Avec Marcel Proust au grand hôtel de Cabourg
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Avec Marcel Proust au grand hôtel de Cabourg
Avec Marcel Proust au grand hôtel de Cabourg Véronique Caille, Collège de Pévèle, Orchies, Académie de Lille Niveaux et entrées du programme Numérique et projet d’enseignement Supports exploités Objectifs littéraires et culturels Ressources numériques et outils informatiques mobilisés Compétences exercées Les étapes du projet Activité d’accompagnement éducatif proposant un parcours qui sollicite la curiosité, permet de travailler des compétences de lecture, de développer des compétences lexicales et de les réinvestir pour les valider dans une production écrite. L’activité peut être menée avec des élèves de 4e ou de 3e. L’activité peut être menée dans une salle pupitre, au TBI ou en recourant à des tablettes numériques disposant d’une connexion internet. Motiver l’écriture au travers d’une tâche complexe qui permet aux élèves de combiner observation, recherche, lecture, travail sur le lexique et réinvestissement dans l’écriture. Photos Site Textes Motiver la rencontre avec quelques pages d’un écrivain célèbre réputé difficile. Sensibiliser à l’humour de Marcel Proust. Montrer le plaisir que l’on peut éprouver à lire un texte dont le lexique résiste. Fichiers images, ressources sitographiques contenant des fichiers sonores, dictionnaire en ligne. Lecture, écriture. A travers la découverte d’un lieu qui a servi de décor à certaines pages de Marcel Proust, lecture d’un texte qui joue sur l’amusement causé par des confusions entre formes lexicales proches puis écriture à visée ludique. Déroulé Etape 1 : Lancement de l’activité Etape 2 : Noms de pays, noms d’hôtels Etape 3 : Marcel Proust et Cabourg Etape 4 : Audition d’extraits Etape 5 : Proust, un écrivain facétieux ? Etape 6 : Une relecture qui joue sur les mots, un mot pour un autre. Etape 7 : Ecriture Exemple de production Pourquoi recourir au numérique ? Dans le contexte particulier de l’accompagnement éducatif, le recours au numérique constitue une entrée ludique dans des tâches d’écriture parfois vécues comme rébarbatives. La diversification des supports, la rapidité et la facilité d’accès aux informations permettent de soutenir l’attention des élèves, de motiver la mise en activité. En mimant les processus couramment mis en œuvre par les élèves lors de leurs navigations privées sur internet, on les fait rentrer dans le projet de lecture par le biais d’une pédagogie de détour qu’actualise l’usage de l’outil informatique. Chaque voyage numérique immobile procure des sensations qui développent l’imagination et la curiosité. On peut de son collège, comme Marcel Proust dans sa chambre, surfer les vagues de Cabourg / Balbec, mettre ses pas dans ceux de l’écrivain au Grand Hôtel. Face au développement sauvage des usages du numérique qui privilégie la communication instantanée et la rapidité, il est possible de proposer des parcours qui s’attardent à la recherche de temps perdus. Contexte de l’activité Les créneaux d’accompagnement éducatif sont souvent consacrés à l’aide individuelle, à la réalisation de devoirs. On peut y proposer des parcours qui sollicitent la curiosité pour travailler des compétences de lecture, développer des compétences lexicales et les réinvestir pour les valider dans des productions écrites. L’activité proposée est une illustration d’activités qui peuvent être menées à tous les niveaux du Collège. Elle est destinée à des élèves de 4e ou de 3e. L’activité peut être réalisée dans une salle pupitre, au TBI ou en recourant à des tablettes numériques disposant d’une connexion internet. Il s’agit de motiver l’écriture au travers d’une tâche complexe qui permet aux élèves de combiner observation, recherche, lecture, travail sur le lexique et réinvestissement dans l’écriture. Pour aborder quelques pages de Marcel Proust, écrivain dont la lecture est réputée difficile, le parcours s’attache à un lieu, propose des lectures enregistrées et se focalise sur l’humour de l’auteur. A travers la découverte du Grand Hôtel qui a servi de décor à certaine pages de Marcel Proust, la lecture d’un texte qui joue sur l’amusement causé par des confusions entre formes lexicales proches débouche sur une écriture à visée ludique. Déroulé Etape 1 : Lancement de l’activité Un fichier contenant une série d’images est proposé en salle pupitre, au TBI ou sur TNI. La question « que voit-on ? » lance l’émission d’hypothèses. Il peut s’agir d’images d’une plage du Nord, de vieilles cartes postales, de vues de Cabourg. La situation géographique de Cabourg, ville normande du bord de mer est précisée grâce à une recherche sur internet. Etape 2 : Noms de pays, noms d’hôtels Les photographies font référence à un lieu situé en Normandie. Il s’agit d’un hôtel situé en bord de mer de style ancien mais qui existe toujours : le « Grand Hôtel ». Le nom de l’hôtel paraît peu original. Il fait référence à sa taille comme s’il n’était pas besoin de le nommer autrement, comme si tout le monde le connaissait. Pourtant ce nom banal « Grand Hôtel » est inscrit au fronton de l’immeuble comme si l’usage avait fini par être inscrit dans la pierre de la façade. Recherche au TBI sur Internet ou en salle pupitre. A partir d’un moteur de recherche et de quelques requêtes : Grand h…, l’occurrence Grand Hôtel Cabourg apparaît rapidement à l’écran. Le lieu est connu et lié à la figure d’écrivain de Marcel Proust. Etape 3 : Marcel Proust et Cabourg La ville de Cabourg possède un site qui joue sur la nostalgie des visiteurs et évoque les séjours de Proust à Cabourg. http://www.cabourg.net/spip.php?rubrique45 Une page s’intitule : Marcel Proust parle de Cabourg Balbec. « Marcel Proust fut un grand adepte de la Station. Ecoutez quelques textes écrits par Marcel Proust sur Cabourg. Textes lus par Jean-Marie Fonbonne. » « Son premier voyage, il le fait à dix ans accompagné de sa grand-mère pour soigner son asthme, mais c’est surtout entre 1907 et 1914 qu’il profitera pleinement du temps passé à Balbec (nom qu’il donne à Cabourg dans son œuvre). » Le site établit une concordance entre le lieu du roman et la ville de Cabourg. On comprend aisément qu’il est agréable de se prévaloir d’une telle filiation … même s’il s’agit d’une simplification peut-être pas forcément respectueuse du processus de création littéraire. Etape 4 : Audition d’extraits On donne comme consigne aux élèves de choisir une lettre de Proust puis un extrait de roman qu’ils pourront écouter afin de découvrir qui est Proust, quand il a vécu, ce qui l’intéresse, ce qu’il a pu écrire. De quoi parle-t-on ? - Les textes illustrés par des photos anciennes parlent d’une ville normande ou de deux villes Cabourg et Balbec. C’est Proust qui écrit. Marcel Proust est un écrivain français qui a vécu de 1871 à 1922. Proust évoque la ville de Cabourg et de son grand-hôtel dans ses lettres. Il parle de Balbec quand il s’agit d’extraits de ses romans. Un titre d’œuvre revient fréquemment : A l’ombre des jeunes filles en fleurs La ville normande de Cabourg, c’est Balbec dans l’œuvre de Proust. Quelques repères On peut repérer la longueur de certaines phrases, glaner quelques précisions biographiques. Proust est un homme de santé fragile qui a séjourné à Cabourg, station balnéaire de Normandie. Certains ont parlé de l’influence de l’asthme sur l’œuvre de Marcel Proust : http://www.ammppu.org/litterature/proust.htm La ville de Cabourg a eu de l’importance dans sa vie. Le grand-hôtel de cette ville s’enorgueillit des séjours de l’écrivain. Etape 5 : Proust, un écrivain facétieux ? Un texte numérisé est mis à la disposition des élèves Le narrateur arrive à Balbec, petite ville normande située au bord de la mer. Le directeur du GrandHôtel où il descend vient l'accueillir... Ma seconde arrivée à Balbec fut bien différente de la première. Le directeur était venu en personne m'attendre Pont-à-Couleuvre, répétant combien il tenait à sa clientèle titrée, ce qui me fit craindre qu'il m'anoblît jusqu'à ce que j'eusse compris que, dans l'obscurité de sa mémoire grammaticale titrée signifiait simplement attitrée. Du reste, au fur et à mesure qu'il apprenait de nouvelles langues, il parlait plus mal les anciennes. Il m'annonça qu'il m'avait logé tout en haut de l'hôtel. « J'espère, dit-il, que vous ne verrez pas là un manque d'impolitesse, j'étais ennuyé de vous donner une chambre dont vous êtes indigne, mais je l'ai fait rapport au bruit parce que comme cela vous n'aurez personne au-dessus de vous pour vous fatiguer le trépan (pour tympan). Soyez tranquille, je ferai fermer les fenêtres pour qu'elles ne battent pas. Là-dessus je suis intolérable » (ces mots n'exprimant pas sa pensée, laquelle était qu'on le trouverait toujours inexorable à ce sujet, mais peut-être bien celle de ses valets d'étage). Les chambres étaient d'ailleurs celles du premier séjour. Elles n'étaient pas plus bas, mais j'avais monté dans l'estime du directeur. Je pourrais faire faire du feu si cela me plaisait (car sur l'ordre des médecins, j'étais parti dès Pâques), mais il craignait qu'il n'y eût des « fixures » dans le plafond. « Surtout attendez toujours pour allumer une flambée que la précédente soit consommée (pour consumée). Car l'important c'est d'éviter de ne pas mettre le feu à la cheminée, d'autant plus que pour égayer un peu, j'ai fait placer dessus une grande postiche en vieux Chine, que cela pourrait abîmer. » Il m'apprit avec beaucoup de tristesse la mort du bâtonnier de Cherbourg : « C'était un vieux routinier », dit-il (probablement pour roublard), et me laissa entendre que sa fin avait été avancée par une vie de déboires, ce qui signifiait de débauches. « Déjà depuis quelque temps je remarquais qu'après le dîner il s'accroupissait dans le salon (sans doute pour s'assoupissait). Les derniers temps, il était tellement changé que, si l'on n'avait pas su que c'était lui, à le voir il était à peine reconnaissant » (pour reconnaissable sans doute). Marcel PROUST, A la Recherche du temps perdu, Gallimard. On propose aux élèves de dire ce qu’ils ont compris du texte, quelle impression suscite le directeur, quel est son rôle auprès du narrateur, quel effet le texte produit. Les élèves évoquent la seconde arrivée du narrateur au Grand Hôtel de Balbec et en déduisent que le narrateur et le directeur se sont déjà rencontrés. Le rôle du directeur, un homme bien amusant, est d’accompagner son client, de lui montrer sa chambre. Le narrateur a des problèmes de santé qui nécessitent de prendre l’air dès Pâques, il va à l’hôtel plus précisément au bord de la mer. On met en perspective l’étude de l’image et la biographie de Marcel Proust. Malgré la maladie du narrateur évoquée dans le texte, les élèves déterminent que le ton du texte est plutôt drôle, enjoué, amusé. Cela vient de la personnalité du directeur et de la façon dont le narrateur s’en amuse. En effet les élèves identifient que le directeur a des problèmes dans l’utilisation du lexique. La phrase qui donne la clé du texte est : « dans l'obscurité de sa mémoire grammaticale titrée signifiait simplement attitrée. » Les mots entre parenthèses attirent l’attention et l’on remarque qu’ils sont phonétiquement assez proches d’autres mots de la phrase. Le directeur confond donc des mots proches phonétiquement : des paronymes. Etape 6 : Une relecture guidée par le dictionnaire, un mot pour un autre. On propose aux élèves de relever les mots par couple et d’en rechercher le sens grâce aux outils du portail Lexilogos. http://www.lexilogos.com/francais_langue_dictionnaires.htm Certaines confusions sont évidentes et leur sens apparaît d’emblée. L’emploi du dictionnaire donne un nouvel éclairage aux phrases. Il apparaît que la confusion des mots peut donner un sens cocasse à la phrase : Ex : intolérable/ inexorable ; s’accroupissait/ s’assoupissait Le lecteur a pu repérer les fautes commentées par le narrateur et apprécier l’humour du narrateur dans ces commentaires : - Ex : Là-dessus je suis intolérable » (ces mots n'exprimant pas sa pensée, laquelle était qu'on le trouverait toujours inexorable à ce sujet, mais peut-être bien celle de ses valets d'étage). - Ex : il s’accroupissait dans le salon Un directeur au discours très confus On attire ensuite l’attention des élèves sur le mot entre guillemets que l’on cherche dans le dictionnaire. On découvre qu’il s’agit d’un barbarisme. On cherche avec quel mot le directeur a pu le confondre. On trouve le couple « fixures »/ fissures. On les invite à trouver d’autres confusions non commentées par le narrateur. Le mot postiche leur étant inconnu, ils se dirigent naturellement vers cette piste et le sens du texte les guide vers le mot potiche. Les élèves identifient également les phrases dans lesquelles le directeur dit exactement l’inverse de ce qu’il voulait dire. - «un manque d'impolitesse» : un manque de politesse - «dont vous êtes indigne» : une chambre qui est indigne de vous - «éviter de ne pas mettre le feu» : éviter de mettre le feu Le texte est travaillé après qu’un codage a été négocié avec les élèves. - Jaune : paronymes dont la définition est donnée - Bleu : il dit le contraire de ce qu’il voulait dire - Violet : entre guillemets barbarisme/ mot dont la définition n’est pas donnée. Texte surligné Le narrateur arrive à Balbec, petite ville normande située au bord de la mer. Le directeur du GrandHôtel où il descend vient l'accueillir... Ma seconde arrivée à Balbec fut bien différente de la première. Le directeur était venu en personne m'attendre Pont-à-Couleuvre, répétant combien il tenait à sa clientèle titrée, ce qui me fit craindre qu'il m'anoblît jusqu'à ce que j'eusse compris que, dans l'obscurité de sa mémoire grammaticale titrée signifiait simplement attitrée. Du reste, au fur et à mesure qu'il apprenait de nouvelles langues, il parlait plus mal les anciennes. Il m'annonça qu'il m'avait logé tout en haut de l'hôtel. « J'espère, dit-il, que vous ne verrez pas là un manque d'impolitesse, j'étais ennuyé de vous donner une chambre dont vous êtes indigne, mais je l'ai fait rapport au bruit parce que comme cela vous n'aurez personne au-dessus de vous pour vous fatiguer le trépan (pour tympan). Soyez tranquille, je ferai fermer les fenêtres pour qu'elles ne battent pas. Là-dessus je suis intolérable » (ces mots n'exprimant pas sa pensée, laquelle était qu'on le trouverait toujours inexorable à ce sujet, mais peut-être bien celle de ses valets d'étage). Les chambres étaient d'ailleurs celles du premier séjour. Elles n'étaient pas plus bas, mais j'avais monté dans l'estime du directeur. Je pourrais faire faire du feu si cela me plaisait (car sur l'ordre des médecins, j'étais parti dès Pâques), mais il craignait qu'il n'y eût des « fixures » dans le plafond. « Surtout attendez toujours pour allumer une flambée que la précédente soit consommée (pour consumée). Car l'important c'est d'éviter de ne pas mettre le feu à la cheminée, d'autant plus que pour égayer un peu, j'ai fait placer dessus une grande postiche en vieux Chine, que cela pourrait abîmer. » Il m'apprit avec beaucoup de tristesse la mort du bâtonnier de Cherbourg : « C'était un vieux routinier », dit-il (probablement pour roublard), et me laissa entendre que sa fin avait été avancée par une vie de déboires, ce qui signifiait de débauches. « Déjà depuis quelque temps je remarquais qu'après le dîner il s'accroupissait dans le salon (sans doute pour s'assoupissait). Les derniers temps, il était tellement changé que, si l'on n'avait pas su que c'était lui, à le voir il était à peine reconnaissant » (pour reconnaissable sans doute). Marcel PROUST, A la Recherche du temps perdu,Gallimard. Etape 7 : Ecriture On propose aux élèves d’écrire à leur tour une scène entre le directeur et le narrateur en jouant sur les mots de façon à conserver le ton amusé du texte de Marcel Proust. Sujet d’invention : Le narrateur d’A la recherche du temps perdu quitte le Grand Hôtel de Balbec. Il demande la note au directeur et lui fait ses adieux. Imaginez la scène et en intégrant dans le discours du directeur six couples de paronymes (l’erreur sera faite par le directeur et sera rectifiée par le narrateur). L’écriture est préparée par la recherche de couples de paronymes. Peser/ penser Note/ vote/ Haute/ botte Désert/ dessert Sonner/sauter Réparer/ préparer Voyage/ broyage/ nettoyage Entendre/ attendre Tête/ traître Nouvelle/ poubelle Moment/logement Coin/ point Voiture/ toiture D’abord/ d’accord Boire/ voir Erreur/ horreur Départ/pétard Valet/ palet/ balai/ ballet Ranger/ rager Adieux/ odieux Aide/ aile Train / pain / nain L’année/ l’arrêt Vautour/ retour Epeler/ appeler Naufrage/ chauffage Bout/ goût Contenu/ convenu Parvenu/ prévenu Exemple de production Descendant l’escalier du Grand Hôtel de Balbec, je me rendis à la réception afin d’y régler ma note. Le directeur était là et nous entamâmes la conversation : - Votre bonjour dans notre hôtel s’est-il bien passé ? Me rappelant que le directeur souffrait de « paronymite » aigue je lui répondis avec le plus grand naturel : - Absolument Monsieur, mon séjour s’est merveilleusement passé. - Le chrome a-t-il défendu vos valises ? - Non le groom n’a pas encore descendu mes valises. J’osai alors ajouter : - Cependant, d’ores et déjà pourriez m’appeler un « syntaxe » s’il vous plaît ? - Très bien Monsieur, je vais immédiatement faire descendre vos bagages et vous appeler un ami. Un petit sourire apparut sur mes lèvres. Quelques minutes plus tard le directeur m’interpella et me dit : - Voilà votre botte Monsieur. - Je vais vous régler cette note tout de suite car mon taxi va bientôt arriver. - Effectivement j’attends votre tamis. - Oui je l’entends aussi à bientôt Monsieur le directeur, je ne manquerai pas de revenir très vite au Grand Hôtel. Ce lieu est si accueillant et si amusant qu’il me tarde déjà d’y séjourner à nouveau … BILAN DES USAGES DU NUMERIQUE Intérêt et enjeux de l’exploitation du numérique Le recours au numérique favorise la mise en œuvre d’une pédagogie de détour ludique d’entrée dans l’écriture. La facilité d’accès aux informations, la diversification des supports permet de soutenir l’attention des élèves, de motiver leur mise en activité. Effets sur la gestion de classe Les élèves sont naturellement à l’aise face aux nouvelles technologies. L’activité décomplexe le rapport à l’écriture d’élèves parfois en difficulté. Ecueils à éviter Surfer seul se fait sans doute au risque de quelques dérives. L’activité doit être encadrée et nécessite la présence du professeur. Bibliographie / sitographie - Site de la ville de Cabourg : http://www.cabourg.net/spip.php?rubrique45 Portail LEXILOGOS : http://www.lexilogos.com/francais_langue_dictionnaires.htm