Le Canard sauvage - Compagnie de la chose incertaine

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Le Canard sauvage - Compagnie de la chose incertaine
COMPAGNIE DE LA CHOS E INCERTAINE
YVES BEAUNESNE
L E
C A N A R D
S A U V A G E
« Si je ne suis pas poète, je n’aurai rien à perdre. Je m’essaierai à la photographie.
Je m’en vais m’occuper de mon époque, telle qu’elle se présente par là-haut, point
par point, une personne après l’autre. »
Ibsen, Correspondances.
Texte
HENRIK IBSEN
Mise en scène
YVES BEAUNESNE
Distribution
JUDITH HENRY
JANY GASTALDI
GERALDINE MARTINEAU
FRED ULYSSE
FRANCOIS LORIQUET
JEAN-CLAUDE FRISSUNG
PHILIPPE FAURE
RODOLPHE CONGE
BRICE COUSIN
32, rue Henri Barbusse – 75 005 Paris
Téléphone : 01 42 46 73 78
COMPAGNIE DE LA CHOS E INCERTAINE
YVES BEAUNESNE
L E
C A N A R D
S A U V A G E
Résumé
Le photographe Hjalmar Ekdal vit avec sa femme Gina et leur fille Hedvig de 14 ans dans une sous-pente
qui fait à la fois office d'appartement et d'atelier, et qui est attenante à un grenier où sont élevés des
poules, des lapins et un canard sauvage auquel l’adolescente est très attachée. Le trio cohabite avec le
vieux père qui, par le passé, a purgé une peine de prison pour un délit financier dont l'instigateur était le
négociant Werle. Gina a autrefois été gouvernante chez Werle. Au début de la pièce, Grégoire Werle, fils
du négociant, revient dîner dans la maison familiale. Il y apprend que Gina Ekdal a été la maîtresse de
son père avant d'épouser Hjalmar, et que c'est le négociant lui-même qui a mis au point ce mariage et l'a
soutenu financièrement. Grégoire estime de son devoir d'apprendre à Hjalmar ce qu'il sait, avec l’idée que
le couple puisse bâtir sa vie commune sur cet idéal de vérité. Hjalmar confronte alors Gina avec son
passé.
COMPAGNIE DE LA CHOS E INCERTAINE
YVES BEAUNESNE
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Note d’intentions
Faire la guerre aux trolls
« Celui qui veut me comprendre doit vraiment
connaître la Norvège » dit Ibsen. Comment faire ?
Passer six mois au sein des fjelds et des fjords,
dans cette « nature grandiose mais austère » ?
Connaître « les longs et sombres hivers et les
brouillards qui enferment les maisons en ellesmêmes » ? Etudier la dialectique luthérienne du
péché et de la mort dans la Norvège à l’aube du 20e
siècle ? Plancher sur les traverses d’une histoire
politique et littéraire particulièrement revêche ?
Que faire ? Ibsen commence à écrire à une heure
de grande transition, où l’Occident tout entier
chavire, où le passé dévoile ses limites, où la
crainte de l’avenir désarçonne. Il part, avec
quelques rudiments de la triangulation, c’est
l’incomplet et l’inachevé qui l’intéressent, seules les
zones en friche ont le don de laisser le champ libre
à son investigation. Je crois que je vais aussi
avancer avec ma propre boussole et m’inventer ma
Norvège personnelle.
Ibsen se bat contre le mouvement forcené qui ruine
les âmes naufragées. Il veut donner des mots aux
tourmentés, faire parler les sans-langue. Ils sont
inconsolés parce que le sens de ce qui leur est
arrivé leur a échappé, comme si souvent à nous
tous qui passons notre temps à repousser les
choses au fond de notre tête. Le poète est là pour
leur prodiguer imperceptiblement, par dessus
l’abîme du temps, des bouts de lumières qu’ils ne
pouvaient recevoir parce qu’ils n’avaient pas vécu
suffisamment. On ne peut bâtir qu’adossé à la
peine, semble-t-il nous dire.
Les injustices qui avaient frappé les personnages
n’avaient pas manqué, mais tous avaient toujours
cédé devant la nécessité sociale, sacrifiant les
aspirations aux contraintes du réel, acceptant sans
rechigner l’ordre qui régnait, tombant dans la
sclérose, la médiocrité et l’hypocrisie. Ibsen les
prend à un moment extrême où il n’est plus
question que de survie. Il ne faut jamais oublier
comment, à certains moments, nous nous
cramponnons à la vie dans cette prison dont les
geôliers sont nos mensonges, nos remords, nos
terreurs, notre désarroi. Mais même les souffrances
comportent leur lot de blandices inépuisables, et
bien souvent, nous ne nous mettons à réfléchir que
lorsque nous souffrons. Ibsen fait parler les regrets
et les remords, il entreprend un travail qui
débarrasse de cette traîne encombrante, et qui
donne un avant-goût de ce qui peut alléger la
marche des humains. Fracturer les portes de
l’intime, éclairer l’énigmatique et libérer ce qui est
prisonnier des instants révolus. Ibsen, Créateur à
l’heure d’une nouvelle Genèse, instille alors, loin de
tout système, une sorte d’ « invention de soi », que
reprendra plus tard, à sa manière, un Ingmar
Bergman.
Ibsen envisage l’humain comme une créature
historique, et le moindre mouvement dont tressaille
son cœur, la moindre pensée qui traverse son corps
renvoie en dernier recours à l’histoire universelle.
Voilà donc un poète à l’universalité immédiatement
perceptible, indifférent aux canons officiels de l’art,
qui écrit à la fracture des siècles, qui écrit partout en
Europe dans un exil volontaire de près de trente
ans, un déchiffreur de l’éternelle énigme du présent,
à l’avant-garde de la dramaturgie moderne, de la
psychanalyse, de la critique sociale. « La société
moderne n’est pas une société humaine ; ce n’est
qu’une société faite pour les hommes » écrit-il dans
ses notes préparatoires à la pièce, en 1884. Mais
sa description de l’esclavage moderne n’est pas
empreinte d’un fatalisme dernier : «Désirer et
vouloir. Nos pires tares viennent de ce que nous
mélangeons les deux choses » ajoute-t-il. Ses
dénonciations appellent clairement le suffrage
universel, les mouvements féministes, l’abolition de
tous les privilèges. Soit autant d’avancées politiques
très concrètes, alors que Ibsen ne croyait
absolument pas à la puissance libératrice de la
politique. « Une nouvelle noblesse va se constituer.
Ce ne sera pas celle de la naissance ou de l’argent,
non plus que celle des facultés ou des
connaissances. La noblesse de l’avenir sera celle
du caractère et de la volonté. »
Si les personnages sont habités par le doute ou le
fanatisme, si des pensées funèbres les traversent,
si le cynisme et l’ironie ont une place récurrente
dans la pièce, nous ne sommes pas pour autant en
face d’êtres perdus dans la décadence, le vide ou la
marginalité : ce serait réduire le propos de l’auteur à
la peinture anecdotique de types sociaux propres à
nourrir une thèse de sociologie sur les laissés-pourcompte. Ainsi, les êtres qui peuplent Le Canard
sauvage vivent un naufrage qui les dépouillera de
leurs oripeaux de sociabilité pour les laisser
brutalement en face d’une incohérence toute
humaine.
Le poète raconte une histoire qui arrive d’abord à
de jeunes adultes, l’adulte étant celui qui s’avance
vers les choses dernières. Jusque-là, ils étaient au
cœur d’un tourbillon dont le sens et les détails leur
échappaient. Et puis, sous l’influence d’un homme à
la parole déchaînée, mais surtout à travers le
regard lumineux d’une enfant presque aveugle,
cette rotation folle et obscure dans le maquis mental
est forcée de ralentir, et peu à peu, chacun
commence à reconnaître un certain nombre de
figures sur les parois du décor. Ibsen met en
chacun d’eux l’aspiration au grand large ; pour
mettre leur navire à l’eau, il leur faudra entendre la
voix du poète : « Les complications viennent de ce
qui est hérité et de ce qui tient à l’habitude.» C’est
là qu’Ibsen donne à tous les humains le goût de la
persévérance.
Ibsen, qui a toujours préféré le vécu au livresque, a
laissé de son sang sur les murs de cette maison, il
a pioché dans ses propres greniers pour y trouver
ses animaux sauvages, il a puisé dans ses images
familiales, déposant ainsi une forme de tendresse
sur ces portraits volés qui sont pour beaucoup
comme des autoportraits : il y peint quelque chose
de son instabilité, de sa vanité, de son asociabilité,
de son rigorisme, de ses folles rêveries, de ses
incertitudes, de ses sombres tortures, de sa
lâcheté, mais aussi de sa gaieté, de sa révolte, de
son audace et de ses enthousiasmes. S’il ne
prétend délivrer aucun message, il n’en porte pour
autant aucun jugement sur ses personnages et
laisse l’amour entre ces êtres apparaître tel qu’il est,
avec sa pauvreté, avec sa naïveté, avec sa force
aussi.
Avec ce poète du Nord, nous entrevoyons le monde
infini qui se tient derrière le monde apparent. Il y a
des moments illuminés au milieu de grandes
ombres : Ibsen déploie là tout son génie, à la
recherche de voies nouvelles, en faisant dialoguer
son héritage des Lumières avec les voix des
spectres, la culture et la nature, la philosophie avec
les « trolls de l’âme », en grand cinématographe de
l’invisible. Car les mots seuls peuvent aussi boucher
la vue, et les dialogues essentiels chez lui, loin des
« tranches de vie » caractéristiques du théâtre du
19e, sont intérieurs, les mots ne sont que l’écume
ou l’écho des cris du petit animal secret qui hurle en
chacun des personnages. C’est là qu’apparaissent
les habitants de nos sous-bois, gnomes, fées, elfes,
orques, lutins, vouivres, stryges, nymphes, dryades,
djinns, sirènes. Et l’on se souvient alors que les
créatures du merveilleux ne sont jamais totalement
bonnes ou méchantes, elles affichent des visages
paradoxaux, les visages d’une animalité presque
humaine. L’œuvre d’Ibsen, c’est le guide du
chasseur de dragons. Il ne peut se résoudre pas à
l’usure des rêves, il allume des incendies, court de
défaite en défaite jusqu’à la victoire finale. « Vivre,
c’est faire la guerre aux trolls, sous la voûte du
cerveau et du cœur. » Il ne nous emmène pas vers
un monde idéal mais nous parle, avec son don de
seconde vue, d’une humanité imparfaite et diverse
qui souvent tombe, qui parfois se relève, qui
toujours attire sa compassion. Ibsen n’est pas, à
mes yeux, cet écrivain marqué au coin du
pessimisme dont on nous rebat les oreilles. Et si la
fin ne paraît pas heureuse, c’est sans doute parce
que ce n’est pas la fin pour lui. Il n’a cessé
d’espérer le jour où l’homme ne sera plus un loup
pour l’homme. Il y a au-dessus de ce poème une
douce nébuleuse discrète qui autorise à vivre de
pauvres vies tordues mais tournées vers le ciel.
Ibsen a cherché à dépasser la modernité classique
au nom d’une plus grande modernité, portant ses
pas vers l’être qui agit plutôt que vers le monde sur
lequel il agit. Il n’est jamais dans la doléance : naître
neufs dans un monde plus vieux que nous, voilà
autre chose que du désenchantement. « Se réaliser
soi-même dans sa vie est, à mon sens, le but le
plus élevé que puisse atteindre l’homme », écrit-il
deux ans avant Le Canard sauvage.
Si Henrik Ibsen était du chocolat, il serait noir, amer
et doux.
Yves Beaunesne
COMPAGNIE DE LA CHOS E INCERTAINE
YVES BEAUNESNE
L E
Henrik IBSEN
C A N A R D
Après une enfance morose, Henrik Ibsen entre
à seize ans dans la vie
active, comme préparateur en pharmacie à
Grimstad. Influencé par
les événements révolutionnaires de 1848, il
compose son premier
drame, Catilina, publié à compte d’auteur. Sollicité
par le violoniste Olle Bull, il devient en 1852 directeur
artistique et poète attitré du nouveau théâtre de
Bergen. Il ne connaît cependant que des demiéchecs, à l’exception du Festin de Solhaug. Il épouse
en 1858 Suzannah Thoresen, et devient conseiller
artistique au théâtre de Christiana. Il publie Les
Combattants de Helgeland ; les Prétendants à la
couronne.
Déçu par l’attitude de la Norvège au moment
où l’armée prussienne écrase le Danemark, il quitte
son pays en 1864. De cet exil, il tire une nouvelle
créativité et produit coup sur coup deux œuvres qui
lui donnent notoriété internationale et stabilité
financière: Brand (1865) et Peer Gynt (1867). Le
dernier grand drame philosophique sera, en 1873,
Empereur et Galiléen.
Séjournant tour à tour en Allemagne, en
Autriche et en Italie, Ibsen passe à un genre
d’écriture plus réaliste, avec les drames sociaux que
sont Maison de poupée (1879), qui le met au tout
premier rang des auteurs de théâtre européen, les
Revenants (1881) et Un ennemi du peuple (1883).
Le Canard sauvage (1884), Rosmersholm (1886), la
Dame de la mer (1888) et Hedda Gabler (1890) sont
créées simultanément dans les diverses capitales
européennes.
Il rentre en 1891 en Norvège, où il écrit ses
derniers chefs-d’œuvre, teintés de symbolisme :
Solness le constructeur (1892), le Petit Eyolf (1894),
John-Gabriel Borkman (1896) et Quand nous nous
réveillerons d’entre les morts (1899).
Le 15 mars 1900, Ibsen est frappé d’apoplexie,
il ne pourra plus écrire. À sa mort, en 1906, la
Norvège lui fait des funérailles nationales.
S A U V A G E
Yves BEAUNESNE
Après une licence en
droit et une agrégation
de lettres, il se forme à
l’INSAS de Bruxelles et
au CNSAD de Paris.
1995 : Un Mois à
la campagne d’Ivan
Tourgueniev (Quartz de
Brest, T.G.P).
1996 : Il ne faut jurer de rien d¹Alfred de
Musset (Théâtre-Vidy E.T.E. Lausanne).
1997, 1999 : L¹Éveil du printemps de Frank
Wedekind (T.N.P., Théâtre de la Ville - Paris)
1998, 1999 : Yvonne, Princesse de Bourgogne
de Witold Gombrowicz (Quartz de Brest, Théâtre
National de la Colline).
1999, 2000 : La Fausse Suivante de Marivaux
(Théâtre-Vidy E.T.E, Théâtre de la Ville ).
2001, 2002 : La Princesse Maleine de Maurice
Maeterlinck (Atelier Théâtral Jean Vilar, Louvain-LaNeuve - Belgique, Théâtre National de la Colline).
2002 : Ubu Roi d¹Alfred Jarry (Théâtre du
Parc à Andrézieux-Bouthéon ).
2003, 2004 : Edgard et sa bonne et Le
Dossier de Rosafol. D¹Eugène Labiche (Théâtre de
l¹Union, Limoges).
2004, 2005 : Oncle Vania de Tchékhov
(Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines, Théâtre
National de la Colline ).
2005 : Conversation chez les Stein sur
Monsieur de Goethe absent de Peter Hacks (Théâtre
de Nîmes, Théâtre de la Commune d¹Aubervilliers).
2006 : Dommage qu¹elle soit une putain de
John Ford (Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines,
Théâtre de la Place à Liège, T.Q.I.).
2006 : Werther de Jules Massenet (Opéra de
Lille ). Reprise prévue en janvier-février 2009.
2007 : Partage de midi de Paul Claudel
(Comédie-Française ).
2008 : L¹Échange de Paul Claudel ( Théâtre de
la Place à Liège, Théâtre National de la Colline ).
2008 : Rigoletto de Verdi (Opéra de Lille.)
Il a fondé en juillet 2002 la Manufacture Haute École de Théâtre de la Suisse romande
(Lausanne) dont il a assumé la direction jusqu’à la fin
de l’année 2006.
COMPAGNIE DE LA CHOSE INCERTAINE
YVES BEAUNESNE
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Renseignements pratiques
Création le 6 novembre 2008
Le spectacle sera en tournée de novembre 2008 à mai 2009
La Coursive – La Rochelle
L’apostrophe – Scène Nationale de Cergy-Pontoise
La scène Watteau de Nogent-sur-Marne
Le Théâtre de Forbach
Le Théâtre National de Bordeaux Aquitaine
Le Grand Théâtre de Luxembourg
Le Centre Dramatique Régional de Tours
La Maison de la Culture de Bourges
Le Théâtre du Beauvaisis
Le Théâtre du Nord
Bonlieu – Scène Nationale d’Annecy
Le Théâtre de Caen
Les Gémeaux à Sceaux
Le Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines
Le Théâtre de Nîmes
La Scène Nationale d’Ibos-Tarbes
Le Théâtre de Narbonne
Le Volcan au Havre
les 6 et 7 novembre 2008
les 13 et 14 novembre 2008
les 19 et 20 novembre 2008
le 4 décembre 2008
du 9 au 13 décembre 2008
les 17, 18 et 19 décembre 2008
du 13 au 17 janvier 2009
les 21, 22 et 23 janvier 2009
les 3 et 4 février 2009
du 11 au 21 février 2009
les 27 et 28 février 2009
les 10, 11 et 12 mars 2009
du 19 mars au 4 avril 2009
les 7, 8 et 9 avril 2009
les 21 et 22 avril 2009
les 28 et 29 avril 2009
les 5 et 6 mai 2009
les 14 et 15 mai 2009
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YVES BEAUNESNE
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Co-producteurs en cours
La Coursive de La Rochelle
Les Gémeaux à Sceaux
Grand Théâtre du Luxembourg
L’apostrophe de Cergy-Pontoise
La Maison de la Culture de Bourges
Le Parvis-Scène Nationale de Tarbes
Le Théâtre du Beauvaisis
Le Centre Dramatique Régional de Tours
La Scène Watteau de Nogent-sur-Marne
S A U V A G E
Avec le soutien
De la DRAC Ile de France
Du département du Val de Marne
Du Jeune Théâtre National
Conditions financières
Cession :
Nous contacter.
Défraiements :
15 personnes en tournée.
Collaborateurs Artistiques
Traduction et Adaptation : Marion Bernède et Yves
Beaunesne
Assistanat : Augustin Debiesse
Scénographie : Damien Caille-Perret
Costumes : Patrice Cauchetier
Lumières : Eric Soyer
Son : Christophe Séchet
Maquillages : Catherine Saint-Sever
Fiche technique
Nous contacter.
Le spectacle étant créé en novembre 2008, nous
ne pouvons pas fournir une fiche technique
détaillée, cependant nous prévoyons de jouer au
6ème service (montage la veille de la première) et
démontage à l’issue de la dernière représentation.
COMPAGNIE DE LA CHOSE INCERTAINE
YVES BEAUNESNE
32, rue Henri Barbusse – 75 005 Paris
Téléphone : 01 42 46 73 78
Mail : [email protected]
Contacts :
Isabelle HERMANN et Augustin DEBIESSE