300 : DE LA BANDE : DE LA BANDE DESSINÉE AU FILM

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300 : DE LA BANDE : DE LA BANDE DESSINÉE AU FILM
300 : DE LA BANDE DESSINÉE AU FILM
Méthodologie :
1. lire ce polycopié. Les titres et les mots importants sont en gras. Le symbole indique des éléments plus
approfondis (niveau lycée). La maîtrise des termes en gras est nécessaire.
2. Choisir des images : Regarder les images proposées, et en choisir une dizaine pour un éventuel exposé.
Quand c’est possible, choisir les images par paires, l’une prise dans le film, l’autre dans la BD, quand elles se
correspondent. Il s’agira alors de montrer le rapport étroit des deux œuvres.
Remarque : les images seront mises en ligne le 21 au soir ou le 22 mars dans la journée, (sous forme de
Powerpoint dans un premier temps). Vous recevrez les informations par courriel ou en consultant SCOLINFO.
(Dans les images que j’ai choisies, vous trouverez aussi des œuvres autres que le film et la BD : le tableau de
David, des images de propagande nazie, d’autres péplums…)
3. préparer sa synthèse personnelle en choisissant deux au moins des trois pistes de réflexion proposées à la
page 2, avec des IMAGES POUR ILLUSTRER VOTRE REFLEXION.
Conclure chaque piste de réflexion par une ou deux phrases : « Il est clair que… »
RAPPEL : Exposé personnel = présentation (date, auteurs, genre) + pistes de réflexions conclues + conclusion
Présentation :
300 est un péplum américano-britannique coécrit et réalisé par Zack Snyder, sorti en 2006, largement inspiré
de la bande dessinée du même nom, conçue par Franck Miller, publiée dans sa version anglo-américaine en 1998,
et en version française en 1999.
Ces deux œuvres s'inspirent très librement de la célèbre bataille des Thermopyles, qui en 480 avant JésusChrist, au cours de la seconde guerre médique, a opposé des Grecs (principalement des Spartiates) à des
envahisseurs perses commandés par leur roi Xerxès. Mais cette inspiration passe aussi par le modèle pictural de
David, et de son célèbre tableau Leonidas aux Thermopyles, terminé en 1814.
Les auteurs :
Frank Miller est un auteur américain de bandes dessinées particulièrement fasciné par la violence; ses œuvres
ont éventuellement servi de base à des scénarios (par exemple les derniers épisodes de la saga Robocop). Miller
a un côté assez provocateur, il se situe politiquement dans la mouvance des "néo-conservateurs américains". Il
semble fasciné par les armes à feu (c'est aussi un fervent soutien de la NRA, National Riffle Association, la
grande association américaine regroupant des millions de détenteurs d'armes) car les États-Unis ont une vieille
tradition d'autorisation du port d'armes1.
- Zack Snyder est un réalisateur de la nouvelle génération, venus du monde de la publicité, et qui tend à se
spécialiser dans des films générant de fortes émotions (mangas, fantastique, thriller, violence...). Sa société de
production s'appelle d'ailleurs Cruel and Unusual Films : tout un programme ! Associé à la Warner, elle a
produit en 2013 une suite (sequel) en 3D, 300 : Naissance d’un Empire qui enchaîne sur le premier film, puisqu’il
traite cette fois de la bataille de Salamine, qui a sauvé Athènes et la Grèce de l’invasion perse, apparemment
réussie à l’issue de la bataille des Thermopyles.
Le genre cinématographique : un péplum mâtiné de BD et de fantastique :
Certes, dans un classement sommaire, 300 est un péplum, mais un péplum qui a une double originalité : d'abord
par son caractère très particulier de film-BD, et aussi par son côté fantastique : il est presque contemporain du
premier film de la saga Twilight, et la fin de la première décennie de ce siècle est marquée par un goût renouvelé
pour les récits de vampires…
Pistes de réflexion :
On peut voir au moins trois pistes de réflexion :
1. - Le passage de la BD au film,
2. - l'idéologie commune aux deux œuvres,
3. - l’association paradoxale du fantastique et histoire : l’originalité de ce péplum
1
Curieusement, la NRA a longtemps eu pour président Charlton Heston, célèbre acteur de péplum, qui joua Moïse dans Les Dix
Commandements puis dans Ben-Hur, le film éponyme aux onze Oscars. (cf. fiche Oscars et péplum sur
grozouland.free\latin\LATIN3)
1. l'évolution du traitement artistique du mythe des Thermopyles : problématique technique et esthétique :
1.1 deux sources picturales au moins inspirent certainement la BD :
- le tableau de David Léonidas aux Thermopyles (1814). Ce tableau (photo 102) met déjà en scène la solitude du
héros, sa nudité néo-académique, la couleur rouge de son "manteau", couleur traditionnelle à Sparte mais
rappelant surtout le paludamentum du général romain ou de l'empereur. Les traits du visage de Léonidas
s'inspirent du tableau dans la BD comme dans le film (photo 33).
- en peinture classique, le thème très souvent traité du Martyre de Saint Sébastien, martyre chrétien
transpercé de flèches, inspire manifestement la fin des deux œuvres … (photos 75 à 77)
1. 2 la construction narrative et la diégèse sont assez semblables dans les deux œuvres : présence
d'un narrateur (texte en rectangles dans la BD) repris par la voix off de "Dilios" dans le film, et surtout
l'analepse de l'épisode du loup). Dans le film, cet épisode du loup est repris en une analepse subjective :
Léonidas songe au combat contre le loup de son enfance au moment où il va mourir. Inversement, seule la BD
possède une autre analepse du même type : les souvenirs d'enfance d'Ephialte (page 31 de la BD). Inversement,
le film est plus simple, puisqu'il commence par décrire l'éducation spartiate, et présente une chronologie simple
et limpide. Le film se singularise aussi par l'anaphore très symbolique du champ de blé (photos 19, 20, 76, 99):
cette image est un cliché classique du péplum américain (en anglais le "patriot", paysan-soldat de la Guerre
d'Indépendance).
1. 3 Les ajouts du scénario du film :
1. 3. 1 Divers ajouts et quelques suppressions sont opérés par le scénario : si dans la première moitié du
film, la BD est soigneusement recopiée, en particulier dans les dialogues, par contre, le film présente et ajoute
toute une ménagerie d'animaux ou de personnages monstrueux, qui ont pour effet d'orienter le film vers un
style de plus en plus fantastique…
1. 3. 2 Le film ajoute surtout une intrigue parallèle à Sparte, intrigue dont l'héroïne est l'épouse du roi
Léonidas. Ce choix permet de créer pour le film un vrai premier rôle féminin (au contraire de la BD, où les
femmes sont quasi inexistantes). Mais cette alternance du récit permet aussi de casser un peu la monotonie des
combats…
1.3 .3 Il ajoute aussi la scène de découverte du massacre d'un village (dont l'utilité sera expliquée dans
l'analyse du registre fantastique du film, cf. troisième piste de réflexion).
1. 3 . 4 Il ajoute aussi, probablement pour des raisons "commerciales", deux scènes d'orgies fortement
érotisées : orgie répugnante de la scène de divination avec les "éphores", mais aussi la scène d'orgie chez
Xerxès, scène rendue répugnante par la présence d'Ephialte.
1. 4. Un choix esthétique à remarquer : filmer comme une BD (reproduction dans le film du style de
cadrages de la BD), et surtout conclure des séquences du film par une image complètement copiée-collée de la
BD, de sorte que, si l’on « lit » la BD après le film, on a vraiment l’impression de revoir le film. Visuellement, on
est vraiment dans le même univers, ce que renforce l'emploi de décors numérisés dans le film (technologie
d'incrustation numérique) : avec ces faux décors, la photo dans le film se maintient essentiellement dans un faux
réalisme assez ambigu…
: le film et son scénario respectent assez bien le style et les choix de la BD, ils ont un fort air de famille,
volontairement construit au moyen de la technologie d'incrustation numérique des décors. Mais la copie de la BD,
même si elle est précise, n'est pas foncièrement servile : au contraire, le scénario, en s'écartant progressivement de
la BD, procède à un choix assumé d'infléchissement du récit dans un récit de plus en plus fantastique.
CONCLUSION
2. L'idéologie2 commune aux deux œuvres : un discours inquiétant :
- apologie de la force brutale et de la violence comme moyen éducatif : Seuls les hommes durs et forts etc.
seuls les (hommes) durs.. (texte de la BD page 22, repris par le narrateur du film).
- monde machiste (discours réservant aux femmes le seul rôle de fabriquer des enfants : « seules les femmes de
Sparte mettent au monde des hommes vaillants » dit la reine
- rejet de tout principe supérieur: vision de la religion comme un simple instrument de manœuvres de basse
politique, exploitation de la tradition libertaire grecque de la προσκυνησις (la « proskynèse » : le fait de
s’agenouiller devant le roi, que rejetaient même les Macédoniens du temps d’Alexandre).
- exaltation de la liberté (tout en rejetant l'égalité) et surtout la fraternité (personnage d'Ephialtès rejeté par la
société spartiate parce qu’il est handicapé). Ce thème de la "liberté" est typique de l'idéologie patriotique américaine,
avec parfois un refus de la démocratie (BD 65 : "Laisse la démocratie aux Athéniens, petit !"
2
idéologie : ensemble d’idées ou système de pensée(s) construisant une vision du monde cohérente
- hiérarchie sociale reposant exclusivement sur les capacités guerrières et idéologie du « surhomme » :
affirmation continue et inconditionnelle de la supériorité du Spartiate, guerrier par excellence (cf. BD page 23 :
Et toi, l’Arcadien, quelle est ta profession ? – Sculpteur, Sire… repris textuellement dans le film, du moins en
anglais : Sculptor, Sir. Le mot Sir pouvant théoriquement être traduit par "sire", par"(Mon)seigneur" voire par
Mon général"…
- rejet de toute anomalie sociale, du handicapé (Ephialte) ou encore de l’homosexualité (les deux œuvres jouent
sur l’opposition entre Spartiates supposés « virils » et Athéniens supposés « efféminés » et homosexuels : «les
Athéniens, ces amateurs de garçons… » (BD page 13, repris dans le film). On retrouve évidemment dans cette
théorie la pensée nazie (cf. la Nuit des Longs Couteaux, élimination de la branche nazie de Röhm en 1933).
- une vision ultra-manichéenne et xénophobe qui interdit tout dialogue avec l’étranger qui est définitivement
un être différent, un autre, un ennemi, un animal. A ce propos, le choix de représenter Xerxès ou ses émissaires
comme des africains est lourd de sous-entendus racistes. De même, la représentation de l’ennemi comme un
animal est profondément déshumanisante : là encore, comme à propos des infirmes et des handicapés, on
retrouve le discours nazi voulant se débarrasser de la "vermine" communiste ou juive (cf. la BD Maus). Ainsi, les
deux œuvres insistent-elles toutes deux sur le thème du loup monstrueux, qu’on peut considérer comme une
« mise en abîme ». (« La mise en abyme » consiste à présenter dans une œuvre une image-clé qui la résume, et
qui éventuellement y est récurrente3).
Image nazie présentant les Juifs et les Rouges (Roten) comme des rats Ratten) ( doc. image 99)
- un autre thème classique est celui des traîtres qui sabotent la possibilité d’une victoire (On les appelle
souvent la « cinquième colonne », expression issue de la guerre civile espagnole qui expliquait les échecs
républicains par la trahison). Ce rôle de traîtres est joué par les éphores dans les deux œuvres, mais il n’a guère
de fondement historique : le choix de limiter le contingent à trois cents hoplites est stratégique pour les
Spartiates qui ont toujours été tentés par une stratégie de défense repliée sur le seul Péloponnèse (en tant que
presqu’île, il est plus facile à défendre que l’ensemble de la Grèce).
Conclusion : apparemment sans s’en rendre compte, les auteurs reprennent l’essentiel des valeurs nazies, tout en
invoquant le cliché universel de la « défense de la liberté ». Elle est significative d’une Amérique en quête de
valeurs au moment où elle vit une crise profonde, crise économique (états ou villes en faillite) et idéologique :
quelles valeurs pourraient aujourd’hui refonder les Etats-Unis, à l’heure où les valeurs de pouvoir, de conquête et
de religion s’y écroulent.
3. L'association du fantastique et de l'histoire : un étonnant paradoxe :
Comment et pourquoi les deux œuvres arrivent-elles à associer des éléments aussi contradictoires ?
3.1 Un soin remarquable de certains détails historiques :
Comme la plupart des péplums sortis depuis une quinzaine d'années, on peut voir dans 300 une grande
richesse de détails, en particuliers visuels, dans la peinture des anciens et de leur modes de vie : par exemple,
l'agogè spartiate est décrite avec précision et réalisme (photos 3, 7, etc…) ou encore la présence d'un joueur
de flûte pour mener la troupe (photos de la marche n° 24 ou 25, etc…). De même, la tenue de certains soldats
perses (photo 34 A), tout comme le nom authentique de la garde royale perse (les "Immortels") s'inspire
scrupuleusement de l'histoire et de l'iconographie antique (comme dans Alexandre d'O. Stone). De même, la
tempête détruisant une bonne partie de la flotte de Xerxès, la demande perse "de la terre et de l'eau", le
meurtre des émissaires perses, la phrase "Nous combattrons à l'ombre" (qui n'est cependant pas de Léonidas
mais d'un certain spartiate du nom de Diènékès) reprennent assez fidèlement les données historiques.
[Naturellement, sans entrer dans le détail, par exemple pour le meurtre des ambassadeurs perses : ce sont
d'abord les Athéniens qui ont massacré ainsi des ambassadeurs perses dix ans plus tôt, avant Marathon. Les
Spartiates firent de même, mais par crainte d'avoir offensé Zeus Hospitalier, ils envoyèrent deux citoyens à
Xerxès en 480. Xerxès fut magnanime et ne les fit pas exécuter. Ce simple détail montre à quel point les
Perses sont au moins aussi humains, et même plus que les Grecs…] De même, la phrase des femmes spartiates à
3
en somme, graphiquement, c’est l’image du couvercle de Vache qui rit, qui a des boucles d’oreille en boîtes de Vache qui rit
leur mari partant au combat, "Reviens avec ton bouclier ou sur ton bouclier" (Plutarque, Apophtegmes
lacédémoniens, cf. manuel p. 8) était proverbiale, mais n'a jamais été attribuée à Gorgo, l'épouse de Léonidas.
3. 2 : mais aussi de grossières erreurs historiques :
Inversement, les deux œuvres faussent complètement les données historiques sur des points majeurs :
le rôle des éphores (cf. manuel page 76, texte en bleu : les forces politiques prédominantes sont les éphores et
le conseil.), l'existence de deux rois, le statut des épouses, l'oracle de Delphes, la nationalité d'Ephialte
(Phocidien et non Spartiate, et nullement difforme) sont autant de points clés que le scénario supprime ou
travestit complètement. Parfois, le détail ajouté est saugrenu : l'"ancien mur phocéen" : les scénaristes
pourraient revoir leur géographie ! Phocée (métropole de Marseille) est en Asie Mineure, de l'autre côté de la
mer Egée ! De plus, les scénaristes créent maladroitement certains personnages: le "capitaine " ou son fils
"Astinos", par exemple, qui permet de construire une belle séquence épico-pathétique avec la mort du rhinocéros
(photo 37 0)…
Mais surtout, le choix systématique d'acteurs de couleur a fait peser sur le film une lourde accusation
de racisme, et qu'en même temps les Etats-Unis se trouvent à la sortie du film en situation de conflit avec la
Perse moderne, à savoir l'Iran.
3.3 le film fantastique :
Comme on l'a vu en comparant les deux œuvres, le film progresse dans une montée calculée du
fantastique. Dès le début, l'ascension de Léonidas vers les "éphores" et la "Pythie" se situe en dehors de tout
réalisme (Sparte est d'ailleurs dans une large plaine). D'autre part, l'apparition croissante d'adversaires de
moins en moins réalistes constitue progressivement l'originalité du film. Mais d'abord, par un procédé typique du
film d'horreur, l'ennemi est d'abord décrit par ses dégâts ou par des paroles avant d'être montré : C’était des
bêtes sorties de l’obscurité » dit l’enfant survivant… Les Dieux sont-ils sans pitié ? répond un Spartiate. Mais
surtout la voix du narrateur ("Dilios") ajoute :" les fantômes perses connus depuis les temps anciens… ils
traquent les âmes et s’en emparent… Nul ne peut les tuer… Ils sont immortels…" En somme, ces vampires
immortels ont un rôle narratif central: ils construisent le fantastique. Le seul problème est que le
développement de ce thème est poussif : la longue promenade dans le bestiaire est assez ennuyeuse, le zoo
fantastique est monotone, d'où un retour final aux Immortels, qui ramène le film dans la tonalité fantastique.
Ce choix très particulier va à contre-courant de la tradition du péplum qui repose sur un pacte
cinématographique de réalisme : le réalisateur fait semblant de faire un "film antique", que le spectateur un peu
naïf prendra pour "la réalité historique". Au mieux, habituellement, le péplum oscille entre histoire antique et
mythologie : en terme de registres, il oscille entre réalisme (historique) et merveilleux (le surnaturel des
exploits d'Hercule, ou ceux de Persée dans le Choc des Titans est admis par le spectateur au même titre que le
monde d'Avatar). Mais 300 a une particularité : il traite d'un événement historique comme s'il s'agissait d'un
événement surnaturel, ce qui crée paradoxalement la sensation de malaise ou d'incertitude propre au
fantastique. Cela lui donnerait un caractère épique ou merveilleux si la série de ces personnages ou monstres
n'était pas couronnée par leur chef, Xerxès, vu comme une espèce de Bête de l'Apocalypse : le film devient
fantastique non seulement parce qu'il met en scène des monstres ou des espèces de vampires (les "Immortels"
etc…) mais surtout parce que la fameuse incertitude propre au fantastique apparaît finalement avec le
personnage clé de Xerxès : est-il humain ou diabolique ? Qui est-il réellement ? Dans une perspective très
vaguement chrétienne (dont le cinéma américain est coutumier), Xerxès semble être le Mal incarné, le Démon
lui-même, (cf. la scène d'orgie avec Ephialte : photo 38). On peut penser à un passage d'évangile : la tentation du
Christ, auquel le Diable propose de s'agenouiller pour devenir le roi de ce monde. Sans doute un fond de vague
morale chrétienne incite Miller et Snyder à montrer dans Xerxès ce qui est le plus grave péché dans la culture
chrétienne : l'orgueil humain qui veut s'égaler à Dieu… Quoi qu'il en soit, le spectateur est dans la même
interrogation sur l'identité que dans Twilight, qui sort à peu près au même moment : « Qu'est-il en réalité ? »
CONCLUSION : L'originalité du film consiste en l'union paradoxale de deux éléments habituellement
inconciliables, le réalisme historique et le récit fantastique. En ce sens, 300 demeure un péplum hors norme,
assez inattendu, non pas tant par sa technologie de l'incrustation, que par un contenu très original, qui sera imité
en 2012 dans un film historico-fantastique : Abraham Lincoln, Chasseur de Vampires. On peut supposer que le
filon attirera d'autres cinéastes…
© Grozouland 2014

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