catalogue complet - Jardin du Morvan

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catalogue complet - Jardin du Morvan
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PRINTEMPS 2011
PLANTES ET FLEURS
VIVACES RUSTIQUES
THIERRY DENIS
Ranunculus ficaria
LE JARDIN DU MORVAN
PEPINIERE DU LAC DES SAPINS
Thierry et Elisabeth Denis
58370 - Larochemillay
Tél. 03 86 30 47 20
[email protected]
Didier Thillaye du Boullay
69240 - Marnand
Tél. 04 74 64 24 15 - Port. 06 71 94 13 01
[email protected]
Le Jardin du Morvan est ici
Le Morvan - © 2005 - Yves Nivot - www.kimedia.org
Dans les monts du Morvan et dans les monts du Beaujolais, nos deux pépinières sont en pleine nature.
Nos paysages sont superbes.
Mais nos climats sont rudes.
Hiver long et froid, été sec et chaud.
Et le sol de nos montagnes, plus riche de cailloux que de terre.
Pourtant, nos plantes-vivaces sont heureuses et fleurissent longtemps
Notre secret ?
Nous plantons de bonnes plantes à la bonne place !
L’équipe du Jardin du Morvan, en été
Planter la bonne plante à la bonne place ?
On ne jardine pas comme on change la déco de son salon.
Les plantes ne sont pas des bibelots que l’on place à sa guise,
juste pour une raison de couleur.
Ce sont des êtres vivants. Comme les oiseaux, les insectes ou les poissons.
Comme vous et moi !
Pour être en bonne santé, une sardine doit être mise dans l’eau.
Et un papillon en l’air !
Si on fait l’inverse, le résultat n’est pas extra…
Avec les fleurs, c’est pareil. Chaque plante est liée à un milieu naturel. Son «biotope» où elle est heureuse de vivre.
- Si on plante une fleur dans une plate-bande qui ressemble à son biotope, elle est superbe.
- Si on la plante dans une plate bande qui est trop différente de son biotope, elle est laide !
Nous allons donc, dans ce catalogue, apprendre à planter la bonne plante à la bonne place…
Sommaire
Chapitre I (page 2)
Les fleurs qui aiment la bonne terre, arrosée et loin des racines des arbres et des grands arbustes
Chapitre II (page 12)
Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
Chapitre III (page 28)
Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, et la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
Chapitre IV (page 41)
Le cas particulier des graminées
Chapitre V (page 45)
Les angoisses du jardinier
Chapitre VI (page 46)
Commande par correspondance et visite de nos pépinières
Bon de commande (page 48)
Table des matières (page 49)
Page 3
CHAPITRE I LES FLEURS QUI AIMENT LA BONNE TERRE, ARROSÉE ET LOIN DES RACINES DES ARBRES
ET DES GRANDS ARBUSTES
Commençons par le plus facile…
Dans votre jardin, vous avez au moins une «bonne» plate-bande dans laquelle les fleurs poussent sans souci.
Cette plate-bande
- est dans une bonne terre (engrais, fumier)
- n’est pas trop sèche (vous pouvez l’arroser une fois par semaine)
- est loin de vos arbres et de vos grands arbustes (et donc à l’abri de la concurrence de leurs racines)
Haie
Arbre et arbuste
Bonne plate bande, arrosée
et loin des racines
Dans cette « bonne » plate-bande il y a à boire et à manger pour toutes vos plantes. Toute l’année.
On dirait un potager !
Dans ce chapitre nous allons découvrir les « bonnes plantes » pour cette « bonne plate-bande ».
Nos plantes vivaces cultivées en plein champ, au pied du Mont-Beuvray dans le Morvan.
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(1) ACHILLEA PTARMICA ‘PERRY ‘S WHITE’
Ciel, le mariage de ma fille !
Brassée de petits pompons blancs, de juin à septembre
Hauteur 60cm, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, pas trop sèche en été. Soleil (au moins le matin). Ultra rustique.
Culture : bonne terre de jardin (même lourde). Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
- Mme Dupont : « Ciel, Ma fille se marie cet été et mon jardin n’a rien à se mettre ! »
- Mme Durand : « Plante des ‘Perry’s White’, tu auras des supers bouquets blancs,
dès cette année. Plante aussi des Kalimeris incisa ‘Alba’ n° 28 et de la monarde à fleurs
de neige n° 37. Toutes poussent comme des dératées et fleurissent tout l’été pourvu
qu’on enlève les fleurs fanées »…
Si votre fille vous avait laissé un peu plus de temps, l’étonnant Aconogon qui suit aurait
super bien marché (joli la première année, époustouflant la seconde).
(2) ACONOGON ‘JOHANNISWOLKE’
Neige d’été
Buisson d’épis neige, de la fin mai à début octobre (si on coupe sans tarder les épis fanés)
Hauteur 1m à 1,50m ; distance de plantation 70cm (n’aime pas la concurrence des racines sauf
quand il est au frais l’après-midi.)
Culture : bonne terre de jardin (même lourde). Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Bouquet de neige de juin à début octobre. La touffe est splendide, ultra résistante au vent.
Le feuillage est irréprochable, même sous un soleil de plomb.
- Planté au plein soleil brûlant, on lui évitera la concurrence des racines des arbres.
- Planté à mi-ombre pendant les heures les plus chaudes, il acceptera la concurrence
des racines (même celles des bambous !).
Excellent comportement pendant la canicule 2003. Pas d’angoisse avec le froid.
Pour le border, le bleu du Geranium ‘Brookside’ n° 84
(3) AGASTACHE ‘BLACK ADDER’
Le bel enfant…
Très grands épis bleu foncé, de juin à octobre.
Hauteur 80cm, distance de plantation 45cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil. Très rustique.
Monsieur Agastache foeniculum et Madame Agastache rugosa sont heureux de vous faire
part de la naissance de leur fille : ‘Black Adder’
Sa fée marraine lui a donné
1) son parfum réglisse menthe qui fait flasher les papillons
2) son côté fleur bleue jusqu’en octobre.
Ses frères en floraison : Helenium ‘Karneol’ n° 24 et le Solidago n° 48.
(4) AGASTACHE RUGOSA
… et sa jolie maman !
Très grands épis bleu clair, de juin à octobre.
Hauteur 70cm, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin Soleil. Très rustique.
Ses bourgeons jaillissent comme épis d’un bon pain.
La charmante maman de la précédente. A recommander dans les jardins difficiles :
elle pousse vite et se ressème généreusement (ce qui est bien pratique en cas
d’accident…). Ses épis sont plus larges, plus parfumés et d’un joli bleu clair.
Comme toutes les agastaches, elle sera plus jolie si vous la “pincez” au printemps
(«pincer», cela veut juste dire couper l’extrémité des tiges, pour l’inciter à se ramifier).
Un plant mis en terre en septembre est adulte l’année suivante.
Ses frères en parfum : monarde rose n° 36 et Origanum doré n° 99.
(5) AGERATINA CHOCOLAT
Feuillage noir et fleur de neige
Fleurs en boules, blanc de neige, de septembre à novembre.
Hauteur 60cm à 1m, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin (même lourde). Soleil. Ultra rustique
Noir de tiges et noir de feuilles. De mai à août, la touffe est ronde, comme un buis mais noir
brillant. Un contraste étonnant avec le Solidago n° 48.
En fin d’été, changement de décor. Tout se couvre de boules de neige.
A savoir : cette plante magique se lève tard au printemps (à la fin avril). Pour que votre
massif ne vous semble pas trop nu avant son réveil, plantez une petite ficaire n° 178
à son pied. Elle occupera le terrain en hiver et au début du printemps et s’endormira
quand les premières feuilles de l’Ageratina pointeront leur nez.
(6) ANAPHALIS TRIPLINERVIS
Bordure d’argent, à l’ombre comme au soleil
Bouquet de petits pompons en papier de soie ivoire, de juin à septembre.
Hauteur 30cm, distance de plantation 40cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Petite bordure propre et régulière au doux feuillage de velours d’argent. La floraison est
splendide en été et encore fort belle en automne.
Chaque fleur est un petit miracle de légèreté. Extra au pied des rosiers.
Robuste, durable et sage, c’est aussi une des très rares plantes à feuillage argenté
qui pousse tant à l’ombre qu’au soleil.
A planter avec la belle angélique qui suit.
PS : dans les jardins pauvres et secs, on lui préfèrera sa cousine,
l’Anaphalis margaritacea n° 54.
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CHAPITRE I - Les fleurs qui aiment la bonne terre, arrosée et loin des racines des arbres et des arbustes
(7) ANGELICA GIGAS
Dark Angel…
Grandes ombelles rouge presque noir, de juillet à septembre
Hauteur 90cm, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil. Bisannuelle très rustique, se ressème d’année en année.
L’angélique noire : Ses bourgeons sont fascinants : noirs, émeraude et pourpre brillant.
Les jeunes feuilles sont fougères. Les fleurs couleur sureau.
Vous aurez chaque année quelques semis naturels à croissance ultra rapide qui prendront
le relais si votre premier pied disparaît. Superbe entourée des feuilles argent de l’Anaphalis
triplinervis n° 6.
D’autres fleurs qui jouent avec le noir : Aster ‘Lady in Black n° 11, Penstemon ‘Husker Red’
n° 101, et Viola labradorica n° 187.
(8) ASTER NOVAE ANGLIAE ‘ALMA PÖTSCHKE’
Premier de classe
Fleurs rouge rubis en août-septembre, puis roses en octobre.
Hauteur 1m, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous terrains (adore les terres lourdes et collantes). Soleil. Ultra rustique.
Elève Alma Pötschke, vous avez :
- 18/20 à l’épreuve endurance argilo-calcaire
- 18/20 à l’épreuve gel, tornade et jeu des enfants
- 18/20 à l’épreuve couleur pétard
le Jury vous donne le Prix du meilleur aster catégorie rubis et vous plante sur le podium
avec Miscanthus ‘Yakushima Dwarf’ n° 201 et Helianthus ‘Soleil d’Or’ n° 27.
(9) ASTER HENRI PICOT
He’s got the blues…
Grandes fleurs bleues, en octobre/novembre.
Hauteur 1,60m, distance de plantation 1m (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (et pire). Soleil. Très rustique.
Un grand merci à Henri Picot qui, à force de patience et d’attention, a sélectionné cet aster
dément, le plus dru des bleus, celui qui fleurit le plus longtemps en octobre-novembre.
Sa catégorie : XXL. Un feuillage sain, une touffe droite qui se fiche du vent, des grandes
fleurs or et azur... Un pied suffit pour un mètre carré. En été, sa fraîcheur réjouit.
En automne, sa couleur éblouit. Un spectacle époustouflant à la Toussaint, quand presque
tout est déjà fané au jardin !
Pour le faire chanter : le Bidens étoilé n° 12 et les épis argent du Miscanthus n° 199.
(10) ASTER NOVI-BELGII ‘FELLOWSHIP’
Frou frou
Méga fleurs rose froufroutant… En septembre octobre.
Hauteur 80cm, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin (même très lourde). Soleil (au moins le matin). Ultra rustique.
Ses fleurs à triples rangées de pétales comme les triples jupons des grands-mères sont
trois fois plus grandes qu’un aster ordinaire.
Elles osent le rose et s’en portent bien.
Une bonne plante, spectaculaire et fidèle. Sans drageon casse-pieds.
Association : Leucanthemella n° 30 (blanc et or) et Conoclinium n° 15 (bleu scintillant).
(11) ASTER HORIZONTALIS ‘LADY IN BLACK’
Black is beautiful
Brouillard d’étoiles blanc rosé en septembre et octobre.
Hauteur 1,20m, distance de plantation 70cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin (même très lourde). Soleil (au moins le matin). Ultra rustique.
Buisson tout rond de petites feuilles presque noires, dense comme un buis. Le tout,
saisissant de mai à août. Plus il a de soleil, plus il fait chaud, plus il est noir de peau.
En septembre, tout change. Des centaines de petites fleurs blanches et rosées prennent
le relais. Un plan suffit par mètre carré. Vous n’avez ni drageon, ni racines casse-pieds ?
Mariage à l’anglaise : Solidago ‘Fireworks’ n° 48 et Achillea ‘Perry’s White’ n° 1.
(12) BIDENS HETEROPHYLLA
Œillet dingue !
Brassée géante de petites étoiles, citron crème, de septembre à décembre.
Hauteur 1,60m, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil. Très rustique (bien plus qu’on ne le croit !)
Parent exotique de nos petits œillets d’Inde annuel, version rustique, vivace et… géant !
Hyper-prolifique, couvert de fleurs dès la première année. Le genre « big-bouquet-minute ».
Pour limiter son développement, de bons coups de bêche autour de la touffe au printemps
(les jeunes pousses s’arrachent facilement : vous en ferez cadeau à vos amis).
Ses fleurs résistent bien aux premiers gels : on le voit parfois encore superbe à la veille
de Noël ! Pour l’encadrer, Aster ‘Henri Picot’ n° 9 et verveine n° 120. Tous trois fleurissent
très, très longtemps…
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(13) CAMPANULA LACTIFLORA ‘PRICHARD’S VARIETY’
Obéit au sécateur
Très grands bouquets bleu améthyste, en juin et juillet et en fin-août et septembre
Hauteur 80cm, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin (même lourde). Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
La touffe est ronde, le feuillage vert doux.
La floraison époustouflante...
Elle fleurit non pas une mais deux (voire trois) fois d’affilée si vous jouez du sécateur.
Le principe ? Coupez juste sous les fleurs fanées : les tiges « décapitées » refleurissent
sans tarder.
Au jardin, elle fait la révérence aux grandes marguerites blanches qui suivent.
(14) CHRYSANTHEMUM MAXIMUM ‘ALASKA’
La marguerite de Bonne-Maman…
Très grandes fleurs blanches à coeur or, de juin à début août.
Hauteur 90 cm, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil (au moins la moitié de la journée). Très rustique.
La vraie « grande marguerite», comme celle d’avant, quand nous étions enfants.
Toujours en fleurs quand l’été s’annonce. Belle au jardin, belle en bouquet. Facile à réussir.
Facile à diviser.
Vous la trouverez chaque année en fleurs au début des grandes vacances (en même
temps que la grande campanule bleue (n° 13). Vous auriez souhaité qu’elle fleurissent plus
tard, pour la rentrée ? Alors, découvrez sa cousine Leucanthemella n° 30 : les mêmes
fleurs de marguerite mais en septembre et octobre…
(15) CONOCLINIUM COELESTINUM
Bleu et or à la fois
Petits pompons bleu clair, de septembre à octobre.
Hauteur 70cm, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil. Très rustique.
Jolie canadienne qui ressemble à un Ageratum géant. Son feuillage devient or quand elle
fleurit. Radieuse au jardin, on en fait aussi de superbes potées.
La plante que vous allez recevoir est truffée de bourgeons, gage de croissance rapide
et de multiplication facile.
On l’accompagne d’un tapis de ficaire n° 179 qui couvre le sol de pourpre et d’or pendant
qu’elle dort en hiver.
Ses autres amis : l’aster ‘Fellowship’ n° 10 et le Solidago ‘Fireworks’ n° 48.
(16) COREOPSIS GRANDIFLORA ‘RISING SUN’
Boule speedée !
Bouquet compact de petits soleils or et rouge, de juin à octobre.
Hauteur 30cm, distance de plantation 45cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil. Très rustique
Les Coreopsis tradi, c’est joli mais ça fait un tantinet salade : trop de vert,
pas assez de couleur.
Avec le nouveau ‘Rising Sun’, c’est l’inverse : moins de salade et dix fois plus de fleurs.
Une petite boule nerveuse hyper florifère, au feuillage supra discret.
Zéro tuteur, de la couleur tout l’été : c’est LA bordure dont vous rêviez !!!!
D’autres bordures-bonheur, pour jardiniers pressés : Anaphalis n° 54 (blanc-argent)
et Campanula ‘Karl Foerster’ n° 67 (bleu doux).
(17) DELPHINIUM x CULTORUM ‘FINSTERAARHORN’
Le top du top du top…
Très grands épis bleu gentiane, de juin à octobre (plusieurs floraisons successives).
Hauteur 1,50m, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin, évitez les sols trop calcaires (ceux qui font jaunir les feuilles
des rosiers). Soleil (au moins le matin). Très rustique.
Grand et puissant. Des épis larges et denses. Et un bleu à faire verdir une gentiane…
Ce Delphinium hors norme se fait exclusivement de division de pieds adultes,
élevés en pleine terre pendant trois ans.
Mettez quelques granulés anti-limaces (bio !) en janvier et février. Le feuillage dort encore
mais pas les limaces qui pourraient aller le croquer sous terre.
Ses amis: l’Echinacea blanc n° 19 et la ligulaire d’or n° 31.
IMPORTANT : pourquoi faut-il se méfier des racines des arbres et des arbustes ?
Les racines des arbres et des grands arbustes sont très puissantes. Vous ne les voyez pas mais
elles colonisent le sol. Et entrent ainsi en concurrence avec les petites racines des vivaces.
Cette concurrence des racines :
- certaines vivaces la détestent (les vivaces des chapitre I et II, certaines graminées du chapitre IV)
- certaines vivaces la supportent et parfois même l’apprécient (les vivaces du chapitre III ainsi
que quelques graminées du chapitre IV).
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CHAPITRE I - Les fleurs qui aiment la bonne terre, arrosée et loin des racines des arbres et des arbustes
(18) ECHINACEA PURPUREA ‘RUBINSTERN’
Quatre mois de congés fleuris
Fleurs rose pourpre, à coeur de pomme de pin de juillet à octobre...
Hauteur 90cm, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil. Ultra rustique.
Des pétales incandescents, un aréopage de papillons.
Le tout en fleur en juin-juillet-août-septembre (parfois octobre).
De tous les Echinacea, c’est le plus robuste (nous n’en dirons pas autant des nouvelles
variétés « à la mode »).
Pour le faire refleurir été et automne, coupez les fleurs fanées.
Pour l’accompagner, une herbe scintillante (Pennisetum japonicum n° 204) et un grand
bouquet blanc (Kalimeris n° 28).
(19) ECHINACEA PURPUREA ‘WHITE LUSTRE’
White is beautiful
Fleurs blanches à coeur de pomme de pin, de juillet à octobre.
Hauteur 80cm, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil. Ultra rustique.
Tout aussi sain et sympa que le précédent. Les pétales sont blanc pur. Le cœur en
pomme de pin… Les touffes se tiennent bien (sans tuteur !).
Lui aussi fleurit jusqu’à l’automne, pour peu que l’on enlève les fleurs fanées.
Ce que l’on a trouvé de mieux pour accompagner le Delphinium aux fleurs de
gentiane n° 17.
(20) EQUISETUM CAMTSCHATCENSE
Jurassik Park
Comme un bambou à tiges vertes et nues, sans fleurs, sans feuilles !
Hauteur 1,40cm, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil. Ultra rustique.
Les Equisetum furent le p’tit dej des dinosaures, voici 200 millions d’années. Des plantes
primitives, sans fleurs, sans feuilles, d’un graphisme stupéfiant. Camtchatcence est le plus
grand qui existe encore aujourd’hui. Un fossile vivant qui pousse en bouquet serré,
vigoureux et drageonnant. On peut le cultiver en bac ou en pot. Commencez avec un pot
de 3 litres puis passer à 10 ou 20 litres ensuite en été, une grande soucoupe d’eau sous le
pot en permanence. En pleine terre, il est splendide tout le temps mais un tantinet
envahissant. En bac, il est moins beau en hiver mais on le maîtrise facilement.
En bouquet à la maison, les tiges tiennent incroyablement longtemps.
(21) EUPATORIUM MACULATUM ‘ATROPURPUREUM’
L’effet papillon
Fleurs de 25 cm de diamètre, rose pourpre du 15 juillet au 15 septembre
(parfois aussi octobre). Hauteur 1,60m, distance de plantation 1m (n’aime pas la concurrence
des racines). Culture : terre ordinaire (même lourde, glaiseuse ou argilo-calcaire).
Soleil. Ultra rustique.
Des fleurs colossales qui servent de porte-avion aux papillons… Impressionnante en août,
au moment où bien des plantes piquent du nez. Un plant suffit pour booster tout un jardin.
Pour l’encadrer, deux bons géants débonnaires : Helianthus n° 26 et Miscanthus n° 200.
PS : une eupatoire, c’est dément en été mais discret en hiver et au printemps (premières
feuilles fin avril seulement), vous pouvez donc truffez la touffe de petites renoncules d’or
n° 179 qui fleurissent en l’hiver et s’endorment ensuite. Eupatoire et renoncule partageront
le même emplacement, sans se gêner.
(22) FILIPENDULA RUBRA VENUSTA
Barbe à papa pour enfant gourmand
Grands épis vaporeux, rose léger et scintillant, de juin à août (plus si on coupe les épis fanés).
Hauteur 1,50m, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin (supporte bien les terres argileuses, lourdes et collantes).
Soleil ou ombre légère (l’après midi, par exemple). Ultra rustique.
Reine des prés américaine aux multiples surprises.
- Au printemps, le feuillage pourpre défie les gelées.
- En été, ses épis rose scintillant façon barbe à papa, font rêver les enfants.
- En hiver, sa silhouette ourlée de givre à beaucoup de chic.
Conseillé pour tous jardins, même dans la glaise et l’argile pur.
Nous l’avons testé près de l’Aconogon n° 2 et de la campanule ‘Prichard’s Variety’ n° 13.
(23) FUCHSIA ‘WHITEKNIGHTS PEARL’
Fuchsia Frigidaire
Cascade de petites fleurs fusées, rose doux, de juin à novembre.
Hauteur 60cm à 1m, distance de plantation 40cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil non brûlant, ombre légère. Ultra rustique.
C’est le Fuchsia frigidaire : une fois passé son premier hiver, il est inutile de le couvrir d’un
petit chapeau quand il fait froid : le gel, il adore…
Bien plus florifère que la majorité des fuchsias rustiques à fleurs fines et légères,
il est couvert de fleurs de juin à la Toussaint.
Tant de qualités lui ont valu la récompense suprême : un mérite à Courson.
PS : certains coupent les tiges de leur Fuchsia en automne. Nous recommandons plutôt
d’attendre le printemps.
PPS : en terre, il est top rustique mais en pot il redevient frileux…
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(24) HELENIUM ‘KARNEOL’
Il fait chaud : il fait le beau
Fleurs de marguerites à larges pétales, rouge orange de juillet à septembre.
Hauteur 90cm, distance de plantation 60cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil. Très rustique.
En pleine chaleur, la plupart des fleurs piquent du nez. Pas les Helenium.
Ils sont en effet natifs des prairies brûlantes d’Amérique du Nord, là où le soleil cogne
bien plus qu’en France.Canicule ou pas, dès lors qu’ils ont à boire et à manger,
ils fleurissent tout l’été.
‘Karneol’ est le plus précoce : mi feu, mi flamme, dès juillet. Dense et trapu, il n’a pas
besoin d’être tuteuré.
Si on coupe ses fleurs fanées (sous la fleur, sans raccourcir les tiges) il fleurit sans arrêt.
Ses deux copains : le Phlox ‘Fujiyama’ n° 40 et la Ligularia przewalskii n° 31.
(25) HELENIUM ‘RUBY TUESDAY’
Ras le bol du pâlichon
Fleurs de petite marguerite, rouge feu d’août à octobre.
Hauteur 60cm, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil. Très rustique.
Ras le bol du pâlichon. Au compost le pastel ! Vive les couleurs qui flashent.
A ce jeu, ‘Ruby Tuesday’ est sans rival. Comme ‘Karneol’, c’est un petit modèle
(moins d’un mètre). Ses fleurs sont encore plus pétard : rouge dément tout l’été.
Notre conseil : un Helenium, ça fleurit énormément. Alors, soyez sympa : donnez-lui au
printemps une petite poignée d’engrais pour rosiers. Quand on travaille bien,
on mange sain ! Comme toutes les fleurs hautes en couleurs, ‘Ruby Tuesday’ est encore
plus beau quand on l’encadre de graminées qui l’allègent et l’adoucissent (Calamagrostis
‘Overdam’ n° 191 et Deschampsia ‘Schottland’ n° 195).
(26) HELIANTHUS ‘LEMON QUEEN’
Citron pressé
Bouquet dément de grandes marguerites citron léger, de la fin juillet à octobre.
Hauteur 1,40m, distance de plantation 70cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil. Ultra rustique.
La plante fétiche des jardiniers pressés : 3 mois de floraison,dès la première année.
Un petit plant donne un énorme bouquet, même chez le plus nul des jardiniers.
Ses fleurs sont fantastiques (couleur citron frais). Ses racines sont sages et n’envahissent
pas. Il craint ni le chaud, ni le froid.
Kit complet de l’été : au premier plan, une bordure de Kalimeris ‘Madiva’ n° 29,
au second plan, un mix d’Helianthus et de Miscanthus ‘Variegatus’ n° 200.
(27) HELIANTHUS ‘SOLEIL D’OR’
Dahlia d’or
Bouquet dressé de fleurs or clair, comme des Dahlia pompons, de juin à août.
Hauteur 1,20m, distance de plantation 70cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil (surtout le matin). Ultra rustique.
Un autre Helianthus méconnu et pourtant chou comme tout avec sa très longue
floraison façon Dahlia pompon.
Lui aussi est sage et sans drageon. Et il fleurit très (très !) longtemps.
Notre conseil : la touffe doit respirer. Ne l’enfouissez pas dans la plate-bande : il lui faut du
soleil dès le matin, de la tête au pied (le soleil n’est pas indispensable l’après-midi).
Entourez-la de plantes qui ont les mêmes besoins (Phlox amplifolia n° 38 et aster ‘Lady in
Black’ n° 11).
(28) KALIMERIS INCISA ‘ALBA’
Premier sourire du printemps et tout l’été en fleurs
Mille petites fleurettes blanches et or, du début juin à la fin septembre.
Hauteur 60cm, distance de plantation 60cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil. Ultra rustique.
En mars, quand le jardin est tout engourdi, je suis déjà sur le pont avec ma frimousse toute
ronde, vert tendre comme un jeune buis. Les autres plantes d’été attendront la fin avril pour
pointer leur nez. Moi, je suis déjà là. Et j’accompagne narcisses et hellébores.
En juin, juillet, août et septembre, je suis couvert de fleurs, blanc et or. Sans tuteur.
La seule chose que vous devrez m’accorder, c’est quelques minutes fin juillet pour couper
mes fleurs fanées. Cela m’incite à refleurir de plus belle dans la foulée.
Plantez-moi près du Geranium ‘Brookside’ n° 84, un bon copain.
Les racines des rosiers et des plantes grimpantes ne gênent pas les fleurs !
Les rosiers, les plantes grimpantes (clématites !), les petits arbustes, les pommiers et les
poiriers n’ont pas racines méchantes.
Elles n’entrent pas en concurrence avec les racines des vivaces.
Vous pouvez donc planter toutes les fleurs à côté des rosiers.
Vous pouvez planter toutes les fleurs à leurs pieds.
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CHAPITRE I - Les fleurs qui aiment la bonne terre, arrosée et loin des racines des arbres et des arbustes
(29) KALIMERIS INCISA ‘MADIVA’
Bouquet tout rond, pour tout juillet, août, septembre, octobre… et novembre !
Grandes marguerites bleu doux, de juillet à novembre.
Hauteur 70cm, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin, supporte une sécheresse passagère. Soleil. Ultra rustique.
Un peu plus grand que le précédent et tout aussi convaincant. Lui aussi est rond, dense,
et séduisant dès les premiers jours du printemps.
Son feuillage de petit chêne pète la santé. On en fait de très jolies petites haies.
Déjà fleuri au début juillet, il nous sauve en août quand tant de fleurs piquent du nez.
Et n’en finit pas de refleurir jusqu’aux grandes gelées.
L’an dernier, dans le froid Morvan, nos plants étaient encore en fleurs à la fin-novembre.
Ses amis : l’Helianthus ‘Lemon Queen’ n° 26 et le Physostegia n° 41.
(30) LEUCANTHEMELLA SEROTINA
La marguerite de la deuxième mi-temps…
Grandes fleurs de marguerite, blanches à cœur or, d’août à octobre.
Hauteur 50cm, distance de plantation 70cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Ultra rustique. Soleil.
La grande marguerite ‘Alaska’ n° 9 est super sympa de juin à début août. Sa cousine
Leucanthemella, qui lui ressemble beaucoup, prend ensuite le relais : ses grandes fleurs
blanches s’ouvrent de la mi-août à laToussaint.
Au printemps, son feuillage est charmant.
Un coup de sec temporaire ne la trouble pas. La chaleur non plus. Et l’absence de soleil
une partie de la journée n’est pas un souci. Les tuteurs sont superflus.
Pour l’accompagner jusqu’à l’automne : Aster ‘Henri Picot’ n° 9 (bleu étourdissant) et
Polygonum microcephala n° 45 (blanc l’été, multicolore l’automne).
(31) LIGULARIA PRZEWALSKII
« Beurk », dit la limace… « Chouette », dit le jardinier !
Grands épis or de juin à août.
Hauteur 1m, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines sauf quand le
terrain est humide).
Culture : au plein soleil, il faut une terre arrosée, à l’ombre légère une terre ordinaire suffit.
Ultra rustique (supporte les sols humides). Soleil ou ombre légère
De toutes les ligulaires, c’est la plus facile à cultiver. Et la plus charmante aussi.
Aussi sympa avant que pendant la floraison. Robuste, durable et hyper florifère.
Le feuillage est joliment découpé et les épis fins et légers. Rare qualité aussi, pour une
ligulaire, les limaces trouvent qu’elle a mauvais goût. Elles font la moue, la contourne et
vont baver plus loin. Au frais, elle fera merveille avec les hostas (comme sur la photo).
Au chaud, elle chantera avec le bleu doux du Kalimeris ‘Madiva’ n° 29.
(32) LOBELIA CARDINALIS
Rouge bâton
Epis fantastiques, rouge écarlate de juillet à octobre.
Hauteur 1,20m, distance de plantation 40cm (au frais il tolère la concurrence des racines).
Culture : terre humifère. Soleil du matin, ombre légère, nord. Très rustique (se ressème).
Rouge vibrant, écarlate. Ce Lobelia canadien a la silhouette mannequin : longiligne !
Très résistant au froid il fleurit dès sa première année jusqu’à la fin de l’été (surtout si on
coupe les fleurs fanées).
C’est dans une bonne plate-bande, sans soleil brûlant qu’il réussit le mieux.
En hiver, les rosettes de feuilles sont à croquer (par grand gel, on peut les couvrir d’une
simple poignée de feuilles mortes qui remplacera la neige protectrice de son pays natal)
A savoir : à l’ombre, l’après-midi, il boit très peu. Plantez-le dans un écrin de Molinia n° 202.
Le tout sera très chic, même si le soleil fait défaut.
(33) LYSIMACHIA CLETHROIDES
La fleur des trois saisons
Grands épis en « virgule », tout blanc du début juillet à septembre.
Hauteur 70cm, distance de plantation 60cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin, supporte une sécheresse passagère. Soleil. Ultra rustique.
Indémodable et aussi sympa qu’increvable. On adore :
- au printemps : ses rosettes vert cuivré brillant comme un petit champ de bébés artichauts.
- tout l’été : ses cents épis « virgule », tout blanc et adorés des papillons.
- en automne : ses feuilles couleur érable du Canada.
Dans un premier temps, il va pousser diablement vite. Rassurez-vous, il s’assagit ensuite.
Le feuillage de la sanguisorbe n° 46 le met en valeur.
(34) LYSIMACHIA PUNCTATA ‘ALEXANDER’
Rose au printemps, écus d’or en été
Grands épis or de juin à août.
Hauteur 70cm, distance de plantation 60cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin, aime la fraîcheur. Soleil. Ultra rustique.
Modèle réduit de la grande lysimaque punctata, elle cumule les avantages :
- moins haute, elle se tient bien droite (sans tuteur) et résiste mieux au sec.
- sa floraison or dure bien plus longtemps.
- son feuillage multicolore change au fil du temps : Rose-pourpre en fin d’hiver, puis,
rose crème et pistache au printemps et vert et blanc en été et automne.
C’est en compagnie des fins épis du Deschampsia n° 195 qu’elle est la plus jolie.
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(35) LYTHRUM VIRGATUM ‘DROPMORE PURPLE’
Shoote papillon !
Très longs épis ultra fins, pourpres de juin à septembre.
Hauteur 80cm, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil. Ultra rustique.
Un rideau léger de très fins épis roses papillonnants tout l’été. Durable et fiable,
il a traversé toutes les mauvaises années (hiver 1985, été 2003…) sans frissonner.
- Adulé des jardiniers (floraison permanente l’été)
- Adoré des papillons (libre service butinage).
De tous les Lythrum, ‘Dropmore Purple’ est le plus résistant au sec. Nous aurions presque
pu le classer dans le chapitre 2.
D’autres fleurs de ce chapitre qui shootent les papillons : Echinacea n° 18, Eupatorium
n° 21et Lysimachia n° 33.
(36) MONARDA FISTULOSA
La plus tenace au sec
Grandes fleurs rose douceur, de juin à septembre. Parfum vif de bergamote.
Hauteur 80cm, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil le matin (l’après-midi, peu importe). Ultra rustique.
De toutes les monardes, c’est la plus tenace au sec. A recommander donc pour ceux qui
n’ont pas une « si bonne terre que cela ».
Son feuillage est particulièrement sain, surtout si on la plante au soleil du matin
(Les monardes détestent avoir les feuilles trempées par la rosée : au soleil dès le matin,
la rosée s’évapore bien plus vite !).
Ses amis : les grands Phlox n° 38 à 40 et le Delphinium n° 17 qui, eux aussi, apprécient le
soleil tôt dans la matinée.
(37) MONARDA ‘SCHNEEWITTCHEN’
Plantoir, dis-moi qui est la plus belle…
Grandes fleurs blanc de neige, de juin à septembre. Parfum de bergamote.
Hauteur 80cm, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil le matin (l’après-midi, peu importe). Ultra rustique.
«Schneewittchen», c’est Blanche-Neige en français !
Elle pousse très vite : votre plant sera adulte l’an prochain. Vous aurez une première
floraison massive, de la fin juin à août. Taillez-la sans pitié dès qu’elle fait mine de faner.
Elle repousse avec vigueur et fleurit une seconde fois, de la fin août à septembre.
Son feuillage embaume la bergamote.
En infusion, comme le thé, elle est tonique et rafraîchissante.
Ravissante près de la campanule ‘Prichard’s Variety’ n° 13.
(38) PHLOX AMPLIFOLIA
Premier au Phlox office
Fleurs rose foncé, parfumées, de juin à septembre.
Hauteur 70cm, distance de plantation 60cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil indispensable le matin. Ultra rustique.
Le top du top du top des Phlox. Le plus robuste de tous les botaniques qui poussent en
Amérique du Nord.
Une saine nature, jamais malade, toujours souriant.
Son feuillage est frais comme du bio. Ses fleurs sentent supra bon.
Associations : les monardes n° 36 et 37 et le Delphinium n° 17.
PS : un grand Phlox, c’est comme une monarde ou un Delphinium : ça aime le soleil du
matin (l’après midi, ça n’a pas d’importance)...
(39) PHLOX PANICULATA ‘BLUE PARADISE’
Nous irons tous au paradis…
Fleurs bleu ardoise, parfumées, de juin à septembre.
Hauteur 90cm, distance de plantation 60cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil le matin, fraicheur l’après-midi. Ultra rustique.
Certains bleus sont presque impossibles à photographier : à l’imprimerie, ils virent au
violet ! C’est le cas, hélas, de ‘Blue Paradise’. Aussi, pardonnez la mauvaise qualité de la
photo d’à côté… En réalité, il est bleu ardoise parfait. L’enfer des Phlox ? La rosée du matin
qui salit leur feuillage. Le paradis des Phlox ? Un coin du jardin ou le soleil brille dès les
premières heures du matin… La rosée sèche alors très vite et le Phlox sourit !
L’après midi, en revanche, un peu d’ombre lui fera le plus grand bien.
Entourez-le de plantes basses qui ne feront pas obstacle aux premiers rayons du soleil
(Anaphalis triplinervis n° 6).
(40) PHLOX PANICULATA ‘FUJIYAMA’
Tout Phlox mené au sécateur fleurit plus longtemps
Fleurs blanc pur, parfumées, de juin à septembre.
Hauteur 90cm, distance de plantation 60cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil indispensable le matin. Ultra rustique.
Très proche du Phlox amplifolia et donc on ne peut plus robuste.
- Ses jeunes feuilles (vert tendre) sont friandises.
- Ses fleurs de neige sont naturelles.
Pour le faire fleurir plus longtemps, coupez les fleurs fanées (juste au bout de tiges).
De nouvelles fleurs prennent le relais (un Phlox mené au sécateur fleurit de juin à début
octobre). Ce conseil s’applique à tous les grands Phlox. Lui aussi est plus beau avec du
soleil le matin et de la fraîcheur l’après-midi (quand on le plante à l’est, par exemple).
Ses amis : Helianthus ‘Soleil D’or’ n° 27 et Lysimaque ‘Alexander’ n° 34.
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CHAPITRE I - Les fleurs qui aiment la bonne terre, arrosée et loin des racines des arbres et des arbustes
(41) PHYSOSTEGIA ‘VAN WASSENHOVE’
Fleurir longtemps, au bon moment, rapidement
Longs épis rose intense, toujours en fleurs du début août à la Toussaint.
Hauteur 80cm, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture bonne terre de jardin. Soleil (la moitié de la journée suffit). Ultra rustique.
Le plus florifère de tous les Physostegia : d’août jusqu’à la Toussaint.
Mieux, il pousse hyper vite. Un p’tit plant, gros comme un pot à yaourt, mis en terre au
printemps donne un super buisson dès la première année.
Le feuillage est sain, les épis super jolis. Et le tout presque sans entretien.
Si vous ne le serrez pas (un petit mètre carré pour lui tout seul) il sera encore plus heureux,
grandira encore plus vite. Et ne boira presque pas !
Ses épis roses sont ravissants au pied de l’Helianthus citron n° 26 et les petits pompons
blancs du Polygonum microcephala n° 45.
(42) POLYGONUM AMPLEXICAULE ‘ALBUM’
Juillet-août-septembre-octobre, sans RTT
Mille épis bougies blanches de juillet à octobre.
Hauteur 1m, distance de plantation 40cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil, Nord ou ombre légère. Ultra rustique.
GRAND MOMENT D’EMOTION AU JARDIN :
- pas un jour sans fleur pendant les mois de juillet, d’août, de septembre et d’octobre
- des racines sages (pas de drageon)
- une résistance sans limite au froid
- aussi fleuri au soleil qu’à l’ombre (même au pied d’un mur plein nord)…
Je suis le plus fin, le plus étroit des Polygonum amplexicaule.
Qui dit mieux ? Peut-être mon grand frère que voilà :
(43) POLYGONUM AMPLEXICAULE ‘SPECIOSUM’
500 millions de petites bougies, émoi, émoi, émoi !
Mille épis bougies, rouge intense de juillet à octobre.
Hauteur 1,20m, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil non brûlant, Nord ou ombre légère. Ultra rustique.
Je fleuris de juillet à octobre. Mes fleurs sont groupées en bougies, rouge scintillant. J’en ai
des millions. Large et puissant, je couvre un bon mètre carré.
Discret en hiver et au printemps, je n’empêche pas les narcisses de pousser : ils fleurissent
pendant mon sommeil, je me réveille quand ils s’endorment).
Mes racines sont sages, je n’ai pas de drageons.
Mes feuilles sont saines, les limaces les détestent !
Au soleil, je n’ai rien contre un peu d’eau. Au nord ou à l’Est d’un mur, je ne bois
pratiquement pas. Mes copains : Ageratina ‘Chocolat’ n° 5 et aster ‘Lady in Black’ n° 11.
(44) POLYGONUM CAMPANULATUM
Clochettes de l’Himalaya
Mille petites clochettes blanc rosé, de juillet à octobre.
Hauteur 80cm, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin arrosée. Soleil du matin, Nord ou ombre légère. Ultra rustique.
Très différent des Polygonum précédents. Il a un port buissonnant.
Ses feuilles sont veloutées et persistent en partie en hiver.
Ses fleurs se succèdent sans discontinuer tout l’été, tout l’automne.
Seul besoin : de la fraîcheur. Vous le cultiverez donc au nord ou à l’Est, là où le soleil
n’est jamais brûlant.
Association pour mur au frais : Thalictrum delavayi n° 49 et Lobelia n° 32.
(45) POLYGONUM MICROCEPHALA
Fontaine frétillante, érable flamboyant et coton blanc
Mille petits pompons crème, de juin à novembre.
Hauteur 60cm à 1m, distance de plantation 60cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil, Nord ou ombre légère. Ultra rustique.
INCONTOURNABLE d’AVRIL à NOVEMBRE
- Son feuillage glamour, rouge (printemps), pourpre argent (été), érable-flamboyant
(automne)
- Ses mille fleurs de coton blanc (de juin à la Toussaint : plus de 5 mois sans peine !)
- Ses racines sages, sans drageon (aussi heureuses en terre qu’en pot).
Le tout poussant vite, en fontaine frétillante. Si vous la trouvez trop grande, taillez-la :
elle ne vous en voudra pas.
Etourdissante avec l’ aster ‘Lady in Black’ n° 11 et le Panicum ‘Hanse Herms’ n° 203.
(46) SANGUISORBA OFFICINALIS ‘TANNA’
Goût concombre frais !
Centaines de petits épis rouges, de juin à septembre.
Hauteur 40cm, distance de plantation 40cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, pas trop sèche en été. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Chez-elle, tout est bon, tout est beau.
Son feuillage couvre-sol est une merveille de fraîcheur et de délicatesse. Il étouffe les
mauvaises herbes et on en fait de fort bonnes salades (goût concombre frais) !
Les fleurs sont à touche-touche tout l’été.
Mieux, de toute sa famille, c’est le plus tolérant aux coups de soifs passagers.
PS : quand on le taille pour le croquer en salade, il repousse immédiatement et fleurit alors
tout autant, un peu plus tard dans la saison.
A marier à d’autres feuillages d’exception : Anaphalis triplinervis n° 6 et Angelica gigas n° 7.
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(47) SCABIOSA CAUCASICA ‘PERFECTA BLEU’
J’aime l’acide, j’adore le calcaire !
Grandes fleurs froufroutantes, bleu pastel, de juin à septembre.
Hauteur 50cm distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin, drainée en hiver (aime le calcaire !). Soleil. Très rustique.
Scabieuse saine et ardente. Toute en fleurs dès la première année.
1) dans les terres calcaires, elle vit encore plus longtemps (si votre sol est acide, donnez lui
quelques coquilles d’huîtres broyées).
2) dans les régions chaudes, on l’installera au soleil le matin et à l’ombre l’après midi.
Une sécheresse passagère ne la trouble pas.
3) la division est facile (au printemps) et donne des plants vigoureux et sains.
Son bleu pastel chante avec les marguerites d’été (‘Alaska’ n° 14) et d’automne
(Leucanthemella n° 30).
(48) SOLIDAGO RUGOSA ‘FIREWORKS’
Le tempo de Monsieur Picot
Très longs épis émeraude puis or, partant souvent à l’horizontal, de juillet à octobre.
Hauteur 1,20m, distance de plantation 60cm (n’aime pas la concurrence des racines d’arbre
et arbuste).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil au moins le matin. Ultra rustique.
Comme un pin parasol. D’abord colonne droite puis plateau, avec des épis horizontaux.
Au début émeraude, puis or, ils s’étirent de juillet à octobre.
Une silhouette charmante au printemps, une brassée de fleurs en été/automne.
Belle en hiver (quand tout gèle). Cette plante structurante donne du rythme.
Dans la célébrissime plate-bande d’Henri Picot (Arboretum de Balaine), elle vient en
leitmotiv et donne le tempo.
Ses alliés : l’aster rubis n° 8 et la Verbena n° 120 (comme sur la photo…).
(49) THALICTRUM DELAVAYI
La tête au frais, pas les pieds dans l’eau !
Brouillard de petites gouttes bleues, s’ouvrant ensuite en étoiles, en juillet et août.
Hauteur 1,20m, distance de plantation 40cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre pas trop calcaire. Soleil le matin et fraîcheur l’après-midi. Ultra rustique.
Petit cousin des ancolies, son feuillage est encore plus joli. Aussi fin qu’une capillaire et
toujours couvert de rosée. Les épis sont d’une exquise légèreté. Les fleurs sont d’abord
comme des gouttes d’eau, bleu presque violet. Chacune s’ouvrira peu a peu en étoiles
scintillantes. La floraison sera d’autant plus longue que la plante sera au frais l’après-midi
(il n’est pas nécessaire de l’arroser toutes les cinq minutes : ce qui compte, c’est la fraîcheur
de l’air, pas la flotte dans les racines ! C’est au pied d’un mur au Nord ou à l’Est qu’il sera
le plus beau, près des clochettes roses et blanches du Polygonum campanulatum n° 44.
S’il fait trop chaud chez vous, plantez le Thalictrum polygamum n° 117 qui adore le soleil.
(50) VERNONIA CRINITA ‘MORVAN’
Made in Morvan
Grands bouquets pourpres, de juillet à septembre.
Hauteur 1,60m, distance de plantation 60cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin (même lourde et argileuse). Soleil. Ultra rustique.
Peu connues en France, ces grandes fleurs d’Amérique du Nord s’épanouissent
à mi-chemin entre les eupatoires et les asters. De bonnes plantes rustiques.
Nous avons sélectionné une forme plus florifère que le type.
Dense, robuste et saine.
Un feuillage frais dès le mois de mai. Bourré de fleurs tout l’été.
Le tout respire la bonne humeur et se fiche de la chaleur.
Comme nous, les papillons l’adorent.
A mettre en arrière plan des Polygonum ‘Speciosum’ n° 43.
C’est ici que votre commande va être préparée : les plantes sont à l’extérieur sous un simple filet brise-grêle…
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CHAPITRE II LES FLEURS QUI ACCEPTENT LA TERRE ORDINAIRE, MÊME SÈCHE,
SI ELLES SONT LOIN DES RACINES DES ARBRES ET DES GRANDS ARBUSTES
Dans votre jardin, vous avez aussi des plates-bandes :
- au soleil
- dans une terre pas géniale
- difficile à arroser (exemple : sur un talus ou au pied d’un mur brûlant ou trop loin du puits)
- mais, heureusement, loin des arbres et des arbustes (et donc sans la concurrence de leurs racines)
Haie
Arbre et arbuste
Plate-bande en terre ordinaire,
parfois sèche
mais loin des racines .
Dans ces plates-bandes, il y a peu à boire et à manger… surtout l’été quand l’eau est rationnée
Vous allez donc y planter des fleurs frugales.
Des fleurs qui acceptent la sécheresse, la faim et le soleil.
Sans sourciller.
Les voici :
(51) ACHILLEA ‘WESERSANDSTEIN’
A la poubelle, les ordinaires !
Grandes ombelles allant du rose pourpré au sable cuivré, en juin-juillet et septembre-octobre.
Hauteur 60cm, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil. Très rustique.
Les achillées millefeuilles ordinaires ont un joli feuillage de fougère mais fleurissent qu’une
fois et se flanquent souvent par terre quand il pleut. ‘Wesersandstein’, c’est différent.
1) Elle fleurit deux fois par an (mai à juillet plus septembre-octobre).
2) Elle ne se couche pas et se tient bien droit.
3) En été, inutile de l’arroser : moins elle boit, plus belle elle sera
Seul soin : une coupe radicale dès qu’elle fait mine de faner au milieu de l’été.
Tout aussi tenace au sec : le Nepeta fassenii n° 97 et la Salvia lavandulifolia n° 104.
(52) ADELOCHARIUM ANCHUSOIDES
Yeux siamois et langue de chat
Petites fleurs bleu parfait (plus azur que gentiane), en juin-juillet et septembre-octobre.
Hauteur 50cm, distance de plantation 40cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil. Très rustique.
Cousin par la main gauche de la bourrache et de la consoude, cette adorable
petite fleurette bleue adore paresser au soleil. Au menu :
- Sa rosette de feuilles en langue de chat gris velours dont la tenue au sec est chamélidesque.
- Sa double floraison, couleur oeil de chat siamois. La première en juin-juillet, la seconde
en août-septembre (n’oubliez pas de couper les épis fanés !).
Ses amis : le nepeta rose doux n° 95 et la filipendule crème n° 79.
PS : les fleurs sont comestibles et colorent les salades…
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(53) ALCHEMILLA SAXATILIS
Chou, bijou, caillou, etc.
Petites grappes vert argenté, de juin à août. Hauteur 15cm, distance de plantation 35cm
(supporte, sans l’aimer, la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil (important surtout le matin). Ultra rustique.
Achemilla saxatilis est sœur jumelle d’Alchemilla alpina. Même silhouette en p’tit chou.
Même feuillage à liseré d’argent… Mêmes fleurs vert argenté. Bref, deux vrais bijoux.
Mais seule Achemilla saxatilis a bon caractère.
Tandis qu’Alchemilla alpina tourne de l’œil quand il fait chaud, Alchemille saxatilis sourit
au soleil brûlant. Extra en bordure, avec le Diasca n° 75 qui se fiche comme elle du chaud
comme du froid.
PS : saxatilis signifie aimer les rochers et les terres à cailloux.
(54) ANAPHALIS MARGARITACEA
Mur brûlant et soleil de plomb
Bouquet de petits pompons en papier de soie, ivoire et soufre, de début juillet à fin septembre.
Hauteur 50cm, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil ou ombre légère. Très rustique.
La touffe est ronde comme un buis d’argent.
La floraison dure tout l’été. Très bon comportement partout.
Une des rares fleurs qui tiennent le choc au pied d’un mur, là où le soleil torréfie.
A planter au premier plan, entre un Sedum ‘Takesimense’ n° 116 et une Scabiosa
‘Chili Black’ n° 110.
Si vous avez une terre lourde, plantez plutôt sa cousine, l’Anaphalis triplinervis n° 6.
(55) ANDROSACE SARMENTOSA
Top class printemps-été-automne-hiver
Tapis de petites fleurettes rose intense, en mai et juin.
Hauteur 10cm, distance de plantation 40cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Supporte une sécheresse passagère. Soleil. Ultra rustique.
Cousine des primevères, cette adorable petite plante des montagnes chinoises tapisse vite
le sol dans une rocaille ou en bordure.
La floraison est brillantissime au printemps et le feuillage, doux et argent, ravissant le reste
du temps (même en hiver !)
Au printemps, la multiplication est un jeu d’enfant : on prend une petite rosette,
on la détache et on la plante un peu plus loin.
Dans le même style bordure prolifique, découvrez la Geum ‘Beech House Apricot’ n° 90.
et la véronique ‘Kentish Pink’ n° 122.
(56) ARCTANTHEMUM ARCTICUM ‘POLARSTERN’
La Marguerite des Eskimos
Grandes fleurs de marguerite, blanc pur à coeur or, de septembre à novembre.
Hauteur 25cm (le coussin de feuillage) et 35cm (le tapis de fleurs), distance de plantation 60cm
(n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
La marguerite du grand Nord, celle qui pousse au Pays des Eskimos.
Totalement résistante au froid, bien sûr. Mais aussi très bien adaptée aux violents coups de
soleil et au sec. Ses jolies feuilles vert brillant sont en effet vernies : un blindage naturel qui
la protège des rayons déshydratants du soleil.
Elle pousse en coussin dense et rond (superbe en été).
La floraison débute en septembre : le genre avalanche, fleurs de neige et tapis frais.
Ravissante en contrepoint des épis dorés de l’Eragrostis ‘Summer Strain’ n° 196.
(57) ARTEMISIA CAMPHORATA
Buis au camphre
Feuillage vert de gris, très fin, au fort parfum de camphre.
Hauteur 60cm (si on le taille comme un buis), distance de plantation 50cm (n’aime pas la
concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil. Très rustique.
Petit arbuste semi-persistant diablement rustique.
Cousin de l’arquebuse des herboristes, il craint ni le froid, ni la soif, ni la faim. Et pousse
hyper vite. Son feuillage embaume le jardin : du camphre pur !
On le taille en boule, à la cisaille (au début mars, en juin et en septembre).
Sa spécialité : remplacer les boules de buis, en terre comme en pot.
Deux autres plantes qui peuvent remplacer les buis : l’euphorbe wulfenii n° 76 et
et le Sedum takesimense n° 116.
(58) ARTEMISIA LUDOVICIANA ‘VALERIE FINNIS’
Argent content
Buisson tout blanc argent, d’avril à octobre.
Hauteur 50cm distance de plantation 40cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil, même brûlant. Très rustique.
Cauchemar des mauvaises herbes, ce couvre-sol résistant au sec pulvérise la saleté et le
reste. Son feuillage blanc argent brille sous le soleil.
Mauvaise terre, mauvais temps, rien ne la trouble.
Entretien : au début de l’été, taillez tout à mi-hauteur pour renouveler le feuillage
(la repousse est immédiate).
Superbe avec le Coreopsis ‘Zagreb’ n° 71 ou en tapis anti-sèche devant les Miscanthus
‘Yakushima Dwarf’ n° 201.
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CHAPITRE II - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
(59) ARTEMISIA VULGARIS ‘ORIENTAL LIMELIGHT’
9 mois : que du bonheur
Floraison spectaculaire, d’abord crème puis «parchemin», de juillet à décembre.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 60cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil. Ultra rustique.
Chou comme tout dès qu’elle pointe son nez, l’hiver à peine terminé. Ses feuilles
multicolores frétillent de fraicheur du printemps à l’automne. Même par grandes chaleurs.
N’oublions pas ses fleurs… Contrairement à ce que vous avez pu lire ici ou là,
sa floraison est époustouflante. Des épis à touche-touche, fiers et altiers, de plus en plus
beaux au fil de la floraison (qui commence en été et culmine en automne…).
Une des plus belles plantes pour terrain difficile.
Elle pousse très (très !) vite et mérite qu’on lui laisse un mètre carré. Superbe à côté des
asters d’été (Frikartii n° 63 et Twilight n° 65) et d’automne (‘Asran’ n° 61 et ‘Ashvi’ n° 62).
(60) ASCLEPIAS INCARNATA ‘ICE BALLET’
Québécoise torride
Boules blanches de juillet à septembre
Hauteur 70cm, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines)
Culture : tous terrains (même très secs). Soleil. Ultra rustique.
Originaire du Québec, elle a l’habitude d’être ballottée d’un extrême à l’autre : été torride,
hiver polaire, sol détrempé, terre sèche... Du coup, chez nous, son frais feuillage pistache
supporte tout (même la canicule 2003).
En été, ses grandes fleurs vanille attirent les papillons.
Une qualité qu’elle partage avec le Lythrum ‘Dropmore’ n° 35.
Comme beaucoup de plantes des grandes prairies d’Amérique du Nord, ces deux
vivaces se réveillent tard (début mai) mais poussent ensuite très vite. Truffez donc leurs
touffes de ranunculus n° 179 qui fleuriront pendant leur sommeil.
(61) ASTER ‘ASRAN’
Bulldozer bleu (Mérite de Courson)
Bouquet dense et rond, aux mille fleurs lilas souvent scintillant, de la fin août à octobre.
Hauteur 60cm, distance de plantation 60cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil. Très rustique.
Oubliez tout ce que vous savez des asters… ‘Asran’ est différent.
Il vient d’Asie, il a des feuilles de chênes, vert bleuté et mat.
Il se fiche de l’Oïdium (le vilain champignon qui salit les asters ordinaires).
Il fleurit lilas « électrique » à cœur or.
Il pulvérise la mauvaise herbe, en toute impunité. Un bulldozer !
Quand on le plante en ligne, il donne une petite haie compacte. Ravissant près du petit
Miscanthus ‘Yakushima Dwarf’ n° 201 et du Sedum ‘Automn Joy’ n° 113.
(62) ASTER ‘ASHVI’
Bulldozer blanc (Recommandation de Courson)
Bouquet dense et rond, aux mille fleurs blanches, de la mi-septembre à novembre.
Hauteur 60cm, distance de plantation 60cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil. Très rustique.
Cousin du précédent. Tout aussi asiatique et surprenant.
Aussi beau pour ses feuilles de chênes vert clair brillant que pour ses fleurs blanches et or.
Il est rond comme un buis ultra puissant et bulldozère gaîment la saleté.
Encore en fleurs quand les autres asters s’endorment, il fait chanter toutes les couleurs
d’automne (le rouge flamme du Panicum n° 203 !).
(63) ASTER x FRIKARTII
Bâtissons un jardin plus intelligent !
Très grandes fleurs bleu clair à cœur or, de juillet à octobre.
Hauteur 60cm, distance de plantation 40cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil (au moins le matin). Ultra rustique
Aujourd’hui, nos jardins sont plus petits, souvent sans eau et sans jardinier pour gratouiller…
Soyons cohérents et fuyons les plantes envahissantes, soiffardes et vite fanées.
Plantons du robuste, du durable. Qui se fiche du froid comme du sec…
Qui fleurit hyper longtemps.
l’Aster Frikartii est bon candidat.
Il ne drageonne pas, ne se couche pas, n’est pas malade et fleurit plus de 4 mois !
Des fleurs méga géantes, or et azur.
Pour un jardin urable, ajoutez-lui : Crocosmia ‘Solfatare’ n° 73 et fenouil ‘Bronze’ n° 80.
(64) ASTER x ‘PINK STAR’
Fleurir à la belle étoile…
Longs épis légers aux étoiles rose scintillant et blanches, en septembre et octobre.
Hauteur 1m, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil. Très rustique.
‘Pink Star’ vient d’Amérique du Nord.
Ses feuilles sont aiguilles de pin, ses fleurs étoiles.
Les tiges filent vers le ciel, en gerbe fuseau.
Chacune scintille au soleil, la plupart roses, certaines blanches.
Nul aster n’est aussi beau en bouquet et se tient plus droit.
C’est notre préféré…
Ses amis : Artemisia ‘Lime Light’ n° 59 et Chrysanthemum ‘Cottage Apricot’ n° 70.
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(65) ASTER MACROPHYLLUS ‘TWILIGHT’
L’aster d’été
Grandes fleurs bleu clair à coeur or, de juillet à septembre.
Hauteur 1m, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin (même lourde). Soleil (au moins le matin). Ultra rustique.
‘Twilight’ est différent des autres asters.
Au printemps, il tapisse le sol de ses grandes feuilles larges, comme un lit d’Hosta.
En été, des tiges droites jaillissent de ce frais tapis et se couvrent de grandes fleurs bleues
à cœur or à plus d’un mètre du sol.
Il n’est jamais malade, reste droit et ne se couche pas. Même quand le soleil cogne.
Association d’irréductibles : Asclepias ‘Ice Ballet’ n° 60 et Crocosmia ‘Solfatare’ n° 73.
(66) CALAMINTHA NEPETA SSP GLANDULOSA
Menthe la Jolie…
Brouillard blanc (de la mi-juillet à septembre) puis bleu (en septembre-octobre-novembre).
Hauteur 45cm, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols (même pauvres et secs). Soleil. Ultra rustique.
A mi-chemin entre la lavande et la menthe, je fleuris 5 mois, sens bon et me contente de
l’eau du ciel. Voici mon emploi du temps.
- Au printemps je suis petit ballon, tout rond et vert frais. J’embaume la menthe.
- En été, je triple de volume et deviens bouquet blanc-bleu doux.
- En automne, les nuits fraîches me font changer de couleur : je suis de plus en plus bleu.
- En décembre, mes dernières fleurs bleu foncé s’endorment sous la neige, il est temps
d’aller me coucher. A l’année prochaine ! Pour l’accompagner dans un massif jamais
arrosé : Scutellaria incana n° 111 et sauge lavandulifolia n° 104.
(67) CAMPANULA CARPATICA TURBINATA ‘KARL FOERSTER’
Des feuilles en hiver, des fleurs en été
Très grandes fleurs lavande, de juin à août.
Hauteur 15cm distance de plantation 35cm (supporte, sans l’aimer, la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Toute petite campanule aux fleurs gigantesques, bien ouvertes vers le ciel.
Elle tapisse vite le sol, accepte aussi bien le plein soleil qu’une ombre passagère et garde
son feuillage en hiver. En bref, tout ce dont vous rêvez pour tapisser le pied trop nu de vos
rosiers (les rosiers adorent les plantes vivaces et réciproquement (leurs racines vivent en
bonne intelligence). Un bon point : en mars, on la divise autant qu’on veut… Chaque éclat
reprend immédiatement. Ce qui est bien pratique quand on a « beaucoup » de rosiers à
border. D’autres couvre-sol faciles à diviser et à multiplier : Nepeta n° 97, Thymus n° 119
et Veronica n° 122.
(68) CAMPANULA PUNCTATA ‘HOT LIPS’
Sciences-pot !
Petites clochettes cigares, crème à l’extérieur, ponctuées de rose à l’intérieur, de mai à août.
Hauteur 15cm, distance de plantation 30cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : pousse partout, sans souci. Soleil non brûlant ou ombre. Ultra rustique.
‘Hot Lips’ a décroché son diplôme de Sciences-Pot ! Elle a donc toutes les compétences
requises pour fleurir dans vos potées. Dans un petit pot, vous la planterez isolée :
elle garnira tout dans l’année. Dans un grand bac planté d’arbustes, elle tapissera le pied
dénudé des arbustes sans les perturber.
Vous pourrez aussi la truffer de crocus qui fleuriront avant elle, sans la gêner.
Tout aussi amusant à cultiver en pot : le Coreopsis ‘Moonbeam’ n° 72 et la petite
campanule qui suit :
La grande plate-bande qui était à l’entrée du Jardin Morvan, photographiée en 2007.
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CHAPITRE II - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
(69) CAMPANULA PULLOIDES ‘G.F. WILSON’
Sciences-pot (aussi !)
Petites clochettes, rondes et bleu foncé, de juin à août.
Hauteur 15cm, distance de plantation 30cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même avec sécheresse passagère. Soleil, ombre légère. Très rustique.
Tout comme ‘Hot Lips’, ‘GF. Wilson’ est diplômée de Sciences-Pot.
Une référence quand on vous demande de fleurir dans tous les pots, des plus petits aux
plus grands (y compris dans les bacs plantés d’arbustes où il faut cacher le sol et fleurir
avec presque pas d’arrosage) !
Entretien : aux abonnés absents.
Sa petite amie au nom un tantinet coquin ? ‘Hot Lips’, bien sûr…
(70) CHRYSANTHEMUM ‘COTTAGE APRICOT’
Flamme olympienne
Grandes fleurs orange-caramel flamboyant en septembre et octobre.
Hauteur 70cm, distance de plantation 45cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols (même très pauvres et secs). Soleil. Ultra rustique
Athlète parfait, ‘Cottage Apricot’ pulvérise les records d’endurance. Un pied fleurit plus
d’une dizaine d’années (bien plus si vous le divisez tout les 5 ans pour le régénérer).
Le secret de son endurance réside dans son exemplaire sobriété. Boire ou fleurir, il a
choisi (ce qui est bien pratique si vous détestez arroser).Les pétales sont fascinants,
d’abord ultra fins, puis larges et plats comme une marguerite.
Nous en connaissons un pied superbe dans un beau jardin du Sud Morvan (Luzy) dans du
sable presque pur, sans humus et sans eau. Il y a passé tous les hivers depuis 15 ans,
en compagnie d’Anaphalis n° 54 et de Sedum n° 114.
(71) COREOPSIS VERTICILLATA ‘ZAGREB’
Abonnez-vous aux « quatre mois fleuris »
Nuage d’étoiles d’or, de juin à septembre.
Hauteur 60cm, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (pousse bien en pot). Soleil, même brûlant. Très rustique.
Feuilles fitness, étoiles radieuses. Le tout en boule légère, douce au toucher.
- Pour pot, jardin et jardinière
- Pour canicule et ère glacière
- Radieux à Knokke-le-Zoute comme à St Trop.
- Se divise comme on veut. N’envahit pas. Se tient droit. Toujours propre. Jamais fané, etc.
Moi je dis : bingo !
Un autre casting d’enfer pour votre (future) piscine : Anaphalis n° 54, Aster frikartii n° 63,
Gaura Lindheimeri n° 82 et Penstemon n° 102.
(72) COREOPSIS VERTICILLATA ‘MOONBEAM’
En terre comme en pot, même sans eau
Tapis d’étoiles citron-soufre, de juin à novembre.
Hauteur 30cm, distance de plantation 40cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre légère, même sèche (pousse bien en pot). Soleil. Très rustique.
Modèle réduit du précédent, couleur citron soufré.
Il fleurit encore plus longtemps (jusqu’à la fin octobre).
En sol lourd, il est lent (ajoutez de l’humus !)
En sol léger, il pousse comme un dératé.
En pot ou en bac, il fleurit sans discontinuer, dès la première année.
Pour une méga floraison d’été, en terre comme en pot et avec très peu d’eau, on l’associe
au Calamintha glandulosa n° 66 et au Nepeta ‘Dawn to dusk’ n° 95.
(73) CROCOSMIA CROCOSMIFLORA ‘SOLFATARE’
Cuivre en trompette
Longs épis arqués, parsemés de fines trompettes, abricot soufré, de juillet à septembre.
Hauteur 70cm, distance de plantation 40cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre humifère. Soleil. Très rustique une fois passé la première année.
Il n’a strictement rien à voir avec les Crocosmia classiques. Plus fin, plus léger. Doté d’un
feuillage cuivre mordoré. En été, ses fleurs ont la finesse des Montbretia d’autrefois.
Un pied adulte en porte jusqu’à 300 à la fois. Inutile de l’arroser, il ne boit presque pas.
Attention, les deux premiers hivers ses racines sont un peu trop près de la surface.
Couvrez donc la souche de quelques feuilles bien sèches (juste de décembre à février,
jamais plus !). La troisième année, cela ne sera pus nécessaire (expérience vécue dans
le Morvan).
Exquis près du bel aster d’été ‘Twilight’ n° 65 et des fins épis de la Stipa gigantea n° 206.
(74) DIANTHUS AMURENSIS
Déclaration d’amour
Grandes fleurs rouge-rose, de juillet à septembre.
Hauteur 45cm, distance de plantation 40cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil. Très rustique une fois passée la première année.
« Moi, l’œillet de Sibérie, déclare que :
- je viens du fleuve Amour, en Sibérie, là où les hivers sont de glace et les étés de plomb
- je fleuris en juillet, août et septembre, bien après vos œillets printaniers
- je porte fin feuillage vert frais, toute l’année
- j’aime à la folie le Nepeta fassenii n° 97, près duquel j’aimerais pousser ma vie… »
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(75) DIASCA FETCANIENSIS
Moins y’a d’eau, plus c’est beau (même en pot !)
Cascade de petites fleurs roses, sans cesse de mai à novembre.
Hauteur 20cm, distance de plantation 40cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre légère, même sèche (pousse bien en pot). Soleil (même brûlant).
Rustique jusqu’à -15°si on lui évite les vents glacés (superbe après l’hiver 2009, 2010 et 2011 !)
Rivière fleurie de mai à novembre…Originaire d’une partie de l’Afrique du Sud où les
gelées sont fréquentes et les coups de chauds violents. En pot, il ruisselle. En terre, il
tapisse. Hyper-prolifique et facile comme tout à repiquer : c’est la plante de bordure dont
vous rêviez si vous avez 1) du soleil 2) aucune envie d’arroser.
Dans le froid Morvan, il est rustique en terre mais nous le protégeons quand nous le
cultivons en pot. D’autres plantes aussi top en bordure qu’en pot : campanule ‘GF Wilson’
n° 69, Scutellaria n° 112 et Sedum n° 114.
(76) EUPHORBIA CHARACIAS SSP WULFENII
PBdPBdP... (la Plus Belle des Plus Belles des Plus, etc.)
Epis géants, citron fluo, de février à juin.
Hauteur 80cm, distance de plantation 60cm (supporte plutôt bien la concurrence des racines).
Culture : tous sols (même pauvres et secs). Soleil et ombre légère. Très rustique.
La plus belle des fleurs d’hiver.Le plus beau des feuillages persistants (presque bleu).
Premières fleurs dès février, dernières en juin.
Une plante architecturale, été comme hiver. Arrosage inutile, engrais déconseillé.
Une fois par an (en juin), taillez les tiges fanées (avec des gants) à 20 cm du sol
Son voisin attitré : le fenouil bronze n° 80, qui a les mêmes besoins et qui fleurit le reste de
l’année.
PS : nous l’avons mise dans ce chapitre mais nous aurions presque pu la classer dans le
chapitre III car elle ne supporte pas si mal la concurrence des racines (même celle des pins !)
(77) EUPHORBIA SEQUIERIANA ssp NICICIANA
Goutte d’or dans un tilleul léger
Ombelles or et tilleul acidulé, de mai à septembre
Hauteur 50cm, distance de plantation 60cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols (du trempé au desséché). Soleil. Démentiellement rustique.
Mille petites feuilles bleutées parsemées de fleurs légères de la mi-mai à la fin de l’été.
La sobriété personnifiée : arrosage superflu, engrais incongru.
Compte parmi les happy few qui ont adoré la canicule 2003. A franchi sans s’enrhumer tous
les hivers historiques. Fera la joie du jardinier subtil des pays trop froids, trop chauds ou
trop secs. Même si la terre ne vaut pas un pet de lapin.
Ses petits amis des terres pauvres et sèches : Adelocharium n° 52 et Gaillarde rouge n° 81.
(78) EUPHORBIA PALUSTRIS
Fleurs fluo, rameaux rouges
Grandes ombelles tilleul fluo, d’avril à août (bien plus si on coupe les fleurs fanées).
Hauteur 1,20m, distance de plantation 60cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols (du trempé au desséché). Soleil. Démentiellement rustique.
Nous la cultivons dans le Morvan depuis 17 ans. Le bilan ?
Côté technique : 1) vigoureuse, elle traverse le siècle sans faiblesse 2) tenace, elle se fiche
du froid comme du sec
3) bien élevée, elle reste à sa place, sans drageon.
Côté esthétique : 1) son feuillage frais, d’avril à octobre 2) ses fleurs magiques,
luminescentes au printemps
3) son feuillage imperturbable en été et qui vibrionne en automne 4) ses tiges qui
rougissent au premier gel comme un cornouiller
Pour l’accompagner : sauge ‘Caradonna’ n° 106 et hémérocalle ‘Crimson Pirate’ n° 91.
(79) FILIPENDULA HEXAPETALA ‘PLENA’
Belle à croquer
Gracieux bouquets crème, de juin à septembre.
Hauteur 50cm, distance de plantation 40cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols (même secs). Soleil (même brûlant). Ultra rustique.
Mes ancêtres ont fleuri les monts d’Auvergne, là où la terre est chiche et l’hiver sans
tendresse. Je suis comme une fougère alpine, verte toute l’année.
Mes fleurs sont en triple pompons, tout blanc. Elles rient sous le soleil.
Mes racines portent de petites “pommes de terre”, gage de ma survie dans les crises
« gel » et « canicule ». Vous pouvez les croquer (cuire doucement et très longtemps).
Chez vous, je me plais partout. Calcaire, acide, argile et tutti quanti.
Pour l’encadrer : scabieuse ‘Chili Black’ n° 110 et Geranium ‘Brookside’ n° 84.
Le bon sol pour des fleurs encore plus résistantes à la sécheresse
- Ne doit pas être encombré. (moins on plante serré, plus les plantes ont d’eau).
- Ne doit pas être dur. Dans une terre béton, les racines souffrent.
Deux solutions : biner souvent (un binage vaut deux arrosages) ou pailler autour des plantes,
sans les étouffer
- Ne doit pas être accaparé par les mauvaises herbes (les mauvaises herbes chippent l’eau)
- Ne doit pas être gavé d’engrais et de pseudo-fumiers trop riches en azote (trop d’azote
donne soif).
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CHAPITRE II - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
(80) FOENICULUM VULGARE ‘BRONZE’
Plume de bronze, anis frais
Ombelles citron amande, de juillet à août, graines bronze en septembre.
Hauteur 1,80 m, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même pauvre et sèche. Soleil. Très rustique, se ressème.
Au printemps, un bouquet exquis de plumes queues d’écureuil. Si frais, si tendre qu’on le
croquerait (délice d’anis, pour les salades et les petits poissons frits).
En été, un étourdissant buisson bronze, aux feuilles fines et aux fleurs de soufre. Tout aussi
parfumé (et goûtu !).
En automne, des graines par milliers (pour la pâtisserie !).Certaines germeront l’année
suivante. Vous les repiquerez où bon vous semble, pourvu qu’il y ait du soleil.
Ses bronzes amis pour du parfum au soleil : Artemisia camphorata n° 57,
Salvia lavandulifolia n° 104 et Tanacetum ‘Isla Gold’ n° 118.
(81) GAILLARDIA ARISTATA ‘BURGUNDER’
A la vitesse du pétale au galop (1)
Grandes fleurs en étoiles rouge flamme, de juin à octobre.
Hauteur 50cm, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : sol léger et drainé (même pauvre et sec). Soleil. Très rustique (sauf en terre lourde
et humide).
Le jardinier du XXIème siècle déteste les plantes tortues : il veut des fleurs ultra rapides.
Comme ‘Burgunder’
Plantée en mars-avril, elle est déjà toute en fleurs en juin.
Radieuse au jardin, même quand le soleil cogne, on en fait aussi de charmants bouquets.
On ne l’arrose pas, on ne la nourrit pas. Plus votre sol est pauvre et sec, mieux elle
vivra. D’autres fleurs express pour un été sans eau : Lupinus ‘Red Flame’ n° 93, Scabiosa
n° 110, Verbena n° 120… Sans oublier la jolie Gaura que voilà :
(82) GAURA LINDHEIMERI
A la vitesse du pétale au galop (2)
Longs épis blancs, à peine rosés, de juin à novembre.
Hauteur 60cm, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols (même pauvres et secs). Soleil. Très rustique.
Votre jeune plant de Gaura donnera dès l’an prochain plus de cent épis blanc rosé
frémissants, de juin à la Toussaint. Le tout sans soin et presque sans eau.
- Plantée dans un espace dégagé, en plein soleil, elle se tient droite.
- Trop serrée, confinée ou peu ensoleillée, elle risque de se coucher (si c’est le cas chez
vous, taillez-la alors à mi-hauteur au début juin : elle repoussera plus droite, avec autant
de fleurs). Ravissante avec le Crocosmia ‘Solfatare’ n° 73 et le Geranium soboliferum n° 89.
PS : Cette Gaura est la forme botanique, bien plus rustique que ces hybrides modernes.
(83) GERANIUM CINEREUM ‘BALLERINA’
Alpine enthousiaste cherche rosier pour synergie florale
Multitude de petites fleurs rose veinée de stries foncées, de mai à août.
Hauteur 20 cm, distance de plantation 30cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (pousse très bien aussi en pot). Soleil. Très rustique.
Petit, dru et trapu, c’est un vrai Geranium alpin, habitué aux montagnes, aux rochers et
aux neiges glacées.
Comme toutes les plantes alpines, il pousse en coussinet. Ses feuilles minuscules
disparaissent en été sous un bouquet de fleurettes.
Heureux en bordure comme en pot, il garde ses feuilles en hiver.
Adorable au pied des petits rosiers (avec ses compères ‘Apfelblüte’ n° 88 et Scutellaria
gentiane n° 112).
(84) GERANIUM ‘BROOKSIDE’
On a gagné !!!
Multitude de petites fleurs bleu intense, de mai à août.
Hauteur 45cm, distance de plantation 40cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (pousse très bien aussi en pot). Soleil. Ultra rustique.
Emotion dans le monde botanico-sportif : un bleu qui gagne !
Il marque des paquets de fleurs, droit au but et sans grève à la mi-jardin.
- Avec une méteo sympa (ni trop chaud, ni trop sec en août), la floraison ira de mai à fin
septembre (avec en plus de bonnes surprises en octobre).
- Avec un temps détestable (canicule, été pourri) ou un mauvais terrain, la floraison ira de
mai à juillet, on le coupera ensuite et il refleurira en septembre.
Le plus : un feuillage sain, hyper précoce au printemps, multicolore en automne.
Ses supporters : Gaura n° 82 et Oenothera n° 98.
(85) GERANIUM ‘DILYS’
Serial flower
Fleurs groseille de juin à novembre.
Hauteur 25cm, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (pousse aussi en pot). Aime le soleil du matin. Ultra rustique.
Il ne peut pas s’empêcher de fleurir et refleurir encore : 180 jours de fleurs, du lundi au
dimanche, de juin à novembre.
Radieux dans l’argilo, le calcaire, l’acido et l’sableux.
En bac, ses fleurs ruissellent comme un lierre (très rustique en pot, même dans
les pays froids).
En terre, il a le trip couvrant. On le plante donc au premier plan.
Un plus : sa résistance gaullienne à la sécheresse.
Une qualité qu’il partage avec l’alchemille saxatilis n° 53 et la sauge turkestanica n° 107.
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(86) GERANIUM OXONIANUM ‘HOLLYWOOD’
Fleurs douceur, racines de fer
Fleurs blanches, veinées de rose bleuté de mai à août.
Hauteur 60cm, distance de plantation 60cm (n’aime pas trop la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Les Geranium oxonianum forment une grande tribu qui comprend des individus très
différents. Leur seul point commun : ils sont démentiellement résistants aux mauvais
temps, mauvaises terres, mauvaises herbes. Et même aux mauvais jardiniers !
‘Hollywood’ ne dépare pas du lot. Il étouffe la saleté en un rien de temps. Son plus ?
Ses fleurs. Elles sont aussi tendres et douces que ses racines sont en béton.
On résume : un couvre sol à cœur tendre. PS : sauf hiver exceptionnel, il garde une partie
de son feuillage en hiver. D’autres couvre-sols redoutables et sages à la fois : Nepeta
‘Walkers Low’ n° 94 et Anaphalis margaritacea n° 54.
(87) GERANIUM OXONIANUM ‘SUMMER SURPRISE’
Le Lino Ventura du jardin
Fleurs rose presque rouge, de mai à août.
Hauteur 60cm, distance de plantation 60cm (n’aime pas trop la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Le frère préféré de ‘Hollywood’. Un grand costaud qui ne se laisse pas faire. On le
plante une fois pour toutes dans un coin stratégique du massif. Il restera là, sans bouger,
sans envahir. Mais sans pourtant s’en laisser compter : un roc anti-mauvaise-herbe.
Seul entretien : tout couper quand il commence à faner. Il repousse aussi sec et continue
d’écraser la saleté.
Ses potes étouffe-mauvaises-herbes : l’Aster ‘Asran’ n°61 et l’Artemisia n° 58.
(88) GERANIUM SANGUINEUM ‘APFELBLÜTE’
Bac + 3
Petites fleurs rose doux, à peine striées de rose légèrement plus foncé, de mai à août.
Hauteur 10cm distance de plantation 35cm (supporte, sans l’aimer, la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
La robustesse légendaire des Geranium sanguin version moquette. Large comme une
grande assiette, haute comme trois pouces, la souche traversera les siècles, parsemée de
d’adorables fleurettes blanches, à peine veinées de rose cristallin.
Aucun, soin, aucun entretien. C’est au soleil le matin et à l’ombre l’après-midi qu’il est le
plus joli. Excellent comportement au jardin (au pied d’un rosier ?).
Remarquable en pot où il pulvérise les records de longévité.
D’autre pros pour pots et bacs : Campanula ‘Hot Lips’ n° 68, Campanula ‘G.F. Wilson’ n° 69.
(89) GERANIUM SOBOLIFERUM
Plus belle, la fleur !
Grandes fleurs rose indien, de juin à septembre.
Hauteur 50cm, distance de plantation 40cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil non brûlant ou ombre légère. Ultra rustique.
Très beau et très rare Geranium botanique qui nous a été donné par Piet Oudolf voici une
dizaine d’années. Feuillage d’enfer, marbré de plusieurs nuances de vert. Floraison massive
en été. Dans la littérature, on le qualifie de « difficile et sensible à la sécheresse » alors
qu’il pousse sans souci chez nous !!! Nos plants respirent la santé dans nos pauvres terres
du Morvan, même quand il fait trop chaud l’été et trop froid en hiver.
Mieux, il pousse l’amabilité jusqu’à se ressemer fidèlement dans les allées !
C’est au soleil le matin et à l’ombre pendant les heures les plus chaudes de la journée qu’il
fleurit le plus (tout comme le Nepeta govaniana n° 96).
(90) GEUM ‘BEECH HOUSE APRICOT’
Bordure d’excellence
Fleurs abricot doux, de mai à juillet, feuillage persistant.
Hauteur 30cm, distance de plantation 45cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Pour mes rosiers, ‘Beech House Apricot’ m’offre :
- une bordure régulière, même l’hiver
- avec un entretien mini (pas de taille, pas d’engrais)
- des fleurs jolies même si “y-a-plus-de-saison”
- une couleur abricot douceur qui sort du plon-plon
Je le divise et le repique autant de fois que je veux (ce qui est bien pratique quand on a
beaucoup de bordure à planter !)
D’autres bordures faciles à multiplier par division : Campanula ‘Karl Foerster’ n° 67 et
Coreopsis ‘Moonbeam’ n° 72.
Retrouvez toutes mes fleurs, avec d’autres photos, sur mon site www.jardindumorvan.com
Vous pourrez y faire votre choix, savoir ce qui est disponible et passer commande.
Le tout, directement en ligne.
Le système de paiement est sécurisé par le Crédit Agricole.
Sur les moteurs de recherche comme Google et Yahoo, il suffit de taper jardin du morvan
A bientôt…
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CHAPITRE II - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
(91) HEMEROCALLIS ‘CRIMSON PIRATE’
Lys rouge
Fleurs de lys géant et rouge flamboyant en juin et juillet.
Hauteur 50cm, distance de plantation 50cm (supporte la concurrence des racines
si le sol n’est pas trop sec).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Superbe feuillage, dès la fin de l’hiver : c’est la première vivace à pointer son nez, la neige
à peine fondue. D’un vert enthousiaste et franc, il fait chanter crocus et narcisses.
En été, le feuillage est toujours aussi fier et sert d’écrin à ses fleurs rouge flamboyant,
comme un lys géant.
Bon complément de l’euphorbe palustris n° 78 et du Geranium ‘Hollywood’ n° 86.
(92) HEMEROCALLIS MULTIFLORA ‘CORKY’
Trompette et parfum
Fleurs de lys, or et bronze, de juin à août.
Hauteur 80cm, distance de plantation 50cm (n’aime pas trop la concurrence des racine).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Petite merveille de Chine, cette hémérocalle est plus fine et légère que les hémérocalles
ordinaires. Elle fleurit aussi plus longtemps.
On la reconnait aussi à ses très grandes tiges qui dominent le feuillage.
Chacune porte plusieurs fleurs à la fois (d’où le nom de multiflora).
Le tout avec un parfum de fleur d’oranger, comme il se doit.
Pour l’accompagner : le bleu nuit de la sauge ‘Caradonna’ n° 106 et le rose vif du
Geranium ‘Summer Surprise’ n° 87.
(93) LUPINUS ‘RED FLAME’
Le plus sain des lupins
Très grands épis rouges, de juin à juillet (deuxième floraison en septembre).
Hauteur 70cm, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : pousse en tous sols pourvu qu’ils soient sans calcaire actif. Soleil. Ultra rustique.
‘Red Flame’ n’est pas un lupin ordinaire… Le seul sain et résistant à l’étrange maladie
des lupins qui fait tant de ravages dans les jardins. La réussite tient en deux points :
- il n’aime pas le calcaire actif (les terres qui font à la fois jaunir les feuilles des rosiers et
verdir leurs nervures).
- il adore qu’on lui taille la boule à zéro, juste après la floraison (tout repousse aussitôt,
avec de nouvelles fleurs pour la deuxième mi-temps de l’été).
D’autres fleurs minutes pour terrains pauvres et jardiniers pressés : Artemisia ‘Lime Ligtht’
n° 59, Gaillarda ‘Burgunder’ n° 81, Gaura n° 82 et Verbena n° 120.
(94) NEPETA ‘WALKERS LOW’
HORS CONCOURS
Longs épis bleus, de mai à octobre. Hauteur 60cm, distance de plantation 50cm (n’aime pas la
concurrence des racines). Culture : terre ordinaire (même pauvre et sèche). Soleil. Ultra rustique.
La plante qui fleurit bleue, qui fleurit mieux. Qui chante avec les rosiers et que l’on n’arrose
pas. Un feuillage génial dès février. Des fleurs comme une lavande démente, six mois dans
l’année. Entretien :
1) Ceux qui veulent des fleurs un peu tout le temps : c’est tout simple, ils ne font rien, leur
Nepeta se charge du reste (quitte à être un peu fouillis à partir de la fin juillet)
2) Ceux qui veulent des fleurs au top pendant leurs vacances : ils profitent d’un week-end
en mai pour raser leur Nepeta (pourtant déjà prêt à fleurir). Les touffes repoussent alors
avec encore plus de vigueur et commencent à refleurir en juillet, pour le début des vacances.
Les fleurs sont alors parfaites tout le reste de l’été.
(95) NEPETA ‘DAWN TO DUSK’
Son frère, en rose
Longs épis rose doux, de mai à septembre.
Hauteur 50cm, distance de plantation 60cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil. Ultra rustique.
Proche parent de ‘Walker Low’, ‘Dawn To Dusk’ est pourtant différent. Le feuillage est large,
les épis légers. Le tout en rose, pas en bleu.
Il fleurit tout autant et se montre résistant dans les terrains mauvais, pauvres et secs.
Lui aussi peut être taillé en juin pour décaler sa floraison.
Nepeta ‘Dawn to Dusk’ + Geranium ‘Hollywood’ n° 86 + Papaver ‘Catharina’ n° 100
= du rose à foison pour toute la saison.
(96) NEPETA GOVANIANA
Parfum citron, couleur citron
Longs épis citron clair, de juin à septembre.
Hauteur 60cm, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Un Nepeta fascinant. Il vient du Cachemire, aime autant l’ombre légère que le soleil,
embaume le citron frais et fleurit sans complexe du printemps à la fin de l’été.
Contrairement à ses cousins, il sort de terre tard au printemps. Ne vous inquiétez donc pas
de ne pas le voir pointer son nez avant la mi-avril.
Ce qu’il préfère ? L’ombre très claire des rosiers.
Pour l’accompagner : du bleu, bien sûr (un Scutellaria scordiifolia n° 112 à ses pieds,
une Sauge ‘Caradonna’ n° 106 à ses côtés).
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(97) NEPETA x FAASSENII
Bienvenue chez les p’tits…
Tapis de fleurs bleues, de mars à juin, seconde floraison en août et septembre.
Hauteur 20cm, distance de plantation 60cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil. Ultra rustique.
Le p’tit frère du Nepeta ‘Walkers Low’. Et son complément :
1) ’Walkers Low’ fleurit de mai à octobre, faassenii est en fleurs de mars à juin et d’août
à septembre.
2) ‘Walkers Low’ dépasse 60cm, en buisson, faassenii tapisse à moins de 20cm.
3) ‘Walkers Low’ est bien pour les grands rosiers, faassenii pour les petits.
Après la première floraison coupons le très court pour le faire refleurir.
Remarquable en bordure, avec le Geranium ‘Ballerina‘ n° 83 et le Dianthus amurensis n° 74.
(98) OENOTHERA FRUCTICOSA ‘SONNEWENDE’
Coquelicots d’or
Buisson de grands coquelicots jaune d’or, bien ouverts toute la journée, de juin à août.
Hauteur 50cm, distance de plantation 50cm (supporte sans l’aimer la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (même pauvre et sèche). Soleil. Très rustique.
La plus top des Oenothera américaines…
Presque indestructible.
Le feuillage rouge est une splendeur du printemps à l’automne
Les fleurs sont saines et vives tout l’été, autant en boutons qu’épanouies.
Deux contrastes détonants : achillée ‘Wesersandstein’ n° 51 et Geranium ‘Brookside’ n° 84.
(99) ORIGANUM VULGARE ‘THUMBLES VARIETY’
Bordure à croquer
Petits pompons blancs (adorés des papillons) en juillet-août. Parfum origan.
Hauteur 35cm, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : pousse partout pourvu qu’il y ait du soleil, supporte la sécheresse. Ultra rustique.
La marjolaine à feuilles d’or, qui sent bon et qui s’étale en tapis dense : réponse ultime
à l’angoisse “j’ai des mauvaises herbes sous mes rosiers”
En été, ce tapis doré se couvre de petits boutons blancs qui affolent les papillons.
Le tout masque la terre avec une redoutable efficacité.
L’entretien ? Dès qu’elle fane, on la fauche et tout repousse.
D’autres fleurs pour border vos rosiers : Geranium ‘Dilys’ n° 85 et Salvia ‘Schneehugel’
n° 105.
PS : Ses petites feuilles sont délicieuses... tout comme celles de la sanguisorbe n° 46.
(100) PAPAVER ORIENTALE ‘CATHARINA’
Pavot rose, pas vorace
Fleurs de coquelicot géant, rose doux, en mai et juin.
Hauteur 60cm, distance de plantation 50cm (supporte, sans l’aimer, la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (même pauvre et sèche). Soleil. Ultra rustique.
Aussi rose que les tailleurs de la Reine d’Angleterre…
Moins chochotte que la plupart des pavots, il tient droit la barre, ses boutons affrontent
la pluie. Fiche technique :
- pas de bêche (il déteste qu’on bouscule ses racines)
- pas d’arrosoir (il s’endort en juillet, juste avant la sécheresse)
- pas de pitié (coupez-le à ras en juillet).
Comme il dort en été et en automne, on plante un aster ‘Pink Star’ n° 64 à ses côtés :
il occupera le terrain à partir de juillet.
(101) PENSTEMON DIGITALIS ‘HUSKER RED’
Penstemon de l’extrême
Fleurs blanc rosé, en juin et juillet.
Hauteur 60cm, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil. Ultra rustique.
Résistance absolue au froid. Qu’il neige ou qu’il gèle, il ne flanchera pas.
C’est le Penstemon des conditions extrêmes. Celui que vous ne perdrez pas.
Ses fleurs sont exquises. Et son feuillage pourpre étourdissant persiste en hiver.
D’autres feuilles spectaculaires pour terrain difficile : origan doré n° 99,
Sedum bronze n° 115 et euphorbe n° 77.
“Comment ne plus avoir de limaces, sans tuer les hérissons et polluer la planète ?”
Les limaces sont REDOUTABLES de février à mai
Les plus dangereuses ne sont pas celles que l’on voit. Mais les petites grises qui grouillent sous
terre, dès l’hiver. Elles dévorent les premières pousses à peine sorties.
Faites-leur la chasse dès février avec des granulés agréés bio (Ferramol) qui ne polluent pas la
planète. Avec ces nouveaux granulés, les hérissons et autres petits oiseaux ne craignent rien
(à la pépinière, nous avons un chien, deux chats et un troupeau de hérissons).
PS : la bière tue les hérissons et la cendre ne chasse pas les limaces quand il pleut…
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CHAPITRE II - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
(102) PENSTEMON ‘GARNET’
Antigel, antisèche
Epis rouge corail, de juin à novembre (sans interruption).
Hauteur 60cm, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil. Très rustique (sauf vent glacé d’Est et de Nord).
Presque aussi tenace que le précédent. Et encore plus spectaculaire en fleur.
Son feuillage persistant est bourré d’antigel : pour peu qu’il soit à l’abri des vents glacés du
Nord et de L’Est, il ne craint pas l’hiver (on le plante donc exposé au Sud ou à l’Ouest).
A la Toussaint, vous le taillerez en boule (pas plus de 30cm). Il sera alors plus propre et
plus net l’année suivante (et résistera mieux aux vents d’hiver).
En pleine terre, vous ne l’arroserez jamais. En pot, vous l’arroserez juste un peu.
D’autres vivaces en pot économes en eau : Geranium ‘Apfleblüte’ n° 88 et campanule
‘Hot Lips’ n° 68.
(103) RUDBECKIA TRILOBA
American Express
Mille petites marguerites rondes, coeur noir et pétales soleil, de juillet à novembre.
Hauteur 1m, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols. Soleil. Ultra rustique. Vie brève mais se ressème abondamment.
Rudbeckia botanique à croissance express et floraison dithyrambique. Vous aurez dès cette
année des fleurs à touche-touche de juillet à novembre.
En plein soleil, on l’arrose de temps en temps. A mi-ombre, un arrosage symbolique suffit.
Chaque année, il vous donnera quelques semis que vous pourrez soit laisser en place, soit
repiquer où bon vous souhaitez. Superbe avec la Verbena n° 120 et l’aster ‘Ashvi’ n° 62.
PS : une vidéo sur ce rudbeckia :
http://www.dailymotion.com/video/x7hut0_rudbeckia-par-thierry-denis-mamaiso_lifestyle
(104) SALVIA LAVANDULIFOLIA
La sauge qui voulait être aussi belle qu’une lavande
Centaines d’épis bleus, de la fin mai à août. Parfum : sauge officinale épicée.
Hauteur 50cm, distance de plantation 60cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même pauvre, calcaire et sèche. Soleil. Très rustique.
Ses feuilles jouent à la lavande. Comme un gros hérisson aux piquants gris. La floraison
stupéfiante : plus de 200 épis.
Cousine de la sauge officinale, elle a les mêmes vertus et se grignote aussi.
Ne lui donnez jamais à manger. C’est quand elle a faim qu’elle fleurit bien
(gavée de compost et d’engrais, elle fleurit moins et perd son look lavande).
Association : tout ce qui est heureux sur un tas de cailloux (alchemille saxatilis n° 53,
Chrysanthemum ‘Cottage Appricot’ n° 70).
(105) SALVIA NEMOROSA ‘SCHNEEHUGEL’
Sauge d’une nuit d’été…
Rideau blanc, de juin à juillet, seconde floraison en fin d’été.
Hauteur 40cm, distance de plantation 40cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre drainée, même pauvre et sèche. Soleil. Ultra rustique.
Plante pour bordure et premier plan des massifs. Robuste et prolifique (on la divise
comme on veut).
Les premières fleurs s’épanouissent en juin. Elles sont resplendissantes les soirs d’été.
Mi-juillet, une taille courte relance la floraison qui se poursuit alors jusqu’en septembre.
Le tout droit et net, avec une rosette de feuilles vertes en hiver : ce que l’on peut souhaiter
de mieux pour une bordure honnête, en association avec le Diasca rustique n° 75 et le
Zephiranthes n° 123.
(106) SALVIA NEMOROSA ‘CARADONNA’
La plus hâtive
Rideau bleu intense, de mai à juillet, seconde floraison en fin d’été.
Hauteur 50cm, distance de plantation 40cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil (au moins le matin). Ultra rustique.
Plus hâtive que la précédente, une silhouette plus dressée et des tiges pourprées qui
rehaussent encore la couleur des fleurs.
Une plante de bordure exceptionnelle, primée à Courson (un « Mérite », s’il vous plait…).
S’il fait très chaud en juillet, une taille sévère suivi de quelques bons arrosages l’aide à
reprendre ses forces. Elle repousse dans la foulée et fleurit une nouvelle fois.
Ravissant au pied des grands rosiers avec le Nepeta govaniana n° 96 (parfum citron) et la
sauge ‘Vatican White’ n°108 (parfum poivre musqué).
(107) SALVIA SCLAREA VAR. TURKESTANICA
Fée des cailloux et amie des rosiers.
Très grands épis nacre et rose bleuté, en juin-juillet et septembre-octobre.
Hauteur 70cm, distance de plantation 40cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre drainée, même pauvre et sèche. Soleil. Ultra-rustique.
C’est la “toute bonne”, gage de longue vie (en tisane).
Plante adulte dans l’année. Parfum puissant et totale frugalité (fleurit partout, même sur
un tas de cailloux...).
Les semis naturels assurent la relève.
A chaque fin de floraison, on coupe tous les épis, sauf un (pour servir de porte graines).
Le parfait « bouche-trou » express au milieu des rosiers que l’on vient de planter.
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(108) SALVIA SCLAREA ‘VATICAN WHITE’
Le mariage de ma fille !
Très grands épis blanc pur, en juin-juillet et septembre-octobre.
Hauteur 70cm, distance de plantation 40cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre drainée, même pauvre et sèche. Soleil. Ultra-rustique.
Cousine blanche de la précédente. Même parfum. Parfaite pour improviser des massifs
blancs pour le mariage de votre fille, l’an prochain.
- Vous souhaitez la voir en fleurs dès juin-juillet ? Laissez faire la nature.
- Vous préférez la voir en fleurs à partir de juillet-août ? Taillez-la alors en juin pour
décaler sa floraison.
Elle aussi se ressème à foison : vous aurez tout plein de petites sauges blanches, d’années
en années (bien pratique pour le mariage de la cadette).
D’autres fleurs minute pour mariage express : Achillea n° 1, Kalimeris n° 28 et Gaura n° 82.
(109) SATUREJA ALTERNIPILOSA
Sarriette gourmande (COUVRE-SOL)
Myriade de petites fleurs blanches aux étamines bleu ciel, de la fin août à la Toussaint.
Hauteur 20 cm, distance de plantation 50cm (supporte les racines d’arbustes et d’arbres pas
trop puissants).
Culture : terre ordinaire, même pauvre et sèche. Soleil. Ultra-rustique.
Cousine chic de la sarriette.
Dix fois plus fleurie et super-couvrante : une cascade de neige de la fin août aux gelées.
En été, elle est vert tapis, parfumé et toujours frais (même sans eau).
Les feuilles sentent bon et sont délicieuses à croquer (comme du thym, en plus sucré).
D’autres parfums gourmands pour jardin sans arrosage : Calamintha n° 66 (menthe) et
fenouil bronze n° 80.
(110) SCABIOSA ATROPURPUREA ‘CHILI BLACK’
Planter moins, fleurir plus !
Fleurs entre le rouge et le noir brillant, non stop de juin à laToussaint
Hauteur 45cm, distance de plantation 40cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols drainés (même pauvres et secs). Soleil. Semis naturels abondants.
Ne vous ruinez pas et plantez-en juste une. C’est suffisant pour avoir des centaines de
fleurs dès cette année, non stop de juin à la Toussaint.
Mieux, elle va se ressemer (si vous en avez trop, vous ferez place nette avec un petit coup
de binette).
Dans le froid Morvan, les vents secs de l’hiver abîment parfois son feuillage. Aussi, nous la
taillons à 15cm du sol avant l’hiver : plus courtes, les touffes résistent mieux au vent.
D’autres fleurs qui fleurissent très vite et se ressèment abondamment : Rudbeckia ‘Triloba’
n° 103 , Salvia n° 102 et Verbena n° 120.
(111) SCUTELLARIA INCANA
Bleu roi de l’été
Epis bleu clair, de juillet à septembre (les graines sont argentées en automne).
Hauteur 60cm, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Une de nos 10 plantes préférées…
- Fleurie pendant toutes les grandes vacances.
- Heureuse au soleil comme à l’ombre légère.
- Un feuillage exquis, des graines ravissantes.
On apprécie sa résistance à la chaleur.
Trois autres fleurs de juillet-août-septembre qui se fichent du sec : Diasca n° 75,
Geranium ‘Dilys’ n° 85 et Penstemon n° 102.
(112) SCUTELLARIA SCORDIIFOLIA
Gentiane’s Blues
Fleurs de sauge, plus bleues qu’une gentiane, de juin à août.
Hauteur 20cm, distance de plantation 40cm (supporte la concurrence des racines d’arbustes
pas trop puissants).
Culture : aime les terres légères, même pauvres (pousse bien aussi en pot). Soleil. Très rustique.
Le p’tit frère du précédent. Plus précoce et à en verdir une gentiane... il est top class en
bordure ou en rocaille.
Ses racines sont parsemées de petits tubercules riches en amidon qui lui permettent de
tenir le coup quels que soient les aléas de la saison. Dans le pire des cas, quand l’été est
vraiment épouvantable ( !), il s’endort avec ses tubercules et repousse de plus belle
l’année suivante.
Très bon comportement aussi en pot, tout comme l’Androsace n° 55 et les deux
campanules « Sciences-pot » n° 68 et 69.
Qui peut le plus, peut le moins
Les fleurs de ce chapitre, qui se contentent d’une terre ordinaire, au soleil, parfois sèche, n’ont
pas obligatoirement besoin de crever de soif et de faim !
Elles vont aussi bien pousser dans votre bonne plate-bande (celle du chapitre I) que l’on arrose
et dans laquelle on met de l’engrais.
On résume : les plantes du chapitre II pourront très bien pousser aussi dans la bonne
plate-bande du chapitre I.
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CHAPITRE II - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
(113) SEDUM ‘AUTUMN JOY’
L’ARME ULTIME DU JARDINIER CONTEMPLATIF
Fleurs en larges coupoles, vert bleuté, puis roses et enfin rouge cuivré, de juillet à octobre.
Hauteur 60cm, distance de plantation 50cm (supporte les racines pas trop puissantes).
Culture : terre ordinaire, même très sèche. Soleil. Ultra rustique.
Inimitable, incontournable, increvable.
Des fleurs fantastiques (parfumées), d’abord vert amande puis roses et enfin rouge cuivré.
Un feuillage réjouissant dès février, des touffes impénétrables aux mauvaises herbes.
Réussite assurée, sans eau, dans un mauvais terrain. Et même en pot.
Extra là où le soleil cogne, avec des Arctanthemum n° 56 et des Calamagrostis n° 190.
(114) SEDUM FLORIFERUM ‘WEIHENSTEPHANER GOLD’
Efficacité allemande (COUVRE-SOL)
Tapis d’étoiles or de juin à août, refloraison en fin d’été.
Hauteur 5cm, distance de plantation 40cm (supporte les racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
A Weihenstephan, en Allemagne, on ne rit pas. On jardine sérieux.
Exemple : prendre 15 variétés de Sedum. Les planter dans un jardin d’essai. Et observer
sans arroser pendant 30 ans. Ensuite, on fait le bilan. Un Sedum sort du lot. On le baptise
‘Weihenstephaner Gold’.
Il est plus couvre sol, plus propre que les autres. Il garde son feuillage en hiver. Et fleurit
deux fois par an. Utilisation : bordure, tapis persistant au pied des arbustes, couverture des
talus. D’autres couvre-sols pour terrain pauvre et sec : Satureja alternipilosa n° 109 et
véronique ‘Georgia Blue’ n° 121.
(115) SEDUM ‘MATRONA’
Vase Médicis, feuille de bronze, moral d’acier
Fleurs pourpre rose, puis bronze de juillet à novembre
Hauteur 60cm, distance de plantation 50cm (supporte les racines d’arbustes et d’arbres
pas trop puissants).
Culture : terre ordinaire, même très sèche. Soleil, même brûlant. Ultra rustique.
FANTASTIQUE ! Le frère caché d ‘’Autumn Joy’, doté d’un feuillage glamour :
olive et bronze.
Des fleurs rose bronze en juillet-août-septembre (bronze en octobre-novembre-décembre).
Une silhouette d’enfer l’hiver. 100 % canicule-proof, fleuri sans eau. Une des très rares
fleurs qui se débrouillent sans eau, dans un vase Médicis perché sur sa colonne.
Très beau contraste de couleur et de forme avec Rudbeckia triloba n°103 et Thalictrum
polygamum n° 117.
(116) SEDUM TAKESIMENSE
Habillé pour l’hiver (COUVRE-SOL)
Fleur en coupe jaune clair, parfum de miel, de juin à août.
Hauteur 30cm, distance de plantation 50cm (supporte, sans aimer, les racines des arbustes).
Culture : terre ordinaire, même très sèche. Soleil, même brûlant. Ultra rustique.
Le Sedum le plus glamour en hiver... Au menu :
- Feuillage frais comme la laitue, même en janvier.
- Fleurs d’été, or et miel de châtaignier.
- Sobriété, tempérance et rusticité affirmées.
Une taille à mi-hauteur au tout début septembre dope le feuillage qui est ainsi encore plus
beau l’hiver.
Superbe au premier plan de l’hémérocalle à fleurs multiples n° 92 (or + parfum).
(117) THALICTRUM POLYGAMUM
Un nuage de lait dans mon jardin
Brouillard de petites fleurs blanches de juin à août.
Hauteur 1,40m distance de plantation 45cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Très beau Thalictrum Nord américain. Aussi heureux au Canada qu’au sud des USA, c’est
la fleur de tous les climats. Son feuillage a la finesse d’une capillaire : mille petits écus
scintillants. La touffe est étroite, légère et pourtant très solide au vent.
Ses fleurs sont d’abord goutte de lait, puis pompon blanc.
Comme un gypsophile Yoplait.
Nous le cultivons au soleil brûlant, avec peu d’eau. Il ne s’en porte pas plus mal.
Ravissant en été avec le bleu de la Scuttelaria n° 111 et celui de l’aster ‘Twilight’ n° 65.
(118) TANACETUM VULGARE ‘ ISLA GOLD’
Affaire en or
Ombelles or, en août et septembre.
Hauteur 70cm, distance de plantation 50cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : pousse partout, à l’ombre comme au soleil. Ultra rustique. Se ressème !
Aussi robuste que la tanaisie sauvage mais or de la tête au pied.
Le feuillage joue à la fougère. Il est parfumé (c’est « l’arquebuse » des herboristes) et a des
vertus insecticides insoupçonnées (chasse puce pour la niche du chien !).
Comptez sur une très longue floraison d’été et un feuillage toujours frais jusqu’à l’automne.
PS : ‘Isla Gold’ est splendide de juillet à la Toussaint près des épis rouges du Polygonum
‘Speciosum’ n° 43.
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(119) THYMUS PSEUDOLANUGINOSUS
Le jardinier aux pieds nus
Fleurs roses, rares et précieuses. Feuillage gris très doux, très robuste.
Hauteur 5cm, distance de plantation 70cm (supporte, sans l’aimer, la concurrence des racines).
Culture : tout sol drainé. Soleil. Très rustique
Caressez-moi du bout des doigts ou … des pieds.
Je suis en velours de soie gris argent. Mon petit tapis soyeux dure toute l’année, avec
quelques fleurs de ci de là au printemps et en été.
Robuste, je pousse bien plus vite qu’un serpolet (presqu’un mètre carré).
Si vous êtes menu, vous pouvez me marcher dessus (chaussures à clous exclues).
Ma petite amie : la véronique ‘Georgia Blue’ n° 121 qui me sourit dès l’hiver et qui bronze
à mes côtés en été.
(120) VERBENA BONARIENSIS
Fleurs et papillons
Centaines de pompons bleu pourpre, de juin à novembre, sans interruption.
Hauteur 1,30m, distance de plantation 60cm (supporte, sans les aimer, les racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Très rustique (grâce aux semis spontanés)...
1) couverte de fleurs (et de papillons) de juin à fin novembre dès la première année
2) aussi pêchue dans le sable sec que dans l’argile bétonné
3) radieuse au soleil, souriante à mi-ombre
4) capable de se glisser entre toutes les plantes, sans les étouffer ni les gêner.
En avril, vous verrez à son pied une ribambelle de petits semis à peine plus grands qu’une
tête d’allumette. Ce sont ses bébés. Repiquez-les dans tous les vides de votre jardin.
PS : dans les régions très froides, on pose un petit rameau de conifère sur la rosette de
feuilles pour la protéger des vents glacés.
(121) VERONICA ‘GEORGIA BLUE’
Fleurir en hiver
Fleurettes bleu gentiane, de février à avril. Hauteur 10cm, distance de plantation 50cm
(supporte la concurrence des racines d’arbustes pas trop puissants).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Petite merveille, dénichée par Roy Lancaster lors d’une expédition botanique en Géorgie.
1) floraison bleu gentiane, dès le début février si le temps est doux.
2) feuilles minuscules, incroyablement tapissantes. Vert brillant l’été et bronze pourpre l’hiver.
3) résistance à la sécheresse confondante (canicule comprise)
Seul soin : une taille sévère après la floraison. Ce que l’on a trouvé de mieux pour servir de
couvre-sol pour les crocus (les fleurs des crocus se glissent entre les feuilles de la
véronique). Détonante aussi près des hampes amandes fluo de l’euphorbe wulfenii n° 71.
(122) VERONICA X CANTIANA ‘KENTISH PINK’
La pervenche du soleil
Epis rose doux, de la fin mai à juillet.
Hauteur 15 cm, distance de plantation 40cm (n’aime pas trop la concurrence des racines).
Culture : tous sols (même secs). Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Très beau feuillage vert foncé, persistant toute l’année (même si l’hiver est glacé).
Les pousses tapissent le sol sans complexe et bloquent le retour des mauvaises herbes.
La vitesse de croissance est hallucinante.
Et la floraison géniale.
Couvre tout, partout où il faut masquer le sol et tenir le coup au sec.
Aussi costaud et durable que la Vinca n° 186 mais version soleil.
(123) ZEPHIRANTHES CANDIDA
Ciboulette-crocus !
Fleurs de crocus géant, blanc pur et or, d’août à octobre.
Hauteur 25cm, distance de plantation 40cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : sols légers (même très secs en été). Soleil ou ombre claire. Très rustique.
Petit bulbe vivace magique, super rustique (fleurit en plein Morvan depuis déjà 10 ans).
La touffe fait comme une ciboulette, en plus chic. Un feuillage ultra fin, élégant et vert très
frais (attention, on ne le mange pas !).
Dans le Morvan, il s’endort en hiver. Dans les régions au climat plus clément, il est beau
tout le temps. Les fleurs jouent au crocus, mais version géant. Elles durent très longtemps.
Extra en bordure, on le divise et le repique facilement.
D’autres suggestions pour vos bordures au soleil : Coreopsis ‘Moonbeam’ n° 72 et Veronica
‘Kentish Pink’ n° 122.
“Je viens de dépoter mes plantes, certaines ont un chignon de racines ! Faut-il le couper ?
NON !!! Par pitié, laissez ces petites racines tranquilles !
Briser la motte : c’est utile avec certains arbustes cultivés depuis trop longtemps en conteneurs.
Mais c’est stupide dans le cas des vivaces.
Vivaces et arbustes ne poussent pas de la même manière. Les vivaces aiment avoir un chignon
dans un petit pot (et n’aiment pas avoir des radicelles fines noyées dans un grand pot de tourbe).
Une vivace en bonne santé dans son petit pot doit être bourrée de racines. Plus il y en a, mieux c’est.
Ne brisons pas la motte, c’est inutile et même néfaste.
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Elisabeth, la pépiniériste, et Ardennes, la gentille chienne, dans la serre qui est à l’entrée de la pépinière…
Nos plantes vivaces cultivées en plein champ, au pied du Mont-Beuvray dans le Morvan.
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Page 29
Serres de culture
Le Jardin est par là
Serre d’accueil
Atelier
Serres d’expédition
Pieds-mères
La pépinière…
Pieds-mères
Serres de multiplication
Home, sweet home…
CHAPITRE III LES FLEURS QUI ACCEPTENT LA TERRE ORDINAIRE, MÊME SÈCHE,
ET LA CONCURRENCE DES RACINES DES ARBRES ET DES GRANDS ARBUSTES
Le premier chapitre parle de la « bonne plate-bande » (bonne terre, arrosage, pas de racines)
Le deuxième chapitre concerne la plate-bande «plus pauvre et plus sèche» (mais toujours loin des racines)
Il est temps de s’occuper du plus important. Tous les coins du jardin où la terre :
1) n’est pas si bonne,
2) est souvent sèche
3) et, en plus, truffée de racines d’arbres et d’arbustes !
Par exemple, au pied d’une haie de troène. Ou sous un cerisier. Ou coincé entre une spirée et un Forsythia.
Haie
Arbre et arbuste
Plates bandes en concurrence avec les
racines d’arbres et d’arbustes
Le problème est double
- en été, les racines des arbres et des arbustes mangent tout et pompent l’eau.
- les branches cachent parfois le soleil, mais pas toujours. Il peut faire très chaud comme il peut faire froid.
Ici, les bonnes plantes doivent accepter sans broncher :
- la concurrence des racines
- et donc la sécheresse (ces racines boivent toute l’eau en été)
- et l’alternance de soleil et d’ombre.
Massif d’anémones sous un jeune marronnier et au pied d’une haie de houx
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(124) ADENOPHORA ‘HEMELSTRALING’
Jardin pastel
Longs épis de clochettes fines, bleu pastel, de juin à août (remontée possible en fin d’été).
Hauteur 80cm, distance de plantation 50cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre. Ultra rustique.
Cousine des Campanules, cette ravissante fleur-clochette est aussi saine, robuste et
élégante que l’on peut le souhaiter. Une seule plante suffit pour près d’un mètre carré.
Son feuillage est charmant, comme une ronde de langues de chat. Elle résiste à la torpeur
de l’été. Ses longues fleurs sont exquises. Un bleu pastel, légèrement rosé.
Pour peu que vous coupiez les épis fanés, vous aurez jusqu’à trois floraisons dans l’année.
Ravissante près de l’astrance ‘Sunningdale Variegated’ n° 138.
(125) ANEMONE ‘HONORINE JOBERT’
L’anémone préférée des français
Grandes fleurs blanc pur mi-août à octobre.
Hauteur 1,30 m, distance de plantation 40cm (supporte la concurrence des racines d’arbres
et arbustes pas trop puissants : attention aux bouleaux, tilleuls, conifères, etc.)
Culture : terre ordinaire + paillis d’humus. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Créée par l’horticulteur Lemoine en 1858, c’est la plus raffinée des anémones.
Nous l’avons cultivée 1) au soleil, loin des arbres 2) à l’ombre l’après midi, loin des arbres
3) en lisière des arbres arbustes et des haies, au soleil autant qu’à l’ombre l’après-midi.
Bilan de toutes ces expériences :
Loin des racines, elle pousse vite. Près des racines d’arbres et d’arbustes, elle prend son
temps mais finit pas s’imposer (surtout si on l’entoure d’un paillis d’humus grossier :
terreau, compost, feuilles mortes, etc.). Extra près du Tricyrtis à fleurs d’orchidée n° 184.
(126) ANEMONE ‘KONIGIN CHARLOTTE’
L’anémone préférée des anglais
Grandes fleurs rose argenté, semi-double, d’août à octobre
Hauteur 1m, distance de plantation 40cm (supporte la concurrence des racines des arbres
et arbustes pas trop puissants : attention aux bouleaux, tilleuls, conifères, etc.).
Culture : terre ordinaire + paillis d’humus. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Edward Augustus Bowles fut le plus pertinent des jardiniers anglais des années 1890 à
1950 Auteur de livres passionnants sur le jardin au fil des saisons (hélas, non traduits…)
et grand sélectionneur devant l’éternel, il a toujours admiré ‘Konigin Charlotte’, son anémone
préférée dont il appréciait les fleurs presque doubles, vives et lumineuses.
Une plante saine qui se développe vite et bien, surtout dans les sols riches en humus.
Son cavalier : l’aster divaricatus n° 139, qui fleurit dès l’été.
(127) ANEMONE ‘SEPTEMBER CHARM’
Peu farouche
Grandes fleurs rose doux, d’août à octobre.
Hauteur 1,20 m, distance de plantation 45cm (supporte la concurrence des racines des arbres
et arbustes pas trop puissants : attention aux bouleaux, tilleuls, conifères, etc.).
Culture : terre ordinaire + paillis d’humus. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
‘September Charm’, a la chance d’avoir un feuillage parfait, du printemps à l’automne.
Peu farouche, elle se plaît un peu partout.
Nous l’avons même cultivée sur un tas de remblai : elle a tenu le coup ! Il est vrai que nous
l’avions bordée d’un bon mulch de terreau de feuilles, ce qui lui a permis de croquer
« au dessus » ce que le sol ne lui offrait pas « en dessous »...
A ses côtés, un Cœur de Marie blanc ou rose (n° 145 et n° 146) attirera tous les regards au
printemps, sans la gêner le reste du temps.
(128) ANEMONE NEMOROSA ‘ROBINSONIANA’
Prendre un arbre de vitesse…
Etoiles bleu lavande, de mars à mai
Hauteur 15cm, distance de plantation 30cm (aime la concurrence des racines)
Culture : terre ordinaire, avec une couche d’humus en surface. Soleil et ombre. Ultra rustique.
Très rare forme bleue de la charmante petite anémone des bois. Ses fleurs sont admirables
et tiennent longtemps. Aussi robuste que ses cousines sauvages, elle ne se contente pas
de « supporter » les racines des arbres et des arbustes, elle les AIME ! Quand vient l’été,
elle s’endort et disparaît sous terre. Du coup, on n’a même pas besoin de l’arroser.
Vous la planterez donc en lisière d’arbres et d’arbustes en compagnie d’autres petits
couvre-sols de sous-bois (aspérules bleues et crème n° 136 et 137, dicentra eximia
n° 144, etc.) ainsi que ses deux cousines qui suivent :
(129) ANEMONE NEMOROSA ‘VESTAL’
Triple jupon blanc pour sous-bois, haie et talus
Pompons étoilés blanc cristallin, en avril et mai.
Hauteur 15cm, distance de plantation 30cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, avec une couche d’humus en surface. Soleil et ombre. Ultra rustique.
Cousine de la précédente, ses fleurs sont en triple jupon tout blanc, avec souvent une
pointe d’or. Toutes deux poussent et fleurissent avant le réveil des arbres. Du coup, pas de
problèmes avec les racines ! Quand vient l’été et que les racines redeviennent agressives,
elles s’endorment prudemment jusqu’au printemps.
Ses amis en lisière d’arbres : les narcisses et le petit Omphalodes verna n° 171.
Tous fleurissent aussi très bien dans une bonne plate-bande, en compagnie des grandes
vivaces tardives qui leur fichent la paix au printemps.
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CHAPITRE III - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, et la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
(130) ANEMONE RAPUNCULOIDES
Mélodie en sous bois
Etoiles or, en avril et mai.
Hauteur 15cm, distance de plantation 30cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, avec une couche d’humus en surface. Soleil et ombre. Ultra rustique.
Une troisième petite anémone de sous-bois, tout aussi frugale et maligne. Elle aussi jaillit
d’un coup à la fin d’hiver, quand les arbres sont encore nus. Ainsi, elle a tout l’espace, la
lumière et le frais soleil du printemps pour elle. Quand les arbres et les arbustes deviennent
gênants, elle s’endort.
PS : ces trois anémones des bois et des lisières de haies poussent encore plus vite si on
couvre le sol avec une litière de vieux terreau sous laquelle elles se réfugient l’été.
PPS : elles font la ronde avec la ficaire n° 179 qui fleurit dès l’hiver.
(131) AQUILEGIA ALPINA
L’amie de tout le monde…
Grandes fleurs bleu pur, d’avril à juin.
Hauteur 70cm, distance de plantation 40cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : toutes expositions, tous sols, tous climats... Ultra rustique...
L’ancolie des Alpes est aussi radieuse au soleil qu’à l’ombre légère et supporte très bien la
concurrence des arbustes et des haies.
Comme toutes les grandes fleurs de printemps, on la plante à l’arrière des massifs, l’avant
étant réservé aux plantes d’été et d’automne. Ainsi, au printemps, on ne voit que l’ancolie.
Et quand elle fane, elle est cachée par les fleurs plus tardives.
Ses copines en blanc :’Hesperis n° 160 et digitale n° 147.
(132) AQUILEGIA ‘MUSIK ROT GOLD’
Petites feuilles, grandes fleurs !
Grandes fleurs rouge intense et jaune vif, avec de longs éperons, d’avril à juin.
Hauteur 50cm, distance de plantation 40cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : toutes expositions, tous sols, tous climats... Ultra rustique.
La plus petite en feuilles mais aussi la plus flashy en fleurs
En bouton, elle est rouge pur.
En fleurs, elle est rouge et or.
Au printemps, on ne voit qu’elle. Le reste du temps, elle est « toute petite », toute discrète
et n’empiète pas sur ses voisines. Inutile de l’arroser : elle ne boit presque pas l’été.
Association : Hosta ‘Lavander Lady’ n° 164.
(133) AQUILEGIA VULGARIS ‘NORA BARLOW’
Grand classique
Pompons rouge-rose et crème, d’avril à juin.
Hauteur 80cm, distance de plantation 40cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : toutes expositions, tous sols, tous climats... Ultra rustique.
Vigoureuse et durable !
Arrière petite fille de la robuste Aquilegia vulgaris, elle s’adapte à tous les climats français :
aussi fleurie dans le froid Morvan acide que le calcaire ultra sec des Causses.
Peu exigeante, elle se ressème dans les recoins boudés par les autres plantes.
Ses fleurs gentilles n’embêtent jamais leurs voisines (Geranium ‘St Ola’ n° 157 et astrance
n° 138).
(134) AQUILEGIA VULGARIS ‘WHITE BARLOW’
Crème anglaise
Pompons blanc crème, d’avril à juin.
Hauteur 80cm, distance de plantation 40cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : toutes expositions, tous sols, tous climats... Ultra rustique.
Forme blanche de la précédente. Tout aussi robuste et charmante.
Comme toutes les ancolies, elle se ressèmera à foison si vous la laissez monter à graines.
Ne craignez pas d’être envahi : les ancolies qui germent se glissent entre les autres plantes
sans les gêner. En été, elles ne boivent presque pas et on n’a même pas besoin
de les arroser.
Son Babar favori : Trachystemon orientalis n° 182.
(135) ARALIA RACEMOSA
Grand et spectaculaire en plein été !
Grands épis vert clair en juin donnant des grappes de fruits noirs et brillant de l’été
à l’automne. Hauteur 1,20m, distance de plantation 80cm (supporte la concurrence
des racines). Culture : terre ordinaire. Soleil non brûlant ou ombre. Ultra rustique.
Cousin des lierres, version sage, vivace et buissonnant. Superbe floraison et surtout
somptueuse fructification en été. Une des très rares « grandes vivaces » qui soient
spectaculaires de juillet à septembre le long des haies, des arbres et des arbustes.
Excellente résistance au sec (quand toutes les fleurs piquaient du nez pendant la canicule
2003, il se pavanait dans un bel habit vert frais).
Il n’a pas besoin de soleil pour fleurir et fructifier. Durée de vie illimitée…
D’autres intrépides : Hosta ‘Haspen Blue’ n° 163 et Lathyrus latifolius ‘Albus’ n° 168.
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(136) ASPERULA LILACIFLORA
Noyer l’adversaire ( version 1)
Fleurettes bleu très doux, de mars à mai.
Hauteur 25cm, distance de plantation 40cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Toutes expositions sauf le soleil brûlant. Très rustique.
Pro de l’anti-herbe. Sa technique : noyer l’adversaire. L’hiver à peine fini, mille rameaux
jaillissent et se couvrent de fleurs bleu clair, avant même le réveil des mauvaises herbes.
Aussi gaie à l’ombre qu’au soleil. En été, l’arrosage est incongru.
- Où est-elle jolie ? Au premier plan, comme bordure précoce des massifs de vivaces.
- Où est-elle utile ? Partout où les racines des arbres et des haies assèchent la terre en été.
Adorable près du Sceau de Salomon géant n° 175 et de l’Uvularia n° 185.
(137) ASPERULA TAURINA
Noyer l’adversaire (version 2)
Fleurettes crème, de mars à mai
Hauteur 25cm, distance de plantation 40cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Toutes expositions sauf le soleil brûlant. Très rustique.
Cousine de la précédente. Encore plus puissante et résistante. La solution ultime pour
couvrir le sol en lisière des arbres, entre les arbustes et au pied des haies.
La floraison est spectaculaire et se fiche des gelées tardives.
A planter avec la consoude à grandes fleurs n° 181et la pulmonaire bleue n° 178.
(138) ASTRANTIA MAJOR ‘SUNNINGDALE VARIEGATED’
Que le spectacle commence !
Fleurs en pompons frissonnants, nacre et cristal de roche scintillant de mai à août
Hauteur 60cm, distance de plantation 40cm (supporte la concurrence d’arbres et arbustes en
situation fraîche, préfère sinon l’ombre des murs).
Culture : terre ordinaire. Soleil du matin, nord ou ombre légère. Ultra rustique.
Elle a les mêmes fleurs cristallines que l’astrance sauvage qui fleurit en montagne avec,
en plus, un feuillage ravissant au printemps : or, vert clair et crème… En été, le feuillage
passe au vert frais et reste sain jusqu’à la fin de l’année.
Plantée au soleil brûlant, elle fleurit surtout au printemps. Plantée à l’ombre pendant l’après
midi, elle reste épanouie parfois jusqu’au cœur de l’été. Près des arbres et arbustes, on
l’arrose de temps en temps. A l’ombre d’un mur, elle ne boit presque pas. D’autres fleurs
pour plate-bande froide : Hosta ‘Hadspen Blue’ n° 163 et Kirengeshoma palmata n° 165.
(139) ASTER DIVARICATUS
COUVRE-SOL REMARQUABLE !
Mille petites fleurettes blanches, de la fin juillet à octobre.
Hauteur 50cm, distance de plantation 40cm (supporte la concurrence des racines d’arbres
et arbustes pas trop puissants : attention aux bouleaux, tilleuls, conifères, etc.).
Culture : terre ordinaire (même passagèrement sèche). Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Cet aster est « hors norme ». Un puissant couvre-sol au feuillage noble, devenant
avalanche d’étoiles de neige en été et début d’automne. Originaire des clairières du
Canada, c’est le seul aster qui supporte l’ombre légère et la concurrence des racines.
Il étouffe la saleté mais n’envahit pas. Au soleil, loin des racines, il devient formidable et
fleurit plus encore. Si vous n’êtes pas chez vous en été, fauchez-le en juin : la floraison
sera décalée, il fleurira alors jusqu’en octobre. Ravissant avec le Rudbeckia triloba n° 103
(voir notre jolie photo sur www.jardindumorvan.com) et les anémones n° 126 et 127.
(140) CAMPANULA ALLIARIFOLIA
Spécialiste des bords de haies
Longues et fines clochettes blanc ivoire, de juin à août.
Hauteur 50cm, distance de plantation 40cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Ombre légère ou soleil. Ultra rustique.
Jolie campanule du Caucase, aux longues fleurs candides et naturelles. On apprécie :
1) son feuillage en cœur, doux et velouté, qui ne brûle pas au soleil et capte la lumière
même là où l’ombre règne.
2) ses racines charnues qui stockent l’eau avant les arbustes.
Très robuste mais sage, elle vit longtemps, ne drageonne pas et fleurit deux fois par an
(si vous coupez les épis fanés !).
En accompagnement : Geranium cantabrigiense n° 155 et Lathyrus ‘White Pearl’ n° 168.
“Toutes les vivaces de ce chapitre III acceptent la concurrence
avec des racines d’arbres et d’arbustes.
Mais cela ne veut pas dire qu’elles en ont besoin !
Elles seront très heureuses, aussi, loin des racines.
Et n’ont rien contre la «bonne terre » !
Vous pourrez donc aussi les installer dans vos autres plates-bandes, loin des racines…”.
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CHAPITRE III - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, et la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
(141) CAMPANULA POSCHARSKYANA ‘BLAURANKE’
Rouleau compresseur (COUVRE-SOL DEMENT)
Petites étoiles bleues, de mai à juillet et de septembre à octobre.
Hauteur 30cm, distance de plantation 40cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre. Ultra rustique.
Place maintenant au Rouleau compresseur : ‘Blauranke’ couvre le sol à la vitesse du
jardinier en manque.
Toujours verte, même en hiver, couverte de fleurs printemps-début d’été et fin d’été
automne.
Une taille en brosse, dès qu’elle fane, la fait repousser plus drue et serrée.
Dans le même style étouffe-tout : Symphytum grandiflorum n° 181, Physalis n° 174.
(142) CAMPANULA POSCHARSKYANA ‘E.H. FROST’
Rouleau compresseur (COUVRE-SOL DEMENT)
Petites étoiles blanches, de mai à juillet et de septembre à octobre.
Hauteur 30cm, distance de plantation 40cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre. Ultra rustique.
Vous avez aimé ‘Blauranke’ ? Vous allez adorer ‘E.H. Frost…
C’est la même, en blanc.
Extra pour éclairer tous les recoins qui manquent de soleil.
Deux autres «couvre-sol propres, efficaces et rapides» : Asperula taurina n° 137
et Heuchera ‘Palace Purple’ n° 161.
(143) CLAYTONIA SIBIRICA
La p’tite salade te parle, écoute !
Petites fleurs roses, en mai-juin-juillet-août-septembre-octobre (!).
Hauteur 10cm, distance de plantation 40cm (aime la concurrence des racines).
Culture : tous sols humifères, même secs. Ambiance fraîche à l’ombre comme au soleil atténué.
Ultra rustique, semis naturels abondants.
« Moi, la p’tite salade de Sibérie :
1) je fleuris sous les sapins
2) t’as pas de sapins, un p’tit arbuste suffit
3) t’as pas de jardin, un pot c’est bon
4) t’as faim, croques mes feuilles (miam !)
5) t’es radin, achètes juste un plant : mes graines germent à 100% !
Le détail sympa : je suis vert, été comme hiver ! »
(144) DICENTRA EXIMIA
Botanique prolifique
Clochettes rose clair avec une pointe de rouge, d’avril à octobre
Hauteur 30cm, distance de plantation 40cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire même sèche. Soleil du matin, ombre. Ultra rustique.
Attention, notre eximia est le vrai, l’authentique, le botanique. Il n’a rien à voir avec les
pitoyables petits hybrides chlorotiques que l’on cultive habituellement.
Vous serez surpris par sa saine vigueur, sa résistance au sec et sa très longue floraison
(en fleurs non stop d’avril à octobre). Il se ressème souvent, sans que vous ayez besoin de
vous en occuper. Ne l’arrosez pas trop : s’il aime avoir la tête au frais, il préfère avoir les
pieds un peu au sec (tout comme le Lamium blanc n° 166 qui fleurit autant).
(145) DICENTRA SPECTABILIS
Fleurir sous un cerisier ?
Petits coeurs rouge-rose et blancs, d’avril à juin.
Hauteur 70cm, distance de plantation 45cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre sans calcaire actif. Soleil ou ombre. Ultra rustique.
Le grand Coeur de Marie rose, bien connu de tous. Trop souvent on le plante en plein soleil
alors qu’il est bien plus heureux près des arbres et des arbustes. L’ombre des branches
l’aide à fleurir plus longtemps. Très sobre, il boit peu et n’est donc pas gêné par les racines.
Nous en avons un pied superbe coincé entre une haie et un cerisier. Il se porte comme un
charme, fleurit à merveille et reste tout en feuille jusqu’à la fin de l’été. Alors que les plants
cultivés au soleil s’endorment dès juillet.
A ses pieds, vous planterez une pulmonaire ‘Azurea’ n° 178 (bleu gentiane) et un
Maianthemum’ n° 170 (parfumé !).
(146) DICENTRA SPECTABILIS ‘ALBA’
Haut les cœurs !
Petits cœurs blancs, d’avril à juin.
Hauteur 60cm, distance de plantation 40cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre sans calcaire actif. Soleil ou ombre. Ultra rustique.
Frère jumeau du grand Coeur de Marie rose, version blanc. Plus dense, il a encore plus de
fleurs et un très beau feuillage vert tendre. Si on coupe ses épis fanés sans tarder, il
refleurit souvent dans la foulée.
Comme tous les Dicentra, il pousse aussi bien à l’ombre qu’au soleil et se fiche de la
sécheresse.
Pour un jardin blanc à l’ombre sèche, plantez aussi la jolie digitale que vous trouverez à la
page qui suit…
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(147) DIGITALIS PURPUREA ‘ALBIFLORA’
Digitale des terres pauvres et des grandes coupes forestières
Grands épis aux longues fleurs blanches, de juin à fin juillet.
Hauteur 1,20 m, distance de plantation 40cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre non calcaire. Du soleil brûlant à l’ombre fraîche. Ultra rustique.
Rare forme albinos de la digitale pourpre du Morvan, celle des terres pauvres et des
grandes coupes forestières. Elle fleurit dans les coins les plus ingrats, les plus austères.
Même au pied des arbres et des haies. A l’ombre comme au soleil. Au sec comme au frais.
Laissez juste un pied se ressemer (c’est suffisant pour ensemencer tout un jardin) et taillez
les autres dès qu’ils fanent.
Glissez-en quelques pieds, de ci de là, entre les autres fleurs : ils donneront une unité au
jardin, sans jamais gêner les autres plantes.
Ravissante avec l’astrance n° 138.
(148) DISPOROPSIS PERNYI
Faire mieux que lui ?
Petites clochettes de muguet, du début avril à fin mai.
Hauteur 45 cm, distance de plantation 40cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire même sèche. Soleil non brûlant, ombre. Ultra rustique.
A mi chemin entre le muguet et le Sceau de Salomon :
1) il garde son feuillage vert tout l’hiver
2) il fleurit bien plus longtemps (plus d’un mois de boutons gouttes de lait et plus d’un mois
en fleurs étoiles)...
3) il pousse sous les arbres, en lisière, à l’ombre, au soleil, dans le sec, dans le frais,
le calcaire, l’argile, etc.
Seul entretien : en mars, coupez les tiges de l’an passé pour faire place aux pousses
nouvelles. Bordez-le d’un tapis de Lamium n° 166 ou d’un lit de Vinca ‘Marie’ n° 186.
(149) EPIMEDIUM X RUBRUM
L’Etoile Rouge (COUVRE-SOL)
Etoiles rouges, en mars-avril (mai dans les régions les plus froides).
Hauteur 30cm, distance de plantation 35cm (aime la concurrence des racines).
Culture : tous sols, toutes expositions (même sous un marronnier). Ultra rustique.
Le plus gaie de tous les épimèdes…
Son jeune feuillage est spectaculaire (rouge-pourpre).
La souche vit très longtemps mais sans drageonner.
Il pousse aussi très bien en potées.
Durable et sage, il poussera près de l’Ophiopogon n° 172.
(150) EPIMEDIUM VERSICOLOR ‘SULPHUREUM’
Fleurir sous un Thuya ?
Bouquet de fleurettes jaune doux et soufre clair, en avril et mai.
Hauteur 35cm, distance de plantation 40cm (aime la concurrence des racines).
Culture : indestructible en tous sols. Toutes expositions. Ultra rustique.
Plus c’est à l’ombre, plus c’est au sec, plus c’est dans les racines et plus il est content…
Sa spécialité : pousser là où tout crève (dans les racines d’un marronnier, au pied d’un
Thuya ?). Extra aussi au pied des Forsythia, groseillier et noisetier.
Son feuillage persistant étouffe la saleté.
Seul entretien : couper le vieux feuillage en janvier (pour faire place aux fleurs qui jaillissent
au printemps).
Dans le genre « à l’ombre, j’y suis, j’y pousse », découvrez aussi le Carex ‘Ice Dance’ n° 192.
(151) EPIMEDIUM X ‘ORANGE KONINGIN’
Fleurir sous un Thuya (version marmelade pimpante) ?
Bouquet de fleurettes orange vibrant en avril et mai.
Hauteur 35cm, distance de plantation 40cm (aime la concurrence des racines).
Culture : indestructible en tous sols. Toutes expositions. Ultra rustique.
Aussi robuste que ‘Sulphureum’, il pulvérise la saleté.
En hiver, son feuillage prend d’étonnantes teintes rousses et résiste au gel,
même dans le Morvan.
Au printemps, ses fleurs éclatent de rire
Génial partout là où manque le soleil et la sécheresse menace.
Pour lui tenir compagnie : le Physalis ‘Zwerg’ n° 174 et le Claytonia de Sibérie n° 143.
“Mon voisin met du terreau dans le trou de plantation, dois-je faire pareil ?”
NON !!! Les terreaux du commerce nourrissent mal les plantes qui détestent que l’on en mette
“dans le fond du trou de plantation”.
Leur seul intérêt : alléger les sols trop lourds (ces fameux sols argilo-calcaires, collants et durs
comme de la pierre).
Dans ce cas, il est plus efficace d’épandre ces terreaux sur le sol, après la plantation (comme un paillis).
Les vers de terre iront le chercher et le mélangeront peu à peu au sol. Cela se fera doucement, sans
traumatisme.Vous n’avez donc pas besoin de l’enfouir.
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CHAPITRE III - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, et la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
(152) EPIMEDIUM YOUNGIANUM ‘ROSEUM’
J’suis petit mais j’sais m’défendre !
Bouquet de fleurettes rose en avril et mai.
Hauteur 25cm, distance de plantation 30cm (aime la concurrence des racines).
Culture : indestructible en tous sols. Toutes expositions. Ultra rustique.
Le plus fin et gracieux des Epimedium. Aussi tenace et durable que ses grands cousins
mais bien plus fin, plus « alpin »…
Exquis au pied d’un mur exposé nord ou est ? Heureux aussi son au pied des arbustes
de printemps et radieux près des Hosta.
Un feuillage d’acier qui découragera la plus vorace des limaces.
Tout climat, toute météo…
Dans la même catégorie : « j’suis petit mais j’sais m’ défendre » : Ophiopogon minor
n° 172 et Hosta ‘Lavander Lady’ n° 164.
(153) FRAGARIA VESCA ‘ILLA MARTIN’
Couvre sol spécialiste des pieds de haies (même celle de Thuya)
Petites fleurs blanches et petits fruits rouges, d’avril à septembre.
Hauteur 20cm, distance de plantation 40cm (aime la concurrence des racines).
Culture : pousse partout. Très rustique. Toutes expositions.
Sélection particulièrement couvre-sol de la petite fraise des bois.
Ses fruits sont délicieux. Et son pouvoir couvrant impressionnant. D’un tempérament
autrement plus vaillant que les fraisiers classiques, elle bondit tel Spiderman, rit au froid
et au sec, roucoule dans les racines.
On résume : le plus fruité des bouche-trous qui tapissent le pied des haies et les talus que
l’on ne tond pas. Une des rares plantes, avec la Vinca ‘Marie’’ n° 186, qui poussent au pied
des conifères.
(154) FRAGARIA VESCA ‘FLORE PLENA’
Mangez-moi !
Petites fleurs blanc double, d’avril à septembre.
Hauteur 20cm, distance de plantation 40cm (aime la concurrence des racines).
Culture : pousse partout. Très rustique. Toutes expositions.
Cultivée depuis le XVIème siècle, cette fraise des bois enthousiaste a d’adorables petites
fleurs doubles, comme des roses pour bouquets de poupées.
Ses petits fruits tous ronds sont aussi beaux que goûtus… Ils font la joie des enfants.
On la cultive aussi facilement que sa cousine Fragaria ‘Illa Martin’, tant à l’ombre qu’au
soleil, au pied des haies que sur les talus.
Sa meilleure amie pour jouer dans les coins difficiles du jardin : l’Hesperis matronalis ‘Alba’
n° 160, qui fleurit plus tôt et sent merveilleusement bon.
(155) GERANIUM X CANTABRIGIENSE
Au pied de ma haie, je couvrais heureux...
Fleurs rose doux, d’avril à juin.
Hauteur 25cm, distance de plantation 40cm (accepte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (pousse aussi en pot). Toutes expositions. Ultra rustique.
Ses feuilles restent en hiver et sont parfumées (vétiver et menthe poivrée).
Le bonus ? Monsieur fleurit aussi bien en terre qu’en pot.
Le bonus du bonus ? Ombre ou Soleil, racine ou pas, Monsieur sourit pareil. Et pousse à
merveille au pied des haies.
Ses copines : la campanule alliarifolia n° 140 et la digitale blanche n° 147.
(156) GERANIUM MACRORRHIZUM
Choc et stupeur
Petites fleurs rouge foncé, en mai et juin.
Hauteur 40cm, distance de plantation 50cm (accepte la concurrence des racines).
Culture : pousse partout. Même chez vous. Rusticité totale. Toutes expositions.
Les mauvaises graines ont trouvé plus fort qu’elles : le nouveau Terminator végétal.
Un austro-bulgare super gonflé. Nom de code : macrorrhizum.
Fiche signalétique : pousse partout, feuillage en hiver, fleurs rouges foncées,
feuilles parfumées.
Indifférence minérale à la sécheresse. Point faible : aucun.
Vous le trouvez trop grand ? Alors essayez ses deux cousins, cantabrigiense° 155 et
‘Saint Ola’ qui suit :
(157) GERANIUM ‘SAINT OLA’
En terre comme en pot
Fleurs blanches, d’avril à juin.
Hauteur 25cm, distance de plantation 40cm (accepte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (pousse aussi en pot). Toutes expositions. Ultra rustique.
Cousin des Geranium marcorrhizum et cantabrigiense, il est tout aussi 1) parfumé
2) persistant 3) frugal 4) sympa 5) florifère, etc…
Lui aussi fleurit autant à l’ombre qu’au soleil, en terre comme en pot.
En hiver, son feuillage rougit au gel.
Extra au pied des haies.
Ses petits copains : l’Epimedium ‘Sulphureum’ n° 150 et Ophiopogon ‘Nigrescens’ n° 173.
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(158) HELLEBORUS ARGUTIFOLIUS
Fleurs amande en hiver, feuilles de houx toute l’année
Grandes grappes de fleurs amande fluo, de février à mai.
Hauteur 50cm, distance de plantation 50cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (aime le calcaire). Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Un feuillage fantastique qui persiste toute l’année, une superbe floraison d’hiver qui se
prolonge jusqu’à la fin du printemps.
Originaire de Corse, cet hellébore préfère la chaleur et le soleil que l’ombre dense
et l’humidité. C’est donc plus une plante de lisière que de sous-bois (extra au pied de murs
et au pied des haies). Pour mettre en valeur les fleurs, coupez quelques feuilles en hiver.
Cela allège les tiges qui restent alors droites. En fin de floraison, le nouveau feuillage jaillit
et cache ce qui est fané. En été, les graines tombent sur le sol et germent alors au
printemps suivant.
(159) HELLEBORUS ORIENTALIS ‘WHITE SPOTTED LADY’
Histoire d’huîtres, de poules et d’hellébore
Grandes fleurs crème ponctuées de pourpre, en boutons dès janvier, en fleurs de février à avril.
Hauteur 40cm, distance de plantation 50cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (aime le calcaire). Toutes expositions. Ultra rustique
1) je fleuris l’hiver
2) je croque le calcaire (on en reparlera plus bas)
3) je me fiche de l’ombre et des racines (mêmes celles des marronniers !)
5) je tiens au sec en été,
Pour mieux voir mes fleurs qui pointent en février, coupez à ras mon feuillage dès janvier.
Et pour me rendre plus belle encore, saupoudrez sur le sol une poignée de coquilles
d’huîtres broyées (celles que l’on vend en petit sac pour l’alimentation des poules !).
Mes potes : Epimedium ‘Orange Konigin’ n° 151 et Vinca ‘Marie’ n° 186.
(160) HESPERIS MATRONALIS ‘ALBA’
Julienne des dames blanche
Epis blanc pur, au parfum délicieux, en mai et juin.
Hauteur 70cm, distance de plantation 50cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : pousse partout, à l’ombre comme au soleil. Ultra rustique. Se ressème !
Plus chic que la classique julienne des dames violette et tout aussi parfumée, l’Hesperis
matronalis ‘Alba’ se ressème dans les emplacements les plus ingrats du jardin (même en
lisière des arbres et des haies, là où les racines chipent toute l’eau).
Aucun soin, nul arrosage. On plante un petit plant, la nature se charge du reste (quand les
graines sont mûres et tombées à terre, vous pouvez tout couper pour laisser la place aux
nouveaux plants qui vont bientôt germer).
Compagnes idéales : les ancolies n° 131 à 134 qui aiment les mêmes ambiances de lisière,
souvent terriblement sèches en été.
(161) HEUCHERA ‘PALACE PURPLE’
Couvre-sol remarquable et durable
Bouquet ultra léger de longs épis vaporeux, blanc rosé en été et grisé ensuite.
Hauteur 50cm, distance de plantation 40cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : Terre ordinaire, même sèche. Soleil ou ombre. Ultra rustique.
Excellent couvre-sol étouffe mauvaises-herbes, persistant en hiver et à la floraison très
longue et ultra légère. Le feuillage est pourpre vif au printemps et bronze brillant le reste du
temps. Aussi tenace en plein soleil qu’à l’ombre fraîche. A notre humble avis, c’est une des
meilleures heuchères. Toujours saine car multipliée par semis, elle n’a pas cette fichue
maladie qui fragilise si souvent les nouvelles variétés « à la mode » (celles que l’on
multiplie à tour de bras en culture in vitro sans être trop regardant sur la qualité des plants
initiaux). Pour lui tenir compagnie, un Deschampsia n° 195 ou un Geranium n° 156.
(162) HOSTA ‘AUREOMARGINATA’
Lumière !
Trompe fine, opale, juin et juillet.
Hauteur 45cm, distance de plantation 40cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil atténué, ombre légère. Ultra rustique.
Hyper lumineuse :
- Feuillage vibrant, vert amande et tilleul crème.
- Fleurs chavirantes (opale).
- Touffes gracieuses et délicates...
On résume : charmante, gentille, costaud.
Pousse aussi bien en terre qu’en pot. Comme toutes les Hosta, elle préfère les
emplacements à l’abri du vent.
Pour l’accompagner en couleur : l’Heuchera ‘Palace Purple’ n° 161.
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A bientôt…
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CHAPITRE III - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, et la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
(163) HOSTA ‘HADSPEN BLUE’
Petite, rapide, fleurie !
Petite Hosta, feuilles en coeur, bleues, fleurs lavande, en juillet-août.
Hauteur 30cm, distance de plantation 50cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche en été. Soleil non brûlant ou ombre. Ultra rustique.
Culture : terre ordinaire, même sèche en été. Soleil non brûlant ou ombre. Ultra rustique.
‘Hadspen Blue’ a des feuilles rondes bien bleues et légèrement gaufrées.
Au printemps, l’effet est saisissant ! La floraison d’été est spectaculaire.
Cette petite Hosta hyper-colorée est recommandée pour les jardins ombrés et pousse
remarquablement bien en pot.
Pour la border toute l’année, tant au jardin qu’en pot, la petite violette labradorica n° 187.
(164) HOSTA ‘LAVANDER LADY’
Comme son nom l’indique…
Fleurs en petites trompettes, lavande-pervenche, en juillet et août.
Hauteur 45 cm, distance de plantation 50cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Une des Hosta les plus fleuries. Vraiment robuste, sans souci.
Beau feuillage en lame de sagaie. Excellent comportement à l’ombre comme au soleil.
Très bonne résistance au vent.
Les touffes sont aussi top en terre qu’en pot (même petit).
Pour faire chanter ses fleurs lavande, pensez au rose vif du Dicentra eximia n° 144.
qui fleurit presque toute l’année.
(165) KIRENGESHOMA PALMATA
Cousin vivace des hortensias
Fleurs jaune très doux, en juillet et août, parfois septembre.
Hauteur 70cm, distance de plantation 45cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin, ni trop calcaire ni trop sèche en été. Ombre, soleil atténué.
Ultra rustique.
Très rare fleur japonaise, exceptionnelle autant pour son port que pour la couleur
et la forme de son feuillage et ses étonnants boutons crème qui s’ouvrent en triple
jupons d’or pâle.
Superbe dès avril, resplendissante en été…
Dans un coin frais du jardin (au pied d’un mur au nord ?) elle accompagnera l’astrante
‘Sunningdale Variegated’ n° 138 et le petit Lamium qui suit :
(166) LAMIUM MACULATUM ‘WHITE NANCY’
La p’tite plante qui court là où le bras est trop court ! (COUVRE-SOL)
Fleurs blanches, de mars à juin et de septembre à octobre.
Hauteur 15cm, distance de plantation 40cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Toutes expositions. Ultra rustique.
Couvre sol ultra rapide qui cache la terre là où ça gave de désherber (sous les arbustes
piquants, en particulier, là où on hésite à glisser son bras)…
Ses petites feuilles marbrées d’argent sont charmantes en toute saison et ses fleurettes
blanches durent très longtemps.
La multiplication (par division) est un jeu d’enfant. S’il devient trop entreprenant, on l’arrête
d’un coup de bêche.
Un autre couvre-sol rapide et maîtrisable : l’aspérule taurina n° 137.
(167) LATHYRUS LATIFOLIUS ‘RED PEARL’
Le p’tit pois qui monte, qui monte…
Fleur de pois de senteur, rouge, de juin à septembre.
Hauteur 40cm à 2m, distance de plantation 40cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Toutes expositions. Ultra rustique.
Comme un pois de senteur mais ultra rustique.
- Planté au pied d’un treillage (ou d’un rosier grimpant), il monte comme une plante
grimpante (2m de haut).
- Planté sans support à proximité, il devient couvre-sol, rapide et performant
(35cm de haut).
Dès qu’il fait mine de faner, taillez-le : il repousse alors et fleurit une seconde fois.
Cette plante particulièrement robuste accepte les sols les plus déshérités.
Le Polygonatum n° 175 aime les mêmes recoins difficiles du jardin.
(168) LATHYRUS LATIFOLIUS ‘WHITE PEARL’
Son frère jumeau, tout aussi couvre-sol et tout autant grimpant
Fleur de pois de senteur, blanc pur, de mars à juin et de septembre à octobre.
Hauteur 40cm à 2m, distance de plantation 40cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Toutes expositions. Ultra rustique.
Le même que le précédent, tout de blanc vêtu. Aussi top en couvre-sol qu’en plante
grimpante.
Superbe avec le bleu rosé de l’Adenophora ‘Hemelstraling’ n° 124.
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(169) LATHYRUS VERNUS
Objectif, stratégie et botte secrète
Fleurs rose doux (parfois bleues) en mars-avril (dès février dans les régions à hivers doux).
Hauteur 30cm, distance de plantation 50cm (aime la concurrence des racines).
Culture : tous terrains, toutes expositions (même sous les marronniers). Ultra rustique.
- Objectif : fleurir dans les pires endroits (terre pauvre, terre sèche, terre bourrée de
racines), tant à l’ombre (sous un marronnier ?) qu’au soleil (au pied d’une haie, côté sud ?).
- Stratégie : se réveiller l’hiver à peine fini, pour boire et manger quand les arbres dorment
encore. Ainsi, il n’y a pas de problème de concurrence.
- Arme secrète : des racines magiques qui “mangent” l’azote de l’air. Ce qui lui assure sa
pitance même quand la terre est pauvre.
PS : il pousse lentement la première année mais la croissance est sûre et régulière.
Sa copine d’hiver ? La Ranunculus ficaria n° 179.
(170) MAIANTHEMUM BIFOLIUM VAR. KAMTSCHATICUM
Muguet de mai (couvre-sol)
Bouquet blanc, ultra parfumé en mai
Hauteur 15cm, distance de plantation 40cm (aime la concurrence des racines).
Culture : pousse partout, aime pousser sous les arbres et les arbustes. Ultra rustique.
Un cousin du muguet, aussi joli en feuilles qu’en fleurs.
Dans les terres riches en humus il tapisse le pied des arbustes à une vitesse phénoménale.
La sécheresse de l’été ne le trouble pas (il s’endort dans le pire des cas).
Ses petites fleurettes ont un parfum délicat.
Il pousse enfin aussi très bien en pot.
D’autres « rase-mottes » au pied des arbres et des haies : le petite violette « sent bon »
n° 186 et le joli ophiopogon qui suit :
(171) OMPHALODES VERNA
Les yeux de la reine (COUVRE-SOL)
Grandes fleurs de myosotis, bleu pur, de février à mai.
Hauteur 15 cm, distance de plantation 40cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil non brûlant, ombre légère. Très rustique.
Petit couvre-sol à très longue floraison et croissance rapide qui court au pied des arbustes
et des rosiers, cachant le sol là où vous ne pouvez pas bêcher. Dans les régions très
froides, il aime pousser sous le couvert des branches des arbres (là où le soleil perce en
hiver et au printemps, avant que les feuilles ombrent le sol en été). Ses fleurs ont le bleu
des yeux de Marie-Antoinette... Au petit Trianon, elle en avait truffé tous les bosquets.
Faites-le contraster avec les épis blancs parfumés du Maianthemum n° 170.
PS : ne confondez pas cet Omphalodes verna (super costaud) avec l’Omphalodes
cappadocica (super chochotte).
(172) OPHIOPOGON ‘MINOR’
Le muguet aux turquoises
Fleurs en grain de riz, crème, en été. Fruits turquoise, de l’automne au printemps.
Hauteur 25 cm, distance de plantation 40cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil le matin, ombre légère ou ombre dense. Très rustique.
Cousin japonais du muguet, rond comme un hérisson et toujours vert même l’hiver.
La croissance est lente mais régulière.
Là où les racines des arbres règnent en maître, c’est la plante de la dernière chance.
Il donne avec le temps d’adorables tapis même si l’eau fait défaut.
Dans les climats doux, il pousse partout.
Dans les régions rudes, il préfère être planté sous les branches des arbres et des arbustes.
Exquis au pied des bambous, des rhododendrons et des petits arbustes qui fleurissent au
printemps. Une violette odorata n° 188 lui tiendra compagnie.
(173) OPHIOPOGON PLANISCAPUS ‘NIGRESCENS’
Le muguet noir… pour ombre sèche, bourrée de racines !
Epis de clochettes, crème et pourpre, de la fin juin à fin août. Fruits en petites billes noir
brillant, de septembre à décembre.
Hauteur 25 cm, distance de plantation 40cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (même ultra sèche).Toutes expositions si le climat est doux.
Frère du précédent, plus grand. Ses feuilles noires persistent toute l’année même l’hiver.
Un des rares couvre sol qui poussent aux pieds des arbres «méchants» (tilleul, pin,
châtaignier, bouleau, etc..) sans soin et sans eau, avec ou sans soleil. Fascinant en toutes
saisons. Génial aussi en pot.
Hosta : mode d’emploi
- Au jardin, je plante mon Hosta à l’abri des vents violents et du soleil brûlant. La pluie du
ciel suffit comme arrosage.
- En pot, je fais un mélange un tiers terreau, deux tiers de terre de mon jardin. Je nourris
avec de l’engrais complet au printemps. Je ne suis pas obligé d’arroser beaucoup, surtout
si je mets le pot à l’ombre en été.
- Contre les limaces, je prends des granulés bio FERRAMOL (sans danger pour la nature,
les oiseaux, les hérissons, etc). J’en laisse tomber une pincée dans le cornet de feuilles dès
qu’il s’ouvre au printemps. Et j’en remet de temps en temps.
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CHAPITRE III - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, et la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
(174) PHYSALIS FRANCHETTI ‘ZWERG’
Amour en cage lilliputien, pour pot et jardin
Fleurs blanches en juin-juillet donnant de petites lanternes rouges en septembre et octobre.
Hauteur 30 cm, distance de plantation 40cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Le plus prolifique des couvre-sols…
C’est en lisière des arbustes qu’il est joli. Et utile : il couvre tout, même les pires endroits.
Vous pourrez aussi le cultiver en pot. Et en faire des bouquets secs.
Pour l’accompagner, le Sceau de Salomon géant qui suit (il aime les mêmes endroits, a les
mêmes besoins et fleurit au printemps.
(175) POLYGONATUM HYBRIDUM ‘WEIHENSTEPHAN’
Le plus grand !
Clochettes blanches, en mai et juin, baies noires en été.
Hauteur 1m, distance de plantation 40cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire même sèche. Soleil non brûlant, ombre. Ultra rustique.
Dix fois plus puissant que le Sceau de Salomon ordinaire. Comme un muguet dément.
La touffe a un côté « symétrique » fascinant, avec ses tiges tendues vers le soleil et ses
mille fleurs blanches orientées toutes dans le même axe.
Ses fruits noirs sont superbes aussi et son feuillage reste nickel jusqu’à la fin de la saison
(le Sceau de Salomon ordinaire ne peut en dire autant, lui qui se déplume dès juillet…).
Ne le plantez pas sous les arbres mais plutôt en lisière avec toutes les ancolies
(n° 131 à 134). Extra aussi au pied des haies.
(176) POLYGONATUM HUMILE
Le plus petit !
Tapis compact de clochettes blanches, en mai et juin.
Hauteur 15cm, distance de plantation 40cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire même sèche. Soleil non brûlant, ombre. Ultra rustique.
Tout petit Sceau de Salomon japonais. Il pousse en tapis, comme un muguet moquette.
Le feuillage est ravissant, les fleurs superbes (aussi grandes que celles des Sceaux de
Salomon géants).
Aussi beau en couvre-sol au pied des arbustes de printemps qu’adorable en pot. D’autres
rase-mottes au pied des arbres : Anemone ‘Robinsoniana’ n° 128 et Ranunculus n° 179.
(177) POLYGONUM TENUICAULE
Baby boom de la neige en moquette
Petits épis blanc de neige d’avril à juin.
Hauteur 15cm, distance de plantation 40cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil non brûlant, ombre. Ultra rustique.
Une mini renouée couvre-sol qui fait la gloire d’un des plus jolis sous-bois de Kew
(près de Londres).
Pour le réussir : un coin frais du jardin, ombré l’après-midi. La qualité de la terre importe
peu et le sol peut être très sec. En revanche, une légère couverture d’humus sur le sol sera
le bienvenu.
Vous le verrez chaque année fleurir, s’étaler et même se ressemer : tout plein de petits
bébés, vite couverts de fleurs flocons de neige.
Exquis en compagnie de l’Epimedium rubrum n° 149.
(178) PULMONARIA DACICA ‘AZUREA’
Le petit ami des Narcisses et des Dicentra
Fleurs de coucou bleu, d’avril à juin.
Hauteur 25cm, distance de plantation 40cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil non brûlant, ombre. Ultra rustique.
Comme toutes bonnes pulmonaires, je fleuris hyper tôt (dès la fin de l’hiver,
avec les narcisses) et très longtemps (jusqu’au grand printemps, avec les Dicentra blancs).
Mon feuillage vert franc persiste en hiver.
Je n’ai ni besoin de chaleur, ni envie de soleil pour fleurir. J’adore pousser au pied des
arbustes. Mes racines sont sages : je couvre mais n’envahit pas.
Mes amis : les narcisses, bien sûr, mais aussi le grand Coeur de Marie blanc n° 146.
(179) RANUNCULUS FICARIA ‘FLORE PLENO’
Pompons sous la neige
Petits pompons ronds, jaune vif, en janvier, février et mars (selon le climat)
Hauteur 5cm, distance de plantation 40cm (aime la concurrence des racines).
Culture : pousse partout. Indestructible.
Cette petite ficaire à fleurs doubles sort de terre en plein hiver et fleurit à qui mieux mieux
avant le redémarrage des autres plantes. Même quand il neige !
Quand la nature se réveille, elle s’endort et disparaît sous terre, laissant ainsi toute la place
aux autres fleurs. Vous pouvez la planter sous toutes les vivaces et les arbustes caducs.
Elle ne les gênera pas. Et votre jardin sera parsemé de fleurs en hiver. Multiplication rapide,
en tous sols et tous climats.
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(180) SAXIFRAGA STOLONIFERA CUSCUTIFORMIS
Pousse aussi bien en pot dans la maison qu’en terre au jardin
Etoiles blanches, ultra légères, de juin à août.
Hauteur 35cm, distance de plantation 40cm (supporte la concurrence des racines des petits
arbustes). Culture : terre humifère, aime l’ombre des murs. Ombre l’après-midi. Ultra rustique.
Très rare forme ultra rustique du saxifrage stolonifera. Heureux partout, au chaud en pot
dans maison ou dehors, en plein Morvan glacé. On le réussit partout où le soleil est caché
l’après-midi. C’est donc un parfait couvre-sol persistant au pied des murs Est et Nord (un
muret, voir le rebord d’un escalier, suffit). Il se plait aussi à l’ombre des petits arbustes.
Vigoureux, il pousse comme un fraisier, avec des stolons sains et vigoureux.
L’enracinement est superficiel, on le guide comme on veut.
Ses fleurs sont exquises et son feuillage persistant marbré d’argent étourdissant 12 mois
sur 12. Son petit copain : le Geranium ‘Saint Ola’ n° 157.
(181) SYMPHYTUM GRANDIFLORUM
Chasse-puceron, bio-stimulant et super couvrant
Fleurs crème, avec un nuage d’orange, d’avril à juin (feuillage couvrant persistant).
Hauteur 30cm, distance de plantation 40cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : pousse dans le pire des sols (même le vôtre).Toutes expositions. Ultra rustique.
Mes parentes, les autres consoudes, sont parfois sacrément envahissantes.
Pas moi. Car j’estime que pulvériser la saleté ne dispense pas d’être bien élevé
et que l’on doit couvrir sans être odieux . J’ai donc opté pour des pousses superficielles
étouffe saleté que l’on peut arrêter quand on veut d’un simple coup de bêche. J’ai aussi
décidé de garder mon feuillage en hiver (c’est plus joli et plus efficace pour étouffer les
orties). Mes feuilles ont les mêmes vertus que toutes les autres consoudes : elles sont
extra en décoction bio-stimulante et chasse-pucerons Pour en savoir plus, notre numéro
conseil : 03 86 30 47 20
(182) TRACHYSTEMON ORIENTALIS
Babar écrase la mauvaise graine (COUVRE-SOL DEMENT)
Fleurs curieuses, en étoiles bleues, en avril-mai.
Hauteur 60cm, distance de plantation 60cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : pousse en tous sols, au soleil ou à l’ombre, y compris sous les arbres. Ultra rustique.
Trachystemon est au Symphytum ce que l’éléphant est à la souris : un cousin vraiment
beaucoup plus grand ! Ses drôles de fleurs bleues sortent au printemps, bien avant ses
feuilles. Celles-ci sont démentes, façon oreille d’éléphant.
Il pulvérise la saleté et broie les mauvaises herbes sous les arbres, au pied des haies.
A l’ombre, comme au soleil non brûlant, son feuillage force l’admiration.
Indestructible mais raisonnable, il couvrira une bonne surface, sans devenir une nuisance.
Extra près de la consoude à grandes fleurs n° 181 et du Sceau de Salomon géant n° 175.
(183) TRICYRTIS ‘SAMURAI’
L’orchidée bleue…
Fleurs d’orchidée, d’abord pourpres puis bleues, d’août à octobre.
Hauteur 50cm, distance de plantation 60cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : sols humifères (même très secs en été). Ombre légère, soleil non brûlant. Très rustique.
Les Tricyrtis aux fleurs d’orchidées sont cousins des lys. Originaires des clairières, lisières
et sous-bois clairs des régions froides d’Asie, ils adorent pousser dans le feutrage des
racines des arbres et des haies, là où ils ont la tête au frais (les arbres font de l’ombre
l’après midi) et les pieds au sec (les racines des arbres et des haies pompent toute l’eau en
été). ‘Samurai’ est superbe en feuilles (vert clair à liseré or) et époustouflant en
fleurs (pourpre en août, bleu en septembre, surtout si les nuits sont fraîches). La touffe ne
craint que deux choses : le plein soleil l’après-midi et les limaces en avril-mai (voir nos
conseils bio de la page 45). Extra pour prendre le relais des Cœurs de Marie n° 145 et 146).
Les joyeux membres de l’Association des Amis du Jardin du Morvan, à Courson…
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CHAPITRE III - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, et la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
(184) TRICYRTIS ‘SHIMONEA’
On peut aimer avoir la tête au frais sans vouloir avoir les fesses dans l’eau…
Grandes fleurs d’orchidées pourpre foncé, ponctuées de crème, en septembre-octobre.
Hauteur 1,20m, distance de plantation 60cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : sols humifères (même très secs en été). Ombre légère, soleil non brûlant. Très rustique.
Plus grand que le précédent. Ses fleurs sont démentes de la fin de l’été à l’automne.
Lui aussi porte beau feuillage, propre et sain (bien des Tricyrtis ‘à la mode’ ne peuvent en
dire autant)
Sa tolérance à la sécheresse est impressionnante, surtout si on le plante à l’abri du soleil
brûlant de l’après-midi.
Association : les grandes fleurs blanches de l’anémone ‘Honorine Jobert’ n° 125 et les
petites fleurettes crème de l’Aster.
(185) UVULARIA GRANDIFLORA PALLIDA
L’asperge de l’Oklahoma
Longues cloches retombantes, jaune doux, en avril et mai.
Hauteur 50cm, distance de plantation 40cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : sols humifères. Ombre légère, soleil non brûlant. Très rustique.
Cousin américain de nos sceaux de Salomon.
Les indiens les croquaient, dit-on, comme des asperges !
Nous préférons nous régaler plutôt du spectacle charmant de leurs fraîches clochettes
de printemps.
Après la floraison, le feuillage est étonnant et les touffes sont d’une grande élégance
jusqu’à la veille de l’automne...
Etonnant près des petits Cœurs de Marie botaniques n° 144.
(186) VINCA MINOR ‘MARIE’
Veni, vidi, vici, vinca ! (traduction, je suis venu, j’ai vu, j’ai tout couvru)
Petites fleurs bleues, à touche-touche, en février-mars-avril (souvent aussi en automne)
Hauteur 20cm, distance de plantation 35cm (aime la concurrence des racines).
Culture : tout terrain, toutes expositions. Ultra rustique.
- Deux fois plus de fleurs, deux fois plus longtemps, qu’une pervenche ordinaire
(avec souvent en plus une seconde floraison en automne !).
- Un feuillage plus élégant et surtout encore plus couvrant, indestructible été comme hiver
et toujours prêt à en découdre avec les mauvaises herbes.
Plantez-la là où le combat est difficile : sous les arbres, les arbustes. Là où nul ne peut
arroser. Là où butte la bêche sur les racines. Là où l’ortie vous nargue.
Pour avoir des fleurs à touche-touche et un feuillage encore plus net, rasez-la une année
sur deux, à la fin janvier (à la cisaille, sans pitié).
(187) VIOLA LABRADORICA
Un zeste d’humanité quand le béton menace
Fleurs violettes de mars à mai (deux fois plus longtemps qu’une violette classique).
Hauteur 10cm, distance de plantation 30cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : pousse partout, ombre comme soleil. Ultra rustique, semis abondants.
Des fleurs émouvantes. Un feuillage chocolat croquant, spectaculaire toute l’année.
Cette violette bien pensée a le toupet de fleurir dans les coins les plus austères
(entre deux parpaings, au pied d’un escalier, contre une rampe de garage, etc.).
Les semis spontanés feront le tour du jardin, partout où le sol restait alors bêtement nu.
Arrosage incongru. Va avec tout, partout.
(188) VIOLA ODORATA
Parfum bleu
Myriade de petites fleurs bleues, en mars-avril, très parfumées.
Hauteur 20cm, distance de plantation 35cm (aime la concurrence des racines).
Culture : tout terrain, toutes expositions (adore pousser sous les arbres). Ultra rustique.
Première à fleurir juste après l’hiver, elle donne le coup d’envoi du réveil du jardin.
Souriante et sans souci, au pied des haies, des arbustes ou au beau milieu d’un talus.
Pas de problème avec l’ombre : quand elle fleurit, les arbres ne sont pas encore en feuilles.
Elle se ressèmera dans les recoins boudés par les autres fleurs et vous offrira tout
son parfum sans vous demander le moindre soin.
Association : tout ce que vous voulez.
Racines des arbres : tous les jardins ne sont pas logés à la même enseigne…
- Dans les climats doux et humides en été, les racines sont moins gênantes que dans les
climats chauds et secs : il y a à boire pour tout le monde.
- Dans une terre riche et profonde, les racines des arbres s’écartent peu (elles ont de quoi
manger et boire sur place). Il y a donc moins de problème de concurrence.
- Dans une terre pauvre et superficielle, les racines sont obligées de s’écarter pour boire loin
de l’arbre ce qu’elles ne peuvent boire juste dessous. Elles sont donc plus gênantes.
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CHAPITRE IV LE CAS PARTICULIER DES GRAMINEES
Un choix des meilleures graminées.
- Certaines pour l’ombre, d’autres pour le soleil.
- Des géantes, des douces, des légères.
Elles accompagnent nos fleurs des trois premiers chapitres…
Nos pieds mères de vivaces et de graminées, au pied du Mont Beuvray dans le Morvan…
(189) ARUNDO DONAX ‘VARIEGATA’ (variété naine).
Le plus top des brise-vents pour terrasse et piscine…
Superbes cannes brise-vent, aux larges feuilles blanc et vert éclatant d’avril à novembre.
Hauteur 2 m, distance de plantation 1m (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil. Très rustique (sans protection dans le Morvan).
Très rare forme « naine » de la canne de Provence à feuillage panaché. Le feuillage est
étourdissant de mai à novembre. La croissance est modérée et la hauteur (2m) juste
suffisante pour se protéger des regards indiscrets (les Arundo ‘Variegata’ ordinaires sont
bien plus grands et surtout sacrément envahissants).
En été, les feuilles sont d’un blanc éclatant, même sous un soleil écrasant.
En hiver, les cannes se dénudent mais protègent toujours du vent.
On les coupe au printemps, juste avant la repousse.Parfait en haie pour isoler terrasse et
piscine, ou en sujet isolé encadré de grand Sedum ‘Matrona’ n° 115.
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CHAPITRE IV - Le cas particulier des Graminées
(190) CALAMAGROSTIS BRACHYTRICHA
Bordure de diamants pour l’automne et hiver
Epis plume, d’abord pourprés puis scintillants comme du diamant, de septembre à décembre
Hauteur 60cm distance de plantation 40cm (supporte assez bien la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
L’herbe au diamant ! Une petite touffe sage qui prospère aussi bien au soleil qu’à l’ombre
légère. Les épis plume sont fièrement dressés, à touche-touche au dessus du feuillage.
D’abord pourpré, ils deviennent vite blancs et aussi brillants que du diamant. Les premières
gelées ne les troublent pas : on en fait de beaux bouquets en hiver ! Isolée, elle joue avec
les asters x frikartii n° 63.
Plantée en ligne, elle forme vite une petite haie scintillante que l’on voit de loin.
(191) CALAMAGROSTIS X ACUTIFLORA ‘OVERDAM’
Lumière !
Epis fins et dorés, de juin à novembre.
Hauteur 80cm distance de plantation 40cm (supporte assez bien la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Tout en hauteur, en colonne étroite avec un feuillage incroyablement lumineux vert tendre
bordé d’un liseré blanc. C’est une des toutes premières graminées à jaillir au printemps,
quel que soit le temps. Son feuillage est alors tout simplement éblouissant.
Elle fleurit dès juin et reste sur son trente et un jusqu’au cœur de l’hiver.
Sans souci, fiable et durable.
Impressionnante en groupe de 6, sur deux rangs. Superbe aussi isolée en pot ou plantée
en groupe au jardin près des Crocosmia ‘Solfatare’ n° 73.
(192) CAREX MORROWII ‘ICE DANCE’
Pro de l’ombre sèche
Feuillage persistant en hiver, ultra coriace, vert franc au centre, avec deux liserés blancs.
Hauteur 35cm, distance de plantation 40cm (accepte la concurrence des racines).
Culture : tous sols et expositions sauf le soleil brûlant. Ultra rustique
Pousser sous un arbre, c’est pas triste :
- L’ombre étouffe la vie. - Le sol est plein de racines. - I’eau manque.
Ce genre de situation réclame un pro de l’extrême : Carex ‘Ice Dance’. Il accepte tout.
Et garde ses feuilles en hiver ! L’International Stauden Union (le jury Nobel des vivaces)
l’a sacré “meilleure plante de l’année”. D’autres couvre-sols spécialistes de l’ombre, même
en terre aride : Maianthemum n° 170, Ophiopogon n° 173 et Vinca n° 186.
(193) CAREX MUSKINGUMENSIS ‘SILBERSTREIF’
Spécialiste des lisières ombrées et grand ami des hortensias (Mérite de Courson)
Une forêt de palmiers miniatures, aux palmes fines et multicolores : émeraude, or et crème,
d’avril à décembre (toute l’année si l’hiver est doux).
Hauteur 50cm, distance de plantation 40cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : tous sols (même très humides). Soleil atténué ou lisière ombré. Très rustique.
Cousin chic du précédent, plus adapté à la lisière ombrée des arbres et arbustes
qu’à l’ombre dense des sous-bois.
Son plus : Des feuilles tout en subtilité, émeraude, crème et or. Chaque tige fait office de
palmier de poupée. La touffe est admirable de légèreté d’avril à novembre (et même en
hiver sous les climats doux). Croissance très rapide : les mauvaises herbes n’ont aucune
chance. Ravissant au pied des hortensias (comme le montre notre photo).
(194) CHASMANTHIUM LATIFOLIUM
En fleurs en été, automne et hiver
Epis en « pomme de pin aplatie », couleur des blés, de la mi- juillet à mars
(y compris l’hiver !).
Hauteur 60cm à 1m, distance de plantation 50cm (accepte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre. Très rustique.
Au soleil, je pousse en colonne droite, frôle le mètre et apprécie un peu d’arrosage.
A l’ombre, je m’arrondis, deviens couvre sol fontaine et ne bois presque plus.
Mes épis façon « petites pommes de pin aplaties » sont couleur des blés dorés !
J’ai des feuilles de jeunes bambous or. Elles persistent toute l’année.
On me taille une fois par an, en mars.
PS : En pot, je me débrouille plutôt bien.
Une autre graminée aussi souriante à l’ombre qu’au soleil : le Deschampsia ‘Schottland’
(195) DESCHAMPSIA CAESPITOSA ‘SCHOTTLAND’
Couteau Suisse
Brouillard d’épis, argent puis dorés, de juin à la fin de l’hiver.
Hauteur 70cm, distance de plantation 60cm (accepte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Ombre et soleil. Ultra rustique.
La plante multi-lames : un seul outil pour toutes saisons, tous sols, toutes situations :
été, hiver, ombre, soleil, frais, sec, etc.
Elle donne :
1) sur terre, une touffe toute verte, toute ronde, comme un gros hérisson.
2) vers le ciel, un bouquet d’épis émeraude (juin-juillet) argent (août), dorés (septembre à
novembre) et blonds (en hiver).
A l’ombre, elle allège les Hosta n° 162 à 164. Au soleil, elle adoucit les Helenium n° 24 et 25.
Et à toutes expositions, quel que soit le sol, elle fait chanter le pourpre de l’Heuchera n° 161.
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(196) ERAGROSTIS TRICHODES ‘SUMMER STRAIN’
La princesse grass sur le rocher…
Brouillard doré de perles scintillantes, d’une extrême légèreté, d’août à février.
Hauteur 70cm, distance de plantation 45cm (accepte, sans l’aimer, la concurrence des racines).
Culture : terre drainée, se fiche du sec. Soleil. Ultra rustique.
Une gerbe-brouillard d’une frémissante douceur qui ondule, toute or et cuivre, sous la
brise... Frugale, elle fleurit entre trois cailloux, une pelleté de terre et même sans eau.
Faites en de grands bouquets qui se gardent des années. Ou laissez-la mûrir au
jardin : elle est aussi belle en janvier-février qu’au coeur de l’été !
Arrosage et engrais : zéro. Rusticité : totale. Seuls besoins : de l’air, du soleil et du vent.
Pour l’entourer, il faut des plantes très basses qui l’encadrent sans l’étouffer : Sedum
‘Weihenstephaner Gold’ n° 114, Thymus pseudolanuginosus n° 119 et Veronica n° 121.
(197) FESTUCA GLAUCA ‘ELIJAH BLUE’
La grande copine des Sedum
Touffette de fines feuilles bleues, épis bleutés en été.
Hauteur 20cm, distance de plantation 45cm (n’aime pas, la concurrence des racines).
Culture : Terre ordinaire. Soleil. Très rustique.
Plus bleue, plus robuste, plus durable, ‘Elijah Blue’ a été élue meilleure fétuque de l’année.
Avec une mention « valeur sûre » (elle ne se « creuse » pas et tient le choc pendant les
températures extrêmes).
Cette petite graminée touffette pousse avec vigueur pendant les saisons fraiches
(fin d’été et printemps). Superbe été comme hiver.
Géniale avec la sarriette n° 109 et la petite véronique n° 122.
Une taille légère de fin d’hiver (juste avant la pousse nouvelle) la rend plus belle encore.
Son seul défaut : elle est très difficile à prendre en photo…
(198) MISCANTHUS ‘GIGANTEUS’
Le plus brise vent et cache-voisins
Grands épis argent, en novembre et décembre.
Hauteur 3 à 4m, distance de plantation 1m (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (supporte une sécheresse passagère). Soleil. Ultra rustique.
Brise-vent et cache horreur (pour se protéger à la fois des tempêtes ET du voisin)
Les longues feuilles vertes à liseré clair jaillissent en fontaine démente. La touffe fait un
mètre carré de racines. Pas plus (il n’est pas envahissant comme un bambou).
En hiver, les cannes restent et protègent des regards indiscrets. On les coupe en mai,
quand les nouvelles prennent le relais.
Les tiges coupées sont étalées sur le sol, comme paillis anti-mauvaises herbes.
Les amateurs de plantes géantes feront aussi leur miel du Trachystemon
n° 182 (catégorie éléphantesque).
(199) MISCANTHUS SINENSIS ‘SILBERFEDER’
Les plus grands épis
Très grands épis blancs, puis dorés, d’août à janvier.
Hauteur 2,5 m, distance de plantation 1m (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (supporte la sécheresse). Soleil. Ultra rustique.
De tous les Miscanthus, c’est lui qui offre les fleurs les plus chavirantes. Le seul qui
fleurisse même si le soleil fait défaut.
D’immenses épis blancs en été qui gardent encore leur attrait jusqu’au coeur de l’hiver.
Les touffes sont puissantes. Le feuillage est vert franc (avec une nervure nette et claire)
et sans défaut de la base au sommet.
Parfait brise-vent, il est parfait pour vous protéger des regards indiscrets.
En premier plan, vous pourrez le border d’aster ‘Pink Star’ n° 64 et d’ Echinacea n° 19.
(200) MISCANTHUS SINENSIS ‘VARIEGATUS’
Feuillage vert et blanc, dès le printemps
Epis d’argent de septembre à novembre.
Hauteur 1,80m, distance de plantation 1m (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (même sèche). Soleil. Ultra rustique.
Un feuillage blanc éclatant et vert frais de mai à novembre : le plus lumineux des
Miscanthus, somptueux en rideau devant des murs couverts de vigne vierge.
Parfait aussi pour séparer les grandes vivaces aux feuillages plantureux (Aconogon n° 2,
Helianthus n° 27, reine des prés rose n° 22, etc.).
La souche est sage et résistante. Et il est parfaitement stable (bien des Miscanthus
«modernes » ne pourraient en dire autant…).
Heureux au soleil brûlant, il est aussi radieux à l’Est ou à mi-ombre. Une valeur sûre.
(201) MISCANTHUS SINENSIS ‘YAKUSHIMA DWARF’
Le plus précoce, le plus florifère
Petits épis blancs, puis dorés, de la fin juillet à décembre.
Hauteur 1,20m, distance de plantation 1m (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (même sèche). Soleil. Ultra rustique.
Plus petit, plus rond que les autres. Ses épis sont moins grands mais :
1) innombrables
2) superbes dès juillet et jusqu’à la toussaint
Mille feuilles fines en boule. Il joue le même rôle qu’un grand buis.
Le meilleur des Miscanthus pour les petits jardins. Aussi sympa en feuilles qu’en fleurs.
Pour le border, deux asters étonnants : Asran n° 61 et Ashvi n° 62
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CHAPITRE IV - Le cas particulier des Graminées
(202) MOLINIA CAERULEA ‘VARIEGATA’
« No garden should be without this exquisitive small grass » (Beth Chatto)
Petits épis blancs, puis dorés, de la fin juillet à décembre.
Hauteur 1,20m, distance de plantation 1m (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (même sèche). Soleil. Ultra rustique.
La plus petite des Molinia et la plus riche de qualités.
D’abord, son feuillage. Le seul à être tout coloré toute l’année. Du printemps à l’automne,
il est tout fin, vert clair et blanc. En hiver, il est parchemin.
Ensuite, ses épis. Fins, dorés et ravissants de l’été au retour du printemps (parfaits en hiver).
Avec elle, vous n’aurez ni semis méchants, ni drageons envahissants.
Vous la réussirez autant à l’ombre qu’au soleil, au sec comme au frais.
Parfaite en bordure, comme le buis (ses épis d’or légers ne cachent pas l’arrière plan).
Charmante en pot (comme le montre la photo).
(203) PANICUM VIRGATUM ‘HANSE HERMS’
L’herbe rouge
Epis légers, d’août à novembre.
Hauteur 1m, distance de plantation 60cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même pauvre et sèche. Soleil. Ultra rustique.
Planté à contre jour, son feuillage en étroite colonne, scintille de la mi-août à la fin
novembre de toutes les nuances du rouge-orange.
Le plus beau compagnon que l’on puisse donner aux asters.
D’une facilité de culture déconcertante.
A résisté aussi bien aux pluies diluviennes 2007 qu’à la canicule 2003.
Un trio anti-sec : Panicum, Penstemon ‘Garnet’ n° 102 et Sedum ‘Autumn Joy’ n° 113.
(204) PENNISETUM JAPONICUM
Cigare d’argent
Grands épis en havane d’argent, de la mi-août à novembre.
Hauteur 1m, distance de plantation 60cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même pauvre et sèche. Soleil. Très rustique.
- Coté feuille : gros porc-épic, tout rond, tout « doux », vert sympa de juin à la Toussaint,
doré de novembre à février. On le tond en brosse à la cisaille en février, il reverdit en mai.
- Côté fleur : mille cigares churchilliens, des « Julieta n° 2 : 178 mm de long et 18,65 mm
de diamètre », pas dorés mais argent scintillant… Comme sur notre photo mais en
« plus bien ».
On aime 1) son flegme sobre et chic devant chaleur et sécheresse 2) sa générosité
3) son côté « bien élevé » qui le fait pousser vite mais sans jamais troubler ses voisins.
Top près de l’aster ‘Asran’ n° 61 et du Sedum ‘Matrona’ n° 115.
(205) SPODIOPOGON SIBERICUS ‘WEST LAKE’
Sans eau, très beau
Epis drus, flashant de septembre à novembre. Feuillage coriace, vert en été, teinté
de rouge ensuite.
Hauteur 1,40m, distance de plantation 1m (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (même sèche ou trempée). Soleil (même très chaud) ou ombre légère.
Ultra rustique.
Buissonnant, puissant et durable. L’allure d’un bambou nain (mais version sans drageon
envahissant) aux larges feuilles coriaces, vivement colorées en automne.
Ses épis pourpre brillant ont grande allure.
Son plus : un moral de chien de berger sûr de sa mission : couvrir le sol et fleurir, quelques
que soient les conditions.
Quelques amis : Aster ‘Fellowship’ n° 10 et Polygonum amplexicaule ‘Album’ n° 42.
(206) STIPA GIGANTEA
Fine et légère (100% matière grâce !)
Fontaine jaillissante d’épis d’avoine dorée, de juin à novembre.
Hauteur 2m distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre drainée, même sèche. Soleil. Très rustique.
Quintessence de la transparence… Tout ce qu’on adore chez une graminée : la légèreté,
les épis qui ondulent au vent, la couleurs de l’avoine doré, le côté « transparent ».
Elle atteint 2m (en été et automne) mais sans masquer le jardin. Ses épis sont si souples et
fins qu’ils n’arrêtent pas le regard, bien au contraire : on devine à travers tout le reste du
jardin. Aucune autre graminée fleurit aussi longtemps : de juin à la Toussaint !
Sans ses épis (en hiver et au printemps) la touffe est petite (moins de 60cm) et prend peu
de place au sol. Le feuillage est fin et bleuté. Il persiste en hiver.
Vous ne l’arroserez jamais. Seule précaution dans les régions très froides, la planter à l’abri
des vents du nord-est qui abîment le feuillage (ce qui est dommage !)
(207) STIPA TENUIFOLIA
Vaporeuse, aérienne, céleste, éthérée…
Touffe ultra légère d’épis-feuilles, toute l’année.
Hauteur 30 cm, distance de plantation 40cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil. Très rustique (et prolifique !).
La toute petite sœur de la précédente… ultra légère, toujours en mouvement.
Heureuse partout où brille le soleil,dans une pelletée de terre et trois cailloux.
Chaque année, au printemps, vous aurez le bonheur de voir naître une ribambelle de jolis
enfants autour de vos premiers plants. Vous les repiquerez là où vous les souhaitez
(des cadeaux pour vos amis jardiniers ?).
S’il y en a trop, un simple coup de binette fera place nette.
A entourer de plantes très basses, très tapissantes et très résistantes au sec :
thym pseudolanuginosus n° 119 et scutellaria scordiifolia n° 112.
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CHAPITRE V LES ANGOISSES DU JARDINIER
ANGOISSE n° 1 : “Je viens de recevoir mes vivaces. Je les trouve petites ! Quand seront-elles belles ?”
1) Ce qui est important, c’est la qualité et l’âge de la plante, pas la taille du pot (un grand pot ne veut rien dire)
Le contenu prime. Pas le contenant. Le pot, c’est l’emballage, pas la plante.
- Une bonne vivace doit être cultivée longtemps, à l’air libre et dans un petit pot
Et pas flotter dans un grand pot plein de tourbe.
Plus le pot est grand et bourré de tourbe, plus la vivace souffre à la reprise.
Plus le pot est petit, moins la plante est gênée par le terreau artificiel et s’installe vite dans votre terre (étonnant mais vrai).
- Les gros pots pleins de tourbe cultivés en moins de 3 mois, à coup d’engrais et sous serre, c’est de la mauvaise qualité.
Un attrape nigaud. Et un désastre écologique (la tourbe, on la laisse dans les tourbières).
2) Toutes les plantes installées dans votre plate-bande la plus facile (chapitre I) et dans votre plate-bande au soleil avec
risque de sécheresse (chapitre II) seront belles la première année (si vous les nourrissez, voir plus bas).
3) Toutes les plantes installées dans votre plate-bande avec des racines d’arbres et d’arbustes (chapitre III) seront belles la
deuxième année (si elles ne crèvent pas de faim, voir plus bas...).
ANGOISSE n° 2 : “Je viens de dépoter mes plantes, certaines ont un chignon de racines ! Faut-il le couper ?
NON !!! Par pitié, laissez ces petites racines tranquilles !
Briser la motte : c'est utile avec certains arbustes cultivés depuis trop longtemps en conteneurs. Mais c'est stupide dans le
cas des vivaces. Vivaces et arbustes ne poussent pas de la même manière. Les vivaces aiment avoir un chignon dans un
petit pot (et n’aiment pas avoir des radicelles fines noyées dans un grand pot de tourbe).
Une vivace en bonne santé dans son petit pot doit être bourrée de racines. Plus il y en a, mieux c'est.
Ne brisons pas la motte, c'est inutile et même néfaste.
ANGOISSE n° 3 : “Mon voisin met du terreau dans le trou de plantation, dois-je faire pareil ?”
NON !!
Les terreaux du commerce nourrissent mal les plantes qui détestent que l’on en mette “dans le fond du trou de plantation”.
Leur seul intérêt : alléger les sols trop lourds (ces fameux sols argilo-calcaires, collants et durs comme de la pierre).
Dans ce cas, il est plus efficace d’épandre ces terreaux sur le sol, après la plantation (comme un paillis).
Les vers de terre iront le chercher et le mélangeront peu à peu au sol. Cela se fera doucement, sans traumatisme.
Vous n’avez donc pas besoin de l’enfouir.
ANGOISSE n° 4 “Mes plantes ont faim, comment les nourrir, quand et avec quoi ?”
1) Si vous n'êtes pas écolo :
Une (petite) poignée d'engrais par mètre carré, c’est indispensable dans une terre pauvre. Mais c’est dangereux dans une
terre riche (si vous hésitez, téléphonez-nous).
- Le meilleur moment pour l’engrais: au printemps, au démarrage de la végétation. Jamais d'engrais à l'automne, les
plantes ne doivent pas avoir d'indigestion avant l'hiver.
- Le meilleur engrais : n'importe quel engrais complet dans lequel la dose d'azote est plus faible que la dose de potasse
et de phosphore (trop d'azote nuit à la floraison et rend les plantes sensibles au froid). Si vous hésitez, vous pouvez
toujours vous rabattre sur les engrais pour rosiers ou arbres fruitiers. Ils sont bien dosés et pas dangereux pour les vivaces.
2) Si vous avez la fibre écolo (engrais chimiques = Tchernobyl), téléphonez-nous avant de mettre n'importe quoi.
Certains amendements prétendus bio sont catastrophiques pour les vivaces (Le guano est bourré d'azote, le sang
desséché et la corne broyée font tout sauf fleurir).
Les jardineries regorgent aujourd’hui de produits “pseudo-naturels”qui sont de vrais poisons (et oui...).
Soyons proches de la nature. Pas bobo.
Le moins nocif : les sacs de fumier les plus simples (ceux qui sont déshydratés, en gros granulés, sont parfaits).
On les met sur le sol en novembre. Les vers de terre iront les chercher et les enfouir tout doucement.
La nature déteste la brutalité !
ANGOISSE n° 5 “Comment ne plus avoir de limaces, sans tuer les hérissons et polluer la planète ?”
Les limaces sont REDOUTABLES de février à mai.
Les plus dangereuses ne sont pas celles que l’on voit mais les petites grises qui grouillent sous terre, dès l'hiver.
Elles dévorent les premières pousses à peine sorties.
Faites-leur la chasse dès février avec des granulés agréés bio (Ferramol) qui ne polluent pas la planète.
Avec ces nouveaux granulés, les hérissons et autres petits oiseaux ne craignent rien (à la pépinière, nous avons un chien,
deux chats et un troupeau de hérissons).
PS : la bière tue les hérissons et la cendre ne chasse pas les limaces quand il pleut…
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ANGOISSE n° 6 : “Les mauvaises herbes (même toutes petites), c’est grave ?
OUI, si vos plantes ont moins d’un an.
Les mauvaises herbes (et la pelouse) sont plus fortes qu’une jeune vivace qui vient d’être mise en terre
D’ailleurs, même un jeune arbre souffre d’être entouré de gazon.
Cette concurrence de l’herbe pendant les mois qui suivent la plantation explique bien des déceptions (plantes qui se
traînent, première floraison maigrichonne).
ANGOISSE n° 7 : On lit partout qu’il faut planter à la mi-mai, après les Saints de glace, c’est vrai ?
NON !!!
Ou plutôt, OUI pour les plantes annuelles non rustiques (vos géraniums des balcons, etc.) et NON pour les plantes vivaces rustiques.
a) Le vrai bon moment, pour ces vivaces rustiques, c’est dès le début mars et jusqu’à la fin avril, même s’il gèle encore le matin.
Pourquoi ?
- Une plante annuelle non rustique, par définition, ça a peur du froid et ça déteste donc les gelées de printemps. On est donc
obligé d’attendre /mai pour la planter.
- Une vraie plante vivace rustique, par définition, ça n’a pas peur du froid. C’est aussi costaud qu’un pissenlit et on n’a jamais
vu un pissenlit souffrir d’une gelée de mars/avril.
b) Non seulement on peut donc planter en mars/avril, mais, en plus, on y a tout intérêt.
En effet, une vraie plante vivace rustique pousse en deux temps au printemps :
- Dès mars/avril, ses racines se réveillent, s’activent et accumulent de l’énergie. Une énergie qui n’est pas consommée tout de
suite, puisque la partie aérienne de la plante est encore toute engourdie (les nouvelles tiges et les nouvelles feuilles ne sont
souvent même pas sorties).
- A la fin avril et en mai, tout change, c’est au tour des tiges, des feuilles et des fleurs de jaillir. Ce qui demande, là, beaucoup
d’énergie !
Une énergie qui a justement été accumulée par les racines qui se sont réveillées bien avant !
On comprend alors pourquoi une vivace rustique plantée tôt, même s’il gèle encore le matin, sera bien plus belle et forte qu’une
vivace rustique que l’on aura plantée à la fin mai, quand tout le monde devient frénétique dans les jardineries…
PS : que les botanistes me pardonnent pour ma présentation très simplifiée de phénomènes aussi passionnants que complexes…
Ils admettront toutefois qu’il y a du bon sens dans mes propos.
Elisabeth, Odile, Gaëlle, Laure et Vanessa vous souhaitent le plus beau des jardins…
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CHAPITRE VI COMMANDES PAR CORRESPONDANCE, VISITE DE NOS PEPINIERES, INTERNET
COMMANDES PAR CORRESPONDANCE
La vente par correspondance est assurée par la pépinière du Jardin du Morvan
Date d’expédition :
Nous expédions vos plantes par la Poste.
- Les meilleures périodes sont septembre/octobre et mars/avril. La terre est en effet assez chaude pour que la reprise
soit immédiate. Et les nuits assez fraîches et humides pour que les plantes ne souffrent pas de la chaleur.
Délai d’expédition :
- Les commandes reçues en septembre/octobre sont expédiées dans les 3 jours suivant la réception de votre
bon de commande.
- Les commandes reçues en hiver (de novembre à février) sont expédiées dans les 10 jours suivant la réception
du bon de commande (sauf conditions météorologiques défavorables ou avis contraire de votre part).
Bien entendu, vous pouvez toujours demander une date de livraison plus tardive. Il suffit alors de nous le préciser
sur votre bon de commande.
VISITE DES DEUX PEPINIERES
La pépinière du Jardin du Morvan est ouverte :
- Tous les après-midi (sauf dimanche et jours fériés) de 14 à 18 heures, du 1er mars au 30 avril 2011
et du 22 août au 31 octobre 2011.
La pépinière du Lac des Sapins est ouverte :
- Tous les après-midi, les mercredi, jeudi, vendredi et samedi du 16 mars au 31 mai 2011
et du 1er septembre au 31 octobre 2011.
- Sur rendez-vous le reste de l’année
RETROUVEZ TOUTES NOS PLANTES SUR NOTRE CATALOGUE INTERNET
www.jardindumorvan.com
Sur la plupart des moteurs de recherche comme Google ou Yahoo, il suffit de taper jardin du morvan
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Utilisez ce bon de commande du 1er mars au 6 mai 2011.
En septembre 2011 un nouveau catalogue sera édité, avec des plantes différentes et un nouveau bon de commande
Chapitre I = Les fleurs qui aiment la bonne terre, arrosée et loin des racines des arbres et des arbustes
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Chapitre II = Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
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Chapitre III = Les fleurs qui acceptent la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
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Chapitre IV = Le cas particulier des Graminées
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PRIX UNIQUE : toutes les plantes sont à 5 Euros.
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Commande minimum 10 plantes
Soit........... Plantes à 5 Euros figurant dans une case
= ................. Euros
Plus participation aux FRAIS de PORT
- de 10 à 20 plantes :
14 Euros
- de 21 à 40 plantes :
18 Euros
- de 41 à 70 plantes :
23 Euros
- plus de 70 plantes : 10% du montant de la commande
+............... Euros (frais de port)
TOTAL GENERAL
n°
1) Par courrier
paiement par chèque à la commande
à l’ordre de Thierry Denis
2) Par internet sur
www.jardindumorvan.com
vous pouvez payer
par chèque ou par carte bancaire
= .................Euros
En mars et avril : EXPEDITION DES PLANTES PAR LA POSTE dans les 3 jours suivant la réception de votre bon de commande.
Vos noms, adresse, téléphone et e-mail où nous pouvons vous joindre
Vos noms et adresse où vous souhaitez recevoir les plantes :
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IMPORTANT : Surtout, indiquez votre numéro de téléphone et votre e-mail (ils resteront strictement confidentiels).
C’est très important en cas de problème de livraison... (mieux vaut un mail ou petit coup de fil plutôt qu’un colis qui reste bloqué à la Poste !)
TABLE DES MATIÈRES
CHAPITRE I
LES FLEURS QUI AIMENT LA BONNE TERRE
(1) ACHILLEA PTARMICA ‘PERRY ‘S WHITE’
(2) ACONOGON ‘JOHANNISWOLKE’
(3) AGASTACHE ‘BLACK ADDER’
(4) AGASTACHE RUGOSA
(5) AGERATINA CHOCOLAT
(6) ANAPHALIS TRIPLINERVIS
(7) ANGELICA GIGAS
(8) ASTER NOVAE ANGLIAE ‘ALMA PÖTSCHKE’
(9) ASTER HENRI PICOT
(10) ASTER NOVI-BELGI ‘FELLOWSHIP’
(11) ASTER HORIZONTALIS ‘LADY IN BLACK’
(12) BIDENS HETEROPHYLLA
(13) CAMPANULA LACTIFLORA ‘PRICHARD’S VARIETY’
(14) CHRYSANTHEMUM MAXIMUM ‘ALASKA’
(15) CONOCLINIUM COELESTINUM
(16) COREOPSIS GRANDIFLORA 'RISING SUN'
(17) DELPHINIUM x CULTORUM ‘FINSTERAARHORN’
(18) ECHINACEA PURPUREA ‘RUBINSTERN’
(19) ECHINACEA PURPUREA ‘WHITE LUSTRE’
(20) EQUISETUM CAMTSCHATCENSE
(21) EUPATORIUM MACULATUM ‘ATROPURPUREUM’
(22) FILIPENDULA RUBRA VENUSTA
(23) FUCHSIA ‘WHITEKNIGHTS PEARL’
(24) HELENIUM ‘KARNEOL’
(25) HELENIUM ‘RUBY TUESDAY’
(26) HELIANTHUS ‘LEMON QUEEN’
(27) HELIANTHUS ‘SOLEIL D’OR’
(28) KALIMERIS INCISA ‘ALBA’
(29) KALIMERIS INCISA ‘MADIVA’
(30) LEUCANTHEMELLA SEROTINA
(31) LIGULARIA PRZEWALSKII
(32) LOBELIA CARDINALIS
(33) LYSIMACHIA CLETHROIDES
(34) LYSIMACHIA PUNCTATA ‘ALEXANDER’
(35) LYTHRUM VIRGATUM ‘DROPMORE PURPLE’
(36) MONARDA FISTULOSA
(37) MONARDA ‘SCHNEEWITTCHEN’
(38) PHLOX AMPLIFOLIA
(39) PHLOX PANICULATA ‘BLUE PARADISE’
(40) PHLOX PANICULATA ‘FUJIYAMA’
(41) PHYSOSTEGIA ‘VAN WASSENHOVE’
(42) POLYGONUM AMPLEXICAULE ‘ALBUM’
(43) POLYGONUM AMPLEXICAULE ‘SPECIOSUM’
(44) POLYGONUM CAMPANULATUM
(45) POLYGONUM MICROCEPHALA
(46) SANGUISORBA OFFICINALIS ‘TANNA’
(47) SCABIOSA CAUCASICA ‘PERFECTA BLEU’
(48) SOLIDAGO RUGOSA ‘FIREWORKS’
(49) THALICTRUM DELAVAYI
(50) VERNONIA CRINITA ‘MORVAN’
CHAPITRE II
LES FLEURS QUI ACCEPTENT LA TERRE ORDINAIRE, MÊME SÈCHE
(51) ACHILLEA ‘WESERSANDSTEIN’
(52) ADELOCHARIUM ANCHUSOIDES
(53) ALCHEMILLA SAXATILIS
(54) ANAPHALIS MARGARITACEA
(55) ANDROSACE SARMENTOSA
(56) ARCTANTHEMUM ARCTICUM ‘POLARSTERN’
(57) ARTEMISIA CAMPHORATA
(58) ARTEMISIA LUDOVICIANA ‘VALERIE FINNIS’
(59) ARTEMISIA VULGARIS ‘ORIENTAL LIMELIGHT’
(60) ASCLEPIAS INCARNATA ‘ICE BALLET’
(61) ASTER ‘ASRAN’
(62) ASTER ‘ASHVI’
(63) ASTER x FRIKARTII
(64) ASTER x ‘PINK STAR’
(65) ASTER MACROPHYLLUS ‘TWILIGHT’
(66) CALAMINTHA GLANDULOSA
(67) CAMPANULA CARPATICA TURBINATA ‘FOERSTER’
(68) CAMPANULA 'HOT LIPS'
(69) CAMPANULA PULLOIDES ‘G.F. WILSON’
(70) CHRYSANTHEMUM ‘COTTAGE APRICOT’
(71) COREOPSIS VERTICILLATA ‘ZAGREB’
(72) COREOPSIS VERTICILLATA ‘MOONBEAM’
(73) CROCOSMIA CROCOSMIFLORA ‘SOLFATARE’
(74) DIANTHUS AMURENSIS
(75) DIASCA FETCANIENSIS
(76) EUPHORBIA CHARACIAS SSP WULFENII
(77) EUPHORBIA SEGUIERIANA ssp NICICIANA
(78) EUPHORBIA PALUSTRIS
(79) FILIPENDULA HEXAPETALA ‘PLENA’
(80) FOENICULUM VULGARE ‘BRONZE’
(81) GAILLARDIA ARISTATA 'BURGUNDER'
(82) GAURA LINDHEIMERI
(83) GERANIUM CINEREUM ‘BALLERINA’
(84) GERANIUM ‘BROOKSIDE’
(85) GERANIUM ‘DILYS’
(86) GERANIUM OXONIANUM ‘HOLLYWOOD’
(87) GERANIUM OXONIANUM ‘SUMMER SURPRISE’
(88) GERANIUM SANGUINEUM ‘APFELBLÜTE’
(89) GERANIUM SOBOLIFERUM
(90) GEUM ‘BEECH HOUSE APRICOT’
(91) HEMEROCALLIS ‘CRIMSON PIRATE’
(92) HEMEROCALLIS MULTIFLORA ‘CORKY’
(93) LUPINUS ‘RED FLAME’
(94) NEPETA ‘WALKERS LOW’
(95) NEPETA ‘DAWN TO DUSK’
(96) NEPETA GOVANIANA
(97) NEPETA x FAASSENII
(98) OENOTHERA FRUCTICOSA ‘SONNEWENDE’
(99) ORIGANUM VULGARE ‘THUMBLES VARIETY’
(100) PAPAVER ORIENTALE ‘CATHARINA’
(101) PENSTEMON DIGITALIS ‘HUSKER RED’
(102) PENSTEMON ‘GARNET’
(103) RUDBECKIA TRILOBA
(104) SALVIA LAVANDULIFOLIA
(105) SALVIA NEMOROSA ‘SCHNEEHUGEL’
(106) SALVIA NEMOROSA ‘CARADONNA’
(107) SALVIA SCLAREA VAR. TURKESTANICA
(108) SALVIA SCLAREA ‘VATICAN WHITE’
(109) SATUREJA ALTERNIPILOSA
(110) SCABIOSA ATROPURPUREA ‘CHILI BLACK’
(111) SCUTELLARIA INCANA
(112) SCUTELLARIA SCORDIIFOLIA
(113) SEDUM ‘AUTUMN JOY’
(114) SEDUM FLORIFERUM ‘WEIHENSTEPHANER GOLD’
(115) SEDUM ‘MATRONA’
(116) SEDUM TAKESIMENSE
(117) THALICTRUM POLYGAMUM
(118) TANACETUM VULGARE ‘ ISLA GOLD’
(119) THYMUS PSEUDOLANUGINOSUS
(120) VERBENA BONARIENSIS
(121) VERONICA ‘GEORGIA BLUE’
(122) VERONICA X CANTIANA ‘KENTISH PINK’
(123) ZEPHIRANTHES CANDIDA
CHAPITRE III
LES PLANTES QUI SUPPORTENT LA CONCURRENCE
DES RACINES DES ARBRES ET DES ARBUSTES
(124) ADENOPHORA ‘HEMELSTRALING’
(125) ANEMONE ‘HONORINE JOBERT’
(126) ANEMONE ‘KONIGIN CHARLOTTE’
(127) ANEMONE ‘SEPTEMBER CHARM’
(128) ANEMONE NEMOROSA ‘ROBINSONIANA’
(129) ANEMONE NEMOROSA ‘VESTAL’
(130) ANEMONE RAPUNCULOIDES
(131) AQUILEGIA ALPINA
(132) AQUILEGIA ‘MUSIK ROT GOLD’
(133) AQUILEGIA VULGARIS ‘NORA BARLOW’
(134) AQUILEGIA VULGARIS ‘WHITE BARLOW’
(135) ARALIA RACEMOSA
(136) ASPERULA LILACIFLORA
(137) ASPERULA TAURINA
(138) ASTRANTIA SUNNINGALE VARIEGATED
(139) ASTER DIVARICATUS
(140) CAMPANULA ALLIARIFOLIA
(141) CAMPANULA POSCHARSKYANA ‘BLAURANKE’
(142) CAMPANULA POSCHARSKYANA ‘E.H. FROST’
(143) CLAYTONIA SIBIRICA
(144) DICENTRA EXIMIA
(145) DICENTRA SPECTABILIS
(146) DICENTRA SPECTABILIS ‘ALBA’
(147) DIGITALIS PURPUREA ‘ALBIFLORA’
(148) DISPOROSPIS PERNYI
(149) EPIMEDIUM x RUBRUM
(150) EPIMEDIUM VERSICOLOR ‘SULPHUREUM’
(151) EPIMEDIUM x 'ORANGE KONINGIN’
(152) EPIMEDIUM YOUNGIANUM ‘ROSEUM’
(153) FRAGARIA VESCA ‘ILLA MARTIN’
(154) FRAGARIA VESCA ‘FLORE PLENA’
(155) GERANIUM x CANTABRIGIENSE
(156) GERANIUM MACRORRHIZUM
(157) GERANIUM ‘SAINT OLA’
(158) HELLEBORUS ARGUTIFOLIUS
(159) HELLEBORUS ORIENTALIS ‘WHITE SPOTTED LADY’
(160) HESPERIS MATRONALIS ‘ALBA’
(161) HEUCHERA ‘PALACE PURPLE’
(162) HOSTA ‘AUREOMARGINATA’
(163) HOSTA ‘HADSPEN BLUE’
(164) HOSTA ‘LAVANDER LADY’
(165) KIRENGESHOMA PALMATA
(166) LAMIUM MACULATUM ‘WHITE NANCY’
(167) LATHYRUS LATIFOLIUS ‘RED PEARL’
(168) LATHYRUS LATIFOLIUS ‘WHITE PEARL’
(169) LATHYRUS VERNUS
(170) MAIANTHEMUM BIFOLIUM VAR. KAMTSCHATICUM
(171) OMPHALODES VERNA
(172) OPHIOPOGON MINOR
(173) OPHIOPOGON PLANISCAPUS ‘NIGRESCENS’
(174) PHYSALIS FRANCHETTI ‘ZWERG’
(175) POLYGONATUM HYBRIDUM ‘WEIHENSTEPHAN’
(176) POLYGONATUM HUMILE
(177) POLYGONUM TENUICAULE
(178) PULMONARIA DACICA ‘AZUREA’
(179) RANUNCULUS FICARIA ‘FLORE PLENO’
(180) SAXIFRAGA STOLONIFERA CUSCUTIFORMIS
(181) SYMPHYTUM GRANDIFLORUM
(182) TRACHYSTEMON ORIENTALIS
(183) TRICYRTIS ‘SAMURAI’
(184) TRICYRTIS ‘SHIMONEA’
(185) UVULARIA GRANDIFLORA PALLIDA
(186) VINCA MINOR ‘MARIE’
(187) VIOLA LABRADORICA
(188) VIOLA ODORATA
CHAPITRE IV
LES GRAMINÉES
(189) ARUNDO DONAX ‘VARIEGATA’ (variété naine)
(190) CALAMAGROSTIS BRACHYTRICHA
(191) CALAMAGROSTIS ‘OVERDAM’
(192) CAREX MORROWII ‘ICE DANCE’
(193) CAREX MUSKINGUMENSIS ‘SILBERSTREIF’
(194) CHASMANTHIUM LATIFOLIUM
(195) DESCHAMPSIA CAESPITOSA ‘SCHOTTLAND’
(196) ERAGROSTIS TRICHODES ‘SUMMER STRAIN’
(197) FESTUCA GLAUCA ‘ELIJAH BLUE’
(198) MISCANTHUS ‘GIGANTEUS’
(199) MISCANTHUS SINENSIS ‘SILBERFEDER’
(200) MISCANTHUS SINENSIS ‘VARIEGATUS’
(201) MISCANTHUS SINENSIS ‘YAKUSHIMA DWARF’
(202) MOLINIA CAERULEA ‘VARIEGATA’
(203) PANICUM VIRGATUM ‘HANSE HERMS’
(204) PENNISETUM JAPONICUM
(205) SPODIOPOGON SIBERICUS ‘WEST LAKE’
(206) STIPA GIGANTEA
(207) STIPA TENUIFOLIA
CHAPITRE V
LES ANGOISSES DU JARDINIER
CHAPITRE VI
COMMANDES ET VISITES DE NOS PÉPINIÈRES
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PEPINIERE du LAC DES SAPINS - 69240 Marnand - ✆ 04 74 64 24 15
- Vente sur place l’après-midi, le mercredi, jeudi,
vendredi et samedi du 16 mars au 31 mai 2011
et du 1er septembre au 31 octobre 2011.
- Sur rendez-vous le reste de l’année.
La Chapelle de Mardore
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PÉPINIÈRE DU
LAC DES SAPINS
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Lyon
Villefranche
Les
Ponts
Tarrets
Amplepuis
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LYON
Trajet : une demi-heure de ROANNE
une heure de LYON
LE JARDIN DU MORVAN - 58370 Larochemillay - ✆ 03 86 30 47 20
Paris
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- Vente par correspondance
- Vente sur place tous les après-midi, de 14h à 18h,
sauf dimanche et jours fériés,
du 1er mars au 30 avril et du 22 août au 31 octobre 2011.
- Sur rendez-vous le reste de l’année.
Avallon
Lyon
Parc Naturel
du
MORVAN
Paris
MORVAN
Château-Chinon
Lyon
LE JARDIN DU MORVAN
à Larochemillay
Trajet : une heure et demi de NEVERS
une demi-heure d’AUTUN
Autun
Nevers
Luzy
THIERRY DENIS

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