Histoire détaillée de l`arnaque contre la Grèce : Un vol qui continue

Transcription

Histoire détaillée de l`arnaque contre la Grèce : Un vol qui continue
Histoire
détaillée
de
l’arnaque contre la Grèce :
Un vol qui continue, sur le
dos d’un pays
On reparle de la Grèce. Il va nous
falloir encore débourser des sommes
folles pour les aider, quelques centaines
de
milliards
d’Euros.
Qui
est
responsable ?
Les médias aux ordres prennent le relais. Ces Grecs sont
incroyables, ils ont trafiqué pour entrer dans l’Union
Européenne et la zone Euro, et maintenant que le pays soit mis
à sac !
Avant tout, et pour aider à y voir plus clair je raconte
l’histoire du traquenard financier énorme qui a mené aux
problèmes de la Grèce. Tout a été prémédité pour faire de la
Grèce un moyen pour les élites mondialistes financiarisées de
se faire sur le dos du pays une vache à lait pour leurs
activités de chercheurs de rente. Voici les détails.
Entrée
de
la
Grèce
Européenne des 9
dans
l’Union
La Grèce a déposé sa candidature à la Communauté économique
européenne le 12 juin 1975. Par cette candidature, la Grèce
souhaite notamment développer son économie, consolider la
démocratie après la dictature des colonels, s’ancrer à l’Ouest
et s’affranchir de la tutelle politique et économique
américaine. À cette époque, la Grèce évoque un possible
retrait du pays de la structure militaire intégrée de l’OTAN.
C’est dangereux de vouloir faire ça et les Etats-Unis vont
mettre les Grecs au pas.
La Commission, réservée sur la candidature, formule un avis
détaillé au Conseil dans un rapport du 29 janvier 1976. Afin
d’harmoniser la situation de la Grèce avec celle des autres
États membres, la Commission propose une période de préadhésion.
Finalement, le Conseil des ministres accepte la candidature
grecque le 9 février 1976 sans prendre en compte la position
de la Commission européenne au sujet d’une période de préadhésion. Dès lors les négociations commencent officiellement
le 27 juillet 1976 pour s’achever le 23 mai 1979. Le traité
d’Athènes est signé le 28 mai 1979 puis est ratifié par le
Parlement grec le 28 juin 1979.
Trafic des comptes par Goldman Sachs
(Rothschild)
À partir de ce moment là, les oligarques ont pu monter le
traquenard. Les oligarques Grecs, affiliés aux élites
financières mondiales ont confié à Goldman Sachs (Rothschild /
Amérique) une étude qui a été payée rubis sur l’ongle.
Les dirigeants grecs affiliés aux élites financiarisées
mondiales, pas les Grecs, ont maquillé leurs comptes publics
pour entrer dans l’euro, en 2001.
Dixit « Le Figaro » de l’époque : Puis ils ont dissimulé des
emprunts, sur les conseils de la banque américaine Goldman
Sachs, via des opérations financières risquées, qui ont tourné
au fiasco pour le petit État.
La Grèce est entré dans la zone euro le 1er janvier 2001 avec
les félicitations européennes pour ses efforts «admirables et
remarquables» en matière de comptes publics. Le pays avait en
effet vu chuter son déficit public de 10% en 1995 à… 1,6% en
1999! Certes, la dette publique dépassait les 100% du PIB,
mais qu’importe.
Sauf que les dés étaient pipés dès le départ. En mars 2004, la
droite a pris le pouvoir aux socialistes lancé, à dessein, un
audit sur les comptes publics du pays. À la fin de l’été 2004,
surgit alors ce que Jean-Claude Trichet – le patron de la BCE
à l’époque – a qualifié d’«énorme problème»: en réalité, les
déficits publics grecs – en tenant compte de lourdes dépenses
militaires et sociales qui avaient été «déplacées» dans la
dette – ont atteint 4,1% en 2000, 3,7% en 2001 et 2002, 4,6%
en 2003 et allaient vers 5,3% en 2004! Quasiment coup sur
coup, l’Europe comprend que la Grèce a aussi «triché» lors de
sa période de recrutement dans la zone euro: les déficits
s’enfonçaient en fait 6,4% en 1997, 4,1% en 1998 et 3,4% en
1999. Ainsi, la Grèce n’avait-elle jamais respecté les
critères européens. En vrai, «tout le monde savait que la
Grèce n’était pas assez solide économiquement pour entrer dans
l’euro, mais là, c’était officiel, se souvient un économiste.
Mais l’Europe avait besoin de la Grèce dans son clan serré de
l’euro pour des raisons géopolitiques».
Les années passent, les gouvernements défilent et ne
parviennent pas à mieux lever l’impôt. Ce sont les oligarques
Grecs, affiliés aux élites mondiales, qui profitent des
problèmes pour lever l’impôt ainsi que les religieux, affiliés
aux intérêts religieux du Vatican. L’état des finances
publiques grecques se détériore inexorablement.
En février 2010, le Spiegel puis le New York Times révèlent
comment la banque américaine Goldman Sachs a aidé la Grèce à
maquiller ses comptes publics depuis 2001. Et participé, avec
d’autres grandes banques d’investissements comme JP Morgan et
des hedge funds comme le fonds Paulson (du nom de John
Paulson, le «sultan des subprimes»), à la chute de la Grèce,
que l’Europe a dû prendre sous sa tutelle.
Pour bien comprendre ce qu’il s’est passé, il faut remonter au
début des années 2000. La Grèce mandate Goldman Sachs comme
banque-conseil pour l’aider à réduire le service de sa dette.
Jusque-là, rien d’anormal. Fin 2001, ils se mettent d’accord
sur un deal : convertir la dette étrangère de la Grèce en
euros, via un «swap de devises». Ce mécanisme financier n’est
pas illégal – il a d’ailleurs été utilisé par d’autres pays
européens (Italie) avec d’autres grandes banques (JP Morgan).
Mais il échappait alors encore aux contrôleurs européens. Plus
pernicieux, ce «swap», baptisé Eole (le dieu du vent) a été
opéré sur la base d’un taux de change artificiel, qui a permis
à la Grèce de recevoir encore plus d’argent frais, qu’elle
rembourserait plus tard… avec ses futures recettes de taxes
d’aéroports et de recettes de loterie nationale. In fine,
l’opération a permis à la Grèce de sortir 2,8 milliards
d’euros de dette de ses comptes officiels de 2002. La Grèce a
pu continuer à emprunter auprès de la BCE, et les Grecs à
vivre au-dessus de leurs moyens. Pour sa prestation de
conseil, Goldman Sachs a encaissé quelque 600 millions
d’euros, selon Bloomberg.
Parallèlement, Goldman Sachs a investi dans des «swaps de taux
d’intérêt à long terme à taux variables» ou «CDS souverains»,
comme elle le confirme dans un communiqué. Traduction: la
banque achète des produits dérivés basés sur les obligations
grecques, qui sont une sorte d’assurance contre la faillite de
la Grèce – une manière étonnante de considérer l’avenir de son
propre client.
Pas de chance, juste après l’accord, les attentats du 11
septembre ébranlent la planète finance et l’opération tourne
au cauchemar pour la Grèce qui renégocie avec Goldman Sachs.
En 2002, le CDS est transformé en «swap sur l’inflation dans
la zone euro». Le résultat est encore pire. Au final, la
banque Goldman Sachs, des Rothschild, aura encaissé 5,1
milliards d’euros, soit presque le double du prêt initial.
En 2005, la «comptabilité créative» se poursuit. Goldman Sachs
vend le deal de 2001 à la « National Bank of Greece » (ou NBG,
la première banque commerciale grecque). Puis, début 2009, ils
créent ensemble une société basée à la City, baptisée Titlos.
Ce «véhicule de titrisation» va permettre de transformer le
swap en obligations à échéance 2039 (de quoi repousser le
problème), et ainsi s’en servir comme gage pour de nouveaux
emprunts auprès de la BCE. Fin 2009, alors que rien ne va plus
en Grèce, Goldman Sachs et le fonds Paulson tentent une ultime
proposition, qui aurait permis à la Grèce de décaler dans le
temps le poids de la dette sociale grecque. Mais cette foisci, Papandréou refuse.
Le défaut probable de la Grèce
Le défaut grec ne fait plus de doute. Goldman Sachs et ses
compères de Wall Street le savent très bien. S’ils ne sont pas
responsables de la gestion chaotique des finances publiques
grecques, ils n’ont eu aucun état d’âme à accélérer et à
profiter de la faillite du pays. Cinq ans après, la Grèce
vient de signer son troisième plan d’aide après du FMI, de
l’Union européenne et de la BCE.
Goldman Sachs (Rothschild), et donc les élites mondialistes
financiarisées, avec l’aide des oligarques grecs affiliés aux
élites, ont délibérément organisé un traquenard à la Grèce,
qui leur a amené plus de 5 milliards d’Euros.
Mais qui surtout a mis la Grèce d’être maintenant en position
de devoir être aidée par la communauté internationale, et la
France, et donc vos impôts présents et futurs.
Au fil des années, ce sont des centaines de milliards d’Euros
qui ont été collectés auprès de la communauté internationale.
De vous mes gaillards, eh oui !
Pas pour aller dans les caisses de la
Grèce mais comme ça a été montré, mais
pour aller à 95% dans les caisses des
banquiers et seulement 5% pour les Grecs.
D’ailleurs ces 5% la Grèce l’a payée
cher, en devant en échange les rembourser
en donnant ses actifs nationaux, ports,
loterie nationale, autoroutes, et en
prenant l’argent aux retraités dont les
pensions ont été diminuées de moitié.
Tout ça est superbement dégueulasse. En plus les campagnes de
désinformation internationales, en France aussi, ont présenté
le peuple grec comme des fainéants et des menteurs
trafiquants, et la masse désorganisée chez nous en veut aux
pauvres Grecs. Ça couronne le tout, être à ce point spolié,
avoir servi de support et de prétexte pour créer une rente aux
élites financiarisées et en plus se faire insulter et accuser
faussement. La totale !
Vous venez de lire une machination diabolique qui a été
soigneusement planifiée pendant des années pour ruiner
totalement en pays, mais surtout en faisant aller notre argent
dans les caisses des banquiers, avec l’aide de la Banque
Centrale Européenne, l’Union Européenne et le Fonds Monétaire
International.
Bravo à cette coterie pour le succès que ça a eu et qui, n’en
doutez pas, sera répété dans d’autres pays, et les
organisations des Rothschild sont les seules responsables :
Goldman Sachs, BCE, UE, FMI, la troïka d’enfer. On verra si
nos chers compatriotes Français apprécient quand leur tour va
venir. Malheureusement il sera bien trop tard pour réagir.
Si vous êtes d’origine grecque, il faut que vous sachiez ce
qui a ruiné votre pays. Et si vous avez des amis Grecs,
racontez leur la vraie histoire de ce qui est arrivé à la
Grèce, ce magnifique pays entré pour des dizaines d’années
dans une crise inextricable, prélude à ce qui arrivera à bien
d’autres dans les années à venir.
Algarath