Compte rendu des séances d`information-consultation des

Waremme, le 6 février 2013
Compte rendu des séances d’information-consultation des jeunes
Fin janvier – début février 2013
Consultations :
Conseil consultatif des jeunes : 7 jeunes
Jeunes fréquentant Coolzone un mercredi après-midi : 2 jeunes
Jeunes fréquentant La Rib’ un mercredi après-midi : 8 jeunes
Jeunes du groupe Québec de la Rib’ : 8 jeunes
Pour la FRW : Bernard Jans (agent de développement)
1. Objectifs de la réunion
Ces réunions de consultation des jeunes avaient pour objectif de récolter les avis, vécus et besoins de
jeunes de la commune vu que ceux-ci avaient encore été très peu rencontrés lors des autres réunions de
consultation villageoises.
2. Accueil des participants et présentation de l’opération de développement rural de Hannut
L’animateur a accueilli les participants de chaque groupe et leur a donné une petite explication de ce
qu’est une ODR et de ce qu’une telle opération peut apporter à une commune. Il a aussi expliqué le
déroulement de l’animation.
3. Consultation des jeunes
a. Méthode de travail : utilisation d’un photo-langage
Les jeunes, par petit groupe (2 à 9 personnes) étaient invités à sélectionner une photo. Ensuite, à tour
de rôle, chacun expliquait son choix et ses raisons.
L’animateur prenait note des éléments-clés et veillait à ce que chacun s’exprime.
Cette méthode fut appliquée pour les trois thèmes abordés, à savoir :
1. Comment est-ce que je me représente la commune d’Hannut ?
2. Que vivent les jeunes ?
3. Comment est-ce que je vois l’avenir ?
Fondation Rurale de Wallonie
Hesbaye liégeoise
123, rue de Huy à 4300 Waremme
Tél: (0)19 58 93 28
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b. Résultats de la consultation
Ce document reprend les principaux éléments soulevés par des jeunes d’Hannut ou fréquentant des
institutions hannutoises (Conseil consultatif des Jeunes, Coolzone et La Rib’).
En noir, les sujets les plus partagés par les jeunes et quasiment revenus dans chaque groupe
rencontré.
Les jeunes consultés avaient de 13 à 18 ans.
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MOBILITÉ
o Vélo :
pistes cyclables non sécurisées le long des grands axes routiers et dans le centre
d’Hannut. Stressant et insécurisant. Manque de place sur les chaussées.
Etat du Ravel laisse à désirer.
o La sécurité aux abords des écoles est aussi ciblée :
les jeunes s’y agglutinent aux passages pour piétons, ce qui est dangereux pour les
piétons et cyclistes.
Etroitesse de certains trottoirs.
o Le temps de trajet pour entrer et sortir de Hannut aux heures d’école est perçu comme un
gros problème (1h parle certains jeunes).
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AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE ET AMÉNAGEMENT D’ESPACES PUBLICS
o Aucune table dans Hannut pour pouvoir manger son sandwich à midi. Seuls quelques bancs.
o Manque de zone de loisirs, d’un vrai parc et de lieux publics où les jeunes peuvent se
retrouver et y « trainer » quelques heures : parc, zone verte, jardin public aménagé avec
des équipements de loisirs. Exemple le domaine d’Hélécine ou le parc de Landen. Ce
dernier semble fort apprécié par les jeunes qui le connaissent : endroit où on peut flâner,
trainer, se divertir… Il est muni de mobilier urbain, d’équipements de loisirs (agora-sport,
skate-park,…) et d’espaces de repos (pelouse) où on peut s’allonger en été,… tout en étant
nature (sic)
o Peur que tous les terrains soient construits dans les villages et qu’il y ait des gens partout.
o Manque d’un espace (fermé en dur) sur Hannut-centre pour faire des activités de jeunes. Les
locaux de La Rib’, c’est un peu exigu, estiment certains.
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ENVIRONNEMENT :
o Grosse crainte de jeunes pour l’avenir : pollution, voitures, déchets,… même s’ils pensent
que les choses bougent un peu dans ces domaines mais pas encore assez.
o Le gaspillage est aussi pointé du doigt. Omniprésent pour certains déjà dans leurs propres
familles, mais aussi à l’école et chez les copains.
o Certains estiment Orp ou Braives plus agréables à vivre car plus verts. Le manque d’endroits
verts, de fleurs,… dans le centre d’Hannut et le long des grands-routes est régulièrement
soulevé.
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o Sentiment que le développement durable et l’environnement, c’est l’affaire uniquement des
parents et des politiques
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AGRICULTURE :
o Certains jeunes sont fiers de la présence d’agriculteurs dans leur village car ça leur donne le
sentiment d’habiter à la campagne (dans les villages).
o Par contre, d’autres décrient la présence d’un poulailler.
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ECOLE :
o Pour la plupart des jeunes, ils en sont satisfaits.
o Certains jeunes voudraient y avoir d’autres cours : cuisine,…
o Il existe de gros préjugés entre les écoles.
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ECONOMIE :
o Beaucoup de jeunes (15-18 ans) se plaignent de ne pouvoir trouver sur Hannut des
vêtements. Ils sont obligés d’aller sur Liège ou dans une autre grande ville pour s’habiller à
leur goût. Soit, c’est trop « cheap », soit trop « smart ». Ils voudraient que s’implantent à
Hannut l’une ou l’autre chaîne de vêtements plus branchés jeunes mais à des prix
abordables (H&M, Zara,…).
o Le marché de Hannut est considéré comme de moins en moins attractif et de moins en moins
différencié (en matière de produits offerts).
o Intéressés par un fast-food.
o Peur du fait que tout devienne cher (message véhiculé par les parents). Dès lors, ils ont
l’impression que ça a des répercussions sur eux (NDLR : les exemples de restrictions donnés
ne semblent pas toucher des produits de 1ère nécessité mais plutôt des biens que l’on
pourrait considérer de luxe : tablettes, gougouilles,…).
o Certains jeunes vivent des situations difficiles d’un point de vue financier en étant à charge
d’un parent ayant un faible revenu, etc.
o L’argent de poche varie fort d’un jeune à l’autre et son utilité également.
o L’emploi est une préoccupation pour de nombreux jeunes. Ils ont l’impression que peu est
fait pour que de l’emploi soit accessible à tous.
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ELÉMENTS D’IMAGE NÉGATIVE D’HANNUT :
o Peur de la violence à Hannut : pas spécialement dans les écoles mais dans la ville.
o Hannut-centre et certains villages sont considérés par certains comme sales et/ou pollués.
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SOCIAL :
o La diversité est considérée comme une richesse : origine, personnes présentant un
handicap,….
o Le racisme est fort décrié. Il ne s’agit pas uniquement d’un racisme ethnique mais
également social et envers toute personne « différente ». Les jeunes estiment que derrière
l’humour se cachent trop souvent des formes de racisme.
o Les jeunes soulignent la nécessité de développer d’avantage d’entraide, de solidarité.
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o Des jeunes estiment souffrir des préjugés des « vieux » sur eux. Ex : S’il y a eu un incident :
« C’est sûrement un jeune qui… »
o Pas mal de jeunes pensent que les gens sont de plus en plus égoïstes et vivent de plus en
plus de manière solitaire, coupé des autres (seul face à son PC, ne parle plus en famille). Ils
craignent aussi que la terre aille à sa perte (vison d’avenir le plus souvent avancée). Ils ont
l’impression que le monde explose de partout : Pays arabes, Espagne, Indonésie,
Belgique,… Les causes : dictateurs, règne de l’argent, perte d’emploi,…
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POLITIQUE :
o La longueur des réalisations de projet est mal perçue par les jeunes qui ont l’impression
d’être menés en bateau.
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LOISIRS :
o Le gros point noir pointé par les jeunes est la quasi-impossibilité de pouvoir organiser des
soirées de jeunes, festivals,… Celles-ci se déroulent dès lors loin de chez eux. Ils doivent
s’arranger entre eux pour s’y rendre (les parents ne les y conduisent pas). Cela engendre de
gros risques en termes de sécurité,… Ils regrettent entre autre que les salles dans les
villages et le marché couvert n’acceptent ou n’organisent quasiment plus de soirées de
jeunes.
o Les jeunes pointent aussi de manière importante le manque d’activités à faire les vendredis
et samedis soirs (à part bowling et cafés) : cinéma ?
o Certaines activités manquent : pêche, endroit pour du moto-cross, skate-board, VTT, boxe,
plaine de jeux extérieure, cinéma,… Ce manque est encore plus criant au sein des villages où
les jeunes voudraient y voir d’avantage d’activités organisées.
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SANTÉ :
o L’alcool va de pair avec les événements festifs (soirées, fiesta,…) et amène son lot de
problèmes.
o La prise de médicaments et de drogues (plutôt douces) semblent toucher les jeunes de plus
en plus jeunes. Dès la 6ème primaire disent certains. Idem pour le tabac. Le milieu familial
joue un rôle certains estiment les jeunes qui ont abordé ce thème.
4. Mot de la fin
L’animateur remercie les jeunes pour leur apport et leur explique les étapes à venir de l’ODR.
Pour la Fondation rurale de Wallonie
Bernard Jans
Pour toutes remarques concernant ce compte rendu de réunion, vous pouvez contacter
Anne Doguet ou Bernard Jans
de la Fondation Rurale de Wallonie au n° 019/58 93 28
ou par courriel : [email protected] ou [email protected]
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