moto verte – hors serie enduro 2014

///PORTRAIT///
Philippe PERRENOUD
Trail Rando
monsieur
rando!
avecungrand-pèredontle
surnomest« moto »etunpère
quiluioffreàsixanssapremière
boussole,ilétaitdifficilepour
PhilippePerrenoud,lebossde
Trailrando,denepastomber
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mémoires.
Par Mathias Brunner – Photos DR
108 / MOTOVERTE
Philippen’auraitsansdoutepas
vécuavecautantdejovialitéetde
frénésiesesaventuresmotorisées
sanslaprésencedeFlorence,
véritable« aidedecamp »!
MOTOVERTE / 109
///PORTRAIT/// PHILIPPE PERRENOUD - TRAIL RANDO
D
iscuter avec Philippe, c’est comme
prendre l’avion pour un tour du
monde des richesses proposées
par notre bonne vieille terre.
Des souvenirs, des histoires, des
anecdotes, des images, des films,
le tout répertorié dans un disque mémoire
infaillible, Monsieur Trail Rando promène
aux quatre coins du monde ses clients,
la plupart amis, depuis 1985. Et comme
derrière chaque grand homme il y a une
femme, Philippe partage sa vie, ses voyages
et son activité avec Florence Bellin. Elle est
docteur en chimie et quitte sa profession
en 2000 pour accompagner ce Christophe
Colomb de la randonnée tout-terrain. Tant et
si bien qu’elle est aujourd’hui son carburant
dans la découverte de nouvelles randonnées.
Avec plus de 40 000 km de sentiers, chemins
et routes parcourus par an, on prendrait
volontiers le temps de se laisser bercer par
les souvenirs de Philippe au coin d’une
cheminée, verre de vin à la main. Mais le
chemins pour rentrer. Rien ne nous arrêtait.
Tout ce qu’on gagnait était pour la moto. »
Une vie à 200 km/h
Cette passion pour la randonnée tout-terrain,
Philippe la doit à une personne, son père. Ce
dernier lui offre une boussole le jour de Noël
à l’âge de 6 ans. « Le 25 décembre à 16 heures,
il m’a emmené derrière une montagne avec
mon frère où il y avait trois vallées. Il m’a dit,
tu tiens le cap et dans cinq heures, tu es à la
maison. Il était un peu inconscient je l’avoue,
car on a passé la moitié de la nuit à errer dans
les ronces. On a fini par trouver le chemin et je
pense que ce jour fut un déclic. Je suis toujours
avide de nouvelles découvertes. » Une
éducation qui forge le caractère et développe
son goût pour l’aventure. La moto lui procure
un sentiment de liberté. « Dès les premiers
tours, le décalage s’opère immédiatement. Je
dis souvent que la moto, c’est les bottes de sept
lieux dans le paysage. » À force de voyager,
randonner avec son frère, ses copains et les
obligatoire pour la création de Trail-Rando. »
À l’époque cadre dans une petite structure de
quatre associés spécialisée dans le conseil,
Philippe a la chance de pouvoir se libérer
pour partir en Algérie tracer des randos.
Cette liberté d’action lui permet d’ouvrir ses
premières randonnées proposées au
catalogue de Trail Rando. Jusqu’au début des
années 2000, Philippe Perrenoud reste seul
aux commandes de l’agence de voyage en
plus de son activité de conseiller. Un emploi
du temps de ministre rythmé par des nuits de
trois heures durant des années. De nouvelles
destinations s’ajoutent, des clients toujours
plus nombreux obligent Philippe à descendre
de la moto pour déléguer. Il forme des
accompagnateurs, la plupart sont d’anciens
clients. « J’ai arrêté de compter au bout de
150 encadrements au Maroc pour former les
accompagnateurs. Il n’y avait pas de GPS, il
fallait tout leur expliquer et ça demandait sept
voyages par formation. Ça coûtait très cher car
ils ne voulaient pas mettre la main à la poche.
À 17 ans je faisais ma première traversée
du Sahara à la boussole au guidon d’une petite
125 Yamaha, c’était 6500 km.
deauville-st-TropezparlescheminsetlespetitesroutesdeFrance.une
diagonaleformidablemiseenplaceaveclesoutiendeYamahaFrance.
couple s’envole dans quelques heures pour le
Costa Rica (veinard !). Vite, le temps presse.
Il est temps de le remonter. « Depuis tout
petit, je baigne dans l’évasion et la moto.
En 1974, à 16 ans, j’ai eu mon premier trail et
à 17 ans, je faisais ma première traversée du
Sahara à la boussole au guidon d’une petite
125 Yamaha, c’était 6 500 km. La moto, c’était
toute ma vie. 48 week-ends par an, nous
roulions dans les Vosges ou dans le Jura avec
mon frère et un copain. Nous étions équipés
de bottes en caoutchouc et j’ai le souvenir de
journées entières à pousser la moto dans 40 cm
de neige. On prenait un casque, on roulait
pendant des heures et l’on cherchait des
110 / MOTOVERTE
Toujoursàl’affûtdenouveauxhorizonsetdeterresinsolitesàparcourir,
Philippeesttombésouslecharmedel’albanie…
copains des copains, Philippe se dit qu’il peut
partager cette connaissance du terrain avec
d’autres passionnés. Il publie une petite
annonce sans grande conviction et la veille
du départ, le téléphone sonne. Ils seront
deux. La semaine suivante quatre puis six.
Le bouche-à-oreille fonctionne et l’aventure
peut commencer. « J’ai compris que si tu
voulais faire les choses bien, il fallait un
numéro de licence afin d’avoir une légitimité.
Cette licence de voyage est obligatoire pour
vendre des voyages. Aujourd’hui, ouvrir une
agence, c’est 100 000 € sur un compte bloqué
pour le fonds de solidarité. En 1985, cette
somme était inférieure, mais bel et bien
Au bout du sixième voyage, certains me
disaient stop car leurs femmes voulaient les
voir à la maison. » Toute une époque !
Un + une = un
Les années 2000 marquent un tournant
dans la vie de Philippe. Alors que la charge
importante de travail le fait douter sur ses
motivations, il rencontre Florence. C’est
le coup de foudre immédiat. Elle quitte son
activité professionnelle et accompagne
Philippe dans son aventure. Mieux, elle gère
la crémerie avec brio. Elle connaît chaque
centimètre de piste. Un duo qui devient
rapidement la griffe de Trail Rando grâce
LaGrèce,cesontforcément
desmorceauxd’histoire
àrencontreretunegrande
variétédepaysages.
MOTOVERTE / 111
///PORTRAIT/// PHILIPPE PERRENOUD - TRAIL RANDO
LaPLusPoPuLaire :
« diaGonaLe
médiTerranéenne »
LescarTesPosTaLesdePhiLiPPe:
« On arrive à faire cohabiter
des enduristes et le
randonneur du dimanche avec
son Yamaha 350 TT. Ce n’est
pas une histoire de cylindrée
ou de niveau, chacun peut aller
à son rythme. On en organise
trois au printemps, trois en
automne et il y a en moyenne
une dizaine de participants
avec de plus en plus
d’étrangers. Il faut savoir
que durant trois ans, cette
diagonale a tourné au ralenti
et nous n’avions pas gagné
un centime. Il faut y croire,
maintenant elle est sur son
rythme de croisière. »
LePaYsquiT’aLePL
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et vierge de plein de repérage. C’est un pays ou
vert depuis peu
de choses. »
LàoùL’onmanGe
Lemieux :
« France »
« Je n’accorde pas une
grande importance à la
nourriture, les petits plats
en sauce. C’est un avis
personnel. Une assiette
de mangues, de papayes
me suffit amplement.
Maintenant, je constate
tes adresses de charme
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qu’en France, on mange vraim
nos clients sont vraiment
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du terroir serv dans un man
très élogieux. Ce sont les recettes
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au cœur de la forêt par exem
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aordinaires pour la nourriture. richesse et un savoir-faire extr
112 / MOTOVERTE
« L’Argentine est la plus
longue avec 4 000 km
sur deux semaines. On
a le temps de traverser de
multiples paysages entre
la Cordillère des Andes, des fleuves puissants, des glaciers de plusieurs
dizaines de kilomètres, ça craque de partout, c’est envoûtant. Ce que
j’aime en Argentine, c’est quand tu arrives en Patagonie, les immensités
qui s’ouvrent à toi. Tu as des plateaux de lamas sauvages, des Mesetas
immenses qui s’étendent jusqu’aux falaises desséchées de la côte
Atlantique. Je pourrais parler du tronçon d’Ushuaia également ou des
pistes du Chili que l’on peut voir au Dakar. C’est immense et grandiose. »
LesPaYsaGes
»
Paradisiaques :« oman
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« Les plus paradisiaques pou
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magnifique, ce sont des plag
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trois tortues échouées. Tout
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,
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il y a des dunes gigantissime
autour de toi, tu crois rêver. »
LesPaYsaGes
LesPLusinsoLiTes
:
« cosTarica »
« Le Costa Rica entre
les Caraïbes et le Pacifiq
ue
avec plus d’une centain
e
de volcans, des forêts
profondes. C’est une var
de couleurs et de végéta
iété
tions qui change sans arr
êt. Tu vois des animaux
incroyables puisque le
Costa Rica est un pays
propice aux migrations
d’animaux entre l’Amériq
ue du Nord et du Sud. Il
y a des crocodiles,
des iguanes, des tortue
s, des papillons magnifiqu
es. Peu de destinations
dans le monde offrent
la possibilité d’observe
r une telle diversité ter
et marine sur un espace
restre
si réduit. »
« Je n’ai jamais couru
après
les monuments tourist
iques car
on cherche à sortir des
sentiers
battus. Pour autant, ave
c le
Vietnam tu sens le poi
ds de
l’histoire quand tu rou
les. Tu sens
qu’ils ont traversé des
périodes
diff
iciles et c’est pour ça qu’
mangent de tout. On est
ils
témoin de leur histoire
douloureuse et l’on
comprend mieux comme
nt faisaient les Améric
ain
s pour avoir une chance
de s’en sortir. C’est tell
ement escarpé. Ils n’a
vaient aucune chance
il y a des gorges, des fala
,
ises, des forêts très pro
fondes, très denses
et le tout entouré de rivi
ères. Tu sens que le mo
indre coup de pioche
peut faire une rizière. »
LePaYsLePLus
chaLeureuxdePar
saPoPuLaTion :« Grèce »
ue.
« C’est profondément authentiq
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et trois minutes après, une voitu
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s’arrête à côté de toi pour savoir
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me propose un café. On est resté
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invités au mariage de leur fille. C’ét
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Un autre jour,
année on s’arrête leur dire bonjour.
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la mer, j’ai voulu régler pour le
dit, c’est
ne prenaient pas la carte et il m’a
avait pour plus de 700 euros. Ils
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pas grave, tu paieras la prochain
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aLoGue :
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« Il y a une palanquée de
pays à découvrir encore
… Comme je te l’ai dit
précédemment, on prépar
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x pas en dire plus.
Juste que ça va être exc
eptionnel. »
e »
LarandonnéeLaPLusdure :« reconnaissanc
les traçages.
« Je ne vais pas dire randonnée, mais les repérages et
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degrés. »
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TaPremièrerandonnée
orGanisée :« VosGes
hauTe-saônoise »
« C’était en 1985, une grande
boucle sur le plateau des mille
étangs. J’ai ouvert plein de
pris
chemins et aujourd’hui, c’est
d’assaut par les randonneurs
envahis par
ent affichés sur la carte mais
pédestres. À l’époque, ils étai
e et mon sécateur.
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la végétation. J’en ai passé des
j’étais dans mon
pour ma première rando car
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je dis toujours,
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r. C’est ma région nata
jardin et heureux de le partage
te-Saônoise, je
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autu me parachutes en pleine nuit
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sais à 50 mètres près où je suis
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siTudeVaisen elle a traversé cinq continents, des dizain n’est
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ans. Alors moi, c’est
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l’étincelle sera là, je
MOTOVERTE / 113
///PORTRAIT/// PHILIPPE PERRENOUD - TRAIL RANDO
LorsdesesraidsauVietnamnotamment,
Philippeetsescollaborateursprivilégient
lerapprochementaveclespopulations…
L’asie,etnotamment
leVietnametleLaos,
figurentàlacartede
Trailrando.destrips
pluslongs,parfois
plustechniques.
L’albanieencoreavecaupieddesesmonts,desplagesmagnifiques
oùilfaitbonprendrelaposeavantdetracerlaroute…
114 / MOTOVERTE
diagonaleméditerranée,diagonaleatlantique,
ontombeforcémentsurdespépitesdenotre
patrimoine…
LecentralPéripleamarquélapattedeTrailrandoavecunevraieplongée
« enduro »aucœurdesrégionslesplusvertesdeFrance…
à une parfaite entente au bureau et sur le
terrain. « Tu serais surpris de nous voir
inventer une nouvelle randonnée. On met
toutes les cartes 1/1 000e par terre dans le
garage et à genou on trace d’un gros trait gras
un itinéraire qui tient la route. Après, on
repart sur des cartes au 25/1 000e sur l’écran.
Là, on va entourer tous les vieux ponts, les
petites tours et on termine par l’hébergement
que l’on trouve avec un cercle au compas en
fonction de la distance. Une fois que tout est
tracé sur le GPS, on part vérifier que le circuit
est accessible et ouvrir le chemin si la
végétation a repris le dessus. Ça prend un
temps phénoménal. On a vécu des déboires de
traçage incroyables. C’est pour ça que je dis que
Florence est encore plus passionnée que moi car
elle a vécu des galères sans jamais renoncer. Au
Maroc par exemple, on a roulé 12 jours et demi
sous une pluie battante dans une glaise et des
ornières parfois jusqu’au réservoir. Il faisait
nuit à 15 heures et je bousillais les carnets les
uns après les autres. On a mis 12 jours et demi
pour tracer une étape. Un autre exemple à
Madagascar. La saison des pluies était arrivée
plus tôt. On a poussé les motos sur 90 km avec
de l’eau jusqu’au pot d’échappement. On faisait
cinq ou six kilomètres par jour et le soir on ne
mangeait pas car les allumettes étaient
mouillées. Ce ne sont pas de mauvais
souvenirs, mais sur le coup, tu as l’impression
de pédaler dans la choucroute. » Pour
Philippe, tout ce travail en amont
conditionne la qualité et la réussite de la
randonnée. C’est pour cette raison que des
milliers d’adeptes ont fait confiance et feront
Depuis tout petit, je baigne
dans l’évasion et la moto.
MOTOVERTE / 115
///PORTRAIT/// PHILIPPE PERRENOUD - TRAIL RANDO
mongolie,Laponie,ilyadunouveauetdutrès
beauàl’estdel’europecommeilenexistepar
exempleenargentine,côtéPatagonie…
Lespaysinscritsaucatalogue« Trailrando »
sontchoisisenfonctiondelarichessedes
paysagesetdelavariétédeschemins…
Lesdiagonalesempruntent
descheminsaccessibles
avecdestrailsoubiensûr
desmachinesd’enduro.
ParTiraVecTraiLrando
Après toutes ces belles paroles, difficile
de résister à l’envie d’accompagner Philippe
et ses acolytes sur une prochaine rando,
quelque part dans le monde. Si l’option
« évasion » vous titille l’esprit, direction
www.trail-rando.com. Le site vous invite
à découvrir les multiples périples au
catalogue et les dates de tous les départs.
116 / MOTOVERTE
Florence,la« moitié »dePhilippe,achoisi
l’aventureaprèsavoirobtenuundoctorat
enchimie.unevraiebaroudeuse!
confiance à Trail Rando. Depuis, Nathalie,
secrétaire joviale et dévouée, est venue
épauler le couple. La clientèle a évolué et
souhaite davantage randonner plaisir sans
contrainte ni trop de difficultés. En
amoureux du trial, Philippe a également su
évoluer et chevauche sans rancune tout type
de moto. Pas de quoi susciter un intérêt pour
le futur de la moto et l’arrivée de l’électrique.
« Je ne suis pas certain que les motos
électriques arrivent dans nos chemins très
prochainement à cause de leur faible
autonomie. Je prône la balade silencieuse et les
motos d’origine sont très silencieuses. »
La suite ? Philippe garde la surprise mais
nous promet des destinations encore plus
incroyables. Passion quand tu nous tiens.
« La vie est une cigarette qui se consume.
Il ne faut pas attendre d’en être aux dernières
volutes pour s’évader au guidon de votre
machine. Ne mégotez plus davantage, bougezvous car après, c’est fini pour longtemps.
Partez au gré des vents et de vos inspirations,
arpentez, fouinez, humez, explorez, découvrez,
profitez, croquez les immensités, incrustezvous dans le paysage, roulez… » ❚
On a vécu des déboires de
traçage incroyables.