Les vêtements pour naviguer sur un dériveur

Les vêtements pour naviguer sur un dériveur
La voile reste une activité humide et rafraîchissante. L’un des plus grands dangers auxquels nous
sommes confrontés sur l’eau est la perte de chaleur. Un corps mouillé se refroidit 30 fois plus
vite qu’un corps sec! De plus, une exposition prolongée au froid a tôt fait de provoquer
l’épuisement. Porter des vêtements appropriés est nécessaire pour rester au sec et au chaud.
C’est autant une question de sécurité que de confort.
Nous devons choisir nos vêtements selon les conditions météorologiques. Il est préférable
d’avoir des vêtements qui sont facilement modulables (pelures d’oignon).
Une navigation en dériveur, avec un tant soit peu de brise, nous mouille à peu près autant que si
nous avions sauté à l’eau tout habillé.
Vêtements recherchés
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Vêtements coupe-vent!
o Sous l’effet du vent, les effets d’une température basse sur
le corps sont bien plus sensibles.
o Qualité recherchée autant pour les pantalons que les
manteaux.
Vêtements imperméables
o Doivent évacuer l’humidité du corps, sinon une fois au repos, l’humidité de la
transpiration refroidira et fera perdre les calories très vite!
Tissus synthétiques requis.
o Pour une question de confort, il est essentiel que les tissus sèchent rapidement.
o Défendus : coton ouaté, coton, jeans. Une fois mouillé ils sont lourds et
refroidissent le corps.
o T-shirt en coton à éviter.
o Les polars sont généralement une bonne option.
Vêtements près du corps; pas trop amples.
o Facilite la nage lorsque nous tombons à l’eau et plus sécuritaire dans le voilier.
o Diminue les pertes de chaleur.
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Maillots solaires (Rashguards, sungards…)
o T-shirts (manches courtes ou longues) en matières synthétiques avec protection
UV intégrée.
Combinaison isotherme (Wetsuit)
Une combinaison isotherme garde au chaud mais non au sec. Une fois que
nous sommes mouillés, une mince couche d’eau isolante se trouve
emprisonnée entre notre peau et le tissu de néoprène dont la
combinaison est composée. Il faut choisir une combinaison isotherme de
poids et de longueur appropriés à la température de l’eau.
L’efficacité d’un vêtement en néoprène dépend d’un certain nombre de
facteurs qui doivent tous être pris en compte.
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Il faut choisir la bonne taille. Le vêtement doit mouler le corps au plus juste, de façon à
éviter que de l’eau froide circule entre le néoprène et la peau. Cependant, en essayant
une combinaison, il faut s’assurer que, tout en étant serrée, elle ne serre pas trop au
cou et qu’elle soit confortable pour les mouvements.
Quelle épaisseur? Plus le néoprène est fin, plus la combinaison est agréable à porter.
Toutefois, sera-t-elle assez chaude? Il faut se méfier de l’impression ressentie dans le
magasin et demander conseil. Les modèles bien conçus sont en épaisseur variable :
moins de 3 mm pour les bras et les jambes, 5 mm pour le corps, avec des renforts
localisés.
L’étanchéité. Le principe du néoprène est de pouvoir réchauffer la très fine couche
d’eau qui se formera forcément entre la peau et le vêtement. Mais cela implique une
certaine étanchéité, les points à surveiller étant le cou, les poignets et l’éventuelle
fermeture à glissière.
La protection des extrémités
Il est également essentiel d’assurer la protection des mains et des pieds, en plus de les garder le
plus possible au chaud et au sec. Lorsque nous naviguons, il est très important de nous protéger
contre le soleil car la réflexion sur l’eau, même par temps couvert, peut brûler rapidement une
peau non protégée. Il faut penser également à emporter une bouteille d’eau et quelques
collations afin de prévenir la déshydratation et de maintenir un niveau d’énergie élevé.
Pieds
 Des chaussures plates munies de semelles antidérapantes et complètement fermées.
o De bonnes chaussures protégeront les pieds et offriront une meilleure prise.
o Naviguer pieds nus entraîne des risques élevés de blessures.
o Les chaussures de sport ordinaire munies de semelles plates et molles peuvent
convenir très bien.
o Préférable qu’elles sèchent vite.
o L’idéal reste des bottillons flexibles ou chaussons en néoprène conçus
spécialement pour le dériveur et le catamaran de sport.
o Éviter les sandales de style Keen qui laisse beaucoup de sable entrer dans les
chaussures (très désagréable).
o Les souliers doivent rester dans les pieds lorsque nous tombons à l’eau.
Mains
 Des gants renforcés car haler des cordages peut rapidement endolorir les mains.
o De préférence, des gants qui couvrent le plus possible les doigts tout en leur
laissant de la dextérité pour les nœuds, etc.
Yeux
 De bonnes lunettes de soleil qui bloquent les rayons UV; essentielles pour la protection
des yeux, elles seront munies d’une courroie de retenue pour éviter de les perdre.
o Rechercher des verres polarisés (plus efficaces contre les reflets).
Tête
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Un chapeau pour empêcher les rayons de soleil de frapper directement sur la tête :
certains sont déjà munis d’un cordon, ou vous pouvez vous en procurer un que vous y
fixerez pour l’empêcher de partir au vent.
o Casquette (matières synthétiques!)
o Bandana (Foulard de tête)
o Tuque (temps plus froid)
Peau
 Crème solaire
o Vaut la peine d’investir dans une bonne crème solaire qui va résister à l’eau
ainsi qu’à la sueur et qui va bien protéger la peau.