DS 8 12-13 corrigé
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DEVOIR SURVEILLE N°8 PHYSIQUE CHIMIE CORRIGE Le thallium (mines ponts mp 2004) I- L’élément thallium 1. Th : 1s 2 2s 2 2p 6 3s 2 3p 6 4s 2 3d10 4p 6 5s 2 4d10 5p 6 6s 2 4f 14 5d10 6p1 ou encore [Xe]6s 2 4f 14 5d10 6p1 2. Le thallium peut perdre relativement facilement aisément soit son unique électron de la sous couche 6p, soit ses trois électrons de la couche n=6, d’où les degrés d’oxydation les plus probables : +I et +III. 3. L’ordre de grandeur de la longueur d’onde du vert étant 530nm (5300Å), la seule transition correspondant à cet ordre de grandeur, parmi les traits épais est la transition 7 2 s1 / 2 → 6 2 p3 / 2 (longueur d’onde 5350,46Å). 4. A gauche, on a les énergies, en eV (électron volt), à droite, ce sont les nombres d’onde, en cm-1 (le nombre d’onde, noté ici ~ ν , d’un niveau d’énergie Ej est tel que E j = − hc~ ν j et l’énergie de la transition d’un niveau initial à un niveau final est c ~ −~ ∆E = E fin − E ini = − hc(ν νini ) = h ). fin λ II- L’iodure de thallium 5. TlI a une structure de type CsCl. Les Tl+ sont aux sommets d’un cube de côté a. Tl+ a pour coordinence 8; les I- sont disposés également aux sommets de cube de côté a, mais leur réseau est décalé de (a/2,a/2,a/2) par rapport à celui des Tl+ : les I- sont au centres des cubes formés par les Tl+ et vice versa. Tl+ est au centre d’un cube de sommets 8 ions Cl-. On doit avoir a≥2R(I-) (on remarque que le rayon ionique de l’ion iodure est supérieur à celui de l’ion thallium). Tl+ est tangent aux ions I- suivant la diagonale du cube dont la longueur est R (Tl+ ) R (Tl+ ) a 3 . Ainsi 2[R(I-)+R(Tl+)]= a 3 et on doit avoir 2[R(I-)+R(Tl+)]≥2R(I-) 3 , soit ≥ 3 − 1 . Or =0,79. Il R (I − ) R (I − ) y a bien compatibilité des rayons ioniques avec cette structure. 2 6. a= 7. La compacité est le rapport volume des ions contenus dans la maille sur volume de la maille. Dans cette structure, 1 seul ion Tl+ et un seul ion I- appartiennent en propre à chaque maille : C= 3 [R(I-)+R(Tl+)]=454pm (4 / 3)πR (I − )3 + (4 / 3)πR (Tl+ )3 a 3 = [ ] : C= 3 ) )[R (I ) + R (Tl )] (4 / 3)π R (I − )3 + R (Tl + )3 (8 /(3 − + [ ] 2[R (I ) + R (Tl )] 3π R (I − )3 + R (Tl+ )3 − + La masse volumique est la masse d’une mole de iodure de thallium MTlI divisée par le volume correspondant NAa3 où NA est le nombre d’avogadro : ρ= M TlI M TlI 3 3M TlI : ρ= = 3 − + NAa N A 8 R (I − ) + R (Tl+ ) N A 8 /(3 3 ) R (I ) + R (Tl ) ( )[ ] [ ] III- L’oxyde de thallium ∆ fus H° = 6,93J.K −1.mol −1 ≈ 7 J.K −1.mol −1 Tfus 8. ∆ fus S° = 9. 4Tl(s ou l) +O2(g) ⇌2Tl2O(s) (1) Devoir surveillé n°8 (MP) 1 Corrigé 10. Sur un intervalle de température sans changement d’état de l’oxyde ni du métal, l’entropie standard de réaction et l’enthalpie standard de réaction sont considérées comme indépendantes de la température. 11. La température de fusion du thallium est 304°C soit 577K. • Pour T ∈ [300K,577K] le thallium est solide. ∆ r H°1 = 2∆ f H°(Tl 2O(s ) ) − 4∆ f H°(Tl (s) ) − ∆ f H°(O 2(g ) ) = −360kJ.mol −1 ∆ rS°1 = 2Sm °(Tl 2O(s ) ) − 4Sm °(Tl(s ) ) − Sm °(O 2( g ) ) = −216J.mol −1.K −1 D’où ∆ r G°1 = −360.103 + 216T en J.mol −1 • Pour T ∈ [577K,1500K] le thallium est liquide. ∆ r H°1' = ∆ r H°1 − 4∆ fus H°(Tl (s ) ) = −376kJ.mol −1 ∆ rS°1' = ∆ rS°1 − 4∆ fus H°(Tl(s ) ) = −244J.mol −1.K −1 D’où ∆ r G°1 = −376.103 + 244T en J.mol −1 12. On a ∆ r G °1 = − RT ln K1 avec K1 = P° PO 2 , éq ∆ G° ; ainsi la pression de dioxygène à l’équilibre est PO 2 ,éq = P° exp r 1 , RT appelée pression de corrosion du thallium. A 300K on calcule Pcorr= e −123 =3,3.10-54 bar; à 1500K Pcorr= e ( −5 / 6) = e −0,8333 entre 0,37 et 0,61 bar (=0,43bar). Sous une pression de dioxygène de 21300Pa, soit 0,213bar, correspondant à la pression de dioxygène dans l’air dans les conditions normales, à 300K, c’est l’oxyde de thallium qui est stable (Pcorr<0,213bar). En effet, si la pression en dioxygène est supérieure à sa valeur à l’équilibre, le quotient de réaction est inférieur à la constante d’équilibre, il y a donc évolu évolution dans le sens direct. A 1500K, c’est le métal thallium hallium qui est stable (Pcorr>0,213bar). 14. Un métal réduit l’oxyde d’un couple placé au au-dessus de lui dans le diagramme d’Ellingham. Graphiquement, on voit que le cuivre peut réduire l’oxyde de thallium au au-delà de 1200K environ, température où le thallium est liquide. Analytiquement, on trouve comme abscisse du point d’intersection du graphe ∆rG1°(T) et du graphe ∆rG2°(T) : T=1230K L’équation L’équation-bilan de la réaction est Cu(s)+Tl2O(s) ⇌CuO(s)+2Tll) 13. 15. Le nombre d’oxydation du thallium dans les différentes espèces est : Dans Tl : (0) ; dans Tl+: (+I); dans Tl3+ et Tl(OH)3 : (+III) Sachant, d’une part, que les potentiels croissants correspondent à des nombres d’oxydation croissants, et d’autre part, que les hydroxydes apparaissent lorsque le pH augmente, on déduit que : • Le domaine IV correspond au domaine d’existence de Tl • Le domaine III correspond au domaine de prédominance de Tl+ Devoir surveillé n°8 (MP) 2 Corrigé • Le domaine I correspond au domaine de prédominance de Tl3+ • Le domaine II correspond au domaine d’existence de Tl(OH)3 En A, le couple mis en jeu est Tl3+/Tl+ de demi équation électronique Tl3+ + 2 e- ⇋ Tl+. D’après la formule de Nernst : E = E°(Tl 3+ / Tl + ) + 0,06 [Tl 3+ ] log . 2 [Tl + ] On vérifie que ce potentiel ne dépend pas du pH; avec les conventions aux frontières le log est nul : E A = E°(Tl 3+ / Tl + ) = 1,26V En B, le couple mis en jeu est Tl+/Tl de demi équation électronique Tl+ + e- ⇋ Tl. D’après la formule de Nernst : E = E°(Tl + / Tl) + 0,06 log [Tl + ] . a Tl ,s On vérifie que ce potentiel ne dépend pas du pH; avec les conventions aux frontières : E B = E°(Tl + / Tl) + 0,06 log(10 −4 ) = −0,58V 16. En présence de précipité : K s = [Tl 3+ ].[OH − ]3 . A la limite d’apparition du précipitation, [Tl3+]=10-4mol/L et d’après la figure, pH=0,67, soit pOH=13,33. ( On déduit : K s = 10 − 4. 10 −13,33 ) 3 : Ks=10-44 17. Demi-équation électronique : Tl(OH)3+2e- +3H+ ⇋ Tl+ + 3H2O D’après la formule de Nernst : E = E°(Tl(OH) 3 / Tl + ) + 0,06 [ H + ]3 log = E°(Tl(OH) 3 / Tl + ) − 0,03 log[Tl + ] − 0,09pH . + 2 [Tl ] La pente de la droite séparant les domaines de prédominance de Tl+ et Tl(OH)3 est donc « -0,09V/unité de pH ». On trouve le potentiel standard de ce couple en exprimant la continuité du potentiel à l’intersection des domaines I, II et III, i.e. pour pH=0,67 : E = E A = E°(Tl 3+ / Tl + ) = E°(Tl(OH ) 3 / Tl + ) + 0,03 log[Tl + ] − 0,09pH E°(Tl(OH ) 3 / Tl + ) = E°(Tl 3+ / Tl + ) + 0,03 log 10 −4 + 0,09.0,67 = 1,26 − 0,12 + 0,06 E°(Tl(OH) 3 / Tl + ) = 1,20V 18. Sur la figure 2, le domaine de stabilité de l’eau est le domaine situé entre les deux droites en pointillés. Tl3+ est toujours instable (sa zone de prédominance et la zone de stabilité de l’eau sont disjointes). La réaction correspondante s’écrit Tl3+ +H2O ⇋ Tl+ + 2H+ + (1/2) O2 ou encore : Tl3+ +3H2O ⇋ Tl+ + 2H3O+ + (1/2) O2 Tl(OH)3 est stable pour pH> pHl, pH1 étant l’abscisse du point d’intersection entre la frontière II/III et la droite du couple O2/H2O car alors sa zone d’existence et la zone de stabilité de l’eau ont une partie commune. Calculons pHl : il est solution de 1,23-0,06pHl=1,20+4.0,03-0,09pHl : pHl=3,0 Pour pH<pHl, Tl(OH)3 est instable car sa zone d’existence et la zone de stabilité de l’eau sont disjointes. Ils réagissent selon la réaction d’équation bilan : Tl(OH)3 +H+ ⇋ Tl+ + 2H2O +(1/2) O2 ou encore Tl(OH)3 +H3O+ ⇋ Tl+ + 3H2O +(1/2) O2 Tl+ est stable à tout pH en solution aqueuse puisque sa zone de prédominance et la zone de stabilité de l’eau ont une partie commune. Le métal Tl est stable au contact de solutions aqueuses pour pH>pH2, pH2 étant l’abscisse du point d’intersection entre la frontière IV/III et la droite du couple H2O/H2 car alors sa zone d’existence et la zone de stabilité de l’eau ont une partie commune. Calculons pH2 : il est solution de -0,06pH2=EB : pH2=9,7. Pour pH<pH2, Le métal Tl est instable au contact de solutions aqueuses. L’équation-bilan de la réaction s’écrira, selon qu’on est en milieu acide ou basique : Pour pH <7 : Tl + H+ ⇋ Tl+ +(1/2) H2 ou encore : Tl + H3O+ ⇋ Tl+ +H2O+ (1/2) H2 Devoir surveillé n°8 (MP) 3 Corrigé Pour pH entre 7 et 9,7 : Tl + H2O ⇋ Tl+ +OH- + (1/2) H2 19. Les deux demi-équations électroniques mises en jeu sont : (DEE1) Tl3+ + 2 e- ⇋ Tl+ et (DEE2) Ce4+ + e- ⇋ Ce3+. On déduit l’équation bilan de la réaction de titrage : 2(DEE2)-(DEE1) : Tl+ +2Ce4+⇋ Tl3+ + 2Ce3+. Son enthalpie libre standard de réaction vérifie : ∆rG°=2 ∆rG°(DEE2)- ∆rG°( (DEE1) 2 Donc sa constante d’équilibre K° vérifie : -RT ln K°=-2FE2°+2FE1° : K ° = 10 0,06 ( E 02 − E10 ) =106 La réaction est donc quantitative. 20. Les ordres partiels sont 1 par rapport à Ag+, 1 par rapport à Ce4+, 1 par rapport à Tl+ et (-1) par rapport à Ce3+. L’ordre global est donc 2. 21. v1 = k 1[Ag + ][Ce 4+ ]; v −1 = k −1[Ag 2+ ][Ce 3+ ]; v 2 = k 2 [Ag 2+ ][Tl + ]; v 3 = k 3 [Tl 2+ ][Ce 4+ ] 22. Selon ce mécanisme, Tl3+ n’apparaît que dans l’étape 3, donc : vF = d[Tl + ] = v 3 = k 3 [Tl 2+ ][Ce 4+ ] dt 23. On applique l’approximation des états quasi stationnaires (AEQS) aux intermédiaires réactionnels Ag2+ et Tl2+ : d[Ag 2+ ] d[Tl 2+ ] ≈ 0 et ≈ 0 , soit, d’après le mécanisme : v1 − v −1 − v 2 ≈ 0 et v 2 − v 3 ≈ 0 dt dt Ou encore, d’après les expressions des vi : [Ag 2+ ] = On déduit : v F = k 2 k 1[Ag + ][Ce 4+ ] k −1[Ce 3+ ] + k 2 [Tl + ] et v 2 = v 3 = v F = k 2 [Ag 2+ ][Tl + ] . k 1[Ag + ][Ce 4+ ][Tl + ] k −1[Ce 3+ ] + k 2 [Tl + ] 24. Pour avoir vF=vexp, il faut que : k −1[Ce 3+ ] >> k 2 [Tl + ] , on a alors : k exp = k 2 k1 k −1 thermique d’un habitacle d’automobile : vitrages et climatisation (e3a 2011) A) Echanges thermiques à travers les vitres : 1) Vitrage simple : A1*a) Les grandeurs analogues sont les suivantes : thermique P Tint-Text électricité I intensité du courant Vint-Vext différence de potentiel On montre que la conductance thermique s’exprime : Gc = λv S e en W.K-1. On peut remarquer que la puissance thermique P définie dans l’énoncé est négative en été puisqu’une conductance est par définition positive et que, en été (ce qu’on considère ici puisqu’on étudie la climatisation), TINT<TEXT. A1*b) Par la face intérieure la puissance thermique transmise par conducto-convection est : cv CV Gint = hint S P = ( hint S )(Tint − T0 ) de la forme G int (Tint − T0 ) avec : Devoir surveillé n°8 (MP) 4 Corrigé De même par la face intérieure la puissance thermique transmise par conducto-convection conducto est : cv CV Gext = hex t S P = ( hex t S )(T0 − Text ) de la forme G iext (T0 − Text ) avec : En régime stationnaire, c’est la même puissance thermique P qui intervient : les conductances thermiques sont placées en série. Comme ce sont les différences de température qui s’additionnent, pour une même puissance thermique, ce sont les résistances qui s’ajouteraient. Mais on doit d’abord prendre en compte les échanges par rayonnement ! A1*c) loi de Stefan : la puissance surfacique rayonnée par un corps noir de température T est : Φ = σ T 4 A1*d) La puissance thermique totale échangée par rayonnement au niveau de la face x=0 (orientée algébriquement de l’intérieur vers l’extérieur, est égale à la puissance σSTint4 reçue par la vitre de la part de l’habitacle ’habitacle supposé rayonner comme un corps noir, moins la puissance σST04 que la vitre rayonne vers l’habitacle : ( PintR = σ S Tint4 − T04 A1*e) Donc : TINT − T0 TINT R Pint = ( < 4 σS Tint TINT − TEXT TINT − T04 R 3 Pint ≈ 4σSTint (Tint − T0 ) )= = 15 ≈ 5,1% << 1 293 4 1 − σSTint T04 4 Tint : l’écart relatif est effectivement petit devant 1. avec le développement limité : R : de la forme : PintR = G int (Tint − T0 ) A1*f) On a de même : ( ) T04 4 Tint T − T0 = 1 − int Tint 4 T − T0 ≈ 1 − 4 int Tint R 3 avec G int = 4σSTint ) R 4 R Pext = σS T04 − Text = G ext (T0 − Text ) R 3 avec G ext . = 4σSText A1*g) En régime stationnaire, la puissance thermique P qui traverse la vitre par conduction, est la somme des flux thermiques échangés par rayonnement et par conducto-convection conducto convection au niveau de la face intérieure. C’est également la somme des flux thermiques échangés par rayonnement et par conducto-convection conducto au niveau de la face extérieure. Les différentes associations sont représentées par le schéma : La température à gauche est TINT, à droite TEXT, et les températures de part et d’autre de GC sont T0 et Te. 2) Vitrage feuilleté : A2*a) Par rapport au système schématisé au 2*f, on rajoute en série après la conductance GC de la C première vitre, la conductance GPVB de la couche et une deuxième conductance GC pour la seconde vitre. La température à gauche est TINT, à droite TEXT. A2*b) D’après les lois d’association, la résistance équivalente est : Devoir surveillé n°8 (MP) 5 Corrigé R TOT = R // int + 2R C + R CPVB + R // ext = R G int 1 2 1 1 + C + C + R CV + G int G G PVB G ext + G CV ext La conductance thermique totale équivalente est : G TOT = 1 R TOT 1 2 1 1 = R + + + R G + G CV G C G C G ext + G CV int PVB ext int −1 A2*c) AN : G C = 714 W .K −1 −1 G CV int = 5 ,4 W .K −1 G CV ext = 28 ,5 W .K R G int = 8,56 W.K −1 R G ext = 9,94 W.K −1 G CPVB = 384 W.K −1 G TOT = 9,70 W.K −1 A2*d) f = PintR GR = R int CV = P Gint + Gint 1 1 = CV h G 1 + int 3 1 + intR 4σ Tint Gint AN : f=0,613 R A2*e) Dans le cas où le dépôt est fait sur la face interne de la vitre, on a PintR = 0 et G int =0 : La conductance totale est alors : G TOT ' = 1 R TOT 1 2 1 1 = CV + C + C + R G G PVB G ext + G CV ext int G −1 = 4,66W.K −1 . R R Dans le cas où le dépôt est fait sur la face externe de la vitre, on a Pext =0 : = 0 et G ext La conductance totale est alors : G TOT ' ' = 1 R TOT 1 2 1 1 = R + + + CV G + G CV G C G C G ext int PVB int −1 = 9,09W.K −1 . Pour renforcer l’isolation thermique, on a intérêt à minimiser la conductance totale : il est préférable de faire le dépôt du revêtement réfléchissant sur la face interne de la vitre. R R > G int . On pouvait s’y attendre d’après le schéma équivalent et du fait qu’on avait G ext B) B1) Limitation de l’effet de serre grâce à un vitrage teinté : Les longueurs d’onde émises par le rideau sont principalement dans le domaine infra rouge (IR). extérieur φS φV ΑφS rideau φR vitrage φV (1−Α)φS φR φa intérieur Bilan thermique en régime stationnaire pour : La vitre : A .Φ S + Φ R = 2Φ V Devoir surveillé n°8 (MP) 6 Corrigé Φ a + (1 − A )Φ S + Φ V = 2Φ R Le rideau : B2) On déduit immédiatement des équations précédentes, par combinaison linéaire : 1 (2Φ a + (2 − A )Φ S ) 3 1 Φ V = ((1 + A )Φ S + Φ a ) 3 ΦR = ΦR + Φ V = Φa + ΦS On vérifie immédiatement que l’on a bien : Cette relation constitue en fait le bilan thermique en régime stationnaire pour l’ensemble « vitrage+rideau ». Il est facile de vérifier que la puissance rayonnée par le rideau vers l’intérieur de la voiture est diminuée par l’utilisation d’un vitrage teinté ; en effet, si le vitrage n’est pas teinté on a le même calcul que précédemment mais avec : A = 0 ; dans ce cas la puissance émise par le rideau vers l’intérieur de la 1 2 voiture devient : Φ' R = (2Φ a + 2Φ S ) = (Φ a + Φ S ) > Φ R 3 3 1 B3) le rideau étant un corps noir : Φ R = (2Φ a + (2 − A )Φ S ) = σTR4 3 1/ 4 2Φ a + 2Φ S TR = Donc : si A = 0 = 352K 3σ 2Φ a + (2 − A )Φ S TR = 3σ si A = 0,60 1/ 3 = 331K B4) En l’absence de rideau, l’équilibre thermique de la vitre se traduit par : A .Φ S + Φ a = 2Φ V Et le flux thermique pénétrant dans la voiture est alors : Φ 0 = (1 − A ).Φ S + Φ V , c’est-à-dire, d’après l’équation précédente : 1 1 A Φ 0 = (1 − A ).Φ S + Φ V = (1 − A )Φ S + (A .Φ S + Φ a ) = 1 − Φ S + Φ a 2 2 2 -2 AN : pour A = 0,60, par exemple : Φ0 = 830 W.m > ΦR = 680 W.m-2 Le rideau limite donc le flux thermique pénétrant dans l’habitacle… C) Climatisation de l’habitacle : 1) Analyse du cycle : P C1*a) 3 0 2 4 1 V C1*b) Devoir surveillé n°8 (MP) 7 Corrigé • pour que le fluide puisse refroidir la source froide, par évaporation, il faut que sa température reste inférieure à celle de la source froide : il faut donc que la plus faible température du fluide dans cette phase d’évaporation soit inférieure à TF : T1 < TF • De même, pour que le fluide puisse réchauffer la source chaude, par condensation, il faut que sa température reste supérieure à celle de la source chaude : il faut donc que la plus grande température du fluide dans cette phase de condensation soit supérieure supérieure à TC : T3 > TC • T1 = TF – 10 = 10 °C • T3 = TC + 10 = 45 °C • T4=T1 puisque la transformation 4→ 4 1 est une évaporation à T et P constants C1*c) P3 = PV(T3) = 11,65 bar P4 = PV(T4) = 4,17 bar 2) Compression : C2*a) C2*a) C2*d) C2*b) f • travail reçu par le gaz, donc fourni par le piston, lors du refoulement : WC = − ∫ PdV = P2 V2 in f Wa = − ∫ PdV = −P1 V1 • travail reçu par le gaz, donc fourni par le piston, lors l de l’admission : • travail reçu par le gaz, donc fourni par le piston, lors de la compression adiabatique : in Wb = (U 2 − U1 ) On déduit l’expression du travail total lors des trois phases cumulées : WTOT = P2 V2 − P1V1 + U 2 − U1 : WTOT = WIDEAL = H 2 − H1 C2*c) WIDEAL = C P (T2 − T1 ) = mRγ (T2 − T1 ) M (γ − 1) En utilisant la loi de Laplace (transformation adiabatique réversible) révers : P.Vγ=cte, ie : P(T/P)γ=cte. Devoir surveillé n°8 (MP) 8 Corrigé P T2 = T1 2 P1 γ −1 γ , soit finalement : Widéal γ −1 mRγT1 P2 γ = − 1 M (γ − 1) P1 C2*d) le cycle est un rectangle : dès le début de la compression : P=P2. Le travail fourni par le piston (égal au travail reçu par le fluide) étant l’aire du cycle dans le diagramme de Clapeyron (proportionnelle à l’aire dans le diagramme P(x)), le travail Wréel est supérieur au travail calculé précédemment Widéal : Wréel > Widéal C2*e) La compression étant toujours adiabatique, les travaux s’écrivent comme au C2*b et on a toujours : WTOT = H 2 − H1 = C P (T2 − T1 ) = mRγ (T2 − T1 ) M (γ − 1) mais la température T2 n’est plus la même. Pour trouver T2, écrivons le premier principe pour le fluide au cours de la phase de compression brutale, ainsi que la loi des gaz parfaits pour « éliminer V2 et V1 » : nC V ,molaire (T2 − T1 ) = P2 (V1 − V2 ) : T T T2 − T1 = P2 1 − 2 ( γ − 1) P1 P2 : T2 − T1 P = T1 2 − T2 ( γ − 1) P1 Cette dernière équation permet de déterminer T2 en fonction de T1 , P2/P1 et γ, 1 γ − 1 P2 T2 = T1 + γ P1 γ WREEL = puis en remplaçant : mRγ (T2 − T1 ) = mRγ T1 γ − 1 P2 − 1 = mR P2 − 1T1 M (γ − 1) M (γ − 1) γ P1 M P1 Donc : f (x ) = x − 1 C2*f) Tfin de compression brutale > Tfin de compression réversible d’après le premier principe appliqué lors de la compression, puisque le travail reçu lors de la compression brutale est supérieur et que dans les deux cas, la chaleur échangée est nulle. C2*g) γ −1 mRγ mRγ P2 γ (T2 − T1 ) = • Widéal = − 1 M(γ − 1) M(γ − 1) P1 Donc : γ −1 mRγT1 P2 γ DRT1γ P2 mRγ DRγ Pidéal = (T2 − T1 ) = (T2 − T1 ) = − 1 = τM (γ − 1) M (γ − 1) P1 M (γ − 1) P1 M (γ − 1) AN : PIDEAL = 399 W • WREEL = γ −1 γ − 1 mR P2 − 1T1 M P1 DRT1 P2 mRT1 P2 − 1 = − 1 M P1 τM P1 Donc : PREEL = AN : PREEL = 622,5 W C2*h) Le rendement du moteur étant de 10%, le travail w du moteur par litre d’essence consommé est : w = 0,1.Q (où Q = 35 MJ.L-1) w * cons(essence ) La puissance du moteur en W est alors : PMOTEUR = 3600 Devoir surveillé n°8 (MP) 9 Corrigé P PREEL surcons(compresseur ) = REEL = * 3600 cons(essence ) PMOTEUR w * cons(essence ) La surconsommation en essence due à la climatisation est donc : On a alors : surcons(compresseur ) = PREEL * 3600 = 0 ,64L .h −1 w C2*i) L’intérêt d’avoir plusieurs pistons est, en décalant leurs cycles dans le temps, d’avoir un débit de fluide constant en valeur moyenne temporelle à la sortie du compresseur. 3) Efficacité de la climatisation : QF : L’efficacité est le rapport du transfert utile compte tenu du rôle de la W climatisation (chaleur prélevée à l’habitacle) sur le transfert coûteux (travail fourni par le compresseur). C3*a) e= C3*b) On applique le premier et le second principe de la thermodynamique au fluide frigorigène au cours d’un cycle : ∆U = 0 = W + Q f + Q c et ∆S = 0 = Qc Qf + + Sp Tc Tf avec Sp>0 entropie produite par irréversibilité. C3*c) • e Carnot = • e réel = • e idéal = TF TC − TF PU .τ QF = Wréel mR P2 − 1T1 M P1 QF = Widéal PU .τ mRγ P2 M (γ − 1) P1 γ −1 γ − 1T1 AN : eCarnot = 19,5 eréel = 3,05 eidéal = 5,06 Devoir surveillé n°8 (MP) 10 Corrigé