Ce Panzer 38(t) fait partie des chars confisqués à la
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Ce Panzer 38(t) fait partie des chars confisqués à la
Ce Panzer 38(t) fait partie des chars confisqués à la Tchécoslovaquie. Ce 9 juin 1940, la 5e Panzer Division en compte près de trente exemplaires, armés du redoutable canon Skoda de 37 mm et d’une mitrailleuse 7,62 mm. Vue arrière du Panzer II montrant les chenilles et la roue d’entraînement (photo collection privée DR) (photo de l’auteur*) Le Panzer II équipait massivement les divisions blindées allemandes en juin 1940 (120 unités pour la seule 5e Panzer). Armé seulement d’un canon de 20 mm, et muni d’un blindage léger, ce char est très vulnérable. Il est probable que ce soit l’un d’eux qui s’enflamme rue de la République sous les coups d’obus antichars français, tirés du Pont Corneille. (photo de l’auteur*) * Avec l’aimable autorisation du Musée des Blindés de Saumur. www.museedesblindes.fr Avec une cinquantaine de chars disponibles, le Panzer III est un atout essentiel de la 5e Panzer Division. Cependant, le général Lemelsen hésite à les engager pour des combats urbains dans Rouen même. Il les maintient place Beauvoisine... (photo de l’auteur*) Les Allemands imposent un contrôle rigoureux sur toute activité. Ce café-restaurant a dû demander une autorisation pour utiliser un pick-up ! Ces brochures, éditées par la Kommandantur 517 de Rouen incitent les soldats d’occupation à mieux connaître la ville et à visiter la Normandie. Aux premières heures de l’occupation A Rouen, l’occupation change brutalement les conditions de vie. Les troupes allemandes sont partout, donnent des concerts dans les lieux publics et paradent dans les avenues. On réquisitionne de belles villas pour leurs officiers et des appartements pour leurs soldats. L’heure allemande est imposée et les passants doivent circuler sur le trottoir de droite, sous peine d’amende. Toute activité est sous contrôle et l’approvisionnement devient le problème quotidien. Bientôt commence aussi la traque des résistants... Après l’exécution d’Etienne Achavanne dès le 4 juillet 1940, les arrestations de résistants se multiplient. Ces distributeurs de tracts communistes qui avaient également peint des inscriptions « Vive Maurice Thorez » ont été arrêtés à Sotteville-lès-Rouen.