Revue de presse : édition vidéo et VOD

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Revue de presse : édition vidéo et VOD
Edition vidéo et VOD
Revue de presse du 25/10/2013
Mathilda Brissy
Table des matières
Les offres de vidéo à la demande se multiplient en France .................................................................. 2
Netflix cherche à implanter sa VOD par abonnement en France ......................................................... 3
VOD : Netflix a quadruplé son bénéfice net .......................................................................................... 4
Reportage Univers Freebox : découvrez les coulisses de MYTF1 VOD ................................................. 5
MyTF1 VOD : spécificités et évolutions sur la Freebox. Quelle collaboration avec Free ? .................. 8
Exclusif : SFR externalise sa VOD mais pas son bouquet TV ............................................................... 10
Videofutur lance sa Box associant TV et vidéos à la demande ........................................................... 12
Dailymotion va écouler le catalogue de Warner Bros en VOD ........................................................... 14
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Les offres de vidéo à la demande se multiplient en France
Par Elsa Bembaron, Lefigaro.fr – Publié le 07/10/2013
En une semaine, deux nouvelles box dédiées à la vidéo à la demande (VOD) ont vu le jour.
Netgem vient de lancer La Box Videofutur, et Virgin Mobile, la Studio Box, by Videofutur.
Pour 10 euros par mois, ils proposent un accès illimité au catalogue de films de Videofutur,
soit quelque 20.000 titres. Les chaînes Paramount Channel et Game One sont aussi
comprises dans l'abonnement. À cela s'ajoutent la possibilité de regarder des films plus
récents - quatre mois après la sortie en salle - pour 2,99 euros, ainsi que l'accès aux
chaînes de la TNT et à leurs services, comme la télé de rattrapage (Replay) ou la possibilité
de reprendre un programme au début, pour ceux qui l'ont raté. Ces box sont compatibles
avec tous les opérateurs Internet.
Avec ces offres, Virgin Mobile et Netgem s'adressent d'abord aux personnes qui ne
reçoivent pas la télé par ADSL ou par la fibre. Mais ils espèrent tous deux aussi conquérir
la clientèle des déçus des offres de leurs opérateurs télécoms. Il ne suffit pas de proposer
des catalogues de films et de programmes, encore faut-il que l'utilisateur puisse retrouver
celui qui l'intéresse. Numericable a notamment beaucoup investi dans l'ergonomie de sa
box, afin de faciliter ces recherches.
La multiplication de ces offres va aussi de pair avec l'amélioration des débits Internet à
domicile, qu'il s'agisse de fibre, d'ADSL ou même de VDSL2 (un ADSL à plus grand débit).
Inutile de proposer à ces abonnés des possibilités améliorées de téléchargement s'il n'y a
rien à regarder.
Un coup d'accélérateur
Le lancement de la 4G chez les opérateurs s'est aussi accompagné d'un enrichissement de
l'offre vidéo sur mobile. Par exemple, l'offre de vidéo à la demande de SFR est désormais
disponible sur mobile et tablette, accessible aussi bien en Wi-Fi qu'en 3G et 4G.
Malgré le développement de ces offres, le marché français de la VOD est encore
embryonnaire. L'année dernière, il a généré 191 millions d'euros de chiffre d'affaires,
selon le cabinet GfK. Cette année, il devrait atteindre 217 millions d'euros. Mais il pourrait
connaître un coup d'accélérateur, si Netflix devait s'y lancer. Le géant américain, qui a déjà
coupé l'herbe sous le pied des câblo-opérateurs américains, serait en train de négocier
son arrivée en France avec les fournisseurs d'accès à Internet. Netgem a donc tout intérêt
à conquérir rapidement des abonnés, avant que Netflix ne vienne lui compliquer la tâche.
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Netflix cherche à implanter sa VOD par abonnement en France
Par Laure Renouard, Frandroid.com – Publié le 01/10/2013
Si l’on parle assez peu de Netfix en France, la plateforme américaine de vidéo à la demande
par abonnement met le cap sur l’Hexagone. La firme serait en effet en cours de
négociations avec les ayants droit français pour assurer un catalogue complet aux
internautes du pays.
Avec 38 millions d’abonnés dans le monde, Netflix est présent principalement en
Amérique du Nord (États-Unis, Canada) mais aussi dans quelques pays d’Europe. Depuis
2012, la Suède, le Danemark, la Norvège et la Finlande pointent ainsi aux nombre des
territoires concernés, et ont ainsi rejoint le Royaume-Uni et l’Irlande. La France, voisine
du Luxembourg, où se situe le siège social européen de Netflix, devrait prochainement
s’ajouter à la liste, prenant la suite des petits derniers de la série, les Pays-Bas.
Selon les informations rapportées par nos confrères de Numerama et issues des colonnes
de Satellifax, Netflix s’intéresserait de près aux Frenchies, qui restent considérés comme
l’un des principaux berceaux du Septième Art et comme un pays extrêmement friand en
séries, dont certaines sont produites par les acteurs nationaux (Canal+ notamment). Des
négociations auraient ainsi déjà été enclenchées “auprès de plusieurs détenteurs de droits
en France“, et ce dès la rentrée. En ligne de mire, l’acquisition de séries TV mais aussi
d’éventuelles productions cinématographiques dans un pays où le système de vidéo à la
demande est déjà ancré, mais encore peu décliné sous forme d’abonnement mensuel, à
l’exception peut-être du cas de la formule CanalPlay Infinity.
Rappelons que la France constitue un marché particulier à base d’exception culturelle, le
délai légal entre la sortie en salle et sa diffusion en SVOD (vidéo à la demande avec
abonnement) restant de 36 mois, en dépit de la réduction à 18 mois préconisée au
printemps dernier par le rapport Lescure, tandis que les chiffres de la SVOD française
montraient un déclin notable en début d’année. L’enjeu pour Netflix, s’il s’implante bel et
bien en France, sera donc de séduire ses potentiels abonnés grâce à des contenus
véritablement récents qu’il pourront aussi bien regarder sur leur écran de TV que sur leur
tablette, ce genre d’offres jouant la carte du multiplateformes.
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VOD : Netflix a quadruplé son bénéfice net
Par Cécile Bolesse, 01net.com – Publié le 22/10/2013
Présent dans 41 pays, mais pas encore en France, le site américain de vidéos Netflix
revendique désormais 40 millions d'abonnés dans le monde, dont 31 millions aux EtatsUnis. C’est un tiers de plus qu'il y a un an, a-t-il indiqué, le 21 octobre 2013, en publiant
un bénéfice trimestriel et des prévisions meilleurs qu'attendu.
Son chiffre d'affaires, à la fois en location de DVD par correspondance et en visionnage de
films et programmes en streaming, a bondi de 22% sur un an au troisième trimestre, à 1,1
milliard de dollars, conforme aux prévisions médianes des analystes. Le bénéfice net a
quadruplé à 32 millions de dollars, soit 52 cents par action alors que les analystes misaient
en moyenne sur 49 cents, malgré une perte de 74 millions de dollars à l'international.
Au quatrième trimestre, Netflix vise 3,32 millions de nouveaux abonnés à 43,6 millions,
ainsi qu'un bénéfice par action de 37 millions de dollars, soit 60 cents par action. Les
analystes misent jusqu'à présent sur 46 cents seulement.
Aucune date pour l'arrivée du service en France
Dans son communiqué, Netflix a rappelé que sa série autoproduite Orange is the New
Black est un succès critique et auprès du grand public et que sa série maison précédente
House of Cards est « la première série TV diffusée sur Internet », et non sur une chaîne
hertzienne ou câblée, à remporter un prix aux prestigieux Emmy Awards, les Césars
américains de la télévision.
Des résultats qui surpassent les attentes des analystes sont toujours une bonne nouvelle
pour une entreprise. Celle-ci a été suivie par une envolée de 9,45 % de son action, à 388,53
dollars, vers 20h40 GMT, lors des échanges électroniques suivant la fermeture de la
séance officielle de Wall Street.
Netflix est déjà présent dans plusieurs pays en Europe mais pas en France et depuis
plusieurs années des rumeurs récurrentes annoncent sa venue dans l’Hexagone. Pourtant
la France est l’un des marchés les plus importants en Europe, mais Netflix dit ne pas
vouloir s’engager en France tant que la chronologie des médias ne sera pas révisée.
Néanmoins, selon l’agence Satellifax, des discussions seraient en cours entre le service de
VOD et les ayants-droit. Affaire à suivre.
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Reportage Univers Freebox : découvrez les coulisses de MYTF1 VOD
Par la rédaction d’Univers Freebox, UniversFreebox.com – Publié le 14/10/2013
Univers Freebox consacre une semaine spéciale à MYTF1 VOD, le service de vidéo à la
demande de TF1, disponible, entre autres, dans le vidéo club de la Freebox. Au travers de
reportages et d’interviews, nous allons vous faire découvrir comment fonctionne un
service de VOD, comment MYTF1 VOD peut proposer des séries sous titrées en VF le
lendemain de leur diffusion aux Etats-Unis, comment se répartit le prix d’un film en VOD,
comment évolue MYTF1VOD pour lutter contre le piratage ou encore les particularités de
MYTF1VOD sur la Freebox.
Nous nous sommes donc rendus dans le saint des saints de la télévision française, la tour
TF1, à Boulogne Billancourt.
Après nous être fait remettre nos badges, nous nous rendons dans l’Atrium, l’immeuble
voisin où sont regroupés les services "numériques" du groupe TF1 comme MYTF1,
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MYTFVOD, TF1.fr, WAT.tv, mais également certaines chaînes thématiques du groupe,
comme Histoire, ou Ushuaia TV.
Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, il règne ici une ambiance de start-up, avec
des espaces détentes communs, des bureaux en open space et surtout une moyenne d’âge
proche de la trentaine. Et si entre Martin Bouygues et Free les relations semblent parfois
tendues, cela n’altère en rien les relations entre les personnels de chacune des deux
entreprises qui travaillent en bons termes. Certains nous confient même avoir une
Freebox à la maison.
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Après cette rapide visite, nous avons rencontré des responsables de MYTF1 VOD, qui
gèrent d’une part l’aspect technique et d’autre part l’achat de contenus.
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MyTF1 VOD : spécificités et évolutions sur la Freebox. Quelle
collaboration avec Free ?
Par Thomas Braun, Olivier Viaggi, UniversFreebox.com – Publié le 18/10/2013
Suite et fin de notre série sur MyTF1 VOD, le SMàD disponible en OTT sur la toile mais
également sur la Freebox : c’est l’occasion pour Etienne Metras, responsable Marketing à
MYTF1 VOD et Jérome Loré, responsable développement produit et VOD chez TF1 de nous
parler du succès que connaît la plateforme sur la Freebox et des changements passés et à
venir sur la plateforme.
Ils évoquent notamment Ultraviolet, un système de gestion des droits numériques qui
apparaît comme un nouveau standard de vidéo à la demande, en cours de déploiement en
Amérique du Nord. Les fichiers seraient interopérables quel que soit le support (hors
matériel Apple).
L’EST (vente définitive), la refonte de la plateforme sur la Freebox, adaptabilité aux
nouvelles box, tous les projets de développement et les liens avec Free sont expliqués dans
la séquence suivante :
Autre sujet dans l’actualité, en plein cœur du débat sur l’avenir d’Hadopi, sur les sites de
streaming illégaux, les enjeux sont-ils importants pour les plateformes légales dont
MyTF1 VOD est un des piliers ?
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Ces bonus consistent parfois à donner des avant-goûts en permettant aux Freenautes de
regarder les 8 premières minutes du film avant de l’acheter ou à posteriori en offrant les
bonus et bêtisiers des films loués.
En début de mois, MyTf1 VOD avait notamment offert ces suppléments pour Very Bad
Trip 3 et After Earth.
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Exclusif : SFR externalise sa VOD mais pas son bouquet TV
Par Jamal Henni, BFMTV.com – Publié le 07/10/2013
Le service de vidéo à la demande ne sera désormais plus fabriqué en interne, mais acheté
à la start up VOD Factory, constituée par des anciens de SFR. En revanche, les bouquets
TV maison ne seront pas remplacés par CanalSat.
Fin 2012, SFR avait informé ses salariés que, dans le cadre de son plan social, il allait
arrêter de fabriquer lui-même son offre de vidéo-à-la-demande (video on demande ou
VOD), mais la confier à des "partenaires".
C'est désormais chose faite. L'opérateur télécoms vient de conclure un contrat de
fourniture avec une jeune start up, VOD Factory, créée en août. Il connaît bien l'équipe de
VOD Factory, car elle est constituée pour l'essentiel par l'ancienne équipe de VOD de SFR...
Reconstitution de ligue dissoute
Ainsi, le président-fondateur est Julien Vin-Ramony, ancien directeur des contenus de
SFR. Le directeur général est Aurélien Clerc, qui dirigeait les acquisitions et le marketing
des contenus. On retrouve aussi Julien Vermorel (ex-responsable de la plate-forme VOD),
Monique Gimenez (ex-chef de projet VOD), Sophie Esposito (ex-chargée du marketing
VoD) ou Benjamin Merle (ex-chef de produit marketing ADSL).
Contacté, VOD Factory n'a pas souhaité s'exprimer sur ses projets. Mais une petite
annonce indique que la start up compte aussi proposer de la VOD au forfait par
abonnement (subscriber VOD), et de proposer son offre "sur d'autres plates formes" que
SFR.
Pas d'accord entre sociétés sœurs
Parallèlement, SFR avait aussi indiqué à ses salariés son intention de confier ses bouquets
de télévision sur ADSL à un autre partenaire -en l'occurrence CanalSat. Le projet avait été
confirmé par le directeur général de Canal Plus Rodolphe Belmer: "nous avons passé des
accords avec certains opérateurs -et bientôt SFR-, qui sont en difficultés financières et qui
souhaitent nous sous-traiter leur activité télévision", avait-il déclaré au Sénat en
décembre.
Apparemment, les négociations entre ces deux sociétés sœurs au sein du groupe Vivendi
n'ont pas abouti. "SFR n’a pas l’intention de remplacer ses bouquets TV par CanalSat",
nous indique un porte-parole de l'opérateur.
Multiples stratégies
Ce retournement peut avoir plusieurs explications. D'abord, un tel désengagement aurait
été couteux. En effet, il aurait fallu interrompre avant terme les contrats passés avec les
chaînes, et payer un dédit pour la durée restante. Par exemple, le contrat avec les chaînes
de TF1 (10 millions d'euros par an) dure encore jusqu'à fin 2014.
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Surtout, depuis fin 2012, SFR a connu plusieurs patrons, et presqu'autant de changement
de stratégies...
Interrogé, Canal Plus s'est refusé à tout commentaire.
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Videofutur lance sa Box associant TV et vidéos à la demande
Par François le Gall, Ariase.com – Publié le 11/10/2013
Avec LA BOX Videofutur, même les particuliers inéligibles à la TV par ADSL peuvent
désormais profiter d'une large offre de vidéo à la demande directement sur leur
téléviseur.
Désormais fusionné avec Netgem, spécialiste des décodeurs et des interfaces TV,
Videofutur fait évoluer son modèle économique. Jusque là cantonné à la location de vidéos
en DVD ou de VoD sur Internet, Videofutur se transforme aujourd'hui en opérateur "OverThe-Top" (OTT) en poussant désormais ses contenus via sa propre Box.
Baptisé La BOX Videofutur, l'abonnement comprend un boitier hybride (TNT / IPTV) et
une offre couplant télévision linéaire et vidéos à la demande en "illimité". Le tout est
facturé 10€ par mois sans engagement, quel que soit le forfait Internet du domicile.
La Box Video Futur
En détails, la Box Videofutur comprend :
- l'accès aux chaînes gratuites de la TNT
- 2 chaînes IP (Paramount Channel et Game One)
- environ 400 vidéos en illimité (cinéma et jeunesse) présentées sous forme de chaînes et
enrichies chaque mois de nouveaux films et épisodes
- les chaînes "Replay" de France Télévision (Pluzz) et prochainement Arte+7
- tous les films à la demande en avant-première 4 mois après leur sortie en salle à
seulement 2.99€
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La Box correspond au décodeur N7700 de Netgem qui repose sur un processeur BCM7230
avec 512 Mo de mémoire RAM. Le boitier se connecte à Internet en Ethernet ou en Wifi
(802.11n dual bande 2.4GHz-5Ghz) et inclut une fonction Mediacenter pour accéder aux
fichiers multimédias du réseau local ou d'un support USB.
LA BOX Videofutur utilise le téléchargement progressif qui assure, de manière
automatique et transparente, la qualité des flux TV en fonction du débit disponible.
Videofutur annonce ainsi que son offre est compatible avec les connexions Internet ne
délivrant qu'une vitesse descendante d'un Mbit/s.
Indépendante des fournisseurs d'accès, LA BOX Videofutur permet ainsi de profiter d'une
offre complète de vidéos à la demande, y compris lorsque la ligne téléphonique est
inéligible à la TV par ADSL.
C'est également une solution idéale pour les fournisseurs d'accès qui veulent proposer du
"Triple Play" à leurs abonnés mais qui ne disposent pas d’infrastructures adaptées. Les
fournisseurs Virgin Mobile, Ozone et Cityplay distribueront ainsi prochainement en
"marque blanche" LA BOX Videofutur. Une offre que vous aurez l'occasion de découvrir
plus en détails dans le prochain reportage que nous lui consacrerons dans quelques jours.
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Dailymotion va écouler le catalogue de Warner Bros en VOD
Par Julien L., Numerama.com – Publié le 02/10/2013
Dailymotion et Warner Bros ont trouvé un accord qui permettra au premier de proposer
les contenus du second en VOD avec paiement à l'acte. Ce mode d'accès permettra aux
deux partenaires de proposer des films en location quatre mois après leur projection au
cinéma.
Dailymotion ajoute une nouvelle corde à son arc. La plateforme d'hébergement française
va désormais écouler le catalogue de Warner Bros en VOD (vidéo à la demande), suite à
un accord avec la société de production américaine. Celle-ci rejoint ainsi l'initiative
OpenVOD, qui a déjà convaincu huit autres sociétés (Gaumont, France Télévisions,
Imineo, Dybex, Kaze Play, VOD Mania, Eurochannel et Renderyard).
Pour l'heure, Warner Bros a mis en ligne "plus de 300 programmes". Mais dans les
prochaines semaines, le studio va téléverser "plus d'un millier" d'œuvres. Sur la chaîne du
distributeur américain, le prix de la location (48 heures) pour un long-métrage va de 2,49
à 5,99 euros selon son ancienneté (Autant en emporte le vent coûte 2,49 euros par
exemple). Un épisode de série coûte 2,49 euros.
Selon la chronologie des médias actuelle, Warner Bros peut proposer sur Dailymotion des
films quatre mois après leur exploitation en salle (il s'agit en effet d'une offre VOD avec
paiement à l'acte). Cela va permettre au studio de proposer très prochainement des films
sortis au cinéma cette année comme Very Bad Trip 3, Gatsby le Magnifique, Man Of Steel,
Pacific Rim. Il aurait fallu attendre 3 ans dans le cadre d'une offre SVOD.
Développer son offre de VOD avec paiement à l'acte est essentiel pour Dailymotion, dans
la mesure où ce secteur attire divers concurrents. Dailymotion, qui ne possède pas le label
PUR contrairement à d'autres services de VOD, doit par ailleurs veiller à demeurer
compétitif et attractif face à un YouTube qui s'efforce aussi d'attirer à lui les producteurs
de contenus.
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