L`INTERNATIONAL, LA VALEUR FORTE DE L`EDHEC

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L`INTERNATIONAL, LA VALEUR FORTE DE L`EDHEC
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L’INTERNATIONAL,
LA VALEUR FORTE
DE L’EDHEC
Chaque année l’EDHEC intervient dans les classes préparatoires et
vous êtes nombreux à l’interroger sur les nouvelles perspectives
internationales offertes par le programme Grande École. Une curiosité
logique au regard de votre génération qu’Espace Prépas voit davantage
comme la génération erasmus que la génération Y ! Voyons comment
passer du statut de préparationnaire à celui d’étudiant sans
frontières…
EDHEC compte aujourd’hui
parmi les écoles les plus réputées
en Europe pour la richesse de ses
relations avec les entreprises, la
qualité de sa recherche et le dynamisme de sa vie associative. L’EDHEC a
aussi fait de l’international un de ses atouts
majeurs et exige de ses étudiants de passer
au minimum 6 mois à l’étranger pour obtenir le diplôme Grande École. « Aujourd’hui, les parcours internationaux au sein
du programme sont démultipliés, les étudiants pouvant passer jusqu’à 18 mois de
leur scolarité à l’étranger en échange
dans une des 105 universités partenaires,
en choisissant un des 17 doubles diplômes
mis en place avec des institutions de
renommée mondiale ou encore au sein
des campus EDHEC à Londres ou à
Singapour et enfin en stage dans une
entreprise à l’étranger », précise Anne
Zuccarelli, Directeur des Programmes
Académiques..
L’
La constante du PGE :
une exposition réelle et
continue à l’international
Les modalités offertes aux étudiants sont
riches et variées et Richard Perrin, directeur
■ Espace Prépas n° 148
International & Marketing, imputent cela à
plusieurs raisons : « Depuis une vingtaine
d’années, l’accélération de la transformation du monde est palpable, les secteurs
d’activités se sont tous mondialisés. Or une
business school a pour vocation de former
des talents qui seront en permanence
confrontés aux enjeux posés par la globalisation des marchés et des équipes. Certes,
nous accueillons des préparationnaires
brillants qui ont une réelle appétence pour
les études mais qu’il faut souvent « décentrer » de leur mode de pensée, de leur
schéma culturel. C’est pourquoi nous souhaitons confronter nos étudiants avec le
réel le plus tôt possible dans le cursus. Cette
nécessaire expérience in vivo va leur per-
mettre d’appréhender le monde tel qu’il est
et non pas en fonction de ce que l’imaginaire collectif véhicule, exerçant leur esprit
critique sur eux-mêmes et leurs croyances.
L’enjeu fondamental est de les mettre en
situation dans l’apprentissage de l’altérité
et de leur donner les clés pour comprendre
l’importance du management interculturel dans le monde des affaires. »
Les opportunités de partir à l’international
interviennent à différentes périodes du cursus. 110 places sont ainsi ouvertes en 1re
année pour un départ effectif au second
semestre. Vous devrez donc faire des choix
dès votre intégration à l’EDHEC en sachant
que le départ suivant interviendra à la fin de
la 2e année durant l’année de césure (70
places). En 3e année, l’international est également au programme pour ceux optant
pour un double diplôme (80 places) ou un
échange universitaire (250 places). À cela
s’ajoute le très innovant parcours Intercontinental qui permet chaque année à une
quarantaine de participants d’étudier sur
trois continents différents en trois ans (New
York, Pékin + une ville en Europe).
Julien Roustan,
en échange à Copenhagen Business School (Danemark)
et prochainement à Stanford University (Palo Alto, USA)
« Je souhaitais prendre du recul, au sortir de la prépa, en développant les
compétences internationales demandées et valorisées sur le marché du travail.
L’EDHEC offrant la possibilité de partir dès la 1re année, je n’ai pas hésité à
partir pour le Danemark, un pays cosmopolite où nombre d’entreprises ont leurs sièges sociaux et où
l’anglais est couramment parlé. Cet échange qui m’a permis notamment de perfectionner mon niveau
en anglais s’inscrit dans mon projet professionnel de passer les premières années de ma carrière
aux États-Unis. Un pays dans lequel je vais avoir d’ailleurs la chance d’étudier l’été prochain au sein
de la prestigieuse Stanford University! »
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La qualité des parcours internationaux
passe aussi par la cohérence entre les programmes de l’EDHEC et ceux des établissements partenaires. Les institutions sont choisies avec attention afin d’apporter une
expertise interdisciplinaire complémentaire,
tel que l’accord signé récemment avec
Stanford University. Ce partenariat permet
aux étudiants en 1 re année du PGE de
suivre durant huit semaines sur le campus
de l’université de Palo Alto des cours d’ouverture très variés : Science, technology &
society, Management science & engineering, International relations, Art history,
Political science, etc.
« Ne restreignons cependant pas l’international aux frontières de la France, précise
Richard Perrin. Nos étudiants baignent
dans une atmosphère multiculturelle dès
le premier jour de la rentrée! 35 % des étudiants de la Grande École sont étrangers et
plus de la moitié des professeurs de
l’EDHEC sont internationaux. » Vous entrerez ainsi dans un environnement pédagogique très international notamment durant
la 2e et 3e année (Master 1 et 2) où la totalité
des cours enseignés sur les campus de Lille
et Nice sont en anglais.
Des étudiants
préparés à des carrières
sans frontières
Pas étonnant qu’un tiers des diplômés de la
dernière promotion Grande École occupent
leur premier poste à l’étranger. « Un chiffre
stable depuis sept ans environ, indique
Manuelle Malot, directeur Carrières et
Prospectives à l’EDHEC, nous sommes
donc loin de l’épiphénomène. » Ces diplômés choisissent l’étranger non par envie de
fuir la France comme cela est souvent
avancé par les médias mais bien en adéquation avec leur goût pour l’international, dû
en partie à la politique très volontariste en la
Justine Geraldes,
en double diplôme à la London School of Economics
(Royaume-Uni)
« J’ai choisi de suivre le double diplôme de la LSE à Londres pour la notoriété
de l’institution d’une part et le fait d’être diplômé en comptabilité et finance en
plus du Master Grande École de l’EDHEC d’autre part. Voulant m’orienter vers
la stratégie, il était vraiment pertinent pour moi d’avoir une solide formation en comptabilité et
finance à Londres afin d’affronter le marché très concurrentiel et international des cabinets de
conseil d’ici quelques mois. J’ai d’ailleurs commencé à prospecter en France comme à l’étranger. »
matière de l’École. Une politique qui correspond totalement aux besoins exprimés par
les entreprises. Lesquelles ne restreignent
plus leur recherche de nouveaux collaborateurs dans le giron du pays du siège social.
Ce premier emploi peut prendre trois
formes:
1. le VIE (Volontariat International en
Entreprise) ou plus marginalement le VIA
(Volontariat International en Admini stration). Un contrat spécifiquement français qui permet à un diplômé âgé de moins
de 28 ans d’effectuer une mission professionnelle à l’étranger pour le compte d’une
entreprise française. Tous les étudiants européens peuvent en bénéficier;
2. le contrat local, c’est-à-dire le contrat du
pays dans lequel est implantée l’entreprise.
Il est le signe de la reconnaissance du système éducatif français dans le monde entier,
des entreprises n’ayant pas forcément d’intérêts économiques en France apprécient
suffisamment les diplômés de l’EDHEC pour
leur proposer un contrat. Pourquoi? « Grâce
à l’excellence académique, l’opérationnalité immédiate et l’exposition internationale forte pour lesquels nos diplômés sont
reconnus », répond Manuelle Malot;
3. les graduate programs. Des programmes
de fidélisation des jeunes diplômés mis en
place par des entreprises multinationales et
dont la durée varie entre un an et cinq ans
selon l’entreprise. Le but? Former les futurs
cadres dirigeants de l’entreprise qui connais-
Julien Goncalves,
en échange à IE Business School (Madrid,
Espagne)
« Depuis le mois de janvier je suis les cours de l’IE
Business School récemment classée 1re école en Europe
par le Financial Times. Bien que tous soient dispensés
en anglais, les occasions sont nombreuses d’échanger
en espagnol et d’améliorer mon niveau. D’ailleurs, je
compte bien par la suite trouver un stage en Espagne, idéalement pour faire du contrôle de gestion.
Je considère comme important de profiter de tous les moyens mis à ma disposition par l’EDHEC
pour concrétiser mon projet. Je souhaite enfin trouver un contrat en apprentissage en 2e année,
toujours dans le domaine de la finance. »
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sent toutes les réalités de leurs activités. Le
programme est donc rotatif, le diplômé
changeant de poste tous les six mois par
exemple.
Pour autant, la dimension internationale du
premier emploi n’est pas réservée qu’aux
diplômés en poste à l’étranger : 64 % des
jeunes diplômés de l’EDHEC déclarent
occuper un poste en lien avec l’international et ce même s’ils travaillent en France. =
Une liste prestigieuse de 105
partenaires internationaux dont :
• En Amérique : Stanford University
(Californie), UNC Chapel Hill
(Caroline du Nord), University of
San Diego (Californie), Fordham
University (New York), George
Washington University (Washington
DC), Coppead (Rio de Janeiro), FGV
(Rio de Janeiro), ITESM (Mexico),
Universidad Mayor (Chili), HEC
Montréal, UBC (Vancouver)…
• En Europe : Bocconi (Milan), IE
Business Schhol (Madrid),
Copenhagen Business School, U.C
Dublin, Mannheim Universität, RSM
Rotterdam, Koc University
(Istanbul)…
• En Asie et Océanie : Shanghai Jiao
Tong University, Hong Kong
University of Science & Technology,
Fudan University (Chine), Singapore
Management University, IIM
Ahmedabad (Inde), Sasin Graduate
School of Management (Bangkok),
University of Sidney…
Et 17 partenaires en double
diplôme dont : London School of
Economics & Political Sciences,
University of Cambridge, Victoria
University (Vancouver), Queensland
University of Science & Technology
(Australie), Nagoya University
(Japon), Pepperdine University
(Malibu, Californie), Norwegian
Business School (Oslo)…
Mars – Avril 2013 ■