02 26 MARS - Théâtre La Cité

Transcription

02 26 MARS - Théâtre La Cité
à marseille et ALENTOUR
02 26
MARS
Théâtre / danse
littérature / cinéma
EXPOsitions / conférences
rencontres
02 26
MARS 2016
Théâtre / danse
littérature
cinéma / EXPOsitions
conférences
rencontres
à marseille
et alentour
La Biennale des écritures du réel #3
est une initiative du Théâtre La Cité
qui s’élabore en collaboration avec :
Addiction Méditerrannée, Anthropos – Cultures
Associées, le Théâtre Antoine Vitez
(Aix-en-Provence), Ars Industrialis,
Centre Norbert Elias, Centre culturel Mirabeau,
Collège Henri-Wallon, La compagnielieu de création, La Criée-Théâtre national
de Marseille, Dékadrage, Dock des Suds, DSAA
Design Graphique du Lycée Saint-Exupéry,
Film flamme, le Théâtre municipal Fontblanche
(Vitrolles), les Francophonies en Limousin,
Friche Belle de Mai, La Gare Franche - Cosmos
Kolej, L’Équitable café, L’Embobineuse, Cinéma
Le Gyptis , Librairie Histoire de l’œil, Image de
ville, Théâtre de Lenche, Lieux publicscentre national de création en espace public,
Théâtre Massalia, Théâtre Minoterie-Joliette,
MuCEM-Musée des Civilisations de l’Europe et
de la Méditerranée, L’Odéon, Peuple et Culture
Marseille, Pôle Instrumental Contemporain,
LaPlateforme, le Théâtre des Salins (Martigues),
Shellac Sud, Cinéma les Variétés, Vidéodrome 2,
ZINC, et les nombreuses boutiques partenaires
du boulevard Libération.
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Partager avec tout un chacun l’écriture
de récits d’aujourd’hui. Mettre en
présence des mondes qui ne se
connaissent pas ou si peu, et chercher
ensemble ce qui peut naitre de ces
rencontres. Comment se regarder ?
Que fabriquer ensemble ? C'est ce qui anime l'équipe du
Théâtre la Cité, les artistes et les amateurs qui s’y retrouvent.
L'ÉCOLE ÉPHÉMÈRE
Tout au long de la Biennale, le
Social Lab du Théâtre la Cité
réouvre l’École éphémère, un
projet initié avec le philosophe
Bernard Stiegler lors de la 2e
édition en mars 2014. À travers
des conférences et des rencontres,
philosophes, chercheurs et public
apportent matière à penser les
métamorphoses de notre monde.
Vers quelles évolutions du travail
allons-nous ? Quels dialogues
construire avec la jeunesse ?
Comment vivre dans la villemonde ? Quel destin commun
imaginer ? Telles sont les grandes
questions de cette édition #3.
Nous voulons des scènes ouvertes au flux de la vie, nous y
voulons d'autres joueurs et d'autres règles, et aller voir du
côté du cinéma, de la littérature, de la musique…
Cette nouvelle édition de la Biennale des écritures du réel
s'est inventée dans cet élan.
Aux côtés des différentes créations nées dans notre fabrique
et que vous pourrez découvrir, nous avons invité
de nombreux artistes à venir montrer et partager avec vous
ce qu’ils cherchent et créent.
En mots, en corps, en musiques, en images, en sons,
en silences, quelque chose du réel, de réel, s’écrit.
La programmation que vous allez découvrir, nous l’avons
construite en collaboration avec les différents partenaires
de la Biennale : théâtres, cinémas, musée, librairie,
associations citoyennes, établissements scolaires.
Plus qu’un festival, ce sont des traversées que nous vous
proposons de vivre au gré de vos envies et de votre temps.
Merci à tous ceux qui contribuent
à faire de cette biennale ce moment
fédérateur qui fait dialoguer créations
artistiques et enjeux de société,
artistes, chercheurs et public.
— l’équipe du Théâtre La Cité
INFÕS
PRATIQUES
TARIFS
La Biennale des écritures du réel propose une
tarification élaborée conjointement avec ses
partenaires, avec le souci d’une accessibilité pour tous
et particulièrement pour les jeunes.
SÕMMAIRE
La Biennale des écritures du réel
se déroule sur quatre semaines.
À la fin du programme de chaque
semaine, vous trouverez un calendrier
et les coordonnées des lieux.
Le tarif réduit
Tarif plein
spectacles invités
créations partagées,
work in progress,
performanceSs
16€
Tarif réduit
12€
Tarif super
réduit
6€
est proposé aux
demandeurs d’emploi,
RENSEIGNEMENTS
aux professionnels
N’hésitez pas à nous appeler pour
obtenir des renseignements sur
les propositions de la Biennale au
Théâtre La Cité : 04 91 53 95 61 ou
sur [email protected]
Pour recevoir la lettre d’information sur l’actualité de la Biennale,
inscrivez-vous sur le site www.
theatrelacite.com à la rubrique
« Infos pratiques ».
Suivez la Biennale sur Facebook
et Twitter (@ecrituresdureel).
du spectacle (sur
présentation d’un
justificatif ) et aux
8€
6€
4€
titulaires de la carte
« Venir voir ».
Le tarif super réduit
films
5€
lectures, expositions,
conférences
ENTRÉE LIBRE
est proposé aux jeunes
de moins de 25 ans,
aux titulaires du RSA
(sur présentation d’un
justificatif ).
BILLETTERIE
CAS PARTICULIERS
lever De riDeau Réserver et acheter sa place :
Reportez-vous aux calendriers
hebdomadaires qui vous guident
en fonction des évènements.
Certains de nos partenaires
appliquent leurs propres
tarifications :
Le Théâtre de La Criée, le
MuCEM, le Théâtre de Lenche,
le Théâtre Massalia, le Théâtre
des Salins (Martigues), le Théâtre
municipal Fontblanche (Vitrolles),
le Théâtre Antoine Vitez (Aix).
À l’occasion de la 29e journée
du Championnat de France de
Ligue 1, des billets couplés sont
proposés comprenant le match
Olympique de Marseille-Toulouse
Football Club (fixé entre le 4 et le
6 mars) et le spectacle Do you still
love me ? (2, 3 ou 4 mars).
Pour la billetterie gérée par
le Théâtre La Cité :
ouverture des réservations
le lundi 22 février
En ligne : www.theatrelacite.com
Par téléphone : 04 91 53 95 61
(paiement par CB possible) du
lundi au vendredi de 11h à 17h
Au Théâtre la Cité :
54, rue Edmond-Rostand
Marseille (6e)
Et sur les lieux : avant les
évènements (dans la limite des
places disponibles).
Pour les propositions en entrée
libre, inscrivez-vous sur
[email protected]
Pour les propositions ayant lieu
à Martigues, Aix-en-Provence
et Vitrolles :
Reportez-vous directement à la
page Évènements pour réserver et
acheter vos places.
CARTE VENIR VOIR
La carte « Venir voir » vous est
proposée au prix de 5 €. Elle donne
accès au tarif réduit, rendu visible
dans le programme par le tarif
souligné.
Vous pouvez acheter cette carte :
Au Théâtre La Cité :
54, rue Edmond-Rostand
13006Marseille
Sur les lieux de la Biennale En ligne : www.theatrelacite.com
OUVERTURE
Mercredi 02 Mars
Théâtre et football, deux passions
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 7
Semaine 1
jeudi 03 dimanche 06 mars
Chemin faisant Marseille, Écritures à vif...
Programmation (Marseille) . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 9 à 20
À Martigues. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 21
Calendrier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 22, 23
GrOupes
Vous travaillez dans un établissement scolaire, un centre social,
une maison de quartier, un Itep…
Vous êtes en lien avec des publics,
et vous souhaitez vous saisir des
propositions de la Biennale des
écritures du réel, prenez contact
avec Nisrine El Hassouni qui vous
conseillera et vous proposera des
tarifs de groupe.
Contact : 04 91 53 95 61 ou sur
[email protected]
Presse
Contact : Fabienne Sabatier
[email protected]
06 84 04 31 24
Librairie
La Librairie Histoire de l’Œil
(www.histoiredeloeil.com) sera
présente sur un grand nombre
de lieux de la Biennale. Le picto
« ho » vous indique qu’une
sélection bibliographique autour
de l’évènement y sera proposée.
SEMAINE 2
mardi 08
dimanche 13 mars
Faisons l'histoire, La Vie courante...
Programmation (Marseille) . . . . . . . . . . . . . . . . p. 25 à 44
À Aix-en-Provence. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 45
Calendrier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 46, 47
SEMAINE 3
lundi 14 dimanche 20 mars
Continent jeunesse
Programmation (Marseille) . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 49 à 66
À Vitrolles. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 67
Calendrier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 68, 69
SEMAINE 4
mardi 22
samedi 26 mars
Notre monde
Programmation (Marseille) . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 71 à 85
Calendrier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 86, 87
ÕUVERTURE
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Une proposition du Théâtre la cité en partenariat avec la Friche la Belle de mai
Do yoU still lOve me ?
Une création théâtrale de Sanja Mitrovi�
Sanja Mitrović réunit
pour cette création
deux mondes
– football et théâtre –
avec apparemment
pas grand-chose en
commun.
20H30
Quatre supporters de
durée 1h30
l’OM et quatre acteursperformeurs sont
FriChe la Belle de Mai
ensemble sur scène
Grand Plateau
pour interroger leurs
passions, ce en quoi ils
16-12-6 €
croient vraiment, et à
quel prix…
« lever de rideau » « Je suis fascinée
spectacle + match OM/Toulouse
par les mécanismes
20 €
d’identification
qui structurent le
Réservations
Théâtre La Cité
sentiment d’appartenance à un groupe ou
à une communauté.
Supporter le football est souvent associé à l’hooliganisme et à la violence, mais ce qui m’intéresse est l’idée
de l’amour comme composante de cet élan ».
Do You Still Love Me ? est un spectacle sur l’amour dans
sa forme la plus obsessionnelle.
Cette nouvelle version du spectacle est créée avec des
supporters de l’Olympique de Marseille en coproduction avec le Théâtre La Cité qui organise et accompagne la rencontre avec les différents clubs marseillais.
Mer
Ven
02
04
mars mars
MERCREDI 02 MARS
PARMI VOUS
MIDI NET – Parvis de l’Opéra
POT DE LANCEMENT
19H – Friche la belle de mai
(grandes tables)
DO YOU STILL
LOVE ME ?
20H30 – Friche la belle de mai
(Grand Plateau)
© Sigrun Sauerzapfe
biennale Des écritures du réel #3
ure de la
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débordent,
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toires
end, se susp
se surpren
end,
d, et s’accr
o
ch
e à toi et là
Sirènes et
midi
.
6
7
Sanja Mitrović est née et a grandi en Serbie. En 1999,
sa vie change, quand la première bombe de l’OTAN
tombe sur la ville de Belgrade, dans laquelle elle vit à ce
moment-là, point marquant dans la série des guerres
civiles qui avait commencé à séparer l’ex-Yougoslavie à
partir de 1991.
Les guerres civiles ont imposé leurs propres récits et
Sanja Mitrović expérimente les moyens par lesquels les
Serbes – tous les Serbes – sont assimilés aux mauvaises
personnes de l’Europe.
Dans la gravité des événements qui se déroulent autour
d’elle, elle ressent le désir de développer sa propre voix
et son propre vocabulaire.
La colère est son impulsion initiale qui, avec les
années, se heurte et se répand dans d’autres histoires
universelles. Petit à petit, elle renonce à celle-ci, la
remplaçant par sa curiosité pour le fonctionnement des
mécanismes politiques et humains.
Conception, chorégraphie, direction: Sanja Mitrović / Avec : Salim
Djaferi, Ina Geerts, Leila Putcuyps, Sid van Orle, et des supporters
de l’Olympique de Marseille : Alexandre Uzzo, Jean-Philippe
Adorno, Hamza Baggour, Cécile Hibernac / Texte : Sanja Mitrović et
Jorge Palinhos, en collaboration avec les participants / Recherche
et dramaturgie : Jorge Palinhos / Costumes : Frederick Denis /
Création sonore : Vladimir Rakić / Création vidéo : Sanja Mitrović
/ Scénographie : Laurent Liefooghe / Création lumière : Stéphane
Lebonvallet / Régie son et vidéo : Saul Mombaerts / Régie lumière :
Yann Loric / Documentation, recherche et traduction : Marie
Vandenbussche-Cont / La version créée à Marseille avec les supporters de l’Olympique de Marseille est une co-production : Théâtre La
Cité (Marseille) and Stand Up Tall Productions (Amsterdam).
SEMAINE
1
JEUDI 03
DIMANCHE 06
SEMAINE
© Kris Dewitte
Un voyage dans trois
quartiers populaires
de la ville avec « Chemin
faisant, Marseille ».
La découverte de l’écriture
d’auteurs face au réel
et le théâtre document
de David Lescot.
Une rencontre avec Éric
Corijn, philosophe de la ville
monde à l’occasion de la
première conférence
de l’École éphémère.
Football et théâtre, on
poursuit l’aventure avec
encore deux représentations
de Do you still love me ?
…
semaine 1 – du 03 au 06 mars
�HEMIN FAISANT
MARSEILLE
Trois artistes dans trois quartiers de la ville,
que s’est-il inventé sur ces chemins de rencontre ?
Une coréalisation du théâtre la Cité et du théatre Joliette-Minoterie
Jazz, DEntelle et taffetas
© Sigrun Sauerzapfe
Une création théâtrale de Julien Mabiala Bissila avec Rabia Zeroual et Gilles Campaux
Il était une fois… Une
batterie, une machine
à coudre, des tissus,
des voix. Voici à quoi
ressemblerait l’atelier
à coudre les mots et
les histoires. Comme
19H
durée 1h10
un train, la pédale
de la machine roule
dans Saint-Mauront,
Théâtre Joliette
Minoterie
passe devant le poste
de police, de bar
en bar, embrasse
8-6-4 €
quelques personnes
autour d’une bière,
Réservations
Théâtre Joliette-Minoterie
d’un café, traverse
de l’autre côté du
passé et de l’imaginaire d’une couturière. Moi dans tout ça, je suis celui qui
retranscrit le passage de cette locomotive. Bon voyage...
Jeu
ven
03
04
mars mars
biennale Des écritures du réel #3
Une coréalisation du théâtre la Cité et du théatre Joliette-Minoterie
ÉPOpée
Un film chanté d’Aurélia Barbet avec des habitants et travailleurs de la Joliette
Jeu
03
mars
Un spectacle mis en scène par Julien Mabiala Bissila et coécrit
avec Rabia Zeroual / Avec : Julien Mabiala Bissila, Rabia Zeroual,
Gilles Campaux / Lumière : Guillaume Parmentelas / Production :
21H
Théâtre La Cité.
durée 47 min
Théâtre
Joliette
Minoterie
5€
Réservations
Théâtre
Joliette-Minoterie
© Sigrun Sauerzapfe
« Je suis arrivé dans le quartier de Saint-Mauront un
peu comme on débarque dans un nouvel appart. On
essaie de prendre ses marques, de rencontrer les gens
qui y vivent.
On est vite tenté de faire ce qui se fait déjà, c'est-àdire remettre en lumière les clichés de la cité, le côté
sensationnel des choses... On est tenté car les gens vous
présentent cela en premier ! C'est dingue d'entendre
qu'ils ne veulent plus qu'on parle de leur quartier
comme si c'était une infection, et celui qui te raconte
finit par tomber dans son propre piège en te dressant
l'autopsie même de l'infection...
Heureusement que j'ai vu pire dans ma vie. Je peux
me retrouver dans ce pathos l'instant d'une clope et,
tout juste après, les centaines de morts qui logent dans
mes souvenirs, ces Jeux olympiques du crime vus au
Congo, me demandent d’aller voir du côté de la vie.
C'est comme ça que j'ai eu un coup de foudre pour cette
femme, couturière rue Felix Pyat, qui me parlait du Jazz
et de Jean Ferrat. » — Julien Mabiala Bissila
10
11
« Il y aura mes images du quartier
de la Joliette qui change, l’autoroute qui explose, les grues qui
s’affolent, la plaie béante qui
s’ouvre depuis la rue CamillePelletan, le marché du Soleil qui
s’organise au petit bonheur la
chance dans les rues adjacentes,
l’étrange atmosphère des rues
Forbin, d’Hozier et Fauchier qui
glissent vers le port, des rues
comme un décor de film qui
cherche encore son histoire.
Il y aura des chansons, a capella
ou en musique, des chansons
d’habitants, des chansons de
marins, des chansons de gestes ou
de métiers.
Marseille, la ville chantante de
jadis, renouvelle ici son répertoire
dans un registre urbain et contemporain... » — Aurélia Barbet
C’est au hasard, sans repère, et par la mer
au fil de pérégrinations, tout autour de la terre
que Ray a débarqué un beau jour sur les quais
calés entre le ciel, les docks et la poussière.
Marseille ville dure
Marseille ville sévère
Marseille et son port d’une beauté cruelle
Et ces bateaux parqués par paquets sur les quais
qui seuls aux yeux de Ray offraient un intérêt.
Écrit et réalisé par Aurélia Barbet / Collaboration artistique Pierre
Azaïs / Coproduction : Théâtre La Cité, 529 dragons, MarseilleProvence 2013 Capitale européenne de la culture.
semaine 1 – du 03 au 06 mars
L'ÉCÕLE
ÉPHÉMÈRE
© Jean-François Comminges
Une coréalisation du Social Lab du Théâtre La Cité et du Théâtre de Lenche
Une coréalisation du théâtre la Cité et du théatre Joliette-Minoterie
Une ville n'est pas un pays,
superdiversité et DEstin commUn
Les NOaillaux
Un film de Jean-François Comminges avec des habitants et commerçants de Noailles
« Noailles, si on considère sa
géographie dans la ville, le
caractère extrêmement nourricier
de son activité, c’est le ventre
de Marseille. Au cœur de cet îlot
intemporel, j’ai monté mon studio
de cinéma de quartier.
21H
durée 1h
Sont venus y jouer des adolescents, la peintre Zeynep Perinçek,
Doudou le patron du restaurant
Théâtre
Joliette
sénégalais Mame Diara, Sylvie
Minoterie
de Tamky, le couturier de Saloum
Couture, Mme Bey, Mima,
Dalila Ouanes, AliBaba l’épicier
5€
marabout, Chelal la coiffeuse…,
autant de figures populaires et
Réservations
Théâtre
agissantes. Puis, dans une mise en
Joliette-Minoterie
abîme de nos rencontres, de nos
discussions, de nos balades, nous
avons laissé vivre la comédie !
Cherchant dans des palabres ininterrompues je ne sais
quelle vérité humaine, nous nous parlons maintenant
Ven
04
mars
biennale Des écritures du réel #3
Conférence d’Éric Corijn
comme si nous étions des intimes. Nos accents se
répondent, nos yeux ne se cachent rien, les blagues se
mêlent aux confessions…
Cette année, j’ai 47 ans. Âge auquel ma mère décéda.
J’avais alors 15 ans. J’étais alors un de ces jeunes
rencontrés dans le quartier. Je me suis d’ailleurs
souvent dit que je n’ai jamais dépassé cet âge. Éternel
adolescent. Prompt à la blague. Pas vraiment armé
pour les grandes décisions. Préférant toujours la
discussion, l’arrangement, à la règle. Toujours rétif à
l’autorité. Préférant la fugue à la guerre, les voyages au
combat…
Arriver, ou y arriver. Parvenir à restituer, par mon
cinéma juvénile, un peu de l’humanité de ceux
que j’aime particulièrement ici et que j’ai choisis :
les Noaillaux ! Comme une famille précieusement
recomposée. » — Jean-FranÇois Comminges
sam
05
mars
11H
Théâtre
DE LENCHE
Entrée
libre
Réservations
Théâtre
de Lenche
Nous devons vivre ensemble sur
base de la différence et nous ne
sommes pas habitués à cela…
Penser et se penser avec l’autre
n’est pas une évidence. Le vivre
ensemble en superdiversité
impose l’imagination d’un destin
commun.
Depuis le XIXe siècle le monde
se compose d’une mosaïque de
pays. Ces états-nations tendent
vers une certaine homogénéité et
identité culturelle. La scène artistique et culturelle s’est construite
dans ce cadre historique. Or
depuis 40 ans, la mondialisation
intensifie l’espace des flux tandis
que la mobilité des personnes fait cohabiter dans un
même espace des histoires et des représentations
sociales et culturelles différentes.
Comment les artistes abordent, traversent, vivent,
racontent ces phénomènes ? Quels sont leurs rôles
dans une nouvelle redistribution des relations entre
villes-monde, États, personnes, cultures et arts ?
Éric Corijn est philosophe de la culture et sociologue,
professeur de géographie sociale et culturelle à
l’Université Libre de Bruxelles et fondateur du centre
d’études urbaines à la Vrije Universiteit Brussel :
Cosmopolis. Il est co-directeur de « 4Cities », et
travaille les liens entre la mondialisation et l’urbanité,
entre migration et superdiversité, entre communautés
et société, entre le vivre ensemble et l’art.
Écrit et réalisé par Jean-François Comminges / Filmé et monté par
Cyrielle Faure / Accessoirisé par Zeynep Perinçek / Installé par
Guillaume Parmentelas / Mixé par Fred Bielle / Production Théâtre
La Cité.
12
13
semaine 1 – du 03 au 06 mars
Une proposition du Social Lab du Théâtre La Cité
Une proposition du Social Lab du Théâtre La Cité
en partenariat avec image de ville
Un parlement
mondial des villes,
pour une transition
Rencontre animée par Éric Corijn
Dim
06
mars
15H
Théâtre
La Cité
Entrée
libre
Réservations
Théâtre La Cité
br ven
un ez
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s1
3h e r
La majorité de l’humanité vit en
ville. Les villes deviennent de plus
en plus grandes : déjà 545 de plus
d’un million d’habitants, 14 de
plus de 20 millions. Pour ces villes,
les défis mondiaux sont des challenges immédiats : changement
climatique, mobilité, économie,
inégalité sociale, diversité des
cultures et des langues, qualité
de vie, démocratie participative,
gouvernance de l’espace public,
coopérations villes-campagnes…
Tandis que la gouvernance
mondiale reste entre les mains des
seuls États avec leurs conférences
et traités internationaux, les villes
en réseau peuvent jouer un rôle
grandissant dans les années à
venir. Quelles seraient les missions
d’un Parlement Mondial des Villes ?
www.globalparliamentofmayors.org
OUr City
Projection en présence de la réalisatrice
Maria Tarantino et de Luc Joulé
Dim
06
mars
18H
durée 1h23
Théâtre
La Cité
5€
Réservations
Théâtre La Cité
Our City est un voyage cinématographique dans une capitale aux
multiples stratifications.
Regard singulier et poétique sur
Bruxelles, le film explore l’âme et
les contrastes d’une ville monde
où des fragments d’histoire se
cachent derrière chaque façade.
C’est l’histoire d’une métropole
qui vit au rythme palpitant de
sa multiculturalité, une cité
continuellement en devenir, où se
révèle plus qu’ailleurs une identité
en construction.
Le film a eu le prix du Jury au
Festival de Milan en septembre
2015 et le Bayard d’Or du Jury au
FIFF de Namur en octobre.
2015 / Production Wildundomesticated /
Réalisation : Maria Tarantino
© Annie Beriat
biennale Des écritures du réel #3
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semaine 1 – du 03 au 06 mars
Écritures à vif
En prise avec la vie et l'actualité, l’acte d'écrire et l’acte de dire, ici, ne font qu’un...
Une coréalisation du théâtre la Cité
Une coréalisation du théâtre la Cité
et du théatre Joliette-Minoterie
et du théatre Joliette-Minoterie
Après une lONgue
apnée
PLACES / OUT THERE
Une performance d’Alexandra Badea
et Stéphanie Lupo
Une lecture musicalisée de Julien Mabiala Bissila
Sam
05
mars
15H
durée 45min
hall du
Théâtre
Joliette
Minoterie
Entrée
libre
« Nous étions en 1997. Alors
que je fuyais la guerre, j’avais
été fait prisonnier dans un camp
tenu par des soldats angolais.
Je me souviens qu’il y avait des
mines alentour. Les soldats nous
disaient : “Si vous tentez de fuir
vous sauterez !” Ils avaient un
accent de merde et on était morts
de rire. La nuit on entendait les
mines exploser quand les fuyards
essayaient de s’échapper. Putain
ils étaient sérieux ? » — Julien Mabiala Bissila
Julien Mabiala Bissila, auteur,
comédien et metteur en scène, est
Réservations
né en 1976 à Brazzaville au Congo.
Théâtre JolietteAprès plusieurs années d’errance
Minoterie
dans la forêt, au sortir de la guerre,
il écrit plusieurs pièces dont Crabe
Rouge, en hommage aux disparus du Beach.
En 2011, il obtient la bourse du festival des Franco­
phonies et réside à la Maison des auteurs. Sa pièce Au
nom du Père du fils et de J.M. Weston (éditions Acoria) est
lauréate des journées de Lyon des auteurs 2011.
En septembre 2014, il est le lauréat du premier prix RFI
Théâtre avec sa pièce Chemin de fer. Il en donne une
lecture à Avignon en juillet 2015 dans le cadre du cycle
« Ça va, ça va l’Afrique ».
Au nom du Père du fils et de J.M. Weston est créée à
l’automne 2015 au Tarmac à Paris, mise en scène par
l’auteur.
Après une longue apnée est son premier écrit autobiographique, récit de sa fuite du Congo.
© Shiran Antebi « self portrait »
Texte écrit et lu par Julien Mabiala Bissila accompagné au
violoncelle par Stéphane Bensimon / Publié dans le numéro 1 de la
revue La Marelle.
biennale Des écritures du réel #3
16
17
Un texte écrit quelques jours avant
la représentation, en réaction
aux bruits du monde. Deux
voix se parlent sans face à
face depuis différents lieux du
globe, l’écriture sert de lien et de
fil conducteur à leur dialogue.
16H
Deux êtres, artistes, auteurs,
femmes, réagissent à l’actualité
Théâtre
en direct à travers leur sensibilité,
Joliette
Minoterie
leur regard et aussi leur manière
d’envisager la vie. Comment
réagir à la violence médiatique
8-6-4 €
demande l’une ? Comment
dénoncer et affronter la cruauté
Réservations
Théâtre Joliettedu monde sans pour autant s’y
Minoterie
perdre ? Quelles voies de sorties
possibles ? Quelles solutions
chacune trouve-t-elle, out there, là
où elles se trouvent physiquement, mais aussi dans leur
propre vie intérieure ? Quels seront les évènements qui
surgiront et les lieux d’où les deux protagonistes feront
présence et élèveront leur parole ? Nous le saurons le
jour où le premier mot du texte tombera. L’actualité
et la vie de chacune en décideront et rythmeront
l’échange.
Sam
05
mars
Alexandra Badea, auteure, metteure en scène et scénariste, est née en Roumanie en 1980. Elle a publié sept
textes de théâtre et un roman Zone d'amour prioritaire
chez l’Arche Éditeur.
Pulvérisés a été lauréat du Grand Prix de la littérature
dramatique du CNT en 2012.
Stéphanie Lupo s’est formée avec le metteur en scène
russe Anatoli Vassiliev. Elle montre ses pièces-performances en France et en Europe et donne de nombreux
ateliers internationaux autour de la figure du performer. Au cœur de son travail se trouve la notion d’acte
nécessaire et authentique, l’idée d’engagement de
l’artiste qui prend la parole sans filet.
semaine 1 – du 03 au 06 mars
David les�ot,
un théâtre document
Une coréalisation du théâtre la Cité
et du théatre Joliette-Minoterie
La violence
DE nos rêves
Une proposition de Jérôme Richer à mi-chemin
entre spectacle de théâtre et concert rock
Sam
05
mars
18h
durée 1h15
Théâtre
La Cité
8-6-4 €
Réservations
Théâtre La Cité
© Pusti & Ramo
Deux spectacles et une rencontre avec Paul Felenbok, David Lescot
et les comédiens après la représentation de « Ceux qui restent »
La violence de nos rêves est la
première étape d’une nouvelle
création sur la question de
l’autofiction et de l’engagement
de l’individu dans la vie comme
dans l’art.
Sur scène, trois personnes, deux
musiciens, Vincent Bertholet (des
groupes l’Orchestre Tout Puissant
Marcel Duchamp et Hyperculte)
et Simone Aubert (de Massicot
et Hyperculte), respectivement à
la contrebasse et à la batterie, et
l’auteur-metteur en scène Jérôme
Richer.
Jérôme Richer est né en 1974.
Il vit et travaille en Suisse. Il suit
d’abord une formation universitaire en droit, puis
après un détour par l’éducation spécialisée, il se dirige
vers l’écriture théâtrale et la mise en scène.
Jérôme Richer se nourrit du réel pour écrire ses textes
et construire ses spectacles. Son travail est proche du
théâtre documentaire. Il a notamment écrit et mis en
scène La ville et les ombres en 2008 sur l’évacuation
du squat Rhino à Genève, Une histoire suisse en 2010,
regard subjectif sur l’histoire de son pays ou encore Je
me méfie de l’homme occidental (encore plus quand il est
de gauche) en 2011 sur la bonne conscience occidentale.
En 2011, il fonde, avec quatre autres auteurs suisses,
le collectif « Nous sommes vivants », avec lequel il
participe en 2013 au 30e festival des Francophonies
dans « Les auteurs passent à l’acte ». En 2015, il crée au
Théâtre du Grütli à Genève son texte le plus long et le
plus ambitieux à ce jour, Tout ira bien, sur nous et les
Rroms, Gitans, Manouches, Sintis, Tsiganes.
Jérôme Richet est en résidence au théâtre SaintGervais-Genève depuis 2009.
Collaboration artistique : Marcela San Pedro / Administration :
Maël Chalard / Production : Compagnie des Ombres (Suisse) /
Soutien : Pro Helvetia, fondation suisse pour la culture.
biennale Des écritures du réel #3
18
Une Coréalisation du Théâtre La Cité
et du Théâtre de Lenche
en partenariat avec le Théâtre municipal de l’Odéon
Ceux qui restent
Un spectacle de théâtre de David Lescot
« Paul Felenbok et Wlodka
Blit-Robertson sont les témoins
vivants d’une histoire qu’ils souhaitent aujourd’hui transmettre,
parce qu’ils ne l’avaient
jamais fait.
Tous deux font partie des rares
20H30
durée 1h35
survivants du ghetto de Varsovie.
Paul Felenbok avait sept ans en
avril 1943. Ses parents furent
Théâtre
emmenés, déportés et assassinés
municipal
de l’Odéon
lors d’un des nombreux changements de caches auxquels étaient
alors forcés les juifs de Pologne.
16-12-6 €
Lui en réchappa et fut envoyé
par son frère aîné en France,
Réservations
Théâtre
où il grandit dans les maisons
de Lenche
d’enfants de l’Union des Juifs
pour la Résistance et l’Entraide.
Sa cousine, Wlodka BlitRobertson, parvint elle aussi à s’en échapper, quelque
temps avant le soulèvement, avec sa sœur jumelle Nelly,
en escaladant le mur d’enceinte à l’aide d’une échelle.
Elle avait douze ans. Son père, lié au Bund, l’organisation
socialiste juive, avait déjà gagné la Russie. Sa mère
demeura dans le ghetto pour s’occuper du reste de la
famille et fut exterminée par les nazis. Wlodka, séparée
de sa sœur, resta cachée jusqu’à la fin de la guerre dans
des familles de paysans polonais, avant de rejoindre son
père à Londres. Sam
05
mars
19
© Heritage images Leemage
Leurs témoignages croisés, nous avons décidé de les
faire entendre, de les porter à la scène, dans un dispositif
dépouillé de tout effet spectaculaire, de toute mise en
scène, de tout protocole pathétique. Ce sera du théâtre,
car la parole des témoins sera portée par des acteurs,
mais un théâtre-document, sans réécriture ni artifice,
un théâtre au plus près du témoignage. » — DAVID LESCOT
Conception et mise en scène David Lescot / Avec : Marie
Desgranges et Antoine Mathieu / Lumières : Laïs Foulc /
Production : Compagnie du Kaïros / Paroles : Paul Felenbok
et Wlodka Blit-Robertson recueillies par David Lescot / Le texte
est édité chez Gallimard, collection Haute Enfance.
semaine 1 – du 03 au 06 mars
Une Coréalisation du Théâtre La Cité
et du Théâtre de Lenche
MARTIGUES
LA COmmissiON
Centrale
de l'EnfanCe
mercredi 02 VENdredi 04
à 20H30
Théâtre des Salins
19, Quai Paul Doumer
Un spectacle de théâtre de David Lescot
« Enfant, je passais mes vacances
d’été dans les colonies de
vacances de la Commission
centrale de l’Enfance (CCE),
cette association créée par les
juifs communistes français après
la Seconde Guerre mondiale,
18h
durée 1h
à l’origine pour les enfants des
disparus. Elles existèrent jusqu’à
la fin des années 80. Mon père y
Théâtre
de Lenche
était allé aussi.
J’ai voulu m’en souvenir, sans
nostalgie, et raconter par bribes
16-8-2 €
cette histoire. Il y est question
Réservations
de conscience politique, de
Théâtre
l’usure d’un espoir, de règles
de Lenche
strictes, d’idéologie tenace, de
transgressions en tous genres,
d’éveil des sens. Ce sera donc un
cabaret minimaliste. Pour une voix, porteuse d’autres
voix. Une sorte de ballade, ou de rhapsodie, de revue
parlée-chantée. Parce qu’on chantait beaucoup à la
Commission centrale de l’Enfance. » — David Lescot
13500 Martigues
Via A55 (35 min. depuis Marseille),
système de covoiturage sur le site
Dim
06
mars
www.les-salins.net/co-voiturage
04 42 49 02 00
[email protected]
David Lescot est auteur, metteur en scène et
musicien, né en France en 1971. Son écriture, comme
son travail scénique, cherche à mêler au théâtre des
formes non dramatiques, en particulier la musique. En
2008, il crée La Commission centrale de l’Enfance. David
Lescot remporte pour ce spectacle le Molière de la
révélation théâtrale. Ceux qui restent a reçu le Prix de la
Meilleure Création en langue française du Syndicat de
la Critique en 2014.
David Lescot est artiste associé au Théâtre de la Ville
(Paris). Ses pièces sont publiées aux Éditions Actes
Sud-Papiers, elles sont traduites et jouées en différentes langues.
Texte et interprétation : David Lescot / Lumières : Laïs Foulc /
Collaboration artistique : Michel Didym / production Compagnie
du Kaïros.
« David Lescot ne s'était encore jamais exprimé à la
première personne, ce dramaturge et metteur en scène
talentueux cultivant plutôt la discrétion. Pourtant, à
la suite de pièces comme L'Amélioration, Un homme
en faillite, L'Instrument à pression ou L'Européenne, ce
spectacle montre à quel point il fait partie aujourd'hui
des auteurs qui comptent dans le paysage théâtral
français. » — Les Inrockuptibles
biennale Des écritures du réel #3
Réservations :
© Béatrice Logeais
20
12-8 €
© Elisabeth Carecchio
Une proposition du théâtre des Salins
Rendez-vOus gare DE l'est Un spectacle de théâtre de Guillaume Vincent
À partir d’entretiens réguliers qu’il a menés avec une
jeune femme, Guillaume Vincent invente un spectacle
étonnant de vérité, qui n’est pas sans évoquer le travail
de Raymond Depardon. À la fois terriblement drôle
par la grande lucidité que son personnage porte sur les
différents états qu’il traverse, c’est aussi un témoignage
poignant sur la dépression.
« Pendant quelques mois, de manière régulière,
j’interviewe une jeune femme qui souffre de maniacodépression. Au début je pense que ce qui est intéressant
c’est sa maladie. Nos entretiens ne tournent qu’autour
de cette question-là. Mais au fur et à mesure, je me
rends compte que je me trompe de sujet, le véritable
sujet c’est elle et non sa maladie. Nos rendez-vous,
dans des cafés proches de la gare de l’Est, prennent
alors une autre tournure, c’est plus amical, plus
informel… Comme un photographe, j’essaye de la saisir
sous différents angles, les points de vue changent.
C’est finalement une sorte de tableau cubiste, c’est en
tout cas un portrait. J’accumule les enregistrements, il
y a beaucoup de matière, j’essaye de la retranscrire le
plus fidèlement possible, en laissant ce que d’habitude
l’on met de côté lorsque l’on reproduit le langage
21
oral, ensuite je coupe, je réorganise, j’essaye d’être
fidèle, je sais que dans ce travail le regard que je pose
sur elle compte pour beaucoup. Enfin je fais lire ce
texte, qui n’est pas tout à fait terminé, à Émilie Incerti
Formentini. J’ai envie qu’elle l’interprète. Je ne lui fais
pas écouter les enregistrements, je ne veux pas qu’elle
l’imite. Le travail commence alors au plateau, mon
texte devient aussi le sien, nous coupons ensemble,
nous ré-agençons. Elle est à la fois actrice et dramaturge. Le portrait change, évolue… » — Guillaume Vincent
Texte et mise en scène : Guillaume Vincent / jeu : Émilie Incerti
Formentini / dramaturgie : Marion Stoufflet / lumières : Niko
Joubert / son : Géraldine Foucault / production : Cie MidiMinuit
À VOIR AUSSI LE 29 MARS (21h30) « FUMIERS » DE
THOMAS BLANCHARD, PIÈCE INSPIRÉE PAR LE TÉLÉFILM
ÉPONYME DIFFUSÉ DANS L'ÉMISSION STRIPTEASE.
semaine 1 – du 03 au 06 mars
JEUDI
03 mars
MERcredi
02 mars
samedi
05 mars
vendredi
04 mars
dimanche
06 mars
11h – ThÉÂTRE de Lenche
p. 13
p. 7
12h – Parvis de l’opéra
Parmi vous
Une Sirènes et Midi Net / cie Malaxe
Une ville n'est pas un pays
– Superdiversité et destin
commun
Conférence de Éric Corijn
13h – ThÉÂTRE la Cité
Brunch
Lecture musicalisée
de Julien Mabiala Bissila
p. 11
Jazz, dentelle et taffetas
p. 17
Our City
Film de Maria Tarantino
Projection et échanges
Performance d'Alexandra Badea
et Stéphanie Lupo
19h – ThÉÂTRE Joliette-minoterie
(PETITE salle)
18h – ThÉÂTRE la Cité
Jazz, dentelle et taffetas
La violence de nos rêves
Spectacle de Julien Mabiala Bissila
Spectacle de Julien Mabiala Bissila
21h – ThÉÂTRE Joliette-minoterie
(Grande Salle)
21h – ThÉÂTRE Joliette-minoterie
(Grande Salle)
Épopée
PLACES / OUT THERE
18h – ThÉÂTRE la Cité
Entre théâtre et concert de rock
de Jérôme Richer
18h – ThÉÂTRE de Lenche
p. 20
Pot d’ouverture
19h – ThÉÂTRE Joliette-minoterie
(PETITE salle)
p. 12
p. 10
19h – Friche BELLE de MAI
(grandes tables)
p. 10
Installation de Narimane Mari
UN PARLEMENT MONDIAL
DES VILLES
Rencontre animée par Éric Corijn
16h – ThÉÂTRE Joliette-minoterie
(PETITE salle)
VERNISSAGE LES VIES
COURANTES
p. 18
p. 38
18h – MONDOTO
15h – ThÉÂTRE la Cité
p. 14
APRÈS Une longue apnée
p. 14
p. 17
15h – ThÉÂTRE Joliette-minoterie
(Hall)
Commission Centrale
de l’enfance
Spectacle de David Lescot
20H30 - Théâtre des Salins
RENDEZ-VOUS GARE
DE L'EST
Les noaillaux
Film de Jean-François Comminges
Film chanté d’Aurélia Barbet
MARTIGUES
02 04 MARS
Do you still love me ?
Spectacle de Sanja Mitrović
Spectacle de Sanja Mitrović
20h30 – ThÉÂTRE Odéon
20h30 – Friche BELLE de MAI
(Grand platEAU)
p. 19
Do you still love me ?
20h30 – Friche BELLE de MAI
(Grand platEAU)
p. 7
20h30 – Friche BELLE de MAI
(Grand platEAU)
p. 7
p. 7
p. 21
Do you still love me ?
Ceux qui restent Spectacle de David Lescot
Spectacle de Sanja Mitrović
Friche La Belle de Mai
Théâtre Joliette-Minoterie
Mondoto
Théâtre La Cité
Théâtre de Lenche
2, place Henri Verneuil
37, bd de la Libération
54, rue Edmond Rostand
4, place de Lenche
Théâtre municipal
de l’Odéon
Parvis de l’Opéra
41, rue Jobin
13003 Marseille
13002 Marseille
13001 Marseille
13006 Marseille
13002 Marseille
162, la Canebière
13001 Marseille
Bus 49-52 arrêt Belle de Mai
Métro Joliette / Tramway 2-3 arrêt
Métro Réformés-Canebière
Métro et Tramway 2, arrêt
Métro Vieux-Port ou Joliette / Bus 49
13001 Marseille
Informations :
– La Friche / Tramway 2 arrêt
Euroméditerranée-Gantès
Castellane
arrêt Place de Lenche / Tramway 2-3
Métro Réformés-Canebière /
www.lieuxpublics.com
Longchamp
Réservations :
Réservations :
arrêt Sadi Carnot
Tramway 2 arrêt Canebière-Garibaldi
Réservations : Théâtre La Cité
04 91 90 74 28
04 91 53 95 61
Réservations :
Réservations : Théâtre de Lenche
04 91 53 95 61
[email protected]
[email protected]
04 91 91 52 22
04 91 91 52 22
[email protected]
www.theatrejoliette.fr
www.theatrelacite.com
[email protected]
[email protected]
www.theatrelacite.com
Restauration sur place
rue Saint-Saëns
Restauration sur place
biennale Des écritures du réel #3
22
23
semaine 1 – du 03 au 06 mars
2
MARDI 08
DIMANCHE 13
SEMAINE
© Wilfreed Obame – Dékadrage
Faisons l’histoire avec trois
créations partagées nées dans
les ateliers du Théâtre La Cité.
Jérôme Bel et Cédric Andrieux
viennent vous raconter une
histoire de la danse.
Narimane Mari vous
entraîne dans le tourbillon
de La Vie courante.
Et l’École éphémère
se penche sur la question de
nos rapports au travail et
de la participation en art
…
Faisons l'histÕire
Une proposition du Théâtre La Cité en partenariat avec le Dock des Suds
To burn or not ?
Personnes-personnages ? Travail-création ? Je-nous ?
Une création théâtrale de Michel André née dans les ateliers du Théâtre La Cité
mar
jeu
08
10
mars mars
21H
durée 1h30
DOCK DES SUDs
Salle des sucres
8-6-4 €
Réservations Théâtre la Cité
« Oser se dire sur la
scène, s’affranchir de
sa douleur et passer
l’obstacle de nos vies
repliées, abîmées
par les impératifs
des marchands, et
se donner une autre
respiration.
Dans les fracas du
monde, prendre le
temps de se penser,
se prouver que cela
est encore possible,
s’éprouver aussi de
soi à l’autre.
Au départ, rien n’est écrit, tout est à inventer.
Nous nous mettons en marche sans sujets définis au
préalable, nous faisons des fouilles dans les établis de
nos personnes, laissons parler les visages et les voix
de notre enfance, de nos complices de vie, de ceux qui
ont compté pour nous. Nous écoutons ce qui remonte
lentement à la surface de notre chair : des pensées,
des moments vécus qui semblent nous alerter d’une
possible réduction de nos espaces vitaux.
Il nous aura fallu beaucoup de persévérance, parfois
du déplaisir, de l’errance, du bégaiement pour aller au
bout de ce projet d’interroger nos vies au travail.
Ce monde du travail qui souvent aujourd’hui nous fait
mal, nous diminue, nous démunit, nous laissant parfois
sans choix, sans voix, comme en état de sidération.
Il nous est arrivé de perdre courage, de perdre patience,
de naviguer dans un brouillard froid et humide, mais
malgré cela nous nous sommes tenus debout face à ce
« cap au pire » et nous avons même osé en rire.
Je ne parlerai ici ni d’amateurs, ni de professionnels,
mais de personnes qui se sont obstinées à s’éclaircir
ensemble pour s’adresser à vous et tenter de faire
qu’une autre lumière voyage entre la salle et la scène.
Ils sont enseignant, chômeur, au RSA, ancien urbaniste, artiste, journaliste, éducateur spécialisé, cadre
supérieur. Ils prennent le risque de jouer avec leurs
vies, et tentent de nouveaux galops de liberté dans la
grande plaine. » — Michel André
Avec : Philippe Arnoux, Candice Blanchamp, Lionel Dian,
Abdelkarim Douima, Anaïs Faucher, Sophie Gil, Houcine
Hemahmi, Yohann Hernandez, Nassima Korichi, Antoine Pons,
Sarah Schreiber / Mise en scène : Michel André / Collaboration
artistique : Franck Gazal (jeu), Isabelle Cavoit (danse) et Pierre
Guéry (écriture) / Création lumière : Yann Loric, Création son : José
Amerveil / Ont également participé : Nadia Mamlouk, Thierry
Delhom, François Tranchino, Leïla Khoulalène, Émérantine
Vignon / Production : Théâtre la Cité.
© Sigrun Sauerzapfe
© Sigrun Sauerzapfe
biennale Des écritures du réel #3
26
27
semaine 2 – du 08 au 13 mars
L'ÉCÕLE
ÉPHÉMÈRE
En prélude au spectacle To burn
or not ?, l’École éphémère propose
ici une série de trois conférences
et deux rencontres pour apporter
matière à penser le monde du
travail et ses métamorphoses.
Comment imaginer et vivre une
transition vers ce qui pourrait être
un nouveau contrat social ? De
l’exposé des constats de ce qui se vit
vers ce que l’on pourrait inventer…
Un récit porté par nos invités.
Ces conférences et rencontres ont
été pensées avec Olivier Landau
(Ars Industrialis).
biennale Des écritures du réel #3
Une proposition du Social lab du Théâtre la Cité
Une proposition du Social lab du Théâtre la Cité
Une proposition du Social lab du Théâtre la Cité
OUT,
la souffrance
au travail
LES COMMUNS,
de l'intérêt général
réinventé
MÉTAMORPHOSES,
vers un nouveau
contrat social
Conférence de Marie Pezé
Conférence de Bernard Brunet
Conférence d'Olivier Landau
L’espace social, le monde du
travail, sont des espaces affectifs où se jouent de nombreux
investissements : à travers des
savoir-faire peuvent s’élaborer à la
fois une construction de soi, une
relation au monde et aux autres,
18H30
durée 1h30
le sentiment d’être utile et de
contribuer à une société, la fierté
d’un travail bien fait, d’un geste
Dock
des suds
qui a du sens, d’une expérience à
Salle des sucres
transmettre...
Lorsqu’en 1997, Marie Pezé ouvre
Entrée
la première consultation hospilibre
talière « Souffrance et travail »,
elle constate que de nombreux
Réservations
espaces de travail sont devenus
Théâtre La Cité
de véritables tortures physiques
et/ou psychologiques. Burn out,
bore out, morcellement, pression…
la mécanisation des corps et des esprits œuvre, avec
la compétitivité et l’administration des corps devenus
forces de travail.
États des lieux et récits à partir desquels il s’agira
d’ouvrir des perspectives. Quelles stratégies l’être
humain peut-il redéployer dans ce contexte ?
D’un jardin partagé à un
logiciel « libre », d’une place
de village à une encyclopédie
en ligne, les « communs »
parlent d’une construction
sociale et politique nouvelle
où se fabriquent à la fois de
18H30
durée 1h30
la citoyenneté, une réponse
à des besoins (se nourrir, se
loger, partager des connaisDock
des suds
sances, une imprimante 3D…),
Salle des sucres
une nouvelle gouvernance,
une pratique démocratique
Entrée
dialoguée avec les institutions
libre
publiques, et la possibilité pour
chacun de contribuer avec ses
Réservations
compétences à faire société.
Théâtre La Cité
S’immisçant entre l’État et le
marché, cet état d’esprit des
« Communs » s’ancre dans des pratiques locales
tout en fonctionnant en réseau et en maillant un
ensemble de territoires et de pays. Ces nouveaux
espaces retissent pour soi et pour autrui le désir
d’être en activité, de contribuer, d’être utile, de développer des compétences, de créer de la richesse… en
relation à un intérêt général.
Marie Pezé est docteure en psychologie, psychanalyste. Elle a créé les consultations « Souffrance
et travail » en 1997 au Centre d’Accueil et de Soins
Hospitaliers de Nanterre. Responsable pédagogique
du certificat de spécialisation en psychopathologie
du travail au CNAM, elle est également Membre
Fondateur du Groupe pluridisciplinaire de Réflexion
sur la Maltraitance au Travail.
Bernard Brunet est consultant en développement
local et contribue à une réflexion/action sur les questions de transition écologique, sociale et politique et
de pratiques collaboratives. Il a coordonné le festival
du « Temps des Communs » à Toulouse et sa région,
événement qui a rendu visible l’activité systémique
des communs à l’échelle d’un territoire.
Ce n’est pas la première fois que
notre monde vit une métamorphose, déjà au Moyen-Âge avec le
compagnonnage, l’imprimerie et
l’émergence du protestantisme ;
au XVIIe Siècle avec la machine
à vapeur, le recours massif aux
18H30
durée 1h30
énergies fossiles, les industries
lourdes et le développement
du salariat ; puis le taylorisme,
Dock
des suds
socialement orchestré par Ford et
Salle des sucres
Keynes, qui a donné naissance à
notre société d’hyperconsommaEntrée
tion et aux médias de masse.
libre
Aujourd’hui, notre société
d’hyperconsommation n’est plus
Réservations
solvable. Si nos gouvernements
Théâtre La Cité
sont désarmés face à cette
« crise », d’autres ont anticipé
et façonnent jour après jour une métamorphose. Il
s’agit de repenser le « travail », la construction de
nos systèmes sociaux et économiques ainsi que leurs
interactions. Les forces sociales vont devoir peser sur
les nouveaux paradigmes pour construire un nouveau
cadre social acceptable, si ce n’est un nouveau contrat
social. Il s’agit d’un vaste chantier à mettre en œuvre.
La proposition d’un « revenu contributif » accessible
à tous propose une autre organisation de l’activité
humaine et un nouveau mode de contribution et de
redistribution. Il peut être un élément structurant d’un
nouvel équilibre social, néguentropique.
Mar
08
mars
28
Mer
09
mars
29
Jeu
10
mars
Olivier Landau est consultant indépendant,
membre du CA d’Ars Industrialis, après avoir été
Directeur Délégué à la Stratégie et l’Anticipation de
SATM (Sofrecom - Groupe Orange). Il s’intéresse
avec Bernard Stiegler, à l’automation généralisée de
« l’industrie » et aux conséquences sur la société, en
particulier en ce qui concerne l’emploi et le travail.
semaine 2 – du 08 au 13 mars
Une proposition du Social lab du Théâtre la Cité
Une proposition du Social lab du Théâtre la Cité
et de LaPlateforme
et de Ars Industrialis
Entre deux,
comment vivre
une transition ?
QU'EST-CE QU'ON
FABRIQUE (ENSEMBLE) ?
ET COMMENT ?
Rencontre animée par LaPlateforme
Rencontre proposée par Ars Industrialis Marseille,
animée par Colette Tron et Olivier Landau
Sur le plan professionnel, investir
une activité qui fait sens demeure,
pour beaucoup d’entre nous, le
levier incontournable d’un rapport
positif à l’autre et le point d’appui
d’une contribution au « vivre
14H à 17h
ensemble ». En cette période, de
nombreuses personnes sentent
une zone d’inconfort entre un
Théâtre
La Cité
« ancien système », les discours
institutionnels de retour à
l’emploi, les formes classiques
Entrée
d’organisation du travail… et
libre
ce que nous pourrions inventer
d’autre.
Réservations
Théâtre La Cité
Un jour, une affiche dans la rue
racontait : « Il n’y plus d’emploi ?
Tant mieux, j’ai plein de choses à
faire ! ». À faire avec les voisins pour créer une coopérative d’achat, à faire pour monter une crèche collective,
à écrire pour raconter la vie d’un migrant aux portes de
l’Europe, etc…
Comment procédons-nous pour vivre, assumer,
aménager ces zones d’inconforts entre activités qui
ont du sens, emplois et revenus, à une époque où
les logiques publiques et privées ne résonnent pas
avec nos besoins ? Quelles sont les sensations, voire
les peurs, qui nous traversent dans ces situations
de déséquilibres ? Comment relier ces expériences
« individuelles » pour en faire des terreaux d’innovation collectifs ?
Chaque participant sera invité à contribuer, par son
expérience personnelle à une mise en perspective
partagée des enjeux qui nous animent.
www.laplateforme.org
Mer
09
mars
Ars Industrialis regroupe des
philosophes, chercheurs, acteurs
de la société civile, citoyens… qui
désirent penser les mutations
globales de nos sociétés, technologiques et humaines. Portée
notamment par le philosophe
14H à 17h
Bernard Stiegler, l’association
Ars Industrialis développe des
Théâtre
rencontres et actions à plusieurs
La Cité
échelles, locale, nationale et
européenne.
Entrée
La rencontre avec le groupe Ars
libre
Industrialis Marseille permettra
de présenter et d’échanger sur les
Réservations
Théâtre La Cité
chantiers en cours de ce groupe,
en prise, entre autres, avec les
mutations de l’organisation du
travail. Il planche notamment sur les nouvelles formes
d’organisation et de production issues de ce qui se
fabrique avec les technologies numériques dans le
cadre des logiciels libres, des fablabs et de tout type
de laboratoire, ainsi que des espaces de fabrication
collective, afin d’envisager leur économie.
Le groupe développe également une approche « pharmacologique » de l’économie contributive en général
– montrant que le contributif peut être plus aliénant
encore que les dispositifs classiquement tayloristes,
fordistes, keynésiens et consuméristes de production
et de marketing.
Colette Tron et Olivier Landau sont membres du
conseil d'administration d'Ars Industrialis.
www.arsindustrialis.org
Jeu
10
mars
© Sigrun Sauerzapfe
biennale Des écritures du réel #3
30
31
semaine 2 – du 08 au 13 mars
© Sigrun Sauerzapfe
© Sigrun Sauerzapfe
Une proposition du Théâtre La Cité en partenariat avec la Friche Belle de Mai
Une proposition du Théâtre La Cité en partenariat avec la Friche Belle de Mai
Visages sur table
Curiosity
Une création théâtrale de Pierre Guéry née dans les ateliers du Théâtre La Cité
Une création théâtrale de Laurent de Richemond née dans les ateliers du Théâtre La Cité
« Visages qui
nous percutent
à toute vitesse,
comme un langage
opaque à déchiffrer
– condition de la
rencontre et désir :
19h
durée 1h30
de ressemblance
comme d’altérité.
Visages où
Friche la belle
de mai
se marquent,
Salle Seita
s’écoulent et se
lisent les lignes de
8-6-4 €
vie empruntées
– empreintes fortes
Réservations Théâtre La Cité
et failles, tout cela
affronté.
Visages faits
d’ombres et de reflets, de creux et de bosses, de pleins
et déliés – pile et face, profil haut ou profil bas, visages
alphabets.
Visages paradoxes, par excellence lieux de révélation
de l’intime comme des plus hautes dissimulations
Jeu
10
mars
Ven
11
mars
biennale Des écritures du réel #3
– masques, peut-être, de la douleur, de la folie, du trop
nu et du trop cru.
Visages plissés où nous gardons mémoire, dépliés pour
faire jouxter l’avant et le présent – ce qui nous donne
vie, nous relie, nous déploie.
Visages enveloppés d’aura, d’existence lumineuse,
ayant conquis une présence et qui fait être au monde
humain celui qui le regarde – épiphanie du visage.
Mon, ton, son, nos, vos, leurs visages. Ensemble nous
avons porté attention, ensemble nous nous sommes
dévisagés pour nous envisager, d’une surface à l’autre
– table d’écriture et plateau de théâtre, aller-retour. »
— Pierre Guéry
Avec : Annick Estival, Daniel Albrand, Linda Navarro, Sébastien
Poirot, Marie-Laurence Tinet, Francis Dechassey, Marie Jardin,
Cathy Assoune, Nadia Yessaad, Karine Fourcy, Sophie Deschamps /
Vidéo : Pierre-Julien Bouniol, Nathalie Démaretz / Image : Douglas
Gordon, Philippe Boisnard, Pierre Guéry / Musique : Lou Reed,
Malvina Reynolds / Conception lumière et son : Pierre Guéry et
Guillaume Parmentelas / Aide à l’écriture et mise en scène : Pierre
Guéry / Production Théâtre La Cité.
32
Jeu
10
mars
Ven
11
mars
21h
Ça ne fait rien
si on s'fait pas
qu'du bien
moi c’que j’trouverai
pas bien
c'est qu'on n'se fasse
plus rien
durée 1h45
« C’est vraiment
très curieux… Et
Friche la belle
de mai
si j’avais été “un
Salle Seita
autre” ? Et si j’étais
né “ailleurs” ?
8-6-4 €
Suis-je capable
d’envisager la
Réservations Théâtre La Cité
possibilité d’être
quelqu’un d’autre ?
Suis-je capable de
me mettre à la place de cet “autre” que je ne suis pas ?
Il nous suffit simplement d’un peu de volonté pour
partir à l’aventure, à la découverte de ce qu’on ne
connait pas, afin d’aiguiser notre soif de connaissance,
notre curiosité de tout, notre curiosité du monde, des
choses, des autres, et de nous-mêmes…
33
Il nous suffit d’activer en nous une curiosité sauvage
pour accéder au monde, et y révéler tant de choses
cachées…
Un jour, nous les Hommes, nous sommes partis à la
conquête de la planète Mars…
Quel beau projet que celui d’essayer de comprendre la
nature d’une planète étrangère afin d’y rechercher la vie…
Et si “l’autre”, mon semblable, était lui aussi une
planète à explorer ?
Et moi ? Suis-je moi aussi un monde inconnu pour les
autres ?
Vais-je enfin accepter de me laisser découvrir ?
Tout commence à partir de maintenant ! — Laurent De RichemonD
Avec : Edgar Aquilina, Marie Bernard, Erika Bruniquel, JeanFrançois Comminges, Nicolas Coronel, Marianne Heinrich,
Stéphanie Louit, Alexandra Maire, Christiane Martinez, Zeynep
Perinçek, Boris Szurek, Benoît Zollet / Mise en scène : Laurent
de Richemond / Lumière : Guillaume Parmentelas /Production :
Théâtre La Cité.
semaine 2 – du 08 au 13 mars
Une coréalisation du Théâtre La Cité et du Théâtre La Criée
Africa
Un spectacle de théâtre de Peter Verhelst
et Oscar Van Rompay
À côté de sa
vie d’acteur en
Belgique, Oscar
Van Rompay a une
deuxième vie au
Kenya où il gère
une plantation
20h
durée 1h40
d’arbres à vocation
commerciale. Il
passe la moitié de
Théâtre la criée
l’année en Europe
et l’autre moitié en
12-11-6 €
Afrique.
Dans Africa , il joue
Réservations
son rôle le plus
Théâtre La Criée difficile : lui-même.
Un entrepreneur
occidental au Kenya, un homme blanc qui s’efforce en
vain de ne faire qu’un avec ses semblables noirs.
Dans le premier acte de la pièce, cet effort prend
la forme d’une transformation théâtrale extrême.
L’acteur blanc se transforme en homme noir, la langue
française laisse la place au swahili. Un instant l’illusion
peut prendre corps. Oui, c’est bien l’Afrique. Mais elle
s’évapore brusquement dans le deuxième acte. L’acteur
sort du personnage qu’il vient à peine de poser avec
tant de bravoure. Dans un monologue dépouillé de
toute théâtralité, il raconte l’impossibilité d’avoir la
moindre prise sur le continent africain.
Africa est une pièce sur la face sombre de la pensée
libérale.
Par extrapolation : Africa est le récit universel d’un être
humain qui essaie de trouver sa place dans une société
qui lui est étrangère, partagé entre le désir et l’angoisse,
espérant trouver l’amour idéal.
La pièce se laisse aussi lire à un autre niveau. Le
metteur en scène, Peter Verhelst, emmène le public
dans une illusion, illusion qu’il démantèlera par la suite
sous les yeux du même public.
En ce sens, Africa est aussi une performance sur le
théâtre : Verhelst crée un monde sublime, imaginaire,
et montre simultanément ce qui le contraint.
L’ivresse et la finitude de l’ivresse : tels sont les deux
pôles entre lesquels se meut le désir.
Voilà précisément ce que le langage théâtral de Peter
Verhelst rend avec tant de netteté : le mécanisme du désir.
Ven
11
mars
Sam
12
mars
biennale Des écritures du réel #3
© Kurt Van Der Elst
Oscar Van Rompay (jeu) / Peter Verhelst (mise en scène &
texte) / Kreng (son) / production NTGent.
34
35
semaine 2 – du 08 au 13 mars
Une proposition de la Librairie Histoire de l’œil
Une Proposition du Théâtre La Cité
en partenariat avec La Friche la Belle de Mai
RENCONTRE AVEC
GéRARD MORDILLAT
Filmer et écrire le travail aujourd'hui
Réalisateur pour le cinéma et la
télévision, essayiste, romancier
et poète, Gérard Mordillat est
notamment l’auteur de Vive la
sociale !, Les Vivants et les morts,
Notre part des ténèbres, Xénia et
récemment de La brigade du rire.
12H
Dans nombre de ses romans (et
leur adaptation à l’écran) ou dans
Librairie
ses films comme Le grand retourHistoire
de l'œil
nement en 2012, Gérard Mordillat
met au coeur de sa réflexion le
monde du travail.
Entrée
Il prend pour cadre la désinlibre
dustrialisation des 30 dernières
années et s’intéresse à la classe
populaire, en particulier le monde
ouvrier, sa culture et ses luttes, sa résistance face aux
dérégularisations du travail.
Que veut dire aujourd’hui Filmer et Écrire le Travail ?
Sam
12
mars
Cédric Andrieux
et Jérôme Bel
Une histoire de la danse à travers l’histoire
de danseurs : le spectacle « Cédric Andrieux » suivi
d'une rencontre avec le chorégraphe Jérôme Bel
sam
12
mars
16h
durée spectacle
1h20
Friche
la Belle
de Mai
« Inéluctablement, l'autobiographie dansée de Cédric Andrieux,
en plus de fonctionner comme un
abrégé – historique, esthétique,
économique – de la danse de ces
vingt dernières années, à travers
le prisme du subjectif, est un
mémorial. Le plus vivant qu'il
nous ait été donné de visiter. »
— Céline Piettre (Paris Art)
Cédric Andrieux s’inscrit dans une
série initiée en 2004 par Jérôme
Bel où se déploie en différents
opus l’histoire de la danse à
16-12-6 €
travers l’histoire de danseurs.
Chaque artiste y produit un
Réservations discours qui relate le plus simThéâtre La Cité
plement possible les conditions
de travail propres aux différents
contextes où il intervient. Discours singulier, discours
minoritaire aussi, puisqu’il s’agit de reconnaître aux
interprètes leur statut de créateur afin de les situer dans
le cours de l’histoire.
Ce qui est décisif pour moi dans ce travail, c’est
d’essayer d’analyser dans quelle mesure tel ou tel de
ces projets artistiques, de ces esthétiques, produit une
aliénation ou une émancipation de l’interprète en tant
que sujet historique, social, et en tant que travailleur.
Ce coefficient d’aliénation ou d’émancipation, chaque
interprète en est le vecteur. En retour, je tiens que c’est
ce dont chaque spectateur est amené à faire l’expérience, l’interprète étant, comme son nom l’indique,
le traducteur, le passeur dont le travail intervient entre
celui du chorégraphe et le public. » — Jérôme Bel
Cartonnerie
Concept Jerôme Bel / De et par Cédric Andrieux / Avec des extraits
de pièces de Trisha Brown (Newark), Merce Cunningham (Biped,
Suite for 5), Philippe Tréhet (Nuit fragile), Jérôme Bel (The show
must go on) / production RB Jérôme Bel.
© Herman Sorgeloos
biennale Des écritures du réel #3
36
37
semaine 2 – du 08 au 13 mars
Une proposition du Théâtre La Cité en partenariat avec Addiction Méditerranée, les boutiques partenaires et la Friche Belle de Mai
LA vie �ourante
Installation orchestrée par Narimane Mari avec la complicité de Cosmic Neman
« Elle écoute. Tout qui passe par l’oreille devient plus
vrai que les expériences par les yeux. » — Unika Zurn
Narimane Mari filme dans plusieurs villes du monde les
espaces urbains et ceux qui les mettent en scène. Dans
ses voyages, ses déambulations, lorsqu’elle se rend à
un rendez-vous, ou pour faire ses courses, elle saisit
les flâneurs, les travailleurs, les usagers mouvants qui
rythment et font le récit des villes.
L’image devient le monde dans son intimité collective.
L’extérieur, le dehors, se transforme en un opéra de
petites histoires ou de grands mouvements.
Elle a choisi de filmer ces instants de vie sans enregistrer la bande son directe pour permettre à d’autres
de la créer et faire de ces images un espace dans
lequel chacun peut composer sa propre mélodie
urbaine, chacun peut dire le monde, dire sa
ville et dire sa vie.
C’est l’autre connu ou étranger, fantasmé,
c’est l’interprétation, la réinterprétation, le
désir d’entrer dans la danse ou de rester au
bord du cadre.
Des ateliers de création ont été proposés à des patients
et des membres d'Addiction Méditerranée, un centre
de soins, d’accompagnement et de prévention en
addictologie et au sein de La Maison de Gardanne, un
centre de soins palliatifs où le respect, la tendresse et la
solidarité sont les maîtres mots, un travail commun a
été réalisé pour faire surgir et s’exprimer d’autres visions
et d’autres vies au travers de nouvelles bandes sons.
Tous, patients, soignants et bénévoles, racontent le
monde en musique, en poésies, en mots intimes ou
empruntés.
© Narimane Mari
Fenêtres ouvertes
sur des fragments
Pa
à l a rt i c i p e z
Vie co
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éant
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ou en
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Cont
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7 58 1
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sans
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sons
nels/
:
lavie
coura
nte
« La vie courante », boulevard de la Libération
Pour ancrer ces Vies courantes
dans la réalité de notre quotidien,
pour qu’elles se rencontrent, se
croisent ou se visitent au coin
d’une rue, comme au hasard de
Horaires
nos déambulations urbaines,
selon les
en plein cœur de Marseille,
lieux
des espaces ouverts à tous les
accueillent sur le Boulevard de
Boutiques
la Libération : à Mondoto (au 37),
d
du B
dans la Cave Sabotine ( au 51), In
Libération
Couture (au 55), Artchiarty (au
77), Salamandre (au 84), Brocante
Entrée
Pierre Caillaud et Mama (au 85),
libre
Artisans du monde (au 87), et
chez le coiffeur Lorenzo (1 bis rue
St Savournin).
Tous, généreusement, ouvrent leurs espaces au public,
aux promeneurs, aux curieux, aux Marseillais et
visiteurs.
4 26
mars
© Narimane Mari
La vie courante a été amorcée à l’occasion de
Hors Pistes 2015 au Centre Pompidou à Paris
où ont été montrées les premières images et les
premières créations sonores composées de par
le monde par des professionnels, des artistes ou des
amateurs.
Narimane poursuit ce projet sans limite de temps et
d’espaces à filmer et de sons à récolter et à produire.
Sa rencontre avec le Théâtre La Cité a ouvert dans ce
projet, de nouveaux espaces d’expressions qui viennent
se mêler au flux de la Vie courante.
biennale Des écritures du réel #3
Vernissage à Mondoto à 18h le vendredi 4 mars.
38
39
Tourbillon
« La vie courante » à la Cartonnerie
sam
12
mars
19h
Friche la
belle
de mai
Cartonnerie
Entrée
libre
Réservations
Théâtre La Cité
À partir de 19h, rendez-vous est
donné pour entrer dans la danse
et faire, avec les autres, le mouvement de La Vie courante : intervenir, dire, partager, écouter, danser
ou simplement être le spectateur
accueillant de toutes ces vies qui
se réunissent là, entre Marseille
et d’autres villes du monde, avec
autant de diversités de sons et de
visions, qui feront de ces quelques
heures un petit tourbillon de vie.
Cosmic Neman nous accueillera par un concert qu’il aura
composé sur les visages de
Marseille, cette ville aux traits
multiples qui donnent à rencontrer autant de physionomies qu’il
existe d’ailleurs.
À 23H, LA SOIRÉE SE POURSUIT À L’EMBOBINEUSE AVEC
« THE SOUNDS WITCHES NIGHT FEVER », UNE SOIRÉE
POUR DANSER SUR LES SONS DE DJ EXCLUSIVEMENT
FÉMININES ! ( 5€ avec le ticket La Vie courante)
semaine 2 – du 08 au 13 mars
ExpÕsitiÕns
Une proposition du DSAA Design Graphique du Lycée St Exupéry
et de ZINC
Noailles tous ici
Vue sur une expérience en cours...
10 12
mars
14h à 18h
Friche
Belle
de Mai
En 2014, quatre associations se
sont réunies pour imaginer un
projet autour de la participation
des habitants dans un quartier
emblématique de Marseille,
Noailles : Urban Prod, Art’up 13,
Destination Familles et Les Petits
Débrouillards.
© Thomas Ricordeau
Le projet consiste en la concepTransistor
tion d’une balade urbaine, pour
faire parler les murs, les objets,
Entrée
les marchandises et les habitants
libre
du quartier, récolter sa mémoire,
dénicher ses richesses, découvrir
ses gens et ses savoir-faire,
donner à voir une image partagée de Noailles !
Entre cartographie, écriture, soundscape, photographie, vidéo et graphisme, les habitants sont invités
à mapper leur quartier pour s’offrir à ceux d’ici et
d’ailleurs.
Durant cette aventure, les étudiants du DSAA Design
Graphique du lycée St-Exupéry de Marseille mettent
en forme et en fonction la « récolte » des habitants.
Des machines et dispositifs d’impression, des créations
graphiques seront exposés et racontés.
biennale Des écritures du réel #3
Une rencontre avec les étudiants
et les associations partenaires du projet
aura lieu le samedi 12 mars à 14h.
40
© Wilfreed Obame / Dekadrage
Une proposition de Dekadrage en partenariat avec la Friche Belle de Mai
Un autre journal
Une création collective en photographie
10 26
mars
Quand
vous
voulez
Friche
belle de
mai
« La photo prenait de plus en plus
de mon temps éveillé et je ne
gobais plus trop de cachets mais
des pellicules qui, sans le savoir,
remplaçaient mon traitement
médical. Je dormais moins pour
arracher au temps des images qui
m'interpellaient. »
— Wilfreed Obame
Trois ans de folie. 3482 images.
Trois ans d’expérimentations.
Quatre journaux. Avant d'être un
atelier de photo, Un autre journal
est un questionnement de la normalité ; une recherche
à la frontière entre fou et non-fou : malade et sain.
Des regards puissants à la marge qui font tomber ces
barrières. Il n'y a que des sensations sans espace pour
catégorisation. L'exposition en plein air distille ces trois
ans de création collective par une sélection d'images
et textes qui posent un regard fragile entre monde
intérieur et monde extérieur.
Rue intérieure
41
Le projet, coordonné par le photographe Stephanos
Mangriotis, est ouvert à des gens qui souffrent de
troubles psychiques. Articulé autour de rencontres
hebdomadaires, chaque participant est muni d’un
appareil argentique pour photographier et partager
son monde.
VISITE GUIDÉE PAR STePHANos MANGRIOTIS
ET DES PARTICIPANTS LE SAMEDI 12 MARS À 15H,
RenDez-vOus Devant les granDes tables.
Production : Dekadrage / Coordination Photographie : Stephanos
Mangriotis / Coordination écriture : Andrea Franzoni.
semaine 2 – du 08 au 13 mars
L'ÉCÕLE
ÉPHÉMÈRE
Une proposition du Social Lab du Théâtre La Cité
Participer au monde,
participer à l'art
Rencontre animée par Estelle Zhong en présence des artistes et « participants »
aux créations partagées proposées tout au long de la semaine
Dim
13
mars
15H
Théâtre
La Cité
Entrée
libre
Réservations
Théâtre La Cité
br venez
un
dè cH e
s 13
r
h
I don’t make people participate.
They are the ones who allow me to
participate in the world .
— Gregg Whelan, Lone Twin
« En écho aux propositions de la
Biennale, nous ferons un détour
dans un autre lieu : celui de l’art
contemporain nord-américain
et britannique. Comment les
créations partagées y sont-elles
pensées ? On assiste, en effet, aux
États-Unis et au Royaume-Uni
à un très grand développement
des collaborations entre artistes
et non-artistes, si bien que ce
phénomène a donné lieu à une
nouvelle pratique artistique
appelée « art participatif ».
Comment penser cette résurgence de la participation
en art ? Faut-il la comprendre simplement comme le
résultat de politiques culturelles désireuses d’afficher
un engagement social, comme on l’entend souvent ?
Ou, à l’inverse, la participation est-elle une nouvelle
modalité privilégiée de l’engagement politique en art ?
Quelles sont les conséquences proprement artistiques,
et pas seulement éthiques ou sociales, d’un tel processus de travail ? Et que signifie, en fait, participer ? »
— Estelle Zhong
Estelle Zhong est docteure en histoire de l’art.
Ancienne élève de l’École normale supérieure de Lyon,
diplômée de Sciences-Po Paris, elle est spécialiste des
enjeux artistiques, sociaux et politiques de l’art participatif. Elle est la co-directrice de l’ouvrage collectif
Reclaiming Art. Reshaping Democracy, à paraître aux
Presses du Réel en avril 2016.
© Sigrun Sauerzapfe
biennale Des écritures du réel #3
42
43
semaine 2 – du 08 au 13 mars
AIX
EN Provence
Une proposition du Social Lab du Théâtre La Cité
Night replay
Projection en présence de la réalisatrice Éléonore Weber et de Patricia Allio
Dim
13
mars
18H
durée 1h25
Théâtre
La Cité
5€
Réservations
Théâtre La Cité
Au Mexique, les migrants du
village d’Alberto mettent en scène
le passage illégal de la frontière
américaine comme s’il s’agissait
d’une activité touristique banale.
Chaque semaine, ils organisent
une Caminata Nocturna, jeu
de rôle grandeur nature qui se
présente en partie comme un
scénario de film d’action, avec du
suspense et un dénouement plus
ou moins violent. Alors qu’ils sont
migrants illégaux dans la réalité,
ils inversent ici les rôles et jouent
à la fois la police des frontières
américaine, les passeurs et les
narcotrafiquants. Les touristes,
Mardi 08
à 19h
Théâtre Antoine Vitez
quant à eux, se mettent dans la peau des clandestins.
Autour de la reconstitution de certaines scènes du jeu
de rôle, Night Replay propose l’expérience d’une rencontre entre ces migrants, qui rejouent tous les samedis
soir leur propre vie, et quatre acteurs étrangers à leur
communauté. En résulte une longue plongée dans la
nuit, où s’éprouvent les intrications de la représentation
et de la vie.
Aix-Marseille Université
29, avenue Robert Schuman
13100 Aix-en-Provence
Réseau Aix-en-bus ligne 7-8
Réseau Cartreize, arrêt La Beauvalle
Réservations : 04 13 55 35 76 www.theatre-vitez.com
16-8 €
Décembre 2012 / 85’ - Vidéo HDCAM - DCP / Une production Atopic
/ Réalisation : Éléonore Weber. Co-écriture : Patricia Allio
© Francesca Torracchi
Une proposition du Théâtre Antoine Vitez
© Éléonore Weber & Patricia Allio
Braises
Spectacle de Philippe Boronad
Deux filles et une mère, au matin du mariage de
l’une des deux sœurs. Entre mariage forcé pour Leïla
et amour désespéré pour Neïma, Braises expose la
situation des adolescentes et des femmes d’origine
maghrébine en France, emprisonnées entre tradition et
violence, dans le carcan d’une culture qui les repousse
en marge de notre société.
«À l’origine de ce projet, il y a notre propre effroi. Notre
devoir d’alerte. Notre sentiment d’urgence. Notre
constante interrogation sur notre rôle et nos responsabilités, en tant qu’artistes, au sein de la société. Notre
conviction de l’intense nécessité à rester vigilant, à
soulever des questionnements, à susciter des réactions.
À rencontrer les hommes. À tisser ou retisser du lien.
À rompre l’enfermement. Parce que nous croyons
que ce qui fait œuvre, c’est ce qui fait lien. Montée de
l’extrême droite, intégrisme religieux, xénophobie,
racisme, homophobie, haines, désolidarisation...
biennale Des écritures du réel #3
44
45
La crise véhicule des peurs ataviques. Des peurs à
l’origine d’enfermements divers. La peur, le repli sur
soi, l’isolement rompent les liens humains, sociétaux,
familiaux, territoriaux. L’exploration menée a vocation
à renouer le lien profond entre les êtres, quelque soit
leur appartenance. Et pour ce, elle se doit d’inventer
de nouvelles voies : être foncièrement participative,
immersive, fédératrice, généreuse. » — Philippe Boronad
Mise en scène : Philippe Boronad / Texte : Catherine Verlaguet,
éditions Théâtrales 2014 / Jeu : Leïla Anis – Manon Allouch – Aïni
Iften / Scénographie : Philippe Maurin / Création vidéo : Nicolas
Helle et Armando Menicacci / Création musicale, conception
système sonore : Nicolas Déflache / Flûtes enregistrées : Leonardo
Garcia / Création lumière : Nicolas Helle / Production : Cie Artefact.
semaine 2 – du 08 au 13 mars
MARdi
08 mars
MERcredi
09 mars
vendredi
11 mars
JEUDI
10 mars
dimanche
13 mars
samedi
12 mars
13h – ThÉÂTRE la Cité
Brunch
p. 37
12h –histoire de l'œil
Rencontre
avec G. Mordillat p. 43
15h – ThÉÂTRE la Cité
Rencontre animée par Estelle Zhong
QU'EST-CE QU'ON FABRIQUE
(ENSEMBLE) Et comment ?
21h – DOCK DES SUDs
(salle des sucres)
21h – DOCK DES SUDs
(salle des sucres)
21h – DOCK DES SUDs
(salle des sucres)
C. Andrieux / J. Bel
Spectacle et rencontre
Spectacle de Michel André
p. 32
Visages sur table
19h – Friche BELLE de MAI
(Salle Seita)
La vie courante
p. 33
21h – Friche BELLE de MAI
(Salle Seita)
Curiosity
19H - Théâtre Antoine Vitez
Installation orchestrée par Narimane
Mari et Cosmic Neman
Visages sur table
Spectacle de Pierre Guéry
Spectacle de Pierre Guéry
p. 33
p. 38
19h – Friche la BELLE de MAI
(Salle Seita)
AIX-EN-PCE
08 MARS
19h – Friche BELLE de MAI
(Cartonnerie)
BRAISES
23h – L'EMBOBINEUSE
p. 45
THE SOUNDS WITCHES
NIGHT FEVER 21h – Friche BELLE de MAI
(Salle Seita)
DJ set
Curiosity
Spectacle de Laurent De Richemond
p. 34
Spectacle de Laurent De Richemond
20h – ThÉÂTRE LA Criée
Africa
p. 34
Spectacle de Michel André
Spectacle de Michel André
16h – Friche BELLE de MAI
(Cartonnerie)
To burn or not ?
p. 32
To burn or not ?
Visite guidée de l’exposition,
rendez-vous aux grandes tables
p. 37
Conférence d'Olivier Landau
p. 27
Conférence de Bernard Brunet
To burn or not ?
EXPO Un autre journal
Métamorphoses, vers un
nouveau contrat social
Conférence de Marie Pezé
Night replay
Projection en présence
d’Éléonore Weber
15H – Friche BELLE de MAI
(extérieur)
p. 41
18h30 – DOCK DES SUDs
(salle des sucres)
p. 29
p. 29
Out, la souffrance au
travail
Les communs, de l'intérêt
général réinventé
p. 27
p. 28
p. 27
Rencontre / Ars Industrialis Marseille
18h30 – DOCK DES SUDs
(salle des sucres)
18h30 – DOCK DES SUDs
(salle des sucres)
18h – ThÉÂTRE la Cité
Rencontre avec les étudiants
et les associations partenaires
p. 44
ENTRE DEUX, COMMENT
VIVRE UNE TRANSITION ?
Rencontre / LaPlateforme
EXPO Noailles tous ici
p. 40
14h À 17H – THÉÂTRE LA CITÉ
p. 30
p. 30
14h – Friche transistor
14h À 17H – THÉÂTRE LA CITÉ
PARTICIPER AU MONDE,
PARTICIPER À L'ART
20h – ThÉÂTRE LA Criée
Africa
Spectacle de Peter Verhelst
Spectacle de Peter Verhelst
Dock des Suds
Théâtre La Cité
Friche La Belle de Mai
L'EMBOBINEUSE
Transistor
54, rue Edmond-Rostand
41, rue Jobin
Librairie Histoire
de l’œil
Théâtre La Criée
12, rue Urbain-V
30, quai de Rive-Neuve
11, boulevard Bouès
Friche la Belle de mai
13002 Marseille
13006 Marseille
13003 Marseille
25, rue Fontange
13007 Marseille
13003 Marseille
Niveau 2 des magasins
Métro Désirée Clary
Métro et tramway 3 arrêt Castellane
Bus 49-52 arrêt Belle de Mai
13006 Marseille
Métro Vieux-Port / Bus 82- 82S-83 /
Bus 49 arrêt Clovis-Hugues
rue Antonin-Artaud
Tramway 2 arrêt terminus Arenc
Réservations : 04 91 53 95 61
– La Friche / Tramway 2 arrêt
Métro Notre-Dame-du-Mont
CityNavette 583
Réservations : Théâtre La Cité
[email protected]
Longchamp
Contact : 04 91 48 29 92
Réservations : 04 91 54 70 54
04 91 53 95 61
www.theatrelacite.com
Réservations : Théâtre La Cité
www.histoiredeloeil.com
[email protected]
[email protected]
04 91 53 95 61
www.theatre-lacriee.com
www.theatrelacite.com
[email protected]
Restauration sur place
Restauration sur place
www.theatrelacite.com
Restauration sur place
biennale Des écritures du réel #3
46
47
semaine 2 – du 08 au 13 mars
3
LUNDI 14
dimanche 20
SEMAINE
© Sigrun Sauerzapfe
Explorer le Continent jeunesse
avec des spectacles et des films
fabriqués avec des enfants
et des adolescents.
Se questionner sur l’école
et les relations qu’artistes,
enseignants et élèves tissent
pour réinventer l’éducation.
Faire avec Kamyon le voyage
d’une petite fille qui quitte la
Syrie avec sa mère
…
L'ÉCÕLE
ÉPHÉMÈRE
Une proposition du Théâtre La Cité
Kamyon
Un spectacle de théâtre de Michael De Cock et Mesut Arslan (à partir de 8 ans)
TOUS LES JOURS
À 18h et 20h30
sAuf mercredi
à 15h et 20h30
durée 55 min
En haut
de la Canebière
près du kiosque à musique
16-12-6 €
uCEM
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À voi squ’au 02
ju
Résérvations Théâtre
la Cité
Comment elle est partie,
ce qu’elle ressent d’avoir
dû laisser derrière elle
sa maison, ses jouets, ses amis, sa grand-mère et son
père. Son école et son pays en ruine. Pour se donner du
courage, elle s’imagine à bord d’une fusée, s’inspirant
du manuel du cosmonaute courageux, et dialogue avec
un vieux cheval philosophe derrière lequel le passeur
l’a cachée.
Cet entremêlement d’imaginaire et de réel, autant dans
le texte que dans la mise en scène, le jeu vertigineux des
deux artistes, la tension et l’attention, font de la pièce
un véritable joyau. À la fin du récit, la fillette s’éclipse du
camion pour venir télescoper son environnement. Une
place de village, ou le poumon d’une grande ville…
Tout comme la petite fille, le spectacle traverse
l’Europe, de la Turquie à l’Angleterre et va à la
rencontre de spectateurs de tous âges qui tracent à
leur tour un chemin à travers ce large territoire. Le
public est ici le témoin d’une réalité qui se découvre
devant lui. La réalité de l’immigration clandestine, des
questions qu’on se pose, des objets qu’on laisse derrière
soi et des rêves que l’on construit.
biennale Des écritures du réel #3
en collaboration avec le Social Lab du Théâtre La Cité
Moyen-Orient,
Décomposition
et recomposition
des frontières
Conférence de Rashid Khalidi
Désembrouiller le Moyen-Orient,
nœud s’il en est de populations,
d’histoires et de religions mêlées,
de découpages et occupations
coloniales, de tracés, effacements,
transgressions, érections de
frontières et de murs, de conflits
19h
d’identités, d’intérêts et de convoitises internationales, démêler ce
MUCEM
nœud-là où semble se jouer depuis
Auditorium
Germaine Tillion
toujours l’ordre et le désordre du
monde, c’est la vie et l’œuvre de
Rashid Khalidi. Tenir ensemble
Entrée
libre
l’histoire et l’actualité, le savoir
et l’engagement, est chez lui une
Réservations nécessité autant qu’une passion.
MuCEM
Identité, Nation, État : les
articulations complexes entre ces
trois grands mots sont souvent
confondues. Trois grands mots qui, dans le contexte d’un
Moyen-Orient aux frontières décomposées-recomposées,
sont comme des outils de séparation et pureté meurtrière,
ethnique ou religieuse ; trois grands mots qui peuvent au
contraire transcender les appartenances individuelles,
dessiner l’histoire collective, garantir la justice, bref,
permettre aux hommes de vivre ensemble.
Lun
14
mars
© Inge Geens
15 19
mars
Nous entrons dans
une énorme remorque
de camion. Dans cet
habitacle sont installées
onze rangées de bancs
de bois, devant nous
des caisses en plastique
multicolores, seul décor
pour cette invitation au
voyage. Un voyage comme
en font actuellement des
milliers d’enfants, sur les
routes d’Europe, fuyant
leur pays en guerre. Une
petite fille nous raconte le
sien.
Une proposition du Mucem
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Rencontre avec Michael De Cock
mardi 15 à 19h30 à l'équitable Café.
Pour Michael De Cock, auteur, acteur, metteur en
scène et journaliste belge, l’important n’est pas
seulement d’exhiber les dynamiques militaires et économiques qui fabriquent les réfugiés, mais aussi leur
capacité de lutte et d’endurance. D’interroger l’éthique
des sociétés occidentales au regard des visages des
populations du Sud dont la vie a si peu de prix.
Ce questionnement, il cherche aussi à le faire entendre
aux enfants pour lesquels il a écrit de nombreux livres,
parmi lesquels Rosie et Moussa (éditions Quérido, à
paraître prochainement en français).
re
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Conception : Michael De Cock et Mesut Arslan / Texte et mise
en scène : Michael De Cock / Dramaturgie : Kristin Rogghe /
Scénographie : Stef Depover / Jeu : Jessica Fahan / Musique : Rudi
Genbrugge / Production : t,arsenaal mechelen et Plateform 0090
50
51
Rashid Khalidi est historien, américain d’origine
palestinienne, spécialiste de l’histoire du MoyenOrient. Détenteur de la chaire Edward Saïd d’Études
du monde arabe moderne à l’université de Columbia, il
sait lire l’actualité de cette région au regard des longues
histoires qui ont tissé les identités, les mouvements
nationaux, les intérêts internationaux, les colonisations
et les empires.
semaine 3 – du 14 au 19 mars
Avec des ENFANTS
Une proposition du Théâtre La Cité
Il n'y a que les montagnes
qui ne se rencOntrent pas
Que disent-ils d’eux et du monde dans lequel ils grandissent ? Un spectacle de théâtre créé avec des enfants (à partir de 7 ans)
Mer
16
mars
jeu
17
mars
17h
ven
18
mars
19h
durée 1h15
Théâtre La Cité
8-6-4 €
Réservations Théâtre La Cité
© Sigrun Sauerzapfe
biennale Des écritures du réel #3
52
L’histoire a commencé il y a un peu plus de deux ans.
Ils sont une quinzaine, une vingtaine parfois. Ils parlent
romani, français, roumain et d’autres langues, réelles
ou imaginaires. Ils ont des cultures, des conditions
sociales et des constructions très différentes. Certains
d’entre eux vivent dans des cabanes ou des tentes sans
accès à l’eau et à l’électricité tandis que d’autres bénéficient de tout ce que notre société de consommation
propose. Certains sont lettrés, partagent leur temps
entre scolarité et activités culturelles et sportives,
d’autres n’ont jamais ou très peu fréquenté l’école.
C’est l’utopie d’un Nous que nous avons questionnée
avec cette création commune. C’est un spectacle
comme une kyrielle de miroirs reflétant des parcelles
de nos mondes...
Durant ces deux ans, nous avons eu le temps d’être
tristes que Sabina et son frère ne reviennent pas de
Roumanie, heureux que Soleda revienne. Nous avons
eu le temps de nous laisser surprendre par la sagesse
de Jonas. Nous avons arrêté des bagarres, consolé
un enfant qui pleure, rigolé à s’en couper le souffle,
constaté que le racisme ne se loge pas toujours à
l’endroit où nous pensons qu’il est. Nous nous sommes
questionnés sur ce que c’est qu’être humain, ce que
c’est qu’être Moi, ce que c’est que l’Autre. Nous avons
traversé les mythes qui parlent du début de l’humanité,
voyagé de la mort à la naissance et inversement. Nous
avons écrit, improvisé, dessiné, raconté et inventé
des histoires, dansé, chanté, fabriqué des petits films.
Nous nous sommes promenés dans la nature ou dans la
ville… Nous avons dialogué avec la beauté et la laideur,
l’amour, la peur et la violence.
Web documentaire à l'espace bar
du cinéma Les Variétés du 14 AU 26 MARS
(DE 13H30 A 22H30).
53
Conception et mise en scène : Julie Villeneuve et Claude Veysset /
Avec : Soleda, Tim, Solal, Lilo, Hector, Jonas, Eliot, Marie, Stanislas,
Larissa, Andrei, Suziana, Denitza, Mahel, Ramon, et les présences à
l'écran de : Sabina, Ionuts, Nicolaï, Averesco, Florina, Ella, Samuel,
Luna / Création lumière : Guillaume Parmentelas / Avec l’aide
de : Mélodie Bruno, Olivier Pirman, Inès Bergeot / Coproduction :
Théâtre La Cité – Compagnie Le Facteur indépendant.
Comme un hors-champ, tout au long de l’aventure, un
web-documentaire a été réalisé par l’équipe du Facteur
indépendant. Ce film interactif est visible en accès libre
dans le cadre d’une installation, présentant aussi des
photographies et des audios.
semaine 3 – du 14 au 19 mars
Une proposition du théâtre la cité
Une proposition du théâtre massalia
en partenariat avec la friche la belle de mai
Ici et ailleurs
VOyage(s)
Spectacle d’objets et d’ombres de la compagnie
Pupella-Noguès (à partir de 5 ans)
Un spectacle de théâtre créé avec les élèves de la
4e4 du collège Henri Wallon (à partir de 10 ans)
mer
Jeu
16
17
MARS MARS
19h
durée 1h15
La Friche Belle de Mai
Petit plateau
8-6-4 €
Réservations Théâtre La Cité
La compagnie
Pupella-Noguès
crée un spectacle
autour d’objets
qui symbolisent le
voyage, l’exil, les
étapes de la vie. Il
15h
19h
durée 50 min
y est aussi question
de la construction
de l’identité, de la
La Friche Belle de Mai
Salle Seita
transmission des
histoires familiales.
Dans chaque
8-6 €
maison (ou
presque) il y a un
Réservations Théâtre Massalia
objet mystérieux,
posé là, quelque
part. On ne sait
pas toujours d’où il vient, ni depuis combien de temps
il est là, mais sa présence silencieuse accompagne les
habitants de la maison. Il interroge, rend curieux. Il
permet de raconter. Raconter l’histoire d’une famille,
d’un pays, d’une culture.
mer
16
mars
Une vingtaine d'adolescents s’infiltre
dans le théâtre par
une fenêtre laissée
ouverte.
Ce qui n’est d’abord
pour eux qu’un
espace sombre
et neutre, sans
attribut, devient
peu à peu un terrain
de jeux, un espace
de paroles, un lieu
d’expérimentations. Devant nous,
quelque chose insiste, une forme advient et prend :
la solitude devient une pensée, le groupe devient un
chœur, la parole écrit. Quelque chose insiste et, par le
jeu, une métamorphose a lieu. Voyage(s) est le récit de
cette métamorphose. Ce que nous délivrent ces adolescents, c’est une
question : comment grandir dans un monde glissant ?
Leur Voyage(s) est une façon d’y répondre, en affirmant
que grandir c’est devenir un autre, et que devenir c’est
s’inventer soi-même.
VEN
18
mars
« Qu’est-ce que tu as mis dans la valise ? Une rose des
sables, des bâtons d’encens, des robes de Martinique
et du Vietnam. La photo de mon père et de ma mère
et des fils de soie de mes grands-parents tisserands, la
flûte traversière de mon grand-père, la corne de buffle
de la tante de ma mère, et le rasoir à moitié cassé offert
par mon oncle. Une cafetière, une théière, une casserole et un bracelet, une bague et un mortier qui sent le
basilic. Un tambour, un accordéon, des chaussures, un
livre de cuisine et un masque de carnaval. Ma valise,
mon trésor. »
© Sigrun Sauerzapfe
Voyage(s) est une aventure née d’un désir commun d’un groupe
d’enseignants et d’artistes de s’aventurer tous ensemble vers
une création théâtrale. Elle a été conduite par Karine Fourcy
(comédienne et metteure en scène), Arno Calleja (écrivain) et
Patricia Guannel (danseuse et chorégraphe) en collaboration avec
l’équipe enseignante et notamment le professeur de français
Fikriye Aydin et le professeur de musique Greg Jonquet. Avec
(les élèves) : Samir Ali Aboudou, Mounia Assoumane, Mohamed
Boggio, Oussama Boggio, Chaima Hadji, Hachimia Ibouroi, Nofal
Direction artistique : Giorgio Pupella, Joëlle Noguès / Mise
M’Madi, Djamal Maoulida, Malik Medien, Boutaina Merdassi,
en scène : Joëlle Noguès / Conseiller artistique Roland Shön /
Hachimia Oumouri, Amine Rachdi, Widad Rahim, Iman Tabet,
Comédien-marionnettiste : Giorgio Pupella, Laëtitia Labre /
Inès Tir, Layad Youssoufa, Fouloussi Zainaba, Safia Zarikh, Myriam
Création lumière : Myriam Bertol /Environnement sonore : Nicolas
Ziani. Les parents des élèves ont également été associés. Cette
Carrière / Régie lumière : Cyril Deguilhem.
aventure a été accompagnée et documentée par Florence Lloret,
cinéaste en charge de la direction artistique du Théâtre La Cite.
Production Théâtre La Cite.
biennale Des écritures du réel #3
54
55
semaine 3 – du 14 au 19 mars
Une coréalisation du Théâtre La Cité, du Théâtre Massalia et de La Gare Franche - Cosmos Kolej
THÉÂTRE
ET ADÕLESCENCE
Le grOupe des 15
Proposition de la Gare Franche
et de la compagnie Vol Plané
La Gare Franche, le Théâtre Massalia et le Théâtre La Cité ont chacun ouvert
leurs portes à des compagnies de théâtre qui travaillent avec des adolescents.
Sur le plateau, artistes et jeunes présentent leurs trois chantiers du moment.
sam
19
mars
D'ailleurs
Proposition du Théâtre La Cité
et de la compagnie Traversée(s) nomade(s)
17h
La Gare
Franche
Entrée
libre
© Nomade Village
Réservations La Gare Franche
biennale Des écritures du réel #3
Depuis plusieurs années, le Théâtre La Cité et la compagnie Traversée(s) nomade(s) proposent un espace
de création dédié à la jeunesse. Une troupe s’est peu à
peu constituée et se renouvelle au gré des départs vers
la faculté, la vie professionnelle... Les anciens souvent
continuent d’accompagner l’aventure et transmettent
leurs expériences aux plus jeunes arrivés.
Après deux créations Les pas comme un(s) en 2012 et
Frontières en 2014, la troupe travaille sur une nouvelle
proposition de la metteure en scène Karine Fourcy :
partir à la rencontre de jeunes migrants qui vivent
aujourd’hui à Marseille.
« Au sein de la troupe, les jeunes viennent de différents
quartiers de la ville et se confrontent déjà à leurs
différences. Mais qu’en est-il quand l’ailleurs vient d’un
peu plus loin ? Qui sont ces jeunes migrants ? Comment
vivent-ils à Marseille une adolescence commencée
ailleurs ? Comment se construisent-ils dans cette
double perte de repères liée à l’adolescence et à l’exil ?
Comment leurs questionnements se confrontent-ils
à ceux des jeunes de la troupe ? Quel monde à dire et
à construire ensemble, à créer avec la richesse de nos
différences et non pas en dehors ?
Sur le plateau, ils cherchent, se cherchent.
Au fil des ans, je les vois grandir dans cette aventure à la
fois personnelle et collective, dans cette exigence à sortir
chaque mot, chaque geste, du flux permanent dans lequel
nous sommes pour leur donner leur propre densité.
Ensemble, nous tentons de devenir, comme l’espérait
Hannah Arendt, des « obligé(e)s du monde. »
La Gare Franche, lieu de créations et de curiosités situé
dans les quartiers nord de Marseille, accueille depuis
septembre 2014, son premier artiste à l’a(e)ncre. Le
metteur en scène Alexis Moati avec sa compagnie Vol
Plané est ainsi associé au projet artistique du lieu pour
plusieurs saisons.
« Après avoir consacré plusieurs spectacles à la fin de
l’enfance et à l’adolescence, la compagnie Vol Plané
a souhaité associer une bande de jeunes gens à son
ancrage à la Gare Franche. Un groupe fortement lié à la
troupe, que l’on questionne et qui nous questionne.
Ils sont 25 jeunes gens de 14 à 22 ans issus majoritairement des quartiers nord mais pas seulement. Ils
font des ateliers réguliers avec Carole Costantini,
Alexis Moati, Jean-Pierre Raffaelli (professeur
au Conservatoire d’art dramatique de Marseille),
Christine Fricker (chorégraphe), des stages avec la
compagnie Vol Plané et des artistes invités (auteurs,
metteurs en scène, chorégraphes…), des voyages lors
desquels ils rencontrent d’autres pratiques. Ils assistent
aussi à des spectacles tout au long de l’année.
Pour Vol Plané il s’agit de continuer à regarder et questionner cet âge qui est si proche et si loin du théâtre.
Proche parce qu’à l’adolescence, on peut sentir en soi
bien des personnages. « Je est toujours un autre ». Et
loin parce qu’en majorité les jeunes gens ont souvent
mieux à faire qu’à venir s’enfermer dans une salle de
théâtre… Et pourtant…
En 2015-2016, chaque trimestre est consacré à une
thématique issue de l’actualité de la compagnie.
Ainsi, durant le premier trimestre, le groupe travaille
autour du misanthrope (pièce qui constitue la matrice
du prochain spectacle de Vol Plané).
Nous consacrerons le second trimestre aux récits
d’adolescence qui ont été la base du spectacle
de Vol Plané « Et le diable vint dans mon cœur...
adolescences ».
Le troisième trimestre sera consacré à la base de la
construction du spectacle de la fin de l’année prochaine
ainsi qu’à la présentation des travaux personnels.
Cette histoire est une aventure théâtrale, artistique,
humaine. Une association visant à nous donner mutuellement des forces et du souffle : une échappée belle. »
La fille
Des plateformes
Proposition du Théâtre Massalia
et du collectif Nomade Village
« Le Théâtre Massalia est acteur d’un projet de coopération européenne, qui réunit 11 partenaires de 9 pays.
Il se déroule depuis novembre 2014 et durera jusqu’en
octobre 2018. PLATFORM shift+ interroge la relation
des lieux de spectacles avec les adolescents et cherche
à développer la capacité des artistes et des théâtres à
appréhender les outils numériques, sur la scène et dans
la communication, pour pouvoir mieux s’adresser aux
jeunes.
Le Théâtre Massalia partage ce projet avec un groupe
d’une dizaine d’adolescents âgés de 14 à 16 ans.
Ceux-ci ont été notamment amenés à côtoyer une
auteure, Karin Serres, et un metteur en scène, Philippe
Domengie. Ils ont contribué à l’écriture la saison
dernière de la Fille des plateformes. Cette année, le
groupe crée la pièce.
Pour mener le travail de création, Philippe Domengie
et le collectif Nomade Village explorent avec les jeunes
les légendes urbaines. Phénomène universel, porté
et colporté principalement par les adolescents, les
légendes urbaines sont une occasion de se faire peur,
et de se frotter à l’étrangeté du monde. Il permet de
prolonger encore un peu le merveilleux et le cauchemardesque propre à l’enfance, alors que le monde
adulte et sa cohorte de responsabilités apparaissent sur
le seuil de la porte. Le groupe interroge la construction
des preuves qui viennent étayer ces histoires abracadabrantes et le degré de confiance à partir duquel
nous considérons un élément, une parole comme
vrais. Comme dans les légendes urbaines, la Fille des
plateformes fait peur et fascine : c’est l’étranger, l’autre,
qui de tout temps porte les fantasmes de l’humanité.
Les artistes explorent sur le plateau cette frontière
chaotique entre deux âges qu’est l’adolescence par un
jeu de contraintes physiques, de tensions qui trouvent
leur résolution dans le verbe. Les mots jaillissent de
ce chaos, tour à tour volcanique ou détaché, violent
ou léger, pour mieux refléter la dualité de cet âge
charnière. Un jeu du présent porté par ce qui se passe
ici et maintenant au plateau et l’utilisation d’outils
numériques. » — émilie Robert, Philippe Domengie
— Alexis Moati et Carole Costantini
— Karine FOurcy
56
57
semaine 3 – du 14 au 19 mars
sam
19
mars
20h30
durée 2h
Cinéma
le Gyptis
Du cÔté
du �inéma
Deux cinéastes filment la jeunesse d’aujourd’hui
5,5-4,53,5 €
Préachat possible
des places
© Christian Roudil
Une proposition du Théâtre la Cité et du cinéma le Gyptis
Une proposition du Théâtre la Cité
Corniche Kennedy
et du cinéma le Gyptis
Un film en chantier de Dominique Cabréra
Après Grandir, Dominique Cabréra réalise actuellement Corniche Kennedy, adapté du roman éponyme de
Maylis de Kerangal. L’histoire de quelques adolescents
qui défient les lois de la gravitation en plongeant le long
de la corniche Kennedy…
A partir d’extraits du film, Dominique Cabréra viendra
nous raconter l’aventure de ce tournage avec des
comédiens professionnels et des jeunes rencontrés à
Marseille. « Avec Alain, Kamel, Ayrton, Mama, Melissa, Hamza,
Julie, Lola, Franck, Linda et bien d’autres j’ai tourné
Corniche Kennedy l’été dernier.
À Marseille, depuis la Corniche, des jeunes plongent,
sautent. C’est la figure principale de ce film et ils lui
ont donné corps. Dans le ciel, brièvement, au risque
de leurs vies, ils étaient libres comme l’air. Filmer les
sauts, les plongeons, c’est filmer l’éphémère métamorphose des personnes en oiseau, en poisson. Cette
étreinte de l’air et de l’eau nous transporte au-delà
de nous-mêmes. Le vertige, la peur du vide, la peur
surmontée. C’est comme un coup de foudre. On peut
en mourir. On est plus vivant après. Sauter dans le
vide, c’est aussi se détacher, se séparer, au risque
biennale Des écritures du réel #3
de se casser. Quitter ce qui nous englue. Essayer.
Recommencer. Les sports extrêmes sont comme
une manière de méditer, peut-être sans les mots, sur
la vie qui vient. Ils ne veulent pas, ne peuvent pas
peut-être y penser tant la peur est grande, tant la peur
est raisonnable, mais un corps en mouvement pense
à sa manière, dans la bonne direction, celle de la vie
plus forte que le raisonnable. Vas-y. Prends forme.
Transforme-toi. Accepte le passage. Lance-toi dans le
vide. Aie confiance dans l’air, dans la mer et surtout
aie confiance en toi. Prends le risque du passage, car
du risque il y en a dans nos vies de passages. C’est cela
que les jeunes Marseillais rencontrés sur la Corniche
à l’occasion de la préparation de mon film et que j’ai
entraînés dans l’aventure du tournage m’ont appris. Je
les regardais sauter, je les regardais jouer, on travaillait,
on se mesurait, on partageait le risque, la fatigue, l’exaltation, la peur, la joie et je me réjouissais tous les jours
de l’immense privilège de la rencontre avec la grâce et
la liberté dont ils me faisaient le don. »
— Dominique Cabréra
Production Everybody on Deck
58
Ce tigre qui
sommeille en moi
Un film d'Anne Alix
Anne Alix a suivi durant un an la création du spectacle
Frontières de la metteure en scène Karine Fourcy avec
des jeunes de Marseille.
© Karine Fourcy
Coproduction Les films du Tambour de Soie / le Théâtre La Cité /
« 20 ans n’est peut-être pas le plus bel âge de la vie,
mais certainement un des moments cruciaux de l’existence où nos destins se cherchent dans la complexité
du réel. Tentatives, tremblements, espoir et désespoir,
c’est tout cela que l’on traverse.
La matière du spectacle qu’ils inventent naît de leurs
regards sur eux-mêmes et sur le monde dans lequel
ils grandissent. Au fil des séances de travail, la parole
se densifie et l’espace du théâtre devient le lieu d’un
franchissement de soi, de ses propres limites. Un
regard plus politique sur le monde se dessine.
Cette jeunesse, la singularité de l’expérience qu’ils
tentent ensemble, la joie et le plaisir qu’ils éprouvent
à la vivre, nous montrent le chemin d’un art d’être
ensemble. » — anne alix
59
Maritima TV.
semaine 3 – du 14 au 19 mars
L'ÉCÕLE
ÉPHÉMÈRE
Une journée de conférence,
récits d'expérience et échanges
pour raconter les mouvements
que font les enfants dans la
création, interroger le regard
des adultes sur l'enfance,
identifier les singularités de
la relation entre l'artiste et
l'enfant, repenser une école
où création et pédagogie
dialoguent…
Une proposition du Social Lab du Théâtre La Cité
Une proposition du Social Lab du Théâtre La Cité en partenariat avec la Friche Belle de Mai
en partenariat avec la Friche Belle de Mai
Enfants
et artistes ensemble
Conférence de Alain Kerlan
« Il m’a fallu toute une vie pour
apprendre à dessiner comme un
enfant.» La célèbre déclaration
de Picasso à son ami le peintre
Brassaï portait au plus haut la
figure de “l’enfant artiste”. La
rencontre de l’art(iste) et de
11h
l’enfance fait donc sens du point
de vue de l’histoire de l’art. Mais
La Friche
qu’en est-il du point de vue d’une
Belle de
Mai
histoire de l’enfance ? Ce qui se
Petit plateau
joue dans cette rencontre nous
parle aussi de l’enfance, nous
Entrée
parle du regard que nous portons
libre
sur elle, des représentations que
nous en avons, du statut que
Réservations
nous lui assignons, des valeurs
Théâtre La Cité
et des imaginaires que nous y
mettons, des relations que nous
entretenons avec elle. L’atelier de
l’artiste en résidence “auprès de l’enfant” serait-il alors
comme “l’atelier de l’enfance” ? L’un des lieux où se
dessine l’enfance contemporaine et s’expérimentent
de nouvelles modalités de la relation à l’enfance ? Une
reconsidération de l’enfance ? » — Alain Kerlan
sam
19
mars
Alain Kerlan est philosophe, professeur des universités en poste à l’université Lumière Lyon 2. Son
travail se situe aux carrefours de la philosophie et de la
pédagogie, de l’art et de l’éducation, à la croisée de la
sociologie et de la philosophie éducative.
biennale Des écritures du réel #3
60
L'enfant créateur
Contributions de Christine Bolze et Pierre Laurent
Depuis 1964, la ville de Reggio
Emilia en Italie est pionnière
en termes de pédagogie avec la
petite enfance. Avec le soutien
actif de la municipalité, 33
centres accueillent les enfants
âgés de quelques mois à 6 ans.
15h
durée 1h30
Des réseaux Reggio existent
dans 13 pays. Leur état d’esprit :
l’apprentissage n’est pas lié à la
La Friche
Belle de
transmission d’un corps défini
Mai
de connaissances, mais à une
Petit plateau
construction sensible au contact
de soi et de l’autre, dans la relation
Entrée
entre des savoirs transmis et des
libre
connaissances expérimentées
et ressenties. L’art et la culture
Réservations
sont parties prenantes de cette
Théâtre La Cité
approche avec les enfants.
Depuis 2002 à Lyon, en s’inspirant
de cette expérience italienne, le
programme Enfance, Art et Langages a accompagné
durant quatorze ans des résidences d’artistes dans des
écoles maternelles, en créant un réseau d’artistes, d’enseignants et de chercheurs aux côtés des tout-petits. La
ville de Lyon arrête aujourd’hui cette expérience.
sam
19
mars
Christine Bolze a dirigé Enfance, Art et Langages
depuis 2008.
« Durant 8 ans, j’ai pu mesurer l’intérêt et les transformations auxquelles conduit la présence d’un artiste
qui s’installe dans une école durant trois ans. Intérêt
pour les enfants, même très jeunes, pour les adultes
éducateurs, pédagogues, parents. Les projets ont
développé la pratique de la discussion, la collaboration
avec des chercheurs et la production de ressources. Une
expérience forte pour beaucoup, un “bouleversement
joyeux” comme disait une enseignante. »
61
Pierre Laurent est artiste plasticien, il a collaboré avec
EAL durant plusieurs années. Passionné par la diversité
des expressions artistiques à travers le monde et leur
convergence, il participe souvent à des workshops
internationaux d’art contemporain (Bangladesh, Sri
Lanka, Iran). Ces rencontres avec des groupes humains
et des lieux influent fortement l’émergence des formes
qui en découlent. Son travail de création se décline
en actions artistiques partagées avec une diversité de
publics, la petite enfance jouant pour lui un rôle de
miroir des potentialités latentes.
© Pierre Laurent
semaine 3 – du 14 au 19 mars
Une coréalisation du Théâtre La Cité du Théâtre Massalia et de la Gare Franche
Récit d’expérience Nord/Sud
Un work in progress théâtral de Wilma Lévy
« J’ai proposé à deux classes de lycée
(en section Économique et sociale),
une dans les quartiers Nord de la
ville, une dans les quartiers Sud, un
travail qui mêlait théâtre, géographie, et espace.
“Quelles perceptions avez-vous
19h
durée 1h
de votre quartier ? De votre ville ?
Y percevez-vous des frontières ?
Comment ? Lesquelles ?”
La Friche
Belle de
Il s’agissait de nommer des
Mai
sensations et d’identifier certaines
salle Seita
réalités géographiques et sociales
de cette ville. Les élèves et les
Entrée
enseignants pouvaient s’appuyer
libre
sur le programme scolaire de ces
classes, dont c’est exactement le
Réservations
sujet.
Théâtre La Cité
Voilà pour le contexte ; l’objectif
du projet étant que des élèves
pouvant être issus de milieu social différent se rencontrent, se rendent compte qu’ils ont des choses à se
dire et à partager, voire à faire ensemble, comme une
proposition artistique.
sam
19
mars
© Florence Lloret
Une proposition du Social Lab du Théâtre La Cité en partenariat avec la Friche Belle de Mai
À l'abri de la forêt
Deux films de Florence Lloret : « L’alphabet des oubliés » et « Vercors, notre histoire »
sam
19
mars
16h30
durée 1h30
La Friche
Belle de
Mai
Petit plateau
Entrée
libre
Réservations
Théâtre La Cité
« Pendant toute une année, le
poète Patrick Laupin est venu
écrire avec les enfants dans
une école primaire du Panier
à Marseille. À la fin de l’année,
ce fut le voyage scolaire dans
les Cévennes sur ces terres
de charbonniers où le poète a
grandi. C’est là que j’ai tourné
les images de L’Alphabet des
oubliés. Le film mêle écriture
du poète et écritures d’enfants
de Marseille et tente de
raconter l’exigeant dialogue
que le poète engage avec eux,
leur transmettant une capacité
d’écrire, qui est aussi une
capacité de vivre.
Cette expérience a marqué un
tournant dans la relation que
biennale Des écritures du réel #3
Certaines étapes du projet m’ont échappé. Il ne
s’agit pas ici de dire si le projet était raté ou réussi, il
s’agit plutôt d’observer ce que le projet a pu révéler
et soulever comme questions. C’est pour dire ces
questions que je me propose ce récit d’expérience.
Pour dire une déception de l’école, pour dire la souffrance du monde enseignant, pour dire la naïveté
partagée, pour dire la sensation d’avoir été incomprise,
pour dire la question sociale, pour dire les bijoux
trouvés, pour dire ma découverte d'Annie Ernaux, pour
dire que l’art sert peut-être à décloisonner…
Raconter cette expérience singulière permettra de
raconter quelque chose de l’école, de son rôle, de la
place de chacun, de la question de la trahison lorsque
l’on sent poindre le désir d’échapper à son milieu
d’origine.
Il s’agira ici de partager ces questions et ces tentatives
lors d’une étape de travail ouverte au public. »
— Wilma Lévy
Compagnie des passages / en collaboration avec Catherine Legrand
/ avec la complicité d'Anyssa Kapelusz / avec le soutien de la Gare
Franche et du Théâtre Massalia.
le Théâtre La Cité construit avec la jeunesse et ceux
qui, au jour le jour, sont à ses côtés, enseignants,
éducateurs, parents.
L’école est un lieu où nous voulons être et inviter les
enfants à écrire, un geste essentiel que nous avons
souhaité poursuivre.
L’année qui a suivi la création de L’Alphabet des
oubliés, le Théâtre La Cité propose à la comédienne
Maude Buinoud, et à Julie Villeneuve, une jeune
auteure qui s’engageait à sa manière sur les terres
défrichées par Patrick Laupin, d’écrire et de faire
du théâtre avec des adolescents d’un collège des
quartiers Nord de Marseille, le collège Henri-Wallon.
Après une première année d’ateliers écriture
et théâtre au sein du collège, élèves, professeurs et artistes inventent de partir dans le
Vercors... » — Florence Lloret
Florence Lloret est cinéaste, en charge de la
direction artistique du Théâtre La Cité.
62
63
semaine 3 – du 14 au 19 mars
Une proposition du Théâtre la Cité
Une coréalisation du Théâtre La Cité
et du Videodrome 2
Simple conférence
France, tour, détour,
deux enfants
Adressée aux enfants à partir de 8 ans
et à leurs parents
Douze émissions de télévision de trente minutes
chacune de Jean-Luc Godard et Anne-Marie
Miéville réalisées en 1979
Les Simples Conférences
reposent sur un désir de
partage, de découverte et de
transmission entre adultes et
enfants. Des personnalités
d’horizon très divers viennent
témoigner du chemin et
17h
durée 1h
de la passion qui les ont
conduits vers leur discipline
et leur métier. Chacun d’eux
Théâtre
La Cité
s’appuie sur un volet de sa
recherche pour communiquer
l’intérêt de sa profession.
Entrée
libre
Adressées aux enfants, ces
conférences sont également
Réservations
des récits personnels où
Théâtre La Cité
il s’agit de raconter un
parcours, de témoigner de ce
qui a rendu curieux de la vie
et du monde.
Les parents accompagnent les enfants, mais seuls
ces derniers posent des questions. À question
simple réponse simple, mais qui n’exclut ni la
justesse, ni la profondeur. Des moments d’intelligence partagés entre générations. sam
19
mars
© Rabia Djellal
L’invité de cette 2e conférence, Christian
Bromberger – Ethnologue
Quel peut bien être le dénominateur commun
entre l’Iran, pays renfermant des merveilles de
paysages et d’architecture, le football dans ce
temple qu’est le stade Vélodrome, et les cheveux ?
C’est la question que je vais poser à Christian
Bromberger lors de cette Simple Conférence.
Comme ethnologue, il a travaillé sur ces sujets
variés. L’ethnologie, c’est la science de la description et de la réflexion qui vous fait observer un
groupe humain et par effet de miroir vous regarder
vous-même. Mais qu’en dites-vous, Christian, de
ce métier ? — Xavier Marchand
Mise en espace : Xavier Marchand / Coproduction : Théâtre La Cité
et Compagnie Lanicolacheur.
biennale Des écritures du réel #3
« Le prétexte à la réalisation de cette série était le
centenaire de la publication
du manuel de lecture
scolaire Le Tour de France
par deux enfants, manuel
qui fit les belles heures de
14h 16h
mouvements 1 à 4
l’école patriotique de la fin
du XIXe siècle.
16h30 18h30
Onze mouvements portent
mouvements 5 à 8
un titre en forme de dyade
(Obscur/Chimie ; Lumière/
19h 21h
mouvements 9 à 12
Physique...), le douzième
allie trois termes (Connu/
Géométrie/Géographie).
Videodrome 2
Il y a Robert Linard
(Godard) le journaliste
5€
reporter, Albert et Betty
4 mouvements
les présentateurs de la
8€
l’intégrale
télévision. Mais surtout
deux enfants, d’une dizaine
Préachat possible sur place
d’années (Camille et
Arnaud).
Camille et Arnaud ne sont
pas nommés. Ils sont présentés à notre vue. Pas gardés
à vue, présentés. Et beaucoup par le langage. L’adulte
explore sa propre langue avec eux, langue du « ou bien,
ou bien ». Camille et Arnaud explorent eux aussi leur
propre langue, singulière. Celle de Camille est faite
de « je ne sais pas », celle d’Arnaud de « un peu des
deux ». Les protagonistes du dialogue évoluent ainsi,
séparés mais ensemble, et ce qui est donné à penser,
pour le spectateur, c’est le possible lien, la communication entre ces êtres.
Le mot « vérité » est souvent écrit sur l’écran, associé à
la parole de Camille et d’Arnaud. La vérité qui sort de la
bouche de ces enfants doit bien passer, d’une façon ou
d’une autre, à certains moments, durant ces 5 heures de
film. — Julien Chollat-Namy
Dim
20
mars
64
65
semaine 3 – du 14 au 19 mars
Une proposition du Théâtre la Cité
La convivialité
vitrolles
Spectacle-conférence d'Arnaud Hoedt, Jérôme
Piron, Arnaud Pirault
Dim
20
mars
13h
14h
15h
16h
17h
18h
Durée 25 min
Dans un
appartement
au quartier
de la Plaine
8-6-4 €
SAMedi 19
à 20H30
Théâtre municipal
FONTBLANCHE
L’orthographe française est un
dogme. Elle n’est pas susceptible
d’être remise en question sans
éveiller l’anathème. Or, la liste de
ses absurdités est longue.
Pourquoi mettre un t à édit ou
bruit (comme dans éditer ou
bruiter), mais pas à abri ?
Pourquoi écrire contraindre avec
ai alors qu’il vient de stringere
comme astreindre ou restreindre ?
À quelle étymologie se rapporte
le p de dompter qui vient du latin
domitare ou le d de poids qui vient
de pensum ?
Notre intention est de permettre
au public de s’autoriser un
discours critique sur l’orthographe
et de s’interroger sur ses enjeux
démocratiques.
Réservations
info sur l’adresse
Théâtre La Cité
Arnaud Hoedt est professeur de
français. Il répond toujours « tu
viens de le faire » à la question
« est-ce que ça se dit ? ». On lui a
longtemps fait croire qu’il n’avait
pas le droit de se consacrer à la littérature à cause de
ses déconvenues orthographiques. Aujourd’hui, il
participe à la rédaction des programmes de français.
4, allées des Artistes
13127 Vitrolles
Réservations :
04 42 02 46 50
[email protected]
3-5 €
© François Gillerot
Une proposition Théâtre FontBlanche
© Kevin Matagne
Un spectacle de théâtre de Arthur Oudar
De et avec : Arnaud Hoedt & Jérôme Piron / Mise en scène : Arnaud
La 2CV, ce n'est pas une voiture, c'est un art de vivre.
Pirault / Accessoires, Vidéo & Régie : Kévin Matagne.
« J’ai travaillé Bonjour, on est un tsunami comme une
autobiographie “romancée” relatant les voyages que
Baptiste (l’interprète) et moi (l’auteur) avons vécus
avec deux autres amis, à l’âge de 18 ans. Mais, au-delà
de notre expérience, je voulais mettre en place un
véritable road trip initiatique racontant le passage à
l’âge adulte, l’appréhension des responsabilités, la
saveur inouïe des premières libertés. C’est un moment
très dense, dans la vie de chacun, l’émancipation.
Et ambivalent. Nous avions vécu ces voyages d’une
manière extrêmement forte, nous voulions partager
ça le plus rapidement possible, avant d’être atteints
par l’oubli et la nostalgie. Mais nous avons pris soin
de romancer cette histoire, la rendre plus compacte
et éloquente. Dans ce cadre j’ai voulu que le spectacle
soit aussi une performance d’acteur car l’enjeu est que
Baptiste, seul en scène, interprète les 4 protagonistes
et tous les personnages de leur voyage. Un périple
atypique à bord d’Archimède, une vieille 2CV, seule
présence scénique mais qui porte en elle toute l’âme de
Jérôme Piron est lui aussi professeur et grand amateur
de spectacles vivants, même en dehors de sa classe. Il
a participé récemment au spectacle Cours d’Honneur
de Jérôme Bel et au projet de Rimini Protokoll, 100%
Bruxelles. Il entend devenir un non-acteur non-professionnel à temps plein.
Arnaud Pirault ne fait pas de faute d’orthographe, et
il tenait au prestige social que cela implique. Jusqu’à
en venir aux mains avec l’autre Arnaud et Jérôme lors
d’un dîner mondain. Suite à une défaite idéologique
cuisante, il propose loyalement son savoir-faire. Il se
dit qu’après avoir fait chanter en playback une cinquantaine de bruxellois dans la pièce We Can Be Heroes, il
arriverait bien à faire parler deux profs.
biennale Des écritures du réel #3
Bonjour, On est un tsunami
66
67
ce voyage. Voyage où l’aventure, les filles et les repas
rabelaisiens proposent une alternative aux rêves de
vacances en plastique ou autres spring breaks.
— Arthur Oudar
Écriture et mise en scène : Arthur Oudar / Interprétation : Baptiste
Toulemonde / Création lumière : Amélie Géhin / Régie lumière :
Julie Debaene / Régie son et vidéo : Arthur Oudar / Conception
et construction 2CV : Jeannot Pouget et Denis Toulemonde / Une
création Cie Renards / Production : Effet Mer (fr) / Undessix (be).
semaine 3 – du 14 au 19 mars
MERcredi
16 mars
LUNDi
14 mars
JEUdi
17 mars
vendredi
18 mars
samedi
19 mars
dimanche
20 mars
11h — Friche (petit platEAU)
11h à 20h — VIDeodrome 2
p. 65
Conférence d'Alain Kerlan
Moyen orient,
décomposition
et recomposition
des frontières
France, tour, détour,
deux enfants
Une série de Jean-Luc Godard
15h — Friche (petit platEAU)
Conférence de Rashid Khalidi
p. 62
à l’abri de la forêt
p. 63
19h — Friche (salle Seita)
Nord/Sud
Récit théâtralisé de W. Levy
p. 55
15h — Friche BELLE De MAI
(salle Seita)
p. 56
Ici et ailleurs
19h — ThÉÂTRE la Cité
Il n'y a que les
montagnes...
Il n'y a que les
montagnes ...
Il n'y a que les
montagnes...
p. 53
19h — ThÉÂTRE la Cité
p. 53
17h — ThÉÂTRE la Cité
Création avec des enfants
par Julie Villeneuve et Claude Veysset
Création avec des enfants
par Julie Villeneuve et Claude Veysset
Théâtre et adolescence
VITROLLES
19 MARS
17h — Théâtre la Cité
20H30 - Théâtre Fontblanche
17h — Gare Franche
p. 64
Spectacle de Giorgio Pupella
p. 53
La convivialité
2 films de Florence Lloret
Kamyon
Spectacle de Michael De Cock
MARdi
15 mars
13h, 14h, 15h, 16,h 17h, 18h
— en appartement
Spectacle-conférence de Arnaud Hoedt,
Jérôme Piron et Arnaud Pirault
16h30 — Friche (petit platEAU)
15h – EN haut
De la canebière
p. 50
Contributions de Christine Bolze
et Pierre Laurent
p. 66
L'enfant créateur
p. 61
p. 51
Enfants et artistes
ensemble
p. 60
19h – MUCEM
(Auditorium g.tillon)
Simple conférence
Bonjour, on est
un tsunami
De Christian Bromberger
Création avec des enfants
par Julie Villeneuve et Claude Veysset
p. 67
Kamyon
Kamyon
Spectacle de Michael De Cock
Spectacle de Michael De Cock
Ici et ailleurs
Spectacle de Giorgio Pupella
18h ET 20h30 – en haut
De la canebière
Kamyon
18h ET 20h30 – en haut
De la canebière
Kamyon
p. 58
20h30 – EN haut
De la canebière
Un spectacle mis en scène
par Karine Fourcy
19h — Friche BELLE De MAI
(salle Seita)
Corniche Kennedy
Ce tigre qui sommeille ...
Film de Dominique Cabréra
Film d’Anne Alix
p. 50
18h ET 20h30 – EN haut
De la canebière
p. 55
Un spectacle mis en scène
par Karine Fourcy
Voyage(s)
p. 50
Auteur-metteur en scène de Kamyon
p. 54
Voyage(s)
p. 50
p. 54
RENCONTRE
AVEC Michael De Cock
p. 50
p. 50
p. 50
19h — Friche BELLE De MAI
(petit platEAU)
19h — Friche BELLE de MAI
(petit platEAU)
19H30 – ÉQUITABLE CAFÉ
p. 59
20h30-Gyptis
Kamyon
Spectacle de Michael De Cock
Spectacle de Michael De Cock
Spectacle de Michael De Cock
18h ET 20h30 – en haut
de la canebière
MUCEM
Friche La Belle de Mai
L’Equitable café
Théâtre Massalia
Théâtre La Cité
La Gare Franche
Cinéma Le Gyptis
Videodrome 2
1, esplanade du J4
41, rue Jobin
54, cours Julien
41, rue Jobin
54, rue Edmond-Rostand
7, chemin des Tuileries
136, rue Loubon
49, cours Julien
13002 Marseille
13003 Marseille
13006 Marseille
13003 Marseille
13006 Marseille
13015 Marseille
13003 Marseille
13006 Marseille
Métro arrêt Vieux-Port ou Joliette
Bus 49 et 52 arrêt Belle de
Métro Notre-Dame du Mont
Bus 49 et 52 arrêt Belle de
Métro et tramway 3 arrêt Castellane
Bus 25 ou B2 arrêt St-Antoine / Train
Bus 31, 32 et 32b, arrêt place Caffo
Métro Notre-Dame-du-Mont
Bus lignes 82 et 82s, 60, 49 arrêt
Mai – La Friche / Tramway 2 arrêt
Réservations : Théâtre La Cité
Mai – La Friche / Tramway 2 arrêt
Réservations : 04 91 53 95 61
ligne Marseille St-Charles-Pertuis
ou 33 et 34, arrêt Belle de
Contact : 04 91 42 75 41
Mucem-Saint-Jean
Longchamp
04 91 53 95 61
Longchamp
[email protected]
/ Aix-en-Provence arrêt St-Antoine
Mai-Loubon
Restauration sur place
Réservations :
Réservations : Théâtre La Cité
[email protected]
Réservations : 04 95 04 95 75 www.theatrelacite.com
(15’ depuis la gare St-Charles)
Contact : 04 95 04 96 25
Pré-achat sur place
04 84 35 13 13
04 91 53 95 61
www.theatrelacite.com
www.theatremassalia.com/
Réservations : 04 91 65 17 77
Pré-achat sur place
[email protected]
[email protected]
Restauration sur place
billetterie-en-ligne
Restauration sur place
www.theatrelacite.com
Restauration sur place
biennale Des écritures du réel #3
68
69
semaine 3 – du 14 au 19 mars
4
SEMAINE
MARDI 22
SAMEDI 26
« Les statistiques sont
formelles. Il y a de plus
en plus d’étrangers dans
le monde. »
Ce pied de nez de
Pierre Desproges aux
« empaysements » de tous
ordres, nous le reprenons à
notre compte pour terminer
cette Biennale avec des
propositions dansées,
musicales, performatives
et cinématographiques qui
disent notre monde, sans
cesse parcouru, de gré ou de
force, et disent la France à
l’image de ce monde.
© Achille Chiappe
semaine 1 – du 03 au 06 mars
MéTISSA�ES
Une proposition du Théâtre La Cité
A�tochtonies
Performance vocale et multimédia sur les formes métissées du français parlé,
par Laurent Colomb et Antoine Denize
En soli et en chœur, l’exploration d’une France qui se réinvente.
Mer
23
mars
Jeu
24
mars
21h
Ven
25
mars
19h
durée 1h
Théâtre La Cité
8-6-4 €
Résérvations Théâtre la Cité
Comment nous perçoit-on dans notre langue et
comment celle-ci en sort-elle transformée, c’est tout
le projet de ce duo qui mêle animation typographique
projetée et exploration vocale du français comme
épreuve d’intégration.
Les monologues du spectacle, écrits par Laurent
Colomb, sont pour la plupart inspirés des conversations
de l’auteur avec les apprenantes de la Maison des
femmes d’Asnières-sur-Seine.
Foisonnant de néologismes et d’embardées sonores,
chacun des monologues lus témoigne de la façon dont
les populations migrantes, et en particulier les femmes,
apprivoisent notre langue turbulente.
Ce français brassé, aux expressions fulgurantes ou
nonchalantes, au développement parfois souterrain,
traduit la façon dont ces populations s’inscrivent dans
notre société où un académisme linguistique est de
rigueur. Posséder les formules – s’agirait-il de vrais
sortilèges ? – qui ouvrent les portes du dialogue paisible
et facilite l’obtention de ce que l’on désire, différencie
les êtres et spécifie trop souvent l’attention qu’on est
prêt à leur accorder.
© Antoine Denize
© Antoine Denize
Rencontre avec les artistes le jeudi 24 mars
à l’issue de la représentation
Laurent Colomb, auteur dramatique et Antoine
Denize, auteur multimédia sont tous les deux
passionnés par la langue et les lettres. Ils se rencontrent
en 2004 autour de « Pousse-pousse à onomatopées »,
un jeu interactif qui explore les joies de la phonologie
et de la typographie (prix de la SCAM et Bourse du
DICREAM 2005). Ils imaginent en 2010 La Machine
à Tchatch’, initiée avec des jeunes des quartiers Nord
d’Asnières-sur-Seine, projet poursuivi en 2015 à
Fontenay-sous-Bois, soutenu par le Fonds d’Expérimentation pour la Jeunesse. Ils créent Autochtonies en
2014, expérience qui inspire aujourd’hui un nouveau
projet : Vocabulons.
Autochtonies est publié aux éditions de l’Amandier - 2015.
Autoproduction : Laurent Colomb et Antoine Denize
biennale Des écritures du réel #3
72
73
semaine 4 – du 22 au 26 mars
Une proposition du Théâtre La Cité en partenariat avec la Friche Belle de Mai
Réversible
Spectacle de danse de Bouziane Bouteldja
Bouziane
Bouteldja livre
avec ce premier
solo un regard
d’une grande
sincérité critique,
17h
20h30
qui ne verse jamais
dans le jugement
durée 50min
de valeur, mais
témoigne des
Friche la Belle de Mai
facteurs de
Petit plateau
violence et de
soumission qui ont,
16-12-6 €
jusqu’à récemment, modelé
Réservations Théâtre La Cité
son existence.
Son titre, à la fois
sobre et clair dans
ses desseins, constitue un appel à la libération des
individus et un affront aux déterminismes culturels,
religieux, et familiaux. Réversible fait le pari d’un
cheminement vers le bonheur et l’affranchissement,
tant personnel que collectif, avec une dose d’humour et
d’indiscipline qui ravigote.
MER
23
mars
JEU
24
mars
hop (il est membre de la Zulu Nation).
Pour créer sa pièce Réversible, il s’associe à Gilles
Rondot, avec qui il mène une réflexion sur l’émancipation de l’individu dans le monde arabo-musulman,
mais aussi dans le cadre des débats français sur la
laïcité, la liberté de conscience…
La compagnie se consacre également à la transmission
et à la présence de la danse dans la cité en mettant
en place de nombreux cours de danse, des projets
militants dans les quartiers, de la formation en milieu
scolaire. Bouziane animera un workshop danse dans
les quartiers Consolat-Mirabeau à Marseille les 18 et 19
février.
Direction artistique, chorégraphie et interprétation : Bouziane
Bouteldja / Collaboration artistique et scénographie : Gilles Rondot
/ Musique : Arnaud Vernet Le Naun / Création vidéo : Juan Luis
Doggy / Création lumière : Catherine Chavériat / Regard sur la
danse : David Gaulein-Stef / Direction d’acteur : Coralie Emilion,
assistée de Lise Schreiber / Production : DANS6T.
Bouziane Bouteldja est danseur et chorégraphe.
Il dirige la Compagnie DANS6T depuis 2007. Il a
découvert la danse hip hop en 1998 en pratiquant le
break dance. Il s’est formé auprès des chorégraphes
Tayeb Benamara, Kader Attou, Karim Amghar et Olé
Khamchanla.
Ces rencontres l’ont très vite conduit à s’intéresser à
la scène et à s’ouvrir à l’univers de la danse contemporaine, sans perdre de vue l’univers des compétitions hip
© Gilles R ondot
biennale Des écritures du réel #3
74
75
semaine 4 – du 22 au 26 mars
Comment accueillir la complexité
des situations d’exil au sein de nos
espaces professionnels ?
En tant que travailleur social,
enseignant, soignant... quels
cadres proposent nos institutions
pour soutenir le parcours des
personnes migrantes ? Où est
l’autre dans ce cheminement,
qu’est-ce qu’on fait pour lui, avec
lui, à travers lui ?
L'ÉCÕLE
ÉPHÉMÈRE
Entrée
libre
Une création théâtrale en chantier de Leïla Anis et Abdelkarim Douima avec des femmes de Marseille
biennale Des écritures du réel #3
Atelier-rencontre animé par Clotilde O’Deyé
Théatre
La Cité
Vers un chœur de femmes
Ven
25
mars
Exils et
accompagnements
professionnels
15h à 18h
Une coréalisation du Théâtre La Cité et du Pôle instrumental contemporain en partenariat avec le centre culturel Mirabeau
Mer
23
mars
et d’Anthropos Cultures Associées
Jeu
24
mars
© Sigrun Sauerzapfe
À Marseille, on
« vit ensemble »
depuis longtemps,
bon an, mal an.
Mais quand un
regroupement de
femmes marseil15h
19H
durée 30 min
laises s’est mobilisé
à l’été 2013 contre
les violences dans
Pic
Centre
Pôle
les quartiers Nord
culturel
Instrumental
de Marseille, j’ai
Mirabeau Contemporain
entendu comme
un cri de désespoir
Entrée libre
et un appel urgent
à une plus grande
Réservations Théâtre La Cité
solidarité urbi
et orbi, et il m’a
semblé que la voix
des femmes était aujourd’hui le plus juste médium
pour mettre à jour et dénoncer les discriminations
sociales en cours dans notre pays. Parce qu’elles sont
en première ligne sur le front des inégalités, il m’a
paru nécessaire pour ce travail de chœur d’inviter sur
scène un grand nombre de femmes et de convoquer à
travers elles la diversité sociale de Marseille à partir de
Une coréalisation du Social Lab du Théâtre La Cité
Cet atelier propose d’aborder
plusieurs questions transversales
sur inscription
en lien avec la pratique de terrain
des participants :
Réservations
– Les objectifs portés par les
Théâtre La Cité
institutions sont-ils ceux des
personnes ou des familles ? Qui
les définit, à quels modèles répondent-ils ?
– La temporalité d’un dispositif, d’un accueil, d’une
prise en charge, d’un suivi, au regard de la temporalité
des parcours, régularisations, ruptures, recommencements, avant et après la France... quelles continuités
possibles ?
– La question de la relation et de la posture professionnelle, entre paternalisme sous-jacent et injonction à
l’autonomie...
laquelle nous pourrions questionner le rapport concret
à la valeur égalité. Cette nécessité a été ré-appréhendée
par le groupe même des participantes qui a manifesté
le désir de travailler à partir de zéro, c’est-à-dire en
commençant par aller à la rencontre de celles qui ne
leur ressemblent pas. C’est l’histoire de ce mouvement,
de cette mise en marche, de la recherche de ce « nous »
au-delà de l’amoncellement de nos « moi » dont nous
essaierons de témoigner dans un geste théâtral qui
s’amorce.
Cette présentation sera la première sortie publique
d’un travail au long cours initié par le Théâtre La Cité
en partenariat avec le Centre social Les Musardises.
En parallèle, une commande d’écriture a été faite à
l’auteure Leïla Anis qui a souhaité explorer l’état de
notre pays, de la « démocratie, la dignité et l’égalité »
en regard avec « le Vivre Ensemble » clamé par les
institutions et les médias autour de nous.
– AbDelkarim DOuima
Clotilde O’Deyé est socio-anthropologue, elle
accompagne des acteurs de terrain sur les questions de
migrations et de rencontres interculturelles depuis plus
de dix ans.
Mise en scène : Abdelkarim Douima / Vidéo : Camille Lorin /
Mise en chant : Marianne Suner / Texte de et par : Émilie Dedieu,
Julie Gasquet, Corinne Bosse, Amina Abidat, Abo Hamed Basela,
Stéphanie Marini, Fabienne Guilbot, Annick Estival, Akriche Hayet,
Charlotte Jullien, Christiane Fadat, Annie-Claude Chilet, Virginie
Blanc, Maryse Rivoire, Nayira Onrifani.
Production : Théâtre La Cité.
76
77
semaine 4 – du 22 au 26 mars
Une proposition de Peuple et culture Marseille
Une proposition du Théâtre La Cité
en partenariat avec le cinéma les Variétés
en partenariat avec lacompagnie
Les uns
et les autres
Je rêve que je vis ?
Ma vie à BergenBelsen
Une approche sensible de l'identité nomade installation vidéo
Le �inéma
des ailleurs
Voyage sur des routes d’exils volontaires ou contraints.
Un texte de Ceija Stojka lu par Camille Grandville
mar
22
mars
Ven
25
mars
« J’ai découvert les œuvres picturales de Ceija Stojka dans le cadre
des recherches que j’ai menées
sur la littérature rom. La force de
ses peintures, les émotions qui
s’en dégagent, m’ont donné envie
de lire ses livres. Le fait même
19h
durée 1h10
qu’elle écrive en allemand, dans le
pays qui a donné naissance à Jörg
Haider et Adolf Hitler, est en soi
La
compagnie
une victoire symbolique.
Avec l’écrivaine de langue
allemande Sabine Macher, nous
Entrée
libre
avons entrepris la traduction d’un
de ses livres : Träume ich, dass
Réservations
ich lebe ? (Je rêve que je vis ? Ma
Théâtre La Cité
vie à Bergen-Belsen. Ceija Stojka
y raconte les quatre mois passés
dans cet enfer, les conditions
abominables auxquelles elle et sa famille sont confrontées. La singularité de ce récit vient du regard d’enfant
que Ceija porte sur ses conditions d’existence, sur la
farouche détermination de sa mère à faire survivre les
siens. » — Xavier Marchand
Mer
23
mars
© Aaron Sievers
Une proposition Théâtre La Cité en partenariat avec le cinéma Les Variétés
Les Apatrides volontaires
Un film de Aaron Sievers en présence du réalisateur
Mer
23
mars
Mise en scène : Xavier Marchand / Images : Thomas Fourneau
/ Avec Camille Grandville / Production : Lanicolacheur avec le
soutien du Forum Cultutrel Autrichien- Paris.
21h
durée 1h10
© Ceija Stokja
Durant deux
ans, Peuple et
Culture Marseille
a développé un
projet culturel et
artistique sur deux
aires d’accueil de
13h30 à 22h30
gens du voyage.
Une approche
Cinéma
sensible de l’identiles
Variétés
té nomade, de son
Galerie
rapport au temps
et des relations
Entrée libre
de parenté qui la
structurent. Des
images et des
paroles qui dynamitent les représentations...
Le point de départ du projet a été guidé par l’envie de
décloisonnement, de mixité et d’ouverture, en phase
avec la démarche culturelle de l’association qui cherche
à concilier des enjeux artistiques avec des usages du
monde.
Les cinéastes Elisabeth Leuvrey et Anne Alix ont
été invitées à animer des ateliers avec les enfants et
familles des deux aires, sur la question du temps la
première année, car il marque les liens des voyageurs
avec l’extérieur de la communauté, sur la question de la
parenté, comme élément structurant la vie en communauté, la deuxième année.
Les temps des enfants, Un(e) air(e) de famille et En
famille(s), productions nées des différents ateliers,
seront présentées dans la cadre d’une installation
proposée dans l’espace galerie du Cinéma Les Variétés
du 22 au 25 mars.
Cinéma
les
Variétés
vernissage le 22 mars à 19h
en présence des réalisatrices Anne Alix
et Elisabeth Leuvrey
5€
Préachat au
cinéma les
Variétés
biennale Des écritures du réel #3
78
79
« Naître allemand et vivre en
France, être allemand et un
enfant de la guerre froide et des
lois d’exception sont et restent
un endroit qui donne une lecture
du monde, un regard déchiré…
L’Allemagne de l’Ouest, un
pays “tampon”, pays rempart
contre le communisme. Une
poudrière. 1978, un an après la
mort à la prison de Stammheim
de membres de la Fraction armée
rouge, c’est la fuite, l’exil volontaire en France.
Comment décrire quand le passé
a le poids des années de plomb ?
Quelle joie ressentir quand les
proches n’ont pas participé aux
idéologies du National Socialisme, par conviction, sans
pourtant avoir choisi le maquis ou l’exil… ? Comment
dire le soulagement de savoir que le grand-père docteur
Sievers n’est pas le médecin Sievers qui a effectué des
expériences sur les détenus des camps ? Il a été envoyé
par punition, de n’être pas fervent, en première ligne
sur le front Russe… Médecin, parmi les éclaireurs, il est
mort dans une embuscade des partisans après avoir
sauvé un bébé russe. Disparu, corps et âme, au delà des
lignes de front…
Peut-être que le film est une manière de raconter à une
mère ce que son père ne disait pas… Une remontée qui
passe, du grand-père au père, du fils vers la mère, un
cheminement dans les méandres de ce qui est tu. »
— Aaron Sievers
2014 / 16 mm / Production : Aaron Sievers et Film Flamme.
semaine 4 – du 22 au 26 mars
Une proposition Théâtre La Cité
en partenariat avec le cinéma les Variétés
Il cantastorie
Un film d’Anne Alix en présence de la réalisatrice
Jeu
24
mars
19h
durée 53min
© Anne Alix
Cinéma
les
Variétés
Les gens qui ont du fric disent :
« oui mais il y a sud et sud ! »
Ici il y a tout le sud du monde.
Le sud, le sudissime.
Et puis comme la bombe, le sud-sud.
Après c'est l'Afrique du Sud.
La sueur... Le suaire...
Et Dieu seul sait si les choses sont justes
ou amères ou douces.
Mais je ne sais pas pourquoi, pour tous
les suds du monde,
les choses ont été et sont toujours
amères.
5€
« Le film retrace le parcours
de Matteo Salvatore, chanteur
8€
d’histoires d’amour, de travail
Il Cantastorie +
et d’émigration. Apparu au
Gam gam
milieu des années 60, ce poète
aujourd’hui oublié a grandi dans
Préachat
au cinéma
les Pouilles avant d’émigrer à
Les Variétés
Rome. Il s’inscrit dans la tradition
du chant populaire italien. Matteo
Salvatore s’inspire surtout de ce
qu’il a lui-même vécu : la faim, la misère, le choc de la
rencontre avec la ville, le chômage, “cette autre histoire
triste, douloureuse et amère”.
Tel Homère, le “cantastorie” est un prophète, il est
lié à ses racines et à son peuple. Il joue de la guitare et
chante “tout le Sud du monde, sa sueur et son suaire”.
J’ai découvert la musique de Matteo Salvatore par
hasard. Je ne comprenais pas alors l’italien, mais dans
son chant il y avait déjà tout : un mélange de douleur,
de douceur, de colère. La voix des pauvres, opprimés,
exploités, exilés, qui en tout temps et tout lieu essayent
juste de vivre.
Son chant était tellement puissant qu’il m’a fallu le
suivre. » — Anne Alix
© Natacha Samuel
Une proposition du Théâtre La Cité – Shellac Sud en partenariat avec le cinéma Les Variétés
Gam gam
Un film de Natacha Samuel et Florent Klockenbring, en présence des réalisateurs
Jeu
24
mars
21h
durée 2h05
Cinéma
les
Variétés
5€
1995 / super 16 mm / Production : Ateliers de l’Arche, Arcanal.
8€
Il Cantastorie +
Gam gam
Préachat aux
Variétés
biennale Des écritures du réel #3
80
81
« Dans l’argot de Ouagadougou,
Gam gam désigne un “mélangeur,
embrouilleur, vendeur de tout”.
C’est ainsi que s’autodésignaient
les garçons qui, à la fin des années
90, couraient les filles blanches en
voyage pour s’ouvrir la porte de
l’Europe. Ce milieu qui gravitait
autour du grand marché de
Ouaga n’est plus aussi flamboyant
aujourd’hui, que les frontières de
l’Europe sont toujours plus étroitement fermées. Mais l’horizon
reste le même pour la jeunesse
ouagalaise post-sankariste qui
balance entre bataille quotidienne
pour la survie et mise en œuvre
de stratégies désespérées pour se
frayer une route vers l’Europe.
Les gam gam se tiennent à la
lisière entre l’Europe et l’Afrique,
à ce point impossible du monde contemporain, point
de fracture d’un monde bipolaire, cassé en deux. Le film interroge ce réel en s’attachant à des êtres dont
il a modelé et modèle encore le destin. Karim est l’aiguillon, le conducteur du film. Karim le Blanc, l’aventurier en visite au pays, le gam gam triomphant aux
gouffres amers. Dans son sillage on rencontre ses
proches, on fait l’expérience de la difficulté des liens
marqués par l’impensable de l’écart. Karim, John Pablo, Moustache, Yacouba, je les ai rencontrés à Ouagadougou il y a une quinzaine d’années.
Ils m’ont ouvert leur monde et le lien n’a cessé de se
tisser depuis, au fil de nombreux voyages. Le film s’écrit
dans des échanges, des face-à-face, souvent dans cet
incroyable territoire commun qu’est la langue française, trace de l’histoire partagée. »
— Natacha Samuel
2015 / DCP / Production : Les films Serendipity & Shellac Sud.
semaine 4 – du 22 au 26 mars
L'ÉCÕLE
ÉPHÉMÈRE
© Kiyé Simon Luang
Une proposition du Théâtre La Cité, de Film Flamme et de Shellac sud en partenariat avec le cinéma les Variétés
Une proposition du Soclal lab du Théâtre La Cité et du centre Norbert Elias en partenariat avec le cinéma Les Variétés
La route du retour
Des écritures innovantes
en anthropologie
Deux films de Kiyé Simon Luang en présence du réalisateur
Ven
25
mars
19h
21h
Ici finit
l’exil
durée
82 min
Tuk
tuk
durée
86 min
Cinéma
les
Variétés
« Pour moi, le voyage du retour
s’accomplira hors des sentiers
ordinaires, par les moyens du
cinéma, en suivant les fils des souvenirs et des histoires entrelacées
de mes frères et sœurs d’exil. Pour
la première fois les deux films sont
projetés à la suite l’un de l’autre. »
mémoires, des pensées, des paysages, des langues maternelles et d’adoption, des lieux, des sons et des sensations.
Ici finit l’exil : une histoire évadée des livres d’histoire.
— Kiyé Simon Luang
Tuk tuk
Ici finit l’exil
Ce pourrait être le titre générique
de tout ce que j’ai fait en cinéma,
en écriture, en photographie, ou
bien comme auteur de mon blog
5€
l’orient de l’Orient.
1 film
Le film croise intimement les
parcours de vie d’une famille
8€
– frère, sœur, mère naturelle,
2 films
mère adoptive, cousins, cousine,
enfants – qui a trouvé en France une
Préachat
terre d’asile dont l’autre nom est
au cinéma
exil. C’est un portrait de la France
Les Variétés
par un enfant d’une ancienne
colonie, de l’intérieur d’une des
nombreuses diasporas venues par vagues en métropole
dans le mouvement d’un vingtième siècle tumultueux.
L’exil du titre désigne tout à la fois l’exil des corps, des
biennale Des écritures du réel #3
2010 – Vidéo – Couleur– France – Filmé en 16 mm / Production
Shellac Sud / Coproduction Film flamme.
Une table ronde animée par le Centre Norbert Elias
Ven
25
mars
15h à 18h
Le scénario tient en peu de mots : deux frères se
retrouvent au Laos après trente ans de séparation, l’un
venant de France, l’autre n’ayant jamais quitté le pays ;
à la demande de leur mère, ils ramènent les cendres de
leur père défunt dans son village natal, au nord du pays.
Tuk tuk commence quand se termine le film précédent,
Ici finit l’exil. D’un film à l’autre, le récit glisse de
l’écriture documentaire à celle de la fiction. Dans cette
dialectique subtile, la mère est amenée à jouer son
propre rôle, qui devient rôle de composition autant que
rôle d’introspection. Et le frère chauffeur de tuk tuk
dans la vraie vie se révèle être l’acteur et le partenaire
de jeu idéal, que je dirige à demi-mots, quand bien
même, pour les besoins du tournage, j’ai dû recourir
aux services d’une traductrice.
Cette version longue du film est inédite.
CINÉMA
Les
Variétés
Entrée
libre
Réservations
Théâtre La Cité
Le Centre Norbert Elias propose
de partager une réflexion sur la
« fabrique des écritures innovantes » en anthropologie avec des
scientifiques, artistes et public.
« Nous proposons de présenter
et de discuter les objectifs, les
limites et les contraintes de
l’anthropologie visuelle dans ses
évolutions récentes et en prise
sur le monde contemporain.
Nous discuterons des possibilités
de la transformation du réel
dans l’écriture documentaire en
anthropologie qui doit, en théorie,
rester centrée sur la production de
connaissances ».
Laetitia Merli est anthropologue et réalisatrice de
films documentaires, directrice du festival de films
documentaires « Mondes en images ».
Boris Pétric est anthropologue au CNRS et réalisateur
de films documentaires, directeur du Centre Norbert
Elias.
Pascal Cesaro est enseignant en Arts et nouvelles
Technologies, responsable du mastère Professionnel
« Métiers du film documentaire » à Aix-Marseille
Université.
Éléonore Armanet est anthropologue, enseignante
en anthropologie visuelle à Aix-Marseille Université.
2012 – Couleur – France, Laos – Filmé en super 16 mm /Production
Shellac Sud / Coproduction Film flamme.
82
83
semaine 4 – du 22 au 26 mars
Une coréalisation du Social Lab du Théâtre La Cité et du MuCEM
© E. Rioufol
De nos histoires héritées,
faire un écart et penser notre monde
Une coréalisation du Théâtre La Cité et du MuCEM
Danbé
Conférence de Rachid Benzine
Sam
26
mars
11h
MUCEM
Auditorium
Germaine Tillion
Entrée
libre
Réservations
MuCEM
À travers sa propre histoire,
son enfance et son parcours,
Rachid Benzine témoigne d’une
démarche de conscience où les
sciences sociales apparaissent
nécessaires à la formulation
de nos identités collectives et à
la création d’un espace de vie
commun, citoyen et responsable.
Dans son travail universitaire,
Rachid Benzine cherche à
re-construire le sens du vocable
coranique à l’heure de son
apparition. Dans sa place de
citoyen et à travers ses nombreuses interventions publiques,
il cherche à déconstruire les
représentations contemporaines,
souvent erronées et parfois fantasmagoriques, sur sa propre culture
biennale Des écritures du réel #3
et sur l’islam. Ce faisant, il place la question de l’altérité
au centre de la réflexion. Qu’il s’agisse de religion,
d’économie, d’organisation sociale ou d’idéologie
politique, les idées qu’il développe font preuve du souci
de relier l’islam, d’abord à son environnement français
immédiat, mais aussi aux interrogations de la société
actuelle : le pluralisme des croyances, les droits et
liberté des personnes... Aussi lui est-il indispensable
de dépasser le cadre de la cognition musulmane pour
faire s’interpénétrer les cultures. Sa méthode et son
approche invitent chacun à s’interroger sur les chemins
à créer pour (se) penser avec clarté et humanité. Et à en
faire récit aux autres.
Rachid Benzine est islamologue, chercheur associé
à l’Observatoire du Religieux et enseignant à l’Institut
d’Études politiques d’Aix-en-Provence, à la Faculté
théologique protestante de Paris et à la Faculté
catholique de Louvain. Il a notamment écrit Le Coran
expliqué aux jeunes (2013) et Les nouveaux penseurs de
l'Islam (2004).
84
Concert narratif sous casque de la cie (Mic)zzaj
Danbé veut dire dignité en
bambara. C’est la langue du Mali.
C’est là où sont nés les parents
d’Aya Cissoko, qui ont immigré
dans les années 70 à Paris. C’est
là que la petite fille va apprendre,
dès l’âge de 8 ans, la boxe
15H et 19h
Durée 1h20
française et décrocher à 21 ans un
premier titre de championne du
Monde puis un deuxième (2003)
Mucem
Forum
et puis un autre, le dernier, en
boxe anglaise (2006). Derrière
ces succès sportifs, il y a un destin
12-9 €
tragique qu’Aya a confié à Marie
Desplechin, co-auteur d’un livre
Réservations
MuCEM
lumineux. L’histoire d’une fillette
heureuse de Ménilmontant, brutalement confrontée à une série
de deuils (son père et sa petite sœur, emportés dans un
incendie criminel, son petit-frère mort de méningite)
et à la maladie de sa mère qui choisit, contre l’avis de
sa famille, de rester vivre en France pour ses enfants.
« La boxe fait plutôt office de refuge, de retraite même.
Sam
26
mars
85
On considère la boxe comme un sport violent. Mais
je trouve, moi, que la vie est violente », explique Aya
Cissoko dans ce récit d’apprentissage, intense et plein
d’espoir, qui raconte, sans pathos, comment on affronte
les épreuves et comment on en triomphe.
La compagnie (Mic)zzaj nous invite à vivre l’expérience
intime de ce récit, assis sur des coussins, casques audio
sur la tête. Installés au milieu du public, une narratrice
et deux musiciens livrent une composition musicale et
sonore hors du commun sur la vie d’Aya Cissoko. Tout
à la fois portrait sonore et littéraire de la France des
40 dernières années, pièce musicale et radiophonique,
théâtre documentaire, ce spectacle est dédié à l’écoute,
à l’émotion. Texte : Aya Cissoko et Marie Desplechin (éditions Calmann-Lévy
2011) / Adaptation : Olivia Kryger / Création musicale et sonore :
Pierre Badaroux et Laurent Sellier / Voix parlée : Olivia Kryger /
Pierre Badaroux : contrebasse, basse électrique, ukulélé, senza,
live electronic, voix parlée / Laurent Sellier : guitare, percussions,
futujara, live electronic, voix parlée / Création lumière et régie
générale : Frédéric Gillmann / Production : Cie (Mic)zzaj.
semaine 4 – du 22 au 26 mars
vendredi
25 mars
15H – Centre culturel
Mirabeau
15h à 18h – ThÉÂTRE La Cité
15h à 18 h – CINÉMA LES
Variétés
vers un chœur
de femmes
Exils et accompagnement
professionnel
Atelier Clotilde O’Deyé
Des écritures innovantes
en anthropologie
Table ronde du labo Norbert Elias
19h - PIC
p. 76
p. 75
17h - Friche BELLE DE MAI
(petit platEAU)
Réversible
19h – LA COMPAGNIE
p. 81
Les apatrides
volontaires
p. 82
Film d’Anne Alix
21h – Cinéma LES Variétés
Gam gam
Tuk tuk
21h – Théâtre la Cité
19h – Théâtre la Cité
19h – Théâtre la Cité
Autochtonies
Spectacle de Jérôme Colomb
Fête de clôture
En musique
21h – Cinéma LES Variétés
Film d’Aaron Sievers
Spectacle de Jérôme Colomb
Danbé
concert narratif sous casque
par la cie (Mic)zzaj
Ici finit l’exil
Film de Kiyé Simon Luang
Film de Kiyé Simon Luang
Autochtonies
15h ET 19H - MuCEM Work in progress
d'Abdelkarim Douima
Film de Natacha Samuel
p. 73
p. 73
p. 79
21h – Cinéma LES Variétés
Il cantastorie
p. 82
Lecture proposée par Xavier Marchand
Vers un chœur
de femmes
Conférence de Rachid Benzine
19H – Cinéma LES Variétés
19h – Cinéma LES Variétés
p. 73
Vernissage de l'installation vidéo
Je rêve que je vis ?...
p. 80
Les uns et les autres
p. 78
p. 78
spectacle de danse
de Bouziane Bouteldja
19H – Galerie
DU Cinéma LES Variétés
11h – Mucem
De nos histoires héritées,
faire un écart et penser
notre monde
p. 85
Work in progress
d'Abdelkarim Douima
samedi
26 mars
p. 84
JEUdi
24 mars
p. 83
MERcredi
23 mars
p. 77
p. 76
MARdi
22 mars
Autochtonies
Spectacle de Jérôme Colomb
p. 75
20h30 - Friche BELLE DE MAI
(petit platEAU)
Reversible
spectacle de danse
de Bouziane Bouteldja
Cinéma Les Variétés
LA COMPAGNIE,
lieu de création
Centre culturel Mirabeau
Friche La Belle de Mai
MUCEM
5, impasse Albarel-Malavasi
41, rue Jobin
PIC – Pôle Instrumental
Contemporain
Théâtre La Cité
37, rue Vincent-Scotto
54, rue Edmond-Rostand
1, esplanade du J4
13001 Marseille
19, rue Francis-de-Pressensé
13015 Marseille
13003 Marseille
36, montée Antoine-Castejon
13006 Marseille
13002 Marseille
Métro Noailles
13001 Marseille
Bus 35, 36, arrêt Littoral-Résidence
Bus 49-52 arrêt Belle de Mai-
13016 Marseille
Métro Castellane
Métro arrêt Vieux-Port ou Joliette
Tramway 2 arrêt Canebière
Métro Colbert Hôtel de Région /
Consolat
La Friche / Tramway 2 arrêt
Bus 36 arrêt La Nerthe / bus 35 arrêt
Réservations :
Bus lignes 82 et 82s, 60, 49 arrêt
Capucins
Tramway arrêt Belsunce Alcazar
Réservations : Théâtre La Cité
Longchamp
Estaque-Riaux
04 91 53 95 61
Mucem-Saint-Jean
Pré-achat sur place Réservations : Théâtre La Cité
04 91 53 95 61
Réservations : Théâtre La Cité
Réservations : Théâtre La Cité
[email protected]
Réservations :
Restauration sur place
04 91 53 95 61
[email protected]
04 91 53 95 61
04 91 53 95 61
www.theatrelacite.com
04 84 35 13 13
[email protected]
www.theatrelacite.com
[email protected]
[email protected]
www.theatrelacite.com
www.theatrelacite.com
www.theatrelacite.com
[email protected]
Restauration sur place
biennale Des écritures du réel #3
86
87
semaine 4 – du 22 au 26 mars
INDEX
Les artistes
Anne Alix (cinéaste)
– Il Cantastorie
– Ce tigre qui sommeille en nous
– Les uns et les autres
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 59, 78, 80
Patricia Allio (cinéaste)
– Night replay
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 44
Michel André (metteur en scène)
– To burn or not ?
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 27
Cédric Andrieux (danseur)
– Cédric Andrieux
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 37
Leïla Anis (auteure)
– Vers un chœur de femmes
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.76
Pierre Badaroux (musicien)
– Danbé
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 85
Alexandra Badea (auteure, actrice,
metteure en scène)
– Places / Out there
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 17
Aurélia Barbet (cinéaste)
– Épopée
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 11
Jérôme Bel (chorégraphe)
– Cédric Andrieux
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 37
Philippe Boronad
(metteur en scène)
– Braises
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 45
Bouziane Bouteldja (chorégraphe)
– Réversible . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 75
Dominique Cabréra (cinéaste)
– Corniche Kennedy
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 58
Arno Calleja (auteur)
– Voyage(s)
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 54
Jean-François Comminges
(cinéaste)
– Les Noaillaux
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 12
Laurent Colomb (auteur, acteur)
– Autochtonies
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 73
Michael De Cock (auteur, metteur
en scène)
– Kamyon
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 50
Laurent De Richemond (metteur
en scène)
– Curiosity
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 33
Antoine Denize (auteur
multimedia)
– Autochtonies
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 73
Philippe Domengie (metteur en
scène)
– La fille des plateformes
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 57
Abdelkarim Douima (acteur)
– Vers un chœur de femmes
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 76
Karine Fourcy (metteure en scène)
– Voyage(s)
– D'ailleurs
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 54, 56
Pierre Guery
(poète, metteur en scène)
– Visages sur table
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 32
Émeline Guillaud
(metteure en scène)
– Parmi vous
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 7
Arnaud Hoedt (professeur, auteur,
acteur)
– La Convivialité
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 66
Olivia Kryger (actrice)
– Danbé
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 85
David Lescot (auteur, acteur,
metteur en scène)
– Ceux qui restent
– La Commission centrale de l’enfance
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 19, 20
Wilma Levy (actrice, metteure en
scène)
– Nord/sud , récit d’experience
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 63
Elisabeth Leuvrey (cinéaste)
– Les uns et les autres
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 78
Florence Lloret (cinéaste)
– À l’Abri de la Forêt
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 62
Julien Mabiala Bissila (auteur,
acteur, metteur en scène)
– Jazz, dentelles et taffetas
– Après une longue apnée
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 10,17
Stephanos Mangriotis
(photographe)
– Un autre journal
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 41
Xavier Marchand (metteur en scène)
– Les simples conférences
– Je rêve que je vis ?...
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 64, 78
Narimane Mari (cinéaste)
– La vie courante
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 38, 39
Sanja Mitrović (metteure en scène)
– Do you Still love me
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 7
Alexis Moati (metteur en scène)
– Le groupe des 15
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 57
Cosmic Neman (musicien)
– La vie courante
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 39
Arthur Oudar (metteur en scène)
– Bonjour, on est un tsunami
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 67
Jérôme Piron (professeur, auteur,
acteur)
– La Convivialité
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 66
Arnaud Pirault (metteur en
scène)
– La Convivialité
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 66
Giorgio Pupella (metteur en scène)
– Ici et Ailleurs
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 55
Jérôme Richer (auteur, acteur,
metteur en scène)
– La Violence de nos rêves
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 18
Oscar Van Rompay (acteur)
– Africa
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 34
Natacha Samuel (cinéaste)
– Gam Gam
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 81
Aaron Sievers (cinéaste)
– Les Apatrides volontaires
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 79
Kiyé Simon Luang (cinéaste)
– Ici finit l’exil, Tuk Tuk
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 82
Maria Tarantino (cinéaste)
– Our city
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 14
Peter Verhelst (auteur, metteur en
scène)
– Africa
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 34
Claude Veysset (metteure en
scène)
– Il n’y a que les montagnes qui ne se
rencontrent pas
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 53
Julie Villeneuve (auteure, metteure
en scène)
– Il n’y a que les montagnes qui ne se
rencontrent pas
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 53
Guillaume Vincent (auteur,
metteur en scène)
– Rendez-vous Gare de l’Est
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 21
Éléonore Weber (cinéaste)
– Night Replay
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 44
Les conférenciers
Éléonore Armanet
(anthropologue, enseignante
en anthropologie visuelle)
– Des écritures innovantes en
anthropologie
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 83
Rachid Benzine
(islamologue, chercheur IEP)
– De nos histoires héritées, faire un
écart et penser notre monde
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 84
Christine Bolze (directrice de EAL)
– L'enfant créateur
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 61
Christian Bromberger
(anthropologue)
– Simple conférence
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 64
Bernard Brunet (consultant
recherche/action sur la coopération)
– Les communs, de l'intérêt général
réinventé
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 29
Pascal Cesaro (enseignant,
responsable du mastère
professionnel : Métiers du film
documentaire)
– Des écritures innovantes en
anthropologie
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 83
Éric Corijn (philosophe de la ville)
– Une ville n'est pas un pays,
superdiversité et destin commun
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 13
Alain Kerlan (philosophe, relations
art-éducation)
– Enfants et artistes ensemble
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 60
Rashid Khalidi (historien,
spécialiste du Moyen-Orient,
détenteur de la chaire Edward Saïd)
– Moyen-Orient, décomposition et
recomposition des frontières
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 51
Olivier Landau (consultant,
membre d’Ars Industrialis) –
Métamorphoses, vers un nouveau
contrat social
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 29, 30
Pierre Laurent (artiste plasticien)
– L'enfant créateur
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 61
Laetitia Merli (anthropologue,
réalisatrice, directrice du festival
Mondes en images)
– Des écritures innovantes en
anthropologie
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 83
Clotilde O’Deyé (anthropologue)
– Exils et accompagnement
professionnel
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 77
Philippe Oswald (consultant,
LaPlateforme)
– Entre deux, comment vivre une
transition
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 30
Boris Petric (anthropologue,
réalisateur, directeur du Centre
Norbert Elias)
– Des écritures innovantes en
anthropologie
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 83
Marie Pezé (psychanalyste,
spécialiste de la souffrance au
travail)
– Out, la souffrance au travail
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 28
Colette Tron (responsable
d'Alphabetville)
– Qu'est-ce qu'on fabrique
(ensemble) ? Et comment ?
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 30
Estelle Zhong (historienne de l'art)
– Participer au monde, participer à
l’art
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.43
les PRODUCTIONS
invitées
Community (BE), Performing
Arts Fund (NL) / Rotterdamse
Schouwburg (NL), Pianofabriek (BE)
RenDez-vOus Gare De l’Est
production : Cie MidiMinuit.
coréalisation : le CICT-Théâtre
des Bouffes du Nord et La
Comédie de Reims.
Soutiens : La Colline-Théâtre
national.
La violence De nos rêves
Production : Compagnie des
Ombres (Suisse).
Soutiens : Pro Helvetia, fondation
suisse pour la culture.
Ceux qui restent
Parmi vOus
Coproduction : Lieux publics,
centre national de création en
espace public, le ParapluieCentre international de création
artistique, Fabri de PeirescAssociation Art & Culture.
Distribution : Direction
chorégraphique, mise en espace,
danseuse et Interprète : Emeline
Guillaud / Danseur et Interprète :
Bastien Anconina, Simon Gillet
/ Danseuse et Interprète :
Fanny Austry, Maitane Azpiroz
/ Musiciens-compositeurs :
Bastien Pelenc, Gregory
Cosenza, Thomas Barrière /
Créatrice textile : Johanne Bailly
/ Graphiste et Créatrice sonore :
Adeline Debatisse / Chargé
d'administration : Vincent Brut
/ Chargée de production : Maud
Orain / Production : Lieux Publics
Do YOu Still love me ?
Production : Stand Up Tall
Productions (NL), La Comédie
de Reims - CDN / Festival Reims
Scènes d'Europe (FR), Hiros (BE)
/ Co-productions : STUK (BE),
Beursschouwburg (BE)
Soutiens : The Amsterdam Fund
for the Arts (NL), The Flemish
Production : Compagnie du Kaïros.
Soutiens : Ministère de la CultureDrac Île-de-France, Docteur Léone
Noëlle Meyer et Fondation pour la
Mémoire de la Shoah.
Our city
Coproduction : Pieter Van Huystee
Film, Lichpunt, CVB-Centre
VidÉo de Bruxelles.
Soutiens : Flanders Audiovisual
Fund, Dutch Film Fund, Centre du
Cinéma et de l’Audiovisuel de la
Fédération Wallonie-Bruxelles and
Voo, The Flemish-Dutch House
deBuren, Flemish governmentcoordination Brussels, BrusselsCapital Region, VGC-Flemish
Community Commission, KVSBrussels City Theatre, Vlaams
Cultuurhuis De Brakke Grond,
Gemeente Sint-Jans-Molenbeek,
Kunstenfestivaldesarts, Atelier
Cinéma Gsara.
La Commission Centrale
De l'enfance
Production : Compagnie du Kaïros.
Soutiens : Ministère de la CultureDrac Île-de-France
Braises
Coproduction : La Tribu
(Paca)-Pôle jeune public,
scène conventionnée (Toulon
Provence Méditerranée),
Théâtre de Grasse, Scènes &
Cinés, Théâtre de l’Olivier
(Istres), Espace Boris Vian-scène
conventionnée (Les Ulis), Scène
Watteau-scène conventionnée
(Nogent-sur-Marne), l’Onyx-scène
conventionnée (Saint-Herblain).
Africa
Production : NTGent.
Cédric AndrieuxJérôme Bel
Coproduction : Théâtre de La
Ville, Festival d’Automne, R.B
Jérôme Bel.
Soutiens : Centre national de la
Danse (Paris), La Ménagerie de
verre (Paris) dans le cadre des
studiolabs, Baryshnikov Arts
Center (New York).
Night Replay
Production Atopic
Avec Arte France (La Lucarne)
Le Deuxième Souffle et Lylo
Post-Production.
Participations : CNC,
Communauté Urbaine de
Strasbourg, et Films d’Altérité.
UN AUTRE JOURNAL
Production : Dekadrage
Partenaires : APHM, ARS, CUCS,
La compagnie.
Ici et ailleurs
Coproductions et
soutiens : Odyssud, Blagnac,
Le Parvis – Scène nationale
de Tarbes, Les Sept Collines
– Scène conventionnée de Tulle,
Théâtre Massalia – Marseille,
Adda du Tarn et Garonne, Le
Gallia-Théâtre de Saintes,
Festival Meli’Môme – Reims,
Festival des Rêveurs Eveillés
– Sevran, Ville de Garges-lèsGonesse, Centre culturel de
Ramonville Avec le soutien du
Conseil Départemental de la
Haute-Garonne et de la Ville de
Toulouse.
Kamyon
Danbé
Production : t,arsenaal mechelen
et Platform 0090*.
Production : Cie (Mic)zzaj.
Coproduction : La Cité Nationale
de l’Histoire de l’ImmigrationParis et la Ferme de Bel-Ebat-Ville
de Guyancourt. Avec le concours
du Théâtre-Scène nationale de
Mâcon, du Bateau Feu-Scène
nationale de Dunkerque, de la
Traverse-Ville du Bourget-du-Lac,
du Carré Belle Feuille-Ville de
Boulogne-Billancourt.
Soutiens : Drac Rhône-Alpes et du
Conseil Général de Savoie.
BonjOur on est un
tsunami
Production : Effet Mer / Undessix.
Coproduction : Théâtre de
Villeneuve-lès-Maguelone.
Aide : Théâtre Océan Nord et
Fédération Wallonie-Bruxelles
– Service de la Diffusion.
Soutiens : Fonds Marie-Paule
Delvaux Godenne géré par la
Fondation Roi Baudouin.
La convivialité
Production : Chantal et
Bernadette Asbl
Coproduction : Festival XS
(Théâtre National, Bruxelles)
Soutiens : Compagnie La Zouze
(Friche la Belle de Mai), de l’ISELP
(Institut supérieur pour l’Etude du
Langage plastique, Bruxelles) et
du Théâtre National dans le cadre
du Festival XS.
Arnaud Hoedt et Jérôme Piron
sont accompagnés par le bureau
de diffusion Habemus papam.
Réversible
Production : Compagnie Dans6T
en coproduction avec Le Parvis /
Scène Nationale de Tarbes, IADU
/ La Villette, Fondation de
France, CDC Le Pacifique /
Grenoble, CDC Toulouse – MidiPyrénées, Centre Eurorégional des
Cultures Urbaines / Maison Folie
Wazemmes / Lille.
Soutiens : Ministère de la Culture/
Drac Midi-Pyrénées, de la Région
Midi-Pyrénées, de la Ville de
Tarbes, du Conseil général des
Hautes-Pyrénées.
Accueil en résidence : Espace
Darja / Casablanca, Maroc, à
l’Agora de la danse / Montpellier
Danse au SOC / Saint-Clar.
Autochtonies
Autoproduction : Laurent Colomb
et Antoine Denize.
Les apatriDes volontaires
Production : Aaron Sievers, Film
Flamme
Il Cantastorie
Production : Les Ateliers de
l’Arche, arcanal.
Gam gam
Production : Shellac Sud et Les
films Serendipity.
Ici finit l’exil
Production : Shellac Sud.
Coproduction : Film flamme.
Soutiens : Région Provence-AlpesCôte d’Azur en partenariat avec le
CNC et le Ministère de la Culture
et de la Communication.
Tuk tuk
Production : Shellac Sud.
Coproduction : Film flamme.
Soutiens : Région Ile-de-France,
Région Provence-Alpes-Côte
d’Azur en partenariat avec le CNC.
Les uns et les autres
Production : Peuple et culture
Marseille
Soutiens : Fondation Daniel et
Nina Carasso, Passeurs d’images
en partenariat avec Alotra.
Les PRODUCTIONS
du théâtre la cité
To Burn or not
Visages sur table
Curiosity
Production : Théâtre La Cite.
Soutiens : ACSE, Ville de
Marseille, Conseil Départemental
13, Région Paca et Drac Paca
(Politique de la ville)
La vie courante
Coproduction : Théâtre La Cite et
Centrale électrique.
Soutiens : Région Paca (Politique
de la ville) et Addiction
Méditerranée.
Il n’y a que les montagnes
qui ne se rencontrent pas
Jazz, dentelle et taffetas
Production : Théâtre La Cite.
Soutiens : ACSE, Ville de
Marseille, Région Paca (Politique
de la ville),
Fondation Daniel et Nina Carasso.
Soutien à la production : La
Marelle-villa des auteurs.
Partenariats : l’Espace-Lecture
Edouard Vaillant, l’association Fil
Harmonie et l’Asprocep.
Epopées
Coproduction : Théâtre La Cite et
Cie Facteur indépendant
Soutiens : ACSE et Ville de
Marseille (Politique de la ville),
Région Paca (Vie associative et
Jeunesse), Drac Paca (Politique de
la Ville), Conseil Départemental 13
(Vie associative),
Archipel des Utopies, Fondation
de France Enfance et Fondation
SNCF
Voyage(s)
Coproduction : Théâtre La Cite,
529 dragons, Marseille-Provence
2013 Capitale européenne de la
culture.
Soutiens : ACSE, Ville de
Marseille, Conseil départemental
13 et Région Paca (Politique de la
ville),
Caisse des Dépôts et Consignations.
Production : Théâtre La Cite.
Soutiens : Drac Paca (Education
artistique et Culturelle), Conseil
Départemental 13 (Culture
et Jeunesse), Région Paca
(Jeunesse),
Fondation de France (Enfance),
Fondation SNCF, Fondation
HSBC pour l’Education et KLAPmaison pour la danse.
Les Noaillaux
D’ailleurs
Production : Théâtre La Cite.
Soutiens : ACSE, Ville de Marseille
et Conseil départemental 13
(Politique de la ville),
Fondation Daniel et Nina Carasso.
Partenariats : association
Destination Familles, atelier de la
peintre Zeynep Perincek (rue de
l’Arc)
Coproduction : Théâtre La Cite et
Cie Traversée(s) Nomade(s).
Soutiens : ACSE, Ville de Marseille
et Drac Paca (Politique de la
Ville), Conseil Départemental 13
(Politique de la Ville et Jeunesse),
Région Paca (Jeunesse),
Fondation SNCF et Fondation
Kronenbourg.
Ce tigre qui sommeille
en moi
Coproduction : Les films du
Tambour de Soie, Théâtre La Cite
et Maritima TV
Participation : CNC
Soutiens : Région PACA, CNC,
Procirep-Société des Producteurs,
Angoa, Agence nationale pour la
Cohésion sociale et l’Egalite des
chances, l’ACSE – Commission
Images de la diversité.
à l'abri De la forêt
Production : Théâtre La Cite
Soutiens : Conseil Départemental
13 (Aide à la publication)
Simple conférence
Coproduction : Théâtre La
Cite, le Bois de l’Aulne(Aix) et la
compagnie Lanicolacheur.
Vers un Chœur De femmes
Production : Théâtre La Cite.
Soutiens : ACSE, Ville de
Marseille, Région Paca, Conseil
départemental 13 (Politique de
la ville), Préfecture déléguée
à l’Egalite des Chances, Drac
Paca et DRJSCS dans le cadre
du dispositif ≪ Identités Parcours
Mémoires, l’Ensemble Télémaque
pour l’accueil en résidence au PIC.
le THéâtre la cité
VOIR, FAIRE, PENSER
Basé à Marseille, le Théâtre La Cité s’affirme comme un lieu
actif, créateur, en lien avec la société dans laquelle il s’invente, en
interaction avec elle.
Non pas un théâtre de programmation, mais une fabrique où
s’expérimentent d’autres relations entre art et société.
Nous accueillons des artistes sensibles à ces nouvelles écritures,
que nous nommons écritures du réel. Ils mettent la relation au
monde et aux autres au cœur de leurs démarches.
Nous invitons le public à prendre part à ce mouvement de création
et de recherche, à y contribuer en actes et/ou en pensée.
Cette ouverture au faire de l’autre et au faire avec l’autre, s’incarne
notamment dans les nombreux ateliers proposés aux habitants
de la ville.
Se remettre en lien, élargir l’accès aux œuvres, à la création,
construire d’autres modes de collaboration avec le monde de
la recherche, de l’éducation, du social, dans une logique de
complémentarité des pratiques, des intelligences et des savoirs,
est tout l’enjeu du projet développé par le Théâtre La Cité depuis
plus de dix ans.
Archipel des Utopies
Au waaw, le haut-parleur
culturel à Marseille
Retrouvez toute l’équipe de la
Biennale des écritures du réel
au WAAW pour un apéro de
lancement de la manifestation le
jeudi 25 février à partir de 19h…
puis toutes les informations sur
l’actualité culturelle et sur la
Biennale sur www.waaw.fr où vous
pourrez jouer et gagner des places
pour le festival.
Le bistrot : 17, rue Pastoret (ouvert
du mardi au samedi de 12h à 23h).
Sur les ondes de France Bleu
Provence
France Bleu Provence est une radio
locale de service public de proximité qui s’attache à mettre en place
des opérations spéciales d’antenne,
pédagogiques, au service de ses
auditeurs.
La Biennale des écritures du réel
est labélisée « Évènement France
Bleu Provence ». La manifestation
sera mise en valeur dans les programmes de France Bleu Provence,
par des interviews d’artistes les 28
février, 5 mars et 19 mars.
Sur les ondes de Radio
Grenouille
Écoutez la Biennale des écritures
du Réel sur Radio Grenouille !
Média culturel faiseur de sons, la
Grenouille vous propose d’écouter
sa version de la Biennale… RDV
sur le 88.8 FM à Marseille pour
découvrir :
Émission spéciale : Sur cette 3e
édition, autour de la création
partagée en direct le 24 février
à 13h30 (rediffusions le 4 mars à
17h30, le 13 mars à 11h et le 16 mars
à 23h).
Série de 4 portraits de supporters
de l’OM : en écho au spectacle Do
You Still Love Me ? à retrouver tous
les jours du 25 au 28 février à 13h30
puis au fil de votre écoute sur les
ondes.
Entretien avec Sanja MitroviĆ :
la metteure en scène de Do you
Still Love Me ? dans « Turn The
Light On », l’émission des arts
de la scène du 26 février à 17h30
(rediffusion le 28 février à 10h et
le 2 mars à 17h30). Une émission
bimensuelle de Radio Grenouille
en partenariat avec le Théâtre de
La Criée, le Merlan, la Friche la
Belle de Mai et les Théâtres du
Gymnase-Bernardines.
L’équipe De la Biennale
Florence Lloret
(direction artistique et de production)
Pierre Caussin
(administration de production)
Sandrine Delrieu
(responsable École éphémère)
Fabienne Besnard
(billetterie et communication)
Catalina Cuevas
(service civique aide à la communication)
Nisrine El Hassouni
(relation avec le public, coordination)
Charlotte Ruffe
(assistante relation avec le public)
Abdelkarim Douima
(chargé de production)
Julie Manchon
(assistante de production, administration)
Fabienne Sabatier
(relation presse et partenariats médias)
Yann Loric et Guillaume Parmentelas
(régie générale)
Et tous les bénévoles.
Et retrouvez l’intégralité de ces
podcasts sur radiogrenouille.com
pour les écouter quand vous
voulez !
La Biennale au
4e printemps
De la francophonie
Les spectacles Autochtonies,
Reversible, Danbé, et les films
Les apatrides volontaires, Gam
gam, Il cantastorie, Ici finit l’exil
et Tuk tuk, sont inscrits dans le
programme du 4ème Printemps de
la Francophonie à Marseille.
Conception graphique : François Marcziniak
BELLES TRAVERSÉES !
Suivez la biennale
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