Les Communale Plans - mairie

Transcription

Les Communale Plans - mairie
Les
Plans
Département de l’Hérault (34)
Carte
Communale
Élaboration de la Carte Communale - DIAGNOSTIC territorial
document provisoire -16 Juillet 2014
ROBIN & CARBONNEAU sarl > urbanisme & architecture + V. SPADAFORA > environnement
8 rue Frédéric Bazille 34 000 Montpellier - [email protected]
Carte communale
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
L’équipe :
La présente étude a été réalisée par :
ROBIN et CARBONNEAU
urbanisme & architecture -SARL : 8 rue Frédéric Bazille 34000 Montpellier
Nicolas MAZARD > Géographe - Urbaniste
[email protected]
Virginie SPADAFORA > environnementaliste
[email protected]
DIAG
> page 2
Carte communale
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Sommaire
DIAGNOSTIC
STRATÉGIQUE
L’ENVIRONNEMENT
ET
ÉTAT
INITIAL
DE
1. Le territoire communal
9
> Le cadre géographique et intercommunal
9
> Le contexte institutionnel
17
> Le cadre physique
20
> Le cadre paysager
30
> Les risques majeurs
38
> Les contraintes réglementaires
46
2.
La dynamique socio-économique
50
> La démographie
50
> Le logement
53
> Les activités économiques
56
> page 3
DIAG
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3.
Les espaces habités
Carte communale
57
> L’historique (Source : site internet de la mairie)
57
> La répartition et l’évolution de l’urbanisation
58
> Le patrimoine bâti
61
> Les équipements et les services publics
70
4.
L’état initial de l’environnement
75
> Les données environnementales
75
> La gestion des ressources naturelles
84
> Le contexte sanitaire
90
DIAG
> page 4
Carte communale
Préambule
Avant élaboration de la carte communale, la commune des Plans ne dispose
pas de document d’urbanisme. Le droit
des sols est donc régi jusqu’alors par
le Règlement National d’Urbanisme
(RNU). Il s’agit d’un ensemble de règles
qui ont pour vocation à s’appliquer sur
l’ensemble du territoire et qui ne sont
généralement pas très précises.
La carte communale a pour but de préciser les modalités d’application du
RNU.
Dispositions générales relatives à la
carte communale
Antérieurement connue pour être des
mesures d’application du règlement
national d’urbanisme (MARNU), la
carte communale a acquis avec la loi
SRU (2000) une existence juridique
pleine et entière sur la base de laquelle
le maire peut délivrer les permis de
construire. Rappel des art. L.124-2 et
L. 121-1 du Code de l’Urbanisme Art.
L.124-2 : Les cartes communales respectent les principes énoncés aux articles L. 110 et L. 121-1. Elles délimitent les secteurs où les constructions
sont autorisées et les secteurs où les
constructions ne sont pas admises, à
l’exception de l’adaptation, du changement de destination, de la réfection ou
de l’extension des constructions exis-
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tantes ou des constructions et installations nécessaires à des équipements
collectifs dès lors qu’elles ne sont pas
incompatibles avec l’exercice d’une activité agricole, pastorale ou forestière
sur le terrain sur lequel elles sont implantées et qu’elles ne portent pas atteinte à la sauvegarde des espaces naturels et des paysages, à l’exploitation
agricole ou forestière et à la mise en
valeur des ressources naturelles....
Art. L. 121-1
Les schémas de cohérence territoriale,
les plans locaux d’urbanisme et les cartes
communales déterminent les conditions
permettant d’assurer, dans le respect des
objectifs du développement durable :
1° L’équilibre entre :
a) Le renouvellement urbain, le développement urbain maîtrisé, la restructuration des espaces urbanisés, la revitalisation des centres urbains et ruraux ;
b) L’utilisation économe des espaces naturels, la préservation des espaces affectés aux activités agricoles et forestières,
et la protection des sites, des milieux et
paysages naturels ;
c) La sauvegarde des ensembles urbains
et du patrimoine bâti remarquables ;
1° bis La qualité urbaine, architecturale
et paysagère des entrées de ville ;
2° La diversité des fonctions urbaines et
rurales et la mixité sociale dans l’habitat,
en prévoyant des capacités de construc–‹‘‡–†‡”±Šƒ„‹Ž‹–ƒ–‹‘•—ˆϔ‹•ƒ–‡•’‘—”
la satisfaction, sans discrimination, des
besoins présents et futurs en matière
d’habitat, d’activités économiques, touristiques, sportives, culturelles et d’intérêt général ainsi que d’équipements
publics et d’équipement commercial, en
tenant compte en particulier des objectifs de répartition géographiquement
équilibrée entre emploi, habitat, commerces et services, d’amélioration des
performances énergétiques, de développement des communications électroniques, de diminution des obligations de
déplacements et de développement des
transports collectifs ;
3° La réduction des émissions de gaz à
effet de serre, la maîtrise de l’énergie et
la production énergétique à partir de
sources renouvelables, la préservation
de la qualité de l’air, de l’eau, du sol et
du sous-sol, des ressources naturelles, de
la biodiversité, des écosystèmes, des espaces verts, la préservation et la remise
en bon état des continuités écologiques,
et la prévention des risques naturels
prévisibles, des risques technologiques,
des pollutions et des nuisances de toute
nature.
Règles générales et locales d’urbanisme
La présente carte se veut conforme aux
règlements et aux recommandations
connus, favorables au développement
d’un projet communal, proposé et
adopté par ses habitants. Il n’existe pas
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DIAG
Carte communale
Carte Communale des Plans
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de schémas directeurs et de secteurs
connus à ce jour, ni PDU ou PLH auxquels la carte communale devrait se
référer.
La loi Montagne s’applique sur le territoire des Plans. Elle préconise des
principes d’aménagement et de protection en zone de montagne.
Les dispositions de la Loi Montagne
sont intégrées dans le Code de l’Urbanisme à l’article L145, dont :
Art. L. 145-3
I. - Les terres nécessaires au maintien
et au développement des activités agricoles, pastorales et forestières sont préservées. La nécessité de préserver ces
terres s’apprécie au regard de leur rôle
et de leur place dans les systèmes d’exploitation locaux....
II. - Les documents et décisions relatifs
à l’occupation des sols comportent les
dispositions propres à préserver les espaces, paysages et milieux caractéristiques du patrimoine naturel et culturel
montagnard.
III. - Sous réserve de l’adaptation, du
changement de destination, de la réfection ou de l’extension limitée des
constructions existantes et de la réalisation d’installations ou d’équipements
publics incompatibles avec le voisinage
des zones habitées, l’urbanisation doit
se réaliser en continuité avec les bourgs,
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villages, hameaux, groupes de constructions traditionnelles ou d’habitations
existants.
Lorsque la commune est dotée d’un plan
local d’urbanisme ou d’une carte communale, ce document peut délimiter les
hameaux et groupes de constructions
traditionnelles ou d’habitations existants en continuité desquels il prévoit
une extension de l’urbanisation, en prenant en compte les caractéristiques traditionnel les de l’habitat, les constructions implantées et l’existence de voies et
réseaux....
IV. - Le développement touristique et,
en particulier, la création d’une unité
touristique nouvelle doivent prendre
en compte les communautés d’intérêt
des collectivités locales concernées et
contribuer à l’équilibre des activités économiques et de loisirs, notamment en favorisant l’utilisation rationnelle du patrimoine bâti exista nt et des formules de
gestion locative pour les constructions
nouvelles.
Leur localisation, leur conception et leur
réalisation doivent respecter la qualité
des sites et les grands équilibres naturels. (version en vigueur le 27-4-2012)
Les objectifs d’équilibre entre les
formes d’utilisation de l’espace de la
commune constituent un élément de
projet local de développement, formalisés par l’élaboration d’une carte
communale. Plus généralement, les
documents d‘urbanisme ont pour objet
principal d’organiser le développement
pour éviter de « naviguer à vue » tout
en respectant un principe d’équilibre
entre les besoins de l’urbanisation et la
préservation des sites, paysages et espaces agricoles ou forestiers.
La Loi sur l’Eau
Dans le domaine de l’eau, c’est le droit
européen qui préside à la bonne gestion de cette ressource, à travers les
différentes directives.
La loi sur l’eau du 3 janvier 1992 a déϐ‹‹ Ž‡• ’”‹…‹’‡• †ǯ—‡ ‘—˜‡ŽŽ‡ ’‘Ž‹–‹“—‡†‡Žǯ‡ƒ—‡ƒˆϐ‹”ƒ–“—‡Žǯ‡ƒ—‡•–
un patrimoine commun dont la gestion
équilibrée est d’intérêt général.
La loi a mis en place des outils de pla‹ϐ‹…ƒ–‹‘†±…‡–”ƒŽ‹•±‡’‘—”ˆƒ…‹Ž‹–‡”Žƒ
mise en oeuvre de cette politique :
Ȉ Ž‡• …Š±ƒ• ‹”‡…–‡—”• †ǯ±ƒ‰‡ment et de Gestion des Eaux, SDAGE,
élaborés pour chacun des grands bassins hydrographiques français par les
comités de bassin.
Le SDAGE détermine les orientations
fondamentales d’une gestion équilibrée
de la ressource en eau et les aménagements à réaliser pour les atteindre.
Ȉ Ž‡• …Š±ƒ• †ǯ±ƒ‰‡‡– ‡– †‡
Gestion des Eaux, SAGE, élaborés à
une échelle plus locale (bassin versant
d’une rivière, système aquifère, etc...),
lorsque cela est nécessaire, par une
Commission Locale de l’Eau.
Carte communale
Le SAGE doit être compatible avec
le SDAGE. Il est lui même doté de la
même portée juridique que le SDAGE,
les décisions administratives dans les
domaines de l’eau et de l’urbanisme
(SCOT, PLU, cartes communales) devant lui être compatibles, les autres décisions doivent le prendre en compte.
Le territoire communal fait entièrement partie du bassin versant RhôneMéditerranée-Corse, comprenant l’en•‡„Ž‡ †‡• ϐŽ‡—˜‡• ˆ”ƒ­ƒ‹• ‡– Ž‡—”•
ƒˆϐŽ—‡–• “—‹ •‡ †±˜‡”•‡– ‡ ±†‹–‡”ranée. Ils couvrent 9 régions et 30 départements, et s’étendent sur 130 000
km2, soit environ 25 % du territoire
national. L’intégration des avis des assemblées dans le projet de SDAGE 2009
ƒ…‘†—‹–Žƒ˜‡”•‹‘†±ϐ‹‹–‹˜‡ǡƒ†‘’tée par le Comité de bassin le 16 octobre 2009 qui a fait l’objet d’un arrêté
du Préfet coordonnateur de bassin le
20 novembre 2009 et a été publiée au
‘—”ƒŽˆϐ‹…‹‡ŽŽ‡ͳ͹†±…‡„”‡ʹͲͲͻǤ
Les huit orientations fondamentales du
SDAGE actuel :
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Ȉ‡ˆ‘”…‡”Žƒ‰‡•–‹‘Ž‘…ƒŽ‡†‡Žǯ‡ƒ—‡– 1992 et surtout dans le décret n° 94assurer la cohérence entre l’aménage- Ͷ͸ͻ†—͵Œ—‹ͳͻͻͶǤ‡–‡š–‡†±ϐ‹‹–Ž‡•
ment du territoire et la gestion de l’eau. obligations des collectivités locales en
matière de collecte et d’asainissement
Ȉ —––‡” …‘–”‡ Ž‡• ’‘ŽŽ—–‹‘•ǡ ‡ ‡–- des eaux résiduaires urbaines et les
tant la priorité sur les pollutions par les modalités et procédures à suivre pour
substances dangereuses et la protec- les agglomérations de plus de 2000
tion de la santé.
équivalents-habitants.
La mise en conformité de l’assainisseȈ ”±•‡”˜‡” ‡– ”‡Ǧ†±˜‡Ž‘’’‡” Ž‡• ˆ‘…- ment avec la Directive ERU est obligationnalités naturelles des bassins et toire, mais La commune des Plans étant
des milieux aquatiques.
au dessous du seuil de 2.000 E.H. (équivalents habitants), ne fait pas partie
Ȉ ––‡‹†”‡ Žǯ±“—‹Ž‹„”‡ “—ƒ–‹–ƒ–‹ˆ ‡ des agglomérations prioritaires pour la
améliorant le partage de la ressource mise en œuvre de la circulaire intermien eau et en anticipant l’avenir.
nistérielle du 8 décembre 2006 relative
à la Directive ERU
Ȉ
±”‡”Ž‡•”‹•“—‡•†ǯ‹‘†ƒ–‹‘•‡–‡nant compte du fonctionnement.
Ces orientations sont déclinées en objectifs et règles de gestion précises.
Elles sont l’expression politique de la
volonté de tous les acteurs et gestionnaires de l’eau. Aujourd’hui, le SDAGE
constitue la référence commune pour
tous les acteurs de l’eau, puisqu’il bénéȈ ”‹˜‹Ž±‰‹‡” Žƒ ’”±˜‡–‹‘ ‡– Ž‡• ϐ‹…‹‡†ǯ—‡Ž±‰‹–‹‹–±’‘Ž‹–‹“—‡‡–†ǯ—‡
interventions à la source pour plus portée juridique.
†ǯ‡ˆϐ‹…ƒ…‹–±Ǥ
La Directive relative aux Eaux RésiȈ ‘…”±–‹•‡” Žƒ ‹•‡ ‡ ‘‡—˜”‡ †— duaires Urbaines ERU (n° 91/271/
principe de non dégradation des mi- CEE du 21 mai 1991) a pour objectif de
faire traiter les eaux de façon à éviter
lieux aquatiques.
l’altération de l’environnement et en
Ȉ –±‰”‡” Ž‡• †‹‡•‹‘• •‘…‹ƒŽ‡• ‡– particulier les eaux de surface. Cette
économiques dans la mise en oeuvre directive a été transcrite en droit français dans la loi sur l’eau du 3 janvier
des objectifs environnementaux.
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Carte communale
TITRE A :
DIAGNOSTIC STRATEGIQUE
ET ETAT INITIAL DE
L’ENVIRONNEMENT
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Carte communale
Carte Communale des Plans
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1. Le territoire communal
> Le cadre
géographique et
intercommunal
La situation
La commune des Plans est une
commune à dominante rurale qui
s’étend sur 1812 hectares. Elle se situe
au Nord du département de l’Hérault,
dans la région Languedoc-Roussillon.
Limitrophe à l’Est de Lodève (souspréfecture
du
département),
la
commune est située dans un ensemble
de
vallées
étroites
et
profondes
qui convergent autour de la Lergue
attaquant la bordure méridionale du
causse du Larzac et de l’Escandorgue.
Lors du dernier recensement INSEE
de 2010, la commun comptait une
population
de
292
habitants.
La
densité de population y est de 16,6
habitants / km2.
Situation territoriale de la commune dans le grand territoire.
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DIAG
Carte communale
Carte Communale des Plans
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La commune des Plans est limitrophe
avec :
1. au Nord, les communes de Lauroux
et Roqueredonde.
2. à l’Est et au Sud, la commune de
Lodève
3. à l’Ouest, les communes de Joncels et
Lunas.
La commune appartient au bassin de
vie1 et d’emploi de Lodève, limitrophe
de la commune. Lodève (chef-lieu
d’arrondissement et sous-préfecture)
est le pôle d’envergure départemental le
plus proche.
La commune est aussi proches des
bassins1 de vies de Clermont l’Hérault /
Gignac. (25 minutes chacun).
Les pratiques quotidiennes des
habitants en matière de fréquentation
des services et commerces de proximité
se font principalement sur la commune
de Lodève.
l’Hérault, Gignac, Saint-Martin-deLondres et Montpellier). C’est pourquoi
‡• Žƒ• „±±ϐ‹…‹‡ ƒ—••‹ †‡ ”‡Žƒ–‹‘• ‡• Žƒ• ‡•– “—ƒŽ‹ϐ‹±‡ †‡ …‘—‡
†ǯ‹ϐŽ—‡…‡• ƒ˜‡… Ž‡• ˜‹ŽŽ‡• ƒŽ‡–‘—”•ǡ multipolarisées
à l’échelle du territoire élargi (unités
urbaines de Lodève, Clermont- 2. Communes situées hors des aires urbaines et
1. /DTXDOL¿FDWLRQGHEDVVLQGHYLHVHGp¿QLWSDUOD
SUpVHQFHG¶pTXLSHPHQWVG¶HPSORLVHWG¶XQSRWHQWLHO
DWWUDFWLI/¶DFFqVDX[VHUYLFHVHWjO¶HPSORLVRQWGHV
SUpRFFXSDWLRQVPDMHXUHVGHVKDELWDQWV
DIAG
> page 10
dont au moins 40 % de la population résidente
ayant un emploi travaille dans plusieurs aires
urbaines, sans atteindre ce seuil avec une seule
d’entre elles, et qui forment avec elles un ensemble
d’un seul tenant.
La commune des Plans et les communes
limitrophes
Source : IGN
Carte communale
Carte Communale des Plans
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Les Plans
Les aires urbaines et
pôles urbains régionaux
Commune à dominante rurale, peu
autonome en termes d’équipements
et de services, La commune jouit
toutefois de la relative proximité de
pôles départementaux et régionaux qui
offrent l’ensemble des équipements et
services culturels, commerciaux et de
santé majeurs.
Aussi, la commune reste extrêmement
dépendante de ces pôles en termes
d’emploi. (Lodève, Clermont l’Hérault et
Montpellier).
La pression foncière qui s’exerce dans
la plupart des villes de la Région et en
particulier à Montpellier contribue à
rendre plus attractifs les villages tels
que Les Plans (46 minutes), qui offrent
un cadre de vie agréable.
Il en résulte un risque de périurbanisation
qui touche des secteurs de plus en plus
éloignés du centre du village.
Dans ce contexte, la commune peut
risquer de revêtir progressivement un
caractère de plus en plus résidentiel.
Le projet communal doit donc, à travers
La carte communale tenir compte de ces
différents paramètres.
Les Pl
P
Pla
Plans
lan
an
Cartographie des aires urbaines françaises - source : INSEE
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Carte communale
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Les infrastructures viaires et les déplacements
Les infrastructures viaires desservant la commune
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Carte communale
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La commune est desservie par un réseau viaire principal:
- la route départementale RD 35E2 reliant la commune à la RD 35 vers Lodève à l’Est et Bédarieux vers l’Ouest ;
- la route départementale 902 (RD 902)
reliant également la commune à Lodève
au Sud et à Roqueredonde au Nord.
Un réseau secondaire maille la commune et assure une desserte locale du
territoire :
L'accès au réseau d'envergure nationale se fait au niveau de la commune de
Lodève située à environ 6 kilomètres
(10 minutes).
Les transports en commun
La gare ferroviaire d’importance se situe à Montpellier (59 kilomètres). Il
existe néanmoins une gare plus proche
au Bousquet d’Orb (19 kilomètres).
Elle permet l'accès au réseau de TER et
aux grandes lignes.
L'aéroport le plus proche est celui de
Montpellier-Méditerranée (71 kilomètres).
En matière de transports en commun,
la commune est desservie par la ligne
régulière "La Draille" du réseau Hérault
Transport qui dessert la communauté
de communes Lodévois-Larzac.
La ligne dessert les arrêts les mardis,
jeudis et samedis sur réservation. La
ligne dessert Les Plans le mardi 8h30
et 11h30, le jeudi 14h30 et 18h05, le
samedi 8h30 et 11h50.
Les infrastructures de transport en commun du Conseil Général
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Carte Communale des Plans
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En période scolaire, les services de
transports vers les établissements de
Lodève sont également ouverts aux
usagers.
Les déplacements doux
En matière de déplacements doux, hormis la «calade», les pratiques sont principalement liées aux loisirs et pas à un
mode de déplacement se substituant
aux transports motorisés.
Hors du village, les espaces résidentiels
(hameaux, fermes isolées) sont soit
trop éloignés pour concurrencer l'automobile soit la topographie est trop
contraignante.
Les chemins et sentiers de randonnées
La commune compte des sentiers de
randonnées:
- le GR 71 - De l’Espérou (Gard) à Le
Rialet (Tarn) - reliant Les Plans à Lodéve et Roqueredonde,
En outre, un important réseau de sentiers parcourent les différents reliefs
du territoire communal (ci-contre).
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Carte communale
Carte communale
Carte Communale des Plans
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Les temps des déplacements domicile-travail
D’après les études de la DATAR, en
2006, en France métropolitaine, le
temps moyen de déplacement des actifs de leur domicile à leur lieu de travail est de 21 minutes environ.
Il atteint presque 24 minutes dans les
plus grandes aires urbaines (200 000
habitants et plus), alors qu’il se situe
aux alentours de 17 minutes dans les
autres aires urbaines.
Il est du même ordre dans l’espace rural (de 16 à 18,5 minutes).
Dans l’espace rural, les temps de trajet sont en moyenne faibles pour les
actifs résidant dans les pôles d’emploi
ruraux, car la moitié des actifs qui y résident y travaillent.
Dans le reste de l’espace rural, les
temps de trajets croissent avec la distance au pôle.
D’après cette cartographie réalisée par
le conseil général de l’Hérault le temps
de trajet moyen domicile-travail en
2010 sur la commune des Plans se situe
entre 20 et 25 minutes. .
Ce temps de déplacements sont à
mettre en relation avec le temps d’accès
au lieu d’emploi quand il est situé dans
des aires urbaines importantes comme
Montpellier ou Béziers et quand les alternatives en matière de transport en
commun restent peu attractives.
Dans la région, où la dynamique de
croissance de la population et de l’emploi est forte, les temps de trajets des
actifs résidant dans l’espace rural sont
plus élevés car les actifs s’installent de
plus en plus loin des pôles.
Les Plans
Les Plans
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Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
Enjeux
L’éloignement de la commune qui peut
être handicapant dans la dynamique
locale à destination des résidents permanents est un atout dans le maintien
d’un cadre de vie rural préservé jouant
le rôle d’écrin aux richesses patrimoniales et paysagères locales.
L’enjeu est d’offrir les moyens de réduire l’isolement et l’éloignement communal (par les moyens de communication et télécommunication) tout en
protégeant la ressource paysagère qui
dynamise un pan de l’économie locale
liée au tourisme.
Les actions qui réduiront l’éloignement,
en particulier pour les populations les
plus sensibles (jeunes, personnes à
la recherche d’un emploi, personnes
âgées, etc.), peuvent être plus pertinentes et adaptées si elles sont menées
par les collectivités territoriales départementale ou régionale.
Au vu de l’émiettement des hameaux
sur le territoire communal, qui sont fortement dépendants des déplacements
motorisés vers les agglomérations lodévoise et clermontaise, il semble im’‘”–ƒ–†‡”±ϐŽ±…Š‹”ŽƒŽ‘…ƒŽ‹•ƒ–‹‘†‡•
nouvelles urbanisations dans un souci
de baisse d’émission de gaz à effets de
serre (cf. Plan climat, loi SRU, Grenelle
2).
En effet, l’urbanisation des hameaux les
plus distants et enclavés ne sont pas de
nature à réduire ces émis
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Carte communale
Carte communale
Carte Communale des Plans
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> Le contexte
institutionnel
Contexte administratif
La commune des Plans appartient aux
périmètres et zones suivants :
L’arrondissement de Lodève
Il se compose de 7 cantons : Aniane,
Clermont-l’Hérault, Ganges, Lodève
(auquel appartient la commune),
Lunas, Saint-Martin-de-Londres et Le
Caylar.
Le canton de Lodève
Il se compose de 16 communes :
Lodève (chef-lieu), Le Bosc, Fozières ,
Lauroux , Olmet-et-Villecun, Les Plans,
Poujols, Le Puech, Saint-Jean-de-laBlaquière, Saint-Étienne-de-Gourgas,
Saint-Pierre-de-la-Fage, Saint-Privat,
Soubès, Soumont, Usclas-du-Bosc, La
Vacquerie-et-Saint-Martin-de-Castries.
Le canton compte 12 505 habitants
en 2009 répartis sur 282,64 km2 (soit
une densité de population moyenne de
44 habitants / km2).
Localisation de la commune par rapport
aux canton/arrondissement/département
La Zone Montagne du Massif Central
Elle regroupe, sur une surface de
90 000 km2, une population de 3,6
millions d’habitants et constitue
une unité géographique. A ce titre
la commune peut prétendre au
Fond National d’Aménagement et de
Développement du Territoire dont la
gestion est déconcentrée au niveau du
Préfet coordonnateur de Massif.
Le canton de lodève
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DIAG
Carte communale
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
Le fonctionnement
territorial
La communauté
Lodévois-Larzac
de
communes
La communauté de communes du
Lodévois et Larzac est une structure
intercommunale française, située dans
le département de l’Hérault et la région
Languedoc-Roussillon issue de la
fusion des communautés de communes
du Lodévois et du Lodévois-Larzac. Au
cours des années 1990, autour de la
sous-préfecture Lodève et sur la partie
héraultaise du plateau du Larzac,
se constituent deux communautés
de communes : la communauté de
communes du Lodévois - Larzac
(CCLL) en 1992 et la communauté de
communes du Lodévois (CCL) en 1998.
Elles
fusionnent
en
décembre
2008 et janvier 2009 pour donner
la communauté de communes du
Lodévois et Larzac.
Elle possède les compétences suivantes:
- Développement Economique
- Aménagement de l’espace
- Culture
- Protection et mise en valeur de
l’environnement
- . Assainissement non collectif
- Création, entretien et aménagement
de la voirie
- Logement et cadre de vie
- Logement social
- Action en Direction de la Petite
Enfance et de la Jeunesse (0-12 ans)
DIAG
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La communauté de communes Lodévois-Larzac
En dehors des compétences en
aménagement du territoire et en
Les trois communauté de communes développement économique, toutes
(Lodévois-Larzac, Clermontais, et ces structures ont opté pour la
Vallée de l’Hérault) ont constitué un compétence en protection et mise
pays en janvier 2001, dans le cadre de la en valeur de l’environnement. Les
trois communautés de communes ont
loi d’orientation et d’aménagement et
opté pour la compétence en politique
de développement durable du territoire
du logement. Elles ont toutes les 3
du 25 juin 1999, dite loi Voynet. Il a
la compétence SCOT. Concernant la
±–± †±ϐ‹‹–‹˜‡‡– ”‡…‘— ’ƒ” ƒ””²–± culture, le tourisme et la petite enfance
préfectoral le 17 janvier 2005. Un / jeunesse, certaines d’entre elles sont
syndicat mixte devant coordonner de compétentes ou bien envisagent de se
développement de ce territoire a été positionner sur ces sujets.
créé le 17 octobre 2008 par le Préfet Les communautés de communes sont
de l’Hérault suite une demande des également membres d’une Maison de
collectivités et des établissements l’emploi, d’une Mission locale, et du
consulaires.
Syndicat centre Hérault (cf. ci-après),
Le Pays Cœur d’Hérault
Carte communale
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
entités correspondant toutes à l’échelle
du pays Cœur d’Hérault.
Le territoire regroupe 3 communautés
de communes qui concernent 77
communes, soit 98% des habitants du
territoire :
-la communauté de communes Vallée
de l’Hérault (28 communes),
-la communauté de communes
Lodévois-Larzac (28 communes),
-la communauté de communes
Clermontais (19 communes).
Le Syndicat Centre Hérault
Le Syndicat Centre Hérault est
une structure intercommunale de
traitement des déchets. Né de la
collaboration de trois structures
intercommunales : la communauté
de communes du Clermontais, la
communauté de communes Vallée
de l’Hérault et la communauté de
communes Lodévois et Larzac.
Le Syndicat Centre Hérault compte 76
communes et environ 68 000 habitants
•—” —‡ •—’‡”ϐ‹…‹‡ ”‡’”±•‡–ƒ– ʹͲΨ
du département de l’Hérault (son
territoire s’étend sur 1 100 km2) dans
un secteur semi-urbain et rural.
Périmètre du syndicat Centre Hérault
> page 19
DIAG
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
Carte communale
> Le cadre physique
La topographie
Le territoire communale est dessiné
autour de la vallée de la Soulondres
depuis sa source et formant ainsi un cul
de sac. Ce cours d’eau a creusé, entre
le plateau de l’Escandorgue à l’Ouest
et celui du Grézac à l’Est, une vallée
aux versants à forte pente : falaise sur
les parties hautes et pentes légèrement
plus douces en partie basse du fait des
éboulis s’y étant entassés.
Les altitudes vont de 219 mètres en
fond de vallée au Sud du territoire à
850 mètres au pylône sur le plateau de
l’Escandorgue au Nord du territoire.
Les principaux foyers de population
(Village,
Esparrou,
Soulages
et
Campeyroux/Canalettes/Coudougnes
/Frontallos/Joncas/Treilles)
se
sont implantés à proximité du cours
d’eau en bas de la vallée. Les habitats
disséminés occupent plutôt le haut des
pentes de la vallée.
DIAG
> page 20
Topographie
Source : IGN - Géoportail
Carte communale
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
L’occupation des sols
Le territoire communal est partagé
entre les forêts et milieux naturels et
les territoires agricoles où le village et
les principaux hameaux se trouvent.
Ces espaces agricoles sont donc
en bas de la vallée, sur les terrains
les moins abrupts, et sur le plateau
de l’Escandorgue au Nord-Ouest du
territoire communal. Le secteur de
l’Ambeyran est un secteur relativement
plat d’une vallée secondaire creusée par
le ruisseau de l’Ambeyran également
propice aux
activités agricoles
(prairies).
Les
espaces
naturels
sont
essentiellement constitués de forêts
(feuillus, mélangés et quelques
conifères). Ce fort taux de boisement
est facteur de risque incendie.
Le bord du plateau de l’Escandorgue
au Nord-Ouest du territoire est
principalement constitué de landes.
Occupation du sol détaillée
Source : DREAL, Corine Land Cover
Occupation du sol générale
Source : DREAL, Corine Land Cover
> page 21
DIAG
Carte communale
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
Carte géologique sur modèle 3D
Source : PPR Mouvement de Terrain bassin Lodévois
La géologie
Le territoire communal est situé sur le
bord Sud du causse du Larzac, plateau de
calcaire et de dolomies du Jurassique
“—‹ƒˆϐŽ‡—”‡–•—”Ž‡Šƒ—–†‡Žƒ˜ƒŽŽ±‡†‡
la Soulondres. Les falaises encadrant la
vallée sont en grande partie formées
par des formations hettangiennes aussi
appelée dolomies cubiques.
L’érosion faite par ce cours d’eau fait
apparaître dans le fond de la vallée,
les couches inférieures composés
d’argiles, de marnes et de grès du
Trias.
A mi-hauteur des versants de la vallée
des éboulis de pentes (quaternaire)
recouvrent ces couches triasiques.
Sur les sommets Ouest, on peut
observer des formations volcaniques
(formations intrusives ou lambeaux de
coulées) de l’Escandorgue.
Le lit de la Soulondres est occupé par
des alluvions récentes.
L’ensemble du territoire est parcouru
par un réseau de faille caractérisant
le contexte karstique du secteur. Les
failles d’axe Nord-Sud sont associées
au fonctionnement de la faille de Saint
Michel située plus au Nord.
Certaines argiles du Trias sont
à l’origine des phénomènes de
glissement de terrain (couche savon).
Carte géologique
Source : BRGM - infoterre
DIAG
> page 22
Carte communale
Le Languedoc-Roussillon est particulièrement sensible aux évolutions
du climatǡ ‡– ϐ‹‰—”‡ ’ƒ”‹ Ž‡• ”±‰‹‘•
Le Plan Climat Régional
de France métropolitaine les plus
vulnérables. Outre l’augmentation
Les plans climat énergie territoriaux de la température moyenne et la
doivent être compatibles avec leur ‘†‹ϐ‹…ƒ–‹‘ †‡• ’”±…‹’‹–ƒ–‹‘•, les
Schéma Régional du Climat, de l’Air principaux impacts du changement
et de l’Energie (SRCAE) et il doit être climatique porteront sur : la
pris en compte par les Plans Locaux disponibilité et la qualité de l’eau ;
d’Urbanisme. Le SRCAE du Languedoc l’accentuation des risques naturels ;
Roussillon est en cours de validation.
la frange littorale ; les zones de
Dès 2004 la région a engagé dans le montagne.
cadre du Pacte Régional de nombreuses La région possède cependant plusieurs
actions pour une diminution des atouts majeurs pour contribuer à la
émissions des gaz à effet de serre à lutte contre le changement climatique :
l’échelle du territoire. Cet engagement le potentiel de développement
s’inscrivant dans sa démarche Agenda des énergies renouvelables le plus
21, la Région Languedoc-Roussillon a †‹˜‡”•‹ϐ‹± †‡ ”ƒ…‡ ±–”‘’‘Ž‹–ƒ‹‡ǡ
décidé, par délibération du 18 octobre le potentiel de développement
2007, d’élaborer son Plan Climat d’une
politique
de
qualité
”±‰‹‘ƒŽǡƒϐ‹†‡”‡ˆ‘”…‡”•ƒ’‘Ž‹–‹“—‡ environnementale du bâtiment et le
volontariste pour l’atténuation et tissu d’acteur dynamique dans tous les
l’adaptation face au changement domaines de l’action environnementale.
climatique.
L’adoption du Plan Climat de la Ȉ Agir pour limiter les émissions
Région Languedoc-Roussillon répond
de gaz à effet de serre (GES) en
à l’obligation désormais faite aux
Languedoc-Roussillon
collectivités dans la loi du 3 août
2009 relative à la programmation du Les émissions de GES en LanguedocGrenelle de l’Environnement, et pose Roussillon proviennent pour les ¾
ainsi dans son volet territorial les bases de la combustion de l’énergie et
de ce que sera le futur Schéma Régional pour ¼ de sources non énergétiques
du Climat, de l’Air et de l’Energie.
(méthane émis par les élevages ou la
ˆ‡”‡–ƒ–‹‘ †‡• †±…Š‡–•ǡ ‰ƒœ ϐŽ—‘”±•
Ȉ Lutter contre le changement issus des systèmes de climatisation,
climatique et anticiper ses effets Etc.). En conséquence, la lutte contre
sur notre territoire
les émissions de GES passe d’abord
Le climat
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
par des actions de maîtrise de
consommations d’énergie.
Producteur de 58% des GES et
consommateur de 46% d’énergie (avec
une forte dépendance aux produits
pétroliers), le secteur des transports
est une priorité pour la Région, qui
‹†‡–‹ϐ‹‡ †‡—š ‘”‹‡–ƒ–‹‘• †ƒ• •‘
Plan Climat : le transport de voyageurs
et les alternatives en mode routier.
Le secteur du bâtiment (résidentiel
et tertiaire) est le second secteur le
plus consommateur d’énergie (39%) et
émetteur de GES (30%) en LanguedocRoussillon. L’attention se porte en
priorité sur le confort thermique
(chauffage et rafraîchissement).
La ’Žƒ‹ϐ‹…ƒ–‹‘ —”„ƒ‹‡ …‘•–‹–—‡
la troisième problématique clé
du Plan Climat en matière de lutte
contre les émissions de GES. Les
choix
d’aménagement
doivent
privilégier le recours aux transports
en commun et aux modes doux
et les règlements d’urbanisme
doivent favoriser la performance
énergétique des bâtiments. Cette
performance sera également permise
par le développement des énergies
renouvelables.
Ȉ
Prévoir et s’adapter aux évolutions
du climat
Les impacts attendus du changement
climatique en Languedoc-Roussillon
imposent de développer une stratégie
d’adaptation fondée sur l’anticipation.
> page 23
DIAG
Carte communale
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
D’un point de vue économique, les
secteurs de l’agriculture et du
tourisme seront particulièrement
affectés
par
les
évolutions
climatiques et leur développement
devra nécessairement anticiper ces
changements.
Le changement climatique aura des
conséquences directes sur les espèces
cultivées en agriculture et le choix des
essences produites en sylvicultures. Un
accompagnement de l’adaptation de
ces secteurs est donc nécessaire.
Les impacts attendus du changement
climatique sur la disponibilité
et la qualité de l’eau en zone
méditerranéenne
accentuent
la
problématique de la gestion de
cette ressource et les risques de
…‘ϐŽ‹–• †ǯ—•ƒ‰‡ “—‹ ‡ †±…‘—Ž‡–Ǥ
Il est donc impératif de sécuriser
l’approvisionnement en eau du
territoire régional dans le cadre d’une
gestion concertée et économe de la
ressource.
La zone littorale recouvre des
enjeux économiques et sociaux
fort en Languedoc-Roussillon. Les
premières actions à mettre en œuvre
sont des actions d’amélioration des
connaissances, de prévention et de
sensibilisation intégrant l’adaptation
de l’usage de sols et des activités
tout en veillant à la conservation du
patrimoine naturel.
Le Languedoc-Roussillon dispose de
nombreux atouts touristiques qui
en font la 4e région touristique de
DIAG
> page 24
France. Ce secteur doit cependant se
’”±’ƒ”‡”  †‡• ‘†‹ϐ‹…ƒ–‹‘• †‡ Žƒ
demande et de l’offre touristiques
liées aux changements climatiques
qui impliqueront une adaptation
progressive des acteurs économiques
de ce secteur, accompagnée par les
acteurs publics.
La Région et l’ADEME soutiennent
13 territoires précurseurs dans
l’acquisition
de
compétences
et expériences locales sur la
problématique
climatique.
Ils
„±±ϐ‹…‹‡– †ǯ— ƒ……‘’ƒ‰‡‡–
–‡…Š‹“—‡‡–ϐ‹ƒ…‹‡”’‘—”Žǯ±‡”‰‡…‡
d’une Plan Climat exemplaire et
ambitieux sur leur territoire.
‡ Žƒ Ž‹ƒ– †±ϐ‹‹– ͸Ͳ ƒ…–‹‘•
relevant des secteurs du bâtiment, du
transport, de l’urbanisme et des risques,
de l’agriculture et du développement
économique. Des actions transversales
et de communication sont également
’”‘’‘•±‡•ƒϐ‹†‡˜‡‹ŽŽ‡”Žƒ…‘Š±”‡…‡
de la démarche. Parmi les actions
proposées, 15 actions ont été désignées
comme des « actions clés pour le Plan
Climat ».
Les actions suivantes peuvent être
prises en compte dans la carte
communale des Plans. (NB : en italique
les actions clés du Plan Climat)
Bâtiment – Résidentiel et Tertiaire
Ȉ 1.4 Maîtrise de l’énergie et recours
aux énergies renouvelables dans le
résidentiel
Bâtiment – Patrimoine des Collectivités
Ȉ 2.5 Réalisation de diagnostics et
suivi des consommations sur le
patrimoine des collectivités
Transport – Voyageurs
Ȉ 3.3 Développement des modes de
déplacement doux
Ȉ 3.9 Développement des modes
alternatifs à la voiture « solo »
et soutien à l’usage de véhicules
particuliers peu émetteurs de gaz à
effet de serre
Urbanisme, risques et aménagement
du territoire
Ȉ 5.5 soutien aux actions en faveur
de la biodiversité dans le contexte
du changement climatique
Ȉ ͷǤͺ ±”‹ϐ‹…ƒ–‹‘ †‡ Žƒ …‘ˆ‘”‹–±
et de la compatibilité entre les
SCOT (volet PADD), les PLU, les
PPR et le développement des PPR
submersion marine
Ȉ 5.9 outils de maîtrise foncière pour
une urbanisation durable
Développement économique
Ȉ 6.1 Soutien au développement de
pratiques agricoles peu émettrices
de gaz à effet de serre
Ȉ 6.2 Favoriser et soutenir la maîtrise
de l’énergie et l’utilisation des
énergies renouvelables dans les
entreprises
Ȉ 6.5 Adaptation des activités face
aux risques climatiques pour
une compétitivité du territoire :
Carte communale
Ȉ
Ȉ
accompagnement des activités
touristiques
6.6 Favoriser et soutenir la maîtrise
de l’énergie et l’utilisation des
énergies renouvelables dans les
exploitations agricoles
͸Ǥ͹ ‘—–‹‡  Žƒ ‘†‹ϐ‹…ƒ–‹‘ †‡•
pratiques permettant aux secteurs
agricole et sylvicole de s’adapter
aux
effets
du
changement
climatique.
Moyenne annuelle des
précipitations sur 30 ans
Source : Association
Climatologique de l’Hérault
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
Le Climat héraultais
La commune est soumise à un climat
méditerranéen avec des étés chauds
et secs, et des hivers doux. Les
précipitations sont peu fréquentes
mais souvent abondantes.
La
moyenne
annuelle
des
températures est de 14,2°C. Les étés
sont chauds et secs avec une moyenne
de 22°C. Juillet et août sont les mois
les plus chauds. Les hivers sont doux
avec une moyenne de 6°C. Janvier est
le mois le plus froid. On dénombre
en moyenne 25 jours de gel par an,
principalement en février. Son intensité
est généralement faible. Les saisons
intermédiaires
sont
relativement
douces avec des températures entre 13
et 15°C en moyenne.
Les
précipitations
moyennes
annuelles (relevée sur la station
météorologique
de
Montpellier
Fréjorgues) sont d’environ 700 mm
réparties sur environ 60 jours par
an. Les saisons intermédiaires sont
les plus fortement arrosées, et plus
particulièrement l’automne (35 %
des pluies annuelles). C
ette forte
concentration des pluies résulte plus
d’averse de forte intensité (environ
25 jours par an) que d’un nombre
important de jours de pluie. Ces
épisodes pluvieux peuvent générer des
risques d’inondations par les crues
des rivières.
La commune des Plans est dans une
zone à la plus forte précipitation
annuelle.
Le vent est une caractéristiques
climatique constante de la région. Le
secteur est essentiellement balayé par
quatre types de vent :
Ȉ Le vent d’orientation Ouest/NordOuest assimilé à la Tramontane,
vent froid, sec et violent, venu du
seuil du Lauragais.
Ȉ Le vent d’orientation ouest, la
Traverse (haute si vient du
Nord-Ouest et basse si vient du
Sud-Ouest), vent modéré à assez
ˆ‘”–ǡ •‘—ˆϐŽƒ– ‰±±”ƒŽ‡‡– ‡
rafales, humide, tiède en été
où il s’accompagne d’ondées et
d’orages ; froid au printemps et
en, hivers où il s’accompagne
de giboulées, de précipitations
généralement
abondantes
(averses) ou de neige.
Ȉ Le vent d’orientation Sud/
Sud-Est, vent Marin, humide et
chaud, fréquent au printemps
et à l’automne, il amène des
précipitations abondantes.
Ȉ Le vent d’orientation Sud, Aura de
Meije, annonciateur des grands
systèmes nuageux.
La durée moyenne d’insolation sur
la commune est similaire à celle sur
la région de Montpellier est de 2663
heures par an soit entre 1600 et 1700
KWh/m2 (à titre de comparaison, elle
> page 25
DIAG
Carte communale
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
est de 2800 heures par an à Marseille
et de 1800 heures par an à Paris).
Les mois les plus ensoleillés sont juillet
et août, les moins ensoleillés novembre
et février.
Le changement
dans l’Hérault
climatique
Des
études
de
l’association
climatologique de l’Hérault permettent
d’appréhender
le
changement
climatique sur le département.
‡• ‘›‡‡• ‘– ±–± †±ϐ‹‹‡• •—” Žƒ
période de 1970 à 2006 sur 3 postes
dans le département (zone fraîche,
zone tempérée, zone douce à chaude).
D’une façon générale les tendances
suivantes sont constatées sur les
températures :
Ȉ Diminution progressive du nombre
de jours de froids surtout depuis
le milieu des années 1980 (plus
marqué en zone tempérée et
douce). Et à l’inverse augmentation
du nombre de jours chauds depuis
ces mêmes années.
Ȉ Record de froid principalement
enregistré en janvier 1985 et
1987. Plus aucune valeur très
froid depuis (sauf mars 2005 en
zone douce). Record de chauds
enregistrés principalement depuis
les années 2000, surtout en zone
tempérée et douce.
Ȉ Diminution de la période de froid :
premiers jours froids plus tardifs
DIAG
> page 26
Ȉ
et derniers jours de froids plus
tôt / nombre de jours froids en
†‹‹—–‹‘‡†±„—–‡–ϐ‹†ǯŠ‹˜‡”Ǥ
Augmentation de la période de
chaud : premier jours de chaud
plus tôt et dernier jours de chaud
plus tard / nombre de jours chauds
en augmentation de mai à août.
Le changement climatique sur
le département de l’Hérault se
traduit essentiellement par une
accentuation des périodes chaudes
à la fois dans leur durée et dans leur
intensité.
En matière de précipitation, en
climat méditerranéen, de fortes
amplitudes d’une année sur l’autre
sont constatées. Néanmoins, il peut
être distingué des cycles avec des
périodes très pluvieuses et des
périodes plus sèches avec une
tendance à la diminution des cumuls
de précipitations (phénomène de
sécheresse).
Les Plans fait partie de la zone
tempérée.
Le changement climatique sur la
zone tempérée du département se
traduit essentiellement en été avec
un allongement de cette période (20
jours). De plus, les dernières gelées
sont plus tôt dans la saison (mimars).
Evolution des cumuls de précipitations de
ÀQPDUVjÀQDR€WHQPP
Roqueredonde)
Evolution des températures moyennes
DQQXHOOHVHQƒ&0RQWSHOOLHU
Moyenne des durées de l’hiver et du plein
été
Source : Association Climatologique de
l’Hérault
Carte communale
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
Les masses d’eau
En limite sud du territoire communal
coule le ruisseau de l’Ambeyran,
ƒˆϐŽ—‡–
†‡ Žƒ ‘—Ž‘†”‡• •—” Žƒ
Le territoire communal a un
commune
de Lodève. Ce cours d’eau a
fonctionnement
hydrogéologique
taillé
une
vallée
secondaire bien visible
karstique.
sur
le
territoire
communal.
‡• ’Ž—‹‡• •ǯ‹ϐ‹Ž–”‡– ƒ— ‹˜‡ƒ—
du plateau caussenard par les
ϐ‹••—”‡• ‡– ƒ˜‡•ǡ ’—‹• •‘– †”ƒ‹±‡• Au Nord du territoire, quelques
souterrainement vers des exutoires ruisseaux alimentent le ruisseau de
de bassins souterrains karstiques Rauze qui passe par la commune de
Lauroux dans la vallée voisine.
(principaux aquifères du territoire).
Des sources apparaissent au pied des
La commune des Plans est située
niveaux calcaires du jurassique comme
dans l’hydroécorégion de niveau 1
la source de la Soulondres qui resurgit
Grandes Causses et de niveau 2 Causses
au pied des falaises de l’Escandorgue.
cévenoles.
Le plancher argileux du Trias conduit
Le territoire couvre principalement
alors le cours d’eau en surface.
la zone hydrographique : la Lergue du
Les eaux de pluies peuvent aussi
Laurounet au Roubieu.
†ǯ‹ϐ‹Ž–”‡” ƒ— ‹˜‡ƒ— †‡• ±„‘—Ž‹• ‡– Trois autres zones occupent les bords
résurgent à l’interface argiles-éboulis Est et Ouest du territoire.
formant des petites sources secondaires
qui alimentent la Soulondres.
Les zones hydrographiques sur le territoire
Source : DREAL
‡•ƒ••‡•†ǯ‡ƒ—•—’‡”ϐ‹…‹‡ŽŽ‡•
Le territoire communal est parcouru
par le ruisseau de la Soulondres.
Ce ruisseau prend sa source sur la
commune et rejoint la Lergue au niveau
de Lodève après 9,9 km parcourus.
Plusieurs ruisseaux alimente la
Soulondres depuis le territoire
communal.
Le régime hydraulique de la Soulondres
est à l’image de celui de la Lergue avec
de fort étiage en été.
/D6RXORQGUHVj(VSDUURX
Terrain du 11/02/2013
'pELWPR\HQDQQXHOGHOD/HUJXHj/RGqYH
Source : Banque Hydro
> page 27
DIAG
Carte communale
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
Les masses d’eau souterraines
Les niveaux d’argiles et de grès du Trias
et les marnes supra-liasiques sont les
deux principaux niveaux imperméables
de la série jurassique. La Soulondres
prend sa source à la base du Lias et
est alimenté par l’eau passant dans
le système karstique jurassique du
plateau de l’Escandorgue.
Il y a deux masses d’eau souterraine
sous le territoire communal.
sont généralement imperméables,
elles peuvent localement présenter
de bonnes perméabilités de fractures.
Ces secteurs aquifères renferment des
réserves exploitables plus ou moins
en relation avec l’aquifère des terrains
primaires sous-jacents. La recharge de
cette masse d’eau se fait essentiellement
’ƒ” ‹ϐ‹Ž–”ƒ–‹‘ †‡• ‡ƒ—š ’Ž—˜‹ƒŽ‡•Ǥ
L’aquifère est majoritairement captif
sous couverture permienne (sauf
œ‘‡ †ǯƒˆϐŽ‡—”‡‡– ‡ ’ƒ”–‹‡ ‘”†ȌǤ
Les pélites aquifères ainsi que les
formations de l’autunien constituent
Au Nord et sous le haut des versants de
la vallée, les calcaires et marnes des
causses et avant-causses du Larzac
Sud, Campestre, Blandas, Séranne,
Escandorgue, Bassin versant de
l’Hérault et de l’Orb. C’est un système
karstique alimentant l’Hérault et l’Orb
ƒ—‘”††—†±’ƒ”–‡‡–ǤŽ‡•–‹†‡–‹ϐ‹±ǡ
dans le SDAGE, comme une ressource
majeur
d’enjeu
départemental
à régional, à préserver pour
l’adduction en eau potable. Les
systèmes karstiques de cette masse
d’eau sont relativement peu exploités
et certains présentent des ressources
en eau importantes. Sa recharge se fait
’”‹…‹’ƒŽ‡‡– ’ƒ” ‹ϐ‹Ž–”ƒ–‹‘ †‹”‡…–‡
sur les calcaires et la nappe est de type
libre.
Au Sud, sous le fond de la vallée de
la Soulondres se trouve les Pélites
permiennes et calcaires Cambriens
du lodévois. Les pélites du permien
DIAG
> page 28
Masse d’eau sur la commune
Source : IGN, DREAL, BRGMInfoterre
une ressource d’intérêt majeur locale
pour l’AEP du lodévois. A noter :
l’intérêt de l’activité géothermique.
Il n’y a pas de pression particulière
signalée sur ces masses d’eau dans le
secteur des Plans, or viticulture dans
les vallées voisines. Leurs eaux sont de
type bicarbonatées calciques.
Voir aussi les chapitres sur l’adduction
en eau potable et la ressource en eau.
Carte communale
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
Les outils de la gestion de l’eau Ȉ Pollutions
Le territoire communal est concerné
par le SDAGE Rhône Méditérannée
Corse à l’échelle nationale.
Globalement le territoire côtier Ouest
est soumis à des problèmes d’apports
de polluants organiques (rejets
urbaines), chimiques (agriculture
et lessivages urbains) préjudiciable
pour la qualité des eaux, la vie
aquatique et pour certains usages liés
à ce milieu. Les prélèvements de la
ressource provoquent également
des déséquilibres sur les eaux
souterraines
et les cours d’eau.
ϐ‹ Žǯƒ”–‹ϐ‹…‹ƒŽ‹•ƒ–‹‘ †‡• ‹Ž‹‡—š
aquatiques
(imperméabilisation,
endiguement, seuils,...) engendre des
dysfonctionnement écologiques et
aussi des contraintes pour les activités
humaines (inondation, perte de valeur
paysagères, abaissement du niveau
des nappes,...). Malgré ces quelques
problèmes recensés, ce territoire
„±±ϐ‹…‹‡†ǯ—‡forte mobilisation des
acteurs locaux organisés en structure
de gestion locale des bassins versants
qui mettent en oeuvre des actions pour
résoudre les problèmes de pollution ou
de dysfonctionnement du milieu.
En ce qui concerne la zone du bassin
de l’Hérault (CO_17_08) qu’occupe
Les Plans, les thématiques prioritaires
sont :
Ȉ
Ȉ
Ȉ
Ȉ
Ȉ
Ȉ
Ȉ
Ȉ
aux
substances
dangereuses
Pollutions diffuses
Eutrophisation
Déséquilibre quantitatif
Restauration de la continuité
écologique
Transit sédimentaire
Restauration de la diversité
morphologique
Réservoirs biologiques
Ressource d’intérêt départemental
et régional pour l’AEP.
Périmètre du SAGE Hérault
Source : SAGE de l’Hérault
Voir le chapitre sur la qualité de l’eau
pour les objectifs d’atteinte du bon état
des masses d’eau.
Voir annexe environnementale pour les
compléments sur SDAGE et les mesures.
Les orientations du SAGE de l’Hérault
sont :
Localement c’est le SAGE de l’Hérault
(approbation du 13 décembre 1999)
qui concerne Les Plans. Ce document
est porté par le Conseil Général de
l’Hérault et couvre 166 communes dans
l’Hérault et le Gard. La Commission
Locale de l’Eau a été approuvée le 24
janvier 2002.
Ȉ
Mis en place par la loi sur l’Eau
du 3 janvier 1992, les SAGE ont
’‘—” ˜‘…ƒ–‹‘ †‡ ϐ‹š‡” Ž‡• objectifs
généraux
d’utilisation
et
de
protection quantitative et qualitative
†‡• ”‡••‘—”…‡ ‡ ‡ƒ— •—’‡”ϐ‹…‹‡ŽŽ‡
et souterraine, des écosystèmes
aquatiques et des zones humides.
Ȉ
Ȉ
Ȉ
Mettre en oeuvre une gestion
quantitative durable permettant de
satisfaire les usages et les milieux ;
Maintenir ou restaurer la qualité
de la ressource et des milieux
pour permettre l’expression de
leur potentialité biologique et leur
compatibilité avec les usages ;
Limiter et mieux gérer le risque
inondation ;
Développer l’action concertée et
améliorer l’information.
Enjeux:
Un gestion durable et respectueuse du
milieu doit être opérée en matière de
gestion de l’eau sur la commune grâce
au maintien et à la restauration des
milieux et à la bonne gestion de leurs
usages.
> page 29
DIAG
Carte communale
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
> Le cadre paysager
L’atlas régional des
paysages
Les éléments suivants sont extraits
de l’atlas régional des paysages du
Languedoc-Roussillon (DREAL).
L’Hérault peut être divisé en trois
paliers successifs : la montagne, les
garrigues et les plaines. Six grands
ensembles peuvent y être distingués :
le littoral et ses étangs, les plaines, les
collines du Biterrois et de l’Hérault,
les garrigues, les grands Causses et ses
gorges, la montagne et ses contreforts.
Les Plans se situe dans l’ensemble
paysager la montagne et ses
contreforts.
La montagne et ses contreforts occupent
le Nord-Ouest du département. La
montagne proprement dite d’étend
de façon modeste, se cantonnant aux
hauteurs du Caroux, de l’Espinouse et
du Somail dont les sommets dépasse
les 1000 - 1100 mètres d’altitudes.
Mais elle s’environne largement de
…‘–”‡ˆ‘”–• ±–‘ƒ‡– †‹˜‡”•‹ϐ‹±•ǡ
notamment
géologiquement,
qui
composent
des
paysages
très
contrastés. Au total, treize paysages
particuliers se dessinent dans les
montagnes et à leurs alentours.
Les Plans appartient au paysage de
Lodève, la Lergue et les contreforts
du causse du Larzac. Des petites
partie du territoire en bordure Ouest
et Nord sont dans l’unité paysagère :
l’Escandorgue.
Il n’y a pas de grands enjeux paysagers
†±ϐ‹‹• †ƒ• Žǯƒ–Žƒ•  Žǯ±…Š‡ŽŽ‡ †—
département et s’appliquant au
territoire communal.
Unité paysagère 25 de l’atlas
des paysages : Lodève, la
Lergue et les contreforts du
causse du Larzac.
par l’érosion, creusant des sillons
profonds et étroits. L’érosion a été
d’autant plus active que des bancs
marneux s’intercalent dans les bancs
calcaires, notamment en contrebas de
Ce paysage est marqué par les vallées l’Escandorgue. La principale valléesétroites et profondes qui convergent corridor ainsi formée est celle de
autour de la Lergue, attaquant la la Lergue. Les autres viennent y
bordure méridionale du causse du converger, venant de l’Escandorgue
Larzac et de l’Escandorgue. La Lergue au Nord-Est comme la Soulondres
forme le couloir naturel de liaison Nord- ou du Larzac au Nord-Ouest. Les
Sud entre les hautes terres du causses vallées sont séparées les unes des
et les basses plaines languedociennes. autres par des lanières de causses
Lodève s’est installée sur la rive, et étroites, en plateaux allongés
Žǯƒ—–‘”‘—–‡͹ͷ•—‹–ϐ‹†°Ž‡‡–Žǯƒš‡†‡ comme le plateau de Grézac ou en
serres. De ces sommets, des vues
la vallée.
dominantes s’ouvrent sur les vallées
La bordure Sud-Ouest du causse qui cristallisent l’habitat et les routes.
du Larzac est riche et complexe Au pieds des corniches du causse, la
dans sa géomorphologie. L’eau a naissance des vallées dégagent des
raviné les rebords en contrebas cirques, ouverts en amphithéâtres vers
des corniches du causse dégagées le Sud.
Convergence de vallées étroites et profondes:Un patchwork géologique... et botanique
Le site de Lodève
Source : Atlas régional des paysages
DIAG
> page 30
Carte communale
Les rivières attaquant la bordure du
causse dégagent les vieux calcaires et
grès triasiques, plus anciens que ceux
du causse Jurassique, parfois même
recouverts des coulées basaltiques
récentes. C’est pourquoi une curieuse
végétation acidophile (châtaigniers,
fougères aigle,...) s’installe, mêlée
étroitement, selon la nature exacte des
sols, à la végétation calcicole.
Enjeux
de
l’unité
paysagère 25 s’appliquant au
territoire communal :
Protection ou préservation du relief
marquant que forme le haut du de la
vallée de la Soulondres au Nord de la
commune. Ces horizons boisés cadrent
Žƒ ˜ƒŽŽ±‡ †‡ ‘†°˜‡ ȋ‹†‡–‹ϔ‹…ƒ–‹‘ǡ
repérage,
préservation,
gestion,
ouverture au public).
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
sur l’échine Nord-Sud principale.
Les pentes apparaissent aujourd’hui
entièrement boisées, couvertes de
L’Escandorgue constitue une longue forêts. A l’aval, les fonds des principaux
échine Nord-Sud qui s’ancre au Nord ƒˆϐŽ—‡–••ǯƒ’Žƒ‹••‡–ǡ‘……—’±•’ƒ”†‡•
sur le causse du Larzac. Il sépare le pâtures ou prairies de fauches.
bassin de la Lergue et du Salagou à Le secteur à la particularité d’être
l’Est, du bassin de l’Orb à l’Ouest. Il coiffé de basaltes qui lui donne sa
dépasse 850 mètres d’altitude au Nord particularité. Ils sont issus de l’activité
et avoisine les 400 mètres au Sud. Ses ˜‘Ž…ƒ‹“—‡ †‡ Žƒ ϐ‹ †— ‡”–‹ƒ‹”‡ ‡–
ϐŽƒ…••‘–•±˜°”‡‡–”ƒ˜‹±•’ƒ”Ž‡• au début du Quaternaire, à la faveur
‘„”‡—š ƒˆϐŽ—‡–•ǡ “—‹ ‘– ϐ‹‹ ’ƒ” de fractures Nord-Sud (montée de
former une succession de croupes et de magma). La présence de basalte en
profonds vallons qui descendent vers ƒ’’‡•…‘‹ˆˆƒ–Ž‡•…ƒŽ…ƒ‹”‡•‘†‹ϐ‹‡Ž‡•
l’Est et vers l’Ouest en prenant racine ambiances.
Unité paysagère 34 de l’atlas
des paysages : l’Escandorgue
Les bords de la Soulondres à partir de
Coudougne et en direction de Lodève
présentent un enjeu de valorisation
(mise en valeur des façades bâties,
”‡“—ƒŽ‹ϔ‹…ƒ–‹‘ †‡• ‡•’ƒ…‡• ’—„Ž‹…• ‡–
des berges, reconquête des friches bâties
ou industrielles).
Enjeux
de
l’unité
paysagère 34 s’appliquant au
territoire communal :
Mise en valeur des points de vues depuis
les routes.
Spatialisation des enjeux de
l’Atlas des paysages sur la
commune
Source : Atlas régional des
paysages
> page 31
DIAG
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
Carte communale
Les entités paysagères
communales
La commune est formée par l’entité
paysagère de la vallée de la Soulondres
qui occupe la majeure partie du
territoire. La vallée secondaire de
l’Ambeyran vient compléter cette
entité principale. Ces deux entités
sont délimitées par les crêtes qui
les encadrent. Les vues y sont alors
contenues entre ces reliefs. En prenant
†‡ŽƒŠƒ—–‡—”•—”Ž‡•ϐŽƒ…•†‡Žƒ˜ƒŽŽ±‡
(RD 902 notamment) et au gré de la
végétation, les vues se dégagent un peu
et permettent d’observer l’ensemble
de la vallée. Dans la vallée, le village
perché et la route vers l’Esparrou et
Soulages offrent également des vues
relativement dégagées, mais locale, sur
la vallée de la Soulondres.
Sur les hauts de la vallée, il est possible
de dégager deux autres entités : le
plateau de l’Escandorgue et le plateau
de Grézac. Le GR 71 sur le plateau de
Grézac et la RD 142 sur le plateau de
l’Escandorgue permettent de traverser
ces entités et d’offrir de larges vues sur
le paysage.
La table d’orientation de la Quille
montre bien l’étendu des vues
possibles : des Alpes aux Pyrénées en
passant par la mer Méditerranée ; des
Causses du Larzac aux Avants-Monts
en passant par les Cévennes et la vallée
de l’Hérault.
DIAG
> page 32
Les entités paysagères sur la commune et les éléments de découverte du paysage
Carte communale
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
Terrain du 11/02/2013 et du 27/06/2013
La vallée de la Soulondres
Entrée de village - vallée de la Soulondres
Vue depuis le hameau de Soulages
(QWUpHGHYLOODJH5'
Eglise Saint Sauveur et paysage
Vue depuis le hameau de l’Esparrou
3RLQWGHYXHGHSXLVOD5'KLYHUpWp
> page 33
DIAG
Carte communale
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
Terrain du 11/02/2013, du 27/06/2013 et du 29/10/2013
La vallée de la Soulondres et paysages
GHSXLVOD5'DXGHVVXVGX3HUWKXV
La vallée de l’Ambeyran
Points de vue sur Verdeyras et les Fournels
5'(
Le plateau de Grézac
3RLQWVGHYXHGHSXLVOD5'
DIAG
> page 34
Carte communale
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
Terrain du 11/02/2013 et du 27/06/2013
9XHORLQWDLQHYHUVO·2XHVWGHSXLVOD5'
Le plateau de l’Escandorgue
*5
Panoramas Ouest et Est depuis la table d’orientation de la Quille
)RUrWGHO·(VFDQGRUJXHKRUVWHUULWRLUH
communal)
> page 35
DIAG
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
Carte communale
Terrain du 11/02/2013 et du 27/06/2013
Les
éléments
paysages
du
Le territoire communal est caractérisé
par un certain nombre d’éléments
qui constituent le paysage global et/
ou qui permettent de se situer sur la
commune :
Ȉ Les routes et chemins qui créent
†‡••‹ŽŽ‘••—”Ž‡•ϐŽƒ…•†‡Žƒ˜ƒŽŽ±‡
notamment.
Ȉ Les pylônes/antennes de la Quille
et au nord du Perthus, points de
repères.
Ȉ La végétation étagée selon l’altitude
avec
quelques
particularités
comme les plantations de résineux,
les landes à genêt et landes à
graminées.
Ȉ Les falaises calcaires et chaos
dolomitique du nord du territoire.
Ȉ Le bâti compact du village et des
hameaux ; le bâti isolé ; les murets
en plus ou moins bon état , croix et
autre petit patrimoine disséminés
sur le territoire.
DIAG
> page 36
Carte communale
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
L’évolution du paysage
Grâce à la carte Cassini (XVIII siècle)
et à la carte d’Etat major (établie
entre 1825 et 1866), il est possible
d’appréhender le paysage ancien du
territoire communal et de le comparer
aux données fournies par l’IGN actuel.
e
est à l’augmentation des surfaces
boisées au détriment des pâturages
et exploitations agricoles des terrains
(anciens murets de soutènement
encore visibles).
Parmi les évolutions récentes visibles
dans le paysage, il y a la construction
agricole récente au lieu dit Coste
Blanque.
L’occupation humaine s’est développée
ƒ— ϐ‹Ž †‡• ƒ±‡•ǡ ƒ‹• Ž‡• ’”‹…‹’ƒ—š
’ØŽ‡• †ǯŠƒ„‹–ƒ– •‘– ‹†‡–‹ϐ‹±• †°• Žƒ Extraits du panneau d’information
carte de Cassini (Perthus, Soulages, «L’eau des Vallées», circuits touristiques
Trianon, Esparrou, les Plans, Embairan du Lodévois.
et Maires). Quelques habitations
isolées de l’époque de la carte d’Etat
Major ont disparu et d’autres se
sont créées. Le développement est
particulièrement remarquable autour
de la RD 35, certainement à la faveur de
la proximité et accessibilité de Lodève
dans ce secteur.
La relative précision des cartes
anciennes ne permet pas de comparer
l’évolution du réseau hydrographique.
Il n’y a de toute façon pas eu de
travaux majeurs (détournement de lit,
barrage,...) sur la commune.
La pratique du territoire et les modes
de déplacement ayant changés on
constate un évolution du maillage de
chemin et route depuis l’époque de la
carte d’Etat Major.
L’évolution de la végétation est
†‹ˆϐ‹…‹Ž‡‡–
‘„•‡”˜ƒ„Ž‡
’ƒ”
comparaison de cartes (indications
sur la carte d’état major peu visibles).
D’une façon générale la tendance
Ancien muret agricole
Terrain du 11/02/2013
«Chaque lopin de terre de la vallée était
autrefois soigneusement mis en valeur,
comme en témoignent les nombreux
murets qui retenaient la terre. et les
ouvrages d’irrigation.»
«La vigne occupait autrefois une grande
partie des coteaux. Mais sa culture,
†‹ˆϔ‹…‹Ž‡ †ƒ• …‡• œ‘‡• ‡•…ƒ”’±‡•ǡ ƒ—
climat rude, a fortement régressé.»
Comparaison de carte ancien
et d’IGN actuelle
Source : Géoportail
> page 37
DIAG
Carte communale
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
> Les risques majeurs
L’état de catastrophe naturelle a été
reconnu 9 fois sur la commune :
Le Dossier Départemental des
Risques Majeurs (DDRM) validé le 11
ˆ±˜”‹‡” ʹͲͲͷ ‹†‡–‹ϐ‹‡ ͵ ”‹•“—‡• •—” Žƒ
commune : inondation, feu de forêt,
mouvement de terrain (glissement,
chute de bloc et effondrement). S’y
ajoute des risques constructifs liés au
”‡–”ƒ‹– ‡– ‰‘ϐŽ‡‡– †ǯƒ”‰‹Ž‡• ‡– ƒ—š
séismes.
Les documents de
gestion des risques
Le territoire communal est soumis
au Plan de Prévention des Risques
naturel mouvement de terrain (12
communes) approuvé le 3 juillet 2008.
Ce Plan de Prévention des Risques
est annexée à la présente Carte
Communale. Son zonage et notamment
les zones à aléa fort, non constructibles
sont a prendre en compte dans
l’élaboration du zonage de la carte
communale. Le règlement, les cartes
de zonage réglementaire et les cartes
DIAG
> page 38
Arrêtés de catastrophe naturelle sur la commune
Source : Prim.net
d’aléas sont opposables. Le rappel de
la réglementation, des prescriptions
techniques
et
les
propositions
de mesures qui sont fait dans ces
documents permettent de gérer le
risque sur la commune.
Le risque inondation est traité dans
l’Atlas des Zones Inondables du
bassin versant de l’Hérault (2007).
Il n’y a pas de DICRIM (Document
d’Information Communal sur les
Risques majeurs).
Un PCS (Plan Communal de
Sauvegarde) est en cours de rédaction
sur la commune.
Inondation
L’aléa inondation est répertorié
dans l’atlas des zones inondables
du bassin versant de l’Hérault. Ce
type de document à une approche
hydrogéomorphologique de l’aléa.
Pour la commune des Plans se sont
le ruisseau de la Soulondres et son
exutoire (hors territoire communal) la
Lergue qui ont été retenu dans l’étude
de l’inondabilité.
Le ruisseau de la Soulondres traverse
les quartiers Sud de Lodève. Il rejoint la
Lergue en rive droite au niveau du lieu
dit «Montbrun». Dans sa partie amont, la
plaine alluviale est étroite, bloquée par
des versants aux pentes prononcées.
Sur la commune des Plans l’aléa est
restreint au lit majeur exceptionnel
‹†‡–‹ϐ‹±•—”Žƒ…ƒ”–‘‰”ƒ’Š‹‡†‡Žǯƒ–Žƒ•Ǥ
‡• „Ÿ–‹‡–• •‘– ‹†‡–‹ϐ‹±• †ƒ•
le lit majeur de la Soulondres en aval
Carte communale
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
du village. Au niveau du village trois
ponts sont indiqués comme obstacles
ƒ”–‹ϐ‹…‹‡Ž•Ǥ
L’encaissant
accueillant
le
lit
de
la Soulondres est directement le
substratum dans lequel la vallée incise.
Des terrasses alluviales ne s’observent
qu’en rive gauche entre le village et la
limite communale. Les talus formés
par ces terrasses sont des obstacles
naturels.
La Soulondres se jette dans la Lergue
au niveau d’un resserrement de la
vallée réduisant la capacité de transit
des écoulements et donc aggravant le
risque inondation. La commune n’est
pas directement concerné par ces
inondations mais la gestion des eaux
de ruissellement sur son territoire
Zones inondables
(essentiel du bassin versant de la
Source : Atlas des zones inondables bassin versant de l’Hérault
Soulondres) a des incidences sur les
risques d’inondations en aval de la
commune.
La station (antenne) de la quille fait
partie du réseau d’annonce des crues
pour le bassin versant de l’Orb situé à
l’ouest du territoire communal.
Enjeux:
Le risque inondation n’est pas le risque le plus importants sur la commune (faible
niveau de risque).
Cependant la gestion des eaux de ruissellement drainée par la Soulondres sur
le territoire communal aura un impact sur les risques inondation en aval, à la
…‘ϔŽ—‡…‡ƒ˜‡…Žƒ‡”‰—‡Ǥ
> page 39
DIAG
Carte communale
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
Incendie
Toute zone forestière peut
’ƒ”…‘—”—‡’ƒ”Ž‡•ϐŽƒ‡•Ǥ
L’aléa sur la commune
Les feux de forêts représentent :
Ȉ
Une menace pour la sécurité
des personnes et des biens et
notamment celle des combattants
du feu
Ȉ
Une menace pour la préservation
du patrimoine forestier, écologique
et paysager
Ȉ
Une menace indirecte sur la
stabilité des sols.
être
Plusieurs facteurs propices aux feux de
forêts peuvent être cités sur le territoire
communal :
Ȉ
Facteur prédisposant : la végétation
méditerranéenne (taillis, pinèdes,
‰ƒ””‹‰—‡•ǡ Žƒ†‡•Ȍ ‹ϐŽƒƒ„Ž‡ ‡–
combustible.
Ȉ
Facteur déclenchant : l’imprudence
et les activités humaines (95% des
feux démarrent le long des axes
routiers et à proximité des zones
habitées).
Ȉ
Facteur aggravant : les conditions
météorologiques estivales (vent
et sécheresse) ; l’extension de
l’urbanisation au contact des zones
boisées augmentant le nombre
potentiel de départs de feux et
’‘—˜ƒ– ‘†‹ϐ‹‡” Žƒ •–”ƒ–±‰‹‡ †‡
lutte ; l’augmentation de la masse
végétale d’une forêt très peu
exploitée et la déprise agricole
augmentant la continuité des
espaces.
La prise en compte de certains de ces
facteurs (sensibilité de la végétation,
conditions
météorologiques
de
référence et exposition au vent – relief)
ƒ’‡”‹•†‡†±ϐ‹‹”Ͷ‹˜‡ƒ—š†ǯƒŽ±ƒ•Ǥ
La carte ci-contre présente les secteurs
soumis à aléa incendie.
Le
territoire
communal
est
essentiellement concernée par un
aléa faible avec quelques massifs
présentant un niveau supérieur d’aléa
(moyen à fort). Le village, le Perthus,
Coudougnes, Mayres et l’Esparrou sont
notamment concernés par des zones
d’aléa fort.
Il conviendra de maintenir ou de créer
des zones tampons débroussaillées
pour prévenir le risque incendie.
Aléa incendie
Source : DREAL LR
DIAG
> page 40
Aucun incendie n’est recensé dans
la base de données Prométhée sur la
commune depuis 1973.
Carte communale
La défense contre l’incendie
La défense contre l’incendie est
organisée par des bornes incendie
placés au niveau du village (entrée des
Plans Bas sur la RD 35, entrée des Plans
Haut sur la RD 35 et près de la mairie),
des chemins DFCI sur les pentes de la
vallée, entretenus par le Département
et un point d’observation pour les
pompiers à la Quille.
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
Il est rappelé que le SDIS 34 émets un
certains nombres de préconisations
Les hameaux n’ont pas de réserve pour prendre en compte la défense
incendie. Il est prévu dans le Schéma contre l’incendie dans l’aménagement
Directeur d’Adduction en Eau Potable du territoire : besoin en eau,
d’installer des cuves d’eau brute à accessibilité des engins de secours,
Soulages et Lambeyran et un poteau mesures de débroussaillement. Ces
incendie à Esparou. De plus des préconisations font parties du Porté
réservoirs d’Esparrou et de Séviac à Connaissance des services de l’État
•‡”‘– …‘ϐ‹‰—”±• ’‘—” ’‡”‡––”‡ —‡ émis pour l’élaboration de la Carte
réserve incendie de 120 m3.
Communale.
Enjeux:
Le risque feux de forêt couvre l’ensemble
du territoire, du fait du fort taux de
boisement présent. Les zones habitées
ne sont pas toutes protégées vis à vis de
cet aléa, qu’il faut dont gérer par des
zones tampons et des débroussaillages
aux abords des bâtiments.
$OpDLQFHQGLH]RRP
Source : DREAL LR
> page 41
DIAG
Carte communale
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
Mouvement de terrain
Mouvement de terrain
cavités souterraines
et
Six familles de mouvement de terrain
ont été recensés sur la commune des
Plans (source Dossier d’information
des acquéreurs et locataires et PPRmt):
Intensité moyenne à forte
Glissement
de
terrain,
phénomène qui affecte, en général des
roches incompétentes et provoque le
déplacement d’une masse de terrain.
il se caractérise par la formation d’un
niche d’arrachement en amont et d’un
bourrelet de pied en aval.
Éboulement en masse /
chute de gros blocs, phénomène
qui affecte des roches compétentes
impliquant qu’une portion de roche
de volume quelconque parvienne à se
détacher de la masse rocheuse.
Chute de petits blocs ou de
pierres, phénomène cyclique provoqué
par une desquamation des parois.
Affaissement / effondrement,
phénomène (lent ou rapide) consécutif
à l’évolution de cavités souterraines
ƒ–—”‡ŽŽ‡•‘—ƒ”–‹ϐ‹…‹‡ŽŽ‡•Ǥ
Intensité faible à moyenne
Ravinement,
phénomène
d’érosion régressive provocant des
entailles peu profondes dans le versant.
‡–”ƒ‹–
‡–
‰‘ϐŽ‡‡–
DIAG
> page 42
d’argiles, phénomène lié à la variation
de la teneur en eau dans les argiles.
Le retrait apparaît lors des périodes
•°…Š‡• ƒŽ‘”• “—‡ Žƒ ‰‘ϐŽ‡‡– ‡•– Žƒ
réponse du sol après le retour d’une
période humide (voir ci-après).
‡‘—˜‡‡–†‡–‡””ƒ‹‹†‡–‹ϐ‹‡
des sites à surveiller sur la commune
selon les phénomènes:
Éboulements / chute de blocs
La falaise surplombant la
RD902, en montant vers le Perthus au
niveau du Lieu dit «Courbières».
La chandelle surplombant la
RD902 légèrement à l’Ouest du Ravin
de la Roque..
Glissement de terrain / coulées de boue
Quartier «Les Canalettes» en
contrebas de l’ancien chemin des Plans.
Berge en contrebas de la
chapelle Saint Sauveur.
Colonie de vacances MSA de
l’Oustalet
*OLVVHPHQWGHOD5'(
Source : PPRmt
Source : PPRmt
(ERXOLVVXUOD5'
Terrain du 27/06/2013
Source : PPRmt
Carte communale
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
Le contexte géologique est à l’origine
de ces phénomènes de mouvement de
terrain.
Les bases de données du BRGM, cavités
souterraines et mouvements de terrain,
recensent plusieurs de ces éléments
sur la commune des Plans.
Toutes les cavités recensées sont
ƒ–—”‡ŽŽ‡• ‡– Ž‡• ‘”‹ϐ‹…‡• ˜‹•‹„Ž‡•Ǥ ‡
sont des formes karstiques.
Localisation des phénomènes de mouvement de terrain
Source : www.bdmvt.net
Nom de la cavité
Coordonnées Lambert 93 métrique
Localisation des cavités souterraines
Source : www.bdcavite.net
Nom de la cavité
Coordonnées Lambert 93 métrique
721583, 6295149
Grotte des Plans n°1
722889, 6295839
Grotte de la baies
722390, 6295943
Aven des Plans
719884, 6295323
Grotte de Baufaurie
722818, 6295640
Source des Plans
722834, 6295189
Aven Billy
722435, 6295392
Aven de la Quille
719869, 6296083
Aven Bourrel
720575, 6294206
Source du Roucan
724075, 6294079
Réseau tectonique Claude Dumont
721583, 6295149
Aven de la Rupture
722797, 6295610
Aven des Corbeaux
722269, 6295924
Aven Solitaire
722290, 6295944
Aven du Crapaud
722249, 6295885
Grottes de Soulages
720534, 6295308
Aven du Déluge
722989, 6295788
Source de Soulages
720884, 6295365
Grotte de la Double diaclase
722219, 6295855
Source de Séviac
721583, 6295149
Source Esparrou
721043, 6295154
Source Desmet
721583, 6295149
Grotte de l’Oppidum de Gresac
721177, 6294452
Source des Montades
721583, 6295149
Grotte des Papillons
724228, 6294478
Grotte supérieur de Sourlan
719323, 6296578
Source du Perthus
719955, 6297913
Grotte du Talon
722687, 6295741
Aven du Piolet perdu
722370, 6295943
Source Trianon
721348, 6295701
Grotte du Piolet perdu
722588, 6295742
Source de la Vernède
720633, 6295137
Aven Théron
> page 43
DIAG
Carte communale
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
Date
Géométrie
Quartier
Les
Canalettes (parcelle
cadastrale n°41), à Largeur de la coulée départ : 20 m
l’est du bourg, en Amplitude de coulée : 40 m
contrebas de la RD
35E
Dommages
Origine
Commentaires
Sur les biens
Naturelle
Pas de victimes (pluie)
Eboulis de pente (jusqu’à 10 m d’épaisseur)
reposant sur un versant constitué d’argilites et
†‡‰”°•†—”‹ƒ•ȋƒ˜‡…ϐ‹•‹˜‡ƒ—š†‘Ž‘‹–‹•±•Ȍ
05/11/1997
Largeur de la coulée départ : 120 m
Colonie de vacances
Sur les biens
Naturelle
Largeur de la coulée front : 30 m
MSA de l’Oustalet, au
Pas de victimes (pluie)
Amplitude de la coulée : 150 m
lieu-dit Le Perthus
Volume de la coulée : 20000 m3
Présence de blocs de dolomie et calcaire emballés
dans la coulée (vol. max. 100 à 150 m3). une 2ième
coulées boueuse s’est produite 100 m plus à
l’Est le 18/12/1997 (volume moindre). Liée
aux remaniements de terrain intervenus lors du
premier glissement.
Eboulis de gros blocs de calcaire dolomitique
reposant sur des marnes grises feuilletées du
Toarcien.
01/01/1996
Lieu dit Joncas, en
bordure de la RD
35E.
Extrémité
Sud
d’un
vaste
glissement limité à
l’Est
Sur les biens
Naturelle
Pas de victimes (pluie)
Glissement plan (ayant affecté une villa) des
colluvions argileuses de couverture au toit des
assises gréseuses du Trias.
Eboulis de pente (jusqu’à 10 m d’épaisseur)
constitués d’argiles sableuses avec blocs et
passées caillouteuses, reposant sur des bancs
de grès et marnes gréseuses compactes du Trias
ȋƒ˜‡…ϐ‹‡•’ƒ••±‡•ƒ”‰‹Ž‡—•‡•‹–‡”…ƒŽƒ‹”‡•Ȍ
01/01/1996
100 m au Sud de
l’intersection entre
la RD 902 et la RD
35. Extrémité NordOuest d’un vaste
glissement.
Sur les biens
Naturelle
Pas de victimes (pluie)
Glissement plan des colluvions argileuses de
couverture au toit des assises gréseuses du Trias.
Route emportée sur 80 m de long.
Eboulis de pente (jusqu’à 10 m d’épaisseur)
constitués d’argiles sableuses avec blocs et
passées caillouteuses, reposant sur des bancs
de grès et marnes gréseuses compactes du Trias
ƒ˜‡…ϐ‹‡•’ƒ••±‡•ƒ”‰‹Ž‡—•‡•‹–‡”…ƒŽƒ‹”‡•ȌǤ
Glissement après fortes pluies de novembre et
décembre 1995. Reprise du mouvement le 18
décembre 1997.
01/01/1989
récurrent
RD902 (ancienne RN Dénivelé : 15 m
602 PK 31,30)
Pente : 55 °
Pas de dégâts
Naturelle
sur les biens
(érosion)
Pas de victimes
-
01/01/1989
récurrent
RD902 (ancienne RN
602).Le Perthus
Pas de dégâts
Naturelle
sur les biens
(érosion)
Pas de victimes
-
01/01/1989
récurrent
RD902 (ancienne RN Dénivelé : 5 m
602 PK 27)
Volume maxi : 0,2 m3
Pas de dégâts
Naturelle
sur les biens
(érosion)
Pas de victimes
-
01/01/1989
récurrent
RD902 (ancienne RN Dénivelé : 10 m
602 PK 28)
Volume maxi : 15 m3
Pas de dégâts
Naturelle
sur les biens
(érosion)
Pas de victimes
-
01/01/1989
récurrent
RD902 (ancienne RN Pente : 45 °
602 PK 30)
Volume maxi : 0,1 m3
Pas de dégâts
Naturelle
sur les biens
(érosion)
Pas de victimes
-
01/01/1907
Colonie de vacances Largeur : 150 m
MSA de l’Oustalet, au Volume : 30000 m3
Pente 80 °
lieu-dit Le Perthus
Pas de dégâts
Naturelle
sur les biens
(végétation)
Pas de victimes
Important éboulement d’un pan de falaise
calcaire. Volume affecté : plusieurs dizaines de
milliers de m3. La ferme du Perthus, située en
contre bas, a été épargnée.
Calcaires dolomitiques Hettangien, en bacs
massifs.
Récurrent
De part et d’autre de
la RD 902, au lieu dit
Courbieires
Pas de dégâts
Naturelle
sur les biens
(végétation)
Pas de victimes
Chutes de blocs de la falaise calcaire surplombant
la RD 902.
Calcaires dolomitiques Hettangien, en bancs
décimétriques et métriques, fracturés.
Glissement
Coulée
18/12/1997
Chute de blocs / éboulement
Localisation
DIAG
> page 44
Longueur : 250 m
Largeur de départ : 200 m
Profondeur rupture 10 m
Dénivelé 30 m
Pente 35 °
Longueur : 650 m
Largeur de départ : 550 m
Profondeur rupture 10 m
Dénivelé 150 m
Pente 35 °
-
Volume maxi : 10 m3
Carte communale
‡–”ƒ‹–‡–‰‘ϐŽ‡‡–†ǯƒ”‰‹Ž‡•
Occupant un terrain alluvionnaire
et calcaire, le territoire communal
est soumis au risque de retrait et
‰‘ϐŽ‡‡– †ǯƒ”‰‹Ž‡• ‡– ‡•– …‘…‡”±
par un aléa nul à moyen. Les zones
soumises à l’aléa faible concernent
l’ensemble de la basse vallée (alluvions,
éboulis,
argiles
inférieures
et
supérieures du Trias) incluant le village
et ses hameaux (sauf le Perthus). Une
„ƒ†‡†ǯƒŽ±ƒ‘›‡•—‹•ŽǯƒˆϐŽ‡—”‡‡–
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
de Toarcien terminal (marnes) entre le
Perthus et Peyre Ficade.
Le risque argiles a des implications
dans les modes de construction pour
protéger les maisons des mouvements
Ž‹±• ƒ— ”‡–”ƒ‹– ‡– ƒ— ‰‘ϐŽ‡‡– †‡•
argiles. Des modes de procédés bien
connus permettent aux nouvelles
…‘•–”—…–‹‘• †‡ ‡ ’ƒ• ϐ‹••—”‡” ‘—
même casser sous les mouvements du
terrain. (voir annexe)
Séisme
Le plan séisme (www.planseisme.fr) a
été initié en 2005 et a reçu son corpus
réglementaire le 22 octobre 2010.
La nouvelle carte de risque sismique
ƒ‹•‹†±ϐ‹‹–ǡ•‘—‡–Žƒ…‘—‡—
risque très faible (zone de sismicité
ͳ Ǧ ͲǡͶȀ•; ζ Ͳǡ͹ Ȁ•;ȌǤ ƒ• …‡ –›’‡
de zone des règles de construction
parasismique sont applicables aux
nouveaux bâtiments, et aux bâtiments
anciens dans certaines conditions
(réglementation
européenne
EUROCODE 8).
Il n’y a aucune exigence sur le bâti dans
ces zones.
Enjeux:
Le risque mouvement de terrain est
le risque le plus important sur la
commune. Il expose les personnes et le
biens du territoire.
Le respect des préconisations du PPR
mouvement de terrain du bassin du
Lodévois permettra de gérer ce risque
en évitant notamment d’exposer
d’autres personnes ou biens.
$OpDUHWUDLWHWJRQÁHPHQWG·DUJLOHV
Source : www.argiles.fr
> page 45
DIAG
Carte communale
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
> Les contraintes réglementaires
Les politiques supracommunales et leurs
incidences
La hiérarchie des documents
L’article L111.1.1 du code de
l’urbanisme énonce que les plans locaux
d’urbanisme, les cartes communales
ou les documents en tenant lieu
doivent être compatibles avec les
orientations des schémas de cohérence
territoriale et des schémas de secteur.
En l’absence de ces schémas, ils doivent
être compatibles avec les directives
territoriales d’aménagement et avec les
prescriptions particulières de massif
prévues par le III de l’article L.145-7. En
l’absence de ces documents, ils doivent
être compatibles avec les dispositions
particulières aux zones de montagne
et du littoral des articles L.145-1 et
suivants et L.146-1 et suivants.
L’article L123.1 du code de l’urbanisme
précise par ailleurs que le plan local
d’urbanisme doit, s’il y a lieu, être
compatible avec la charte du parc
naturel régional ou du parc national.
Lorsqu’un de ces documents est
approuvé après l’approbation d’un plan
local d’urbanisme, ce dernier doit, si
nécessaire, être rendu compatible dans
un délai de trois ans.
La Loi Montagne
La loi n°85-30 du 9 janvier 1985
relative au développement et à la
protection de la montagne s’applique
partie septentrionale du département
de l’Hérault. Elle proclame que la
république française reconnaît la
montagne comme un ensemble de
territoires dont le développement
équitable et durable constitue un
objectif d’intérêt national en raison
de leur rôle économique, social,
environnemental, paysager, sanitaire et
culturel.
ECHELLE NATIONALE
Socle législatif et
règlementaire
ECHELLE
INTERCOMMUNALE
Aires urbaines
ECHELLE
INTERCOMMUNALE
Aires urbaines
ECHELLE
COMMUNALE
ECHELLE
COMMUNALE /
QUARTIERS
La loi montagne est en partie
retranscrite aux articles L145-1 et
L145-13 du code l’urbanisme. Il y
est précisé en particulier que les
terres nécessaires au maintien et au
développement des activités agricoles
pastorales et forestières doivent être
préservées au même titre que les
paysages et milieux caractéristiques du
patrimoine naturel montagnard.
Loi Montagne, Loi Littoral, principes L110 et L121 du RNU, directives
territoriales d’aménagement, prescriptions particulières de massif,
charte de Parc Naturel régional ou national, schéma de mise en
valeur de la mer, SDAGE, SAGE...
Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT), Schéma de
secteur.
Plan Local
d’Habitat
(PLH)
Plan de Déplacements
Urbains
(PDU)
Plan Local d’Urbanisme (PLU), Carte Communale
Zone d’Aménagement Concertée (ZAC), Permis d’Aménager
(PA), Projet Urbain Participatif (PUP)
Tableau de hiérarchisation des documents supracommunaux
DIAG
> page 46
Carte communale
Le principe de continuité et les
dérogations possibles pour les
communes soumises aux PLU et
Cartes communales
Le principe posé par la loi montagne
est que l’urbanisation doit se réaliser
«en continuité avec les bourgs, villages,
hameaux, groupes de constructions
traditionnelles
ou
d’habitations
existants». Toutes les dérogations à
cette règle ne peuvent s’opérer que
dans un cadre législatif rigoureusement
cadré.
Ainsi pour créer une zone d’urbanisation
en dehors de tout secteur déjà urbanisé
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
dans une commune couverte par
un plan local d’urbanisme, deux
possibilités sont offertes :
Soit la création d’un hameau
nouveau ou groupe d’habitations
nouveau intégré à l’environnement ou
d’une zone d’urbanisation future de
taille et de capacité d’accueil limitée à
la condition qu’il soit démontré que la
continuité est impossible. Cf. L145-3
« (…), le plan local d’urbanisme ou la
carte communale peut délimiter des
hameaux et des groupes d’habitations
nouveaux intégrés à l’environnement
ou, à titre exceptionnel et après
accord de la chambre d’agriculture
et de la commission des sites , des
zones d’urbanisation future de taille
et de capacité d’accueil limitées, si le
respect des dispositions prévues aux I
et II ou la protection contre les risques
naturels imposent une urbanisation
qui n’est pas située en continuité de
l’urbanisation existante ; »
Soit l’élaboration d’une étude
•’±…‹ϐ‹“—‡‹–±‰”±‡ƒ—ȋ‹‘˜ƒ–‹‘
apportée par la loi d’urbanisme et
habitat du 2 juillet 2003) Cf. L145-3
« (…), lorsque le schéma de cohérence
territoriale ou le plan local d’urbanisme
…‘’‘”–‡ —‡ ±–—†‡ Œ—•–‹ϐ‹ƒ–ǡ ‡
> page 47
DIAG
Carte communale
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
ˆ‘…–‹‘†‡••’±…‹ϐ‹…‹–±•Ž‘…ƒŽ‡•ǡ“—ǯ—‡
urbanisation qui n’est pas située en
continuité de l’urbanisation existante
est compatible avec le respect des
objectifs de protection des terres
agricoles, pastorales et forestières et
avec la préservation des paysages et
milieux caractéristiques du patrimoine
naturel prévus aux I et II ainsi qu’avec
la protection contre les risques
naturels ; l’étude est soumise, avant
l’arrêt du projet de schéma ou de
plan, à la commission départementale
compétente en matière de nature, de
paysages et de sites dont l’avis est
joint au dossier de l’enquête publique
; le plan local d’urbanisme ou la
carte communale délimite alors les
zones à urbaniser dans le respect des
conclusions de cette étude. »
des constructions et aménagements
peuvent être admis, en fonction des
•’±…‹ϐ‹…‹–±• Ž‘…ƒŽ‡•ǡ †ƒ• …‡”–ƒ‹•
secteurs délimités par un plan local
d’urbanisme avec l’accord du préfet et
au vu d’une étude réalisée et approuvée
dans les conditions prévues au (a) du
III de l’article L.145-3.
Les projets touristiques en zone
de montagne : les UTN (unités
touristiques nouvelles)
Suite à la loi sur le développement des
territoires ruraux en date du 23/02/05
et à la circulaire du MEDAD du 29
janvier 2008, le régime d’autorisation
†‡• ƒ ±–± ‘†‹ϐ‹±Ǥ ȋˆ ƒ”–‹…Ž‡•
L.145-9 et s et R.145-1 et s du code
l’urbanisme.)
ƒ…• †‡ ‘–ƒ‰‡ †ǯ—‡ •—’‡”ϐ‹…‹‡
L’article L.145.9 du code de l’urbanisme
inférieure à 1000 hectares
†±ϐ‹‹–—‡…‘‡–‘—–‡‘’±”ƒ–‹‘
Concernant les lacs de montagne, de développement touristique, en zone
Žǯƒ”–‹…Ž‡ ǤͳͶͷǤͷǡ ‘†‹ϐ‹± ’ƒ” Žƒ Ž‘‹ de montagne, ayant pour objet ou pour
sur le développement des territoires effet, en une ou plusieurs tranches :
Soit de construire des surfaces
ruraux du 23 février 2005, prévoit
destinées
à l’hébergement touristique
que les parties naturelles des rives des
ou
de
créer
un équipement touristique
’Žƒ•†ǯ‡ƒ—ƒ–—”‡Ž•‘—ƒ”–‹ϐ‹…‹‡Ž•†ǯ—‡
comprenant
des surfaces de plancher.
•—’‡”ϐ‹…‹‡ ‹ˆ±”‹‡—”‡  ‹ŽŽ‡ Š‡…–ƒ”‡•
Soit
de créer des remontées
sont protégées sur une distance de
mécaniques
trois cent mètres à compter de la rive
Soit
de
réaliser
des
; y sont interdits toutes constructions,
aménagements
touristiques
ne
installations et routes nouvelles
ainsi que toutes extractions et tout comprenant pas de surfaces de
’Žƒ…Š‡” †‘– Žƒ Ž‹•–‡ ‡•– ϐ‹š±‡ ’ƒ”
affouillement.
Par exception à ces dispositions, décret en Conseil d’état.
DIAG
> page 48
Le PASER et le PASED
Le PASER
Le projet d’action stratégique de l’État
en
Région
Languedoc-Roussillon
(PASER) a été adopté par arrêté
préfectoral du 29 septembre 2004.
Les débats issus de l’état des lieux et
des questions prospectives ont mis
en évidence les principaux enjeux à
maîtriser pour rendre possible des
futurs souhaitables. Ces enjeux peuvent
être regroupés en six problématiques :
L’attractivité durable du LanguedocRoussillon : c’est-à-dire la capacité à
continuer d’attirer des jeunes et des
ƒ…–‹ˆ•“—ƒŽ‹ϐ‹±•ǡ‘”‰ƒ‹•‡”Ž‡–‡””‹–‘‹”‡
pour accueillir et accompagner son
développement, la capacité à préserver
et gérer le capital environnemental
languedocien.
La compétitivité et le positionnement
de l’économie régionale : c’est-à-dire la
capacité à développer et positionner
la recherche, à créer des réseaux
performants entre les entreprises et
les laboratoires, à bâtir de véritables
stratégies économiques territoriales,
la capacité à anticiper et accompagner
les
mutations
économiques,
à
’”‘ˆ‡••‹‘ƒŽ‹•‡” …‡”–ƒ‹‡• ϐ‹Ž‹°”‡•ǡ 
renforcer les adéquations entre offres
d’emploi et formations, à résorber
l’économie souterraine, la capacité à
réaliser de grandes infrastructures et des
Carte communale
services de communication de dimension
locale et inter-régionale, et à mobiliser
les fonds nationaux.
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
à la culture, à l’éducation la capacité
à réussir la politique d’intégration,
à lutter contre les exclusions et à
promouvoir la démocratie préventive.
et
technologiques
majeurs,
de
renforcement de la prévention et des
capacités de lutte contre les incendies
de forêts et de gestion équilibrée et
coordonnée de la ressource en eau.
La prévention et la gestion des
ϐ‹ †‡ ’”±•‡”˜‡” Žƒ …‘Š±•‹‘
risques : c’est-à-dire la capacité à Le PASED :
sociale en renforçant les solidarités
poursuivre et accélérer la mise au
point de plans de prévention, à mettre Le projet d’action stratégique de l’Etat (orientation n°2), des actions en
du
développement
des
en œuvre l’ensemble des mesures dans le département de l’Hérault faveur
d’accompagnement avec les différents (PASED) a été validé au mois de politiques de l’habitat, du logement
partenaires concernés, la capacité à novembre 2004. Il s’articule autour de social et de l’hébergement d’urgence,
l’amélioration
de
l’accueil
des
anticiper et gérer les situations de cinq objectifs :
personnes âgées et handicapées sont
crise.
Ȉ
Améliorer la sécurité par programmées.
Le
rattrapage
des
retards une prévention renforcée des ϐ‹ǡ Žƒ ‘†‡”‹•ƒ–‹‘ †‡ Žǯ2–ƒ–
’‘—” —‡ ‡‹ŽŽ‡—”‡ ‡ˆϐ‹…ƒ…‹–± †ƒ• Ž‡
d’équipements structurants : c’est-à- risques
dire la capacité à accélérer la réalisation Ȉ
‰‹”’‘—”Žƒ…‘Š±•‹‘•‘…‹ƒŽ‡ département fait l’objet de la cinquième
†ǯ‹ˆ”ƒ•–”—…–—”‡• ‘—˜‡ŽŽ‡•ǡ  ƒˆϐ‹…Š‡” dans le cadre territorial
orientation.
une priorité claire sur ces questions et Ȉ
ƒŽ‘”‹•‡” Ž‡ ’ƒ–”‹‘‹‡
 …‘…‡˜‘‹” †‡• ‘–ƒ‰‡• ϐ‹ƒ…‹‡”• environnemental
fédérant les acteurs publics.
Ȉ
‹‡—š ƒ••—”‡” Ž‡ ”‡•’‡…– †—
droit
La cohésion du développement Ȉ ……”‘Á–”‡Žǯ‡ˆϐ‹…ƒ…‹–±†‡Žǯ2–ƒ–
régional : c’est la capacité à faire que le
développement de pôles dynamiques Ces différentes orientations se
participe à celui d’autres secteurs, la déclinent dans un programme d’actions
capacité à assurer un accès de tous qui a pour ambition de structurer
aux services publics au détriment les réponses concrètes de l’état aux
des logiques de décrochement, la faiblesses, attentes et perspectives
capacité à bâtir des positionnements ‹†‡–‹ϐ‹±‡• …‘‡ ‡••‡–‹‡ŽŽ‡• ’‘—”
différenciés et complémentaires entre l’Hérault.
les territoires, à organiser les interfaces
et les cohérences entre les différentes Pour réduire la vulnérabilité du
±…Š‡ŽŽ‡•†‡’Žƒ‹ϐ‹…ƒ–‹‘Ǥ
territoire et garantir les sécurités
(orientation n°3) sont en particulier
Le maintien de la cohésion sociale : c’est- prévues des actions de développement
à-dire la capacité à garantir la sécurité, d’une
politique
d’information
l’égalité des chances, l’accès aux soins, préventive aux risques naturels
> page 49
DIAG
Carte communale
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
2. La dynamique socio-économique
> La démographie
En raison des faibles effectifs concernés, les chiffres
recueillis auprès de l’INSEE sont à manipuler avec
précaution, la marge d’erreur pouvant de ce fait
être importante.
La population
En 2010, la population des Plans
compte 292 habitants et une densité de
15,8 habitants au km2.
La population est en croissance
constante depuis 1968, augmentant de
237%.
Le taux de croissance annuel élevé
†‡’—‹• ͳͻ͸ͺǡ •ǯ‹ϐŽ±…Š‹– •—” Ž‡• †‡—š
dernières décennies, passant d’environ
3% en moyenne entre 1968 et 1990 à
moins de 1% entre 1990 et 2009.
ƒ •‹–—ƒ–‹‘ †‡• Žƒ• ‡ ”‡ϐŽ°–‡ ’ƒ•
les dynamiques démographiques à
l’oeuvre à l’échelle du canton et de
la communauté de communes, qui
connaissent une légère reprise de
croissance à partir des années 2000
alors que les périodes antérieures
étaient elles marquées par des taux de
variation très faible(1968 à 1982) voire
négatif (1982 à 1999).
Une croissance qui est
exclusivement liée à
l’arrivée de nouveaux
habitants mais...
Depuis 1968, la croissance de la
population est essentiellement due à
l’apport de population nouvelle.
DIAG
> page 50
Évolution de la population - Source INSEE
Comparatif des taux de variation de population dans l’intercommunalité, le canton et la commune Source INSEE
En effet le solde naturel est négatif
depuis plus de 40 ans (entre -0,4 et
-0.1%).
Mais l’année 2009 (qui n’est pas pris en
compte sur le tableau des indicateurs
démographiques ci-après) est marqué
par une recrudescence des naissances
(8!), c’est-à-dire autant que lors des
Carte communale
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
huit années précédentes.
Cette dynamique endogène est liée à la
présence de jeunes couples au sein de
la population communale.
Une population
vieillissante
En 2009, bien que 70% de la population
ai moins de 60 ans, il n’en demeure pas
moins que la population vieillit, en effet
60% de la population communale a
plus de 45 ans (contre seulement 38%
en 1999).
La tranche des 30-45 ans, ainsi que
celle des moins de 20 ans représentent
moins de 15% chacune.
Le taux d’activité est relativement
faible (inférieur à 60% en 2009) mais
tout de même en augmentation (+3%
points par rapport à 1999).
Une population
travaillant
majoritairement hors de
la commune
Les actifs des Plans travaillent peu
sur la commune (seulement 40% des
actifs), mais la majorité travaille sur
la zone d’emploi de Lodève/Clermont
l’Hérault et plus particulièrement
particulier le bassin lodévois.
Des ménages aux
revenus moyens
En 1999, les professions intermédiaires,
les ouvriers et les employés étaient les
catégories socioprofessionnelles les
plus représentées (environ 30% des
actifs).
Le revenu annuel moyen des ménages
est de 19 014€ en 2009 contre 21 013€
pour le département de l’Hérault.
‡—Ž‡‡– ͶͳǡͻΨ †‡• ˆ‘›‡”• ϐ‹•…ƒ—š
sont imposables.
> page 51
DIAG
Carte communale
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
> Le logement
Une création de
logements neufs
qui accompagne
la dynamique
démographique
En 2009, 192 logements ont été
recensés sur le territoire communal
dont :
Ȉͳʹ͵”±•‹†‡…‡•’”‹…‹’ƒŽ‡•ȋ͸ͶΨȌǡ
Ȉ͸͵”±•‹†‡…‡••‡…‘†ƒ‹”‡•ȋ͵ʹΨȌǡ
Ȉ͹Ž‘‰‡‡–•˜ƒ…ƒ–•ȋͶΨȌǤ
Sur les dix dernières années, 1 à 2
logements sont créés (ou réinvestis)
par an en moyenne, ce qui représente
une augmentation d’environ 10% du
parc de logements total entre 1999 et
2009.
Sur la même période la population a
augmenté dans les mêmes proportions
(+10%) .
DIAG
> page 52
Un parc de logements
composé en majorité
de résidences
principales
En 2009, les résidences principales
représentent environ 64% du parc
total de logements. Les résidences
secondaires représentent une part
relativement importante (environ
32% du parc), mais leur part tend à
diminuer.
Un taux de vacance lié
à ancienneté du parc ?
En 2009, on dénombre 7 logements
vacants, soit 4% du parc de logements.
Ce chiffre est en stagnation malgré
le dynamisme démographique et
résidentiel.
L’ancienneté et la vétusté du parc
de certains logements peut être une
explication environ 16% du parc est
antérieur à 1949, notamment sur
le secteur des Plans-haut. En 2007
Ž‡ ϐ‹…Š‹‡” ‹Ž‘…‘ ‡–‹‘ƒ‹– ͳͺ
logements potentiellement indignes,
Carte communale
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
soit plus de 15% du parc de résidences
principales.
Une offre dominée
par les maisons
individuelles,
Le parc de logements est composé
essentiellement
de
maisons
individuelles (94,5%), mais on
constate une diminution pendant la
dernière période intercensitaire avec
l’apparition d’habitat collectif sur la
commune (8 logements).
La
taille
des
logements
est
essentiellement de type 3, 4 ou 5 pièces
(93% du parc, dont 58% pour les 5
pièces et plus). Les petits logements
(1 et 2 pièces) sont très peu nombreux
(7%).
Une grande majorité de
propriétaires
La part des logements locatifs est
de seulement 17% du parc total de
logements, si leur nombre (21) reste
le même durant la dernière période
intercensitaire leur part diminue (-3%)
Cette faible part de logements locatifs
ne permet pas à certaines catégories
de ménages qui souhaiteraient
s’installer sur la commune (jeunes
seuls ou en couple, ménage modestes)
de construire un véritable parcours
résidentiel. Cette offre doit permettre
d’entretenir un bon renouvellement
de la population, nécessaire à la mixité
générationnelle de la commune. La
commune des Plans ne dispose pas de
logements sociaux publics.
Prendre en compte le
« desserrement » des
ménages
La taille moyenne des ménages diminue,
passant de 2.6 personnes par foyer en
1999 à 2.3 en 2009. Ce phénomène
de desserrement de la population
généralisé au territoire national est
lié aux évolutions du mode de vie et
au vieillissement de la population. Il
génère un besoin accru en nombre
de logements, mais aussi pour des
logements de petite taille, dont l’offre
est très faible sur la commune. La carte
communale devra prendre en compte
…‡ ’Š±‘°‡ †ƒ• Žƒ †±ϐ‹‹–‹‘ †‡•
futurs surfaces urbanisables.
> page 53
DIAG
Carte communale
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
La dynamique de la
construction neuve
Le nombre de permis de construire accordés
entre 2000 et 2012 - Source : mairie
Une quinzaine de permis de construire
ont été accordé depuis dix ans
sur la commune, cela se traduit
essentiellement par la production
d’habitat individuel.
Une réorientation de la production de
logement neuf vers des formes plus
économes en ressource foncière sont à
envisager.
DIAG
> page 54
Enjeux
L’un des principaux enjeux est de
garantir la maîtrise de la croissance
démographique et de l’extension
urbaine, tout en proposant une offre de
Ž‘‰‡‡–•†‹˜‡”•‹ϔ‹±‡‡–”‡•’‡…–—‡—•‡†‡
la mixité sociale.
La commune se caractérise par une
majorité de maisons individuelles, une
offre locative faible (15%), où le parc
locatif social est inexistant. Dans le
respect des exigences de la loi SRU, le
projet communal doit donc développer
l’offre locative sociale de manière
•‹‰‹ϔ‹…ƒ–‹˜‡Ǥ
Dans ce contexte, l’objectif principal de
la commune est alors de permettre un
accroissement de l’offre de logements
à travers la construction de nouvelles
habitations, ainsi qu’une réhabilitation
du parc ancien privé en mauvais état.
Carte communale
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
> Les activités économiques
Les emplois sur la commune
En raison du faible nombre d’emplois concernés,
les chiffres recueillis auprès de l’INSEE sont à
manipuler avec précaution, la marge d’erreur
pouvant de ce fait être importante.
On compte 46 emplois sur la commune
en 2009.
L’indicateur
de
concentration
d’emplois est de 41,1%. L’indicateur
de concentration d’emploi est égal au
nombre d’emplois dans la zone pour
100 actifs ayant un emploi résidant
dans la zone.
Comme évoqué précédemment (page
30), 60% des actifs habitant Les Plans
travaillent hors de la commune. La
majorité travaille sur les bassins de
Lodève et Clermont l’hérault. .
La part des établissements par secteurs
d’activités, montre une part importante
d’agriculteurs sur la commune par
rapport au département.
La communauté de commune LodévoisLarzac possède la compétence
«développement économique», à ce
titre, elle n’a pas de projet sur Les
Plans, mais celle-ci projette l’extension
de la ZAC «entrée de ville» à Lodève.
C’est un projet urbanistique et
commercial tourné vers l’avenir, en
réponse aux attentes et besoins des
populations dont celle des Plans.
Ainsi, vont être créés 2900 m² de
surface de vente commerciale (non
alimentaire : équipement de la
personne et de la maison) et 1300m²
d’espaces destinés à des bureaux.
A terme, ce seront donc deux grandes
surfaces commerciales (SUPER U et
Mr. Bricolage), 9 commerces et des
bureaux qui composeront le nouveau
paysage de l’entrée Sud de la ville de
Lodève.
La commune abrite de nombreux
artisans :
1 Ebéniste
2 Chauffagistes
1 Plombier
1 livreur de lait
1 Transporteur de Matériaux travaux
public
1 Restaurateur
1 Maçon
1 Médecin
1 Paysagiste
1 Monteur de Pneus
1 Camping situé sur le hameau de
l’ Ambeyran Camping Naturiste
1 Centre équestre
2 Bouchers
> page 55
DIAG
Carte communale
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
L’agriculture
Répartition des cultures PAC:
selon la contribution de chaque surface ou cheptel
de l’ensemble des exploitations agricoles de la
L’agriculture
demeure
l’activité
principale de la commune. Sur les 1 812
ha que couvre le territoire communal,
l’activité agricole couvre 1 012 ha.
commune à la production brute standard.)
Activités agricoles sur le territoire
communal
-Grandes cultures : 2.16 ha
-Surfaces fourragères annuelles : 5.22
ha
-Surfaces fourragères productives :
48.97 ha
-Surfaces fourragères extensives :
390.95 ha
On recense actuellement:
Evolution
-1 Pisciculteur situé route de Las
Valettes
-1 Apiculteur
-2 Eleveurs : (1 situé à Soulages, avec
un cheptel d’environ 50 vaches (Race
D’Aubrac et les veaux croisés Charolais),
l’autre éleveur est situé au LATSCH
avec un cheptel d’ environ 310 brebis
(Lacaune Viande) et 40 vaches (Races
Blonde d’Aquitaine).
Les deux éleveurs ont leur siège
d’exploitation sur la commune (cf.
localisation sur la carte page 59) : l’un
en bovin viande, l’autre mixte bovin et
ovin viande.
Un troisième éleveur qui a son siège
d’exploitation à Romiguières exploite
des terres sur la commune, sur la zone
de bord de rivière notamment : il y fait
pâturer une partie de son troupeau.
La commune des Plans est concernée
par les appellations AOC «Pélardon» et
«Roquefort».
DIAG
> page 56
Utilisation de l’espace
Les graphiques ci-après précisent
l’évolution des cultures et des
exploitations au cours des derniers
recensements (1988, 2000 et 2010).
La surface agricole utilisée (S.A.U) est
en hausse, contrairement au nombre
d’exploitations.
D’après le recensement général
agricole,
l’orientation
technicoéconomique de la commune a changé
entre 2000 et 2010. En effet, la
production majoritaire est aujourd’hui
«Ovins et caprins» alors qu’en 2000 elle
était à dominante «Bovins viande». Cela
se devine d’ailleurs par l’augmentation
du cheptel sur la commune. (Unité gros
bétail tous aliments (UGBTA) : unité
employée pour pouvoir comparer ou agréger
des effectifs animaux d’espèces ou de catégories
différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45
UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truiemère = 0,45 UGBTA).
La modernisation de l’activité semble
être effective sur la commune.
Tout comme au niveau national, on
constate une diminution du nombre
d’exploitations
engendrant
une
concentration autour des meilleures
terres et entraînant l’augmentation de
la taille moyenne des exploitations et
de la Surface agricole Utile (S.A.U.) des
exploitations professionnelles.
Une
nouvelle
orientation
l’agriculture sur la commune
de
(Orientation technico-économique de la commune :
production dominante de la commune, déterminée
Source : RGA 2010
Carte communale
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
Les prairies se trouvant entre la
Soulondres et la RD25 sont irriguées
Le projet agricole OCAGER-TerrA ȋ…ˆǤŽ‡•„±ƒŽ•“—‹ϐ‹‰—”‡–•—”Ž‡•…ƒ”–‡•Ȍ
Rural, est porté par la Communauté ; ce qui renforce leur intérêt fourrager
†‡ …‘—‡• ‡– …‘Ǧϐ‹ƒ…± ’ƒ” Ž‡ puisqu’il est de ce fait (en fonction des
FEADER, la Région, le Département et années) possible d’y faire 3 ou 4 coupes
par an.
la CCLL, ce projet a pour but de :
Le projet terrA Rural
-développer
et
soutenir
les
entreprises agricoles et forestières
de notre territoire en agissant sur
l’ensemble des conditions de leur
développement.
-mieux connaître et évaluer le
potentiel d’exploitation de nos forêts,
et favoriser leur exploitation durable.
La Communauté de communes
souhaite par ce projet préciser et
cadrer son intervention en matière
d’accompagnement et de structuration
des usages de l’espace rural et d’appui
aux activités agro-sylvo-pastorales
(elles représentent environ 25%
des entreprises sur le territoire
intercommunal!).
Il doit permettre de répondre aux
enjeux relatifs au maintien et au
développement des activités agricoles,
à l’harmonisation des usages de
l’espace et au foncier.
Dans le cadre de ce projet, un certains
nombre de données et analyses (dont
la carte ci-après page 58) permettent
de cerner des enjeux agricoles sur la
commune:
La surface concernée, représente 18 à
20 ha.
Sachant que l’ensemble des surfaces
labourables sur le territoire Lodévois
et Larzac consacrées aux cultures
fourragères
(foin
ou
céréales)
représente globalement 350 ha, les
18 à 20 ha de surfaces fourragères
représentent donc 5% des surfaces
totales. Elles sont donc une ressource
essentielle à l’élevage du territoire,
quand bien même, on pourrait penser a
priori, que ce sont des surfaces réduites.
Le fait que ce soit des prairies irrigables
en augmente bien entendu la valeur,
puisque cela optimise la productivité/
ha de ces surfaces.
Elles sont donc indispensables
à l’autonomie alimentaire des
élevages du territoire (et en
l’occurrence aux deux élevages qui
les exploitent aujourd’hui : un sur
la commune des Plans, l’autre sur
une commune voisine). il apparaît
important de garder son usage agricole
à cet espace.
De plus, ces surfaces peuvent faire
l’objet de demande d’aides dans le cadre
de la politique agricole commune :
PHAE par exemple (prime herbagère
agro-environnementale) qui est une
aide qui est contractualisée entre l’état
et un éleveur sous certaines conditions
de pratiques culturales.
L’éventualité d’une extension à
l’ensemble de la surface communale
de la zone Natura 2000 Contreforts
du Larzac (non actée aujourd’hui)
pourrait aussi être une opportunité
pour les éleveurs de contractualiser
sur
ces
surfaces
des
MAEt
(mesures
agroenvironnementales
territorialisées)... qui sont là aussi un
complément de revenu non négligeable
pour les éleveurs qui s’engagent dans
ce type de contrat.
Outre la dimension économique, le
maintien et le développement des
activités agricoles présentent de
nombreux intérêts:
-Maintien de l’élevage pour l’entretien
de l’espace
-Prévention contre les incendies
-Zone d’épandage des crues
-Maintien du milieu ouvert, qui,
outre qu’ils sont plus favorables à la
biodiversité, sont aussi nécessaires au
cadre de vie. Un lieu où le paysage est
fermé est rarement agréable à vivre
pour ces habitants (cf. les zones de
déprises agricoles en Auvergne où l’on
a planté du pin noir ou du Douglas à
perte de vue...)
> page 57
DIAG
Carte communale
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
OCAGER : Les Plans
0
250
500 Mètres
Siège d'exploitation agricole
Zones Agricoles
Formations végétales
Captage agricole
Captage eau potable
Dérivation de béal
Cultures
Vergers
Pelouses / Prairies
Vignes
Entrée de béal
PPRMT
Zone d'interdiction
0
0,5
1
2 Kilomètres
0
Enjeux
ƒ …ƒ”–‡ …‘—ƒŽ‡ †‘‹– ƒˆϔ‹”‡” ‡–
encourager la vocation agricole de
…‡• ‡•’ƒ…‡• ƒϔ‹ †‡ Ž‡• ’”‘–±‰‡” †‡
la pression foncière mais aussi dans
DIAG
> page 58
un souci de maintien des paysages.
Toutefois, le soutien de l’agriculture
†‘‹–²–”‡‹–±‰”±†ƒ•—‡”±ϔŽ‡š‹‘’Ž—•
globale, qui dépasse le cadre communal
et l’objet de la carte communale.
250
500 Mètres
Carte communale
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
3. Les espaces habités
> L’historique (Source : site internet de la mairie)
Un Forciam de Planis (Fort) et une
église, Saint Saturnini de Planis sont
mentionnés en 1162 dans le cartulaire
de Lodève. Le territoire des Plans et la
vallée de la Soulondres sont cependant
occupés depuis la préhistoire. De
nombreux sites, et notamment
un
dolmen
(tombe
collective
préhistoirique) ont perduré et sont
encore visibles, bien que plus de 5000
ans se soient écoulés.
Plusieurs
traces
d’occupation
remontant à l’époque romaine ont été
découvertes il y a quelques années,
mais le plus spectaculaire est sans
conteste la voie romaine qui reliait
Saint Thiberry (sur la voie domitienne)
à Rodez en passant par Lodève, Les
Žƒ• ‡– ‹ŽŽƒ—Ǥ ‡––‡ ”‘—–‡ ϐ‹‰—”‡ •—”
une carte romaine du IVème siècle.
Des vestiges discrets du château
médiéval sont encore visibles aux
Plans-Haut, sur une petite éminence.
Au XIVème siècle, la région fut souvent
pillée par les Anglais. Après avoir pris
les châteaux de Roqueredonde et
du Perthus, les Anglais ont investi le
château des Plans et s’y sont installés
en 1385.
Plus tard, au XVIIème siècle, il fut
probablement démantelé sur l’ordre de
Richelieu. En 1637, ce château servait
encore à loger certaines troupes de
passage dans le pays de Lodève. Une
chapelle dédiée au Saint Sauveur, est
Carte de Cassini - Source Géoportail
située près du hameau d’Esparrou. Elle
est citée en 988 dans le testament de
Saint Fulcran, évêque de Lodève.
Nous la retrouvons en 1162 dans le
cartulaire de cette ville. Elle fut, un
temps, église paroissiale de Soulages
(commune des Plans). Son clocher
accolé à la chapelle est du XIIème siècle,
ainsi que le chevet, le reste datant
probablement du XIIIème siècle.
Dans la vallée du Rau de l’Ambeyran,
se trouvait un prieuré aujourd’hui
disparu. Un dolmen lui aussi disparu,
était visible au début du siècle, non loin
du hameau de l’Ambeyran.
> page 59
DIAG
Carte communale
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
> La répartition et l’évolution de l’urbanisation
Le caractère contraignant des paysages
et des reliefs n’a pas empêché
l’appropriation de cet espace par les
hommes. Aujourd’hui ce caractère
particulier, qui fait l’identité de la
commune est toujours d’actualité.
Les espaces ont évolué, mais l’âme
communale demeure préservée.
Les lieux de vie des habitants se
repartissent entre les différents
hameaux : les Plans-Haut, les Plans
-Bas, Esparrou, Soulages, Treille,etc...
Localisation des différents hameaux - Source IGN
La répartition
Les principaux foyers de population
Les Plans-Haut :
-43 habitants
secondaires).
/
13
logements
Les Plans-Bas :
-37 habitants
secondaires).
/
8
logements
Soulages:
-35 habitants
secondaires).
/
8
logements
Esparrou:
-17 habitants
secondaires).
/
7
logements
C a m p é ro u x / C a n a l e t t e s / J o n c a s /
Frontallos/Treille :
107 habitants / 6 logements
secondaires).
Des
foyers
DIAG
secondaires
(fermes/
> page 60
écarts/hameaux)d’environ une dizaine
le territoire communal : Mayres, route
d’habitants chacun, se disséminent sur
du Perthus, Lou Debes, l’Ambeyran...
Carte communale
La structure urbaine
La majeure partie de la population
communale se répartit entre les
hameaux des Plans haut, des Plans Bas,
Esparrou, Soulages et ceux longeant les
RD35 et 902 presque sans discontinuité
jusqu’à
Lodève
(Campéroux/
Canalettes/Joncas/Frontallos/Treille).
Chaque hameau est marqué par des
caractéristiques et une organisation
urbaine provenant de son contexte
physique et de son environnement
proche.
Les noyaux urbains constituent
les trames villageoises, support
«historique» de l’habitat principal et
aggloméré.
Cependant l’urbanisation le long
des RD35 et 902, sans doute
majoritairement contemporaine, est
aujourd’hui aussi un «foyer» d’habitat
principal.
ϐ‹ǡ Ž‡• ˆ‡”‡• ‹•‘Ž±‡• …‘•–‹–—‡–
des petits groupements d’habitats
épars, réparties sur l’ensemble du
territoire communal en fonction de
la géomorphologie des sites et de
l’opportunité des cultures qui en
découlent.
Le village présente une urbanisation
relativement «tenue». En ce sens,
les espaces historiques n’ont pas été
considérablement étendus comme
dans nombre de villages languedociens,
et les extensions pavillonnaires
n’étouffent pas le coeur de village.
Les extensions récentes concernent le
plus souvent des maisons individuelles...
Malgré cette forte cohérence urbaine,
nous pouvons distinguer 2 grands types
de tissus urbains sur la commune, ayant
leurs caractéristiques de compositions
propres:
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
1. Les noyaux médiévaux (ex: Plans
Haut, Plans bas, Esparrou, Soulages)
> 45% de la population communale.
> densité d’environ 40 logements/
hectare.
> ruelles étroites et tortueuses,
continuité des fronts bâtis et des
matériaux, pas ou peu de jardins
privatifs.
Ce tissu bâti correspond aux
constructions les plus anciennes des
cœurs de village, principalement issues
de la période moyenâgeuse.
Vraisemblablement contenu dans des
enceintes de protection qui ont induit
un développement aggloméré et plutôt
vertical de l’espace bâti, les noyaux
villageois sont de fait les plus dense.
La dimension des parcelles est plutôt
restreinte, bien qu’aléatoire, laissant
deviner une logique d’évolution
vernaculaire.
Le tissu urbain se caractérise par
des ruelles étroites qui constituent
principalement l’espace public de cette
typologie bâtie.
> page 61
DIAG
Carte communale
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
2. Les extensions récentes (ex:
Frontallos, Joncas)
> densité de 5 logements/hectare.
> voies plus larges et intégration de
stationnements.
> discontinuité des fronts bâtis, variété
de matériaux et présence de jardins
privatifs d’agrément.
Bien présentes dans la commune, elles
demeurent une typologie visible qui
connaît un certain essor ces dernières
années.
Cette typologie correspond à la
dernière phase de développement
urbain du tissu bâti (Le long de la
RD35 en particulier), se caractérisant
par l’apparition de maisons non
mitoyennes, entourées 4 faces de
jardins privatifs.
L’évolution de
l’urbanisation
Les hameaux principaux (historique)
Le tissu urbain de ces entités n’ont pas
subi d’évolution importante en matière
de développement urbain.
Par exemple, sur les hameaux des
Plans - (Haut et Bas), si quelques
nouvelles constructions ont été
±†‹ϐ‹±‡•ǡŽ‡•±˜‘Ž—–‹‘••‡•‘–•—”–‘—–
faite par la transformation de l’existant
(réhabilitation de bâtiments anciens),
idem pour le hameau d’Esparrou.
Cependant, les quelques constructions
récentes (ex : sur la bordure Est des
Plans Haut) sont surtout implantées
sur la base d’une urbanisation peu
dense et selon un modèle architectural
prédominant: la maison individuelle de
type pavillonnaire, implantée en milieu
de parcelle.
Concernant Soulages, le développement
urbain est davantage marqué par des
constructions contemporaines.
DIAG
> page 62
Carte communale
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
> Le patrimoine bâti (Source : centre ressource patrimoine/charte Lodévois-Larzac)
Les hameaux
Les Plans Haut
La commune des Plans fait partie
des territoires où l’habitat n’est
pas nécessairement groupé en une
agglomération structurée en village.
L’histoire des Plans fait apparaître
deux sanctuaires chrétiens séparés
(Saint Sauveur et Saint saturnin, et
— –”‘‹•‹°‡ ϐ‹ƒŽ‡‡– ‹…Ž—• •—” Ž‡
territoire de Lodève (Saint Martin),
–ƒ†‹• “—‡ Ž‡• †‡‡—”‡• ˆ‘”–‹ϐ‹±‡• •‡
situaient à d’autres endroits (le château
des Plans - Hauts ou la tour du Perthus).
Le lieu est cité comme forteresse au
XIIéme siècle («fortia de Planis»). Ses
seigneurs sont mentionnés au XIII et
XIVéme siècles.
Les Plans Bas
C’est le hameau principal, constitué
à proximité de l’église. Le cimetière
s’y trouve aussi. La mairie occupe
actuellement l’ancien logement du
curé.
Un chemin muletier (la calade)
permettait la liaison avec les Plans haut
(il est actuellement en réhabilitation). Il
a été remplacé par une route moderne,
sur un tracé différent. Un autre chemin
passe au pied de l’église pour rejoindre
Esparrou et Soulages. Entre ce chemin
et la rivière, un quartier s’est formé,
auquel le Mas de Galline à donné son
nom. C’est dans ce quartier que se
trouvait le four communal (vers 1880).
> page 63
DIAG
Carte communale
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
Esparrou
Trianon
Ǽ•’ƒ””‘—ǽ •‹‰‹ϐ‹‡ ‡ ‘……‹–ƒǡ —‡
pièce de bois ou un barreau d’échelle,
on peut aisément imaginer que ce lieu
fut considéré comme un palier sur
la pente formant la rive droite de la
Soulondres.
On trouve l’ancien nom de cette ferme
sur un campoix du XVIème siècle.
L’étymologie s’explique par le fait
qu’il devait s’y trouver trois ânes, ces
animaux étaient utilisés pour le labour
à l’époque où les chevaux et les mules
L’ Ambeyran
Ce lieu «devait appartenir à un nommé
Ambarrius» à l’époque romaine. Il se
situe dans la vallée du ruisseau du Mas
†‡ ±”‘— ȋƒˆϐŽ—‡– †‡ Žƒ ‘—Ž‘†”‡•Ȍǡ
au bas de «la voie romaine qui montait
au col de la Baraque de Bral».Son accès
se fait par le quartier lodévois de SaintMartin.
étaient rares et d’un prix très élevé. A
cette époque, industriels et ouvriers
du textile lodévois possédaient, à
proximité de la ville, une campagne,
véritables habitation pour les uns, petit
maset pour les autres. Selon la matrice
cadastrale, le petit domaine de Calvet,
au Trianon, comprenait une demeure
Mayres
avec bâtiment rural et cour, une aire de
On trouve des mentions de Mayres
à partir de 1070. Fabre indique que
«Maïre» appartenait à la paroisse
Saint-Fulcran de Lodève, et comptait
34 habitants au XVIII° siècle.
une genêtière, deux bois et trois autres
battage, un jardin, un pré, trois vignes,
parcelles («terres servant sans doute à
faire paître quelques animaux), sur la
rive droite de Soulondres.
Soulages
«Soulage» désigne en ancien français,
un sol, un terrain. Parmi d’autres lieux
portant ce nom, Gaston Combarnoux
distingue, près de la Vacquerie, celui
qui produisait des fromages «de
Soulages», semblables à ceux du
Roquefort actuel. ‘Soulages devrait son
nom à une très vieille grotte ayant servi
de fromagerie».
Certaines maisons auraient plus de
mille ans et Saint-Fulcran les aurait
vues en passant à Soulages pour aller
sur le plateau chercher de la nourriture
pour son peuple qui mourait de faim
dans la ville».
DIAG
> page 64
Carte communale
Carte Communale des Plans
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Les constructions rurales
La maison paysanne
Les caractères de la maison paysanne se
retrouvent dans l’habitat des hameaux
des Plans (porte piétonne et porte
charretière, étage du logis surmonté
du pailler), avec escaliers supérieurs et
voûtes.
Le relief et ses ravinements, sur
les versants de l’étroite vallée ont
contraint les constructeurs à adapter
l’architecture des maisons aux
accidents du sol. Il en résulte des
effets de disparité, en l’absence d’un
centre urbanistique. On distingue de
nombreux chemins secondaires et
passages privés.
> page 65
DIAG
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
Les masets
Le secteur de Coudougnes, entre la
rivière de la Soulondres et la route des
Plans à Lodève, offre l’exemple d’une
zone agricole où les propriétaires ont
construits, après la Révolution, des
«Masets», généralement en bordure de
parcelles peu étendues.
DIAG
> page 66
Carte communale
Carte communale
Carte Communale des Plans
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Le bâti sur parcelles agricoles
> page 67
DIAG
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
Les matériaux de construction
Dans la construction traditionnelle
de la région, trois types de pierres
ont été employés : le calcaire, plus ou
moins dégrossis en moellons, le grès
souvent choisi comme pierre de taille
(pour les encadrements de baie) et
le tuf, relativement léger mais solide,
‡ ’”‹‘”‹–± ”±•‡”˜±  Žǯ±†‹ϐ‹…ƒ–‹‘ †‡•
voûtes.
Une quatrième pierre avait des usages
particuliers : le schiste ardoisier,
exploité dans les carrières des tuilières,
à Soumont. Découpé en toile il servait
principalement en couverture, mais
aussi sur les façades en larmier
(protégeant un linteau), corbeau (sous
un appui de fenêtre, ou à l’entrée d’un
pigeonnier), plinthe (protégeant la
base d’un mur), etc...
DIAG
> page 68
Carte communale
Carte communale
Carte Communale des Plans
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/HVpGLÀFHVUHOLJLHX[
L’histoire des Plans fait apparaître
deux sanctuaires chrétiens séparés
(Saint Sauveur et Saint Saturnin) et
— –”‘‹•‹°‡ ϐ‹ƒŽ‡‡– ‹…Ž—• †ƒ•
le territoire de Lodève (Saint Martin),
–ƒ†‹• “—‡ Ž‡• †‡‡—”‡• ˆ‘”–‹ϐ‹±‡• •‡
situaient à d’autres endroits (le château
des Plans Hauts ou la tour du Perthus).
L’église
paroissiale
Saturnin
Saint
Celle-ci est située sur les Plans bas,
mitoyenne de la mairie (ancien
presbytère) et du cimetière.
Quelques particularités permettent
†‡ ’‡•‡” “—ǯ— ±†‹ϐ‹…‡ ’”‹‹–‹ˆ †—
12e
siècle a subi d’importantes
transformations au 15e siècles. Il s’agit
de la porte d’entrée, au moulurations
caractéristiques, ainsi que du ciborium
pris dans le mur du fond du chevet.
Cette pièce d’architecture est rare et
fort remarquable par ses moulurations
qui la cernent et par le relief d’un
…”—…‹ϐ‹š•…—Ž’–±•—”Ž‡–›’ƒǤ
Situation de l’église sur le plan cadastral - E:
église - M: mairie - C : cimetière - P: Placette
> page 69
DIAG
Carte Communale des Plans
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La chapelle Saint-Sauveur
La chapelle se situe sur le hameau de
‘—Žƒ‰‡•Ǥ ‡ •ƒ…–—ƒ‹”‡ ‡•– ‹†‡–‹ϐ‹±
comme celui qui fut cité par l’évêque
saint Fulcran de Lodève, en 988, fondé
en l’honneur du saint Sauveur et situé
dans la villa «Salasno».
‡–±†‹ϐ‹…‡’”±•‡–‡Ž‡•…ƒ”ƒ…–±”‹•–‹“—‡•
d’un sanctuaire de tradition préromane : nef unique terminée par
un chevet quadrangulaire, assises
irrégulières, soins particuliers accordé
aux angles présentant des chaînage
en besace, fenêtre axiale orientale
couverte d’un linteau monolithique
échancre...
DIAG
> page 70
Carte communale
Carte communale
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
Les croix de place, de chemins
et de cimetière
‡•±†‹ϐ‹…‡•‡–±Ž±‡–•†‡’ƒ–”‹‘‹‡
sont souvent d’origine ou à vocation
religieuse et forment des repères dans
le territoire.
Les églises et les nombreux calvaires
•‘– ƒ—–ƒ– †‡ ”‡ϐŽ‡–• †‡ ŽǯŠ‹•–‘‹”‡
locale.
> page 71
DIAG
Carte communale
Carte Communale des Plans
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> Les équipements et les services publics
Les équipements
La commune ne possède que peu
d’équipements publics dont la totalité
se situe sur le hameau des Plans-Bas:
-La mairie
-La salle communale
-La bascule (station de pesage)
Éducation
Il n’y a plus d’école sur la commune
des Plans depuis sa fermeture en 1981.
Les enfants du village sont scolarisés
sur la commune de Lodève (primaire
et secondaire), distante d’environ 3
kilomètres. Le ramassage scolaire
est assuré par la communauté de
communes du Lodévois-Larzac.
Transport
En matière de transports en commun,
la commune est desservie par la ligne
régulière «La Draille» du réseau HéraultTransport qui dessert la communauté
de communes Lodévois-Larzac. La ligne
dessert les arrêts les mardis, jeudis et
samedis sur réservation.
Elle dessert Les Plans le mardi 8h15
et 11h45, le jeudi 14h30 et 17h45, le
samedi 8h15 et 11h45.
En période scolaire, les services de
transports vers les établissements de
Lodève sont également ouverts aux
usagers.
DIAG
> page 72
Réseau de bus départementale
Les déchets
Hormis les containers présents
pour le tri sélectif (verre et papier),
la commune est concernée par le
plan départemental d’élimination
des déchets ménagers et assimilés
approuvé par arrêté préfectoral n°
2002-1-1333 du 19 mars 2002.
Ce plan couvre différentes catégories
de déchets (ordures ménagères,
encombrants, déchets verts, boue
de station d’épuration…) que les
communes doivent diriger vers
des installations conformes à la
réglementation en vigueur.
L’élimination des déchets en dehors de
telles installations est interdite.
Le syndicat Centre Hérault est
la structure intercommunale de
traitement des déchets dont dépend la
commune.
En matière de tri et de traitement des
déchets, le Syndicat s’inscrit dans
une démarche globale et intégrée
permettant d’atteindre de bons
résultats dans la valorisation matière
et organique.
Les objectif imposés par le Grenelle
de l’Environnement à l’horizon 2015
sont atteints en 2010, 46% de déchets
ménagers et assimilés sont valorisés
par compostage ou recyclage.
La commune dépend également de la
déchetterie de Lodève ouverte du lundi
au samedi le matin de 9h à 12h30 et
l’après midi de 14h à 17h30
Carte communale
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
Les services publics
Estimation
L’adduction d’eau potable
Les estimations pour 2027 du schéma
directeur d’alimentation en eau potable
Le réseau
L’alimentation de la commune des
Plans est réalisée à partir de 4 sources :
met en lumière la nécessité d’effectuer
des travaux d’interconnexion entre les
unités de distribution de la Vernède
(forte capacité de production) et
Source de Soulages,
Source de Séviac,
Source de Vernède,
Source de Lambeyran.
celles de Soulages et Séviac (capacités
‹•—ˆϐ‹•ƒ–‡•ȌǤ ‡ ˆ‘‹• …‡• –”ƒ˜ƒ—š
réalisés les capacités de prélèvement
•‡”‘– •—ˆϐ‹•ƒ–‡• ’‘—” ˆ‘—”‹” ‡
Chaque source alimente une unité de
distribution. (cf. carte p.72)
eau potable une population de 450
habitants en période de pointe.
La consommation
Cette analyse a été réalisée à partir des
rôles d’eau transmis par le secrétariat
de mairie.
Sur la période 2002-2006, la
consommation moyenne totale est
voisine de 19 000 m3/an avec un
maximum en 2002 et 2003 de 22 000
m3/an.
Le nombre d’abonnés est stagnant
depuis 2002 avec environ 170 abonnés.
Sur cette période, la consommation
moyenne par abonnés diminue et passe
de 130 m3, en 2002 à 97m3 en 2006.
> page 73
DIAG
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
DIAG
> page 74
Carte communale
Carte communale
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
Assainissement collectif
Le réseau d’assainissement collectif
est relié aux ouvrages épuratoires de
la commune de Lodève d’une capacité
nominale de 13 300 équivalents
habitants. Une convention prévoit
— ”‡Œ‡– †ǯ‡ˆϐŽ—‡– †‡ ͷͲ ͵ ’ƒ” Œ‘—”
maximum. Le rejet actuel est de
seulement 20 m3 par jour. En effet, selon
les données INSEE 2009, la population
de la commune est de 287 habitants
sédentaires auxquels il convient
d’ajouter une population estivale de
pointe d’environ 430 personnes. En
retranchant la population estimée en
zone d’assainissement non collectif, on
obtient une population raccordée en
pointe d’environ 200 personnes. Il y a
actuellement 77 logements branchés
au réseau d’assainissement collectif. La
plupart des logements reliés se situe
sur les hameaux des Plans bas et le long
de la RD35.
'RQQpHVHWLOOXVWUDWLRQVHQDWWHQWH
Assainissement non collectif
Le reste de la commune est en
assainissement
individuel.
Selon
les données fournit par le SATANC,
98
logements
disposent
d’un
assainissement non collectif, soit
une population pouvant être estimé
à 230 personnes. Le service public
d’assainissement non collectif (SPANC)
est assuré par la communauté de
communes du Lodévois-Larzac.
> page 75
DIAG
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
Les servitudes d’utilités
publiques
La commune est concernée à ce jour
par les servitudes suivantes:
AS1 : protection de l’eau potable
-Source de la Vernède (les Plans) DUP du 08/12/2011, périmètre de
protection rapprochée et éloignée;
-Source Soulages (les Plans) - DUP du
08/12/2011, périmètre de protection
rapprochée et éloignée;
-Source de la Doux (Roqueredonde)
DUP du 20/02/2011,périmètres de
protection rapprochée et éloignée;
-Forage Allée Est et coté Digue, (Poujols
sur Orb) périmètre de protection
éloignée;
En outre, dans le cadre de procédures
en cours, des périmètres ont été
proposés par l’hydrogéologue agréé
pour :
-Source de l’Ambeyran (les Plans)
Rapport
hydrogéologique
du
03/03/2008, périmètre de protection
rapprochée et éloignée;
-Source Bergerie de Lugagne (Lunas)
Rapport
hydrogéologique
du
23/12/1997, périmètre de protection
rapprochée et éloignée;
Il convient de les prendre en compte
ƒϐ‹ †ǯƒ–‹…‹’‡” •—” Ž‡• •‡”˜‹–—†‡•
AS1 à venir et assurer la protection
des eaux souterraines.
La
commune
est
également
concernée par une servitude
radioélectrique contre les obstacles.
DIAG
> page 76
Carte communale
Carte communale
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
Le patrimoine
archéologique
La Loi du 27 Septembre 1941 porte
réglementation sur les fouilles
archéologiques et s’applique en
particulier aux découvertes fortuites
et à la protection des vestiges
archéologiques (article 257 du code
pénal). “
Toute découverte archéologique de
quelque ordre qu’elle soit, structure,
vestige, monnaie..., doit être signalée
immédiatement au Service Régional
de l’Archéologie, soit directement, soit
par l’intermédiaire de la Mairie ou de la
Préfecture.
Seul un examen, par un archéologue
mandaté par le Service Régional de
l’Archéologie, permettra de déterminer
les mesures de sauvegarde à mettre en
oeuvre pour ces vestiges.
Toute destruction avant cet examen
pourra entraîner une procédure pénale
suivant les articles 257, 257-1 et 2572 du Code pénal”. Le propriétaire
de l’immeuble ou du terrain est
responsable de la conservation
provisoire des vestiges de caractère
immobilier découverts sur son terrain ;
le dépositaire des objets assume à leur
égard la même responsabilité.
Les dispositions de l’article premier du
décret n° 86-192 du 5 février 1986 relatif
à la prise en compte de la protection
du patrimoine archéologique sont
applicables à l’ensemble du territoire
communal, les périmètres de sensibilité
archéologique ont été communiqués
par le Service Régional de l’Archéologie.
Des
opérations
d’archéologie
préventive peuvent être prescrites par
l’État au titre de la loi n° 2001-44 du
ͳ͹ Œƒ˜‹‡” ʹͲͲͳ ‘†‹ϐ‹±‡ ’ƒ” Žƒ Ž‘‹ ι
2003-707 du 1er août 2003.
L’article 9 de cette loi institue une
redevance d’archéologie préventive
due par les personnes publiques
ou privées projetant d’exécuter des
aménagements et opérations sur
— –‡””ƒ‹ †ǯ—‡ •—’‡”ϐ‹…‹‡ ±‰ƒŽ‡ ‘—
supérieure à 3000 mètres carrés.
Le décret 2004-490 du 3 juin 2004
relatif aux procédures administratives
‡–ϐ‹ƒ…‹°”‡•‡ƒ–‹°”‡†ǯƒ”…Š±‘Ž‘‰‹‡
préventive complète et précise ces
deux lois de 2001 et 2003.
Le service régional de l’archéologie a
recensé sur la commune des Plans les
sites archéologiques suivants :
> page 77
DIAG
Carte communale
Carte Communale des Plans
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4. L’état initial de l’environnement
> Les données environnementales
Les protections
environnementales
Le territoire communal est concerné
par 2 ZNIEFF et 1 site Natura 2000.
Voir l’annexe environnementale pour les
ϔ‹…Š‡•†‡…‡•’”‘–‡…–‹‘•Ǥ
Inventaire
La ZNIEFF de type I Chaos dolomitique
des Caussades (n°3410-3106) occupe
une très faible partie du territoire
communal. La quasi totalité de ce site
est sur la commune voisine de Lauroux.
Ses 38 hectares englobent une portion
de plateau dolomitique à l’extrémité
Sud-Ouest du causse du Larzac. Deux
Šƒ„‹–ƒ–•  ‡Œ‡—š ϐŽ‘”‹•–‹“—‡• •‘–
‹†‡–‹ϐ‹±••—”…‡•‹–‡Ǥǯƒ„‘”†Ž‡•ƒ”°‡•
dolomitiques (sables) qui accueillent
des espèces végétales rares (Thym de
la dolomie et Sabline hérissée). Ensuite
les pelouses à Brome en mosaïque
avec les arènes accueillent la très rare
Ophrys de l’Aveyron et la Marguerite à
feuille de graminées.
Ces habitats sont de types pelouses sur
substrats plus ou moins sableux. Leur
maintien passe par la lutte contre la
fermeture du milieux (pâturage non
extensif, débroussaillage manuel) et
la conservation en l’état des arènes
dolomitiques (préserver l’érosion des
rochers dolomitiques).
La ZNIEFF de type II massif de
DIAG
> page 78
l’Escandorgue (n°3410-0000) occupe
tout le versant Ouest de la vallée que
forme le territoire communal. Sur plus
de 1100 ha (soit 14% du site). Le site
est essentiellement couvert par des
forêts (feuillus : 46%, conifères : 15%
en mutation : 17%) qui sont parsemées
de zones bâties lâches, de terres
agricoles et de milieux naturels ouverts
(landes, pelouses,...).
L’intérêt écologique réside dans
Žƒ ’”±•‡…‡ †ǯ‡•’°…‡• ϐŽ‘”‹•–‹“—‡•ǡ
mais aussi faunistiques (insectes,
oiseaux, poissons et reptiles) qui sont
déterminantes et remarquables.
Les pelouses à Brome et les arènes
dolomitiques des Causses sont les
habitats déterminant pour cette ZNIEFF.
Réglementaire
Le SIC «Contrefort du Larzac»
(FR9101387) occupe environ 5310 ha
dans le département de l’Hérault dont
614 ha sur la commune. Le paysage
ƒ”•–‹“—‡ ‡– Ž‡• †‡—š ‹ϐŽ—‡…‡•
caussenarde et méditerranéenne offre
une richesse écologique particulière
avec notamment des espèces végétales
rares ou en limite de leur aire de
répartition. Les milieux dominants
sont les pelouses sèches, les landes et
les forêts caducifoliées.
Un projet d’extension du périmètre est
en cours d’étude. La quasi totalité de
la commune est incluse dans ce projet
d’extension.
Les zones
limitrophes
de
protection
Le territoire communal est bordé à
l’Ouest par le Parc Naturel Régional
du Haut Languedoc. Territoire forgé
par la rencontre exceptionnelle de
l’Atlantique et de la Méditerranée, le
Haut Languedoc offre une mosaïque de
paysages et de milieux dont l’équilibre
est fragile. Autant de richesses
ƒ……—‡‹ŽŽƒ– —‡ ˆƒ—‡ ‡– —‡ ϐŽ‘”‡
†‹˜‡”•‹ϐ‹±‡‡–’ƒ”ˆ‘‹•‹•‘—’­‘±‡Ǥ
La zone tampon du site UNESCO
Causses - Cévennes longe les limites
Nord et Est du territoire. Les Causses
et les Cévennes présentent un exemple
exceptionnel
d’agro-pastoralisme
méditerranéen.
ϐ‹ǡŽ‡‘”††—–‡””‹–‘‹”‡‡•–‡Ž‹‹–‡
de la ZPS et de la ZSC «Causses du
Larzac». L’évaluation d’incidences
Natura 2000 portera également sur ces
deux sites.
Enjeux:
Dans un espaces très boisé, les milieux
ouverts, au sous sol particulier (arènes),
font l’objet d’une reconnaissance de leur
richesse écologique. Leurs maintiens
en évitant la fermeture des paysages
et en favorisant le pâturage extensif
permettra de conserver cette richesse
en espèces parfois rares.
Carte communale
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
L’évaluation des
incidences natura 2000
Dans
le
cadre
de
l’évaluation
d’incidences Natura 2000 de la carte
communale, les sites Natura 2000
proche du territoire communal doivent
aussi être pris en compte. Ainsi la ZSC et
la ZPS «Causses du Larzac», limitrophe
de la commune seront également
étudiées.
‡• ϐ‹…Š‡• †‡ †‘±‡• •–ƒ†ƒ”† •‘–
reprises en annexes, elles présentent
les trois sites Natura 2000 qui font
l’objet de l’évaluation des incidences
pour la présente carte communale.
Vient ci-après une présentation du
site pour ceux dont le DOCOB sont
disponibles et une mise en lumière
des enjeux de chaque site, qui
…‘…‡”‡– ’Ž—• •’±…‹ϐ‹“—‡‡– Žƒ
commune.
ϐ‹Ž‡•‡•’°…‡•‡–Šƒ„‹–ƒ–••‡•‹„Ž‡•
Périmètres de protection environnementale
Source : DREAL
aux niveaux de la communes sont
présentés (description, localisation,
sensibilité / menaces).
> page 79
DIAG
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
DIAG
> page 80
Carte communale
Carte communale
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
La trame verte et bleue
Les milieux
Notion apportée par les lois Grenelle,
la trame verte et bleue a pour objectif
la préservation de la biodiversité,
la restauration et la création de
continuités écologiques.
L’analyse de ces trames doit prendre
en compte le Schéma Régional de
Cohérence Ecologique.
Le sous-sol varié confère au sol des
propriétés particulières, notamment
sur certains types de formation
géologique.
Les formations basaltiques de
l’Escandorgue forme un sols bruns
andiques à horizon humifère très
profond. Ces andosols accueille un
végétation particulière de Landes à
plantes calcifuges. Les dolomies et plus
particulièrement leur forme dégradée
en sable (arènes) accueille une
˜±‰±–ƒ–‹‘•’±…‹ϐ‹“—‡ȋ˜‘‹”ȌǤ
La principale menace sur ces
milieux sont leur disparition par le
développement des zones boisées.
Le SRCE
Le Schéma Régionale de Cohérence
Ecologique (SRCE) est un outil de la
mise en oeuvre de la Trame Verte et
Bleue à l’échelle régionale.
‡•†‘…—‡–•†‡’Žƒ‹ϐ‹…ƒ–‹‘ǡ–‡Ž“—‡
les documents d’urbanisme doivent
prendre en compte les éléments du
SRCE et notamment intégrer les enjeux
régionaux et les adapter au contexte
local.
En Languedoc-Roussillon, le dernier
Comité de Pilotage de juillet 2013
indique que les réservoirs et corridors
de biodiversité sont en cours de
validation politique. L’étape suivant
sera l’élaboration du plan d’action
stratégique.
Il n’y a pas d’éléments disponible pour
le SRCE du Languedoc-Roussillon à
l’heure de l’élaboration de la carte
communale.
Les différents étages de végétation
Terrain du 27/06/2013
Le territoire communal appartient à
la région forestière nationale : AvantMonts du Languedoc.
Les boisements couvre la majeure
partie du territoire. Quelques zones de
Les boisements et landes
sur le territoire
Source : Géoportail - IGN
> page 81
DIAG
Carte communale
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
reforestation avec des conifères sont
visible au Sud et au Nord de la commune.
—”Ž‡•ϐŽƒ…•†‡•˜ƒŽŽ±‡•Žƒ˜±‰±–ƒ–‹‘•
dépend de l’exposition, mais accueille
des espèces méditerranéennes avec le
chêne vert.
On peut distinguer plusieurs étages
de végétation : sur le haut des pentes
les forêts à chênes à feuilles caduques,
parfois ponctués de plantation de
résineux et sur le bas des pente la
garrigue plus méditerranéenne avec
chêne vert, genêt, etc.
territoire communale par la DREAL,
si ce n’est une mare au Nord-Est du
Perthus. La ripisylve de la Soulondres
‡•–ϐ‹‡ǡ”‡•–”‡‹–‡—”ƒ‰†ǯƒ”„”‡•ǡŽ‡
plus souvent noyée dans les boisements
descendant des versants de la vallée.
Ces milieux aquatiques et leurs
abords sont potentiellement menacés
’ƒ” Žǯ—”„ƒ‹•ƒ–‹‘ ȋ‘†‹ϐ‹…ƒ–‹‘
du fonctionnement hydraulique,
fragmentation de l’espace, pollutions
accidentelles ou diffuses, arrivée
d’espèces exotiques envahissantes).
Il n’y a pas de forêts publiques
(domaniales ou non) sur le territoire
communal.
La biodiversité
Les espaces boisés contribuent :
Ȉ Au maintien des terres sur
les pentes et les berges et à la
prévention des inondations,
Ȉ A la régulation des ressources en
eau,
Ȉ A la production de bois de
chauffage,
Ȉ A la vie et à l’équilibre biologique
de la faune,
Ȉ Au bien-être de la population
(intérêt des massifs boisés pour
le fractionnement des espaces
urbanisés, pour leur intérêt
paysager, pour les loisirs).
La diversité de milieux présente sur le
territoire communal induit la présence
d’une faune et d’une ϐŽ‘”‡ adaptées à
…‡• ‹Ž‹‡—š ‡– “—‡ Žǯ‘ ’‡—– “—ƒŽ‹ϐ‹‡”
d’ordinaire.
Les tableaux en annexe listent
l’ensemble des espèces animales et
végétales recensées dans les zones
de
protection
environnementale
présentes sur le territoire communal
et par l’INPN (Inventaire National du
Patrimoine Naturel) ou la DREAL (non
exhaustifs).
ƒ ϐŽ‘”‡ Ž‘…ƒŽ‡ ’‡—– ²–”‡ …Žƒ••±‡ ‡
divers types :
Les milieux aquatiques sur le territoire
sont uniquement formés par les cours Ȉ
d’eau qui l’irriguent. Il n’y a pas de zone
Š—‹†‡ ’ƒ”–‹…—Ž‹°”‡ ‹†‡–‹ϐ‹±‡ •—” Ž‡
DIAG
> page 82
Plantation (ornementation) :
haie en bordure de parcelle,
alignement de platanes (Saint
Ȉ
Ȉ
Ȉ
Charles) ; espèces des jardins dans
le village.
Ripisylve : espèces typiques des
milieux humides.
Forêts : chêne vert, résineux,
chênes à feuille caduque, plantes
de sous-bois ou de garrigues.
Végétation banale : sur les murets
en campagne ou dans le village et
dans les zones en friche.
La DREAL et l’INPN indique plusieurs
oiseaux, reptiles-amphibiens, insectes,
mammifères (dont chiroptères) et
papillons de jours recensés sur la
commune (voir tableaux en annexe). A
cette biodiversité sauvage s’ajoute les
Un jardin, au village
Terrain du 27/06/2013
*HQrWJDUULJXH
Carte communale
espèces domestiques et d’exploitation
agricole (chevaux, vaches...).
L’INPN recense plusieurs espèces
végétales dont des orchidées sur la
commune.
Plusieurs espèces animales et végétales
’”‘–±‰±‡• •‡•‹„Ž‡• •‘– ‹†‡–‹ϐ‹±‡•
au sein des zones de protections
environnementales et sur la commune :
Les principaux milieux concernés sont
les milieux ouverts à semi-ouverts et
landes que l’on retrouve sur le haut
des reliefs communaux et les zones
humides et abord de cours d’eau,
en fond de vallée. Quelques espèces
sensibles fréquentent aussi les zones
„‘‹•±‡ ȋϐŽƒ… †‡ ˜ƒŽŽ±‡Ȍ ‡– Ž‡• œ‘‡•
habitées.
Deux oiseaux font l’objet d’un Plan
National d’Action (PNA) sur le territoire
communal : le vautour Moine et le
vautour Fauve.
Le vautour Moine fait parti des 37
espèces de vertébrés menacées
d’extinction en France. Il a déjà fait
l’objet d’un premier PNA 1996-2000
suivi d’un Plan National de Restauration
(PNR) 2004-2008 qui a débouché sur
l’élaboration d’un second PNA qui vient
d’être déployé pour la période 20112016.
͹‘„Œ‡…–‹ˆ••’±…‹ϐ‹“—‡••‘–†±ϐ‹‹•†ƒ•
ce nouveau PNA :
Ȉ Préserver,
améliorer,
voire
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
Ȉ
Ȉ
Ȉ
Ȉ
Ȉ
Ȉ
restaurer l’habitat et la quiétude
des sites de reproduction.
Réduire et prévenir les facteurs de
mortalité anthropique.
Étendre l’aire de répartition de
l’espèce et faciliter les échanges
d’individus entre les noyaux de
population.
Favoriser la prise en compte du
plan dans les politiques publiques.
Améliorer la connaissance.
Favoriser l’acceptation locale.
Coordonner les actions et favoriser
la coopération pour la conservation
du Vautour moine.
Le vautour moine est caractéristique
des zones collinéennes et de moyenne
montagne semi-boisées à forte
‹ϐŽ—‡…‡±†‹–‡””ƒ±‡‡Ǥ
Le vautour Fauve peut nicher sur
n’importe quel substrat rocheux.
A ce jour, les vautours, présents
en France, sont sensibles aux
dérangements survenant sur leurs sites
†‡‹†‹ϐ‹…ƒ–‹‘ǡ’”‘˜‘“—ƒ–†‡•±…Š‡…•
de la reproduction. L’électrocution est
un facteur non négligeable pouvant
lourdement affecter les effectifs. Les
menaces d’empoisonnement et de tir
sont aussi bien réelles et ne doivent pas
être négligées.
La commune est également dans le
domaine vital de l’Aigle Royal. Cet
oiseau fréquente les habitats ouverts et
semi-ouverts en terrain montagneux.
La biodiversité
Terrain du 27/06/2013
> page 83
DIAG
Carte communale
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
La biodiversité
Terrain du 27/06/2013
Il semble préférer les paysages
hétérogènes et recherche les secteurs
à l’écart des activités humaines tels
que les versants escarpés dotés de
falaises ou peuplements forestiers
comportant des vieux résineux. Son
territoire de chasse se caractérise
par deux principaux facteurs : une
visibilité sur de grandes distances et
une aérologie permettant les vols libres
thermodynamiques.
L’aigle présente en effet, une très
grande sensibilité aux dérangements
pendant la période de reproduction.
Les principales menaces sur l’Aigle Royal
sont : empoisonnement, intoxication,
perte
d’habitat,
persécution/
dérangement (intentionnelle ou non),
collision (mât, ligne haute tension,...).
Les espèces envahissantes s’installent
dans certain milieux au détriment
des espèces endémiques, venant les
étouffer et diminuer la biodiversité
locale.
Certaines pratiques sont à risque et
peuvent apporter ces espèces exotiques
potentiellement envahissantes :
Ȉ Plantation dans les jardins public
ou privé
Ȉ Apport de terre de remblai
(graine)
(voir annexe)
Enjeux:
Les principaux enjeux écologiques sur
le territoire sont situés sur les plateaux
ouverts (landes) de l’Escandorgue et de
Grézac) et autour des zones humides et
milieux aquatiques (cours d’eau).
ϔ‹ †‡ ’”±•‡”˜‡” Žƒ „‹‘†‹˜‡”•‹–± —‡
attention particulière pourra être
portée sur les espèces envahissantes
pouvant être amenées sur le territoire.
DIAG
> page 84
Carte communale
Les réservoirs et corridors
écologiques
Deux ZNIEFF et un site Natura 2000
sont présents sur la commune. Il n’y a
pas de réservoirs écologiques au titre
du SDAGE sur la commune. En aval,
la Lergue de sa source au Roubieu
‡•– ‹†‡–‹ϐ‹± …‘‡ — ”±•‡”˜‘‹”
écologique de la trame bleue.
Un rayon de 5 km autour du territoire
a été choisi pour recenser les autres
zones de protections.
Ces protections signalent des zones
à caractère écologique remarquable
constituant des réservoirs biologiques.
‡—” ‹†‡–‹ϐ‹…ƒ–‹‘ ’‡”‡– †‡ †±†—‹”‡
les corridors écologiques présents sur
le territoire communal qui peuvent
relier des réservoirs en dehors de ce
territoire.
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
les espèces animales et végétales
ont accéléré leur déplacement en
adaptation au changement climatique.
Les corridors écologiques sont ,pour
la plupart des espèces, les chemins qui
permettent les déplacements entre les
réservoirs de biodiversité pour mener
à bien leur cycle de vie (alimentation,
reproduction, brassage génétique,
colonisation de nouveaux milieux, etc.).
Ils permettent également la migration
climatique précédemment évoquée.
L’analyse des réservoirs biologiques
précédente montre un corridor
commun à la trame verte et à la
trame bleue : la Lergue et ses abords.
ƒš‡†‡‹‰”ƒ–‹‘†‹ˆˆ—•‹†‡–‹ϐ‹±’ƒ”
la DREAL suis ce même axe Nord-Sud.
Les œ‘‡•†‡…‘ϐŽ‹– sont les barrières
physiques, le plus souvent d’origine
humaine, susceptibles d’empêcher la
La carte présente les zones d’inventaires
et réglementaires situées à proximité
de la commune.
Le territoire communal est situé en
bordure d’un réservoir écologique
formé par le causse du Sud du Larzac.
Le principal réservoir de la trame bleue
est la Lergue. L’ensemble des zones
Š—‹†‡• ȋ…‘—”• †ǯ‡ƒ—Ȍ ‹†‡–‹ϐ‹±‡• ’ƒ”
la DREAL y convergent.
A cause du changement climatique,
il a été récemment démontré que
Les trames vertes
et bleues sur la
commune
Source : IGN
> page 85
DIAG
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
Carte communale
libre circulation des espèces.
Sur le territoire communal on recense :
Ȉ Les axes routiers perpendiculaires
au sens du corridors
Ȉ Les ponts sur les cours d’eau,
a noter que ceux présents sur le
territoire ne sont pas des ouvrages
imposants et donc pas totalement
infranchissables pour la faune,
Ȉ L’extension du village par la
consommation d’espace et l’effet
de la pollution lumineuse.
/HVWUDPHVYHUWHVHWEOHXHVjJUDQGHpFKHOOH
autour de la commune
Source : DREAL
DIAG
> page 86
Carte communale
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
> La gestion des ressources naturelles
La ressource en eau
(Source notices géologiques - Le Caylar
et Lodève)
L’inégale répartition de la disponibilité
en eau, conséquence de la nature
calcaire et de la morphologie de haut
plateau des principaux réservoirs
aquifères a déterminé une inégale
occupation par l’Homme. Le nombre
élevé et l’abondance des sources dans la
vallées ont été depuis longtemps mis à
’”‘ϐ‹–’‘—”Ž‡†±˜‡Ž‘’’‡‡–†ǯƒ…–‹˜‹–±•
diverses selon l’usage possible de l’eau.
A la surface des plateaux, la pénurie
des ressources constitua longtemps
une grave contrainte pour l’occupant,
aujourd’hui améliorée par le réseau
public d’adduction en eau potable à
partir des captages situés dans les
vallées.
Les Plans fait partie des communes du
bassin de la Lergue qui sollicitent de
nombreuses sources comme celle de
la Vernède (5-246) et celle de Seviac
(5-228) [complétées par les sources de
Soulages et de l’Ambeyran, NDLR].
Ces sources sont alimentés par le
plateau de l’Escandorgue.
Plusieurs points d’eau sont recensés
dans la base de données du BRGM.
Le Trianon
Soulages - Vernède
Une source et un sondage sont
‹†‡–‹ϐ‹±•Ǥ ƒ ”‡••‘—”…‡ ‡ ‡ƒ— †‡
ce point avait été pressentie comme
potentiel pour une mise en bouteille
(projet de 1988 non abouti). Les eaux
de cette source sont issues de l’aquifère
que forme le grès médian du Trias,
drainant partiellement les éboulis susjacents. Ces eaux sont moyennement
minéralisées et sensibles aux pollutions
’ƒ” ‹ϐ‹Ž–”ƒ–‹‘ †— ˆƒ‹– †‡ Žƒ ’‘”‘•‹–±
des niveaux supérieurs.
Ces sources font l’objet de captage
avec DUP pour l’alimentation de
la commune. Les débits maxima
d’exploitation autorisés pour Soulages
sont :
Ȉ débit horaire : 1,15 m3/h
Ȉ débit journalier : 27,6 m3/jr
Ȉ débit annuel : 6220 m3/an
Les débits maxima d’exploitation
autorisés pour Vernède sont :
Ȉ débit horaire : 7,5 m3/h
Ȉ débit journalier : 180 m3/jr
Ȉ débit annuel : 39 770 m3/an
Des
périmètres
de
protection
immédiate, rapprochée et éloignée
sont établis autour des installations de
chaque captage.
Les niveaux exploités par ces sources
sont les calcaires dolomitiques de
l’Hettangien. Cet aquifère type karst
perché est situé entre les niveaux
de marnes du jurassique et d’argile
du trias. Le risque de contamination
de l’eau est faible (pas de source de
pollutions en amont des captages).
Périmètres de protection de la source
Soulages
Source : DUP
> page 87
DIAG
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
Seviac
Carte communale
Périmètres de protection de la source Vernède
Source : DUP
Cette source exploite les eaux des
calcaires dolomitiques de l’Hettangien.
Elle sert aussi à l’alimentation en eau
potable de la commune.
L’ Ambeyran
Le secteur de l’Ambeyran fait l’objet de
plusieurs points d’eau :
Ȉ La source captée Lous Guirauds du
domaine de l’Ambeyran. Elle fait
l’objet de périmètres de protection
et alimente la commune en eau
potable.
Ȉ Les 4 sources de l’Ambeyran. Elles
alimentent en eau potable de
camping de l’Ambeyran.
Campeyroux
‡ •‘—”…‡ ‡•– ƒ—••‹ ‹†‡–‹ϐ‹±‡ 
Campeyroux. Selon le site Infoterre
les eaux sont exploitées pour
l’alimentation de la commune. Il n’y a
pas plus d’informations disponibles.
L’Oustalet
Comme pour Campeyroux une source
‡•– ‹†‡–‹ϐ‹±‡  Žǯ—•–ƒŽ‡– ‡– •‡”ƒ‹–
exploitée pour l’alimentation de la
commune selon le site Infoterre. Il n’y
a pas plus d’informations disponibles.
DIAG
> page 88
Localisation des points d’eau
Source : BRGM- Infoterre
Périmètres de protection de la source captée Lous Guirauds
Source : BRGM - Infoterre
Carte communale
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
Les ressources minières
Le sous-sol du territoire communal
a fait l’objet de deux exploitations
minières aujourd’hui fermées. Elle
exploitait les calcaires du Trias et
formations hettangiennes (carrière du
Grézac).
Les ressources locales (métaux,
hydrocarbures) sont limitées et ne
sont pas situées dans le secteur de la
commune des Plans.
En matière de roche, le basalte a été
exploité près de Clermont l’Hérault
pour l’enrochement et agrégat. La
dolomie présente un potentiel pour
la recherche d’un matériau de qualité
industrielle selon la notice géologique
de la carte de Lodève.
Des carrières sont localisées par
l’interface InfoTerre du BRGM, sur
vallée voisine de Lauroux. La majorité
est aujourd’hui fermée. Elle exploitait
les alluvions (graviers, galets). Une
carrière est en exploitation aujourd’hui :
Farussières Hautes (concassé de roche
calcaire). Elle est exploitée par Carrière
et Travaux Publics des Hautes Cantons
ȋϐ‹’”±˜—‡’‘—”ʹͲͳͶȌǤ
Schéma de l’ancienne carrière du Grézac
par l’Abbé Boulanger
Source : BRGM - Infoterre
Anciennes carrière du Grézac
Terrain du 27/06/2013
Localisation des anciennes carrières des Plans
Source : BRGM- carte du Caylar 0962N)
Ca
C
a
arrriiè
ère de Gr
Gréz
ézac
ac
> page 89
DIAG
Carte communale
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
Les énergies
renouvelables
Territoriale
Hérault ».
La loi n°2005-781 du 13 juillet 2005
†‡ ’”‘‰”ƒ‡ ϐ‹šƒ– Ž‡• ‘”‹‡–ƒ–‹‘•
de la politique énergétique promeut
Žƒ †‹˜‡”•‹ϐ‹…ƒ–‹‘ †‡• •‘—”…‡•
d’approvisionnement
énergétiques
et le développement des énergies
renouvelables.
Conformément
à
la
directive
européenne du 27 septembre 2001 sur
les énergies renouvelables, la France
s’est engagée à faire passer de 15 à
21% la part des énergies renouvelables
dans sa production d’électricité.
Énergie éolienne
Le SRCAE
Du point de vu de son climat, le
Languedoc-Roussillon est un secteur
propice à la production d’énergies
renouvelables, en particulier pour
l’éolien, la biomasse, le solaire et
l’hydroélectricité.
La loi Grenelle II du 12 juillet 2010
préconise la mise en place des Schémas
Régionaux du Climat, de l’Air et de
l’Énergie (SRCAE) qui devront annexer
—…Š±ƒ2‘Ž‹‡†±ϐ‹‹••ƒ–Ž‡•œ‘‡•
propices au développement de cette
énergie. En Languedoc-Roussillon, le
Schéma Régional du Climat, de l’Air et
de l’Énergie est en cours de validation.
Les documents du projet de SRCAE
sont disponibles et ont été utilisés ciaprès. Les Plans se situe dans l’Unité
DIAG
> page 90
d’Évaluation
«
Nord
L’installation
d’un
parc
éolien
(industriel) nécessite des études
préalables compatibles avec les
futurs schémas régionaux, suivi de
l’élaboration d’un dossier de permis
de construire avec étude d’impacts
et dossier ICPE . Un potentiel éolien
d’environ 4 mètres/seconde et une
possibilité de raccordement proche
sont les deux principales contraintes
techniques. Le petit éolien (éolienne
individuelle) pour une consommation
personnelle ou la revente de l’énergie
requière le même potentiel éolien
pour des hauteurs plus faible (souvent
inférieur à 12 mètres). L’Atlas Régional
Éolien indique des valeurs de vent
inférieur à 5 m/s sur l’ensemble du
territoire communal.
Plusieurs parcs éoliens ont obtenu un
permis de construire sur les communes
voisine de Joncels et Roqueredonde.
Outre le faible potentiel éolien, le
SRCAE place la commune en zone
peu favorable au développement de
l’éolien présentant des enjeux jugés
forts. L’implantation d’éolienne y est
fortement déconseillé.
Potentiel éolien
Source : SRCAE
Carte communale
Énergie solaire
L’ensoleillement méditerranéen est
propice à l’utilisation de l’énergie solaire
disponible sous forme de production
d’électricité
(photovoltaïque)
ou
de production d’eau chaude (ECS
solaire). Un décret (n° 2009-1414 du
19 novembre 2009) encadre la mise
en place d’ouvrage de production
d’électricité d’origine solaire selon la
puissance installée et la hauteur par
rapport au sol des modules, soumettant
la plupart de ces installations à des
procédures de permis de construire et
d’études d’impacts.
ǯƒ””²–± †— ͳʹ Œƒ˜‹‡” ʹͲͳͲ ϐ‹š‡ Ž‡•
conditions d’achat de l’électricité
produite par ce type d’installation.
Rappelons que la loi de programme
†— ͳ͵ Œ—‹ŽŽ‡– ʹͲͲͷ ƒ ±‰ƒŽ‡‡– ϐ‹š±
trois priorités en matière de politique
énergétique :
L’intégration au bâti.
Le solaire à concentration.
L’intégration des panneaux
photovoltaïques sur les bâtiments de
l’État et de ses établissements publics.
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
intégration au bâti (privé, public,
agricole,…), mais l’ensoleillement
est relativement faible (< 1500
KWh/m2) par rapport au reste du
département qui peut atteindre les
1850 KWh/m2.
Le potentiel hydraulique
Source : SRCAE
Géothermie/Aérothermie
3 types de géothermie existent. Pour le
secteur des Plans, c’est la géothermie
très basse énergie à faible profondeur
couplée avec une pompe à chaleur
qui paraît envisageable. Elle exploite
la ressource présente dans le soussol à quelques dizaines de mètres et
dans les aquifères (alluviales ou plus
Le potentiel géothermique
Source : geothermie-perspectives.fr
Selon les documents de travail
du SRCAE, la commune des Plans
est en zone défavorable à exclue à
l’installation de centrale solaire au
sol, après croisement de la grille
de sensibilité et de l’occupation du
sol. Reste le potentiel d’installation
de cette production d’énergie en
> page 91
DIAG
Carte communale
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
Le principe Négawatt - vers
la transition énergétique
ou moins profond dans les bassins
sédimentaires) qui peuvent s’y trouver.
La mise en œuvre de ces différentes
techniques est soumises à différentes
pré-études (potentiel du sous-sols) et/
ou autorisation, notamment pour le
forage, le prélèvement ou le rejet d’eau
(codes civil, minier, de la santé publique
et de l’environnement).
La carte du potentiel géothermique
disponible auprès du BRGM montre
que le territoire des Plans a un
potentiel fort sur le haut des versants
de la vallée des Plans. Le village et
les hameaux sont globalement en
zone à potentiel faible.
sur le territoire communal. Mais elles
ne sont aujourd’hui exploitée qu’à titre
particulier.
Selon les documents de travail
du SRCAE, le territoire communal
fait partiellement parti du rayon
d’alimentation de plateforme de
stockage de plaquettes industrielles,
palettes et forestières de Véolia
(Montpellier). Il y a deux chaufferies
utilisant ces procédés à proximité
de la commune (Néolia au Bousquet
d’Orb et Lerac Ling à Roqueredonde).
La biomasse agricole constitue
également une énergie mobilisable
dans le département avec notamment
Énergie hydraulique
un gisement abondant dans la
viticulture. La biomasse issue des
Les ruisseaux comme l’Ambeyran déchets ménagers et assimilés est une
ou Font Rougette ne sont pas pris autre ressource.
en compte par le SRCAE, leur faible Ces deux sources d’énergie sont plutôt
débit ne permet de toute façon à mettre en œuvre à une échelle suprapas d’envisager cette énergie sur la communale pour des raisons de coût
commune.
de mise en œuvre et de quantité du
La Soulondres, dans sa partie aval, gisement mobilisable.
‡•–‹†‡–‹ϐ‹±‡’‘–‡–‹‡Ž‘„‹Ž‹•ƒ„Ž‡ La commune des Plans peut participer
(actuel et à venir) sous conditions  ŽǯƒŽ‹‡–ƒ–‹‘ †‡ …‡• †‡—š ϐ‹Ž‹°”‡•
strictes par le SRCAE. Cette zone (matières issues de l’agriculture,
semble plutôt située sur la commune déchets ménagers et assimilés) mais
de Lodève.
l’utilisation direct sur la commune
n’est pas envisageable (sauf projet
Biomasse
intercommunal,…).
Dans la plupart des cas des aides
L’association des Communes Forestières ϐ‹ƒ…‹°”‡•’‡—˜‡–²–”‡…‘•‡–‹‡•ƒ—
de l’Hérault (COFOR) coordonne la mise particulier ou à la collectivité qui installe
‡’Žƒ…‡†‡Žƒϐ‹Ž‹°”‡ǤŽ’‡—–›ƒ˜‘‹”†‡• une unité de production d’énergie
ressources directement disponibles renouvelable. (voir avec l’ADEME et la
DIAG
> page 92
région Languedoc-Roussillon).
Il faut noter que l’article 8 de la Loi
”‡‡ŽŽ‡ͳ‘†‹ϐ‹‡‘–ƒ‡–Žǯƒ”–‹…Ž‡
L 128-4 du Code de l’Urbanisme en
précisant que :
«Toute
action
ou
opération
†ǯƒ±ƒ‰‡‡– –‡ŽŽ‡ “—‡ †±ϔ‹‹‡ 
l’article L. 300-1 et faisant l’objet
d’une étude d’impact doit faire l’objet
d’une étude de faisabilité sur le
potentiel de développement en énergies
renouvelables de la zone, en particulier
sur l’opportunité de la création ou du
raccordement à un réseau de chaleur
ou de froid ayant recours aux énergies
renouvelables et de récupération.»
Enjeux:
En complément des efforts d’économie
d’énergie, le développement des énergies
renouvelables permet de répondre aux
besoins d’énergie régionaux tout en
limitant les émissions de gaz à effet de
serre.
Plusieurs types d’énergies renouvelables
sont envisageables sur le territoire
communal :
Photovoltaïque intégré au bâti.
Bois-énergie.
Le contexte local n’est pas favorable
à la géothermie, ni à l’installation
d’éolienne, de champ photovoltaïque ni
d’usine hydroélectrique (SRCAE).
Carte communale
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
> Le contexte sanitaire
La qualité de l’air
intense sur les Plans) implique que
les concentrations élevées d’ozone
La loi sur l’Air de 30 décembre 1996 sont imputées à des phénomènes de
ȋιͻ͸Ǥͳʹ͵͸Ȍ …‘†‹ϐ‹± ƒ— …‘†‡ †‡ masse d’air en provenance du littoral
l’environnement prévoit l’élaboration méditerranéen. L’appréciation de la
d’un plan ayant pour but de prévenir et qualité de l’air passe également par
de réduire la pollution atmosphérique l’analyse des agents allergènes relative
d’un territoire. Le Plan Régional de la aux plantations sur la commune.
Qualité de l’Air (PRQA) préparé sous L’amélioration de la santé des
Žƒ –—–‡ŽŽ‡ †— ”±ˆ‡– †‡ ±‰‹‘ǡ ϐ‹š‡ Ž‡• populations sensibles à certains
orientations pour atteindre les objectifs pollens implique de prendre également
de qualité de l’air et de ses effets sur la en compte les risques allergisants de
certaines essences (cyprès, thuyas,
santé publique et sur l’environnement.
Le PRQA du Languedoc-Roussillon a
été validé le 16 novembre 1999.
Dès validation le SRCAE remplacera
ce PRQA.
etc.), de les interdire si possible et de
veiller à favoriser la biodiversité des
espèces.
Les Plans ne fait pas partie des
communes en zones sensibles pour
la qualité de l’air listées dans le
Schéma Régional du Climat de l’Air
et de l’Énergie.
Il n’y a pas de sources de pollutions
atmosphériques sur la commune
ȋ”‘—–‡–”ƒϐ‹…†‡•‡ǡ‹†—•–”‹‡ǡǥȌ†‘–
il faudrait éloigner les populations.
Le dispositif régional de surveillance
de la qualité de l’air est assuré par
l’association Air-LR. La commune des
Plans est située dans la zone d’étude
Nord Hérault.
Dans cette zone plusieurs sites font
l’objet d’un suivi des poussières
sédimentables, mais aucun n’est situé à
proximité de la commune.
Seul une surveillance ponctuelle de
l’ozone est faite dans le Lodévois. Il n’y
a pas de données récentes disponibles.
D’une manière générale, le Languedoc
Roussillon présente une prédisposition
aux pollutions photochimiques (ozone
et fort ensoleillement). L’absence
de précurseurs locaux de l’ozone
ȋ’ƒ• †ǯ‹†—•–”‹‡ǡ ‹ †‡ –”ƒϐ‹… ”‘—–‹‡”
,QYHQWDLUHGHVpPLVVLRQVGHOD]RQH1RUG+pUDXOWDQQpHGHUpIpUHQFH
Source : Air LR
> page 93
DIAG
Carte communale
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
Enjeux :
Le contexte local vis à vis de la qualité de l’air va au delà du
–‡””‹–‘‹”‡…‘—ƒŽ‡–‡•–†‘…†‹ˆϔ‹…‹Ž‡‰±”‡”Žǯ±…Š‡ŽŽ‡†‡
la commune.
Žǯ›ƒ†‘…’ƒ•†ǯ‡Œ‡—š•’±…‹ϔ‹“—‡•Žƒ…‘—‡‹†‡–‹ϔ‹±•ǡ
mais il conviendra toute de même de privilégier au sein de
la carte communale les projets visant à réduire la pollution
atmosphérique (promotion des transports collectifs, mode de
déplacements doux,…).
* A = Agriculture, sylviculture et nature
B = industrie et traitement des déchets
C = Production et distribution d’énergie
D = Résidentiel et tertiaire
E = Transport non routier
F = Transport routier
ÉMISSION
TOTALE
POLLUANT
Dioxyde de carbone (CO2)
Oxyde d’azote (NOx)
Particules totales (PM)
Monoxyde de carbone (CO)
Dioxyde de soufre (SO2)
Composés Organiques
Volatiles Non Méthaniques
(COVNM)
DIAG
Tableau de synthèse détaillant les émissions par polluants
Source : Air LR
> page 94
290 kt
1480 t
804 t
3 kt
107 t
10 kt
SOIT PAR
HABITANT
4t
20 kg
11 kg
45 kg
1 kg
141 kg
SOIT PAR
HECTARE
1973 t
10 kg
5 kg
22 kg
727 kg
70 kg
SOIT % DE
LA RÉGION
RÉPARTITION PAR
ACTIVITÉ *
2%
5% (A)
8% (B)
28% (D)
60% (F)
2%
31% (A)
1% (B)
4% (D)
34% (F)
4%
35% (A)
36% (B)
14% (D)
16% (F)
3%
21% (A)
1% (B)
35% (D)
43% (F)
1%
15% (A)
12% (B)
42% (D)
31% (F)
7%
94% (A)
1% (B)
3% (D)
2% (F)
Carte communale
La qualité de l’eau
Il n’y a pas de station de mesure sur
la Soulondres sur la commune. La
Lergue fait l’objet d’un suivi à Lodève.
‡’”‘ϐ‹Žƒ”•–‹“—‡†—•‡…–‡—”‹’Ž‹“—‡ La qualité de ce cours d’eau y est
des temps de rétention dans le sous-sol globalement bonne à très bonne.
”‡Žƒ–‹˜‡‡–…‘—”–ǡ—‡ˆƒ‹„Ž‡ϐ‹Ž–”ƒ–‹‘
des eaux et donc une grande sensibilité La Soulondres est signalée en
ƒ—š’‘ŽŽ—–‹‘•’ƒ”‹ϐ‹Ž–”ƒ–‹‘Ǥ
état moyen dans le SDAGE avec
un objectif d’atteinte du bon état
(WDWGHVHDX[GHOD/HUJXHj/RGqYH
Source : SIE de l’agence de l’eau Rhône
Méditerranée
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
écologique reporté à 2021. L’état
chimique de ce cours d’eau est bon et
l’objectif d’atteinte du bon état reste à
2015 pour ce paramètre.
La Lergue entre sa source et le Roubieu
à aussi un état moyen en 2009 mais
l’objectif d’atteinte du bon état
±…‘Ž‘‰‹“—‡‡•–ϐ‹š±ʹͲͳͷǤ
Etat et objectif d’atteinte du bon
état des masses d’eau
Source : SIE de l’agence de l’eau
Rhône Méditerranée
> page 95
DIAG
Carte communale
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
Les pollutions
Les sols pollués
Les sites pollués
La base de données BASOL du ministère
de l’écologie ne recense aucun sol
pollué ou potentiellement pollué
appelant une action des pouvoirs de
l’Etat à titre curatif ou préventif.
L’inventaire BASIAS du BRGM n’indique
aucun ancien site industriel et
activité de service susceptibles
d’engendrer une pollution.
Les pollutions lumineuses
consommations d’énergies (entrée en
vigueur au 1er juillet 2013).
Décret
(n°2012-118)
La pollution lumineuse désigne la d’application
de
la
loi
Grenelle
II du
dégradation
de
l’environnement
31
janvier
2012
relatif
à
la
publicité
nocturne par émission de lumière
ƒ”–‹ϐ‹…‹‡ŽŽ‡ ‡–”ƒÁƒ– †‡• ‹’ƒ…–• extérieure, aux enseignes et aux
importants sur les écosystèmes (faune préenseignes.
Décret (n°2011-831) du 12
‡– ϐŽ‘”‡Ȍ ‡– •—” Žƒ •ƒ–± Š—ƒ‹‡ •—‹–‡ juillet
2011
relatif à la prévention et à
 Žǯƒ”–‹ϐ‹…‹ƒŽ‹•ƒ–‹‘ †‡ Žƒ —‹–Ǥ ‡––‡
la
limitation
des nuisances lumineuses.
pollution se perçoit principalement
Arrêté
du 25 janvier 2013
sous 3 formes : halo lumineux, lumière
relatif
à
l’éclairage
nocturne des
éblouissante et lumière envahissante.
Ce phénomène représente également „Ÿ–‹‡–• ‘ ”±•‹†‡–‹‡Ž• ƒϐ‹ †‡
un gaspillage énergétique considérable. limiter les nuisances lumineuses et les
consommations d’énergie.
La prise en compte de cette nuisance
s’est traduite dans les Grenelles (1 Les cartes ci-après montre la pollution
et 2) qui ont inscrit la prévention des lumineuse dans le secteur des Plans. On
nuisances lumineuses dans le code de constate que la vallée de l’Hérault est
la principale source de cette pollution
l’environnement.
dans le secteur.
Réglementation :
Arrêté du 25 janvier 2013 Quelque soit le type de ciel considéré,
relatif à l’éclairage nocturne des la commune des Plans se situe entre
„Ÿ–‹‡–• ‘ ”±•‹†‡–‹‡Ž• ƒϐ‹ †‡ le niveau bleu nuit et le niveau bleu
limiter les nuisances lumineuses et les de l’échelle. Cela correspond à un
DIAG
> page 96
Une ancienne décharge est indiquée
par la mairie au lieu-dit le Bousquet.
Enjeux:
—…—‡’‘ŽŽ—–‹‘†—•‘Žǯ‡•–‹†‡–‹ϔ‹±‡
sur la commune. A noter toutefois la
présence d’une ancienne décharge (lieudit Le Bousquet)
niveau de pollution lumineuse faible
allant de la voie lactée se détachant
assez nettement à une présence assez
puissante de celle-ci.
Enjeux:
La qualité du ciel est très bonne au
dessus des Plans.
A l’échelle de la commune, des actions
peuvent être portée à l’occasion d’un
diagnostic du réseau d’éclairage
communal dans le but d’en améliorer la
’‡”ˆ‘”ƒ…‡ ±‡”‰±–‹“—‡ ‡– Žǯ‡ˆϔ‹…ƒ…‹–±
d’éclairage du sol en diminuant la
dispersion vers le ciel.
Carte communale
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
La pollution lumineuse
Source : Association AVEX (Astronomie du Vexin)
> page 97
DIAG
Carte communale
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
Les nuisances
Les nuisances auditives
Les dispositions de la loi n°92-144 du
31 décembre 1992 relative à la lutte
contre le bruit, notamment celle relative
à la prévention des nuisances sonores
des infrastructures de transports
terrestres, ont été intégrées dans le
code de l’environnement. En matière de
lutte contre les bruits de voisinage, les
dispositions réglementaires à respecter
sont issues du décret n°2006-1099 du
31 août 2006 et de l’arrêté préfectoral
n°2008-193-7 du 11 juillet 2008.
Les nuisances auditives peuvent avoir
des conséquences sur la santé humaine
(trouble du sommeil, stress, pertes
auditives,etc.).
Les sources de nuisances auditives
peuvent être de plusieurs sortes :
Ǧ
”ƒϐ‹… ǣ ƒ±”‹‡ǡ ˆ‡””‘˜‹ƒ‹”‡
ou routier, le bruit généré est plus ou
moins régulier et plus ou moins intense
mais permanent ;
Bruit industriel et commercial :
bruit plus ou moins régulier et suivant
les horaires d’ouvertures ;
Bruit de voisinage : fêtes,
chantiers, voisins, collectes des déchets,
etc.
Cette dernière source est placée sous la
responsabilité du maire.
La commune n’a pas d’industries
‘— †‡ …‘‡”…‡• •—ˆϐ‹•ƒ‡–
importants pour générer une gêne
auditive.
Seules les routes départementales
(RD35E2, 142 et 902) traversant
le
territoire
communal
sont
susceptibles d’être à l’origine d’un
„”—‹–†‡–”ƒϐ‹…Ǥ
Les habitations sont directement
concernées par la RD35E2 passant
dans le village. Cette départementale
a essentiellement pour vocation de
desservir les Plans et ne fait donc pas
Žǯ‘„Œ‡–†ǯ—‰”ƒ†–”ƒϐ‹…Ǥ
Enjeux:
Des actions sur le respect des limitations
de vitesses aux abords des habitations
’‡”‡––”‘–†‡Ž‹‹–‡”Ž‡„”—‹–†—–”ƒϔ‹…
(et de sécuriser ces endroits).
Les nuisances olfactives
Les sources potentielles de nuisances
olfactives
sont
essentiellement
d’origine agricole (activité d’élevage).
Le village des Plans, situé en fond
†‡ ˜ƒŽŽ±‡ǡ „±±ϐ‹…‹‡ ’‡— †‡• ˜‡–•
dominants pour lui éviter de subir
ces gênes. La position des principales
sources de gêne potentielles, ne
place pas le village sous le vent.
DIAG
> page 98
Selon le code de l’environnement, il
y a pollution odorante si l’odeur est
perçue comme « une nuisance olfactive
excessive », ce qui n’est a priori pas
le cas sur les Plans pour la source
potentielle citée.
Le respect des bonnes pratiques
d’élevage évitera les nuisances
olfactives.
Carte communale
Les champs électromagnétiques
 Žǯƒ„•‡…‡ †‡ …‡”–‹–—†‡ •…‹‡–‹ϐ‹“—‡
sur les effets sur la santé humaine des
expositions aux champs magnétiques,
le principe de précaution est appliqué
à ce sujet.
Il n’y a pas de ligne électrique haute
ou très haute tension qui traverse la
commune.
Six supports d’antennes (téléphonie
mobile, TV, Radio et autres) sont
présents sur la commune. Les antennes
situées sur les communes voisines
sont trop éloignées pour avoir des
incidences sur les zones bâties de la
commune (plus de 3 km).
La station la plus proche est située
à environ 150 mètres du hameau
Le risque radon
Le radon est un gaz d’origine naturelle
qui provient essentiellement des
sous-sols granitiques et volcaniques.
‡• ±–—†‡• †‡ Žƒ ϐ‹ †‡• ƒ±‡• ͳͻͺͲǡ
ont montré une certaine corrélation
entre l’exposition sous certaines
concentrations au radon et un risque
accru de cancer du poumon pour
l’Homme. Par application du principe
de précaution ce risque sanitaire n’est
pas à négliger dans les études urbaines.
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
Esparrou, 500 mètres du hameaux
Soulages et 800 mètres du village.
Les valeurs indiquées pour la station
correspondent à des hyperfréquences
(300Mhz – 300 Ghz) typiquement
utilisés en téléphonie mobile.
Rappelons que le décret n°2002-775
oblige les exploitants de réseau de
télécommunication à respecter les
niveaux limites d’exposition du public
aux
champs
électromagnétiques
2
(10W/m , densité de puissance
pour les hyperfréquences) tirés
des recommandations du conseil
communautaire du 12 juillet 1999. Ce
décret indique également que le champ
électromagnétique d’un équipement
doit être aussi faible que possible pour
les établissements scolaires, crèches
ou établissements de soins situées
dans un rayon de 100 mètres de ces
équipements.
Les autres antennes sont toutes
situées à plus d’un kilomètre des
premières
habitations
(Soulages,
Perthus). Certaines utilisent des
radiofréquences (émetteur radio et
télévision / 10kHz - 300MHz), d’autres
des hyperfréquences. A ces distances,
ces fréquences n’ont pas d’impacts sur
la santé humaine.
Situé sur un sol majoritairement
calcaire et argileux, le risque radon
est restreint au coulée basaltique
du
Nord-Ouest
du
territoire
communale, hors des zones habitées.
Les ICPE
Enjeux:
Aucun risque sanitaire lié à
l’électromagnétisme n’est a prévoir sur
la commune du fait de l’éloignement des
stations.
Il n’y a pas d’Installation Classée pour
la Protection de l’Environnement sur
la commune ni à proximité des Plans.
Enjeux:
Le risque liée à la présence de radon est faible et ne touche
aucune zone habitée.
Il n’y a pas de risque industriel lié à la présence d’ICPE sur ou à
proximité du territoire communal.
> page 99
DIAG
Carte communale
Carte Communale des Plans
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Les antennes sur la commune
Source : Agence Nationale des Fréquences
Localisation
A - RD142
Exploitant
France Télécom
EDF
B - La Quille
C - La Quille Pylône
TDF, Salnaruc
Hauteur/sol
Système
Bande de Fréquences
9m
FH
37,5-38GHz / 38,5-39,5 GHz
7m
FH
12,8-13,3 GHz
12 m
COM TER
68,5-69,3 MHz / 72,5- 73,3 MHz
12 m
FH
1374-1377 MHz / 1427-1429 MHz
Sté de Transport audiovisuel
3m
FH
8400-8500 MHz
Site privé
20 m
FM
87,5-108 MHz
Site privé (2)
20 m
FM
87,5-108 MHz
Réseau privé
8m
PMR
71-72 MHz
TDF
15 m
FM
87,5-108 MHz
TDF (2)
10 m
FM
87,5-108 MHz
TDF (3)
5m
FH
8025-8175 MHz
Site privé
12 m
RDF DVB-T
470-790 MHz
Site privé (2)
12 m
RDF DVB-T
470-790 MHz
Site privé (3)
12 m
RDF DVB-T
470-790 MHz
GSM 900
902,5-914,9 MHz / 947,5-959,9 MHz
22,4 m
D - Esparrou
SFR
22,4 m
DIAG
> page 100
UMTS 900
904,9-914,9 MHz / 949,9-959,9 MHz
GSM 900
902,5-914,9 MHz / 947,5-959,9 MHz
UMTS 900
904,9-914,9 MHz / 949,9-959,9 MHz
Carte communale
Carte Communale des Plans
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DIAG
Carte communale
Carte Communale des Plans
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5. La synthèse des
enjeux
Les enjeux au regard
des prévisions
démographiques
En 2010, la commune des Plans compte
292 habitants.
A ce jour, la population communale
résiste plutôt bien au déclin
démographique qui affecte la grande
majorité des communes rurales de
l’Hérault. Sur la dernière période
intercensitaire, elle connaît une
…”‘‹••ƒ…‡ •‹‰‹ϐ‹…ƒ–‹˜‡ †— ˆƒ‹–
d’apports migratoires importants,
conjugués à une reprise des naissances
sur les dernières années.
Bien que les prévisions à l’échelle
du département et même de la
région envisagent un vieillissement
général de la population, l’attractivité
du Languedoc-Roussillon et plus
précisemment celle du LodévoisLarzac ne se démentent pas et il est
probable que la croissance communale
se poursuive.
Selon son rythme de croissance
actuel, la commune pourrait
atteindre environ 360 habitants d’ici
une quinzaine d’années.
Toutefois, son évolution est aussi
soumise à des variations conjoncturelles
liées au contexte économique local.
Le projet communal doit donc
s’attacher à prendre en considération
ces tendances et essayer de les
anticiper sinon de les maîtriser pour
adapter les objectifs d’accueil de
DIAG
> page 102
population à l’offre de logements et de
services. En effet, «l’enveloppe» des
zones constructibles devra prendre en
considération dans son étendue et sa
localisation, la diversité de l’ensemble
de la population, comme par exemple
les jeunes ménages aux moyens souvent
restreints (offre locative, logement
social, etc.) mais aussi les tranches plus
âgées (problématique d’accessibilité
des logements, des équipements et
services de proximité, etc.).
Les enjeux en matière
de logement et
d’équilibre social de
l’habitat
Un équilibre à rechercher
A l’instar des habitants des Plans, le
nombre des résidences principales tend
à croître ces dernières années (passant
de 177 en 1999 à 192 en 2009).
Dans le même temps, les dynamiques
des résidences principales et des
résidences secondaires tendent à
•ǯ‹˜‡”•‡” ƒ— ’”‘ϐ‹– †‡• ’”‡‹°”‡•ǡ
traduisant l’attractivité de la commune
en tant que lieu de résidence.
Cependant, l’offre est relativement
pauvre, en logements locatifs et en
particulier en locatifs sociaux (il n’y a
pas logement social sur la commune en
2009).
‡Žƒ ‡ •‹‰‹ϐ‹‡ ’ƒ• ’‘—” ƒ—–ƒ– “—‡
la demande pour des résidences
secondaires soit nulle, mais plutôt
que l’on assiste à un réequilibrage
plus
conforme
au
standards
départementaux. La dynamique de la
construction neuve, le taux de vacance
des logements (inférieur à 4% en 1999
et 2009) et la dynamique cantonale
–‡†‡–…‘ϐ‹”‡”…‡––‡Š›’‘–Š°•‡Ǥ
Confrontée à la croissance mais
également au vieillissement de sa
population, la commune souhaite
adapter son parc de logements à la
diversité générationnelle et sociale, en
s’appuyant sur un réequilibrage des
typologies. (Aller vers des logements
plus petits, plus compacts, plus
économes).
Les enjeux au regard
des prévisions
économiques,
Une économie
agriculture
entre
services
et
L’activité économique des Plans repose
essentiellement sur le secteur tertiaire
(68,6% de établissements actifs)
et l’agriculture (26,3%). L’activité
agricole est fondée en grande partie
sur l’élevage (ovins, bovins, caprins).
Les activités tertiaires s’articulent
principalement autours des services
aux particuliers, avec, entre autres, des
activités liées au tourisme marqué par
Carte communale
un rythme saisonnier.
Une structure des petits commerces
locaux est inexistante et la commune
doit s’appuyer sur les communes
voisines (principalement Lodève ou sur
quelques commerçants et prestataires
de service itinérants:boucher, épicier,
aides soignants, etc. pour subvenir aux
besoins de sa population. Le maintien
de ces services devra être encouragé.
Le taux de chômage communal est
en baisse depuis 1999, il s’élève à
10% de la population active en 2010.
C’est légèrement moins que le taux
départemental (11,7%) et Régional
(11,2%).
Le principal enjeu au regard
de
l’évolution
des
activités
économiques de la commune
réside donc dans le maintien et la
valorisation de l’agriculture mais
aussi dans le développement des
services liés au tourisme.
Au niveau communal, ces deux
domaines sont étroitement liés.
L’intérêt touristique des Plans repose
majoritairement sur la grande qualité
de ses paysages, notamment agricoles.
Cette
inter-relation
agriculture/
identité du territoire/qualité des
paysages est un atout à valoriser
durablement
Or, il a été souligné combien l’agriculture
jouait un rôle primordial tant dans la
préservation des premiers que dans la
valorisation des seconds.
En conséquence, la commune entend
asseoir son projet économique
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
conjointement sur un maintien de
l’activité agricole et sur un renforcement
mesuré des structures touristiques (en
permettant par exemple la création
d’hébergements touristiques).
La maîtrise du développement
urbain constitue un enjeu important
’‘—” Žƒ …‘—‡ ƒϐ‹ †‡ ’”‘–±‰‡”
et valoriser un territoire qui
représente une valeur identitaire
importante.
Les enjeux en matière
d’aménagement de
l’espace
Les enjeux en matière
d’environnement
Des ressources à préserver et à
ǣ †‡• †‹ˆϐ‹…—Ž–±• ’‘—” ‡…ƒ†”‡” Ž‡
valoriser
développement de l’urbanisation
A ce jour le développement urbain des
Plans est encadré par le Règlement
National d’Urbanisme. Or, ni ce
dernier ni la loi Montagne à laquelle
est aussi assujetti l’aménagement de
la commune ne permettent à ce jour
de protéger précisément des secteurs
situés en continuité des espaces
urbanisés existants.
La commune souhaiterait pourtant
protéger d’une urbanisation potentielle
des secteurs situés en continuité de
certains hameaux ou aux abords de
la Soulondres pour des raisons liées
à la préservation de la morphologie
urbaine, du paysage ou de certaines
terres à usage agricole.
En conséquence, plus que l’ouverture
de nouveaux secteurs à urbaniser, la
carte communale aura pour objectif
principal de protéger certains secteurs
de l’urbanisation en précisant les
modalités d’application du RNU
(zonage).
Le diagnostic a fait ressortir plusieurs
enjeux environnementaux pour la
commune :
Le
nombre
de
zones
d’inventaires et de protection (ZNIEFF,
ǡ ƒ–—”ƒ ʹͲͲͲȌ ‡•– •‹‰‹ϐ‹…ƒ–‹ˆ
de la sensibilité du milieu naturel de
la commune, dont la Soulondres et
les contreforts du causse du Larzac
constituent les deux composantes
primordiales, tant en termes de
ressources que de fondement du
caractère communal. Elles doivent
faire l’objet d’une attention particulière
quant à leur préservation.
L’urbanisation des abords
du centre ancien des différents
hameaux suivant un mode peu dense
est susceptible de nuire à l’image du
village mais aussi à l’intégrité des
espaces naturels situés à proximité.
‡––‡ –‡†ƒ…‡ •‹ ‡ŽŽ‡ •‡ …‘ϐ‹”ƒ‹–
> page 103
DIAG
Carte communale
Carte Communale des Plans
Diagnostic Territorial - document provisoire 2014
pourrait se révéler nuisible aux valeurs
environnementales,
agricoles
et
patrimoniales du territoire communal
des Plans.
L’élaboration de la carte communale
doit précisément être l’occasion de
protéger de l’urbanisation les terres
agricoles et les paysages de grande
valeur.
Ces préoccupations environnementales
doivent contribuer, sur le plan
économique, à la valorisation des
productions locales, étroitement liées
à la qualité du terroir (agriculture,
élevage et développement du tourisme
vert).
Les
volontés
communales
et
intercommunales s’orientent aussi
sur un projet qui s’articulerait, entre
autre, autour de la valorisation des
productions agricoles, considérée
aussi bien en tant que ressource
économique d’une grande valeur qu’en
tant qu’écosystème extrêmement riche
à préserver et à faire découvrir.
Conclusion
L’élaboration de la carte communale
doit être l’occasion de répondre à
des objectifs parfois vus comme
contradictoire et d’établir un équilbre
durable pour le territoire en conciliant
les enjeux suivants:
-Répondre aux besoins d’extension
urbaine suite à la croissance de la
DIAG
> page 104
population.
-Maîtriser l’étalement et l’émiettement
urbain pour préserver les ressources.
-Valoriser les terres agricoles de qualité
.
-Préserver les espaces naturels et les
paysages remarquables.
-Asseoir l’identité communale d’un
territoire rural et préservé.
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DIAG
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Soulages
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Esparrou
Les Plans Haut