5 portraits - Bil ta garbi

Transcription

5 portraits - Bil ta garbi
Dans le cadre de la Semaine Européenne de la Réduction des Déchets 2012, le
Syndicat Bil Ta Garbi, les Communautés de Communes de Soule-Xiberoa,
d’Amikuze, de Garazi Baigorri et le Sivu Oztibarre Garbi se mobilisent pour la
promotion des métiers de la réparation et des artisans-réparateurs locaux parce que
« Réparer, c’est mieux que jeter ! ».
Les ambassadrices du Tri, Cécile et Maite, ont réalisé cette série de portraits
d’artisans-réparateurs présents sur leur territoire d’intervention. Pour découvrir et/ou
redécouvrir des métiers passions…
AU FIL DE LAURE
31 RUE DE LA CITADELLE
64220 SAINT JEAN PIED DE PORT
05 59 37 36 28
Rencontre avec Laure Aphessetche
Une petite présentation pour débuter ?
Je tiens un atelier de couture-mercerie « Au fil de Laure » à Saint Jean Pied de
Port. Je n’ai pas d’autre salarié.
Pourquoi avoir fait le choix de la réparation ?
Plusieurs raisons m’ont fait effectuer le choix de la réparation/retouches. Tout
d’abord, j’ai choisi mon métier par passion. Pour moi, il est important de ne plus jeter
mais plutôt d’user le vêtement par souci d’économie. Je souhaitais également être à mon
compte et de plus, il n’y avait plus de mercerie à Saint Jean Pied de Port.
Actuellement, est-ce que tout est réparable ?
Actuellement, tout peut être réparable mais au niveau du coût, il est plus
avantageux d’acheter neuf. Je travaille seul et ne fais pas appel à un sous-traitant.
Réparer revient-il plus cher que d’acheter un nouveau produit ?
Souvent oui. Le vêtement aujourd’hui ne vaut plus rien et chacun compare trop le
travail de réparation avec le produit fini fabriqué en Chine.
La réparation se limite aux ourlets, trous, changement de fermeture éclair,
petites réparations. Au-delà, ça ne vaut pas le coup.
Réparateur, un métier d’avenir ?
Oui car la mentalité change. On préfère user que changer et acheter à tout prix.
COORDONNERIE ZAPETATEGI
7 place du foirail
64 120 SAINT PALAIS
05 59 65 80 18
[email protected]
Rencontre avec Jean Bordato
Une petite présentation pour débuter ?
Je travaille à la cordonnerie Zapatategi à Saint Palais. J’ai débuté mon activité le
19 janvier 1998. Je n’ai pas de salarié.
Pourquoi avoir fait le choix de la réparation ?
Après trois ans de chômage, il fallait faire quelque chose. Je suis bricoleur par
nature. Il ne faut pas de personnel. Et le risque de ne pas aboutir était minime. Tout
bricoleur peur s’en sortir en cordonnerie.
Actuellement, est-ce que tout est réparable ?
Toutes les réparations sont réalisables à l’atelier. Je ne fais pas appel à un sous
traitant.
Réparer revient-il plus cher que d’acheter un nouveau produit ?
Tout dépende de la réparation. Il faut être honnête : on peut ou on ne peut pas
réparer.
Réparateur, un métier d’avenir ?
Oui !
COUTURE DECO
64220 ISPOURE
05 59 49 12 01
Rencontre avec Françoise Olhasso
Une petite présentation pour débuter ?
J’ai créé mon entreprise « Couture déco » en avril 2000 sur Ahaxe. Je me suis
installée sur Ispoure en juin 2008. Sur Ahaxe, je faisais les retouches de vêtements.
Quand je me suis installée sur Ispoure, j’ai élargi mon offre en y ajoutant « la
décoration ». Avec le tissu comme base, je conseille et je confectionne les rideaux,
stores, coussins, nappes, dessus de lit etc…. La mercerie, la laine et la lingerie féminine
se sont rajoutées par la suite.
Pourquoi avoir fait le choix de la réparation ?
Pour moi, la réparation des vêtements et le métier de couturière sont une passion
avant tout.
Actuellement, est-ce que tout est réparable ?
Dans le commerce, on trouve des vêtements avec des tailles standard. Alors, je
retouche le vêtement à la mesure du client. Je remplace les fermetures éclairs et je
répare tous les accrocs et autres.
Réparer revient-il plus cher que d’acheter un nouveau produit ?
Certains vêtements ne sont pas de grande qualité alors je conseille et estime le
coût de la retouche. Le client choisit alors de réparer ou pas.
Réparateur, un métier d’avenir ?
On aura besoin de couturières pour mettre les vêtements à notre taille ou au
style du moment en leur changeant la longueur ou les accessoires. Pour moi, je pense que
c’est un métier d’avenir.
SARL LOISIRS PASSIONS
18 AVENUE DU JAI ALAI
64220 SAINT JEAN PIED DE PORT
05 59 37 15 98
Rencontre avec Marc Maya
Une petite présentation pour débuter ?
Je tiens un magasin de sports multi-activités Loisirs Passions avenue du Jai Alai à Saint Jean
Pied de Port. Le magasin a été créé en 1979.
De 1979 à 1992, nous avons débuté par l’armurerie, la chasse, la pêche, la randonnée, les coupes
et les trophées. L’atelier de réparation d’armes, de remise à neuf d’armes de chasse et de
carabines grandes chasse par un armurier professionnel s’est mis en place. Ensuite, nous avons
développé l’activité de montage et réglage de lunette sur carabine, l’atelier de gravure sur
métaux, la plaque de coupes, les couteaux…
En 1992, une extension de l’activité par l’ouverture d’un magasin de sport multi activités a été
réalisée. Cinq emplois ont été créés.
Les ateliers arme et gravure ont été agrandis avec la création supplémentaire d’un emploi
d’armurier.
Un atelier cycle (vente de vélo, d’accessoires vélo et de textile vélo, réparation…) s’est ouvert
avec la création d’un emploi de mécanicien cycle.
C’est également à ce moment-là que la création de l’activité sport et sportswear, du rayon textile
homme-femme-enfant, du rayon randonnée-sports co etc…s’est effectuée.
Pourquoi avoir fait le choix de la réparation ?
Pour une simple et bonne raison : l’armurerie est mon métier !
Actuellement, est-ce que tout est réparable ?
Pratiquement tout est réparable. Nous réalisons toutes les réparations dans notre atelier,
bronzage des canons compris.
Réparer revient-il plus cher que d’acheter un nouveau produit ?
Réparer est beaucoup plus économique que d’acheter un nouveau produit mais l’évolution des
produits proposés fait que le chasseur change plus souvent son arme que ses aïeuls.
Réparateur, un métier d’avenir ?
Oui ! Il faudra toujours un armurier pour réparer l’arme en panne ou un mécanicien pour
effectuer la réparation sur le vélo en panne.
LOISIRS VERTS DE NAVARRE
ROUTE DE BAYONNE
64220 UHART CIZE
05 59 37 75 89/ 06 86 75 54 14
[email protected]
Rencontre avec Jean-Michel Mocho
Une petite présentation pour débuter ?
Mon entreprise « Loisirs verts de Navarre » se situe route de Bayonne à Uhart Cize. Il
s’agit de réaliser de la vente, réparation, conseil pour divers matériels et de la motoculture de
plaisance. Je me suis installée en octobre 2010 mais n’ai pas encore de salarié.
Pourquoi avoir fait le choix de la réparation ?
J’ai voulu m’occuper de matériels mécaniques et électriques qui se réparent. Il y avait
également une demande de la clientèle et des fournisseurs.
Actuellement, est-ce que tout est réparable ?
Tout et réparable : oui et non. Cela dépend du coût des pièces et du temps passé.
Beaucoup de matériels peu coûteux ne sont pas réparés par rapport au coût de la réparation.
Réparer revient-il plus cher que d’acheter un nouveau produit ?
Quand le produit à réparer est de marque peu connue ou est un produit d’entrée de
gamme, il vaut mieux acheter un nouveau produit. La réparation coûte souvent plus chère : c’est
une politique de certaines marques de fabricants.
On va pouvoir plutôt réparer des produits de marque qui ont une certaine valeur, des
produits professionnels sur lesquels on a une structure de service après-vente (pièces
détachées, références de pièces, formations qui nous sont données par les fabricants).
Réparateur, un métier d’avenir ?
On aura toujours besoin de réparateurs, quels que soient les domaines.
C’est un métier qui existe depuis des années. C’est aussi un métier d’avenir qui, à mon avis,
perdurera.