Garder l`équilibre avec Maxi-Croc Entretien avec Jean

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Garder l`équilibre avec Maxi-Croc Entretien avec Jean
focus
N°3
Septembre 2009
Garder l’équilibre avec Maxi-Croc
Entretien avec Jean-Marc Massy, le
créateur valaisan de Maxi-Croc, un
système astucieux pour amarrer ou
se hisser avec rapidité et efficacité
et sans prendre le moindre risque.
www.maxicroc.ch
Qu’est-ce que Maxi-Croc ? Maxi-Croc est un système qui permet
de passer une corde autour d’un objet distant afin de l’attraper ou
de s’assurer. Il est commercialisé sous la forme d’un kit composé
de trois modèles de tailles différentes et d’une perche télescopique
de 4 mètres. Le prix du kit est de 950 francs. Le produit est
en aluminium ultraléger, assurant une excellente solidité et une
maniabilité exemplaire, même pour les distances les plus importantes
et les situations les plus complexes.
Comment avez-vous eu l’idée de ce produit ? Je suis électricien
de réseau depuis plus de 25 ans. Chaque jour, je suis confronté à
des problèmes de sécurité lorsque je dois par exemple grimper
sur un pylône ou atteindre un potelet sur un toit. Peu satisfait des
outils existants (frondes), j’ai longuement réfléchi à un système qui
permettrait d’améliorer la sécurité et la précision tout en garantissant
un assurage permanent. C’est ainsi qu’est né Maxi-Croc.
Quelle est la valeur ajoutée de votre produit ? Ce système
novateur est tout particulièrement utile aux professionnels souhaitant
accroître leurs performances dans leur quotidien tout en améliorant
considérablement leur maîtrise. Grâce à ses trois tailles, Maxi-Croc
s’adapte à l’utilisateur. Le plus grand modèle (MC250) permet
d’entourer des objets jusqu’à 25 centimètres de diamètre et le petit
modèle (MC50) des objets jusqu’à 5 centimètres.
A qui est destiné Maxi-Croc ?
• aux pompiers qui doivent grimper en sécurité vers une cible
• aux métiers du sauvetage lorsqu’il faut atteindre un objet ou une
personne
• aux électriciens de réseau pour se hisser sur un pylône tout en
étant complètement assuré de bas en haut ou pour atteindre un
potelet sur un toit pour s’assurer
• à la police d’intervention quand elle doit assurer un point
d’ancrage pour grimper sur une façade ou un balcon
• aux bûcherons afin de progresser dans l’arbre, d’élaguer ou
d’atteindre le sommet de l’arbre pour diriger ensuite sa chute
• enfin, aux ramoneurs pour pouvoir monter en toute sécurité sur
un toit
Quel a été l’apport de platinn pour votre société ?
Mon premier contact avec CimArk, l’antenne valaisanne de platinn,
a eu lieu en 2008. Lorsqu’ils ont vu le prototype, ils ont tout de
suite pensé que c’était une bonne idée et que cela allait marcher.
La première chose était de s’assurer de la liberté d’exploitation au
niveau de la propriété intellectuelle et d’étudier la brevetabilité du
système. Ensuite, il a fallu organiser
la réalisation de la première série
de prototypes et définir l’offre
commerciale. Ces actions ont été
réalisées avec l’appui de platinn et
de la Fondation The Ark. Aujourd’hui,
nous continuons à bénéficier du
soutien de Frédéric Bagnoud, coach
chez CimArk, pour le lancement de la
commercialisation à large échelle du
concept Maxi-Croc.
Où en est votre entreprise ?
Quels sont ses objectifs à court,
moyen et long terme en termes
de développement et de clients ?
La société Maxi-Croc a été créée en
avril 2009. La production s’effectue
en Valais et les kits connaissent un
franc succès, notamment auprès des
corps de sapeurs-pompiers. MaxiCroc souhaite maintenant s’orienter
vers les marchés étrangers en s’alliant
à des sociétés internationales,
actives sur le marché de la sécurité
professionnelle.
BioApply, leader du sac biodégradable
Frédéric Mauch, fondateur de
BioApply et Michel Pikhanov,
directeur des ventes de la société.
Développer et commercialiser des produits
d’origine végétale, compostables, biodégradables,
réutilisables et produits à moins de 1000 km à la
ronde, tel est le pari de BioApply.
Le coût écologique de l’exportation entre l’acheminement et les matériaux toxiques de fabrication
est immense. J’ai donc décidé d’ouvrir un nouveau
business dédié à des produits durables.»
Le sac et l’emballage. Voici les produits
phares de la société BioApply, fondée
en 2006 à Genève. Mais pas n’importe
quel sac. Celui que propose BioApply
est 100% écologique. «Un sac n’est
pas seulement un objet utilitaire, c’est
aussi un vecteur de communication,
explique Frédéric Mauch, le fondateur
de BioApply. A nos débuts, il y a trois
ans, ce n’était pas facile, je dirais même
que c’était de la science-fiction, car
les produits bio étaient trois fois plus
chers. Il nous a donc fallu développer
une valeur ajoutée au produit. En faire
un outil de sensibilisation, de marketing durable.
Prouver que ce n’est pas un banal sac en plastique
mais un vecteur de communication !» Un des moyens
qu’a trouvé BioApply, c’est de permettre au client
de créer son sac online. «Il suffit de choisir un type
de sac, de mettre votre logo ou une image et votre
sac personnalisé est prêt. Nous sommes les seuls à
proposer ce service.»
BioApply, c’est un volet commercial, avec la distribution des produits biodégradables mais c’est
aussi un volet Recherche et Développement. «Nous
développons nos propres technologies et améliorons
la matière première de nos produits. En trois ans, il y
a eu beaucoup de progrès liés à l’impact écologique
des matières. Notre produit est évolutif. Nous sommes
en relation avec des partenaires industriels à Genève
et des chercheurs à Saint Gall pour créer et lancer un
nouveau produit prochainement», précise Frédéric
Mauch.
«Les entreprises actuelles n’intègrent pas encore
systématiquement la valeur écologique, précise
Michel Pikhanov, le directeur des ventes de la société.
Nos sacs représentent une action concrète pour
l’environnement, un moyen de véhiculer une certaine
conscience écologique et d’associer l’image d’une
entreprise à un produit durable. Car le premier
produit de contact reste le sac. Il a un fort impact
médiatique.» Surtout que le sac souffre d’idées
reçues. Par exemple, la plupart des gens pense
que le sac en papier est écolo alors que son bilan
écologique de fabrication est encore moins bon que
celui du sac plastique.
Développement durable. C’est le leitmotiv qui
accompagne toutes les étapes de la fabrication d’un
produit BioApply, que ce soit la matière première,
l’encre d’impression ou les moyens d’acheminement.
Et c’est un concept qui séduit de plus en plus.
«Depuis le début de l’année, les ventes s’envolent et
le chiffre d’affaires aussi, explique Michel Pikhanov.
Les mentalités changent, certaines lois aussi, qui
interdisent les sacs en plastique. Les nôtres ont des
labels officiels de compost et se dégradent en 12
semaines. On peut donc y placer son compost. Ou
alors y garder pain ou fruits et légumes, car la matière
permet aux aliments de respirer.»
Marketing et technologie
Qu’est-ce qui a motivé le fondateur de BioApply
à se lancer dans cette voie ? «Après avoir travaillé
dans le marketing pour Mercedes, j’ai ouvert ma
propre entreprise d’accessoires, raconte Frédéric
Mauch. Nous faisions fabriquer nos produits en Chine
et en Asie du Sud-est et je me suis rendu compte
de l’énorme impact sur le développement de la
fabrication de produits de grande consommation.
C’est d’ailleurs pour ce volet processus d’industrialisation que BioApply a reçu l’appui de platinn,
afin d’assurer la transition entre société marketing
et production industrielle et technologique. Pour le
volet technique de conversion de déchets agricoles
en emballages, la société bénéficie depuis 2 ans d’un
coaching CTI. «Ce qui nous intéresse, outre notre
business actuel, c’est de préparer l’avenir grâce à des
innovations et à une valeur ajoutée apportée à nos
produits pour les rendre encore plus compétitifs»,
conclut le fondateur de BioApply.
Pour en savoir plus…
Palapas sàrl BioApply
Rue de Malagny 6A
CH-1196 Gland
Tél +41 (0)22 311 88 11
Fax +41 (0)22 311 88 92
[email protected]
www.BioApply.com/
(voir aussi focus no 87 novembre 2007)
L'avis du client
Cap sur le Moyen-Orient
Joëlle Mainguet-Suares est directrice
marketing du magazine Femina.
«J’ai contacté BioApply quand
nous avons lancé un concours
lecteurs lié à la thématique 2009
du magazine et de ses partenaires:
le développement durable. L’idée
était de créer un événement autour
du sac biodégradable. Et c’était aux
lecteurs de dessiner le look du sac.
La collaboration avec BioApply dans
notre opération de street marketing a
vraiment été parfaite, intelligente et
sympathique. Nous avons distribué
ces sacs dans la rue à Lausanne et
Genève, sur des marchés, pendant le
Festival de la Terre dont nous étions
partenaires. L’idée était de donner
les sacs, pas de les vendre. Et de
discuter avec les gens sur la notion
de sac biodégradable.
Les clients de BioApply forment un panel varié qui va d’Alinghi
aux artisans-boulangers genevois en passant par Switcher, la
Loterie romande, Ringier, la Tribune de Genève ou les pharmacies
Capitole. Et la société n’entend pas en rester là puisque, après
l’Italie et l’Allemagne, elle veut élargir son horizon et lorgne du
côté du Moyen-Orient. «Dans les Emirats, on consomme un milliard
de sacs par an. Et il n’y a pas d’incinérateurs, tout est enseveli dans
le désert. Vous imaginez l’impact écologique», informe Frédéric
Mauch. Et le marché y est plutôt prometteur, puisque une loi
interdisant les sacs en plastique vient de passer en juin dernier.
BioApply a bien compris notre
volonté d’aller au-delà de la simple
production d’un sac biodégradable.
Ces sacs ont connu un franc succès.
Nous les utilisons d’ailleurs encore
dans nos événements ou dans des
salons. Et nous avons aussi des
stylos biodégradables produits
par BioApply. Pour moi, c’est une
société modèle, Frédéric et Michel
connaissent parfaitement le sujet,
ce ne sont pas seulement des
producteurs, mais des spécialistes.
Ils sont incollables sur les produits
biodégradables et en particulier les
sacs. BioApply est une référence. Et
pour nous, c’est important de soutenir
les petites entreprises locales.»
BioApply fait partie des sociétés invitées à participer à la délégation
genevoise aux Emirats, menée par le Conseiller d’Etat PierreFrançois Unger en charge de l’Economie. Et elle a produit le sac
du congrès sur le recyclage Middle East Waste Summit à Dubaï en
mai dernier.
BioApply vise aussi le marché de l’éco-cité Masdar City que
l’Emirat d’Abu Dhabi a prévu de fonder. «Le potentiel du marché
moyen-oriental est réel. A Dubaï ou Abu Dhabi, les infrastructures
de gestion de déchets sont totalement insuffisantes et les solutions
durables ont la cote. Et l’ambassade suisse est très active sur
place, déclare Frédéric Mauch. L’OPI (l’Office de Promotion des
Industries et des Technologies, qui est aussi l’antenne genevoise
de platinn; ndlr) est en contact étroit avec ce qui se fait là-bas. La
Suisse jouit d’une bonne image; c’est donc vraiment intéressant
pour nous. Nous avons également un agent exclusif à Dubaï qui
importe nos produits.»
Histoires de succès
Petits-déjeuners
Prix prestigieux pour des sociétés PME et start-up
coachées par platinn
Genève
Secu4
Le 7 avril dernier, BlueWatchDog a reçu le prix spécial de l’OPI au
37ème Salon international des inventions de Genève. BlueWatchDog ?
Blue comme… Bluetooth, et WatchDog comme… chien de garde.
Ce système de protection des objets de valeur a été créé par
Secu4, une société valaisanne fondée par Ralph Rimet. L’appareil
récompensé au Salon de Genève est le premier système d’alarme
au monde fonctionnant avec le Bluetooth d’un téléphone mobile
et permettant d’agir en cas de vol, de perte ou d’oubli. L’idée est
simple: le BlueWatchDog a la taille d’une carte de crédit et il est relié
au téléphone portable. Quand l’objet dans lequel est glissée cette
carte s’éloigne de plus de 5 à 30 mètres (au choix), le téléphone
sonne pour avertir l’utilisateur et la carte dans l’objet se met en
alarme (jusqu’à 100dB) pour protéger l’objet.
Dès ses débuts, Secu4 a fait appel à CimArk, l’antenne valaisanne
de platinn. Le coach Frédéric Bagnoud lui a ouvert son réseau et
proposé des outils financiers. Il a permis à l’entreprise de gagner en
autonomie et de créer la meilleure structure possible pour développer
son produit et le lancer sur le marché. Celui visé par Secu4 se veut
global: les grandes villes où les vols sont courants, les pays où la
sécurité devient une préoccupation majeure. Ses clients potentiels
ou partenaires stratégiques sont la bagagerie, l’électronique et les
opérateurs mobiles. (voir aussi focus no 93 - Juillet-Août 2008)
Planet Horizons
Le 4 juin dernier, Planet Horizons Technologies, société qui développe
des technologies innovantes pour le traitement de l’eau, a reçu le Prix
de la Start-up la plus prometteuse dans le domaine du Cleantech
à la Baule, en France. Ce prix a été décerné par la «Transatlantic
Green Platform» lors de la «World Investment Conference». Cet
évènement annuel rassemble les investisseurs spécialisés dans le
domaine des technologies propres ainsi que des start-up américaines
et européennes. 20 hommes d’affaires éminents et scientifiques ont
participé au jury.
Basée à Sierre, Planet Horizons est suivie par CimArk, l’antenne
valaisanne de platinn. Son idée ? Produire des appareils high-tech
pour traiter l’eau de manière physique, sans utiliser de produits
chimiques. Que ce soit dans le domaine de l’eau potable, de
l’irrigation, des eaux usées ou des plans d’eau. Plus globalement,
c’est l’environnement qui intéresse Planet Horizons. Son ambition est
d’appliquer son savoir-faire à d’autres matières que l’eau, comme l’air
ou d’autres liquides. Ses clients sont essentiellement l’agriculture et
les infrastructures publiques. (voir aussi focus no 90 - Mars 2008)
Impressum
Editeur platinn
Rue de Romont 33
Case postale 1205
1701 Fribourg
Tél 026 347 48 48
[email protected]
www.platinn.ch
Contact: Christoph Meier
Tirage 3500 exemplaires
Publication 8 fois par an
Rédaction Cécile Aubert
Coordination Nathalie Bersier
Conception Murielle Leyss
Photos Maxi-Croc, BioApply
Imprimerie St-Canisius SA, Fribourg
DiagnoSwiss
Le 26 mai dernier, DiagnoSwiss a reçu le Prix Debiopharm Valais pour
les sciences de la vie, doté de 20’000 francs. Ce prix est remis par
le groupe Debiopharm, spécialiste indépendant du développement
biopharmaceutique mondial dans le domaine de l’oncologie et de
certaines pathologies sévères.
DiagnoSwiss développe une stratégie bioanalytique basée sur
l’emploi de puces microfluidiques et dédiée à l’analyse de protéines.
Cette technologie novatrice sert dans les domaines du diagnostic
médical, de la recherche et développement en sciences de la vie ou
encore dans le contrôle industriel. DiagnoSwiss a été choisi par le
jury de ce prix pour sa contribution au domaine de la santé. En effet,
sa technologie permet de proposer des tests de dépistage rapides,
fiables et meilleur marché.
L’entreprise hébergée au BioArk à Monthey est accompagnée depuis
ses débuts par CimArk, l’antenne valaisanne de platinn, entre autres
pour les domaines tels que la planification stratégique et la recherche
de partenaires. L’antenne genevoise l’a soutenue pour l’élaboration
du business plan et Centredoc Neuchâtel pour les études de
marché.
DiagnoSwiss sera présente au forum mondial Medica.de à Düsseldorf
du 18 au 21 novembre 2009. (voir aussi focus no 36 - Mai 2001)
Date 25 septembre 2009
Heure 8.30 - 10.15
Thème Santé et sécurité au travail
Lieu Fédération des Entreprises
Romandes, Genève
Renseignements
Juliette Zurmühle 022 388 34 34
www.petitsdejeuners.ch
Vaud
Date 9 octobre 2009
Heure 8.00 - 10.15
Thème Stratégie marketing: quel
produit à quel prix?
Lieu Chambre vaudoise du
commerce et de l’industrie (CVCI)
Renseignements
Séverine Turin 021 316 58 20
www.petitsdejeuners-vaud.ch
Formation
Université de Lausanne
Formation continue UNIL-EPFL
Dates 8, 9 et 10 octobre 2009
Thème Accompagnement
aux changements dans la vie
professionnelle
Lieu Université de Lausanne,
Dorigny
Prix CHF 1’400.Renseignements
021 692 22 90 - [email protected]
www.unil.ch/formcont
HEIG-VD, Yverdon-les-Bains
Formation continue
Dates 17 et 18 septembre 2009
Thème Systèmes énergétiques de
haute performance des processus
industriels: production - distribution
et stockage - consommation
Date 1er octobre 2009
Thème Ecobilan des bâtiments:
de l’énergie aux matériaux de
construction
Date 2 octobre 2009
Thème Bilan énergétique des
processus industriels
Lieu HEIG-VD
Renseignements
Clotilde Jenny 079 560 65 06
www.management-durable.ch
Inscriptions www.managementdurable.ch/fr/inscription