Un article de 2 500 caractères espaces non compris avec une photo
Transcription
Un article de 2 500 caractères espaces non compris avec une photo
L’initiative des Chambres d’agriculture N° 66 – JUIN 2016 EDITO ACTU PROFESSIONNELLE Info influenza aviaire : des formations aux bonnes pratiques d’hygiène obligatoires pour tous les aviculteurs P2 L’usage thérapeutique de plantes limité en élevage P2 Règlementation PNPP : un grand pas en avant P2 Fin du régime forfaitaire : le régime micro BA le remplace P3 Conditionnalité des aides : qu’en est-il pour les haies ? P4 Les Plantes de Beauté, Santé et Bien-être : des opportunités de développement et de diversification P4 Deux AMM de 120 jours pour le Success 4 P4 Gestion des ravageurs de stockage : nouveau produit P5 ACTU TECHNIQUE Synthèse de deux essais maraîchers 2015 P5 Au lendemain de ces deux superbes journées Tech&bio dans le Morbihan (1er et 2 juin), les sujets techniques abordés ont touché l’ensemble des agriculteurs : rotation longue, vie du sol, autonomie protéique... complètement en lien avec les formations des Chambres d’agriculture qui font le plein. On comprend ainsi pourquoi un certain nombre de personnes se sentent capables aujourd'hui de nous rejoindre dans nos filières aux marchés porteurs...pour l’instant. En effet même si on peut se réjouir de l’évolution importante de la consommation de produits bio, on doit aussi rester vigilant sur l’efficacité de l’organisation de nos filières afin de garantir une équitable répartition des marges. Les promesses d’exports de certains seront-elles tenues ? La célèbre guerre des prix bas promise par les GMS est-elle compatible avec une filière qualité indispensable à la bonne image du produit bio? De plus, ce nouvel engouement de nombreux collègues cache malgré tout parfois des situations délicates. La conversion demande d’avoir une approche globale et durable de son système de production, ce qui nécessite souvent un accompagnement pour réussir. Vigilance aussi sur l’approche financière. Même si je reste convaincu que notre rémunération doit venir du prix de nos produits, il est complètement incompréhensible qu’on ait annoncé des aides à la conversion si incitatives depuis 2 ans, revues à la baisse aujourd'hui avec effet rétroactif ! On aurait voulu déstabiliser la bio qu’on ne s’y serait pas pris autrement... Olivier LEBERT Pour la commission professionnelle Bio des Chambres d’agriculture des Pays de la Loire. Rencontres techniques CTIFL/ITAB P6 Adapter sa stratégie de chaulage aux types de prairies P 6&7 Santé en volailles de chair bio : les éleveurs parlent aux éleveurs P7 AGENDA – FORMATION Avec le soutien financier de : P8 Contacts : Gilles LE GUELLAUT Chambre d’agriculture de la Loire-Atlantique Tél. 02.53 46 61 74 Mail : [email protected] Florence LETAILLEUR Chambre d’agriculture de la Sarthe Tél. 02.43.29.24.57 Mail : [email protected] Elisabeth COCAUD Chambre d’Agriculture de Maine-et-Loire Tél. 02.41.96.75.41 Mail : [email protected] Paulette HUREL Chambre d’agriculture de la Vendée Tél. 02.51.36.83.87 Mail : [email protected] Brigitte LAMBERT Chambre d’Agriculture de la Mayenne Tél. 02 43 67 36 84 Mail : [email protected] Célia BORDEAUX Chambre régionale d’agriculture Tél. 02.41.18.60.33 Mail : [email protected] www.paysdelaloire.chambagri.fr/ Actualité professionnelle Info influenza aviaire : des formations aux bonnes pratiques d’hygiène obligatoires pour tous les aviculteurs 77 foyers d'influenza aviaire hautement pathogènes pour les volailles ont été détectés à ce jour dans le Sud-Ouest de la France. Des mesures sanitaires très strictes sont en place dans les zones touchées. En complément, l’arrêté du 8 février 2016 impose à tous les détenteurs de volailles et d’autres oiseaux captifs de respecter des mesures sanitaires précises. Toutes les exploitations avicoles commerciales (sont exclues : les basses cours familiales et autres cheptels avicoles sans activité économique) devront définir un plan de biosécurité qui viendra s’ajouter au registre d’élevage. Parmi les 11 points que comporte ce plan, on peut notamment citer : la définition de plans de circulation, de gestion des flux (animaux, matériels, véhicules, personnes, produits et sous-produits), de nettoyage et de désinfection, de protection vis-à-vis de l’avifaune sauvage et de lutte contre les nuisibles. la traçabilité des flux de personnes (registre), des épandages, et des lots d’animaux mis en place. Enfin, tous les détenteurs d’exploitations commerciales et leurs salariés permanents devront obligatoirement être formés à la biosécurité et aux bonnes pratiques d’hygiène d’ici décembre 2017. Cette formation vous permettra de comprendre les enjeux, de définir les unités de production adaptées à votre activité et d’envisager les solutions pratiques pour appliquer ce texte dans votre production. Les éleveurs en filière intégrée seront accompagnés par leurs structures. Pour les éleveurs en vente directe, les Chambres d’agriculture des Pays de la Loire proposent au choix deux parcours de formations totalement gratuits. Vous connaissez et maîtrisez les fondamentaux de la biosécurité et souhaitez aller à l’essentiel : PARCOURS 1 : « Aviculteurs en circuits courts : gérer la biosécurité sur mon élevage» 1 journée de formation : Présentation du virus influenza aviaire, et des divers contaminants potentiellement pathogènes pour les animaux. Mesures d’hygiène prévues de l’arrêté du 8 février 2016. Astuces pour les appliquer en productions avicoles vendues en circuits courts. Vous souhaitez aller plus loin et être accompagné personnellement sur votre exploitation : PARCOURS 2 : « Miser sur la prévention sanitaire en élevage de volailles en circuits courts » 2 jours de formation : Les pathogènes et vecteurs de contamination en élevage avicole. Les leviers de la prévention. La surveillance des animaux et les soins. La rédaction de son plan individuel d’action. Une demi-journée de rendez-vous individuel avec un conseiller avicole pour un accompagnement personnalisé. Retrouvez les dates de formations proposées sur la page Formations, en fin du technibio. Cet épisode de grippe aviaire constitue un préjudice important pour l’ensemble des filières avicoles françaises, courtes ou longues. Chacun à notre niveau, nous avons notre rôle à jouer pour contribuer à l’éradication de ce virus et protéger l’ensemble des filières avicoles sur le long terme. Nous comptons sur votre vigilance et votre professionnalisme. Pour plus d’informations, contactez le conseiller avicole de votre département 85/44 : Anaïs BRUHIER [email protected] 72/53 : Sophie PATTIER [email protected] 49 : Philippe GRIMAUD [email protected] Gaëlle DENNERY CRAPL – TEL 02 41 18 60 28 L’usage thérapeutique limité en élevage de plantes Les expérimentations en porc biologique dans la région des Pays de la Loire portent entre autres sur les huiles essentielles (HE) et l’usage thérapeutique de certaines plantes. Les pistes testées dans ce cadre sont l’induction de la puberté des cochettes par une pulvérisation d’HE de lavande ou encore l’effet vermifuge de la farine de sainfoin ou d’un complexe d’HE sur ascaris suum. Cependant, les plantes et les HE utilisées dans un but thérapeutique sont considérées par la règlementation actuelle comme des matières premières pharmaceutiques, et leurs mélanges comme des médicaments qui doivent être pourvus d’AMM pour être utilisés (par le vétérinaire et non le détenteur d’animaux, à qui l’automédication est interdite). En élevage, aucun produit à base d’HE ne dispose d’AMM (seulement deux en disposent en végétal : Prevam ® ou Limocide ®, et Biox-M®). Seule est autorisée l’utilisation des plantes en tant qu’additif nutritionnel sans indication thérapeutique, pour soutenir et amplifier de manière naturelle certaines fonctions biologiques des animaux (appétit, digestion, métabolisme, immunité, lactation, croissance, fécondité, etc.). Cependant, le règlement européen 230/2013 interdit l’utilisation de plus de 600 extraits de plantes ou HE en tant qu’aliment complémentaire. L’utilisation de méthodes alternatives naturelles dans la médication en élevage est donc pour le moment gravement entravée par la règlementation. Pour en savoir plus : http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2013:080: 0001:0065:FR:PDF Aude CHARMASSON CRAPL – TEL 02 41 18 60 33 Règlementation PNPP : un grand pas en avant Jusqu’à présent, seule l’ortie (en purin), la prêle (en décoction) et le saule (en tisane) étaient utilisables légalement par les agriculteurs/viticulteurs. Depuis le 30 avril dernier, un décret stipule que plus d’une centaine de plantes sont utilisables comme « biostimulant » pour les cultures. Il s’agit d’une règlementation spécifiquement française (issue de l’article 50 de la Loi d’Avenir Agricole) qui permet non seulement l’utilisation d’extraits de ces plantes par tout producteur, mais également leur commercialisation. 2 Actualité professionnelle La liste des « biostimulant » médicinales. plantes classées dans la catégorie correspond à la liste des plantes Ainsi, aujourd’hui, vous pouvez réaliser légalement des extraits à l’eau (tisanes, décoctions, macérations et purins) des plantes suivantes: Achillée millefeuille, Camomille matricaire, Pissenlit, Reine des Près, Lavande aspic, Ortie, Thym, Sarriette, Origan, Sauge et bien d’autres encore. Une équivalence entre les plantes autorisées comme substance de base ou biostimulant et le règlement bio doit être acté le 5 juin prochain par le CNAB (Comité National de l’Agriculture Biologique). Ainsi, à partir de cette date et sauf avis contraire du CNAB, toutes ces plantes seront utilisables en bio. Ceci est un grand pas de réalisé, même s’il reste encore à l’ANSES un certain nombre de plantes à autoriser : Bourdaine, Chêne, Valériane, Rhubarbe, Fougère… Pour plus de renseignements: https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORF TEXT000032472048&dateTexte=&categorieLien=id Anne Duval CHABOUSSOU CRAPL – TEL 02 49 18 78 15 Fin du régime forfaitaire : le régime micro BA le remplace La loi de finances rectificative 2015 du 29 décembre 2015 a créé le régime du micro-bénéfice agricole (micro-BA) en remplacement du régime du forfait agricole. Ce système est mis en place à compter de l’imposition des revenus de 2016 (à déclarer en 2017). Les revenus de 2015, à déclarer cette année, sont donc encore soumis au régime agricole forfaitaire. Qui est concerné ? Ce régime s’applique de droit aux exploitants agricoles dont la moyenne triennale des recettes est inférieure à 82 200 € HT, et qui n’ont pas opté pour un régime réel d’imposition. Les exploitants effectuant des opérations commerciales sur des animaux de boucherie ou de charcuterie (négociants en bestiaux, bouchers) ainsi que les sociétés créées depuis le 01/01/1997, autres que les GAEC et les groupements forestiers, sont exclus du dispositif. Les recettes à prendre en compte sont les suivantes : les recettes directement tirées de la vente des produits agricoles, les subventions, primes et indemnités perçues à titre de supplément de prix ou destinées à compenser un manque à gagner, la valeur des produits prélevés sur l’exploitation. Avec des particularités pour les productions en intégration et pour les élevages industriels (coefficients de pondération à appliquer dans le calcul du montant des recettes). Exemple, pour la déclaration des revenus de 2018 à effectuer en 2019 : Recettes 2016 : 87 000 € HT Recettes 2017 : 78 000 € HT Recettes 2018 : 81 000 € HT Moyenne triennale des recettes = 246 000 € / 3 = 82 000 € soit inférieur à 82 200 € permettant de rester au micro-BA en 2019. Détermination du revenu imposable Le bénéfice imposable sera la moyenne triennale des recettes à laquelle on applique un abattement de 87 % (taux représentatif des charges d’exploitation). Reprise de l’exemple précédent : Moyenne triennale des recettes = 246 000 € / 3 = 82 000 € Bénéfice imposable (ou micro BA) de l’année 2018 : 82 000 (82 000x87/100) = 10 660 €. En cas de création ou reprise d'activité, la moyenne triennale sera égale, pour l'année de la création ou de la reprise d'activité, aux recettes de cette année, et pour l'année suivante, à la moyenne des recettes de l'année d'imposition et de l'année précédente. Les plus-values de cessions d’éléments d’actif sont imposées selon le régime des plus-values professionnelles applicables aux exploitants soumis au régime réel. Les revenus provenant d’activités commerciales ou non commerciales accessoires sont imposés distinctement dans la catégorie qui leur est propre. Une mise en œuvre progressive pour ceux qui étaient déjà au forfait Le revenu imposable au titre de l'année 2016 (imposition 2017) sera la moyenne : des bénéfices forfaitaires agricoles des années 2015 et 2014, et des recettes de l’année 2016 diminuées d’un abattement de 87 %. Le revenu imposable au titre de l’année 2017 (imposition 2018) sera la moyenne : du bénéfice forfaitaire agricole de l’année 2015, et des recettes de l’année 2016 diminuées d’un abattement de 87 %, et des recettes de l’année 2017 diminuées d’un abattement de 87 %. Avec le nouveau système, les exploitants agricoles devront porter directement sur leurs déclarations 2042 C le montant des recettes de l’année d’imposition ainsi que celui des 2 années précédentes. Pour en savoir plus : https://www.servicepublic.fr/professionnels-entreprises/vosdroits/F24315 ou auprès de votre organisme comptable. Aude CHARMASSON CRAPL – TEL 02 41 18 60 33 Elise KOHSER CA 49 – TEL 02 49 18 78 07 Les plus-values de cession d’éléments d’actif immobilisé sont exclues des recettes. 3 Actualité professionnelle Conditionnalité des aides : est-il pour les haies ? qu’en Les haies sont visées par la BCAE7 « maintien des particularités topographiques ». À ce titre, elles doivent être maintenues, sous peine de réductions des aides PAC reçues (paiement de base, aides bio…). Tous les agriculteurs (y compris en bio), qui reçoivent des aides soumises à conditionnalité, sont concernés par ce dispositif. BCAE 7: Maintien topographiques. des particularités Les particularités topographiques présentes sur l’exploitation et sujettes à contrôle sont les haies de moins de 10 m de large (les haies faisant plus de 10 mètres de large sont considérées comme des bosquets), et les bosquets et mares d’une superficie comprise entre 10 et 50 ares. Concernant les haies, la fiche fait état : D’une obligation de maintien (non destruction, non déplacement, non remplacement), sauf sous certaines conditions et suite à une déclaration préalable auprès de la DDT. D’une interdiction de taille entre le 1er avril et 31 juillet inclus (sauf au pied de la haie, et sauf pour des raisons de sécurité). Idem pour les arbres qui constituent la haie. Les bosquets et les mares sont obligations de maintien que les haies. soumis aux mêmes Si une infraction à une règle (dite anomalie) est constatée lors d’un contrôle, un taux de réduction des aides allant de 0 à 20 % en fonction de la gravité de l’anomalie s’applique à l’ensemble des aides conditionnelles perçues par l’agriculteur. Pour en savoir plus sur les modalités de gestion des haies, voir http://agriculture.gouv.fr/sites/minagri/files/modalites_de_ge stion_des_haies.pdf Pour consulter les fiches techniques, voir https://www3.telepac.agriculture.gouv.fr/telepac/html/public /aide/conditionnalite-2016.html La place de la production en agriculture biologique est très importante, avec 204 hectares en Pays de la Loire (source France Agrimer – 2015). Les PSBBE sont cultivées pour plusieurs utilisations différentes : plantes fraîches, distillation (cosmétologie/parfum), plantes sèches (compléments alimentaires, médicaments, infusions, extraction végétale). Les besoins couverts par toutes ces utilisations sont très vastes, et la filière PSBBE est en constante évolution, à la fois sur les productions et les débouchés. Dans le Maine-et-Loire, différents acteurs se développent autour des PSBBE, de la production à la commercialisation, en passant par différentes étapes de transformation, offrant également pour des producteurs des opportunités de développement, et notamment en agriculture biologique. Ainsi, par exemple, Anjou Plantes (coopérative basée à SaintLézin) et Promoplantes (entreprise basée à Chanzeaux) se sont associées pour informer les agriculteurs du Maine-etLoire et des départements limitrophes sur les opportunités de développement et leur proposer de démarrer avec eux dans les PSBBE. « Pour un producteur démarrant en PSBBE, l’objectif est de commencer sur une surface réduite, 0.5 à 5 ha, tout en proposant un appui technique de l’implantation à la récolte pour assurer la réussite de la culture » détaille Florian GUILLOUX, technicien de la coopérative Anjou Plantes. Les cultures sont produites sous contrat, à un prix fixé à l’avance, et sont déjà assurées de leur vente au moment de la mise en culture. Il existe par exemple des besoins en production de camomille bio, mais d’autres plantes sont également en développement. « Pour réussir dans les PSBBE, il faut avoir un vrai attrait pour le végétal, un goût pour les cultures nouvelles, et faire preuve d’une certaine rigueur dans les interventions culturales », explique Isabelle RIPOCHE, chef de cultures chez Promoplantes. « Souvent, il est nécessaire d’avoir accès à du matériel de désherbage mécanique, par exemple bineuse ou herse étrille, et l’irrigation est indispensable sur certaines cultures ». Les producteurs qui souhaitent échanger sur ces opportunités peuvent contacter directement les structures concernées, ou la Chambre d’agriculture du Maine-et-Loire. Aude CHARMASSON CRAPL – TEL 02 41 18 60 33 Maela FLOCH CA49 – TEL 02 41 49 18 78 39 Les Plantes de Beauté, Santé et Bien-être : des opportunités de développement et de diversification Deux AMM de 120 jours pour le Success 4 La filière de production des plantes de Beauté, Santé, Bien-être (PSBBE), également connue sous l’appellation plantes à parfum, aromatiques et médicinales (PPAM) est présente de façon historique en Pays de la Loire, notamment dans la région de Chemillé Figure 1: Parcelle de mélisse (49). Aujourd’hui, cette filière concerne une soixantaine de producteurs, cultivant environ 70 espèces sur plus de 900 hectares (source Phytolia – 2009). Substance active : Spinosad AMM 1 : Culture concernée : Pommier ; parties aériennes Cibles : uniquement l’anthonome Cette dérogation court du 16/03/2016 au 16/07/2016. AMM 2 : Cultures concernées : cerisier, framboisier, myrtillier, groseillier ; parties aériennes Cibles : mouches Cette dérogation court du 14/04/2016 au 14/08/2016. Doses et conditions d’applications sur: http://agriculture.gouv.fr/produits-phytopharmaceutiquesautorisations-de-mise-sur-le-marche-dune-duree-maximalede-120-jours Aude CHARMASSON CRAPL – TEL 02 41 18 60 33 4 Actualité professionnelle Gestion des ravageurs de stockage : nouveau produit Après avis positif de l’Anses le 21 septembre 2015, un nouveau produit contre les ravageurs des denrées stockées, utilisable en bio, est autorisé : Silicosec. L’AMM concerne le traitement de la récolte (uniquement céréales) et des locaux, structures et matériels de stockage des denrées végétales. Silicosec est composé à 100 % de terre de diatomées, et a une action insecticide et acaricide. Actualité technique Des foyers relativement importants de pucerons se sont développés de façon assez précoce dans la culture de concombres, obligeant à des lâchers de prédateurs pour maîtriser la population (Figure 1). Des applications de savon noir et de pyrévert ont été faites de façon localisée sur le plus gros foyer. La terre de diatomées Les diatomées sont des algues marines microscopiques, sécrétant une cuirasse externe composée de cellulose et de silice pure. L’accumulation et la sédimentation de ces cuirasses constitue des carrières naturelles de roche de diatomées. Broyée, cette roche donne directement et sans transformations chimiques la terre de diatomées. Abrasive et desséchante Les particules de cette terre sont finement tranchantes. Elles entaillent la cuticule des insectes et des acariens (squelette externe qui les protègent du dessèchement notamment). Le grand pouvoir absorbant de la terre de diatomées provoque ensuite la mort par déshydratation de l’insecte ou de l’acarien dans les 24 à 72 heures. Compte tenu de son mode d’action mécanique, aucun risque de développement de résistance à la terre de diatomées chez les ravageurs n’est attendu par l’Anses. Figure 1 : Evolution du nombre de momies et de pucerons par feuille au cours du temps Rep 1, 2 et 3 correspondent à trois observations effectuées sur l’essai dans trois zones de mesures différentes. On a pu observer très tôt un taux de parasitisme assez important sur les colonies de pucerons présentes sur les feuilles des concombres (Figure 2). La chute constatée en semaine 24 correspond à un effeuillage de bas de plants qui a retiré les premiers foyers de pucerons et les momies qui étaient dedans. Doses et conditions d’application sur https://www.anses.fr/fr/system/files/SILICOSEC_11_PMUT_2 011-0946_D.pdf Aude CHARMASSON CRAPL – TEL 02 41 18 60 33 Actualité technique Synthèse de deux essais maraîchers 2015 Depuis 2014, un programme régional d’expérimentation en bio est en place sur la région Pays de la Loire (projet ARELPAL, pilotage CAB) : le projet AGREABLE (bioAGREsseurs, Expérimentation, Agriculture Biologique, Légumes). Au CDDL (Comité Départemental de Développement Légumier, 49), les essais mis en place en 2015 portent sur la protection des cultures de concombres et de courgettes contre les pucerons, des cultures de choux contre l’altise et des cultures de poireaux contre la mouche mineuse. Protection des cultures de concombres par des plantes relais Le principe des plantes relais est simple : installer une culture sur laquelle des pucerons spécifiques vont se développer, permettant une mise en place précoce des auxiliaires de cultures parasites des pucerons (parasitoïdes) et leur installation dans la parcelle. Dans l’essai du CDDL, de l’orge a été semé en décembre 2014 et début avril 2015 au niveau des pieds de la multichapelle, en bordure des futurs concombres. Les pucerons des céréales se sont naturellement installés dans l’orge. Un lâcher de parasitoïdes a ainsi pu être fait dès la semaine 16, puis en semaine 18, lors de la plantation des concombres. Figure 2: Evolution du pourcentage de parasitisme par placette Le même essai avait été conduit en 2014, mais avec notamment un semis de l’orge et un lâcher de parasitoïdes plus tardifs. L’essai montre que les plantes relais ont permis une arrivée rapide des premières momies dans la culture (2 semaines après plantation). Cependant, ce dispositif ne dispense pas des autres moyens de lutte : prédateurs, savon noir et pyrévert (en dérogation en 2015). Cet essai est reconduit en 2016 sur une parcelle de production plus grande. La mineuse du poireau Dans cet essai, plusieurs modes de lutte ont été testés : Argile (protection mécanique du feuillage). Coupe des feuilles (3 modalités : coupe le 15/09, le 30/09 et le 15/10). Voile anti-insectes sur toute la durée du vol (voile 19/10) ou uniquement pendant 6 semaines (voile 08/10). Une application de répulsif a également été testée, non présentée dans cet article. Le niveau d’attaque a été assez faible en 2015 (13 % de poireaux touchés dans le témoin). Cependant, des tendances intéressantes se dégagent (Figure 3). 5 Actualité technique Le premier a montré l’intérêt du sorgho comme culture intermédiaire dans les rotations comprenant de la laitue, avec un effet assainissant contre les nématodes (plante piège et « biofumigatrice »). Le second portait sur l’impact de l’introduction d’une culture de diversification, d’une biofumigation ou d’un engrais vert dans le contexte nantais. La structure chimique et physique du sol n’a pas évolué, en revanche, la biofumigation et l’engrais vert ont entrainé une augmentation de la faune du sol. Par ailleurs, les trois pratiques ont permis de limiter l’expansion du Thielaviopsis basicola dans la culture de mâche suivant la pratique. Figure 3: Dégâts de mineuse à la récolte Le voile mis en place pendant toute la durée du vol permet une bonne protection, mais il est fastidieux à poser, coûteux et gênant pour les interventions culturales. Les applications d’argile montrent un certain intérêt. Dans cette modalité, on observe en plus, moins de traces de teigne et de taches de rouille que sur le témoin. Les fauches de plantes permettent d’enlever les larves tant qu’elles sont encore dans le haut des feuilles. Cette méthode offre un bon moyen d’assainir la culture. Son impact sur le rendement est cependant important : 30 % de perte de poids par poireau. Les coupes ont été faites à 15 – 20 cm du sol. Des coupes plus hautes seraient moins pénalisantes. Cet essai est reconduit en 2016, avec des coupes plus hautes. L’argile et le talc seront également testés. Pour plus d’informations, les comptes rendus complets sont accessibles à la page http://www.cddl.org/essai-2015. Maëlle KRZYZANOWSKI CA49 – TEL 02 49 18 78 44 Rencontres technique CTIFL/ITAB Les rencontres techniques CTIFL / ITAB en maraichage se sont tenues le 17 mars dernier à Carquefou. Deux outils d’aide à la décision créés par le CTIFL ont été présentés : la base AZOPRO et MUR²E. La base AZOPRO présente les valeurs nutritives et les vitesses de minéralisation de différents produits organiques. Ce type d’outil est à utiliser en tant que guide mais les sorties sont impérativement à relativiser et à considérer avec le savoir et l’expérience de l’agriculteur. La base AZOPRO peut cependant permettre d’adapter le type d’amendement ou d’engrais apporté aux besoins de la culture et à son cycle. MUR²E est un outil d’aide à la préparation de compostage. L’objectif de cet outil est de calculer, sur la base des différents biodéchets que l’on souhaite ajouter au compost (en plus des déchets de fruits et légumes de l’exploitation) quels doivent être les ratios de chacun pour obtenir un compost de qualité correcte (teneur en eau 50 à 60 %, C/N compris en 25 et 40, pH entre 6.5 et 8.5). Maëlle KRZYZANOWSKI et Mélissa GALLERON CA49 – TEL 02 49 18 78 44 et CA85 – TEL 02 51 36 82 85 Adapter sa stratégie de chaulage aux types de prairies Selon l’exploitation des prairies (niveau d’exportations, présence ou absence de restitutions organiques), on peut estimer que les pertes annuelles et donc le besoin d’entretien se situe entre moins de 100 et plus de 300 kg CaO/ha/an. Aussi, le chaulage peut constituer un des leviers du maintien de la productivité des prairies. Une approche différenciée selon l’âge des prairies Le chaulage doit être abordé différemment selon la durée des prairies. Les prairies temporaires de moins de 5 ans s’inscrivent dans une succession de cultures. Le chaulage est géré dans la rotation en surveillant par des analyses de sol régulières le pH et le rapport Ca/CEC (capacité d’échange cationique). Généralement, cela conduit à des apports d’amendements incorporés au sol avant l’implantation des cultures. Pour les prairies temporaires, on recherche généralement un pH proche de 6-6,5 selon la tolérance des espèces à l’acidité et un rapport Ca/CEC autour de 60-70 %. La luzerne, peu tolérante à l’acidité et fortement exportatrice de calcium exige des apports réguliers pendant la durée de sa culture. En revanche, le raisonnement est différent pour les prairies de longue durée, qu’elles soient temporaires ou permanentes. Il doit tenir compte de leurs caractéristiques : Une flore adaptée aux conditions de milieu et au mode d’exploitation. Une forte densité racinaire dans l’horizon de surface et une teneur élevée en matière organique. L’existence de gradients de concentration des éléments minéraux. Sous prairie de longue durée, le pH eau 0-5 cm constitue l’indicateur privilégié pour diagnostiquer un risque d’acidité du sol. D’autres critères peuvent être pris en compte comme les évolutions de la flore de la parcelle. Par exemple, le rumex petite oseille est la principale espèce indicatrice d’acidité dans les prairies du département. Néanmoins, les évolutions de flore sont le plus souvent liées aux pratiques d’exploitation. Ces deux outils sont disponibles sur le site internet du CTIFL dans la rubrique espace professionnel : http://www.ctifl.fr/Pages/EspacePro/Production.aspx?mode= agronomie Ensuite, quelques résultats d’essais ont été présentés sur le thème des couverts végétaux. 6 Actualité technique Des essais conduits en Pays de la Loire sur prairies de longue durée Les impacts de différentes pratiques de chaulage ont été étudiés dans des prairies de longue durée de la région entre 2008 et 2012 : nature de l’amendement (carbonate sec, Maërl pulvérisé et chaux vive sur les sites en conventionnel remplacé par de la marne en agriculture biologique), dose et répartition dans le temps (apport annuel fractionné comparé à un seul apport en début d’essai). Le suivi a concerné 6 sites expérimentaux sur la région répartis sur les cinq départements avec des conditions de milieu et des flores variés. Au début des essais, ces prairies étaient peu acides (pH de 5,9 à 6,3), elles n’ont reçu, pendant la durée de l’essai, ni fertilisant organique ni fertilisant minéral. Avec une conduite en fauche exclusive et sans apport de matière organique, les différents produits testés n’apportent pas de réponse significative sur le rendement de la prairie. Indépendamment des pratiques de chaulage, les mesures réalisées montrent l’importance des pratiques d’exploitation sur l’évolution de la flore et la productivité de la prairie. En pratique, en prairie de longue durée, le chaulage doit permettre de maintenir un pH eau dans l’horizon de surface supérieur à 5,5 pour prévenir la toxicité aluminique (Figure 1). En dehors de cette situation, il ne faut pas s’attendre à une amélioration de la productivité. pH eau cm Luzerne 0-5 Prairies temporaires Prairies longue durée à bon potentiel Prairies longue durée des milieux difficiles < 5,3 5,3-5,8 5,8-6,2 >6,2 Redressement Redressement Redressement Redressement Redressement Entretien Entretien Entretien Entretien Impasse Impasse Impasse Redressement Impasse Impasse Impasse Figure 1 : Stratégie d’apport d’amendement basique selon le type de prairie Une plaquette sur le chaulage des prairies de longue durée et les résultats des essais conduits en Pays de la Loire est disponible sur demande auprès de votre Chambre d’agriculture. Stéphanie Guibert CA53 – TEL 02 43 67 38 70 Santé en volailles de chair bio : les éleveurs parlent aux éleveurs Des points clefs à ne pas négliger La santé des animaux en élevage biologique passe par la maitrise globale de l’élevage. Pour les éleveurs de volaille, les facteurs cités comme primordiaux pour la réussite sanitaire d’un lot sont l’alimentation, le nettoyage/désinfection des bâtiments et la gestion du démarrage, mais pour certains d’entre eux l’observation du lot ou encore la gestion de l’eau de boisson sont aussi des incontournables pour maintenir la santé des animaux (Figure 1). Figure 1 : Selon les éleveurs les deux pré-requis essentiels à la réussite d’un lot sont la qualité de l’alimentation et la réalisation d’un nettoyage et d’une désinfection des bâtiments réguliers. Des pratiques préventives … Pour chacun des facteurs, des pratiques préventives et des témoignages illustrent les actions qui peuvent être mises en place pour conserver l’équilibre sanitaire des volailles comme par exemple l’utilisation d’huiles essentielles de thym/lavande/ tea tree pour favoriser le démarrage. ….Aux pratiques curatives Malgré la prévention, l’élevage de volailles n’est pas à l’abri de rencontrer des problèmes sanitaires : pour les éleveurs enquêtés il s’agit principalement de problèmes digestifs et de parasitisme. Pour pallier à ces passages difficiles, de nombreuses méthodes alternatives sont recensées. Certains utilisent par exemple des solutions antiparasitaires constituées d’huiles essentielles de thym, d’ail, de niaouli ou encore de menthe poivrée. Pour en savoir plus, télécharger le document complet en suivant ce lien : http://www.paysdelaloire.chambagri.fr/pages-hors-menuinternet/publications/detail-publicationhoriz/actualite/assurer-la-bonne-sante-des-volailles-de-chairen-elevages-biologiques-astuces-conseils-et-expe.html La prévention est un point primordial dans l’élevage de volailles de chair conduit selon le cahier des charges biologique, mais elle peut prendre une multitude d’aspects selon les expériences et la ferme de chaque éleveur. Une enquête réalisée dans le cadre du projet Synergies1 a permis de mettre en avant cette diversité de pratiques et d’approches. A partir de ces 18 enquêtes, un recueil d’astuces, de conseils et d’expériences d’éleveurs de volaille a été rédigé à destination d’autres éleveurs ! Figure 2: « Une brochure synthétique et complète ! » 1 Le CASDAR SYNERGIES a pour but de mieux connaitre et comprendre les facteurs de maitrise d’une approche globale de la santé en élevage biologique. L’objectif étant d’en tirer des enseignements et des recommandations pour la consolidation et la mise en pratique d’une approche globale. Sophie PATTIER CA72– TEL 02 43 29 24 36 7 FORMATIONS 44 - SOIGNEZ VOUS-MEME VOS BOVINS PAR L’ACUPUNCTURE (2 JOURS) QUOI : comprendre les grands principes de l’acupuncture, poser un diagnostic avec les éléments à prendre en compte, repérer concrètement les méridiens sur des bovins, utiliser les outils de l'acupuncture dans des situations simples (réanimation d’un veau naissant, diarrhées, mammites, boiteries,...). QUAND / OU : 3 octobre et 9 novembre 2016, lieu en fonction des participants (travaux pratiques en élevage) INTERVENANT : Dc Nayla CHERINO, Vétérinaire CONDITIONS : prise en charge Vivea à 100 % sollicitée RENSEIGNEMENTS et INSCRIPTION : Gilles LE GUELLAUT – tél : 02 53 46 61 74 – mail : [email protected] 49 - SOIGNEZ VOUS-MEME VOS ANIMAUX PAR L’ACUPUNCTURE (2 JOURS) QUOI : Découvrir et apprendre à utiliser des applications de l’acupuncture vétérinaire pour soigner ses animaux. QUAND / OU : lundi 3 octobre et mardi 8 novembre 2016, à ANGERS et périphérie. INTERVENANT : Nayla CHERINO PARRA, vétérinaire pratiquant l’acupuncture. CONDITIONS : gratuit (prise en charge VIVEA) RENSEIGNEMENTS et INSCRIPTION : Elisabeth COCAUD, [email protected], 02 41 96 75 41 49 - CONNAISSANCE DES BIOAGRESSEURS ALTERNATIVES DE LUTTE (4 ½ JOURNEES) DES CULTURES MARAICHERES ET METHODES QUOI : formaliser une démarche de suivi des cultures et de diagnostic en cas de problème, connaître les ravageurs et auxiliaires des cultures, les principales maladies et les moyens de préventions. Connaître les moyens de lutte existant en agro-écologie. QUAND / OU : 18 et 25 aout après midi et 20 octobre toute la journée, Beaufort en Vallée INTERVENANT : Maëlle KRZYZANOWSKI et Rosalie DUTERTRE CONDITIONS : tarifs : formation finançable dans un cadre VIVEA et éligible dans le cadre du PCAE RENSEIGNEMENTS et INSCRIPTION : Olga BARTHELEMY : [email protected] 53 - SOIGNER SES ANIMAUX PAR DES METHODES NATURELLES : PERFECTIONNEMENT ET SYNTHESE (1 JOUR) QUOI : Savoir réaliser un audit de son élevage (illustration en lait) à la lumière des acquisitions des journées de formation déjà suivies sur ce thème. QUAND / OU : Vendredi 8 juillet 2016, sur une ferme du groupe INTERVENANT : Dr Gilles GROSMOND CONDITIONS : 50 € (ou gratuit si co-financements) RENSEIGNEMENTS et INSCRIPTION : Brigitte LAMBERT ou Martine DUROY – tél : 02 43 67 37 08 SIMPLIFIER LA CONDUITE DE SON TROUPEAU LAITIER PATURANT (2 JOURS) QUOI : Mettre en œuvre et réussir un système économe pâturant tout en simplifiant le travail. Visites et analyses d’élevages ayant développé des systèmes économes et pâturant tout en simplifiant le travail QUAND / OU : 9 et 10 juin 2016, Finistère INTERVENANT : Isabelle Pailler (CA 29) CONDITIONS : 50 €/jour + frais de repas et de logement RENSEIGNEMENTS et INSCRIPTION : Didier DESARMENIEN - [email protected] . Priorité d’inscription Mayenne et Sarthe AVICULTEURS EN CIRCUITS COURTS : GERER LA BIOSECURITE SUR MON ELEVAGE (1 JOUR) QUOI : Appréhender les enjeux et les composantes de l’arrêté biosécurité sur votre exploitation avicole en circuits courts : présentation du virus influenza aviaire et des divers contaminants potentiellement pathogènes pour les animaux. Mesures d’hygiène prévues de l’arrêté du 8 février 2016. Astuces pour les appliquer en productions avicoles vendues en circuits courts. Formation minimale obligatoire pour respecter l’arrêté. QUAND / OU : le 24 octobre à Sablé sur Sarthe ; le 31 octobre à Ancenis ; le 7 novembre aux Herbiers. 9h30 – 17h30. INTERVENANTES : Gaëlle DENNERY et Elodie PIGACHE, animatrices des filières avicoles, Chambre régionale d’agriculture des Pays de la Loire. CONDITIONS : Gratuit (ressortissant VIVEA) ou 200€ (autres fonds de formation). Frais de repas et déplacements à la charge du participant. RENSEIGNEMENTS et INSCRIPTION : Virginie FASSOT – tél : 02 41 96 75 56 - mail : [email protected]. 15 places par session, inscriptions à faire avant le 1er juin 2016, prises par ordre d’arrivée. MISER SUR LA PREVENTION SANITAIRE EN ELEVAGE DE VOLAILLES EN CIRCUITS COURTS (2.5 JOUR) QUOI : Développer des pratiques sanitaires préventives sur votre élevage de volailles en circuits courts, intégrer l’arrêté biosécurité dans vos pratiques : les pathogènes et vecteurs de contamination en élevage avicole. Les leviers de la prévention. La surveillance des animaux et les soins. La rédaction de son plan individuel d’action. Formation permettant de valider le PCAE et de respecter l’obligation de formation imposée par l’arrêté. QUAND / OU : Les 13 & 21 juin à Laval ; les 20 & 28 juin à Angers ; les 27 juin & 5 juillet à Nantes ; les 4 & 12 juillet à La Roche sur Yon. 9h30 – 17h30 + 0.5j de conseil individuel (date à fixer avec le conseiller avicole). INTERVENANTES : Gaëlle DENNERY et Elodie PIGACHE, animatrices des filières avicoles, Chambre régionale d’agriculture des Pays de la Loire. CONDITIONS : Gratuit (ressortissant VIVEA). Frais de repas et déplacements à la charge du participant. RENSEIGNEMENTS et INSCRIPTION : Virginie FASSOT – tél : 02 41 96 75 56 - mail : [email protected]. 15 places par session, inscriptions à faire avant le 1er juin 2016, prises par ordre d’arrivée. JUIN 2016 – Coordonné par Aude CHARMASSON – Chambre régionale d’agriculture des Pays de la Loire 8