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Horizons Q U O T I D I E N N A T I O N A L FOOTBALL : LIGUE I LE CAB SE REBIFFE DIMANCHE 17 FÉVRIER 2013 - 7 RABI’ AL THANI 1434 - N° 4818 - PRIX 10 DA .PAGE 31 LE PREMIER MINISTRE À CONSTANTINE Photo: APS. CORRIGER LES ERREURS URBANISTIQUES l SELLAL INSISTE SUR LE RESPECT DES DÉLAIS DE RÉALISATION l AÏN NEHASS POUR OUBLIER ALI-MENDJELI l LE GOUVERNEMENT NE FLÉCHIRA PAS DANS LA LUTTE CONTRE LES MARCHÉS INFORMELS l RÉUSSIR L’ÉVÉNEMENT «CONSTANTINE, CAPITALE DE LA CULTURE ARABE» LIRE EN PAGE 3 ww REPORTAGE : . M. HADJ SAÏD, SECRÉTAIRE D’ETAT AU TOURISME L’EXEMPLE D’UNE DÉMARCHE PAYANTE «NOUS ALLONS REDRESSER LA BARRE» Le fleuron de l’industrie de l’emballage en Algérie renaît de ses cendres. Tonic a été repris par l’Etat en avril 2011. C’est le fruit de l’engagement des pouvoirs publics qui ont décidé de lui donner une seconde vie. De Tonic Emballage à Tonic Industrie, cette nouvelle identité n’est pas uniquement une histoire de changement de nom. C’est aussi un nouvel état d’esprit, une nouvelle vision... .PAGES 16-17 Ph: Makine F. TONIC EMBALLAGE L’Algérie a tout pour séduire les touristes. Son attrait est dans la variété des paysages et des richesses archéologiques et culturelles qu’elle recèle. Pourtant, notre pays peine à décoller et devenir une destination touristique visible et prisée. Le Secrétaire d’Etat au Tourisme ne s’en cache pas. Il perçoit néanmoins des frémissements qui augurent de lendemains meilleurs. PAGES 8-9 . GRANDE EXPOSITION SUR L’AGRICULTURE ET LE DÉVELOPPEMENT RURAL LES ACQUIS DU SECTEUR DEPUIS 1962 À LA UN. E PAGE 24 L 2 E S C A B L ▼ : Zahi Cheraïti prépare un nouvel opus Action humanitaire au profit des personnes sans domicile fixe à Médéa de la chanson «staïfie», Zahi Lopus.’interprète Cheraïti, ambitionne de sortir un nouvel Cet album, qui n’a pas encore de titre, ne action humanitaire au profit des personnes sans domicile fixe (SDF), a U été menée, vendredi soir, à travers la ville comprend quatorze chansons, composées et écrites par le chanteur lui-même. On y trouve divers genres de musiques, particulièrement du staïfi et du raï. Il sera dans les bacs incessamment. Interrogé sur sa tendance à privilégier les reprises, Zahi Cheraïti affirme qu’«il est important de savoir que le fait de reprendre les tubes d’autres artistes ne constitue pas un plagiat ou un effet de mode. Tous les artistes du monde ont repris des tubes de leurs confrères, à la demande du public». Il poursuit : «Les paroles et la musique me touchent à plus d’un titre, on ne reste pas insensible à l’écoute de ces chansons composées avec amour et passion». A G E N g D A M. Cherif Rahmani, ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, présidera, le 19 février, à partir de 08h30, à l’hôtel Aurassi, une journée consacrée au développement de la sous-traitance industrielle, automobile et mécanique. A G Lifting de certains services de l’hôpital d’Illizi ’établissement public hospitalier (EPH) TarguiOuantimidhi d’Illizi, vient de bénéficier d’une Lopération de réhabilitation et d’entretien, dans le cadre de la promotion des prestations de santé, ont indiqué les responsables de cette structure médicale. Visant une meilleure prise en charge des malades, cette opération porte, notamment, sur l’entretien du service de pédiatrie et son équipement en nouvelles couveuses et d’autres appareils nécessaires à la santé maternelle, a indiqué le directeur de cet EPH, Tahar Saïdi. L’initiative porte aussi sur la réhabilitation des chambres de service de médecine interne et le renouvellement de leur literie ((matelas, couvertures et draps), ainsi que l’entretien d’autres annexes de ce service. Selon le même responsable, l’EPH d’Illizi a bénéficié, à la faveur d’une aide de l’Assemblée populaire de la wilaya d’Illizi, d’une enveloppe financière conséquente, dont une partie a été consacrée à l’acquisition d’une ambulance et d’autres moyens de fonctionnement nécessaires, et le reste à l’entretien et la réhabilitation de certains pavillons de l’hôpital. E N D Télex... ▼ Ministère des Travaux publics g L’Office de promotion culturelle et artistique organise, aujourd’hui et demain, à partir de 09h, à la bibliothèque Mouloud-Feraoun, une exposition de portraits de chahids. ww HOMMAGE AUX MARTYRS SANS TOMBE L’association Machâal echahid, en collaboration avec la direction de l’éducation et l’Etablissement Arts et culture, organise aujourd’hui, à 10h, à la salle Ibn Khaldoun, une conférence à l’intention des lycéens en hommage aux «martyrs sans tombe». ww FORUM D’EL MOUDJAHID Ministère de la Jeunesse et des Sports Horizons HORIZONS SUR INTERNET : http://www.horizons-dz.com ww COMITÉ DES FÊTES DE LA WILAYA D’ALGER Le Comité des fêtes de la wilaya d’Alger organise, demain, à partir de 08h30, dans la commune de Oued-Smar, une journée commémorative à l’occasion de la Journée nationale du chahid. Quotidien d’information édité par la SPA "HORIZONS" au capital social de 160.000.000,00 DA REDACTION ADMINISTRATION 20, rue de la Liberté - Alger Tél. : 021-73.67.24 / 73.59.69 / 73.63.05 Téléfax : 021-73.61.34 / 73.67.29 Quatre mille enfants démunis conviés au cirque «Amar-Il Florilegio», à El Tarf Quatre mille tickets pour assister au spectacle du cirque italien «Il Florilégio», plus connu sous l’appellation «cirque Amar», ont été offerts, en signe de solidarité, par le wali d’El Tarf, à des écoliers démunis des 24 communes de cette wilaya, a-t-on appris, hier, auprès des services de la wilaya. Ces enfants ont découvert, pour la première fois, la magie du cirque dans toute sa dimension, appréciant, en particulier les numéros des clowns professionnels et des acrobates, dont les «voltiges», qui les ont émerveillés. Les élèves ont été transportés, l’espace de deux heures de spectacle, dans le monde merveilleux du cirque, fort en émotions, en frissons, en sensations fortes mais aussi en rires. En dépit du report d’une semaine des spectacles d’animaux, «pour des raisons imprévues en rapport avec leur déplacement», les jeunes spectateurs étaient visiblement aux anges, malgré le froid très vif qui sévit dans cette région. Ils ont créé, d’ailleurs, par leurs piaillements et leurs cris de joie, une animation toute particulière dans le voisinage du stade communal d’El Tarf où le cirque a dressé son chapiteau. A G E N D A Ministère de la Justice Le ministère de la Justice organise, à partir d’aujourd’hui, une session de formation au profit des magistrats à l’Ecole supérieure de la magistrature, avec pour thème «Les assurances». Salon de l’aménagement et de la décoration g Sous le haut patronage du ministre du Tourisme, Algency, en partenariat avec la Safex, organise, du 19 au 23 février, au Palais des expositions d’Alger, «Almanzel», le Salon international de l’aménagement et de la décoration. CARE Le Cercle d’action et de réflexion autour de l’entreprise (Care) organisera, demain, à 8h30, à l’hôtel Hilton, avec le soutien de la Fondation Friedrich Naumann, un petit-déjeuner débat autour de «l’évaluation des politiques publiques». Rencontres 2B2 algéro-turques g g M. Belkacem Mellah, Secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Jeunesse et des Sports, effectuera, aujourd’hui, une visite de travail et d’inspection dans la wilaya de Béjaia. Le Forum économique du quotidien El Moudjahid accueillera, aujourd’hui, à 10h, M. Abdellatif Benachenhou, professeur agrégé de sciences économiques qui animera une conférence-débat sur le thème «Le rôle et la place des pays émergents : le cas algérien». A L g M. Amar Ghoul, ministre des Travaux publics, effectuera, aujourd’hui, une visite de travail et d’inspection à la wilaya de Guelma. ww EXPOSITION DE PORTRAITS DE CHAHIDS ▼ eChiffre S g Ministère de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement de Médéa en vue de leur offrir des gîtes et des repas chauds, a-t-on appris, hier, auprès de la Direction de l’action sociale (DAS). Cette opération de solidarité s’inscrit dans le cadre d’un plan de prise en charge hivernale destiné à porter assistance à cette catégorie en détresse de la société, exposée à toutes sortes de risques, notamment avec la baisse sensible des températures qui frisent parfois zéro degré, a-t-on précisé de même source. Des bénévoles, issus de nombreux organismes, tels que le Croissant-rouge algérien (CRA) et l’Agence de développement sociale (ADS), appuyés par des éléments de la Sûreté nationale et de la Protection civile, ont sillonné, durant toute la soirée de vendredi, les principaux artères de la ville de Médéa et les stations de transport urbain, en vue de porter secours à ces SDF. E HORIZONS • Dimanche 17 Février 2013 Le ministre de l’Economie de la République turque et la Fédération Esidef organisent, aujourd’hui, de 10h à 16h, à l’hôtel Hilton, des rencontres d’affaires des secteurs du textile, marbre, machine, électronique, agroalimentaire et construction. PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL : Larbi TIMIZAR DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Liesse DJERAOUD BUREAU DE TIZI OUZOU : Cité GENICIDER 600 Logts Bt 7 n°12 Nouvelle ville — Tél. : 026 21.28.28 —PUBLICITE : S'adresser à HORIZONS 20, rue de la Liberté Alger Tél : 021 - 73.59.69 ou à : l’Agence Nationale d’Edition et de Publicité “ANEP” ALGER : avenue Pasteur — Tél. 021 - 73.76.78 73.71.28 — Fax : 021- 73.95.59 IMPRESSION : Centre : S.I.A. — Est : S.I.E. — Ouest : S.I.O. — Sud : S.I.A. Unité Ouargla Fax : 029.76.38.82 DIFFUSION - HORIZONS — Tél : 021- 73.59.69 — MPS : Oran : 041 53 81 19 - 07 71 98 39 04 SODIPRESSE Est : Constantine : 031 68 39 84 - 031 68 38 28— Sarl «T.D.S» Diffusion «Sud» - Tél : 06 61 24 29 10 — 029 71 38 25 Les manuscrits, photographies ou tout autre document et illustration adressés ou remis à la Rédaction ne sont pas rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation. ALGERIE 3 ACTUALITÉS w w w . h o r i z o n s - d z . c o m ABDELMALEK SELLAL À CONSTANTINE HORIZONS • Dimanche 17 Février 2013 APRÈS CELLES EFFECTUÉES À OUARGLA, SAÏDA ET ANNABA, le Premire ministre, accompagné d’une importante délégation ministérielle, s’est rendu, hier, à Constantine pour une visite de travail d’une journée. Corriger les erreurs urbanistiques De notre envoyé spécial : Amokrane Hamiche L AÏN NEHASS POUR OUBLIER ALI-MENDJELI Il l’avait déjà dit lors de sa visite à Annaba : plus jamais une nouvelle ville comme Ali-Mendjeli. Le Premier ministre a tenu à le faire savoir aux responsables locaux, mais aussi et surtout aux entreprises chargées de la réalisation du nouveau pôle urbain Aïn Nehass dans la commune d’El Khroub. La cité, qui s’étale sur une superficie de 134 hectares, est d’une capacité en termes de logements avoisinant les 6.400. Les travaux sont en cours. Et pour ne pas rééditer Ali-Mendjeli, il est prévu d’accompagner le pôle de plusieurs équipements (écoles, espaces verts, jardins, crèches, salles de sport, maison de jeunes, sûreté urbaine, polyclinique, centre commercial, bibliothèque, centre psychopédagogique, agence postale, central téléphonique…) Le cortège ministériel s’est rendu par la suite à la ville Ali-Mendjeli, un gigantesque ensemble urbain qui fait face à un déficit énorme en matière d’équipements publics de base. Ces blocs d’immeubles, qui vont abriter une population de plus de 400.000 habitants à l’horizon 2015, connaissent un manque en termes d’établissements scolaires, structures de santé, d’équipements sportifs et culturels de proximité. La ville fait également face à un manque criant d’emplois et ce, vu l’inexistence d’une base économique. Face à cette situation, un programme d’urgence de mise à niveau des équipements de la cité a été élaboré. Une enveloppe financière de 14 milliards de dinars a été dégagée pour mener à terme ce programme. Il consiste en la réalisation des équipements scolaires, sportifs, culturels et commerciaux ainsi que des structures de santé. Comme il a été dégagé une enveloppe financière pour la création d’une zone d’activité afin de pallier le manque d’emplois. Abdelmalek Sellal, qui a regretté l’état de la ville censée être le symbole d’une urbanisation réfléchie, estime nécessaire de redonner vie à cette cité importante dans les meilleurs délais. Il a insisté à ce que le nouveau programme soit suivi à la lettre et que les infrastructures soient réalisées dans le respect des règles établies. LE GOUVERNEMENT NE FLÉCHIRA PAS DANS SA LUTTE CONTRE LES MARCHÉS INFORMELS Le Premier ministre a insisté, aussi, sur l’éradication des marchés informels. C’est ainsi, qu’il a procédé au lancement des travaux de réalisation de plusieurs marchés de proximité au profit des jeunes. Il a donné à cette occasion, le coup d’envoi des travaux du programme Batimetal. Sur les lieux, une cérémonie d’attribution de 104 locaux professionnels a été organisée au profit de jeunes promoteurs bénéficiaires de différents dispositifs d'aide à l'emploi (Ansej, Cnac, Angem). L’autre lieu visité par M. Sellal est le chantier du tramway dans la localité de Zouaghi. Il a suivi un exposé sur la réalisation du tronçon prioritaire, reliant la station Benabdelmalek à la cité Zouaghi. Cette ligne permettra d’améliorer les conditions de déplacement de 400.000 universitaires et d’alléger la circulation automobile au centre ville, notamment. M. Sellal a écouté la présentation de l’étude de l’avant-projet du tronçon de l’extension de la même ligne vers la nouvelle ville Ali-Mendjeli et l’aéroport Mohamed-Boudiaf. Toujours dans cette dynamique des chantiers lancés, Abdelmalek Sellal a posé la première pierre du projet de réalisation d'un hôtel de cinq étoiles de la chaîne internationale Marriott. Le projet a été confié à l'entreprise chinoise SCEC. La L’étude de l’extension de la ligne du tramway entre la gare multimodale et l’aéroport est terminée Le ministre des Transports, Amar Tou, a estimé, hier, que le tramway de Constantine a certes causé beaucoup de désagréments à la population depuis le lancement des travaux en 2009, mais en contrepartie, «il sera un véritable bijou». M. Tou a également annoncé que l’étude de l’extension de la ligne du tramway de la gare multimodale (Zouaghi) vers l’aéroport Mohamed-Boudiaf est terminée et que l’entreprise chargée de sa réalisation sera connue bientôt. Quant à l’étude de l’extension de la ligne Ali MendjeliKhroub sur une distance de 5 km, elle a été enregistrée, a fait savoir le ministre. AUTOROUTE EST-OUEST Ghoul rassure les Japonais Photo: APS. e chef de l’Exécutif a inspecté plusieurs projet socioéconomiques qui devraient, une fois achevés, changer la physionomie de l’ancienne Cirta. Pour ce faire, le gouvernement entend enclencher une nouvelle dynamique afin de mener à terme l’ensemble des projets inscrits dans la ville des Ponts. Celle-ci repose sur trois axes principaux : lancer de nouveaux projets structurants, rattraper les retards accusés dans la réalisation de certains projets et accélérer la cadence des travaux pour ceux déjà en cours. La première halte de cette visite a été l’autoroute est-ouest au niveau de Djebel Ouahch. M. Sellal s’est enquis de l’état d’avancement des travaux qui accusent un retard de quelques mois dû au manque de moyens financiers et à l’état du terrain. Il est attendu à ce qu’il soit réceptionné le mois de mars. Le Premier ministre a insisté sur le respect des délais par l’entreprise de réalisation. Il a indiqué que le problème de financement ne se posera plus d’ici une dizaine de jours. Selon le directeur de l’Agence nationale des autoroutes, Ahmed Debih, il ne reste que 3 kilomètres à réaliser. ww AMAR TOU livraison de l’ouvrage est prévue dans 23 mois. Le nouvel hôtel sera composé de 180 chambres, dont 159 standard, 10 suites exécutives, 10 suites senior et une suite présidentielle. En outre, il est prévu la réalisation d’autres équipements dont une piscine, des salles de restauration, une salle de projection, un business center. Une infrastructure qui vient renforcer le parc hôtelier de la ville, appelée, dans deux ans, à abriter l’événement «Constantine capitale de la culture arabe». Le Premier ministre a annoncé la réhabilitation des deux hôtels de la ville : Cirta et Panoramic «CONSTANTINE, CAPITALE DE LA CULTURE ARABE», UN ÉVÉNEMENT À NE PAS RATER La délégation ministérielle s’est rendue au Palais Ahmed-Bey. Le Premier ministre a rencontré les hommes de culture de la wilaya qui l’ont édifié sur l’avant-projet du programme «Constantine, capitale de la culture arabe 2015». M. Sellal a pris soin de souligner l’importance de cet événement qu’il faut couronner de succès. Le Premier ministre a inspecté le projet de réalisation d’un viaduc Transrhumel et ses différents accès. L’ouvrage, dont le taux d’avancement des travaux a atteint 25%, reliera les deux rives du Rhumel et contribuera au décongestionnement de la circulation, notamment, à travers son raccordement à l’autoroute est-ouest. A propos de la réhabilitation de la notion de service public, le Premier ministre s’est rendu au secteur urbain de Sidi Mabrouk où il a suivi une présentation du programme d’amélioration des conditions d’accueil des citoyens en matière d’état civil ainsi qu’un programme relatif au nettoiement et à l’hygiène. M. Sellal a mis l’accent sur la nécessité de rétablir la confiance entre l’administration et le citoyen. Le Premier ministre a procédé, enfin, au lancement du projet de réalisation d’un pôle sportif Chaaba Ersas qui s’étale sur une superficie de 30 hectares avant d’effectuer une dernière halte pour s’enquérir du projet de réalisation et d’équipement d’une aérogare qui sera réceptionnée le 31 mars prochain. «LA BALLE EST DANS VOTRE CAMP» Le Premier ministre a annoncé, par ailleurs, que la wilaya bénéficiera d’autres projets. Point d’inquiétude sur les moyens financiers puisque la wilaya bénéficiera d’autres aides. Il a reconnu, toutefois, que la réalisation, sur le plan technique, de tous ces projets exige l’implication de tout un chacun. Tout au long de son périple, le Premier ministre a exhorté les entreprises, notamment celles chargées de la réalisation de logements, à activer le rythme de construction et à augmenter leurs capacités. Comme il a mis l’accent sur le respect des délais de réalisation des autres ouvrages. A titre d’exemple, il a insisté auprès de l’entreprise japonaise Cojaal, chargée de la réalisation du tronçon autoroutier Djebel Ouahch, à livrer le projet fin mars. L’autre point sur lequel a insisté le Premier ministre a trait à la nécessité d’accompagner les infrastructures des équipements collectifs nécessaires. Pour Abdelmalek Sellal, il est grand temps d’avoir une vision futuriste dans les réalisations et faire preuve d’imagination en termes d’architecture. n A. H. Le tronçon de l’autoroute est-ouest au niveau du tunnel T1 Djebel El Ouahch jusqu’à la commune de Zighoud Youcef sera réceptionné, comme prévu, le mois de mars prochain, a assuré, hier, le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul. S’adressant aux responsables du consortium japonais, Cojaal, Ghoul les a exhortés à respecter les délais tout en annonçant que la somme du budget complémentaire réclamée par l’entreprise japonaise lui sera versée d’ici 15 jours. Quant aux équipements prévus pour les tunnels (éclairage et aération), qui sont actuellement au niveau des ports, le Premier ministre Abdelmalek Sellal a rassuré les responsables de Cojaal que le matériel sera acheminé dans les brefs délais. ww ABDELMADJID TEBBOUNE «Le LPP remplacera le LPA» Le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, Abdelmadjid Tebboune, nous a confié que la formule Logement promotionnel aidé (LPA) sera remplacée par le Logement promotionnel public (LPP), plus souple et plus intéressant aussi bien pour les promoteurs que pour les souscripteurs. «Le constat nous a amenés à transformer le LPA car c’est un mode d’habitat qui oblige à faire appel à des promoteurs pour réaliser des milliers de logements, mais malheureusement nos entreprises, publiques ou privées, sont incapables de le faire. Nous allons poursuivre la réalisation du programme LPA du quinquennat 2010-2014, mais dorénavant nous ne ferons plus ce qui a été fait dans les grandes villes, où on ne parle pas d’unités de logements mais de cités dortoirs, comme c’est le cas de la ville Ali Mendjeli. Nous avons donc changé la formule de financement en accordant à la CPA tous les programmes d’habitats LPP», a affirmé le ministre. ALI MENDJELI : Un vaste programme de remise à niveau et un nouveau statut à l’étude Conscients que la nouvelle ville Ali Mendjeli constitue un ratage sur tous les plans, la wilaya de Constantine a entamé une remise à niveau qui a débuté en 2012 et qui s’achèvera dans deux ans, a expliqué le SG de la wilaya, Aziz Benyoucef. Plusieurs secteurs seront touchés, tels que la santé, l’éducation, les loisirs, la santé... Ces infrastructures de base seront accompagnées par la création d’une zone d’activité qui sera réalisée sur plusieurs hectares entre la commune de Aïn Smara et Ali Mendjeli. n Kaïs Benachour 4 ALGERIE ACTUALITÉS w w w . h o r i z o n s - d z . c o m Pratiquement, deux mois après son effondrement, le pont de Tlata sur le CW 128 reliant Tizi Ouzou à Boghni sera rouvert, aujourd’hui, à la circulation routière. Ce pont dont l’effondrement, survenu le 10 décembre 2012, avait, rappelons le, provoqué la mort de deux automobilistes et blessé neuf autres. L’entreprise nationale SAPTA vient de réaliser un nouvel ouvrage. Pour rappel, le pont, qui s’est effondré, datait de l’époque coloniale sur le tracé du chemin de fer qui reliait le port de Dellys à Boghni. A noter que les matériaux utilisés à l’époque pour la réalisation de ce pont sont les mêmes que ceux avec lesquels la célèbre «Tour Eiffel» de Paris a été réalisée. Après le pont d’Illilten, réalisé en un temps record, la livraison de ce nouveau pont dans la wilaya de Tizi Ouzou atteste que les entreprises publiques sont performantes pour peu qu’il y ait un suivi rigoureux des maîtres d’ouvrage. La réouverture de ce CW 128, un important axe routier pour l’économie de la région, ne manquera pas de soulager les habitants de Boghni, obligés, jusque-là, d’effectuer de longs détours pour rejoindre leur localité au chef-lieu de wilaya. n R. Hammoutène «L’AGRICULTURE ALGÉRIENNE doit relever deux défis majeurs : jouer le rôle d’un véritable moteur de la croissance et contribuer à l’amélioration significative de la sécurité alimentaire du pays, devenue un enjeu de sécurité nationale. Les acquis du secteur depuis 1962 à la une L’ enjeu en est aussi un développement soutenu et durable du pays, une amélioration sensible des conditions de vie des populations, particulièrement des jeunes, et finalement la préservation de notre liberté et de notre souveraineté. L’enjeu est, enfin, l’aboutissement réel de ce long chemin qui nous a conduit à restaurer la liberté et retrouver la terre de nos ancêtres». Cette phrase extraite du discours du président de la République, prononcé à Biskra en 2009, est le message fort que voudra faire passer le ministère de l’Agriculture, à travers la grande exposition de l’agriculture et du développement rural qu’abritera le Palais des expositions des Pins Maritimes, du 18 au 24 du mois en cours. «Les jeunes et investisseurs sont appelés à relever ce défi et participer activement au renforcement de la sécurité alimentaire», a noté, hier, M. Rachid Benaïssa, en marge d’une visite guidée organisée au profit de la presse. Loin d’être une visite d’inauguration, le déplacement du ministre à la Safex a pour objectif de s’assurer du bon déroulement des préparatifs de cette manifestation. «Il ne s’agit pas de l’inauguration de l’exposition, mais d’une visite d’inspection», a-t-il tenu à préciser. L’inauguration officielle est prévue pour demain aprèsmidi. Il est attendu que celle-ci soit faite par le Premier ministre, Abdelamalek Sellal, d’autant que l’événement coïncide avec une date historique, à savoir le 18 février, Journée nationale du chahid. «C’est une occasion pour retracer les évolutions qu’a connues le secteur de l’agriculture depuis 1962 à ce jour. Il faudrait noter que la dispo- PLANTATION D’OLIVIERS Une surface d’un million d’hectares ciblée Une superficie globale d'un million d’hectares est ciblée, à l’échelle nationale, pour la plantation d’oliviers à la faveur du programme quinquennal 20102014, a indiqué, hier, à Boumerdès, le président de la Chambre nationale d’agriculture. «Ces plantations se feront à raison d’une moyenne de 400 plants/ha, en mode de culture extensive», a expliqué M. Bouhdjar Mohamed, en marge de sa visite au Salon national de l’olive et de l’huile d’olive (1418 février dans la commune de Beni Amrane). Chaque hectare de cette surface peut aussi accueillir plus de 2.000 plants d’oliviers, en adoptant des méthodes de culture modernes, a-t-il ajouté, citant, à cet égard, la culture intensive mécanisée et le système d’irrigation goutte à goutte pratiqués, actuellement, dans des wilayas steppiques et dans le sud du pays. D’autre part, le président de la Chambre nationale d’agriculture a souligné le «recul, ces dernières années, du volume d’importations de l’huile d’olive grâce à l’évolution de la filière oléicole en Algérie». «Au delà du développement quantitatif de la production oléicole nationale, il nous reste à gagner le défi de la qualité», a-t-il encore souligné, en invitant les agriculteurs à utiliser des méthodes modernes dans leur travail, tout en mettant à profit les différents dispositifs de soutien mis à leur disposition par l’Etat. nibilité alimentaire s’est accrue huit fois par rapport à 1962, alors que la production nationale s’est multipliée au moins par quatre», a souligné Rachid Benaïssa. Organisée sur une superficie globale de 22.000 m2, cette manifestation, placée sous le thème «L’agriculture et le rural : hier, aujourd’hui et demain», regroupera aussi bien les investisseurs relevant du secteur public que celui privé, représentant tout le territoire national. Le ministre a fait observer que «le développement ne peut être durable que s’il touche l’ensemble des régions du pays». Lors de cette exposition, l’innovation sera au rendez-vous. Pour ce faire, un agréable décor a été mis en place. Une grande surface du pavillon central a été transformée en une miniature firme où on retrouvera des maisons en toub (terre) et modernes, des outils traditionnels et plusieurs espèces d’animaux (poules, chèvres, gazelles) et végétaux. Le reste de la surface est consacré aux producteurs industriels. L’exposition est ouverte au grand public, particulièrement aux jeunes en formation professionnelle. En marge de la grande exposition, des conférences-débats seront animées autour de trois thèmes principaux, à savoir l’alimentation, le monde rural, et le savoir et la connaissance». Une occasion pour les cadres du secteur de mettre en relief la dynamique de développement qui caractérise, aujourd’hui, le monde agricole et rural ainsi que les perspectives tracées pour le futur, sans oublier d’évoquer la situation liée à la période coloniale. Notons que M. Benaïssa, répondant à une question d’un journaliste relative au taux bonifié, a assuré que «la période de remboursement des crédits à l’investissement a été prolongé de trois à cinq années». n Wassila Ould Hamouda MARCHÉS DE GROS DES FRUITS ET LÉGUMES DÉGRADATION DES CONDITIONS DE TRAVAIL, selon l’UGCAA La plupart des marchés de gros de fruits et légumes en Algérie «enregistrent une dégradation des conditions de travail», a indiqué, hier, à Annaba le porte-parole de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), Hadj Tahar Boulenouar. Intervenant lors d’une conférence de presse, animée en présence des membres de l’UGCAA de la région est, M. Boulenouar a préconisé dans ce cadre la création d’entreprises auxquelles serait confiée la gestion de ces marchés. Ces entreprises, qui doivent être mises en place «de concert avec les commerçants», s’occuperont de l’ensemble des volets relatifs au fonctionnement des marchés de gros des fruits et légumes, a-t-il soutenu, tout en déplorant «l’absence d’hygiène et de sécurité dans la majorité des espaces commerciaux». Evoquant la hausse des prix des fruits et légumes, le conférencier a estimé que celle-ci «peut être freinée» par «la mise en place d’un réseau national de distribution des fruits et légumes» et par «la création de nouveaux marchés de proximité». Rappelant que près de 65% des marchés informels ont été éradiqués en 2012, le porte-parole de l’UGCAA a loué les efforts des pouvoirs publics visant la protection de l’activité commerciale légale, la relance du développement économique et la protection du consommateur. Les projets de réalisation de marchés de gros des fruits et légumes et l'aménagement des marchés de proximité et de marchés couverts, prévus dans le programme de travail du gouvernement, ouvrent de nouvelles perspectives pour les jeunes qui peuvent exercer leurs activités commerciales en toute légalité, a-t-il conclu. n APS Ph : M. F. Le pont de Tlata rouvert aujourd’hui GRANDE EXPOSITION DU SECTEUR DE L’AGRICULTURE ET DU DÉVELOPPEMENT RURAL Photo : Makine F. CW 128 RELIANT TIZI OUZOU À BOGHNI HORIZONS • Dimanche 17 Février 2013 ALGERIE 5 ACTUALITÉS HORIZONS • Dimanche 17 Février 2013 w w w . h o r i z o n s - d z . c o m Début des contacts d’affaires entre opérateurs des deux pays Le ministre de l’Economie turc et l’association turque des hommes d’affaires, Esidef (Aegean and Western Mediterranean Industrialists' and Businessmen's Association), organisent un programme de rencontres d’affaires, demain à l’hôtel Hilton d’Alger. Plusieurs opérateurs des secteurs du textile, du marbre, de la construction et de l’électronique, prennent part à ces contacts d’affaires avec leurs homologues algériens. Les opérateurs économiques turcs organisent régulièrement ce type de rencontres promotionnelles, estimant que le marché algérien est «très prometteur» et offre de «nombreuses opportunités». Un responsable turc du département export, au ministère de l’Économie, avait appelé, en janvier dernier, les entreprises à investir en Algérie. «L'Algérie offre de nombreuses opportunités d'investissement et beaucoup d'avantages et de facilitations pour les hommes d'affaires qui veulent réaliser des affaires», a-t-il déclaré, ajoutant que les entreprises turques portent un «grand intérêt pour le marché algérien qu’elles considèrent comme l’un des plus importants en Afrique et dans le monde arabe». Les responsables turcs sont, cependant, conscients que face à la concurrence, les entreprises devront produire sur place, à travers des partenariats et réaliser ainsi le transfert technologique tant souhaité par les autorités. Ils sont conscients aussi que l'Algérie peut même devenir «une base d'exportation de leurs produits fabriqués localement» vers, notamment, la Zone arabe de libreéchange (Zale). Lors du dernier forum d’affaires algéro-turc, neuf grandes entreprises turques ont pris part à des discussions d’affaires avec des entreprises algériennes pour connaître le potentiel algérien et investir davantage en Algérie. En novembre dernier, le ministre des Affaires étrangères, en visite à Alger, avait prédit un «élargissement de la coopération algéroturque, ce qui devrait permettre de hisser le volume des échanges commerciaux à 10 milliards de dollars», a souligné Ahmet Davutoglu. Le niveau actuel ne dépasse pas les 4 milliards. Il a fait part de la volonté de son pays d’investir dans le domaine des infrastructures économiques et commerciales en Algérie. La Turquie est aussi un marché important pour le gaz algérien, puisque les deux pays sont liés par un accord d’approvisionnement à long terme, et qui sera «revu et élargi» à partir de 2014. L’accord, d’une durée de vingt ans, est entré en vigueur en 1994. L’Algérie devrait saisir l’opportunité de répondre aux besoins, en augmentation, de la Turquie qui auront, dit-on, «à quadrupler dans les dix prochaines années». n K. Daghefli GARDES COMMUNAUX HYDROCARBURES LE GOUVERNEMENT DE MARIANO RAJOY a invité Enagas à soumissionner pour l´achat des 12% d´actions dans Medgaz mises en vente par le groupe français Gaz de France (GDF) Suez. L’entreprise espagnole Enagas veut entrer dans Medgaz L a compagnie chargée de la distribution du gaz naturel sur le marché espagnol, contrôlée en partie par l´Etat, ne veut pas laisser passer cette grande opportunité d´entrer dans le capital du gazoduc qui relie directement Beni Saf à Almeria. Ses dirigeants auraient demandé au ministre de l´Industrie, Soria, de solliciter des autorités algériennes le feu vert à l´entrée d´Enagas dans le consortium où Sonatrach est le principal actionnaire. Concrètement, la démarche espagnole consiste à agir auprès de Sonatrach pour ne pas faire valoir le droit d´acquisition préférentielle, reconnu aux partenaires de Medgaz. Le président d´Enagas, Aonio Llardén, veut réparer l´erreur de n´avoir pas réagi assez vite, le mois de décembre dernier, lorsque les deux entreprises espagnoles, Iberdrola (20%) et Endesa (12%), avaient décidé de vendre au groupe Fluxys ce capital de 32% pour un montant de 233 millions d´euros afin d’équilibrer leurs finances. Sonatrach et son partenaire Cepsa avaient, elles, vite réagi pour arracher l´affaire des mains de cette entreprise gazière belge, pour un montant global de 233 millions d´euros. La nouvelle transaction, Photo: Fouad S. PARTENARIAT ALGÉRO-TURC qui est en cours de finalisation, va permettre à Sonatrach d´élever ses parts dans Medgaz de 26% à 42,96% et de consolider ainsi sa place de principal actionnaire. Cepsa, dont le capital passera de 20% à 35,04%, sera le second actionnaire suivie de Gas Natural Fenosa (GNF) avec les 10% que lui a vendus Sonatrach sur les 36% d´actions qu´elle détenait en décembre dernier. Gas Natural est son partenaire dans l´autre gazoduc qui relie l´Algérie à l´Espagne via le Maroc (GME). Sauf retournement de situation sur ce marché des actions, Enagas pourrait occuper la quatrième place dans le consortium avec les 10% de GDF Suez. INCENDIE À LA RAFFINERIE DE SKIKDA PAS D'INCIDENCE SUR L'APPROVISIONNEMENT DU MARCHÉ NATIONAL Ph : F. S. Le rassemblement de Boufarik empêché Les gardes communaux, qui prévoient un rassemblement, demain, devant l’APN, ont été empêchés, hier, de se rassembler, près de la ville de Boufarik en prévision de leur action dans la capitale. Un dispositif de sécurité a investi l’itinéraire que devraient emprunter les protestataires. Selon Aliouet Lahlou, coordinateur des gardes communaux, cette initiative a été décidée, suite à la non-satisfaction de plusieurs de leurs doléances. «Nous avons attendu des mois pour donner le temps aux autorités afin qu’elles tiennent leurs promesses, mais nous n’avons reçu aucune réponse concrète», déclare M. Lahlou. Malgré les concessions faites par le ministère de tutelle qui a réglé certains points de leur plate-forme de revendications, les gardes communaux demandent toujours l’application effective de leur affectation au sein des entreprises nationales publiques dans des postes de sécurité et non comme des agents de bureau. Ils demandent aussi la révision des salaires, la prise en charge sociale des veuves de ceux victimes du terrorisme, les handicapés et ceux qui ont contracté des maladies chroniques. n M. Benkeddada Mis en service en 2011, Medgaz est considéré comme un instrument stratégique pour la sécurité énergétique de l´Espagne et du nord de l´Europe avec la future interconnexion des réseaux gaziers de la péninsule ibérique et de la France. Outre cet aspect géostratégique du gozoduc, le souci du gouvernement espagnol serait de contrôler ce que certains experts appellent «le monopole arabe» de Medgaz. Il faut noter, en effet, que Cepsa a été achetée, il y a quelques années, par Abou Dhabi. Une fois officialisé, l´achat d´Iberdrola et d´Endesa, Sonatrach et Cepsa détiendraient 78% des actions de Medgaz. n Nassim A. L'incendie survenu, jeudi dans la raffinerie de Skikda, n'a eu aucune incidence sur le programme d'approvisionnement du marché national en produits pétroliers, a assuré, hier, Sonatrach, ajoutant que cet incendie a été rapidement maîtrisé par les équipes d'intervention. «L'incendie qui s'est déclaré, jeudi dernier, au niveau de la sous-station 5, prévue pour alimenter l’unité Topping 11 de la raffinerie de Skikda, n’a eu aucun impact sur les unités en marche et, par conséquent, aucune incidence sur le programme d’approvisionnement du marché national», indique Sonatrach dans un communiqué transmis à l'APS. «L'incendie a été rapidement circon- crit par les équipes d’intervention», a ajouté cette source. Selon les explications de Sonatrach, l'incendie s'est déclaré au cours de tests opérés au niveau de la sous-station 5 destinée à alimenter l'unité Topping 11, actuellement à l'arrêt pour travaux de réhabilitation menés par le groupe coréen Samsung depuis décembre 2012. «Le feu a été éteint par l’utilisation des camions à poudre de la raffinerie ainsi que de la FIR (Force d’intervention de réserve)», a indiqué Sonatrach. Par ailleurs, «des investigations sont menées par le constructeur sous le contrôle des services de la raffinerie pour déterminer l'origi- ne de cet incident», a-ton précisé de même source. La raffinerie de Skikda, dont la capacité est de 15 millions de tonnes/an de traitement de pétrole brut pour la production, entre autres, de GPL, carburants et aromatiques, en plus de 277.000 tonnes par an de brut réduit importé pour la fabrication de bitumes, a été mise en service en 1980. En outre, le projet de réhabilitation de cette raffinerie, entamé en juillet 2009, comprend, notamment, la réalisation d'unités nouvelles de technologies récentes ainsi que la rénovation et l’augmentation de capacités de certaines unités existantes. n APS 6 ALGERIE ACTUALITÉS w w w . h o r i z o n s - d z . c o m Le tribunal administratif d'Alger rend une ordonnance d'invalidation Le tribunal administratif d'Alger a rendu, jeudi 14 février, une ordonnance d'invalidation du préavis de grève à laquelle avait appelé le Syndicat autonome des personnels des Affaires étrangères (SAPAE), la déclarant «illégale», a indiqué, hier, le tribunal dans un communiqué. Le tribunal a précisé avoir rendu lors «d'une audience publique, deux ordonnances en référé». La première concerne «l'évacuation des locaux professionnels du siège du ministère des Affaires étrangères situé au quartier des Annassers à Alger par tous les travailleurs grévistes et leurs représentants syndicaux, leur enjoignant de cesser tout agissement pouvant entraver le déroulement normal du travail». La deuxième porte sur «l'invalidation du préavis de grève déposé par le syndicat le 30 janvier 2013 sous le numéro 58/2013 et déclarant la grève illégale». FONCTION PUBLIQUE Le Snapap confirme la grève nationale du 18 au 20 février Le Syndicat national autonome de la fonction publique (Snapap) s’est officiellement prononcé, hier, pour l’organisation d’une grève nationale de trois jours (18 au 20 février). Pour les dirigeants de cette organisation syndicale, c’est le seul moyen pour se faire entendre. «Nous avons soumis notre plate-forme de revendications en juin 2012 mais nos doléances sont restées sans réponse», a confié, hier, le SG du Snapap, Belkacem Felfoul, lors d’une conférence de presse à Alger. Certes, dit-il, nous avons été reçus par les Directions centrales du Premier ministère et du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, «mais ils nous ont fait savoir que les pouvoirs publics ne peuvent se permettre des augmentations salariales au profit des travailleurs car cela gonflerait encore plus le taux de l’inflation», souligne-t-il. Pour M. Felfoul, ce manque de réaction de la part des uns et des autres a poussé le Snapap à lancer cet appel à la grève. Le syndicaliste pronostique la paralysie de l’ensemble de l’administration de 36 secteurs de la fonction publique. «Si, à l’élaboration de chaque statut particulier des corps communs, on faisait appel à nous, il n’y aurait pas eu autant de lacunes dans ces statuts et nous n’aurions pas réclamé leur révision», affirme-t-il. Parmi les revendications, figurent la révision des statuts particuliers des différents corps communs, des ouvriers professionnels et des chauffeurs de taxi ainsi que le régime indemnitaire avec effet rétroactif à partir de 2008. Autres doléances : la revalorisation de la prime de rendement à 40% pour l’ensemble des corps communs et les ouvriers professionnels au lieu de 20% actuellement et le déroulement de carrière, une revendication sur laquelle le Snapap insiste d’une façon particulière. «Les techniciens supérieurs ou encore les secrétaires, par exemple, ne connaissent aucune évolution durant leur carrière. Dans ce contexte, il y a beaucoup de lacunes dans les statuts particuliers. Ce que nous voulons, c’est que les travailleurs soient promus automatiquement tous les dix ans», explique-t-il. M. Felfoul précise que si, au bout de ces trois jours de grève, les revendications resteraient sans échos, le Snapap envisagerait un débrayage illimité. n Farida Belkhiri CRITIQUES DE Me KSENTINI À L’ÉGARD DES JUGES LE SYNDICAT NATIONAL DES MAGISTRATS (SNM) s’est insurgé, hier, contre les critiques à l’égard des juges émises par le président du la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’Homme (CNCPPDH), Me Ksentini, et par l’ancien magistrat et avocat, Me Boudiaf. Le Syndicat des magistrats va demander réparation L « e syndicat ne tolère aucune atteinte à la dignité des magistrats. Nous allons au cours de cette réunion étudier la procédure à entreprendre et on va demander réparation. On a fait l’objet de graves accusations infondées. Je tiens à rappeler à Me Boudiaf que le syndicat détient tous les dossiers des magistrats et qu’il a connaissance de leur parcours y compris de Me Boudiaf qui était président du tribunal d’Oran et chargé d’un dossier lié au foncier avant qu’il ne soit forcé de démissionner», a déclaré Djamel Aïdouni lors d’une rencontre régionale du SNM au siège de la Cour d’Alger. A Me Ksentini, M. Aïdouni dira que «les juges examinent les dossiers dans les plus brefs délais dans la transparence et en toute liberté». Des juges ont fait part du manque de considération à leur égard. «On doit faire la chaîne dans les hôpitaux pour une consultation ou un RDV. Dans la rue, on est interpellé par un policier qui refuse de nous laisser passer dans un embouteillage pour assister à temps à une audience», signale ce juge du centre du pays et de s’interroger : «Si le juge est considéré comme tel, pourquoi alors continuet-on d’affubler la justice de pouvoir judiciaire alors que ceux qui assurent sa pérennité sont les plus désavantagés ?» Une autre juge d’Alger évoque les obstacles qu’affrontent ses pairs au quotidien. «Les contraintes déon- Photo: Slimene SA. PRÉAVIS DE GRÈVE DES TRAVAILLEURS DU MAE HORIZONS • Dimanche 17 Février 2013 tologiques et obligations de réserve, la charge de travail et aussi la pression font de nous des responsables qui portent un lourd fardeau sans que cela ne soit répercuté positivement sur nos conditions de vie et de travail. Le juge est délaissé socialement», explique-t-elle. Un magistrat de Tizi Ouzou estime, pour sa part, que les considérations matérielles et morales que réclament les magistrats doivent être satisfaites. Et de faire la comparaison entre le salaire du magistrat et ceux des hauts cadres. «Si on nous traite comme des hauts fonctionnaires, on doit aussi bénéficier des avantages qui leur sont octroyés», estime ce magistrat. M. Aïdouni a tenu à rappeler les revendications du syndicat, entre autres, l’indépendance de la justice, la séparation des pouvoirs, l’amélioration de la situation socioprofessionnelle des magistrats et le renforcement du rôle du conseil supérieur de la magistrature. Le SNM revendique également l’affiliation de l’inspection générale du ministère de la Justice au Conseil supérieur de la magistrature. En ce sens, M. Aïdouni a affirmé que le syndicat a transmis au ministère de la Justice toutes ces revendications y compris les primes et indemnités des magistrats. n Neïla B. PROVISEURS ET CENSEURS DES LYCÉES CRIENT À LA DISCRIMINATION UN DÉBRAYAGE DE TROIS JOURS À PARTIR DE DEMAIN Les proviseurs et les censeurs des lycées entreront en grève de trois jours et ce, à partir de demain. «Ils en ont ras-le-bol de la discrimination dont ils sont victimes de la part du ministère de l’Education nationale», dira Noui Benberghout, président de la Commission nationale des proviseurs et censeurs des lycées, affiliée à l’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (UNPEF). La Commission a décidé d’observer une grève de trois jours, baptisée «grève de la dignité», les 18, 19 et 20 février, avec l’organisation quotidienne de sit-in devant les direc- tions de l’éducation à travers toutes les wilayas. Le débrayage sera suivi d’un sit-in national devant le siège du ministère de l’Education nationale, le 26 du même mois. «Ces actions sur le terrain seront ponctuées par le retrait collectif des protestataires des journées de formation prévues avec les inspecteurs de l’éducation sur la gestion des établissements du secondaire et les lycées techniques», a indiqué M. Benberghout. Et d’ajouter que «l’action de protestation a été décidée après que le ministère de tutelle eut ignoré les revendications de ces deux catégories d’administra- teurs».Quant aux revendications, le président de la Commission souligne que les proviseurs et les censeurs se sentent «lésés» par le dernier statut particulier des travailleurs du secteur. Il explique que leur «situation socioprofessionnelle n’augure rien de bon». Plus explicite, M. Benberghout déclare qu’«il est inadmissible que ces responsables soient classés à la même catégorie (16) que d’autres fonctionnaires, alors qu’ils assurent plus d’une quarantaine de missions pédagogique, administrative et financière contre une augmentation de 550 DA». Par ce fait, le président de la Commission a fait savoir que cette situation encourage de moins en moins les enseignants à solliciter le poste de proviseur et celui de censeur. Dans le cas où la tutelle ne répond pas favorablement à leurs doléances, M. Benberghout a indiqué «qu’ils sont prêts à s’adresser à la justice pour le recouvrement de leurs droits socioprofessionnels». Pour ce qui est des actions futures, notre interlocuteur a annoncé qu’une rencontre se tiendra après le 26 du mois en cours pour décider des actions à entreprendre. n Abbas A. H. ALGERIE 7 ACTUALITÉS w w w . h o r i z o n s - d z . c o m POURQUOI UNE JOURNÉE DU CHAHID ? Tel a été le thème de la rencontre organisée, hier, à l’initiative de l’association Machaâl Chahid au forum d’El Moudjahid. Mohamed Arezki Ferrad et Salim Klala, professeurs et chercheurs universitaires ayant animé cette conférence, sont revenus sur la portée de la Révolution et la symbolique de la Journée du chahid. DES PROFESSEURS EXPLIQUENT LA JOURNÉE NATIONALE DU CHAHID L l’amour de la patrie», a-t-il rappelé. Le docteur Salim Klala abonde dans le même sens pour dire que les veuves des chouhada méritent un grand intérêt de la part des autorités concernées, appelant ainsi à une meilleure prise en charge de cette frange «vulnérable» de la famille révolutionnaire. Selon lui, celles-ci constituent un héritage historique «vivant» pouvant contribuer à l’écriture de l’Histoire. PLAIDOYER POUR CRIMINALISER LE COLONIALISME Autre signification de cette Journée historique : M. Ferrad parle de la conscience historique qui doit être «inculquée au niveau de toutes les tribunes, à savoir, l’école, le théâtre, les médias, car, selon lui, la conscience historique constitue une soupape de sécurité pour les générations futures». Dans cette optique, M. Klala insiste pour la mise en GROUPEMENT POUR LA DÉFENSE DE LA MÉMOIRE ET DE LA SOUVERAINETÉ Conférence nationale, demain, à Sidi Fredj Le groupement des partis et organisations pour la défense de la mémoire et de la souveraineté nationale, tiendra, demain, à l’hôtel Riad de Sidi Fredj, une conférence nationale pour annoncer les grandes lignes et le programme à mettre en œuvre. Naïma Salhi, présidente du Parti de l’équité et de la proclamation (PEP) - parti membre de l’initiative-, souligne l’importance, voire l’urgence, d’une telle action en soutenant que la souveraineté et la mémoire sont en recul et qu’il «est grand temps de remettre les choses à leur place». L’ouverture des travaux de la conférence sera précédée, précise Mme Salhi, par un recueillement sur la tombe du fondateur de l’Etat algérien, l’Emir Abdelkader, qui aura lieu dans la matinée au cimetière d’El Alia. A signaler que le groupement est constitué d’une dizaine de formations politiques. En sus du PEP, on y trouve également le MSP, El Fadjr El Djadid, de Tahar Benbaïbeche, le Front de l’Algérie nouvelle, de Djamel Benabdesslam, le mouvement En-Nahdha, de Fateh Rebai, le Mouvement des citoyens libres, de Abdelaziz Ghermoul, le Mouvement des nationalistes libres, de Ahmed Gouraya, le RPR, de Abdelkader Merbah, le Front de la jeunesse pour la citoyenneté, le FNA, de Moussa Touati, et la Fondation algérienne pour la défense de la mémoire. n M. K EL-ISLAH Le 2e congrès en mars prochain Le sg du mouvement El-Islah, Hamlaoui Akkouchi, a indiqué, hier, que le 2e congrès de son parti se tiendra le 2 mars prochain. Dans une conférence de presse, M. Akkouchi a souligné que l’ordre du jour du congrès comporte plusieurs axes, dont l’élection du sg du mouvement, la mise à jour de la résolution de politique générale et l’amendement du statut et du règlement intérieur du mouvement. Abordant la situation du pays sur les plans politique, économique et social, M. Akkouchi a appelé au renforcement des mécanismes de lutte contre la corruption. Le 1er congrès du mouvement s’était tenu en 2007. Photo: Fouad S. Bannir l’oubli ’ancien député, Mohamed Arezki Ferrad, a affirmé que «le nombre de chouhada dépasse les cinq millions, compte tenu de la politique exterminatrice du colonialisme perpétrée contre le peuple algérien» depuis 1830. Ce qui le pousse à dire qu’il faut bannir «l’oubli» surtout quand il s’agit d’une lutte contre l’injustice dans le cadre d’une révolution «singulière». Mais après un demi-siècle de souveraineté retrouvée, «les principes des chouhada sont-ils traduits dans notre quotidien et dans la gestion des affaires de notre gouvernement ?», s’interroge-t-il. Il évoque les veuves des chouhada à qui on devrait vouer «respect et considération» en raison de leur contribution à la Guerre de libération. «Il faudrait dépasser les intérêts étriqués, en respect au message du chahid fondé en premier lieu sur HORIZONS • Dimanche 17 Février 2013 place d’une stratégie médiatique pour éviter «de semer le doute sur le combat des moudjahidine».«Le pays a payé un lourd tribut, ce qui nous oblige à réhabiliter l’histoire pour bâtir l’avenir», indique-t-il en soulignant une certaine «opacité» en termes de considération de l’Histoire. Sur l’Histoire justement, M. Ferrad réclame la criminalisation du colonialisme qu’il qualifie de crime contre l’humanité. «Comment peut-on réclamer des excuses de la France alors qu’on n’a pas encore criminalisé le colonialisme intérieurement», lâche-t-il, rappelant qu’il avait initié un projet dans ce sens en 2001 en tant que député, mais qui est resté dans les tiroirs de l’APN. n Karima Alloun SÉCURITÉ DANS LE SUD DU PAYS FEWZI RÉBAÏNE PLAIDE POUR LE DÉVELOPPEMENT LOCAL La sécurité dans la région du sud passe inévitablement par le développement local pour contrer toute tentative d’ingérence étrangère. C’est le constat et à la fois l’appel lancé, hier, par le président du parti Ahd 54, Ali Fewzi Rebaïne, lors d’une conférence de presse, animée, au siège national du parti, à Alger. Pour lui, les localités du sud du pays demeurent déshéritées. «Ce sont des régions oubliées et ce ne sont pas par des mesures fragmentaires qu’on peut remédier à la situation. Nos propositions en ce sens sont claires : il faut instaurer une politique sociale et économique décentralisée. Les habitants du sud sont plus au courant et conscients de leurs besoins et préoccupations», a estimé le leader de AHD 54. Le développement local, résultat de la décentralisation, mènera, poursuit le conférencier, à l’instauration d’un climat de confiance chez les habitants, «et le citoyen aura le sentiment de contribuer d’une manière directe au développement de sa localité, loin des cercles de décision», a-t-il soutenu. Dans le même aspect, M. Rebaïne espère un nouveau découpage administratif qui prévoit un nombre supplémentaire de wilayas et de communes pour les nécessités de la décentralisation, «d’autant plus que l’étendue du territoire fait appel à la proximité de l’administration du citoyen», soutient-il. Au plan politique, le chef de file de AHD 54 a fait part du point de vue de sa formation sur la question de la révision de la Constitution. Au cas où la procédure passerait par voie référendaire, l’orateur appelle au renforcement des mécanismes de surveillance du référendum, en indiquant que «les membres de la commission de surveillance doivent être reçus par le chef de l’Etat pour plus de garantie et de crédibilité». Soulignant une récente rencontre avec le Premier ministre pour débattre de la question, il a rappelé les principales propositions de son parti sur ce dossier citant, entre autres, la limitation du mandat présidentiel à quatre ans, un système politique semi-présidentiel, la suppression du tiers présidentiel à la Chambre haute et la consécration du principe de l’indépendance de la justice. n M. Kechad SOLTANI Une économie solide et diversifiée, gage de la stabilité et de l’immunité du pays Le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Bouguerra Soltani, a indiqué, hier à Blida, que la diversification de l’économie nationale et sa consolidation constituent le gage de la stabilité et l’immunité du pays. «Immuniser l’Algérie contre le chantage et les manouvres malsaines de certains pays étrangers dépend d’une économie solide et diversifiée. Il faut que toutes les forces vives du pays se mobilisent pour tracer un plan de développement à moyen et long termes afin de réaliser cet objectif», a affirmé M. Soltani lors d’un meeting de proximité tenu dans la commune de Bouarfa, dans le cadre de la préparation du 5e congrès du parti prévu en mai prochain. «Compter uniquement sur les hydrocarbures expose l’Algérie aux pressions étrangères», a estimé M. Bouguerra qui a appelé à investir les réserves de change dont dispose le pays dans la mise en place d’une économie productive et la diversification des sources de revenu. D’autre part, le président du MSP a réitéré l’opposition de son parti à l’exploitation du gaz de schiste, estimant que l’Algérie «ne doit en aucun cas être un champ d’expérimentation dans ce domaine, d’autant plus que le pays dispose encore d’importantes réserves de pétrole et peut également s’appuyer sur d’autres secteurs comme l’agriculture, l’industrie et le tourisme». S’agissant du projet de la révision de la Constitution et des réformes politiques, M. Soltani a indiqué que «ces étapes importantes doivent être franchies dans un cadre de large concertation entre l’ensemble des partis politiques et dans un climat de sérénité afin de mettre l’Algérie à l’abri de toute ingérence étrangère et d’éviter les scénarios d’instabilité que vivent certains pays voisins». Par ailleurs, le président du MSP a estimé que la célébration du cinquantième anniversaire de l’indépendance devrait constituer une «opportunité pour effectuer une évaluation exhaustive de tout ce qui a été réalisé jusque-là, déterminer les lacunes et les défaillances et tracer un plan de développement à moyen et à long termes». n APS 8 ENTRETIEN HORIZONS • Dimanche 17 Février 2013 MOHAMED AMINE HADJ SAÏD SECRÉTAIRE D’ETAT CHARGÉ DU TOURISME Ph. : Makine F. L’ALGÉRIE A TOUT POUR SÉDUIRE LES VISITEURS. SON ATTRAIT EST DANS LA VARIÉTÉ DES PAYSAGES ET DES RICHESSES ARCHÉOLOGIQUES ET CULTURELLES QU’ELLE RECÈLE. NOTRE PAYS PEINE POURTANT À DÉCOLLER ET DEVENIR UNE DESTINATION TOURISTIQUE VISIBLE ET PRISÉE. LES VÉRITÉS DÉPLAISANTES ? LE SECRÉTAIRE D’ETAT NE S’EN CACHE PAS. Pour lui, qui, depuis une quinzaine d’années, active dans le secteur, les insuffisances et les manques sont encore flagrants. Il perçoit néanmoins des frémissements qui augurent de lendemains meilleurs. La formule avec laquelle il avait conclu l’entretien, porte en creux toute la volonté et les efforts pour que l’Algérie puisse redevenir un pays où les plaisirs de la découverte, de la joie ne seront plus bannis. M. Hadj Saïd se réfère au roman d’Hemingway «Le vieil homme et la mer» pour tirer une leçon que devrait adopter tous les professionnels du tourisme. Comme pour le vieux pêcheur, Santiago, qui ne s’avoue jamais vaincu, il nous confie que «la défaite doit se transformer en victoire». Ici, il nous explique comment dépasser la première et aspirer à la seconde. «NOUS ALLONS REDRESSER LA BARRE» Entretien réalisé par R. Hammoudi Ces dernières années, les pouvoirs publics ont décidé de relancer le tourisme, considéré jusque-là comme la cinquième roue de la charrue. Pouvez-vous nous éclairer sur les grands axes de cette politique ? En effet, depuis 2008, le gouvernement a adopté le Schéma directeur de l’aménagement touristique, qui s’étale jusqu’à 2030, pour l’intégrer au Schéma national d’aménagement du territoire (SNAT). C’est une véritable stratégie dont l’objectif est de redorer le blason de la destination Algérie, en exécutant le programme du président de la République qui a inscrit le tourisme comme une priorité économique, car c’est un secteur créateur de richesses et d’emplois. Par la même occasion, il s’agit de diversifier les ressources hors hydrocarbures. En un mot, faire du tourisme une industrie qui tire l’économie nationale, aux côtés des autres secteurs, bien entendu. Nous ne faisons pas dans l’exclusion mais dans la complémentarité. C’est une vision intégrée du développement où le tourisme a une place. Lors de mes déplacements à travers les wilayas, j’insiste toujours à rencontrer les opérateurs que nous devons associer à toutes nos actions. Je répète que chacun doit se référer à ce Schéma directeur d’aménagement du territoire (SDAT) dont, hélas, on ne connaissait que quelques bribes, du fait d’un déficit en communication que nous devons combler. La communication et la médiatisation sont indispensables pour que les premiers concernés nous accompagnent, sans oublier l'impérieuse nécessité de se mettre à niveau dans le cadre de l'utilisation efficiente des technologies de l’information et de la communication En quoi consiste plus exactement le SDAT ? Il s’articule sur cinq dynamiques. D’abord, la promotion par la publicité et la communication, au sens large de l’image, de la destination Algérie. C’est ce que fait, notamment, l’Office national du tourisme (ONT) qui participe à certains salons, comme récemment en Espagne. Au plan interne, les nombreux éductours que nous organisons au profit des médias nationaux sont là justement pour promouvoir ou promotionner la destination Algérie, en direction des touristes nationaux, à travers la presse nationale, et, bien entendu, le Net où, à mon humble avis, se situe le grand enjeu touristique sachant que, de nos jours, la presse est lue à travers la Toile. Les radios et autres télévisions utilisent également ce canal royal pour optimiser leur audimat. Mais il demeure entendu que la promotion à elle seule ne suffit pas car s’il arrive que le visiteur soit séduit par votre promotion, mais déçu par les services que vous proposez, cela serait contre-produc- tif. C’est pour cela que nous inscrivons une seconde dynamique : la formation et la qualité des prestations. La formation est un maillon essentiel pour améliorer celles-ci. C’est ce que nous appelons le plan qualité tourisme. Nous le reconnaissons, ce qui est offert par nos établissements est loin d’être du haut de gamme. On a à peine 15% de nos 97.000 lits existants qui répondent aux normes internationales. Mais la formation, à son tour, ne suffit pas sans investissements, troisième axe de notre politique. Pourquoi ? Les nouveaux investissements vont induire la construction et l’exploitation de nouveaux établissements et structures. C’est cela qui nous permettra de régler notre déficit quantitatif car, avec 97.000 lits, nous sommes loin des 240.000 lits de la Tunisie ou des 175.000 du parc hôtelier du Maroc. Le déficit qualitatif est encore plus épineux et c’est là que la formation vient pour recycler et réactualiser. De nouveaux lits vont renforcer le parc hôtelier. Les lits supplémentaires vont influer, suivant la loi de l’offre et de la demande, sur les prix qui restent prohibitifs. C’est ce que nous escomptons non sans exhorter nos opérateurs touristiques à veiller à appliquer les règles du marketing touristique dans la phase exploitation. Quelles est, justement, la réalité et l’ampleur de ces investissements ? Les chiffres évoluent presque de jour en jour. Aujourd’hui, nous disposons de 80.000 lits agréés par le ministère du Tourisme et de l’Artisanat. 50.000 lits sont réellement en cours de réalisation et connaissent un taux d’avancement actualisé de 58%. Très probablement, une bonne partie sera réceptionnée avant la fin de l’année et, sûrement, la totalité en 2014. Quant aux 30.000 lits restants, ils sont en souffrance. La réalisation d’un certain nombre, dont le taux moyen d’avancement est de 45%, a démarré mais s’est arrêtée. La cause ? Des problèmes liés au financement, entre autres. La réalisation des autres n’a même pas été entamée, faute de permis de construire qui tardent à être délivrés… L’investissement privé, qui se chiffre à 240 milliards de dinars, a beaucoup apporté. L’Etat, désormais, facilite, régule mais ne construit pas. Il rénove juste son parc pour donner l’exemple de la mise à niveau et, éventuellement, proposer à des chaînes étrangères des partenariats de gestion de ses établissements relookés. Elles apporteront leur expertise et leur savoir-faire. Nous percevons de plus en plus un engouement des investisseurs étrangers et des chaînes hôtelières de renom pour l’Algérie, même si les projets sur les côtes de Boumerdès ou d’Aïn Témouchent sont tombés à l’eau. Signalons, toutefois, et c'est de bon augure, l'achèvement de 5.000 lits qui viendront renforcer, dans les prochains jours, les 97.000 lits du parc hôtelier existant sachant que l'autorisation pour leur exploitation est en cours d’obtention. lll ENTRETIEN 9 HORIZONS • Dimanche 17 Février 2013 lll Le tourisme repose sur d’autres secteurs (énergie, eau, transports), ce qui constitue le talon d’Achille de notre tourisme. Comment le SDAT y remédie-t-il ? En effet, le tourisme, c’est aussi les routes, l'hydraulique, l’environnement, l’énergie, l’éducation, les affaires religieuses. C’est un tout, un secteur transversal, qui nécessite l’intersectorialité, dernier axe de notre stratégie. Le tourisme a connu, depuis quelques années, une chute libre. Quelles en sont les raisons ? C’est essentiellement à cause de la décennie noire car, qui n’avance pas recule. C’est une période où l’activité touristique a connu un frein. Or, la mentalité touristique s’acquiert graduellement en voyant évoluer autour de soi des touristes. Mais ces tristes années qu’a vécues notre pays ont fait que ce ne fut pas seulement un ralentissement mais un blocage, voire l’arrêt total de l'activité touristique. Et comme dans un cercle vicieux, cela a induit d’autres éléments négatifs. Cela n’a-t-il pas commencé bien avant ? Les années 70 et 80 étaient fastes. L’activité touristique était vraiment extraordinaire. Il est toutefois vrai que le privé ne suivait pas. On se contentait des 63 établissements publics, œuvre du grand Pouillon, qui ont fait le bonheur, les beaux jours de l’Algérie touristique mais qui, finalement, ne suffisaient plus et commençaient à tomber en vétusté. Il n’y avait pas alors d’engouement chez le privé pour investir dans le tourisme mais ce n’était pas fatal. On aurait pu redresser la barre, si on n’avait pas connu cette période de violences inouïe. Et le tourisme ne rime pas avec violence. Cette violence n’est-elle plus un frein ? Non, l’Algérien d’aujourd’hui n’est plus celui des années 90. C’est quelqu’un, et je parle du simple citoyen, d’extrêmement mûr qui a été, certes, happé à un moment donné par la médiatisation internationale, mais qui a fini par acquérir une maturité politique et sociale et il sait surtout juger. J’en vois la preuve dans l’extraordinaire engouement pour le Sud, cette année, où on n’a jamais enregistré autant de monde. 30.000 à 40.000 personnes au Sbou de Timimoune, dans un espace très réduit. C’est de bon augure et les réseaux sociaux largement utilisés par les jeunes ont donné un large écho à ce bouillonnement. Et puis, l’incident d’In Amenas a prouvé que nous sommes définitivement un pays sécurisé. Ce qui se passe dans le Sud n’est qu’un phénomène conjoncturel. Il faut dédramatiser, démystifier. Souvenez-vous de la décision des autorités marocaines qui, après l’attentat de Marrakech, avaient délocalisé un match contre l’Algérie prévu à Casablanca, pour le faire jouer dans la ville, touchée par un sanglant attentat. N’avez-vous pas remarqué qu’à la télévision, par exemple, on parle beaucoup des prestations, des prix, etc. C’est bon signe et cela traduit une prise de conscience. Ce qui gênerait, c’est qu’on ne parle pas de nous, qu’on soit indifférent à ce que nous faisons. La promotion, à ce niveau, est importante. L’apport des médias, toutes catégories confondues, est essentiel. L’an dernier, la thématique de la Journée nationale du tourisme fut «Les médias, miroirs de la destination Algérie». Les Algériens ne connaissent pas leur pays qu’ils devraient découvrir. A ce propos, on devrait recourir au web sans lequel on prêcherait dans le désert. Cela signifie-t-il que le touriste algérien passe avant le touriste étranger ? Absolument. C’est notre priorité. On ne privilégie pas la clientèle étrangère, bien au contraire. D’abord, parce que l’Algérien, qui aime bien dépenser son argent, est courtisé par toutes les destinations. Je me plais souvent à répéter une formule : le poisson est un indicateur ou un indice de pollution, selon les spécialistes de l’environnement marin. Là où il y a le poisson, il y a la vie. J’extrapole pour dire que sans le tourisme domestique, il ne peut y avoir de tourisme international. C’est une condition sine qua non, un préalable. Je suis très optimiste pour récupérer, au moins, la moitié du million de nationaux qui passent leurs vacances chez nos voisins. Nous avons tout pour séduire le touriste le plus exigeant. Ceux qui partent ailleurs mettent en avant, outre la cherté de l’hébergement, l’inexistence chez nous d’une mentalité touristique. Que signifie cette notion ? D’abord la qualité des services. L’Algérien aime être servi comme un prince, sentir, en tant que client, qu’il est roi, en avoir pour son argent. C’est ce que nous voulons atteindre justement. Dans le tourisme, l’homme est important. Or, nous devons reconnaître que dans des pays comme la Tunisie et l’Egypte, ils sont forts dans les domaines du soft, de la promotion, etc. Nous pouvons, toutefois, rattraper notre retard et corriger nos lacunes. Le SDAT, pour revenir à cet instrument, est organisé autour de cinq axes. Que faut-il faire pour qu’ils évoluent au même rythme ? Les cinq axes dynamiques sont, en effet, des maillons, et il ne faut pas que l’un se développe plus vite que l’autre car cela risque de faire échouer toute la stratégie. On ne devrait pas, par exemple, faire dans l’hyperpromotion si on ne peut répondre favorablement à la demande en matière de parc hôtelier, d’intersectorialité. C’est pour cela qu’on n’a pas une promotion agressive et visible dans les médias étrangers. Il faut attendre le moment opportun. Avec l’inauguration des grands hôtels, comme le Marriott de hôtels, des agences et l’application de la réglementation. Ph. : Makine F. Qu’en est-il du financement ? C’est justement le quatrième axe contenu dans le SDAT. C’est un maillon très important car il permet de gagner du temps. Les investisseurs ont besoin d’accompagnement financier qui signifie l’implication des banques. Il fut un temps où celles-ci considéraient l’investissement touristique comme un risque. Le changement est maintenant perceptible. En juin dernier, nous avons signé des conventions avec six banques, notamment Djazaïr Istithmar, le Fgar, la Cnep, le CPA et la BDL. Même la Badr est partie prenante dans tout ce qui concerne les gîtes ruraux ou d’étapes. Les facilités se déclinent aussi sous forme de bonification des taux de crédits et de délais de remboursement, portés jusqu’à douze ans. Il faut signaler que les banques font preuve d’une grande disponibilité pour accompagner et faciliter l’investissement touristique. L’Etat a, par ailleurs, dégagé une enveloppe de 70 milliards de dinars pour la remise à niveau et la modernisation de 63 infrastructures étatiques. 12 milliards de dinars seront destinés à 8 stations thermales dont celles de Hammam Bouhnifia et Hammam Bouhdjar, en plus du Centre de thalasso de Sidi Fredj. Il faut reconnaître que l’opération connaît beaucoup de lenteurs à cause des avis d’appel d’offres infructueux dans certains cas ou de l’insuffisance de l’autorisation de programme qui nécessite des réévaluations, à l’instar de Bouhnifia ou des Rustumides, à Ghardaïa. Vous avez aussi le cas du Touat, à Adrar. L’opération n’a même pas commencé et on nous parle de quatre années pour l’achever, sauf si l’on fermait totalement l’hôtel. Mais comment se priver d’un tel établissement à Adrar ? Toutefois, cela s’est bien déroulé aux Andalouses, à l’Aurassi, aux Zianides, à El Djazaïr ou encore à Kerdada, à Boussaâda. L’ÉVÉNEMENT, «CONSTANTINE, CAPITALE DE LA CULTURE ARABE», VIENT À POINT NOMMÉ POUR REMÉDIER À CELA ET EN FAIRE UNE DESTINATION TOURISTIQUE AU SENS PROPRE DU TERME, AU MÊME TITRE QUE «TLEMCEN, CAPITALE DE LA CULTURE ISLAMIQUE». Annaba, le Sheraton de Constantine, en plus de ceux qui existent déjà, nous nous donnons les moyens d’une promotion. Comme dans un orchestre, il faut éviter les fausses notes. Voyez Constantine, le site est beau, original, mais il y a un manque cruel d’infrastructures. L’événement, «Constantine, capitale de la culture arabe», vient à point nommé pour remédier à cela et en faire une destination touristique au sens propre du terme, au même titre que «Tlemcen, capitale de la culture islamique». Revenons à la formation. Qu’en est-il sur le terrain ? C’est, avec la communication, le pilier de notre stratégie. L’hospitalité algérienne est légendaire mais cela ne suffit pas. Il faut que l’accueil soit rationalisé. En marketing, même si on ne vous aime pas, on doit vous sourire. Actuellement, nous avons 181 établissements de formation, toutes catégories confondues, dont 4 relèvent du ministère du Tourisme et de l’Artisanat et 34 établissements privés. Le reste, ce sont des CFPA. Cela demeure extrêmement insuffisant. Nous encourageons les professionnels qui ont les moyens, à prévoir, au sein de leurs établissements, des structures de formation. L’exemple le plus éloquent, à cet égard, est celui de la SIH qui a réalisé le Marriott de Tlemcen et d’autres fleurons. Elle est en train de construire une école de formation hôtelière à Aïn Benian, de 880 places pédagogiques, qui sera gérée en partenariat avec une école suisse de Lausanne. Elle entamera la formation, dès l’année prochaine. Il y a également les projets d'un institut du Tourisme à Aïn Témouchent et d’une école de formation aux métiers touristiques dans le sud algérien, en plus de la grande école de Tipasa. Je voudrais évoquer le cas extraordinaire de Tizi-Ouzou, une wilaya chevronnée en la matière, mais la ville manque de structures, contrairement à Oran. A Djanet ou Adrar du fait qu’ils ont côtoyé, par tradition, la clientèle étrangère, la qualité des prestations est meilleure. La situation du tourisme est contrastée. La formation dans des CFPA ou conjoncturelle, ne se fait-elle pas au détriment des diplômés des écoles du secteur qui, parfois, s’expatrient ou refusent des salaires au rabais ? Pourquoi cela ? Parce qu’il y a un déficit énorme. Vous avez, par exemple, des agences de voyages qui n’arrivent pas à obtenir l’agrément, faute de pouvoir dénicher un gérant diplômé. Et puis, à travers nos inspecteurs, nous avons relativement un contrôle sur le fonctionnement des Qu’est-ce qui fait que le pays attire peu de touristes, y compris nationaux, qui préfèrent partir ailleurs ? Ce qui manque le plus, c’est la sensibilisation. L’Etat fait des efforts extraordinaires. Regardez le projet d’alimentation de Tam en eau potable, à partir d’In Salah ou le réseau des routes et autoroutes. L’Algérien n’est pas encore sensibilisé aux questions d’environnement, d’écosystème. Nos sites connaissent une dégradation et il faut marteler à travers tous les canaux de communication la nécessité et l’urgence de les protéger et de les valoriser en associant tout le monde. Terminons par les zones d’expansion touristique (ZET), qui semblent ne pas vouloir bien démarrer. Quelles contraintes y rencontrent les investisseurs ? Nous avons 205 zones d’expansion touristique s’étalant sur 54.000 hectares et 39 seront décrétées prochainement. Nous avons voulu varier en allant vers les ZET climatiques, culturelles. Le problème, c’est que les normes d’urbanisme et de construction imposent de ne pas dépasser une occupation de 30%, autrement dit, à peine 13.000 hectares sur les 54.000 qui sont constructibles. La principale embûche demeure la loi 03/03. Elle stipule qu’avant d‘accorder une concession dans une ZET, il faut que celle-ci ait fait l’objet d’un plan d’aménagement touristique. Or, sur les 205 existantes, à peine 22 ont fait l’objet d’une étude. Cela pénalise beaucoup d’investisseurs. Dans le cadre de la nouvelle politique gouvernementale visant à faciliter l’investissement et combattre la bureaucratie, nous sommes en train de voir dans quelle mesure nous pouvons dépasser ce handicap. Une mesure est imminente. A titre d'exemple, si un professionnel qui a fait ses preuves s’engage à prendre en charge l’étude et son projet, nous pourrons lui donner le feu vert. Mais vu le caractère non renouvelable de la ressource et du foncier touristique, il nous appartient de rester plus que vigilant sur le mode d'utilisation de cette ressource et de favoriser l'utilisation d'une architecture réversible et de matériaux de construction qui ne compromettraient pas l'avenir de cette ressource et n’hypothéqueraient pas le devenir des générations futures. Il est utile de rappeler, en ce sens, que le SDAT s’appuie sur sept pôles d’excellence et 48 schémas de wilaya. Dans ces derniers, on fait ressortir les potentialités de chaque wilaya et montrer comment y développer le tourisme en fonction de ses originalités. Prenons l’exemple de Bouira où l’écosystème de Tikjdja est fragile, les constructions ne devraient pas être identiques à celles d’une autre région. Il faut aller vers le réversible et le bois. Dans notre pays, on ne devrait pas faire du copier-coller, mais du benchmarking qui a permis aux Asiatiques de faire un bond prodigieux. Il suffit de copier ce qui a réussi chez les autres et d’éviter leurs erreurs. On ne doit pas bétonner notre côte dans les zones d’expansion touristique qui sont, pour plus de 80%, situées sur le littoral. En un mot, nous devons nous inscrire dans une dynamique de développement touristique qui prenne en considération les spécificités de chaque pôle ou chaque région pour en faire une destination originale avec des produits distinctifs qui en feront la singularité, par rapport aux autres, tout en adoptant une gestion différenciée en respectant scrupuleusement les notions de développement -touristiquedurable, car «la terre ne nous appartient pas, elle nous est prêtée par nos enfants». n R. H. SOCIÉTÉ Les maladies orphelines et le cancer en débat à Tizi-Ouzou Le service de pneumo-phtisiologie du CHU de Tizi-Ouzou, que dirige le professeur MohamedSalah Messadi, a organisé, le week-end dernier, les journées nationales de pneumo-phtisiologie durant lesquelles les spécialistes de la discipline, venus des quatre coins du pays, ont eu à échanger leurs expériences et surtout leurs démarches dans la prise en charge de leurs patients. Durant ces deux journées qui s’inscrivent aussi, comme nous le dira le professeur Messadi, «dans le cadre de la formation continue du fait de l’évolution des maladies mais aussi des méthodes de thérapie et l’introduction de nouvelles molécules , les participants ont abordé plusieurs sujets, notamment les cancers bronchopulmonaires, les BPCO (Broncho pneumopathie chronique obstructive), l’asthme bronchique et exploration de la pathologie pleuro-pulmonaire. Outre ces thèmes majeurs, il a été aussi question de la tuberculose, des infections pulmonaires et leur prévalence en milieu professionnel, notamment en menuiserie. Ces journées ont été aussi consacrées aux maladies dites orphelines qui «parfois sont qualifiées de bénignes comme la DDB (Dilatation des bronches) qui sont lourdes, contraignantes pour le malade mais aussi pour les pouvoirs publics tant leur prise en charge coûte cher», nous dira le Pr Messadi. n Rachid Hammoutène HORIZONS • Dimanche 17 Février 2013 50 % DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES N’ONT PAS BÉNÉFICIÉ DE TABLEAUX BLANCS DES EFFORTS ÉNORMES ONT ÉTÉ CONSENTIS par le ministère de l’Education nationale pour mettre un terme à l’utilisation de la craie par les enseignants durant les cours, et doter les établissements scolaires, dans leurs trois paliers, de tableaux blancs utilisant des stylos feutres. La craie source d’allergies et de maladies L es institutions scolaires, notamment les écoles primaires où le tableau noir persiste, la craie continue de faire des victimes. Des enseignants affirment « ingurgiter chaque jour de la craie de diverses façons pendant que l’enseignant écrit et lorsque l’élève efface le tableau. Donc, aussi bien l’élève que l’enseignant sont exposés au risque. L’absorption se fait par la bouche, les narines et même la peau ou le cuir chevelu d’où la diversité des allergies contractées. «Parfois, on entend tousser les élèves, quand ce n’est pas l’enseignant lui-même et dire que nous ne bénéficions pas de prime de salissure», déplore Mme Hamadi enseignante dans une école primaire depuis 15 ans. Mohamed, le père de Narimane, une élève en troisième primaire, a dû emmener sa fille qui avait mal aux yeux chez l’ophtalmologiste. «Le diagnostic a révélé que la petite avait une allergie, voire une conjonctivite allergique», témoigne Mohamed. Dr. Djamel Eddine Oulmane, président de l’Association de sensibilisation par l’image (Primage) atteste qu’effective- Photo : Horizons. JOURNÉES NATIONALES DE PNEUMOPHTISIOLOGIE 11 ment « la craie, sur le plan chimique, est constituée de carbonate de sodium (calcaire), elle est à l’origine d’allergies cutanées (eczéma), l’irritation de la gorge, l’aggravation d’une crise d’asthme et la conjonctivite allergique. En effet, les syndicats des enseignants remontent au créneau et évoquent les maladies professionnelles qui touchent la corporation. Le secrétaire général du Conseil des lycées d’Algérie (CLA), Idir Achour, affirme qu’«une étude réalisée en concertation avec des médecins, il y a de cela trois ans, dévoile que le stress est à l’origine de plusieurs maladies contractées par le corps enseignant et reste un facteur déterminant dans l’apparition de la dépression, principalement chez les enseignants ayant un cumul de 15 années de travail. Beaucoup d’enseignants souffrent de plusieurs maladies professionnelles. 10 %, soit 30 000 enseignants ont souffert de dépression et 60 % souffrent de troubles d’ordre psychologique. Parmi les maladies professionnelles dénombrées, il y a l’hypertension, les troubles du système nerveux et les allergies dues généralement à la poussière et l’utilisation de la craie». Au sujet de la craie, Idir Achour atteste que «la craie utilisée est de mauvaise qualité, elle a certainement causé d’énormes dégâts d’autant que seulement 50 % des établissements scolaires ont bénéficié de tableaux blancs». De son côté, M. Benoui, président du conseil du Syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE) dénonce «l’absence de recensement de certaines maladies pourtant contractées au cours du parcours professionnel, notamment celles liées à l’utilisation de la craie et son impact sur la santé de l’enseignant en provoquant les allergies, la sensibilité des yeux, l’extinction de la voix et la détérioration des cordes vocales». Des recherches attestent également que des dépôts de craie dans l’organisme peuvent provoquer de temps à autre de petits picotements au niveau de la ceinture rénale de l’individu. La craie contribuerait également à accroître le mal de la sinusite chez certaines personnes. n Souhila Habib MALGRÉ LES RISQUES QUE FONT PESER LES PLANTES NOCIVES HERBORISTE, UNE ACTIVITÉ FLORISSANTE À ORAN Le recours aux herboristes pour soigner des maladies qui «résistent» à la médecine conventionnelle est devenu récurrent à Oran. Non seulement parce qu’il arrive que les plantes médicinales soient, parfois, plus efficientes que le médicament, mais aussi et surtout parce que beaucoup d’Oranais n’arrivent plus à répondre financièrement à l’exigence de leur santé. Plus les rendez-vous avec les médecins et les pharmaciens se multiplient, plus les budgets de santé rétrécissent. Cependant, le recours aux herboristes ne va pas sans poser certains problèmes. «Tout comme pour les autres secteurs, le métier d’herboriste fait saliver beaucoup de charlatans. Ce qui peut poser un problème pour la santé des patients», avertit Abdelkader Rouabhi, un des herboristes les plus réputés à Oran. Selon lui, certaines herbes peuvent être nocives pour la santé ou même toxiques si l’herboriste ignore, par exemple, les normes et les dosages exacts. En outre, «certaines plantes additionnées à d'autres herbes inadéquates peuvent s’avérer nocives», précise-t-il. C’est aussi le cas si elles sont en interaction avec des médicaments ou des suppléments contre indiqués. Abdelkader Rouabhi qui a pignon sur rue dans le quartier populaire d’Ain El Beida, sur les hauteurs d’Oran, affirme aussi que de nombreuses plantes utilisées ne sont pas soumises à des contrôles de qualité. «Les gens, dit-il, doivent savoir qu’une plante peut être efficace si elle est connue et bien utilisée. Dans ce cas-là, même s’il arrive qu’elle ne guérisse pas, elle ne donne pas lieu à des effets secondaires. Il est impossible qu'une herbe naturelle fasse du mal à un être humain. Si elle ne le guérit pas, elle ne pourrait aggraver son cas». La boutique de «l’herboriste de Ain El Beida», comme l’appellent ses nombreux patients, ne désemplit pas. On y vient de partout. D’Oran mais aussi de tous les coins de l’Oranie. «Parfois d’Alger et de Constantine même», assure-t-il. Abdelkader dit toujours à ses malades que la phytothérapie complète le médicament mais ne le remplace pas. «Il faut toujours avoir l’avis de son médecin. Et dans le cas de certaines maladies réticentes, le recours à la médecine est incontournable, obligatoire. La phytothérapie est généreuse, humaine mais elle ne vaut pas obligatoirement la science», soutient-il. Depuis que les Oranais font face à la baisse de leur pouvoir d’achat, ils ont appris à fréquenter les boutiques des herboritses, dans l'espoir d'une guérison par la grâce de la nature. Particulièrement quand, pour une raison ou pour une autre, la médecine moderne n’arrive pas à être au rendez-vous. Mais les nombreux herboristes sont passés à une autre vitesse, faisant du simple acte de vendre des produits naturels un acte médical puisqu’ils se sont mis à ausculter et à contrôler. Ce qui peut être assimilé à une usurpation de fonction, car selon les responsables de la direction du commerce, «si l'activité de vente d'herbes médicinales est une pratique commerciale licite, la transformation de ces commerces en cliniques médicales est illégale». Pour leur part, les spécialistes en médecine n’arrêtent pas de mettre en garde contre la prolifération de ce phénomène, affirmant que «9 fois sur 10, des plantes vendues par les herboristes ne sont pas soumises à un contrôle». n A. Abbas MONDE 13 HORIZONS • Dimanche 17 Février 2013 w w w . h o r i z o n s - d z . c o m TURKI BEN MOHAMED AL-SAOUD, ministre saoudien des Affaires étrangères : «Le danger du terrorisme et des terroristes persiste encore et touche plusieurs pays. Il menace tous sans distinction. Il est nécessaire d’y faire face par tous les moyens et à tous les niveaux : local, régional et international». TUNISIE LE NOUVEAU GOUVERNEMENT, DEMAIN ? Après avoir menacé de rendre le tablier en cas d’échec de son projet de former un gouvernement de technocrates, le Premier ministre tunisien, Hamad Jebali, est revenu à de meilleurs sentiments. Il a annoncé, vendredi soir, à l’issue d’une rencontre avec des chefs de parti, la tenue, demain, de nouveaux pourparlers autour des personnalités qui formeront sa nouvelle équipe. «Il y a une évolution et des progrès sur tous les point soulevés (...). C’est pour cela que nous avons décidé de poursuivre les discussions lundi (demain : ndlr)», a-t-il déclaré laissant entendre, par-là, la possibilité d’un compromis, notamment avec son propre parti Ennahda qui, après s’être farouchement opposé à un cabinet apolitique, plaide, aujourd’hui, pour une équipe mixte (politiques et technocrates). Confronté à une grave crise interne, le parti de Rached Ghanouchi (dont le LE PRÉSIDENT DE LA LIGUE DE PROTECTION Premier ministre est le DE LA RÉVOLUTION numéro deux) (LPR), MOHAMED tente de MAALEJ, UN GROUPE ACCUSÉ D’ÊTRE UNE défendre ses MILICE LIÉE À «acquis». ENNAHDA, A Plusieurs de DÉMISSIONNÉ, HIER, ses militants AFIN DE FORMER UN ont défilé hier, PARTI POLITIQUE. et pour la seconde fois en moins d’une semaine, dans les rues de la capitale pour «défendre sa légitimité à diriger la Tunisie». La fragilité politique actuelle du parti islamiste, aggravée par le «conflit» sousjacent opposant Ghanouchi à Jebali, risque de s’étendre à d’autres structures. Le président de la Ligue de protection de la révolution (LPR), Mohamed Maalej, un groupe accusé d’être une milice liée à Ennahda, a démissionné, hier, afin de former un parti politique. La LPR, créée en mai 2012 pour «défendre les acquis de la révolution», plaide pour la mise à l’écart de toutes les figures associées de près ou de loin à l’ancien régime et a pour bête noire le parti d’opposition Nidaa Tounès, dont le chef est Béji Caïd Essebsi. L’organisation est contestée par une large frange de la classe politique tunisienne et de nombreuses ONG qui appellent depuis des mois à sa dissolution. Une mesure bloquée par Ennahda et le Congrès pour la République (CPR) du président Moncef Marzouki. Selon des médias tunisiens et des opposants, cette organisation fait partie des suspects dans l’assassinat de l’opposant Chokri Belaïd, le 6 février, un crime qui a plongé la Tunisie dans sa plus grave crise depuis la révolution de janvier 2011. n Amine G. MALI LE «DOSSIER» MALIEN continue à occuper une place de premier plan. Tant en Afrique, qu’ailleurs. LA CRISE EN DÉBAT À N’DJAMENA ET WASHINGTON L es dirigeants des 28 pays membres de la Communauté des Etats du Sahara et du Sahel (Cen-Sad), une structure créée en 1998 à Syrte, avec comme objectif l’établissement d’une union économique globale basée sur une stratégie de développement communautaire, se retrouveront, ce matin, à N’Djamena pour un sommet extraordinaire. Au menu : les retombées de la guerre en Libye, la crise du Mali, l’intervention militaire française au Nord de ce pays, la création d’un conseil permanent de paix et la sécurité pour pouvoir parler d’une seule voix à l’Union africaine et l’ONU et la menace terroriste. Pour les participants, la crise du Mali est le catalyseur qui a dévoilé les défis auxquels est confrontée la zone sahélo-saharienne, de la Mauritanie à la Somalie, de l’Egypte à la Côte d’Ivoire. Outre les trafiquants en tous genres (drogue, armes,...) qui sont associés aux groupes terroristes, les 28 pays souffrent d’une autre tare : aucun d’entre eux n’a la maîtrise de ses frontières poreuses. Selon N’Djamena, ce sommet, qui verra la participation d’au moins 11 chefs PROCÈS DES 24 PRISONNIERS SAHRAOUIS : Dernière prise de parole des prévenus a tension monte à la frontière entre le Soudan et le Soudan du Sud et a récemment donné L lieu à des affrontements qui risquent de dégénérer, a prévenu avant-hier, l’ambassade des Etats-Unis à Khartoum, précisant n’avoir relevé aucun signe de «regroupement offensif» d’un côté ou de l’autre. Les autorités locales et l’armée sud-soudanaise ont fait état, jeudi dernier, YÉMEN : L’ONU menace ceux qui perturberaient la transition e Conseil de sécurité de l’ONU a salué, avant-hier, la convocation d’un dialogue natioL nal au Yémen, le 18 mars prochain, et a menacé, une nouvelle fois, de sanctions ceux qui perturberaient la transition politique, citant nommément l’ex-président Ali Abdallah En bref SOUDAN-SOUDAN DU SUD : Poussée de tension à la frontière tions du nord», assure-t-il. Selon le responsable américain, le dossier malien reflète «la fragilité de la gouvernance dans la région» et la poussée des groupes terroristes avec lesquels «il ne peut y avoir de dialogue». A Bamako, le gouvernement semble réaliser que le calendrier qu’il a avancé ce week-end, les 7 et 21 juillet, pour la présidentielle et les législatives, est difficile à respecter. Outre la reconquête militaire du nord, l’Etat doit faire face à une situation humanitaire catastrophique (400.000 personnes ont fui le nord depuis le début du conflit, plus de 150.000 ont trouvé refuge dans les pays voisins). «Le délai de fin juillet évoqué par le président malien Dioncounda Traoré pour l’organisation d’élections présidentielle et législatives au Mali peut être révisé si nécessaire», affirme le ministre malien de l’Administration territoriale, le colonel Moussa Sinko Coulibaly. «Notre objectif (...) n’est pas de tenir des délais, mais de sortir de la crise», ditil, reconnaissant qu’il est difficile d’organiser des élections avec 120 partis, une dizaine de regroupements politiques et avec la participation et des réfugiés et des déplacés. n Djamel Boukrine de bombardements soudanais contre les localités de Dar et Jau, dans la région d’Unité. De son côté, l’armée soudanaise a affirmé, cette semaine, que des «forces rebelles» venues du Soudan du Sud s’étaient infiltrées au Darfour via la République centrafricaine. Vendredi, le président soudanais, Omar el-Béchir, a déclaré que son pays ne cédera pas aux pressions internationales cherchant à «pousser le Soudan à modifier sa position au profit du gouvernement sud-soudanais». e procès des 24 prisonniers politiques sahraouis, appelés «groupe Gdeim Izik», a repris, L hier matin, avec la dernière prise de parole des prévenus avant le délibéré et le prononcé de la décision de la cour. Les plaidoiries des avocats de la défense, entamées jeudi, ont pris fin avant-hier devant le tribunal militaire de Rabat. Il ont plaidé l’innocence des accusés et demandé l’abandon de toutes les charges retenues contre eux, tout en imputant la responsabilité des événements du camp de Gdeim Izik (près d’El Ayoun occupée, Sahara occidental) à l’Etat marocain. Les 24 prisonniers, qui ont été auditionnés durant quatre jours (9-12 février) avaient rejeté en bloc tous les chefs d’accusation les désignant comme une «bande de criminels», dénonçant un «procès politique» en rapport avec la question du Sahara occidental. d’Etat, dont le Malien Dioncounda Traoré, pourrait se conclure par «une résolution de la Cen-Sad sur la crise malienne» et «une déclaration sur l’aspect sécuritaire dans l’espace sahélo-saharien». Les pays de la Cen-Sad ne sont pas les seuls à s’inquiéter pour le Mali. Les Etats-Unis aussi. Selon Johnnie Carson, le secrétaire d’Etat adjoint américain aux Affaires africaines, la neutralisation du terrorisme dans ce pays sera «un effort de longue haleine». «Tout succès militaire restera éphémère tant qu’un gouvernement démocratique crédible répondant aux besoins de tous les Maliens n’a pas été instauré», dit-il devant la commission des Affaires étrangères du Congrès en insistant sur le nécessaire dialogue avec les groupes qui «rejettent le terrorisme et acceptent l’unité de l’Etat». «Nous ferons les efforts nécessaires pour assurer que le succès militaire aboutisse à une stabilité à long terme en encourageant des élections accélérées, en marginalisant la junte militaire, en tenant responsables les personnes coupables de violations des droits de l’Homme et en soutenant un processus de réconciliation nationale qui réponde aux revendications légitimes et de longue date des popula- Saleh et l’ancien vice-président Ali Salim al-Beidh. Dans une déclaration adoptée par ses 15 membres, le Conseil «s’inquiète des informations sur une ingérence dans la transition par des individus au Yémen représentant l’ancien régime (ou) l’ancienne opposition». Le Conseil «réaffirme sa détermination à envisager des mesures, dont celles prévues par l’article 41 de la Charte de l’ONU», c’est-à-dire des sanctions, si ces perturbations continuent. Il se déclare aussi «préoccupé» par les informations sur des livraisons d’armes et de fonds au Yémen «dans le but de nuire à la transition». 15 CULTURE HORIZONS • Dimanche 17 Février 2013 Confidences sur la fréquence ABDELKADER DENDANI, INTERPRÈTE, AUTEUR, COMPOSITEUR Abdelkader Dendani, de son vrai nom Abdelkader Chakour, est un interprète, auteurcompositeur qui a construit sa voie à partir d’un questionnement personnel. Ses influences proviennent de toutes parts, chaque art lui apportant autant de points de vue qui l’aident à comprendre et à définir son propre langage, celui de la musique. Abstraites mais très significatives, en lien profond avec une forme de spiritualité, les œuvres de Abdelkader Dendani cherchent à toucher l’âme. L’esprit de sa musique est d’emblée tourné vers la rencontre. Il a développé avec d’autres complices de création un chemin bien à lui. Donner à la note musicale une puissance émotionnelle. Le spectateur admire sa forte présence sur scène et son talent élevé d’artiste en évolution. Abdelkader Dendani, mieux que quiconque, sait communiquer ce puissant esprit créateur, avec une vision artistique enrobée de candeur et d’espoir. Après une absence de dix ans, il marque son retour et sort un single à l’occasion du championnat algérien de boxe, pour soutenir le jeune boxeur Maâzouza. L’artiste ambitionne de produire, en avril prochain, un nouvel album intitulé «Khalini» (Laisse-moi). Dans ce nouveau projet, l’ancien membre du groupe «Dendani» poursuit sa recherche. Une nouveauté et non des moindres : cet album inclut huit titres chantés en arabe dialectal. Les textes de ses chansons racontent la situation sociale des jeunes et les problèmes quotidiens qu’ils affrontent. Il chante aussi l’amitié, l’harmonie dans le vivre-ensembre, l’espoir et le pardon. Il a même rendu un hommage posthume au wali Sidi Ali M’barek de Koléa. Puis il reprend une ancienne chanson de Salah Saâdaoui. Bref, ses textes reflètent les choses de la vie et la quotidienneté du parcours de l’humain. «Je suis un éternel insatisfait» Entretien réalisé par Samira Sidhoum Comment définissez-vous votre style ? Je me définis comme un nomade des mélodies et des sonorités, ce qui explique ma tendance à faire dans les mélanges les plus invraisemblables, au point que je passe plus pour un alchimiste des sons. Il convient de savoir que j’ai inventé mon propre style de musique. En clair, je mêle plusieurs sonorités musicales à la chanson chaâbi. Dans votre musique, on retrouve des sonorités du terroir et bien d’autres genres musicaux... Une musique est très difficile à définir, d’autant plus que la musique classique est un langage intrinsèque qui ne peut se réduire à des sonorités. Mais je peux vous dire ce que je cherche à accomplir : je suis comme un alchimiste qui tenterait de créer un métal nouveau. Mon but est de susciter rêve et magie et d’allumer des étoiles dans le cœur de mon public. En clair et pour résumer, je suis un interprète du folklore algérien. Qu’est-ce qui vous a motivé à devenir artiste ? J’ai, depuis mon plus jeune âge, aimé l’art. J’ai grandi et évolué dans un environnement qui a favorisé mon parcours artistique. J’apprécie toutes les musiques, particulièrement celles des artistes comme Dahmane El Harrachi, Sami Djazaïri, Akli Yahiatene et beaucoup d’autres. En plus, j’ai longtemps apprécié et appris des notions musicales de mon oncle maternel, Cheikh M’hamed, un des disciples du Cardinal. Je suis un homme très émotif qui se laisse facilement toucher par ce qui se passe dans sa vie. La musique est pour moi plus qu’une passion, c’est une manière d’exister, de se laisser toucher, vivre et de ne pas se cacher. Ce qui me plaît dans la chanson, ce sont toutes ces émo- Rendez-vous tions que l’on arrive à avoir et, avant tout, celles que l’on peut transmettre. n’aime pas ma musique et, comme dit l’adage populaire, «on ne peut pas plaire à tout le monde». C’est quoi le plus important pour vous ? L’artiste doit saisir l’opportunité de la visibilité qui lui est conférée pour l’impliquer dans la promotion des valeurs de la société où il vit ou celle des valeurs humaines universelles. Selon votre entourage, vous n’aimez pas votre voix. Un commentaire… Il est vrai que je suis un éternel insatisfait. Pour moi, je n’ai pas encore atteint la cime des honneurs, et ce même si mon entourage ne cesse de m’encourager et soutient que j’ai un immense potentiel. Peut-on vivre de son art aujourd’hui en Algérie ? D’emblée, je dirais qu’il est impossible de vivre de son art aujourd’hui en Algérie, peut-être cela se fait ailleurs. A mon humble avis, il est souhaitable d’encourager la jeune génération en leur proposant des participations, mettre à leur disposition les infrastructures nécessaires afin de faciliter les productions. Pensez-vous qu’avec l'organisation des émissions comme «Alhane Oua Chabab» ou le festival du chaâbi, on encourage l’essor de la musique ? Le développement ne se fait que par la formation et la communication du savoir par des professionnels qualifiés. Certes la musique en général a connu des altérations, le rôle des autorités concernées est de procéder à un recentrage basé sur la recherche scientifique et ses corollaires : la communication, la publication et la diffusion sous toutes ses formes. Aujourd’hui, on assiste à des expériences plus ou moins heureuses proposées par des interprètes qui tentent d’apporter leur touche à l’édifice et le public reste le seul juge. ` Dans vos œuvres, vous rendez régulièrement un hommage à votre ville natale Koléa. Cependant, il semblerait qu’on vous boude… Je ne pourrais répondre à cette question vu que cela ne dépend pas de moi. Il est probable que l’on La musique classique prend-elle une dimension plus emphatique ? C’est difficile à dire. Bien sûr, ce qui se passe à l’extérieur influe sur la personnalité. Une si longue dictature laisse des traces. Elle brise les personnalités. La musique peut-elle rendre les gens meilleurs ? La musique en général est un apprentissage de la démocratie idéale. On apprend à écouter les autres, tout en prêtant attention à sa propre voix bien sûr, et sans jamais oublier à quel point il est important que celle-ci soit en harmonie avec les autres. Si on fait cavalier seul, on détruit l’harmonie. Ressentez-vous de la lassitude en interprétant des chansons qui sortent des sentiers battus ? L’art ne doit pas se niveler, le but n’est pas d’avoir un projet ou une création absconse ou hermétique, mais l’essentiel est de maintenir la musique en la rendant plus accessible. Pour cela, le travail repose aussi sur le public. Que vous apporte la musique ? Lorsque j’ai un rapport avec la musique, que ce soit celle des autres ou la mienne, j’éprouve à la fois une si forte émotion et un tel sentiment de plénitude, que je ne lui trouve aucun équivalent, excepté dans l’amour ou encore dans la conquête des cimes. n S. S. LE MAGHREB DES LIVRES À LA MAIRIE DE PARIS LA LITTÉRATURE ALGÉRIENNE INVITÉE D’HONNEUR Après le Maghreb des Films au cours duquel le public français a pu se familiariser avec la production filmographique issue des pays du Maghreb et plus spécialement des longs et courts métrages se rapportant au cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie, voici en ce mois de février 2013 le Maghreb des Livres. Pour cette 19e édition s’étalant sur deux journées, les 16 et 17 février, c’est au tour de la littérature algérienne d’être à l’honneur de cet événement d’envergure. Près de 140 auteurs seront présents à cette manifestation organisée par l’association «Coup de soleil» au niveau de la Mairie de Paris pour présenter la production littéraire de 2012. Ce sera l’occasion de présenter romans, poésie, beaux livres, bandes dessinées et autres essais en langues arabe et française et en tamazight publiés en Algérie, Tunisie et au Maroc. Au programme de ces journées sont attendus des cafés littéraires, lectures de textes, débats autour d’un livre, d’un thème réunissant universitaires, auteurs et public ainsi que des rencontres avec la presse. Parmi les thèmes qui font débat des deux côtés de la Méditerranée et qui seront développés au cours de ces journées nous pouvons citer «Les exils» «La guerre d’Algérie», «L’Islam», «Cinquante ans d’écriture algérienne au féminin» et «Les printemps arabes». Entre autres conférenciers ou animateurs, interviendront Daho Djerbal, Denis Gonzalez, Benjamin Stora, Rachid Benzine et Nathalie Funès. La manifestation en question consacrera également des rencontres à la mémoire d’écrivains ou de personnalités ayant marqué par leurs œuvres littéraires ou leur engagement les deux rives. Il y a lieu de citer Pierre Chaulet, Tahar Djaout, Mouloud Aounit et Mouloud Feraoun. Beaucoup d’écrits conjuguent, et c’est là le mérite de cette manifestation, la production livresque au temps des rencontres Nord-Sud. Cela permet au visiteur ou au lecteur de penser les deux côtés de la Grande Bleue comme un lieu de richesses culturelles. Ainsi sont les parutions de Wassila Tamzali, Janine Teisson, Naima Rachdi, Christiane Achour avec respectivement «Histoires minuscules des Révolutions arabes», «Liens de sang», «Cher Azad », « Etienne Dinet » et « Frantz Fanon l’importun». Un prix de la littérature sera décerné à un lauréat. L’Association «Coup de Soleil», créée en 1985, a pour volonté de rassembler les personnes originaires du Maghreb et leurs amis. Elle œuvre à consolider les liens entre ces populations, quelles que soient leurs origines géographique, culturelle ou historique. De même qu’elle a pour but premier de faire découvrir à la société française les multiples vecteurs culturels de cette partie de l’Afrique. n Leïla Nekachtali AGE O T REP R TONIC INDUSTRIE L’exemple d’une démarche payante 16 17 HORIZONS • Dimanche 17 Février 2013 D e tonic emballage à Tonic industrie, cette nouvelle identité n’est pas uniquement une histoire de changement de nom. C’est aussi un nouvel état d’esprit, une nouvelle vision basée sur la trinité : réagir vite, adopter une démarche de qualité et réussir du premier coup. L’Alpha et l’Omega de sa nouvelle stratégie demeurent la récupération de sa place de leader de l’industrie de papier au niveau national. Pour cela, l’usine possède tous les atouts. C’est d’abord un complexe aux potentialités de production énormes. Véritable tissu industriel, «le mastodonte» est composé d’une dizaine d’unités de production. Tonic industrie active dans les filières de la récupération, la production de papier sanitaire, de papier pour carton ondulé et dans les domaines de la transformation que sont la caisse carton ondulé, le sac petite et moyenne contenances, la boîte pliante, les gobelets. Bref, il s’agit de l’impression et fabrication d’emballages en papier et carton pour plusieurs types d’industries (agroalimentaire, pharmaceutique, électroménager, céramique, détergents). Implanté sur 45 hectares, sur les hauteurs de Bou Ismaïl, le groupe produit 320.000 tonnes par an tous articles confondus. DIRECTION… PAS QUESTION DE DÉCEVOIR Dès la reprise en main de l'entreprise en 2011, la nouvelle direction a commencé à gommer «les effets désastreux» de l’ancienne gestion privée, héritée de l'époque de Tonic emballage. Une gestion caractérisée par un manque flagrant d'organisation, une absence remarquable de réglementation interne de gestion et l'inexistence d'une grille de salaire harmonieuse. Ce climat a créé une injustice dans le système de rémunération qui a altéré gravement l’appareil de production. C’est pourquoi l'année 2012 a été exclusivement consacrée à la remise à niveau de l'ensemble du système de gestion avec comme priorité l'investissement dans la formation des ressources humaines et la mise à niveau de l'outil de production. Une fois ce chantier achevé, le groupe tentera d’instaurer un climat favorable à l’amélioration des performances et, par ricochet, remettre sur rails l’entreprise. Ainsi, Tonic Industrie vise à doubler son chiffre d’affaires pour atteindre 6 milliards de dinars cette année contre 3 milliards de dinars en 2012. Le P-DG du groupe, Mustapha Merzouk, est catégorique : «Il n’est pas question pour nous de décevoir les autorités qui ont injecté beaucoup d’argent pour sauver l’entreprise. Le groupe est tenu aujourd’hui par l’obligation de résultats». Il insiste à ce que la nouvelle feuille de route soit imprimée dans les mœurs et pas seulement sur le papier. M. Merzouk a pris soin d’annoncer également la réception, au plus tard à la fin du premier semestre, d'une station d'épuration d'eau, l'adduction d'eau des unités de l'entreprise à partir de la station de dessalement de Fouka ainsi que l'installation d'une ligne électrique. Le retard accusé dans la réalisation de ces projets capitaux est dû, selon le premier responsable du groupe, aux sociétés chargées de la Dans cet entretien, Mustapha Merzouk, le P-DG de Tonic Industrie, revient sur la nouvelle orientation du groupe. Il met en relief les grandes lignes de la stratégie du complexe qui ambitionne de se repositionner sur l'échiquier économique national. Objectif : la reconquête de sa place de leader dans l'industrie du papier en Algérie. Il s’est exprimé, également, sur la situation socioprofessionnelle des travailleurs ainsi que le problème crucial de l’environnement, notamment les rejets des unités de production qui a fait couler beaucoup d’encre. MUSTAPHA MERZOUK P-DG DE TONIC INDUSTRIE «UN GÉANT QUI SE RÉVEILLE» Entretien réalisé par Amokrane H. Vous avez été désigné à la tête de Tonic Industrie juste après sa reprise en 2011 par l’Etat suite à la faillite de Tonic Emballage. Comment s’est fait le passage d’une entreprise privée à une entreprise publique ? Il est clair que la gestion privé et publique sont différentes en ce sens que nous, en tant que direction générale, nous gérons un patrimoine public. Nous devons assurer une meilleure gestion des deniers publics conformément aux lois et aux règlements. La préoccupation essentielle est de remettre le complexe sur rails à travers le recouvrement des capacités de production, le maintien et le développement des emplois et la mise à niveau de l’outil de production. Tonic a connu pratiquement trois phases. La première réalisation. «Les entreprises à qui nous avions confié les projets ont connu un certain nombre de difficultés de changement de staff de direction, de problème d’autorisation de passage, de changement d’itinéraire pour l’adduction d’eau. C’est autant de facteurs qui ont fait qu’il y ait un glissement de planning», a-t-il justifié. Tonic Industrie veut aussi nouer des partenariats avec des entreprises étrangères, histoire de s’approprier une dimension internationale. Un accord portant sur la récupération de vieux papiers a été conclu récemment entre la SGP-Gephac et Saica Papers à travers un partenariat entre Tonic industrie, Gipec et le partenaire espagnol. Une démarche qui permettra d’optimiser l’activité de récupération en portant dans les prochaines années sa capacité à 300.000 tonnes par an sur un gisement de 450.000 tonnes. RENAISSANCE ET RECONNAISSANCE Du côté des travailleurs, la décision des autorités de donner une «seconde vie» à l’entreprise est saluée sur tous les tons. Qui mieux, pour avoir vécu et avoir été un fonctionnaire sous les ordres des deux directions, que Ammi Moh, sexagénaire, chauffeur d’engin, pour raconter les conditions de travail avant et après le reprise par l’Etat de l’entreprise. «Il n’y a pas lieu de faire de comparaison. L’ancienne gestion était caractérisée par des anomalies flagrantes : des disparités salariales, des primes octroyées selon des critères subjectifs sans parler de l’absence de toute définition de postes de travail. En un mot, c’était l’anarchie», se souvient-il. Le pré- consistait en l’apologie de l’investissement et en un développement tous azimuts pas assez réfléchi. La deuxième phase, c’est la gestion de la faillite mais aussi le souci de préserver l’outil de production et éviter son chapardage. La troisième phase est marquée par l’intervention salutaire de l’Etat qui a confié la gestion de ce complexe à SGP-Gepha qui devient maintenant Tonic industrie. Nous œuvrons, également, à repositionner Tonic industrie par rapport à l’économie nationale et à la concurrence aussi bien nationale qu’internationale et, bien entendu, assurer le développement du groupe à travers l’élargissement de la gamme de production par des investissements. Ces actions vont se faire notamment par la réalisation d’une autre machine à carton compact pour satisfaire les besoins du pays. Comme il est question de remettre en place l’ensemble des processus de direction. Partant de là, nous sommes tenus par l’obligation de résultat. Il faut qu’on soit une entreprise tout à fait normale qui crée de la richesse au lieu de consommer seulement de ressources. Le groupe public ambitionne aujourd’hui de se repositionner sur le marché marqué par une rude concurrence tant nationale qu’étrangère. Comment comptez-vous faire face à cette nouvelle donne ? Quelles sont vos axes prioritaires ? sent ? «Aujourd’hui, les choses ont progressé d’une manière significative. Les disparités salariales sont toutes ou presque éliminées. La direction a mis tous les moyens pour améliorer les conditions de travail des travailleurs. Il y a moins d’épines». Pour cet agent de sécurité, il est inutile d’établir une comparaison entre la gestion actuelle et l’ancienne qui a mené à la faillite. «Une fermeture de l’entreprise aurait provoqué, dit-il, des conséquences fâcheuses, notamment la perte des emplois. Il faut savoir que Tonic est composé de travailleurs venus de la région mais aussi des quatre coins de l’Algérie». L’entreprise emploie environ 2.700 travailleurs, majoritairement jeunes. Raison pour laquelle l’agent de sécurité souligne qu’il faut rendre d’abord hommage aux autorités qui n’ont pas lâché le groupe et ensuite à la direction qui ne lésine pas sur les moyens pour améliorer la situation socioprofessionnelles et la productivité. Sur le visage de Mohamed Ali Fayçal, une expression de détente se dessine. Pour cet employé au niveau du département des œuvres sociales, «il faut rendre un grand hommage à l’Etat qui, par sa décision de reprendre le complexe, a pu remettre Tonic à flot après avoir touché le fond». Mêmes impressions du côté du syndicat, entité affiliée à l’UGTA. Son président, Farid Zerrarki, affiche son entière satisfaction par rapport au climat social de l’entreprise. Il annonce que 90% des revendications des travailleurs ont été prises en charge. Il affirme que la majorité des employés a obtenu des augmentations salariales satisfaisantes. Tonic Industrie est un géant qui se réveille après une période d’hibernation due à une gestion chaotique de tonic emballage. Nous devons créer de la richesse. Il faut négocier notre insertion dans l’économie nationale. Il ne s’agit plus de se contenter de réaliser un chiffre d’affaires pour régler des salaires. Nous devons créer de la valeur ajoutée qui puisse nous permettre aussi bien de rémunérer l’ensemble des facteurs de la production que de dégager des dividendes au propriétaire qui est l’Etat qui a mis énormément d’argent dans cette entreprise. Nous devons créer un environnement réglementaire compétitif et aider l’entreprise à mieux se positionner par rapport à la concurrence. Pour sortir indemnes, nous comptons sur la qualité de nos ressources humaines qui constituent la véritable richesse de l’entreprise, la remise à niveau de notre potentiel technique de production en misant sur la qualité de notre production mais aussi et surtout faire de nos clients la préoccupation principale. Parce qu’en fait, le véritable patron de l’entreprise c’est son client. Là, nous sommes engagés dans la récupération de nos parts de marché. Et puis nous avons des atouts importants à faire valoir. D’abord notre professionnalisme et ensuite la qualité de notre ressource humaine quand bien même il faut encore former. Cela dit, depuis la reprise du groupe par l’Etat, nous avons augmenté Photos : Slimane SA. LE FLEURON DE L’INDUSTRIE DE L’EMBALLAGE en Algérie renaît de ses cendres. Tonic, qui a vu mourir son label, a été repris par l’Etat en avril 2011. C’est le fruit de l’engagement des pouvoirs publics qui ont décidé de lui donner une seconde vie. Des avancées considérables ont été enregistrées dans, entre autres, la mise en place d’un règlement intérieur, la régularisation des niveaux de salaires, la mise sur pied d’un nouveau organigramme. «Il ne vient à l’esprit de personne de nier les acquis obtenus par le syndicat tant les choses se sont déroulées dans la transparence absolue. La direction s’est montrée très disposée à résoudre tous les problèmes sans exclusion aucune», souligne-t-il. La décision de l’Etat de reprendre Tonic emballage et de le transférer à la SGP-Gephac sous l’appellation du Tonic Industrie a été prise lors de la réunion du conseil des participations de l’Etat (CPE) en janvier 2011. Le capital de cette société était, à sa création, de 1 million de dinars. Deux mois après, il a été augmenté à 30 millions de dinars. Le P-DG du groupe annonce, d’un ton empreint de fierté, que tous les indices prêtent à l’optimisme. Il parle même d’un géant qui se réveille. Il est vrai que Tonic Industrie n’a pas les allures d’un géant aux pieds de …. «papier». la production. Si on compare les réalisations de 2010, 2011 et 2012, il y a une nette évolution. Il ne s’agit pas, maintenant, de produire uniquement pour produire. Il s’agit de produire des marchandises de qualité qui puissent s’écouler sur le marché. Vous avez déclaré récemment que le groupe s’est engagé à ne pas enregistrer de pertes en 2013. Comment se présente aujourd’hui la situation financière de Tonic Industrie? Et qu'en est-il de vos prévisions pour le prochain exercice ? Durant les exercices antérieurs, l’exTonic emballage a enregistré des pertes qui ont provoqué d’ailleurs la faillite de l’entreprise. Ce qui fait que le gros des pertes que nous avons enregistré sur les années 2010, 2011 et une partie de l’année 2012 sont dus principalement aux problèmes d’amortissements. Mais en 2012, le déficit a été amoindri d’un milliard de dinars. En 2013, nous devons impérativement arriver à un équilibre de gestion. Raison pour laquelle nos objectifs pour cette année, qui font partie d’un business plan qui va jusqu’à l’horizon 2022, vont nous permettre déjà d’engranger les premiers résultats positifs. Nous projetons de doubler le chiffre d’affaires par rapport à celui de l’exercice passé. C’est largement à notre portée. Nous n Amokrane Hamiche avons une charge de travail relativement importante, un carnet de commandes assez bon et une reprise de confiance au niveau de notre clientèle. C’est un travail d'Hercule qui se réalise à Tonic Industrie. Nous avons remis en service plus d’une cinquantaine d’équipements complètement à l’arrêt. Nous allons faire une opération de cession d’éléments d’actif car notre métier est de fabriquer du papier et non de faire de la logistique. Nous allons arriver d’ici la fin du premier semestre à avoir notre propre adduction en eau. Nous allons installer une ligne électrique spécialisée pour essayer d’éviter les microcoupures électriques qui nous occasionnent beaucoup de pertes dans la production et provoquent de sérieux dommages au niveau de nos équipements. Tonic Industrie a connu début 2011 des mouvements de protestation. Les travailleurs ont réclamé plus d'équité dans la politique des salaires. Les choses ont-elles évolué depuis ? C’était l’un des premiers chantiers auxquels nous nous sommes attaqués. A notre arrivée, il n’y avait ni convention collective, ni règlement intérieur, ni équité dans les rémunérations. Nous avons trouvé 142 niveaux de salaires. A partir de là, il fallait régler tous ces problèmes et tout harmoniser. Ce qui a été fait fin 2012. Nous avons mis en place un règlement intérieur, une convention collective avant de ramener les 142 niveaux de salaires à seulement 24. Nous avons mis en œuvre une grille de salaires professionnelle qui permettra, entre autres, la polyvalence et un plan de carrière pour les travailleurs. Nous avons aussi mis en place le comité de participation et une section syndicale. Les choses restent à parfaire en matière de gestion des ressources humaines. Nous allons mettre en place un dispositif de valorisation des compétences qui s’appuiera sur un système de stimulation, de prime de nuisance ainsi que la singularisation du personnel cadre. Il y a le problème des rejets des eaux usées à la mer. Que prévoit le groupe pour réduire au maximum les nuisances causées à l’environnement ? C’est une pollution de visu. Ce n’est pas une pollution nocive comme on pourrait le croire. Néanmoins, il y a des normes nationales et internationales en matière de rejets. La pollution zéro n’existe pas. Nous sommes une industrie qui doit tendre à être propre et soucieuse des normes en la matière. C’est pour cela que nous avons engagé un investissement assez colossal de 600 millions de dinars pour réaliser en 2013 cette station de traitement des eaux qui a un double objectif. D’abord, la protection de l’environnement, et ensuite la réalisation d’économies en matière de récupération de fibre et de récupération d’eau, donc des limitations de consommation d’eau. Actuellement nous consommons pratiquement près de 36 mètres cubes pour une tonne produite et nous en rejetons presque autant. Avec cette station de traitement, nous consommerons entre 8 et 10 m3 la tonne produite et nous n’allons rejeter à la mer que pratiquement 3 à 4 m3. Nous sommes allés plus loin dans notre cahier des charges. Nos rejets seront aux normes exigées par l’Organisation mondiale de la santé. Nous allons engager également tout un dossier d’étude environnementale pour nous attaquer aux autres types de nuisances telles que la dangerosité au niveau de nos sites d’exploitation. Nous voulons être une entreprise citoyenne qui contribue largement à l’amélioration de l’environnement à travers la consommation de déchets de papier. S D u d o k u t s L e Fo DÉFINITION HORIZONS • Dimanche 17 Février 2013 u i l l i s Par Djermane Concerne la surface, le partage, la propriété des terres (en 7 lettres). f l é c h é s SOLUTION DU JEU PRÉCÉDENT Mo ÉTENTE Mo t s c o d é s Règle du jeu Dans la grille ci-contre, les lettres ont été remplacées par des chiffres. Un même chiffre représentant toujours la même lettre. Reconstituez les mots au fur et à mesure que certaines lettres apparaissent dans la grille. Pour commencer le jeu, trouvez le mot dont les premières lettres sont déjà indiquées dans la grille. J O U R … S O L U T I O N S Mots codé s D U Sudoku Mots Flé ché s S O L U T I O N S D U ENNEMI 20 D S ÉTENTE y m b i o s e RÈGLE DU JEU : Positionner les mots qui se trouvent dans la marge dans leurs cases initiales. En plus, les cases ayant un cercle forment la définition suivante : RABATTU DEVEINE GROUPAGE VEDETTE VAUTOUR RHÉSUS HUMOUR IMPÔT PRISME ÉDREDON URINAIRE MENTALITÉ TANT HORREUR ISOLOIR COMPATIBLE EXPRESS SOLLICITUDE DIPLÔME SOUPÇON BÉMOL NOMBRIL CHER MALARIA ÉPATANT TRACT RUMEUR SPECTACLES RUBAN LIERRE rille 1 2 HORIZONS • Dimanche 17 Février 2013 PAR DJERMANE Petit démon espiègle et malicieux (en 5 lettres). G 21 ANÉMONE SOT RADIN CROCHET BANALITÉ ENDIVE NORMAL MATINAL PÂTE CRISTAL AMITIÉS GALOP PEUH ! RÉGAL SAPER AMERTUME ÉDITO ALGUE ENNUIS AVENANT PATRIE NEUTRALITÉ RUDIMENT MÉTIER MUTUEL MONDIAL DÉCHÉANCE INVISIBLE PERSIL GALERIE PROGRAMME DIMANCHE 17 FÉVRIER 2013 10h30 : Relais 11h00 : Santé mag 12h00 : Journal en français + météo 12h30 : Avis religieux (direct) 13h25 : Football ''USMBA - MCA'' 15h00 : Twahacht bladi 16h30 : Flipper 17h00 : Hassna bent el ghoul 17h15 : Takder tarbah 18h00 : Journal en amazigh 18h30 : Oua tastamire el hayet 19h00 : Journal en français + météo 19h30 : Alhane wa chabab 20h00 : Journal en arabe 20h45 : Canal foot 22h00 : Culture club 23h00 : Qaâda diwan béchar M u e t t e 3 4 5 6 7 8 9 10 I HORIZONTALEMENT 20h45 : CANAL FOOT I. Petites fenêtres d’entresol. II. Transmission d’un bien à autrui. III. Danseuse. Lettres de remerciements. IV. Choses indispensables. V. Grivoises. Nickel. VI. Sport des hautes vagues. Cale. Lombric. VII. Infinitif. Grecque. C’est-à-dire. VIII Chêne vert de l’Amérique du Nord. IX. Roi burlesque. Tire au clair. X. Grugé. Emploie. Fin de participe. II III IV V VERTICALEMENT VI 1. Grandiose. 2. Prophète hébreu. Petit vautour. 3. Hyacinthe. Possédé. 4. Qui ont de l’ardeur au service. Praséodyme. 5. Révolution. Mauvais traitements. 6. Roman de Sartre. Bugle. 7. Pages de dictionnaire. Nœud. Fin de messe. 8. Refus catégorique. Ecrivain français. 9. Période de l’ère tertiaire. Défalque. 10. Etain. Démons marins femelles. VIII IX X Symbiose Grille muette S O L U T I O N S D U LUNDI 18 FÉVRIER 2013 J O U R … LUTIN VII 09h30 : Oua tastamire el hayet 10h00 : Aalem e'sahra 10h30 : Yara 11h00 : Canal foot 12h00 : Journal en français + météo 12h30 : Yakoute 13h40 : Min barari el cherq 14h30 : Yaoumiyate moudir ame 15h15 : A cœur ouvert 17h00 : 52' chrono 18h00 : Journal en amazigh 18h30 : Le soleil de la vérité 19h00 : Journal en français + météo 19h30 : Alhane wa chabab 20h00 : Journal en arabe 20h45 : Questions d'actu 22h00 : Zahoua 23h00 : Ghardaia 00h00 : Journal en arabe LES COURSES A BARIKA Les outsiders 2-13-12-1-6 Les plus joués 8-10-5-7-3-11-9 8- Neige d’Or (0)/9- Kassar/7- Kasproy (0)/2- J’nane/1- Lazer/ 10- Malik de Chebli/5- Saphir/ En H.S : 8-9-7-2-X TURF APTITUDE HORIZONS • Dimanche 17 Février 2013 VICTOIRE À L’ARRACHÉ C SOCIÉTÉ DES COURSES HIPPIQUES ET DU PARI MUTUEL DIMANCHE 17 FÉVRIER 2013 QUARTÉ-QUADRIO A BARIKA ’est à une épreuve à caractère des plus complexes que nous sommes invités à démêler l’écheveau aujourd’hui à l’hippodrome Guiri-Aïssa de Barika dans le prix Gandhi support au pari quinté-quadrio A dans lequel se donneront la réplique treize coursiers de race Arabe nés et élevés en Algérie qui formeront la ligne de départ de l’épreuve qui nous intéresse et cela afin de déterminer le cinq gagnant de l’épreuve qui nous intéresse, ce qui, il faut le reconnaître, n’est pas sans difficultés, car tous les scénarios restent possibles à ce stade de la compétition, certains coursiers connaissant une forme saisonnière à même de bousculer la hiérarchie établie en venant concurrencer les meilleurs de l’épreuve au sprint final. Il faudra donc ratisser large afin de pouvoir dégager la bonne combinaison de l'épreuve phare de la journée, même si les deux coursiers Neige d’Or et Saphir, qui ont déjà fait leurs preuves dans des lots similaires à celui du jour et qui sont très bien montés en la circonstance, présentent de sérieux arguments eu égard à tout ce qu'ils ont réalisé de probant dans leur jeune carrière, constitueront à mon humble avis le jumelé de base de l'épreuve qui nous intéresse et qui stipule : pour chevaux de 4 ans et plus PS Arabe nés et élevés en Algérie, n’ayant pas totalisé la somme de 241 000 DA en gains et places depuis le 1/09/2012 poids 4 ans 51 kg, 5 ans et plus 53 kg. Surcharge de 1 kg par tranche de 48.000 DA cumulée en gains et places depuis la même date d’effet de la condition à ce jour. Derrière ce duo de qualité, il faudra retenir en bonne place le poulain Malik de Chebli qui bénéficie d’un bel engagement et qui a déjà été vu à son avantage dans des épreuves similaires à celle du jour. Ce triplé somme toujours logique constituera à mon humble avis le champ D de base de ce quinté. Pour les accessits restants, il faudra accorder la primauté aux chevaux qui relèvent d’une écurie spécialisée dans la catégorie et qui bénéficient d’une monte de métier. n Y. S. 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 10 DA 20 DA 50 DA 100 DA 175 DA 280 DA 420 DA 600 DA 825 DA 1.100 DA 1re course l 350.000 DA l 1.300 mètres PROPRIÉTAIRES N° CHEVAUX DRIVERS PDS CDS T.Dali 1 Lazer (0) Ah.Chaabi 57 08 Proprietaire Attention B.Serraye 2 J’nane D.Boubakri 57 04 A.Serraye Possible A.Lagraa 3 Jouakes (0) B.Berrah 57 07 S.Attallah Méfiance A.Benkobbi 4 Izdihar F.Chaabi 56 09 F.Chaabi En déclin B.Bouhali 5 Saphir A.Saadi 55 02 Proprietaire Peut gagner D.Laidi 6 Maltok (0) S.Benyettou 55 10 M.Mansour Des moyens Ab.Benderradji 7 Kasproy (0) Jj.Ab.Attallah 54.5 03 Mb.Rahmani En bon rang N.Boudoukha 8 Neige d’Or (0) Ap.Ch.Attallah 54.5 12 S.Attallah Base A.Guiroub 9 Kassar Jj.A.Laachi 54 13 A.Djebbar Ne pas négliger M.Dahiri 10 Malik de Chebli Ap.S.Doudari 53.5 01 Proprietaire Belle carte A.Khodja 11 Ceuta T.Lazreg 53 05 H.Ferhat Bien montée M.Rahmani 12 Asmar O.Chebbah 53 11 Mb.Rahmani Outsider Cb.Missaoui 13 Shelia Ap.A.Chebbah 52 06 Proprietaire Bien placée ENTRAÎNEURS NOTRE AVIS (0) : Chevaux portant des œillères 01-Lazer (0) 02-J’nane 04-Izdihar 05-Saphir 07-Kasproy (0) 08-Neige d’Or (0) 11-Ceuta 13-Shelia FORME 02-J’nane 05-Saphir 06-Maltok (0) 08-Neige d’Or (0) 09-Kassar 10-Malik de Chebli 11-Ceuta 12-Asmar 13-Shelia MEILLEURES PERFORMANCES 10-Malik De Chebli 07-Kasproy (0) 03-Jouakes (0) 02-J’nane 08-Neige d’Or (0) 01-Lazer (0) 05-Saphir CLASSE 05-Saphir 07-Kasproy (0) 03-Jouakes (0) 10-Malik de Chebli 08-Neige d’Or (0) CONCLUSION 05-Saphir 08-Neige d’Or (0) 10-Malik De Chebli 07-Kasproy (0) 03-Jouakes (0) 11-Ceuta 02-J’nane QUINTESCOPE Faites vos jeux Nombre de chevaux Simple désignés 15h00 PRIX : GANDHI ARABE N.E.E EN ALGÉRIE MEILLEURES CHANCES LE PRONOSTIC VÉRITÉ 30 Les abandonnés 4 Total Simple Total Simple Total 30 DA 120 DA 300 DA 600 DA 1.050 DA 1.680 DA 2.520 DA 3.600 DA 4.950 DA 6.600 DA 10 DA 25 DA 75 DA 175 DA 350 DA 630 DA 1.050 DA 1.650 DA 2.475 DA 120 DA 600 DA 1.080 DA 4.200 DA 8.400 DA 15.120 DA 25.200 DA 39.600 DA 59.400 DA 10 DA 30 DA 105 DA 280 DA 630 DA 1.260 DA 2.310 DA 3.960 DA 600 DA 3.600 DA 12.600 DA 33.600 DA 75.600 DA 151.200 DA 1-Lazer : Fort décevant lors de sa dernière sortie, il lui faudra donc consentir de gros progrès pour espérer se racheter, mais connaissant sa combativité, il peut venir, dans un bon jour, semer la zizanie au disque d’arrivée. 2-J’nane : Ce transfuge de Djelfa possède la qualité requise pour venir prendre une part active à l’arrivée surtout qu’il est bien monté. 3-Jouakes : Il vient d’effectuer de légers progrès à sa dernière sortie, mérite donc qu’on s’attarde sur ses chances pour un éventuel dernier accessit. 4-Izdihar : Après d’excellents débuts, il a connu des hauts et des bas par la suite, mais pour peu qu’il consente à s’employer, alors il peut tirer son épingle du jeu. 5-Saphir : Idéalement placé de par les conditions de la course du jour, et très bien monté en la circonstance, il ne devrait pas rater une telle opportunité pour tenter de mettre tout ce beau monde d’accord. 6-Maltok : Il a réalisé de bonnes performances dans sa jeune carrière, ce qui lui vaudra de nombreux preneurs à l’heure des choix surtout qu’il vient de bien se comporter à ses dernières sorties. 7-Kasproy : Il ne doit pas être jugé sur sa der- nière sortie car ce coursier de bonne qualité reste en mesure de tenir la comparaison face à des chevaux à sa portée. 8-Neige d’Or : Ce cheval de très bonne qualité, dans l’argent à chaque sortie, il s’élancera avec la ferme intention de mettre tout ce beau monde d’accord. 9-Kassar : Il aura pour lui le métier de l’excellent jeune jockey A. Lachi qui peut en tirer le meilleur surtout qu’il vient de laisser une grosse impression lors de ses derniers essais. 10-Malik de Chebli : Ce poulain de 4 ans, qui vient de bien courir au cours de ses dernières sorties, constituera un sérieux candidat pour venir occuper la plus haute marche du podium. 11-Ceuta : Elle intéressera les inconditionnels du chevronné jockey T. Lazreg qui ne monte qu’à bon escient et qui reste en mesure de lui faire répéter ses excellents derniers essais. 12-Asmar : Ce n’est pas un foudre de guerre mais vu le caractère d’ouverture de l’épreuve du jour, il peut venir mettre son grain de sel à l’arrivée. 13-Shelia : Embusquée dans le bas du tableau restant sur de bons résultats, elle fera partie des chevaux les mieux placés aux accessits. KARATÉ-DO : Bouaboub aux Jeux Mondiaux de Cali Le karatéka algérien, Walid Bouaboub (- 75 kg), prendra part aux Jeux Mondiaux prévus à Cali (Colombie) les 26 et 27 juillet 2013, a annoncé, hier, la Fédération algérienne de karaté-do (FAK). Bouaboub (24 ans), médaillé de bronze aux derniers championnats du monde à Paris (21-25 novembre 2012), a été sélectionné par la Fédération mondiale de karaté do, pour prendre part au rendez-vous de Cali. Les Jeux mondiaux sont un événement multi-sport, regroupant des disciplines qui ne sont pas inscrites au programme des jeux Olympiques. Ils se sont tenus pour la première fois en 1981. Les Jeux mondiaux sont organisés par l'International world games Association (IWGA), dirigée, elle, par le Comité international olympique (CIO). PORTS S 31 HORIZONS • Dimanche 17 Février 2013 LIGUE 1 (21e JOURNÉE) Football SUSPENSION DU MEDECIN DE L’USMA Le CAB se rebiffe L’AFFAIRE DE L’AGRESSION DU MÉDECIN DE L’USM ALGER sur l’arbitre assistant de la rencontre face au MCA n’a, visiblement, pas encore connu son épilogue. La direction usmiste revient à la charge E n effet, les dirigeants du club de Soustara, qui n’ont apparemment pas admis la suspension pour deux ans de Laadj, sont revenus à la charge, la semaine dernière, pour réclamer une révision de la sanction, mettant en cause l’arbitre assistant, Doulache. Dans un long rapport de trois pages environ, adressé au président de la commission d’arbitrage, Lacarne, les dirigeant du club unioniste réclament de revoir à la baisse la suspension du médecin du club, incriminant le trio d’arbitres dans la défaite de leur équipe et les incidents survenus lors de cette partie. Pour rappel, le médecin de l’USMA avait giflé le juge de touche Doulache suite à une position de hors jeu signalée en fin de match, annulant le but d’égalisation de son équipe. Une décision d’arbitrage saluée par l’ensemble des techniciens après visionnage du match. L’assistant avait signalé la faute estimant que le buteur interférait dans l’action, AGRESSION DES SUPPORTERS DU MCA À RELIZANE Un des mis en cause placé sous mandat de dépôt Les enquêteurs de la Gendarmerie nationale de Relizane, ont pu identifier les dix agresseurs des supporters du MCA, il y a plus de deux mois. Selon le commandement de la GN, les investigations entreprises se sont soldées par l’identification de trois auteurs dont un a été arrêté et les deux autres sont activement recherchés. Le mis en cause a été présenté par les gendarmes de la brigade territoriale d’ElH'madna devant le procureur de la République près le tribunal de OuedRhiou. Il a été écroué pour association de malfaiteurs et agression, suivie de vol, dont ont été victimes sept supporters de l’équipe du MCA (Alger). Il est à rappeler que le 4 novembre 2012 à minuit, le conducteur d’un camion de marque Daihatsu, accompagné de sept supporters de l’équipe du MCA, se dirigeant d'Oran vers Alger, à l’issue du match ayant opposé leur équipe à celle du MCO, ont été agressés au moment d’une halte sur le tronçon de l'autoroute est-ouest, à hauteur de l’échangeur d’ElH'Madna, par dix malfaiteurs dont le mis en cause. Les agresseurs étaient à bord de deux véhicules dont l’un de marque Peugeot 207. Ces derniers les ont dépossédés, sous la menace d’armes blanches (couteaux), de quatre téléphones portables, une somme globale de 15.300 DA, six vestes et six paires de chaussures de sport. n N. B. même s’il n’était pas en position de hors jeu au moment du tir. Par ailleurs, le trio d’arbitres, qui n’a fait l’objet d’aucune sanction ou suspension par rapport à ce match, a été félicité par le président de la commission d’arbitrage lors du dernier séminaire du corps. Notons que cette faute est signalée dans trois situations, à savoir le hors jeu de position, l’interférence du buteur sur le jeu ou encore lorsque le buteur, préalablement en position de hors jeu, tire profit dans la continuité d’une action (hors jeu passif). Convoqué par le président de la commission d’arbitrage en personne, suite à cette saisine du club algérois, l’arbitre central, Hallalchi, a été prié de remettre les enregistrements des trois oreillettes HF. Selon ce rapport, le juge de touche aurait eu un comportement indigne tout au long de la rencontre vis-à-vis du banc de touche de l’USMA. Une accusation qui n’a pas été déterminée lors de l’écoute des enregistrements. n Rédha Maouche La 21e journée de Ligue 1, qui s’est déroulée hier, a vu le réveil des mal classés. Ainsi, la lanterne rouge, le CAB, est allé, à la surprise générale, battre la WAT chez lui grâce à une réalisation du jeune Fergani qui n’est autre que le fils de l’ancien joueur international des Verts et actuel coach du club batnéen. L’autre bonne affaire du jour est à mettre à l’actif de l’USMBA qui s’est offert une bouffée d’oxygène en s’imposant face au MCA (2-1). Un succès qui permet aux gars de la Mekerra de quitter momentanément la zone rouge. En revanche, rien ne va plus du côté d’El Bahia où le MCO n’en finit pas de manger son pain noir. Hier, au stade Ahmed-Zabana, les Hamraoua ont été incapables de se défaire d’un CABBA pourtant fragile loin de ses bases, se contentant d’un match nul. Pour sa part, le CRB a vu sa belle série stoppée net par le CSC qui l’a forcé au partage des points. Malgré le but encaissé dès la 5’ (but de Harkat csc) puis l’expulsion de Ousserir (20’), les Belouizdadis ont réussi toutefois à trouver les ressources nécessaires pour arracher l’égalisation grâce à Khoudi (63’). De son côté, la JS Saoura semble marquer le pas ces dernières semaines comme en témoigne le nul concédé at home face au MC El Eulma. n M. F. Résultats JSS-MCEE 1-1 WAT-CAB 0-1 CRB-CSC 1-1 USMBA-MCA 2-1 MCO-CABBA 0-0 DES ARBITRES ET DES JOUEURS CIBLÉS PAR DES SUPPORTERS Violences dans les stades d’Ouargla et Msila Lors du match ayant opposé, vendredi vers 15h, l’équipe de Hassi Messaoud à celle de Saïd-Otba au stade communal de Hassi Messaoud, dans la wilaya de Ouargla, (3-1 en faveur de l’équipe locale), les supporters de l'équipe visiteuse ont envahi le terrain, contraignant l’arbitre à annuler la partie avant son terme. Selon le commandement de la GN, les supporters ont été dispersés suite à l’intervention des gendarmes de la brigade territoriale de la Gendarmerie nationale, mobilisés pour le maintien de l’ordre en coordination avec l’escadron de la GN. Par ailleurs, avant le début du match de football ayant opposé l’équipe de Sidi-Ameur à celle de OuledSidi-Brahim au stade communal de Sidi-Ameur, dans la wilaya de Msila, les supporters de l'équipe locale ont ciblé par jet de pierres, l’autocar transportant l'équipe visiteuse, occasionnant le bris de son pare-brise. Ces derniers ont, également, ciblé le terrain du stade, obligeant l'arbitre à suspendre la partie. Devant cette situation, les gendarmes de la compagnie de Bou Saâda chargés du service d’ordre avec trois sections de sécurité et d'intervention (SSI) de la Gendarmerie nationale de Msila, sont intervenus pour disperser la foule et escorter les arbitres et les joueurs jusqu'à la sortie de la localité. Notre source ne fait état d’aucune arrestation. n Neila B. AGER DES FAUCONS DU DÉSERT) BOXE - AZEDDINE AGGOUN (MAN i nous a été fatale» ah ad Ou de re ssu ble la s, sse Ru x au e «Fac ner lieu à un verdict juste». , l’arbitre aurait dû pour don Le manager général des Faucons du Désert, Azeddine Aggoun, a estide mé, hier, que la blessure é coût a i dah Oua ine Am d Mohame lors très cher à la franchise algérienne s de la 8e journée de la World série à soir, i dred ven , lieu boxing qui a eu sie, la salle Harcha. «Face à la Rus s nou de, mon du on vice-champi és. avons livré des combats équilibr nos Nonobstant la défaite (2-3), erboxeurs ont tenu tête à leurs adv plus sont e, ns-l igno soul qui, s, saire a-taguerris à ce type de challenge», osé il déclaré. Le combat ayant opp en, géri l’Al à im Max Dadashev s la Mohamed Amine Ouadahi, dan par catégorie des 61 kg, a été marqué . la blessure du pugiliste algérien Selon Aggoun très interrompre le combat. «On a la de nt eme règl le mal interprété par WSB. Le combat devrait se solder ite un score d’égalité, pas par la défa est de notre puncheur. Le même cas Ce valable pour Bouanaka Faouzi. à dernier a contracté une luxation s le aprè s nde seco s lque que aule l’ép coup d’envoi du combat», dira-t-il. e Dans le même ordre d’idées, notr des que alé sign a r interlocuteu de réserves ont été émises au niveau e tanc l’ins i sais s avon us «No . la WSB nos s dan bli réta dans le but d’être été droits. J’estime que nous avons s Nou . bats com x deu lésés durant En avons fourni un dossier complet. te outre, le support audiovisuel exis la Et de renchérir : «Nous aurons e hain proc la de ue l’iss à sion déci en s moi du 24 le journée, prévue s cours en Algérie, face aux Hussard . de la Pologne» Concernant les chances de qualifide cation des Algériens aux quarts e. finale, Aggoun se montre optimist déta sont se qui es chis fran des a y «Il des cas le t C’es ent. chées au classem ts, Baku Fires, premiers avec 24 poin es avec 2 , ique Mex du os où les Guerrer 16 points et les Hussards de Pologne, 3es avec 12 points. Nous sommes , condamnés à battre les Polonais dors Con les ter fron d’af t avan lu. d’Argentine, le 2 mars», a-t-il conc n Adel K. La Météo du Dimanche 17 Février 2013 n Alger 18° n Annaba 15° n Constantine 16° n Oran 19° n Ouargla 24° n Tamanrasset 23° Fedjr....................6.07 Dohr ..................13.02 Assar .................16.05 Maghreb.............18.34 Ichaâ .................19.52 CONSTANTINE Un homme égorgé par son épouse et ses trois filles Un père de famille, 57 ans, a été retrouvé égorgé et mutilé à Constantine. Les investigations entreprises par les services de la Gendarmerie nationale ont pu identifier les auteurs qui ne sont autres que son épouse et ses trois filles âgées de 19, 20 et 26 ans. Selon la cellule de communication de la GN, le cadavre de la victime a été retrouvé à proximité de son domicile, sis Cité des 260 logements, commune d’Ouled-Rahmoune. Le corps présentait des traces de violence à l’abdomen occasionnées par un objet contondant. La dépouille mortelle a été transférée à la morgue de l’hôpital d’El-Khroub. L’enquête est en cours pour déterminer le mobile de ce crime. n Neïla B. BEJAIA Secousse de magnitude 3,3 sur l'échelle de Richter Une secousse tellurique de magnitude de 3,3 sur l'échelle ouverte de Richter a été enregistrée, samedi, à 11h 48, dans la wilaya de Béjaia, a indiqué le Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG). L'épicentre de la secousse a été localisé à 12 km au nord-est de cette wilaya, précise la même source. TIZI OUZOU Hommage à M’hamed Benguetaf Photo : Slimene S.A. Le Théâtre régional Kateb-Yacine de Tizi Ouzou (TRTO) a organisé, hier, un hommage au dramaturge et comédien M’hamed Benguettaf. Ce dernier, absent pour des raisons de santé, était représenté par ses proches, amis et collaborateurs du TNA à l’image de Rachid Kraimèche et Brahim Noual. Ahmed Benaïssa, metteur en scène, et Omar Fetmouche, directeur du TR Béjaia, ont tenu eux aussi à être présents. Le directeur de la culture de Tizi Ouzou, El Hadi Ould Ali, a, dans son allocution d’ouverture, affirmé qu’il est du devoir de son institution de rendre un hommage à un tel homme. Il précisera aussi que «les hommages à titre posthume sont nécessaires pour que la mémoire collective reste vive, mais le plus bel hommage est celui que l’on rende du vivant de la personne». Rachid Kraimèche a salué une telle initiative «qui permet ainsi aux hommes et femmes des arts et des lettres de se retrouver et d’évoquer un tas de choses ensemble». Les invités ont été conviés à une exposition autour du parcours de l’artiste au niveau du hall du théâtre, mais aussi à écouter l’hommage appuyé du Dr Ahmed Hammoumi du département des arts dramatiques de l’Université d’Oran. L’assistance a, également, eu droit à une projection vidéo des stages de formation autour du théâtre organisés par le TRTO du 25 novembre 2012 au 19 janvier 2013 avec la remise des diplômes aux 102 participants à ces stages de scénographie, de mise en scène, de chorégraphie, d’écriture dramatique et l’art de l’acteur ,encadrés par des professionnels venus d’Alger, d’Oran, de Paris et de Tunis. Enfin, il a été présenté la générale de la pièce théâtrale «Dimna Amusnaw» (Dimna le savant), écrite et mise en scène par Réda Amrani et produite par le Théâtre régional Kateb-Yacine de Tizi Ouzou. n Rachid Hammoutène ACHAT VENTE 1$ 1$ 6 1 €6 6 1 €6 76,46 DA 81,13 DA 102,95 DA 109,27 DA n Tindouf 27° n Illizi 24° n B SERVICE PU Tél: (021) 73 67 24 - 73 59 69 - 73 59 04 Fax: (021) 73 61 34 - 73 67 29 Le musée national des Beaux-arts d’Alger bientôt promu par l'Association des musées de la Méditerranée Le Musée national des Beaux-arts d’Alger, bel ouvrage surplombant la baie de la capitale et réputé pour son fonds inestimable, bénéficiera prochainement d’une action visant sa promotion par l’Association des musées méconnus de la Méditerranée (AMMed. Selon la secrétaire générale de l’AMMed, Sonia Mabrouk, il s’agit de développer trois actions envers le musée algérois : la réalisation d'un documentaire en partenariat avec la chaîne Arte (avec autorisations de diffusion pour les chaînes locales), la création d'un site Internet avec visite virtuelle en numérisant toutes les pièces muséales, et la publication d'un livre d'art présentant les œuvres du musée et retraçant son histoire. «Notre équipe de tournage du documentaire sur le musée d’Alger se rendra en mai prochain sur place avec l’objectif de mettre en valeur l’établissement que j’ai eu déjà l’occasion de visiter, avant qu’il ne soit procédé, dans un second temps, à la numérisation de l’ensemble de ses œuvres», a-t-elle précisé à l’APS. Pour Mme Mabrouk de l’AMMed, «le Musée d'Alger s'inscrit dans un siècle d'histoire algérienne et, en même temps, il raconte l'art universel», affirmant que le musée national des Beaux-arts d’Alger «gagnerait, au vu de ses œuvres saisissantes, à être davantage connu tant par les touristes étrangers que par les Algériens eux-mêmes». Horizons Horizons : http://www.horizons-dz.com R.C.97B 36181 CINQUANTENAIRE DE L’INDÉPENDANCE NATIONALE L'ancien ministre tunisien Ahmed Mestiri décoré L'AMBASSADEUR D'ALGÉRIE À TUNIS M. ABDELKADER HADJAR a présidé, vendredi, une cérémonie en l'honneur de l'ancien ministre tunisien, Ahmed Mestiri, pour sa contribution et son soutien en faveur de la guerre de Libération nationale, à l'occasion du cinquantenaire de l'Indépendance nationale. L e diplomate algérien a décoré M. Mestiri de la médaille du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika en reconnaissance de son apport et de son soutien à la lutte du peuple algérien contre l'occupant français. M. Mestiri a exprimé sa reconnaissance au peuple et aux dirigeants algériens se disant «honoré par cet hommage» rappelant le combat commun mené par les Algériens et les Tunisiens durant la Révolution de libération, a indiqué une source de la représentation diplomatique algérienne dans la capitale tunisienne. L'ancien ministre tunisien est revenu sur la situation qui prévaut dans son pays aux plans politique, économique, social et sécuritaire et évoqué l'initiative du chef de gouvernement provisoire tunisien, M. Hamadi Jebali de former un gouvernement technocrate exprimant son soutien à cette proposition. Les deux parties ont, égale- ment, passé en revue les derniers développements survenus dans la région du Sahel, plus particulièrement au Mali. Pour M. Mestiri, «la stabilité de la Tunisie est tributaire de la stabilité de l'Algérie». Le diplomate algérien avait décoré plusieurs militants tunisiens de la médaille du président Abdelaziz Bouteflika, à leur tête l'ancien président tunisien par intérim, M. Fouad Mebazaa, plusieurs anciens chefs de gouvernement dont MM. Beji Kaid Essebsi, Ahmed Bensaleh et El-Hedi Bekouche, l'ancien secrétaire général de la Ligue arabe, Chadli Klibi ainsi que la famille du défunt leader politique tunisien Saleh Benyoucef, le défunt moudjahid Hocine Triki et le défunt militant Ahmed Tlili. A cette occasion, l'ambassadeur d'Algérie a souligné que cette distinction «symbolique se veut un hommage à la Tunisie et à son peuple», ajoutant que la Tunisie qui avait engagé ses enfants dans le combat aux côtés des Algériens fut aussi «l'une des bases arrières» de la révolution, mais aussi le théâtre, notamment au niveau de ses villes frontalières, de batailles entre l'ALN et l'armée coloniale. M. Hadjar a en outre rappelé que la Tunisie avait mis, dès son indépendance, «ses médias et sa diplomatie» au service de la cause algérienne pour le recouvrement par le peuple algérien de sa liberté, de sa dignité et de sa souveraineté nationale. n APS CHLEF Un terroriste abattu et un autre arrêté Un terroriste a été abattu et un autre arrêté dans le centre ville de Sidi Akkacha (43 kilomètres au nord de la ville de Chlef), apprend-on auprès des services de sécurité. Deux armes de type Kalachnikov ont été récupérées dans cette opération au cours de laquelle un policier a été tué. Les faits remontent dans la soirée de vendredi, lorsqu’un véhicule de marque Renault Symbol, a été repéré vers 21h devant un local de vente de téléphones portables à la sortie ouest de la ville par une patrouille de police. En s’apprêtant à vérifier son identité, le policier a été surpris par le tir nourri d’une arme à feu. L’intervention rapide de son collègue a permis de neutraliser le terroriste alors que son acolyte, blessé, a réussi à prendre la fuite, à la faveur de l’obscurité et la panique. Leur troisième complice, qui se trouvait à l’intérieur du local, a tenté de s’enfuir avant d’être arrêté par des citoyens sur les lieux. Ce dernier originaire de Hay Es Salem dans la wilaya de Chlef, avait affirmé, lors de son interrogatoire, qu’un groupe terroriste, composé de six individus, a délesté sous la menace, un jeune de son véhicule. Ce terroriste a été chargé d’acheter des téléphones portables avec des puces. Les policiers ont saisi en sa possession de fausses cartes d’identité. Le policier D. Merouane, touché au niveau du thorax, a succombé à ses blessures. Une vaste opération de ratissage a été déclenchée par les services combinés pour traquer le groupe terroriste. n Neila B. TIARE T Le chahid du devoir Mohamed-Amine Lahmar honoré à titre posthume Le chahid du devoir Mohamed-Amine Lahmar, assassiné par le groupe terroriste qui a perpétré un attentat en janvier dernier contre le site gazier de Tiguentourine, a été honoré, hier, à titre posthume, à Mahdia (Tiaret). Une délégation du mouvement associatif de plusieurs wilayas s'est déplacée au domicile familial du regretté Mohamed-Amine Lahmar pour rendre un vibrant hommage à ce vaillant jeune qui s'est sacrifié pour sauver des centaines de vies d’Algériens et d'étrangers travaillant sur ce site gazier. Le chef de délégation, Tamni Mohamed-Salah, a indiqué que cette cérémonie d’hommage, qui intervient un mois après la mort de Mohamed-Amine Lahmar, s’est déroulée en présence de cadres d’associa- tions à caractère social, humanitaire et de jeunes activant au niveau de 20 wilayas. Pour sa part, le père du chahid, Hadj Saâd Lahmar, a salué l'initiative des associations qui s’ajoutent aux élans de solidarité du Groupe Sonatrach, du ministère de la Solidarité nationale et de la famille, de l’association sportive Radieuse et des autorités de wilaya.