Multiverse

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Multiverse
DOSSIER PÉDAGOGIQUE N°29 Danse contemporaine
Multiverse
AUSTRALIAN DANCE THEATRE
Garry Stewart
Par Pascal Vey
Responsable du Service éducatif de La Comète (2nd degré)
Professeur de Lettres, CC Théâtre, Arts du cirque
Contact pour diffusion du dossier et toute question
Nadia Hmouche
T +333 2669 5080
[email protected]
DISTRIBUTION Conception, direction et chorégraphie : Garry Stewart Stereographie et concept 3D , design et programmation : Kim Vines, Daniel Skovli, John McCormick, Simeon Taylor & Peter Divers (Motion .Lab) Création musicale : Brendan Woithe (KLANG) Coach physique : Dr Andrew Melaros Production : Australian Dance Theatre / Coproduction : La Rose des Vents Villeneuve d’Ascq, Theater Im Pfalzbau Ludwigshafen, Théâtre National de Chaillot Paris avec le soutien du Government of South Australia through Arts SA and the Australian Government through the Australia Council, it’s arts funding and advisory body. Remerciements : Deakin University’s Motion.Lab, Beach Energy Le plateau transfiguré
La Recherche et la Danse
L’Australian Dance Theatre est connu dans le
monde entier pour sa singularité, pour son audace à affronter les questions les plus redoutables de l’esthétique de la danse contemporaine.
Depuis les Dionysies qui ont dans l’antiquité
fait de la danse une forme de pantomime sacralisée, un mouvement ritualisé à l’extrême où
tout fait sens, où tout est symbole, où le geste
est perçu dans ses enchaînements avec les autres qui viennent avant et après lui, depuis Degas et
ses tentatives de figer le geste chorégraphique (voir plus loin) et sa sensualité contenue, de lui
donner une existence plastique toute nouvelle les tentatives sont nombreuses de saisir le permanent dans le fugace, la forme dans le geste, l’instant dans le temps qui va.
Alors la technologie, qui pourrait être comme on le voit trop souvent, un gadget pour faire de
l’effet, devient ici un appui majeur de l’expérience esthétique. Multiverse fait appel à l’une des plus
grandes innovations qui nous soient arrivées dans le domaine cinématographique d’abord avec
des tentatives plus ou moins réussies dans les trente dernières années. Maintenant que la chose
est au point moyennant de simples lunettes, la prouesse tient à l’originalité de l’utilisation de l’outil
et par-dessus tout sa force esthétique et poétique.
Ainsi, cette 3D surajoutée aux trois danseurs de chair et de sang fixe-t-elle l’infinie possibilité du
geste, la trace spatiale laissée par le geste, donne-t-elle au geste une forme amplifiée, poétisée,
hyperbolique et réflexive qui peut à son tour porter le sacré. Le rituel se trouve donc élargi, l’expérience du beau démultipliée, enrichie, soumise au dialogue des formes, du réel charnel à la virtualité
surgissante et comme réelle.
Au sacré de la chorégraphie, s’ajoute le sacré du
geste décuplé, amplifié, ondoyant et magique. Ce
que Stewart tient, dans son propos, c’est l’instant et
ses rebonds infinis qu’on garde et qu’on contemple,
une sorte de multiplicité d’espaces, d’univers parallèles qu’il fusionne entre eux comme sources interdépendantes de la beauté.
« Ô instant arrête toi, tu es si beau ! » dit Faust à la
fin de l’œuvre de Goethe. Faut-il comprendre alors
que Multiverse serait un pacte avec le diable et ses chimères ? Certes pas, je dirais plutôt que Multiverse, dans la chorégraphie extrême de Stewart et dans les déploiements infinies et inventifs de
la 3D est un spectacle prométhéen. On assiste à cette cérémonie sacrée, où l’on vole le feu de
l’instant dans la flamme dansante des corps, où le combat ultime du chorégraphe est bien de faire
de chaque geste, de chaque mouvement une onde, un éclaboussement maîtrisé de lumière,
presque cinématographique… sauf que cela se produit dans la confusion des mondes, entre le virtuel et le réel, entre la présence et l’illusion de cette présence : et cette co-présence, c’est-à-dire cet
au-delà de ce qu’un œil humain peut percevoir, est pure poésie. Là il y pacte, celui qui conduit le
spectateur dans l’invisible, Prométhée sur l’Olympe, l’homme au vol. C’est ce pacte qu’on doit faire
signer aux élèves.
Pascal Vey
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Australian Dance Theatre
L’ADT est l'une des compagnies de danse les plus in‐
fluentes dans le pays et peut se réclamer d’un réper‐
toire très vaste et très varié puisqu'il a été formé à Adelaïde en 1965. Sous la direction artistique de Garry Stewart depuis 1999, la compagnie a pris une trajectoire radicalement nouvelle. Les danseurs d'ADT s'exercent dans un certain nombre de disci‐
plines physiques spécifiques. Aussi bien que des tech‐
niques contemporaines de danse et le ballet clas‐
sique, ils reçoivent des cours particulièrement inten‐
sifs en capoeira, improvisation, arts martiaux, gymnastique et full contact. Le résultat est une fusion des formes qui constitue une palette chorégraphique unique pour laquelle il n'y a aucun équivalent en Australie voire dans le monde. Le travail de Garry Stewart est caractérisé par son attitude d’« aucun compromis ». Il est rapide, agressif, techniquement exigeant, inventant une danse du risque et de l’urgence. C'est une danse extraordinaire ‐ acclamée par la critique, récompensée autour du globe. Il croit également fermement en l’importance d'une politique forte envers les jeunes. La compagnie voyage intensivement, après avoir exécuté plusieurs saisons au théâtre de l'opéra de Sydney avec des saisons au festival international de Melbourne, Brisbane, Canberra et Darwin. Les tournées inter‐
nationales ont vu la compagnie exécuter au festival d'arts de Galway (Irlande), au festival d'arts de Séoul (Corée), au festival d'arts de Singapour, au centre national pour les arts (Ottawa),, à la reine Elizabeth Hall (Londres), au théâtre de Joyce (New York) et au festival de danse de Hollande. En novembre 2005 ADT est devenu la première compagnie australienne invitée à jouer au Théâtre de la Ville à Paris. Quand ADT est revenu en Australie, il a fusionné avec la Res‐
tless Dance Company pour développer un autre vocabulaire, un travail de collaboration qui a étonné le public d'Adelaïde par sa modernité technologique. On en veut pour preuve le film créé par Gina Czarnecki et chorégraphé par Garry Ste‐
wart, présenté au festival 2005 du film d'Adelaïde, qui a ga‐
gné la plus haute récompense australienne « Ausdance » pour le film de danse. À présent, la danse et les techniques multimédia sont indissociables dans le travail de l’ADT. Garry Stewart
Après une carrière en tant que danseur et chorégraphe indépendant, Garry Stewart a été nommé directeur artistique du ADT à la fin de 1999. Son exploration du corps par des mises en situation extrêmes de puissance ont défini les bases de sa chorégraphie. Il a entamé une col‐
laboration avec des artistes qui travaillent dans d'autres médias tels que la robotique, la photographie, l'architecture et de la vidéo. Son répertoire et ses principales œuvres scéniques pour l’Australian Dance Theatre ont fait augmenter rapidement sa réputation dans le monde entier. Birdbrain, The Age of Unbeauty, Rien, TENUE, dévolution, G, Be YourSelf sont autant de pièces énormément variées autant dans leurs fondements conceptuels que dans le vocabulaire de la danse, qui ont jeté les bases d'un point de vue unique dans la danse contemporaine mondiale. En 2006, il a collaboré avec le metteur en scène Nigel Jamieson pour le spectacle multi‐primé Bound, qui fait la chronique de l'incarcération de citoyen australien David Hicks à Guantanamo Bay. En 2010, Garry a créé une œuvre d'installation vidéo Collision Course pour plus de 100 danseurs et sportifs à Perth, en Australie occidentale. L'influence croissante de Garry Stewart sur la scène internationale a conduit à des invitations à créer de nouvelles œuvres pour les entreprises internationales telles que Rambert Dance Company, le Ballet de l'Opéra National du Rhin, Birmingham Royal Ballet et le Ballet royal de Flandre. Garry a étudié les communications et la technologie à l'Université de Technologie de Sydney, et continue d'explorer les domaines technologiques. Il était artiste chercheur en résidence à l'Université Deakin en 2012 et 2013, où il a travaillé avec leur Motion.Lab à développer de nouvelles façons d'utiliser l'animation et de la technologie 3D pour une performance de danse en direct. En 2014, Garry a été l'artiste en résidence à l'Institut National d'Art Dramatique (NIDA) à Sydney, Australie. En 2001, Stewart a reçu une Médaille du centenaire du gouvernement australien pour les services à la danse et les arts. Garry Stewart a récemment été nommé le premier récipiendaire du Prix du Conseil Australie 2015 pour ses réalisations exceptionnelles en danse. Profession de foi d’un chorégraphe d’aujourd’hui
Q
: Qu’est‐ce qui permettrait de définir l’esthétique de l’ATD ? R
: Ma chorégraphie est dominée par un intérêt pour une fusion de diverses formes extrêmes de mouvement. Les dan‐
seurs d'ADT s'exercent régulièrement dans les éléments de la gymnastique, du breakdance, des arts martiaux et du yoga avancé aussi bien que le ballet classique et la danse contemporaine. Je veux dépasser la perception conventionnelle du corps et créer un rapport chargé et immédiat entre les interprètes et le public. Q
: Vous fûtes danseur. Cela vous manque‐t‐il ? R
: cela m’a manqué beaucoup mais plus du tout aujourd’hui. Je suis plus âgé, mon métabolisme a ralenti un peu ainsi je ne me sens plus rempli de l'énergie crue et brut dont un interprète a besoin. Cependant, j’ai toujours été un acteur frustré… Q
: Qui ou qu’est‐ce qui vous a inspiré l’envie de devenir chorégraphe ? R
: Hmm, question difficile. Mon désir de chorégraphier a semblé être là depuis toujours. Ce n'était pas un plan cons‐
cient de carrière mais bien plus une contrainte intuitive. J'étudiais la sociologie à l'université quand j'ai vu ma première repré‐
sentation de danse et bien que cela ressemble à un cliché énorme j'ai été immédiatement affecté et ai su que c'était le chemin que je voulais poursuivre. Q
: Quelles sont vos influences maintenant ? R
: Elles ont changé. Je suis probablement davantage intéressé aujourd’hui par tous les arts visuels que par la danse ! J'admire le travail de Cindy Sherman, de Wolfgang Tillmans, du couturier Alexandre McQueen. Dans la danse, je devrais citer certains travaux de William Forsythe, d’Edouard Locke, de Wim Vanderkeybus, de Stephen Pe‐
tronio et de Lucy Guerin. Q
: Pensez‐vous que des ajustements de la danse avec la culture d'aujourd'hui des jeux vi‐
déos, des DVD, du cinéma et de la TV par câble soient inévitables ? R
: Je pense qu'il est clair pour chacun que le monde du théâtre en général doit travailler très dur pour maintenir sa pertinence et rester en phase. Il y a donc également une lutte pour que la danse contemporaine maintienne une au‐
dience et un public en comparaison de ces autres médias. Cependant je pense qu’heureusement beaucoup de chorégraphes se tournent vers le film, la télévision et l'Internet à haut débit 4
comme moyen de diffusion et éléments même de leur expression créatrice. Faire de la danse un art qui dialogue avec les
autres arts
Le Cas DEGAS :
Rodin (1906) et Matisse (1921)
Le cas Valéry
Paul Valéry (1871/1945) – L’Âme et la danse (1921) – extrait PHÈDRE En quoi cette danseuse au‐
rait, selon toi, quelque chose de socratique, nous enseignant, quant à la marche, à nous connaître un peu mieux nous‐mêmes ? ÉRYXIMAQUE Précisément. Nos pas nous sont si faciles et si familiers qu’ils n’ont jamais l’honneur d’être considérés en eux‐
mêmes, et en tant que des actes étranges (à moins qu’infirmes ou perclus, la privation nous conduise à les admirer)... Ils mènent donc comme ils le savent, nous qui les ignorons naïvement ; et suivant le terrain, le but, l’hu‐
meur, l’état de l’homme, ou même l’éclairement de la route, ils sont ce qu’ils sont : nous les perdons sans y penser. Mais considère cette parfaite procession de l’Athikté , sur le sol sans défaut, libre, net, et à peine élastique. Elle place avec symétrie sur ce miroir de ses forces, ses appuis alternés ; le talon versant le corps vers la pointe, l’autre pied passant et recevant ce corps, et le reversant à l’avance ; et ainsi, et ainsi ; cependant que la cime adorable de sa tête trace dans l’éternel présent, le front d’une vague ondulée. Comme le sol ici est en quelque sorte absolu, étant dégagé soi‐
gneusement de toutes causes d’arythmie et d’incertitude, cette marche monumentale qui n’a qu’elle‐même pour but, et dont toutes les impuretés variables ont disparu, devient un modèle uni‐
versel. Regarde quelle beauté, quelle pleine sécurité de l’âme ré‐
sulte de cette longueur de ses nobles enjambées. Cette amplitude de ses pas est accordée avec leur nombre, lequel émane directe‐
ment de la musique. Mais nombre et longueur sont, d’autre part, secrètement en harmonie avec la stature... SOCRATE Tu parles si bien de ces choses, docte Éryximaque, que je ne puis m’empêcher de voir selon ta pensée. Je contemple cette femme qui marche et qui me donne le sentiment de l’immobile. Je ne m’attache qu’à l’égalité de ces mesures... PHÈDRE Elle s’arrête, au milieu de ces grâces commensurables... ÉRYXIMAQUE Vous allez voir ! PHÈDRE Elle ferme les yeux... SOCRATE Elle est tout entière dans ses yeux fermés, et toute seule avec son âme, au sein de l’intime attention... Elle se sent en elle‐même de‐
venir quelque événement. ÉRYXIMAQUE Attendez‐vous à... Silence, silence ! PHÈDRE Délicieux instant... Ce silence est contradiction... Comment faire pour ne pas crier : Silence ! SOCRATE Instant absolument vierge. Et puis, instant où quelque chose doit se rompre dans l’âme, dans l’attente, dans l’assemblée... Quelque chose se rompre... Et cependant, c’est aussi comme une soudure. ÉRYXIMAQUE Ô Athikté ! Que tu es excellente dans l’imminence ! PHÈDRE La musique doucement semble la ressaisir d’une autre manière, la soulève... ÉRYXIMAQUE La musique lui change son âme. SOCRATE Vous êtes, en ce moment qui va mourir, maîtresses toutes‐puis‐
santes, ô Muses ! Suspens délicieux des souffles et des cœurs !... La pesanteur tombe à ses pieds ; et ce grand voile qui s’abat sans aucun bruit le fait comprendre. On ne doit voir son corps qu’en mouvement. ÉRYXIMAQUE Ses yeux sont revenus à la lumière... PHÈDRE Jouissons de l’instant très délicat où elle change de volonté !... Comme l’oiseau arrivé au bord même du toit, brise avec le beau marbre, et tombe dans son vol... ÉRYXIMAQUE Je n’aime rien tant que ce qui va se produire ; et jusque dans l’amour, je ne trouve rien qui l’emporte en volupté sur les tout premiers sentiments. De toutes les heures du jour, l’aube est ma préférée. C’est pourquoi je veux voir avec une tendre émotion, poindre sur cette vivante, le mouvement sacré. Voyez !... Il naît de ce glissant regard qui entraîne invinciblement la tête aux douces narines vers l’épaule bien éclairée... Et la belle fibre tout entière de son corps net et musculeux, de la nuque jusqu’au talon, se pro‐
nonce et se tord progressivement ; et le tout frémit... Elle dessine avec lenteur l’enfantement d’un bond... Elle nous défend de res‐
pirer jusqu’à l’instant qu’elle jaillisse, répondant par un acte brusque à l’éclat attendu et inattendu des déchirantes cymbales !... SOCRATE Oh ! La voici donc enfin, qui entre dans l’exception et qui pénètre dans ce qui n’est pas possible !... Comme nos âmes sont pareilles, ô mes amis, devant ce prestige, qui est égal et entier, pour cha‐
cune d’elles !... Comme elles boivent ensemble ce qui est beau ! ÉRYXIMAQUE Toute, elle devient danse, et toute se consacre au mouvement to‐
tal ! 6
Conclusion
Multiverse est innocent car il a la candeur des expériences improbables et arrogant à la fois tant il a la maîtrise technologique et la perfection d’exécution, vir‐
tuel et poétique, élégant et psychédélique, froidement distant et sensuel en diable. La scène se transforme en monde virtuel où une réalité est captée en direct par un univers parallèle, une autre dimension du réel où les mou‐
vements explosifs et spectaculaires, souvent délicats aussi, des trois danseurs, sont aussitôt accompagnés par des ondes, des dédoublements, des hologrammes de de‐
main. Un spectacle à l'esthétique irréprochable donc. C'est‐à‐dire, comme dirait Goethe dans son Laocoon (1798), qu’ « une véritable œuvre d'art, comme une œuvre de la nature, sera toujours infinie pour notre esprit ; nous la contemplons, nous la sentons, elle agit sur nous, mais nous ne pouvons proprement la con‐
naître à fond, et nous pouvons bien moins en exprimer par le langage l'essence et le mérite. (…) Si l'on veut parler d'une œuvre d'art excellente, il est presque nécessaire de parler de l'art tout entier, car elle le ren‐
ferme tout entier, et chacun peut, autant que ses facultés le lui permettent, développer d'un cas particulier comme celui‐là la théorie générale. (…) Tous les grands ouvrages d'art représentent la nature humaine. Les arts plastiques s'occupent particulièrement du corps humain. C'est d'eux seulement que nous parlons ici. (…) Des natures vivantes, d'une organisation supérieure. On attend avant tout la connaissance du corps humain dans ses parties, ses masses, ses destinations intérieures et extérieures, ses formes et ses mouve‐
ments en général. (…) En repos ou en mouvement. Une œuvre d'art ou ses parties peuvent être présentées pour elles‐mêmes, à l'état de repos et simplement existantes, ou bien en mouvement, agissantes, avec une expression passionnée. » On dira donc avec lui que la quête se poursuit, qu’elle est brûlante d’actualité pour de grands artistes d’aujourd’hui et qu’elle vise à retrouver cet instant si beau qui fuit irrémédiablement. Carpe Diem ? Oui ! Mais débarrassé de son folklore mal senti, replacé dans son cadre esthétique exigeant et finalement jamais daté, terriblement contemporain, à jamais d’actualité. Pascal Vey © Tous Droits photographiques réservés pour l’ensemble du dossier !
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[S'adresser impérativement à la Comète pour toute autre utilisation.]
Textes et réalisation : Pascal VEY sauf indication contraire dans le dossier
lui-même.
Pour joindre le service éducatif (2nd degré) de
La Comète, Scène Nationale de Châlons en Champagne
Service
Éducatif / Pascal Vey, Professeur de Lettres : 0326695080
5 rue des Fripiers – 51000 Châlons en Champagne
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