans le Morbihan
(1er et 2 juin), les sujets techniques abordés ont touché l’ensemble des
agriculteurs : rotation longue, vie du sol, autonomie protéique... complètement
en lien avec les formations des Chambres d’agriculture qui font le plein. On
comprend ainsi pourquoi un certain nombre de personnes se sentent capables
aujourd'hui de nous rejoindre dans nos filières aux marchés porteurs...pour
l’instant.
En effet même si on peut se réjouir de l’évolution importante de la consommation
de produits bio, on doit aussi rester vigilant sur l’efficacité de l’organisation de
nos filières afin de garantir une équitable répartition des marges. Les promesses
d’exports de certains seront-elles tenues ? La célèbre guerre des prix bas promise
par les GMS est-elle compatible avec une filière qualité indispensable à la bonne
image du produit bio?
De plus, ce nouvel engouement de nombreux collègues cache malgré tout parfois
des situations délicates. La conversion demande d’avoir une approche globale et
durable de son système de production, ce qui nécessite souvent un
accompagnement pour réussir.
Vigilance aussi sur l’approche financière. Même si je reste convaincu que notre
rémunération doit venir du prix de nos produits, il est complètement
incompréhensible qu’on ait annoncé des aides à la conversion si incitatives
depuis 2 ans, revues à la baisse aujourd'hui avec effet rétroactif ! On aurait voulu
déstabiliser la bio qu’on ne s’y serait pas pris autrement...
Olivier LEBERT
Pour la commission professionnelle Bio
des Chambres d’agriculture des Pays de la Loire.
Rencontres techniques
CTIFL/ITAB
P6
Adapter sa stratégie de
chaulage aux types de prairies
P 6&7
Santé en volailles de chair
bio : les éleveurs parlent aux
éleveurs
P7
AGENDA – FORMATION
Avec le soutien financier de :
P8
Contacts :
Gilles LE GUELLAUT
Chambre d’agriculture de la Loire-Atlantique
Tél. 02.53 46 61 74
Mail : [email protected]
Florence LETAILLEUR
Chambre d’agriculture de la Sarthe
Tél. 02.43.29.24.57
Mail : [email protected]
Elisabeth COCAUD
Chambre d’Agriculture de Maine-et-Loire
Tél. 02.41.96.75.41
Mail : [email protected]
Paulette HUREL
Chambre d’agriculture de la Vendée
Tél. 02.51.36.83.87
Mail : [email protected]
Brigitte LAMBERT
Chambre d’Agriculture de la Mayenne
Tél. 02 43 67 36 84
Mail : [email protected]
Célia BORDEAUX
Chambre régionale d’agriculture
Tél. 02.41.18.60.33
Mail : [email protected]
www.paysdelaloire.chambagri.fr/
Actualité professionnelle
Info
influenza
aviaire :
des
formations aux bonnes pratiques
d’hygiène obligatoires pour tous les
aviculteurs
77 foyers d'influenza aviaire hautement pathogènes pour les
volailles ont été détectés à ce jour dans le Sud-Ouest de la
France. Des mesures sanitaires très strictes sont en place
dans les zones touchées.
En complément, l’arrêté du 8 février 2016 impose à tous les
détenteurs de volailles et d’autres oiseaux captifs de
respecter des mesures sanitaires précises.
Toutes les exploitations avicoles commerciales (sont exclues :
les basses cours familiales et autres cheptels avicoles sans
activité économique) devront définir un plan de biosécurité
qui viendra s’ajouter au registre d’élevage. Parmi les 11
points que comporte ce plan, on peut notamment citer :
 la définition de plans de circulation, de gestion des
flux (animaux, matériels, véhicules, personnes, produits
et sous-produits), de nettoyage et de désinfection, de
protection vis-à-vis de l’avifaune sauvage et de lutte
contre les nuisibles.
 la traçabilité des flux de personnes (registre), des
épandages, et des lots d’animaux mis en place.
Enfin, tous les détenteurs d’exploitations commerciales et
leurs salariés permanents devront obligatoirement être
formés à la biosécurité et aux bonnes pratiques
d’hygiène d’ici décembre 2017. Cette formation vous
permettra de comprendre les enjeux, de définir les unités de
production adaptées à votre activité et d’envisager les
solutions pratiques pour appliquer ce texte dans votre
production.
Les éleveurs en filière intégrée seront accompagnés par leurs
structures. Pour les éleveurs en vente directe, les Chambres
d’agriculture des Pays de la Loire proposent au choix deux
parcours de formations totalement gratuits.
Vous connaissez et maîtrisez les fondamentaux de la
biosécurité et souhaitez aller à l’essentiel :
PARCOURS 1 : « Aviculteurs en circuits courts :
gérer la biosécurité sur mon élevage»
 1 journée de formation :
 Présentation du virus influenza aviaire, et des divers
contaminants potentiellement pathogènes pour les
animaux.
 Mesures d’hygiène prévues de l’arrêté du 8 février
2016.
 Astuces pour les appliquer en productions avicoles
vendues en circuits courts.
Vous souhaitez aller plus loin et être accompagné
personnellement sur votre exploitation :
PARCOURS 2 : « Miser sur la prévention
sanitaire en élevage de volailles en circuits
courts »
 2 jours de formation :
 Les pathogènes et vecteurs de contamination en
élevage avicole.
 Les leviers de la prévention.
 La surveillance des animaux et les soins.
 La rédaction de son plan individuel d’action.
 Une demi-journée de rendez-vous individuel avec un
conseiller avicole pour un accompagnement personnalisé.
Retrouvez les dates de formations proposées sur la
page Formations, en fin du technibio.
Cet épisode de grippe aviaire constitue un préjudice
important pour l’ensemble des filières avicoles françaises,
courtes ou longues. Chacun à notre niveau, nous avons notre
rôle à jouer pour contribuer à l’éradication de ce virus et
protéger l’ensemble des filières avicoles sur le long terme.
Nous
comptons
sur
votre
vigilance
et
votre
professionnalisme.
Pour plus d’informations, contactez le conseiller avicole de votre
département
85/44 : Anaïs BRUHIER [email protected]
72/53 : Sophie PATTIER [email protected]
49 : Philippe GRIMAUD [email protected]
Gaëlle DENNERY
CRAPL – TEL 02 41 18 60 28
L’usage thérapeutique
limité en élevage
de
plantes
Les expérimentations en porc biologique dans la région des
Pays de la Loire portent entre autres sur les huiles
essentielles (HE) et l’usage thérapeutique de certaines
plantes. Les pistes testées dans ce cadre sont l’induction de
la puberté des cochettes par une pulvérisation d’HE de
lavande ou encore l’effet vermifuge de la farine de sainfoin ou
d’un complexe d’HE sur ascaris suum.
Cependant, les plantes et les HE utilisées dans un but
thérapeutique sont considérées par la règlementation
actuelle comme des matières premières pharmaceutiques, et
leurs mélanges comme des médicaments qui doivent être
pourvus d’AMM pour être utilisés (par le vétérinaire et non le
détenteur d’animaux, à qui l’automédication est interdite).
En élevage, aucun produit à base d’HE ne dispose d’AMM
(seulement deux en disposent en végétal : Prevam ® ou
Limocide ®, et Biox-M®).
Seule est autorisée l’utilisation des plantes en tant
qu’additif nutritionnel sans indication thérapeutique, pour
soutenir et amplifier de manière naturelle certaines fonctions
biologiques des animaux (appétit, digestion, métabolisme,
immunité, lactation, croissance, fécondité, etc.). Cependant,
le règlement européen 230/2013 interdit l’utilisation de plus
de 600 extraits de plantes ou HE en tant qu’aliment
complémentaire.
L’utilisation de méthodes alternatives naturelles dans la
médication en élevage est donc pour le moment gravement
entravée par la règlementation.
Pour en savoir plus : http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2013:080:
0001:0065:FR:PDF
Aude CHARMASSON
CRAPL – TEL 02 41 18 60 33
Règlementation PNPP : un grand pas
en avant
Jusqu’à présent, seule l’ortie (en purin), la prêle (en
décoction) et le saule (en tisane) étaient utilisables
légalement par les agriculteurs/viticulteurs.
Depuis le 30 avril dernier, un décret stipule que plus d’une
centaine
de
plantes
sont
utilisables
comme
« biostimulant » pour les cultures. Il s’agit d’une
règlementation spécifiquement française (issue de l’article 50
de la Loi d’Avenir Agricole) qui permet non seulement
l’utilisation d’extraits de ces plantes par tout producteur,
mais également leur commercialisation.
2
Actualité professionnelle
La
liste
des
« biostimulant »
médicinales.
plantes
classées dans
la
catégorie
correspond à la liste des plantes
Ainsi, aujourd’hui, vous pouvez réaliser légalement des
extraits à l’eau (tisanes, décoctions, macérations et purins)
des plantes suivantes: Achillée millefeuille, Camomille
matricaire, Pissenlit, Reine des Près, Lavande aspic,
Ortie, Thym, Sarriette, Origan, Sauge et bien d’autres
encore.
Une équivalence entre les plantes autorisées comme
substance de base ou biostimulant et le règlement bio doit
être acté le 5 juin prochain par le CNAB (Comité National de
l’Agriculture Biologique). Ainsi, à partir de cette date et sauf
avis contraire du CNAB, toutes ces plantes seront utilisables
en bio.
Ceci est un grand pas de réalisé, même s’il reste encore à
l’ANSES un certain nombre de plantes à autoriser :
Bourdaine, Chêne, Valériane, Rhubarbe, Fougère…
Pour plus de renseignements:
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORF
TEXT000032472048&dateTexte=&categorieLien=id
Anne Duval CHABOUSSOU
CRAPL – TEL 02 49 18 78 15
Fin du régime forfaitaire : le régime
micro BA le remplace
La loi de finances rectificative 2015 du 29 décembre 2015 a
créé le régime du micro-bénéfice agricole (micro-BA) en
remplacement du régime du forfait agricole.
Ce système est mis en place à compter de l’imposition des
revenus de 2016 (à déclarer en 2017). Les revenus de 2015,
à déclarer cette année, sont donc encore soumis au régime
agricole forfaitaire.
Qui est concerné ?
Ce régime s’applique de droit aux exploitants agricoles dont
la moyenne triennale des recettes est inférieure à
82 200 € HT, et qui n’ont pas opté pour un régime réel
d’imposition.
Les exploitants effectuant des opérations commerciales sur
des animaux de boucherie ou de charcuterie (négociants en
bestiaux, bouchers) ainsi que les sociétés créées depuis le
01/01/1997, autres que les GAEC et les groupements
forestiers, sont exclus du dispositif.
Les recettes à prendre en compte sont les suivantes :
 les recettes directement tirées de la vente des produits
agricoles,
 les subventions, primes et indemnités perçues à titre de
supplément de prix ou destinées à compenser un manque
à gagner,
 la valeur des produits prélevés sur l’exploitation.
Avec des particularités pour les productions en intégration et
pour les élevages industriels (coefficients de pondération à
appliquer dans le calcul du montant des recettes).
Exemple, pour la déclaration des revenus de 2018 à
effectuer en 2019 :
 Recettes 2016 : 87 000 € HT
 Recettes 2017 : 78 000 € HT
 Recettes 2018 : 81 000 € HT
 Moyenne triennale des recettes = 246 000 € / 3 =
82 000 € soit inférieur à 82 200 € permettant de rester au
micro-BA en 2019.
Détermination du revenu imposable
Le bénéfice imposable sera la moyenne triennale des recettes
à laquelle on applique un abattement de 87 % (taux
représentatif des charges d’exploitation).
Reprise de l’exemple précédent :
Moyenne triennale des recettes = 246 000 € / 3 = 82 000 €
Bénéfice imposable (ou micro BA) de l’année 2018 : 82 000 (82 000x87/100) = 10 660 €.
En cas de création ou reprise d'activité, la moyenne triennale
sera égale, pour l'année de la création ou de la reprise
d'activité, aux recettes de cette année, et pour l'année
suivante, à la moyenne des recettes de l'année d'imposition
et de l'année précédente.
Les plus-values de cessions d’éléments d’actif sont imposées
selon le régime des plus-values professionnelles applicables
aux exploitants soumis au régime réel. Les revenus
provenant d’activités commerciales ou non commerciales
accessoires sont imposés distinctement dans la catégorie qui
leur est propre.
Une mise en œuvre progressive pour ceux qui
étaient déjà au forfait
Le revenu imposable au titre de l'année 2016 (imposition
2017) sera la moyenne :
 des bénéfices forfaitaires agricoles des années 2015 et
2014,
 et des recettes de l’année 2016 diminuées d’un
abattement de 87 %.
Le revenu imposable au titre de l’année 2017 (imposition
2018) sera la moyenne :
 du bénéfice forfaitaire agricole de l’année 2015,
 et des recettes de l’année 2016 diminuées d’un
abattement de 87 %,
 et des recettes de l’année 2017 diminuées d’un
abattement de 87 %.
Avec le nouveau système, les exploitants agricoles devront
porter directement sur leurs déclarations 2042 C le montant
des recettes de l’année d’imposition ainsi que celui des 2
années précédentes.
Pour
en
savoir
plus
:
https://www.servicepublic.fr/professionnels-entreprises/vosdroits/F24315
ou
auprès de votre organisme comptable.
Aude CHARMASSON
CRAPL – TEL 02 41 18 60 33
Elise KOHSER
CA 49 – TEL 02 49 18 78 07
Les plus-values de cession d’éléments d’actif immobilisé sont
exclues des recettes.
3
Actualité professionnelle
Conditionnalité des aides :
est-il pour les haies ?
qu’en
Les haies sont visées par la BCAE7 « maintien des
particularités topographiques ». À ce titre, elles doivent être
maintenues, sous peine de réductions des aides PAC reçues
(paiement de base, aides bio…). Tous les agriculteurs (y
compris en bio), qui reçoivent des aides soumises à
conditionnalité, sont concernés par ce dispositif.
BCAE
7:
Maintien
topographiques.
des
particularités
Les particularités topographiques présentes sur l’exploitation
et sujettes à contrôle sont les haies de moins de 10 m de
large (les haies faisant plus de 10 mètres de large sont
considérées comme des bosquets), et les bosquets et mares
d’une superficie comprise entre 10 et 50 ares.
Concernant les haies, la fiche fait état :
 D’une obligation de maintien (non destruction, non
déplacement, non remplacement), sauf sous certaines
conditions et suite à une déclaration préalable auprès
de la DDT.
 D’une interdiction de taille entre le 1er avril et 31
juillet inclus (sauf au pied de la haie, et sauf pour des
raisons de sécurité). Idem pour les arbres qui constituent
la haie.
Les bosquets et les mares sont
obligations de maintien que les haies.
soumis
aux
mêmes
Si une infraction à une règle (dite anomalie) est constatée
lors d’un contrôle, un taux de réduction des aides allant de 0
à 20 % en fonction de la gravité de l’anomalie s’applique à
l’ensemble des aides conditionnelles perçues par
l’agriculteur.
Pour en savoir plus sur les modalités de gestion des haies,
voir
http://agriculture.gouv.fr/sites/minagri/files/modalites_de_ge
stion_des_haies.pdf
Pour consulter les fiches techniques, voir
https://www3.telepac.agriculture.gouv.fr/telepac/html/public
/aide/conditionnalite-2016.html
La place de la production en agriculture biologique est très
importante, avec 204 hectares en Pays de la Loire (source
France Agrimer – 2015).
Les PSBBE sont cultivées pour plusieurs utilisations
différentes :
plantes
fraîches,
distillation
(cosmétologie/parfum),
plantes
sèches
(compléments
alimentaires, médicaments, infusions, extraction végétale).
Les besoins couverts par toutes ces utilisations sont très
vastes, et la filière PSBBE est en constante évolution, à la fois
sur les productions et les débouchés.
Dans le Maine-et-Loire, différents acteurs se développent
autour des PSBBE, de la production à la commercialisation,
en passant par différentes étapes de transformation, offrant
également pour des producteurs des opportunités de
développement, et notamment en agriculture biologique.
Ainsi, par exemple, Anjou Plantes (coopérative basée à SaintLézin) et Promoplantes (entreprise basée à Chanzeaux) se
sont associées pour informer les agriculteurs du Maine-etLoire et des départements limitrophes sur les opportunités de
développement et leur proposer de démarrer avec eux dans
les PSBBE.
« Pour un producteur démarrant en PSBBE, l’objectif est de
commencer sur une surface réduite, 0.5 à 5 ha, tout en
proposant un appui technique de l’implantation à la récolte
pour assurer la réussite de la culture » détaille Florian
GUILLOUX, technicien de la coopérative Anjou Plantes. Les
cultures sont produites sous contrat, à un prix fixé à l’avance,
et sont déjà assurées de leur vente au moment de la mise en
culture. Il existe par exemple des besoins en production de
camomille bio, mais d’autres plantes sont également en
développement.
« Pour réussir dans les PSBBE, il faut avoir un vrai attrait
pour le végétal, un goût pour les cultures nouvelles, et faire
preuve d’une certaine rigueur dans les interventions
culturales », explique Isabelle RIPOCHE, chef de cultures
chez Promoplantes. « Souvent, il est nécessaire d’avoir accès
à du matériel de désherbage mécanique, par exemple
bineuse ou herse étrille, et l’irrigation est indispensable sur
certaines cultures ».
Les producteurs qui souhaitent échanger sur ces opportunités
peuvent contacter directement les structures concernées, ou
la Chambre d’agriculture du Maine-et-Loire.
Aude CHARMASSON
CRAPL – TEL 02 41 18 60 33
Maela FLOCH
CA49 – TEL 02 41 49 18 78 39
Les Plantes de Beauté, Santé et
Bien-être : des opportunités de
développement et de diversification
Deux AMM de 120 jours pour le
Success 4
La filière de production
des plantes de Beauté,
Santé,
Bien-être
(PSBBE),
également
connue
sous
l’appellation plantes à
parfum, aromatiques et
médicinales (PPAM) est
présente
de
façon
historique en Pays de la
Loire, notamment dans
la région de Chemillé
Figure 1: Parcelle de mélisse
(49). Aujourd’hui, cette
filière concerne une soixantaine de producteurs, cultivant
environ 70 espèces sur plus de 900 hectares (source Phytolia
– 2009).
Substance active : Spinosad
AMM 1 :
Culture concernée : Pommier ; parties aériennes
Cibles : uniquement l’anthonome
Cette dérogation court du 16/03/2016 au 16/07/2016.
AMM 2 :
Cultures concernées : cerisier, framboisier, myrtillier,
groseillier ; parties aériennes
Cibles : mouches
Cette dérogation court du 14/04/2016 au 14/08/2016.
Doses et conditions d’applications sur:
http://agriculture.gouv.fr/produits-phytopharmaceutiquesautorisations-de-mise-sur-le-marche-dune-duree-maximalede-120-jours
Aude CHARMASSON
CRAPL – TEL 02 41 18 60 33
4
Actualité professionnelle
Gestion des ravageurs de stockage :
nouveau produit
Après avis positif de l’Anses le 21 septembre 2015, un
nouveau produit contre les ravageurs des denrées stockées,
utilisable en bio, est autorisé : Silicosec.
L’AMM concerne le traitement de la récolte (uniquement
céréales) et des locaux, structures et matériels de stockage
des denrées végétales.
Silicosec est composé à 100 % de terre de diatomées, et a
une action insecticide et acaricide.
Actualité technique
Des foyers relativement importants de pucerons se sont
développés de façon assez précoce dans la culture de
concombres, obligeant à des lâchers de prédateurs pour
maîtriser la population (Figure 1). Des applications de savon
noir et de pyrévert ont été faites de façon localisée sur le plus
gros foyer.
La terre de diatomées
Les diatomées sont des algues marines microscopiques,
sécrétant une cuirasse externe composée de cellulose et de
silice pure. L’accumulation et la sédimentation de ces
cuirasses constitue des carrières naturelles de roche de
diatomées. Broyée, cette roche donne directement et sans
transformations chimiques la terre de diatomées.
Abrasive et desséchante
Les particules de cette terre sont finement tranchantes. Elles
entaillent la cuticule des insectes et des acariens (squelette
externe qui les protègent du dessèchement notamment). Le
grand pouvoir absorbant de la terre de diatomées provoque
ensuite la mort par déshydratation de l’insecte ou de l’acarien
dans les 24 à 72 heures.
Compte tenu de son mode d’action mécanique, aucun risque
de développement de résistance à la terre de diatomées chez
les ravageurs n’est attendu par l’Anses.
Figure 1 : Evolution du nombre de momies et de
pucerons par feuille au cours du temps
Rep 1, 2 et 3 correspondent à trois observations effectuées
sur l’essai dans trois zones de mesures différentes.
On a pu observer très tôt un taux de parasitisme assez
important sur les colonies de pucerons présentes sur les
feuilles des concombres (Figure 2). La chute constatée en
semaine 24 correspond à un effeuillage de bas de plants qui a
retiré les premiers foyers de pucerons et les momies qui
étaient dedans.
Doses
et
conditions
d’application
sur
https://www.anses.fr/fr/system/files/SILICOSEC_11_PMUT_2
011-0946_D.pdf
Aude CHARMASSON
CRAPL – TEL 02 41 18 60 33
Actualité technique
Synthèse de deux essais maraîchers
2015
Depuis 2014, un programme régional d’expérimentation en
bio est en place sur la région Pays de la Loire (projet
ARELPAL,
pilotage
CAB) :
le
projet
AGREABLE
(bioAGREsseurs, Expérimentation, Agriculture Biologique,
Légumes).
Au CDDL (Comité Départemental de Développement
Légumier, 49), les essais mis en place en 2015 portent sur la
protection des cultures de concombres et de courgettes
contre les pucerons, des cultures de choux contre l’altise et
des cultures de poireaux contre la mouche mineuse.
Protection des cultures de concombres par des
plantes relais
Le principe des plantes relais est simple : installer une culture
sur laquelle des pucerons spécifiques vont se développer,
permettant une mise en place précoce des auxiliaires de
cultures parasites des pucerons (parasitoïdes) et leur
installation dans la parcelle. Dans l’essai du CDDL, de l’orge a
été semé en décembre 2014 et début avril 2015 au niveau
des pieds de la multichapelle, en bordure des futurs
concombres. Les pucerons des céréales se sont naturellement
installés dans l’orge. Un lâcher de parasitoïdes a ainsi pu être
fait dès la semaine 16, puis en semaine 18, lors de la
plantation des concombres.
Figure 2: Evolution du pourcentage de parasitisme par
placette
Le même essai avait été conduit en 2014, mais avec
notamment un semis de l’orge et un lâcher de parasitoïdes
plus tardifs.
L’essai montre que les plantes relais ont permis une arrivée
rapide des premières momies dans la culture (2 semaines
après plantation). Cependant, ce dispositif ne dispense pas
des autres moyens de lutte : prédateurs, savon noir et
pyrévert (en dérogation en 2015). Cet essai est reconduit en
2016 sur une parcelle de production plus grande.
La mineuse du poireau
Dans cet essai, plusieurs modes de lutte ont été testés :



Argile (protection mécanique du feuillage).
Coupe des feuilles (3 modalités : coupe le 15/09, le
30/09 et le 15/10).
Voile anti-insectes sur toute la durée du vol (voile
19/10) ou uniquement pendant 6 semaines (voile
08/10).
Une application de répulsif a également été testée, non
présentée dans cet article.
Le niveau d’attaque a été assez faible en 2015 (13 % de
poireaux touchés dans le témoin). Cependant, des tendances
intéressantes se dégagent (Figure 3).
5
Actualité technique
Le premier a montré l’intérêt du sorgho comme culture
intermédiaire dans les rotations comprenant de la laitue, avec
un effet assainissant contre les nématodes (plante piège et
« biofumigatrice »).
Le second portait sur l’impact de l’introduction d’une culture
de diversification, d’une biofumigation ou d’un engrais vert
dans le contexte nantais. La structure chimique et physique
du sol n’a pas évolué, en revanche, la biofumigation et
l’engrais vert ont entrainé une augmentation de la faune du
sol. Par ailleurs, les trois pratiques ont permis de limiter
l’expansion du Thielaviopsis basicola dans la culture de
mâche suivant la pratique.
Figure 3: Dégâts de mineuse à la récolte
Le voile mis en place pendant toute la durée du vol permet
une bonne protection, mais il est fastidieux à poser, coûteux
et gênant pour les interventions culturales.
Les applications d’argile montrent un certain intérêt. Dans
cette modalité, on observe en plus, moins de traces de teigne
et de taches de rouille que sur le témoin.
Les fauches de plantes permettent d’enlever les larves tant
qu’elles sont encore dans le haut des feuilles. Cette méthode
offre un bon moyen d’assainir la culture. Son impact sur le
rendement est cependant important : 30 % de perte de poids
par poireau. Les coupes ont été faites à 15 – 20 cm du sol.
Des coupes plus hautes seraient moins pénalisantes. Cet
essai est reconduit en 2016, avec des coupes plus hautes.
L’argile et le talc seront également testés.
Pour plus d’informations, les comptes rendus complets sont
accessibles à la page http://www.cddl.org/essai-2015.
Maëlle KRZYZANOWSKI
CA49 – TEL 02 49 18 78 44
Rencontres technique CTIFL/ITAB
Les rencontres techniques CTIFL / ITAB en maraichage se
sont tenues le 17 mars dernier à Carquefou.
Deux outils d’aide à la décision créés par le CTIFL ont été
présentés : la base AZOPRO et MUR²E.
La base AZOPRO présente les valeurs nutritives et les
vitesses de minéralisation de différents produits organiques.
Ce type d’outil est à utiliser en tant que guide mais les sorties
sont impérativement à relativiser et à considérer avec le
savoir et l’expérience de l’agriculteur. La base AZOPRO peut
cependant permettre d’adapter le type d’amendement ou
d’engrais apporté aux besoins de la culture et à son cycle.
MUR²E est un outil d’aide à la préparation de compostage.
L’objectif de cet outil est de calculer, sur la base des
différents biodéchets que l’on souhaite ajouter au compost
(en plus des déchets de fruits et légumes de l’exploitation)
quels doivent être les ratios de chacun pour obtenir un
compost de qualité correcte (teneur en eau 50 à 60 %, C/N
compris en 25 et 40, pH entre 6.5 et 8.5).
Maëlle KRZYZANOWSKI et Mélissa GALLERON
CA49 – TEL 02 49 18 78 44 et CA85 – TEL 02 51 36 82 85
Adapter sa stratégie de chaulage
aux types de prairies
Selon l’exploitation des prairies (niveau d’exportations,
présence ou absence de restitutions organiques), on peut
estimer que les pertes annuelles et donc le besoin d’entretien
se situe entre moins de 100 et plus de 300 kg CaO/ha/an.
Aussi, le chaulage peut constituer un des leviers du maintien
de la productivité des prairies.
Une approche différenciée selon l’âge des prairies
Le chaulage doit être abordé différemment selon la durée des
prairies. Les prairies temporaires de moins de 5 ans
s’inscrivent dans une succession de cultures. Le chaulage est
géré dans la rotation en surveillant par des analyses de sol
régulières le pH et le rapport Ca/CEC (capacité d’échange
cationique). Généralement, cela conduit à des apports
d’amendements incorporés au sol avant l’implantation des
cultures.
Pour les prairies temporaires, on recherche généralement un
pH proche de 6-6,5 selon la tolérance des espèces à l’acidité
et un rapport Ca/CEC autour de 60-70 %. La luzerne, peu
tolérante à l’acidité et fortement exportatrice de calcium
exige des apports réguliers pendant la durée de sa culture.
En revanche, le raisonnement est différent pour les prairies
de
longue
durée,
qu’elles
soient
temporaires
ou
permanentes. Il doit tenir compte de leurs caractéristiques :
 Une flore adaptée aux conditions de milieu et au mode
d’exploitation.
 Une forte densité racinaire dans l’horizon de surface et
une teneur élevée en matière organique.
 L’existence de gradients de concentration des éléments
minéraux.
Sous prairie de longue durée, le pH eau 0-5 cm constitue
l’indicateur privilégié pour diagnostiquer un risque d’acidité
du sol. D’autres critères peuvent être pris en compte comme
les évolutions de la flore de la parcelle. Par exemple, le
rumex petite oseille est la principale espèce indicatrice
d’acidité dans les prairies du département. Néanmoins, les
évolutions de flore sont le plus souvent liées aux pratiques
d’exploitation.
Ces deux outils sont disponibles sur le site internet du CTIFL
dans
la
rubrique
espace
professionnel :
http://www.ctifl.fr/Pages/EspacePro/Production.aspx?mode=
agronomie
Ensuite, quelques résultats d’essais ont été présentés sur le
thème des couverts végétaux.
6
Actualité technique
Des essais conduits en Pays de la Loire sur
prairies de longue durée
Les impacts de différentes pratiques de chaulage ont été
étudiés dans des prairies de longue durée de la région entre
2008 et 2012 : nature de l’amendement (carbonate sec,
Maërl pulvérisé et chaux vive sur les sites en conventionnel
remplacé par de la marne en agriculture biologique), dose et
répartition dans le temps (apport annuel fractionné comparé
à un seul apport en début d’essai). Le suivi a concerné 6 sites
expérimentaux sur la région répartis sur les cinq
départements avec des conditions de milieu et des flores
variés. Au début des essais, ces prairies étaient peu acides
(pH de 5,9 à 6,3), elles n’ont reçu, pendant la durée de
l’essai, ni fertilisant organique ni fertilisant minéral. Avec une
conduite en fauche exclusive et sans apport de matière
organique, les différents produits testés n’apportent pas de
réponse significative sur le rendement de la prairie.
Indépendamment des pratiques de chaulage, les mesures
réalisées montrent l’importance des pratiques d’exploitation
sur l’évolution de la flore et la productivité de la prairie.
En pratique, en prairie de longue durée, le chaulage doit
permettre de maintenir un pH eau dans l’horizon de surface
supérieur à 5,5 pour prévenir la toxicité aluminique (Figure
1). En dehors de cette situation, il ne faut pas s’attendre à
une amélioration de la productivité.
pH eau
cm
Luzerne
0-5
Prairies
temporaires
Prairies
longue durée
à
bon
potentiel
Prairies
longue durée
des
milieux
difficiles
< 5,3
5,3-5,8
5,8-6,2
>6,2
Redressement
Redressement
Redressement
Redressement
Redressement
Entretien
Entretien
Entretien
Entretien
Impasse
Impasse
Impasse
Redressement
Impasse
Impasse
Impasse
Figure 1 : Stratégie d’apport d’amendement basique
selon le type de prairie
Une plaquette sur le chaulage des prairies de longue durée et
les résultats des essais conduits en Pays de la Loire est
disponible sur demande auprès de votre Chambre
d’agriculture.
Stéphanie Guibert
CA53 – TEL 02 43 67 38 70
Santé en volailles de chair bio : les
éleveurs parlent aux éleveurs
Des points clefs à ne pas négliger
La santé des animaux en élevage biologique passe par la
maitrise globale de l’élevage. Pour les éleveurs de volaille, les
facteurs cités comme primordiaux pour la réussite sanitaire
d’un lot sont l’alimentation, le nettoyage/désinfection
des bâtiments et la gestion du démarrage, mais pour
certains d’entre eux l’observation du lot ou encore la gestion
de l’eau de boisson sont aussi des incontournables pour
maintenir la santé des animaux (Figure 1).
Figure 1 : Selon les éleveurs les deux pré-requis essentiels à la
réussite d’un lot sont la qualité de l’alimentation et la réalisation d’un
nettoyage et d’une désinfection des bâtiments réguliers.
Des pratiques préventives …
Pour chacun des facteurs, des pratiques préventives et des
témoignages illustrent les actions qui peuvent être mises en
place pour conserver l’équilibre sanitaire des volailles comme
par
exemple
l’utilisation
d’huiles
essentielles
de
thym/lavande/ tea tree pour favoriser le démarrage.
….Aux pratiques curatives
Malgré la prévention, l’élevage de volailles n’est pas à l’abri
de rencontrer des problèmes sanitaires : pour les éleveurs
enquêtés il s’agit principalement de problèmes digestifs et de
parasitisme. Pour pallier à ces passages difficiles, de
nombreuses méthodes alternatives sont recensées. Certains
utilisent par exemple des solutions antiparasitaires
constituées d’huiles essentielles de thym, d’ail, de niaouli ou
encore de menthe poivrée.
Pour en savoir plus, télécharger le document complet en
suivant ce lien :
http://www.paysdelaloire.chambagri.fr/pages-hors-menuinternet/publications/detail-publicationhoriz/actualite/assurer-la-bonne-sante-des-volailles-de-chairen-elevages-biologiques-astuces-conseils-et-expe.html
La prévention est un point primordial dans l’élevage de
volailles de chair conduit selon le cahier des charges
biologique, mais elle peut prendre une multitude d’aspects
selon les expériences et la ferme de chaque éleveur. Une
enquête réalisée dans le cadre du projet Synergies1 a permis
de mettre en avant cette diversité de pratiques et
d’approches.
A partir de ces 18 enquêtes, un recueil d’astuces, de conseils
et d’expériences d’éleveurs de volaille a été rédigé à
destination d’autres éleveurs !
Figure 2: « Une brochure synthétique et complète ! »
1
Le CASDAR SYNERGIES a pour but de mieux connaitre et comprendre les
facteurs de maitrise d’une approche globale de la santé en élevage biologique.
L’objectif étant d’en tirer des enseignements et des recommandations pour la
consolidation et la mise en pratique d’une approche globale.
Sophie PATTIER
CA72– TEL 02 43 29 24 36
7
FORMATIONS
44 - SOIGNEZ VOUS-MEME VOS BOVINS PAR L’ACUPUNCTURE (2 JOURS)
QUOI : comprendre les grands principes de l’acupuncture, poser un diagnostic avec les éléments à prendre en compte, repérer concrètement
les méridiens sur des bovins, utiliser les outils de l'acupuncture dans des situations simples (réanimation d’un veau naissant, diarrhées,
mammites, boiteries,...).
QUAND / OU : 3 octobre et 9 novembre 2016, lieu en fonction des participants (travaux pratiques en élevage)
INTERVENANT : Dc Nayla CHERINO, Vétérinaire
CONDITIONS : prise en charge Vivea à 100 % sollicitée
RENSEIGNEMENTS et INSCRIPTION : Gilles LE GUELLAUT – tél : 02 53 46 61 74 – mail : [email protected]
49 - SOIGNEZ VOUS-MEME VOS ANIMAUX PAR L’ACUPUNCTURE (2 JOURS)
QUOI : Découvrir et apprendre à utiliser des applications de l’acupuncture vétérinaire pour soigner ses animaux.
QUAND / OU : lundi 3 octobre et mardi 8 novembre 2016, à ANGERS et périphérie.
INTERVENANT : Nayla CHERINO PARRA, vétérinaire pratiquant l’acupuncture.
CONDITIONS : gratuit (prise en charge VIVEA)
RENSEIGNEMENTS et INSCRIPTION : Elisabeth COCAUD, [email protected], 02 41 96 75 41
49 - CONNAISSANCE DES BIOAGRESSEURS
ALTERNATIVES DE LUTTE (4 ½ JOURNEES)
DES
CULTURES
MARAICHERES
ET
METHODES
QUOI : formaliser une démarche de suivi des cultures et de diagnostic en cas de problème, connaître les ravageurs et auxiliaires des cultures,
les principales maladies et les moyens de préventions. Connaître les moyens de lutte existant en agro-écologie.
QUAND / OU : 18 et 25 aout après midi et 20 octobre toute la journée, Beaufort en Vallée
INTERVENANT : Maëlle KRZYZANOWSKI et Rosalie DUTERTRE
CONDITIONS : tarifs : formation finançable dans un cadre VIVEA et éligible dans le cadre du PCAE
RENSEIGNEMENTS et INSCRIPTION : Olga BARTHELEMY : [email protected]
53 - SOIGNER SES ANIMAUX PAR DES METHODES NATURELLES : PERFECTIONNEMENT ET SYNTHESE
(1 JOUR)
QUOI : Savoir réaliser un audit de son élevage (illustration en lait) à la lumière des acquisitions des journées de formation déjà suivies sur ce
thème.
QUAND / OU : Vendredi 8 juillet 2016, sur une ferme du groupe
INTERVENANT : Dr Gilles GROSMOND
CONDITIONS : 50 € (ou gratuit si co-financements)
RENSEIGNEMENTS et INSCRIPTION : Brigitte LAMBERT ou Martine DUROY – tél : 02 43 67 37 08
SIMPLIFIER LA CONDUITE DE SON TROUPEAU LAITIER PATURANT (2 JOURS)
QUOI : Mettre en œuvre et réussir un système économe pâturant tout en simplifiant le travail. Visites et analyses d’élevages ayant développé
des systèmes économes et pâturant tout en simplifiant le travail
QUAND / OU : 9 et 10 juin 2016, Finistère
INTERVENANT : Isabelle Pailler (CA 29)
CONDITIONS : 50 €/jour + frais de repas et de logement
RENSEIGNEMENTS et INSCRIPTION : Didier DESARMENIEN - [email protected] . Priorité d’inscription Mayenne et
Sarthe
AVICULTEURS EN CIRCUITS COURTS : GERER LA BIOSECURITE SUR MON ELEVAGE (1 JOUR)
QUOI : Appréhender les enjeux et les composantes de l’arrêté biosécurité sur votre exploitation avicole en circuits courts : présentation du
virus influenza aviaire et des divers contaminants potentiellement pathogènes pour les animaux. Mesures d’hygiène prévues de l’arrêté du 8
février 2016. Astuces pour les appliquer en productions avicoles vendues en circuits courts. Formation minimale obligatoire pour
respecter l’arrêté.
QUAND / OU : le 24 octobre à Sablé sur Sarthe ; le 31 octobre à Ancenis ; le 7 novembre aux Herbiers. 9h30 – 17h30.
INTERVENANTES : Gaëlle DENNERY et Elodie PIGACHE, animatrices des filières avicoles, Chambre régionale d’agriculture des Pays de la Loire.
CONDITIONS : Gratuit (ressortissant VIVEA) ou 200€ (autres fonds de formation). Frais de repas et déplacements à la charge du participant.
RENSEIGNEMENTS et INSCRIPTION : Virginie FASSOT – tél : 02 41 96 75 56 - mail : [email protected]. 15
places par session, inscriptions à faire avant le 1er juin 2016, prises par ordre d’arrivée.
MISER SUR LA PREVENTION SANITAIRE EN ELEVAGE DE VOLAILLES EN CIRCUITS COURTS (2.5
JOUR)
QUOI : Développer des pratiques sanitaires préventives sur votre élevage de volailles en circuits courts, intégrer l’arrêté biosécurité dans vos
pratiques : les pathogènes et vecteurs de contamination en élevage avicole. Les leviers de la prévention. La surveillance des animaux et les
soins. La rédaction de son plan individuel d’action. Formation permettant de valider le PCAE et de respecter l’obligation de formation
imposée par l’arrêté.
QUAND / OU : Les 13 & 21 juin à Laval ; les 20 & 28 juin à Angers ; les 27 juin & 5 juillet à Nantes ; les 4 & 12 juillet à La Roche
sur Yon. 9h30 – 17h30 + 0.5j de conseil individuel (date à fixer avec le conseiller avicole).
INTERVENANTES : Gaëlle DENNERY et Elodie PIGACHE, animatrices des filières avicoles, Chambre régionale d’agriculture des Pays de la Loire.
CONDITIONS : Gratuit (ressortissant VIVEA). Frais de repas et déplacements à la charge du participant.
RENSEIGNEMENTS et INSCRIPTION : Virginie FASSOT – tél : 02 41 96 75 56 - mail : [email protected]. 15
places par session, inscriptions à faire avant le 1er juin 2016, prises par ordre d’arrivée.
JUIN 2016 – Coordonné par Aude CHARMASSON – Chambre régionale d’agriculture des Pays de la Loire
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