BILL CArroTHers QUInTeT “d-dAY” - Manche Tourisme Professionnels
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BILL CArroTHers QUInTeT “d-dAY” - Manche Tourisme Professionnels
Conférence de presse JEUDI 5 DÉCEMBRE, À 16H, ÉGLISE NOTRE-DAME DE LA GLORIETTE (CAEN) En écho au 70e anniversaire du débarquement en Normandie, Et en présence du pianiste et compositeur américain BILL CARROTHERS, Denis Le Bas, directeur du festival Jazz sous les pommiers Patrick Foll, directeur du théâtre de Caen Olivier Opdebeeck, directeur de la Maîtrise de Caen vous présentent LE PROJET DE CRÉATION BILL CARROTHERS QUINTET “D-DAY” (titre provisoire) À l’issue de la conférence, vous pourrez assister à la 1re répétition entre Bill Carrothers et la Maîtrise de Caen. Ce concert sera donné à trois reprises en mai 2014 : > le mardi 27 mai, à Caen (au Cargö) dans le cadre de la saison hors les murs 13/14 du théâtre de Caen, Concert complet > le jeudi 29 mai, à Coutances, dans le cadre de la 33e édition de Jazz sous les pommiers, Billetterie à partir du 19 avril 2014 > le samedi 31 mai, à Sainte-Mère-Église en co-organisation conseil général de La Manche et Ville de Sainte-Mère-Eglise Renseignements : 02 33 05 98 41 Cette création est une commande du festival Jazz sous les pommiers, en coproduction avec Le théâtre de Caen et la Maîtrise de Caen. Celui qui aura écouté le bel album Armistice 1918, du même pianiste auteur compositeur comprendra aussitôt pourquoi Denis Le Bas a confié un projet commémorant le 70e anniversaire du débarquement en Normandie à Bill Carrothers. Passionné d’histoire, le musicien pose un regard unique sur la violence et l’horreur de la guerre, la douleur des séparations, la nostalgie du pays et des siens. Tout cela se traduit magnifiquement à travers des compositions et des arrangements bouleversants ou pleins de violence. Aux voix et à la musique de son quintet, il ajoutera un chœur franco-américain composé de la Maîtrise de Caen, l’American BoyChoir (New Jersey) ainsi que les chorales du collège Le Fairage de Périers (50) et du collège Guillaume de Normandie de Caen (14), soit près de 120 jeunes choristes. Pianiste virtuose au toucher d’une rare délicatesse, compositeur plein de pudeur et d’une extrême sensibilité, il nous promet un moment chargé d’émotion et de tendresse, inoubliable. Bill Carrothers : piano, composition et chant Dré Pallemaerts : batterie Drew Gress : contrebasse Peg Carrothers : chant Max Acree : trombone Bill Carrotherspage 3 La Maîtrise de Caenpage 6 The American Boychoirpage 7 Les chorales page 8 Le festival Jazz sous les pommiers page 9 Les partenaires page 10 p2 LE PROJET DE CRÉATION BILL CARROTHERS QUINTET “D-DAY” CONTACTS PRESSE > Jazz sous les pommiers Séverine Hédouin 02 33 76 78 63 / [email protected] > Théâtre de Caen Christophe Hellouin 02 31 30 48 14 / [email protected] Bill Carrothers I have studied World War Two for thirty years. I’ve walked the beaches at Normandy more than once and visited the many cemeteries in the area. But I don’t want to make a “statement” about the war with the music. My interest in merging music and history is to tell the story of history through music, not to advance any ideological agenda. Bill Carrothers Biographie Né en 1964, le pianiste joue depuis trente ans sur les scènes américaines et européennes. Quelques mots sur le compositeur Bill Carrothers, l’un des plus grands pianistes d’aujourd’hui, l’un des plus inspirés et l’un des plus brillants, est aussi un passionné d’Histoire : après avoir enregistré des chants de la guerre de Sécession (The Blues and the Greys, Bridge Boy Music), puis ses interprétations d’airs de la Grande Guerre, comme autant de petites histoires dont les titres forment un poème déchirant (Armistice 1918), il s’attaque à la seconde guerre mondiale avec toujours comme fil conducteur « musiques d’une histoire et histoires de musique ». Sa première apparition aux côtés de Gary Peacock et du batteur Bill Steward est immédiatement célébrée comme une découverte majeure. Remarqué puis embauché par Prince, il accompagne les meilleurs musiciens américains : Scott Coley, Buddy de Franco, Dave Douglas, Curtis Fuller, Billy Higgins, Freddy Hubbard, Lee Konitz, Dewey Redman, Joe Lovano, Gary Peacock. Plusieurs prix prestigieux couronnent son travail dont le Diapason d’Or français, en 2004 pour l’enregistrement Armistice 1918, reliant la naissance du jazz au chaos laissé par la première guerre mondiale. Il quitte New York pour s’installer dans le Nord Michigan en pleine forêt avec sa famille. Là, il retravaille radicalement ses conceptions musicales. S’il varie les formations avec lesquelles il donne vie à ses compositions, il demeure très attaché au trio piano, basse batterie. Depuis longtemps entouré de Dré Pallemaerts à la batterie et Nicolas Thys à la basse, remplacé aujourd’hui par Drew Gress, il multiplie les enregistrements où il manifeste sa passion pour le swing et le be-bop. Là, on découvre qu’il sait tordre le cou à la réputation de « romantique éthéré » que d’aucuns lui ont faite, en enchaînant à un tempo d’enfer des phrases budpowelliennes dignes d’un disciple tout sauf besogneux du maître. Là, on admire un toucher de soie et de velours sur les ballades comme sur les pièces rapides, un phrasé truffé de surprises rythmiques et d’accords à se damner. C’est un penseur serein et non conventionnel qui, dit-il, essaye de raconter des histoires avec la musique. Quand il joue il fait comme si c’était le dernier soir… Sa musique est une combinaison stimulante intellectuellement qui touche cependant le côté émotionnel de l’auditeur, qualités souvent incompatibles. Bill aime l’histoire et la musique et combiner les deux le ravit. Il a enregistré en 1993 puis en 2005 deux albums sur la guerre de Sécession. Il étudie la seconde guerre mondiale depuis 30 ans. Amoureux de la France, il a sillonné à moult reprises les plages du débarquement et les cimetières américains. Discographie Une sélection de quelques uns de ses meilleurs albums en leader : > 1999 Bill CARROTHERS duets with Bill STEWART > 1999 Bill CARROTHERS & Wendy LEWIS: The language of Crows > 2002 The Electric Bill > 2004 The Armistice 1918 > 2005 I love Paris Bill CARROTHERS, Dré PALLEMAERTS, Nicolas THYS > 2006 Civil War Diaries > 2006 Bill CARROTHERS/Marc COPLAND > 2011 live at The Village Vanguard Bill CARROTHERS, Dré PALLEMAERTS, and Nicolas THYS > 2012 Joy Spring > 2012 Family Life p3 LE PROJET DE CRÉATION BILL CARROTHERS QUINTET “D-DAY” CONTACTS PRESSE > Jazz sous les pommiers Séverine Hédouin 02 33 76 78 63 / [email protected] > Théâtre de Caen Christophe Hellouin 02 31 30 48 14 / [email protected] Extrait du livret de l’album Armistice 1918 JE ME RAPPELLE qu’à l’âge de dix ans, je passais pas mal de temps avec un vieil ami de mon grand-père, qui, malgré sa voix rauque et sa toux perpétuelle, avait l’énergie d’un jeune de vingt ans. Il s’appelait Bill Lacy, et à l’âge de seize ans il avait porté les armes en France, en ayant menti sur son âge pour pouvoir monter au front. Sa toux grasse et houleuse était le résultat d’une attaque au gaz moutarde durant laquelle il avait failli perdre la vie. Il fit prisonnière une section entière de soldats allemands, reçut une médaille pour son action et fut l’un des quatre survivants de son unité. Les histoires qu’il racontait étaient époustouflantes. Pour moi, c’était un personnage plus vrai que nature et il reste le seul lien intime que j’ai jamais eu avec la Première Guerre mondiale. Le XXe siècle a vu le jour à la onzième heure du onzième jour du onzième mois, le 11 novembre 1918 (c’est de là que vient l’expression « attendre jusqu’à la onzième heure »). Plus tard, on appellera cela l’Armistice et on le fêtera en défilant dans les rues. Lorsque les fusils se turent, en ce jour froid et pluvieux de 1918, le carnage et la dévastation en Europe de l’Ouest étaient tels que l’on ne pouvait en prendre vraiment la mesure ; il en est de même un siècle plus tard : presque dix millions de morts et quarante millions de blessés ! Quantités de villes furent complètement rasées. Aujourd’hui encore la terre continue de nous livrer ses souvenirs. Chaque année dans la région de la Somme, les paysans trouvent en labourant leurs terres des centaines d’obus qui n’ont pas explosé. Récolte amère jamais épuisée… Il existe en France une unité spéciale dont la mission est de collecter les munitions que les paysans entassent au bord des champs. On retrouve aussi nombre de boucles de ceinture, d’os, de lambeaux d’uniformes, des fusils, des portefeuilles. Des lignes de tranchées presque intactes et des trous d’obus sont encore visibles aujourd’hui. La Première Guerre mondiale marque la fin abrupte de la culture du XIXe siècle en Europe et ouvre la voie à la mécanisation du XXe siècle, de façon brutale et impitoyable. Un abîme sépare les émotions du début de la guerre de celles éprouvées au moment de l’Armistice, une fracture d’une ampleur rarement observée dans l’Histoire. À mon avis, ce fut aussi un des conflits les plus futiles et les plus tragiques, la terrible conjonction de nationalismes, d’orgueils, de naïvetés, d’armes effrayantes et de pure folie. Avec ma musique, j’essaie de raconter cette histoire, ce qui s’est passé entre l’innocence relative de 1914 et la dévastation du 11 novembre 1918. Parce qu’il englobe la rencontre entre deux de mes thèmes fétiches, la musique et l’Histoire, ce projet représente pour moi la possibilité de réaliser un rêve chéri depuis toujours. Je cherche à évoquer les fantômes et les histoires de cette époque, à les faire parler. Cet album raconte l’histoire – en trois parties – de la séparation d’un homme et d’une femme : les quatre premiers thèmes figurent la période précédant la guerre, celle où le monde est heureux et prospère ; la deuxième partie, qui clôt le premier disque, couvre la première période de la guerre, de la mobilisation générale à la séparation des êtres aimés, en passant par les évènements extraordinaires de Noël 1914, qui virent certains des soldats des deux camps désobéir aux ordres, déclarer une trêve pour se rencontrer dans le no-man’s land, enterrer leurs morts, échanger des photos de famille, chanter des chants de Noël ou jouer au football. Dans le second disque, la troisième partie dépeint la vie au front à travers une succession d’interprétations de thèmes populaires et d’improvisations collectives (nouvelles de la famille, raids de nuit, rations de rhum, l’électricité dans les tranchées, réparations diverses, abris individuels, la Vierge d’Albert, les échos et les soupirs des petites amies, des fiancées et des femmes restées à la maison, l’interminable attente, la désillusion, les idéaux brisés, et finalement, le silence de la paix percé par le carillon lointain annonçant la bonne nouvelle de l’Armistice !) Mes investigations autour de la musique de l’époque ont été guidées par mon intérêt pour l’œuvre de certains poètes de la Première Guerre mondiale. Wilfred Owen, un des plus grands de tous, a écrit : Il ne s’agit pas ici d’un livre sur les héros. La poésie anglaise n’est pas encore apte à en parler. Il ne s’agit pas non plus d’un livre sur les exploits ou sur les territoires, tout comme il ne s’agit ni de gloire, ni d’honneur, ni de force, ni de domination, ni de pouvoir, ni de quoi que ce soit sauf de guerre. Par-dessus tout, je ne me préoccupe pas de poésie. Mon thème, c’est la guerre, et le malheur que représente la guerre. La poésie, on la trouve dans ce malheur, ce gâchis. Voilà, en bref, ce que j’ai voulu faire en créant Armistice 1918. Bill Carrothers p4 LE PROJET DE CRÉATION BILL CARROTHERS QUINTET “D-DAY” CONTACTS PRESSE > Jazz sous les pommiers Séverine Hédouin 02 33 76 78 63 / [email protected] > Théâtre de Caen Christophe Hellouin 02 31 30 48 14 / [email protected] Une critique de l’album Armistice 1918 La grande variété d’effectifs n’y est pas pour rien (duo a cappella -voir la pièce d’ouverture, trio piano/ contrebasse(Drew Gress)/batterie(Bill Stewart), formation complète avec l’ajout de clarinette basse (Mark Henderson), violoncelle (Matt Turner), voix (Peg Carrothers), percussion (Jay Epstein), et parfois même, chœur; ou tout simplement piano solo (« Cuddle up a little closer », merveille de charme lancinant, ou « Roses of Picardy », un sommet de rêverie ambivalente). Armistice 1918 est un superbe double-opus, accouché en 2004 sous les bons auspices du label Sketch (qu’on n’en finit plus de regretter), par le remarquable pianiste Bill Carrothers. On est immédiatement saisi par la fraicheur dans le jeu, et (paradoxalement ?) une atmosphère presque mystique; très solennelle en tout cas. Le sujet abordé (la première guerre mondiale) n’y est pas pour rien, et il est traité avec un immense respect, tout en laissant sa place à une soif évidente de création contemporaine. Création qui emploie aussi bien du vieux et du neuf (pardon pour la vision schématique): pièces d’époque retraitées, et compositions personnelles. Pièces courtes, longues, écrites, improvisées... toujours captivantes, souvent bouleversantes (« America, I love you », admirablement chanté par Peg Carrothers) Quoi qu’il en soit, le leader sait jouer (et faire jouer) une musique empreinte d’une certaine intemporalité, ce qui est un atout supplémentaire compte tenu de la nature du projet. On peut voir à ce sujet « And the band played on », une vieille cire transformée en musique douce et énigmatique, fuyant toute étiquette réductrice. La voix de Peg Carrothers y émerge alors qu’on ne s’y attend plus, telle une apparition tardive et saisissante. Même sentiment de perte de repères, avec le fantomatique « Christmas 1914 ‘ Silent night », réinventé en écrin de douceur, sublime de recueillement. A aucun moment,le projet ne sombre dans le sentimentalisme à deux sous ou dans l’illustration poussive. Bill Carrothers a su créer un hommage profondément sincère, doublé d’une grande réussite musicale. On ressort de là comme sublimé par ce long voyage, la tête chargée d’émotions contradictoires. L’objet en lui-même est bien sûr magnifique,avec illustrations, poèmes, textes des chansons, et notes de pochette intimes de Bill Carrothers lui-même. Les deux disques s’organisent comme une longue suite en trois parties (tacites), résumant trois phases distinctes de la guerre. Cette chronologie s’accompagne d’une variété de climats musicaux extrêmement bien dosée. La première partie illustre la période de quiétude relative précédant la guerre, la seconde retrace le déclenchement du conflit, et les conséquences humaines immédiates (séparations et départs au front), ainsi que l’étrange noël 1914 et son improbable trêve. La troisième partie, qui occupe tout le second disque, retrace la vie au front. Bill Carrothers y insère, entre quelques standards encore, ses compositions personnelles. Et l’ensemble de ce double album (deux heures de musique bien tapées), passionne sans relâche. Dale Cooper p5 LE PROJET DE CRÉATION BILL CARROTHERS QUINTET “D-DAY” CONTACTS PRESSE > Jazz sous les pommiers Séverine Hédouin 02 33 76 78 63 / [email protected] > Théâtre de Caen Christophe Hellouin 02 31 30 48 14 / [email protected] La Maîtrise de Caen © Philippe Delval La Maîtrise de Caen a été fondée en 1987 par Robert Weddle. Elle est le fruit d’une collaboration entre le théâtre de Caen, le Conservatoire à Rayonnement Régional de Caen et l’Éducation nationale. Depuis 2003, elle est dirigée par Olivier Opdebeeck assisté de Priscilia Valdazo. Le chœur de chant comprend une trentaine de garçons âgés de 11 à 14 ans, auxquels se joignent des altos, ténors et basses professionnels. Un ensemble instrumental peut également accompagner les prestations. Depuis 2005, un chœur de jeunes hommes, les Juniors de la Maîtrise, est venu enrichir le dispositif. La saison musicale de la Maîtrise comprend vingt auditions annuelles à Notre-Dame de la Gloriette, magnifique église baroque du centre-ville de Caen. Tous les genres et toutes les époques sont abordés, mais une attention particulière est portée sur la musique sacrée de l’époque baroque. Au cours de ces derniers mois par exemple, la Maîtrise a interprété Mozart, Monteverdi, Zelenka, Bach, mais aussi Britten, Caplet, Duruflé, Poulenc ou Tanguy. La Maîtrise propose également des concerts et participe à des opéras inclus dans la saison du théâtre de Caen : Souvenirs envolés (2005) que le compositeur Olivier Dejours a réécrit pour elle, Hänsel und Gretel (2005) de Humperdinck mis en scène par Yannis Kokkos, La Flûte enchantée (2006) mise en scène par William Kentridge à l’Opéra de Lille et au théâtre de Caen, Carmen (2010) mise en scène par JeanFrançois Sivadier, et l’Enfant et les Sortilèges mis en scène par Benoît Bénichou. La Maîtrise se produit aussi en tournée et dans des festivals. Au cours des dernières saisons, la Maîtrise a notamment été invitée à Paris, Bruxelles, Aix-en-Provence, Lyon, Bordeaux, Amiens, Besançon, Lessay, Wiesbaden ou Portsmouth. Elle a été dirigée par William Christie, Andrew Parrott, FrançoisXavier Roth, Michel Laplénie, Martin Gester, Dominique Debart, Nicolas Chalvin… Quelques événements ont marqué ces dernières saisons et ont contribué à faire connaître le niveau musical de la Maîtrise de Caen au-delà des frontières régionales : Au cours de la saison 2007/2008, la Maîtrise a été associée aux Arts Florissants dans la production du Sant’Alessio de Stefano Landi mis en scène par Benjamin Lazar et dirigé par William Christie. Cette production a été créée au théâtre de Caen en octobre 2007 et a été vue ensuite à Londres, New York, Paris, Luxembourg et Nancy. Le DVD a été récompensé par un Diapason d’or. En 2011, la Maîtrise était invitée par l’orchestre Les Siècles dirigé par François-Xavier Roth à participer au bicentenaire de la naissance de Franz Liszt : pendant 3 mois, les garçons de la Maîtrise ont donc eu l’opportunité de chanter la Dante Symphonie aux côtés d’un orchestre de renom dans les plus grandes salles françaises et européennes (Cité de la Musique-Paris, Palais des Beaux-arts-Bruxelles, Maison de la Culture-Amiens) et lors de festivals importants (Lessay, Laon, Wiesbaden). Ce projet a donné lieu à un enregistrement sous le label « Les Siècles Live » chez Actes Sud, distribué par Harmonia Mundi, en vente depuis le début du mois d’octobre 2012. La Maîtrise a tenu un rôle important dans l’événement de la rentrée 2012 : l’opéra Vénus et Adonis de John Blow (1649-1708) mis en scène par Louise Moaty et dirigé par Bertrand Cuiller. Cette production, créée en septembre et octobre 2012 au théâtre de Caen, a ensuite été présentée en tournée dans les plus grandes salles d’opéra : Opéra de Lille, Grand Théâtre de Luxembourg, Opéra-Comique (Paris), MC2 (Grenoble), et Angers-Nantes Opéra, pour un total de 23 représentations. Une part très importante a été faite aux enfants, avec notamment un soliste dans le rôle de Cupidon. 14 enfants de la Maîtrise, répartis en deux distributions, ont ainsi participé à la création et à la tournée. A l’occasion de la création de cet opéra au théâtre de Caen, une captation a été réalisée, parue à l’automne 2013 en DVD sous le label Alpha. La Maîtrise de Caen est une initiative de la Ville de Caen. Elle est le fruit d’un partenariat entre l’Éducation Nationale pour l’enseignement général, le Conservatoire à rayonnement régional de Caen (un équipement de Caen la Mer) pour la formation musicale et le théâtre de Caen pour la diffusion artistique. Pour son cycle de concerts et d’auditions, elle est également soutenue par le Conseil régional de BasseNormandie. p6 LE PROJET DE CRÉATION BILL CARROTHERS QUINTET “D-DAY” CONTACTS PRESSE > Jazz sous les pommiers Séverine Hédouin 02 33 76 78 63 / [email protected] > Théâtre de Caen Christophe Hellouin 02 31 30 48 14 / [email protected] The American Boychoir L’American Boychoir, excellent chœur américain de garçons, qui fête ses 75 ans d’une riche histoire, est reconnu depuis longtemps comme l’un des plus beaux ensembles musicaux des États-Unis. Le Boychoir se distingue par sa maturité musicale, ses représentations énergiques et sa virtuosité d’ensemble, ce qui l’amène à jouer régulièrement avec des ensembles de classe internationale, comme le New York Philharmonic, le Philadelphia Orchestra et le Boston Symphony, et à être souvent dirigé par des chefs d’orchestre illustres, comme James Levine, Charles Dutoit et Alan Gilbert. L’American Boychoir est fréquemment invité à monter sur scène avec des artistes de renommée internationale, et la liste de ses collaborateurs reflète la très grande diversité de l’ensemble : de grands artistes classiques comme Jessye Norman et Frederica von Stade à la légende du jazz Wynton Marsalis, en passant par les icônes pop Beyoncé et Sir Paul McCartney. Les jeunes solistes du chœur sont également très demandés et collaborent avec l’orchestre symphonique de Baltimore, l’orchestre symphonique de Cleveland et le festival de Spoleto, pour n’en citer que quelques-uns. Le Boychoir soigne sa réputation de grand ambassadeur de l’excellence musicale américaine grâce à un programme de tournées nationales et internationales très chargé et à une forte présence télévisuelle et radiophonique (dernièrement aux États-Unis à la radio sur NPR dans l’émission From the Top et à la télévision dans l’émission hebdomadaire Music and the Spoken Word avec le chœur du Tabernacle mormon). Son patrimoine est préservé par un important catalogue d’enregistrements de plus de 45 disques et par le lancement de son propre label, Albemarle Records. Le dernier enregistrement du chœur, Journey On, a été salué par le magazine Fanfare comme « un enregistrement fabuleux, qui embrasse une très grande variété de musiques et de styles, toujours interprétés avec une précision et une énergie époustouflantes, et qui communique à chaque instant un sentiment de découverte et de véritable dialogue avec la musique. » Les garçons, âgés de 9 à 13 ans environ, viennent des ÉtatsUnis et du monde entier pour suivre une scolarité musicale et classique rigoureuse à l’American Boychoir School (Princeton, New Jersey). Pour marquer l’étape historique de ce 75e anniversaire, la saison inclut, outre une centaine de concerts solos, des représentations de la Passion selon saint Matthieu de Johann Sebastian Bach et de Carmina Burana de Carl Orff avec le Philadelphia Orchestra, de Wozzeck d’Alban Berg à l’Avery Fisher Hall avec le Philharmonia Orchestra de Londres, de The Planets de Gustav Holst avec le New Jersey Symphony, et plusieurs autres collaborations avec de grands artistes. Fernando Malvar-Ruiz, directeur musical Litton-Lodal Fernando Malvar-Ruiz a été nommé directeur musical LittonLodal de l’American Boychoir en juillet 2004. Extrêmement sollicité comme chef d’orchestre, conférencier et clinicien, il est également reconnu comme expert des voix d’adolescents en pleine évolution. M. Malvar-Ruiz a été directeur artistique et chef invité du festival mondial de chœurs d’enfants de Hong Kong en 2005. Il a dirigé les chœurs d’honneur des conventions régionales de l’ACDA (American Choral Director’s Association) et des conventions nationales de l’OAKE (Organization of American Kodály Educators). Pendant onze étés, il a enseigné le programme estival de maîtrise en pédagogie Kodály à l’université Capital (États-Unis), et exerce, depuis 2008, à Las Palmas, en Espagne, à l’Academia Internacional De Verano de Dirección Coral y Pedagogía Musical. L’American Boychoir, sous la direction de M. Malvar, a été choisi pour se produire à la convention nationale de l’ACDA de 2009 en Oklahoma et à la conférence nationale Kodály de 2010 à Dallas, au Texas. M. Malvar-Ruiz, natif d’Espagne, a obtenu ses diplômes de pratique de piano et de théorie de la musique au Reál Conservatorio Superior de Música de Madrid et sa certification Kodály en Hongrie où il a reçu la bourse d’études Sarolta Kodály. Il est titulaire d’une maîtrise de direction de chorale obtenue à l’université d’État de l’Ohio et a terminé le cursus de doctorat en musicologie à l’université de l’Illinois. p7 LE PROJET DE CRÉATION BILL CARROTHERS QUINTET “D-DAY” CONTACTS PRESSE > Jazz sous les pommiers Séverine Hédouin 02 33 76 78 63 / [email protected] > Théâtre de Caen Christophe Hellouin 02 31 30 48 14 / [email protected] Les chorales La chorale du collège Le Fairage de Périers (50) Professeur > Denis Labesse Chorale composée d’élèves volontaires. Les répétitions ont lieu pendant la pause du midi, soit hors temps scolaire. Environ une quarantaine d’élèves de tous les niveaux (de la 6e à la 3e ) sont impliqués. La chorale du collège Guillaume de Normandie de Caen (14) Professeur > Fréderic Ledru Chorale composée d’élèves de 4e uniquement. Trois classes du collège travailleront sur le projet. Cependant seuls les élèves volontaires participeront aux concerts en mai prochain, soit une trentaine de choristes. Le travail se fait donc sur temps scolaire. p8 LE PROJET DE CRÉATION BILL CARROTHERS QUINTET “D-DAY” CONTACTS PRESSE > Jazz sous les pommiers Séverine Hédouin 02 33 76 78 63 / [email protected] > Théâtre de Caen Christophe Hellouin 02 31 30 48 14 / [email protected] Le festival Jazz sous les pommiers La 33e édition du festival Jazz sous les pommiers se tiendra du 24 au 31 mai 2014. www.jazzsouslespommiers.com Les premiers noms de la programmation 2014 à partir du 12 décembre Et le programme complet à partir du 26 février Soirée de présentation des musiques du festival : vendredi 18 avril, 20h, au théâtre municipal de Coutances Samedi 19 avril : ouverture des abonnements Samedi 3 mai : ouverture de la billetterie hors abonnements. Informations toute l’année sur festival Jazz sous les pommiers (officiel) p9 LE PROJET DE CRÉATION BILL CARROTHERS QUINTET “D-DAY” CONTACTS PRESSE > Jazz sous les pommiers Séverine Hédouin 02 33 76 78 63 / [email protected] > Théâtre de Caen Christophe Hellouin 02 31 30 48 14 / [email protected] Les partenaires Cette création est une commande du festival Jazz sous les pommiers en coproduction avec le théâtre de Caen et la Maîtrise de Caen avec le soutien financier de : Le Rectorat de l’Académie de Caen Le conseil général de la Manche La Direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives - Ministère de la Défense Le Mémorial de Caen La Région Basse-Normandie Le conseil général du Calvados et avec le soutien de : France 3 Normandie Jazz Magazine p 10 LE PROJET DE CRÉATION BILL CARROTHERS QUINTET “D-DAY” CONTACTS PRESSE > Jazz sous les pommiers Séverine Hédouin 02 33 76 78 63 / [email protected] > Théâtre de Caen Christophe Hellouin 02 31 30 48 14 / [email protected]