Quand Grenoble affichait sa liberté d`esprit et de mœurs…

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Quand Grenoble affichait sa liberté d`esprit et de mœurs…
Quand Grenoble affichait sa liberté d’esprit et de mœurs…
A
fficher ou revendiquer sa liberté d’esprit, à l’époque classique, c’est avant tout s’affranchir des
dogmes et des lois imposés par la religion ; c’est être résolument libertin. Comme au XVIII e siècle,
cette émancipation s’accompagne du rejet de toute norme, notamment celle de la morale catholique
dominante, le sens du mot dérive vite de la licence intellectuelle à la licence des mœurs. Ce courant
affecte l’art de vivre en Dauphiné où les femmes sont renommées pour leur grande beauté. Grenoble,
pourvue d’un important contingent de militaires et d’un Parlement indépendant de celui de la capitale,
connaît alors une période brillante. Accueillante et cultivée, elle acquiert une solide réputation de ville de
plaisir, de jeu, de dissipation dont la littérature n’a pas manqué de se faire l’écho.
Monastère Delphinal de Montfleury
C
Ancien couvent de Montfleury
Folie Dolle, jardin des Dauphins
La Tronche
Paulin de Barral Libertin d'Allevard (Musée A)
hristiane Mure-Ravaud : L’auteure, agrégée de lettres, nous plongeant dans ce riche passé,
évoque avec humour et doigté, quelques figures marquantes du libertinage dans notre région.
Membre de la Société des Écrivains Dauphinois et de plusieurs autres associations culturelles telles que
l’Académie Delphinale, Patrimoine et Développement du Grand Grenoble…, elle a déjà donné bon
nombre de conférences sur les hommes et les femmes de lettres de passage dans notre province. Après
avoir consacré les deux premiers ouvrages de ses Escapades littéraires en Dauphiné à Rousseau puis
à Lamartine, elle s’apprête aujourd’hui à publier un troisième livre sur le couple mythique Aragon-Triolet
réfugié dans la Drôme pendant l’Occupation et la Résistance.
En 2013 elle a obtenu la Médaille Antoine Chollier lors du carrefour des écrivains et poètes en
Dauphiné en Mairie de Grenoble.

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