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N°639
ENQUETE SUR LA SITUATION ET LES
PERSPECTIVES DANS LE COMMERCE
- au premier trimestre 2013 -
L’enquête sondage d’opinion auprès des chefs d’entreprises du secteur du commerce initiée par les services de l’ONS
couvre plusieurs domaines non-traités par les enquêtes traditionnelles (la main-d’œuvre, la trésorerie, la demande de
produits et la distribution), mais elle ne les décrit pas de façon quantitative, elle les appréhende à travers un recueil
d’opinions des chefs d’entreprises. Les tendances sont présentées par des courbes, elles traduisent des soldes d’opinion ou
des proportions (voir page 4). Les points situés au-dessus de la ligne zéro correspondent toujours à des réponses indiquant
une augmentation ou un niveau supérieur, les points au-dessous de la ligne zéro traduisent une diminution.
ACTIVITE /APPROVISIONNEMENT
Durant ce premier trimestre 2013, l’activité commerciale a augmenté selon l’opinion des commerçants
grossistes, notamment le commerce de la « matière première et demi produits ».Par ailleurs, elle a baissé selon celle
des commerçants détaillants. La baisse touche beaucoup plus le commerce des « textiles –habillement-cuirs », de
« l’agro-alimentaire » ainsi que des « combustibles et lubrifiants ». En revanche, le commerce de la « Droguerie,
Quincaillerie, Appareil Electroménager et Parfumerie» (D.Q.A.E.M.P) et le commerce multiple sont restés
pratiquement stables.
La plupart des commerçants détaillants et certains des grossistes se plaignent des délais d’approvisionnement qui sont
longs, de l’éloignement et de la dispersion des centres d’approvisionnement ainsi que de l’indisponibilité de
marchandises. En plus, les formalités d’acquisition de marchandises sont lentes. Plus de 74% des commerçants
grossistes et prés de 77% des détaillants déclarent avoir enregistré des ruptures de stocks de produits. Cette rupture a
touché beaucoup plus les « matières premières et demi produits », les « combustibles-lubrifiants », les « machines et
matériel pour équipements », la « Droguerie, Quincaillerie, Appareil Electroménager et Parfumerie» (D.Q.A.E.M.P)
ainsi que le « divers ».
Plus de 38% des commerçants grossistes et prés de 43% des détaillants se sont approvisionnés auprès du secteur privé
uniquement. Les plus concernés sont les « textiles-habillement-cuirs », la (D.Q.A.E.M.P), les « machines et matériaux
d’équipements », ainsi que le «divers ». Par ailleurs, prés de 49% des commerçants grossistes et plus de 26% des
détaillants se sont approvisionnés auprès des deux secteurs, notamment le commerce des « combustibles et des
lubrifiants », de la « matière première et demi produit » de « l’agro-alimentaire » ainsi que le commerce « multiples ».
Prés de 47% des commerçants grossistes et plus de 42% des détaillants ont jugé les prix d’acquisition des produits
plus élevés, notamment ceux du commerce des «matières premières et demi produits » de la D.Q.A.E.M.P, des
« machines et matériaux d’équipements » ainsi que le divers. En revanche, ils sont jugés stables par l’ensemble des
commerçants des « combustibles et lubrifiants » et prés de 75% de ceux de « l’agro-alimentaire ».
Prés de 58% des commerçants grossistes et prés de 72% des détaillants achètent leur marchandise en 1ère main, à
l’exception des commerçants de «matières premières et demi produits», des «textiles-habillement-cuirs » et du
commerce multiple qui déclarent l’avoir acheté en 2ème ou en 3ème main. Le taux de satisfaction des commandes de
produits est jugé inférieur à 50% par rapport aux besoins exprimés selon l’opinion de plus de 59% des commerçants
grossistes, notamment ceux des « matières premières et demi produits », des «textiles-habillement-cuirs » ainsi que
des « machines et matériaux d’équipements ». En revanche, il reste supérieur à 50% selon l’opinion de prés de 60%
des commerçants détaillants, notamment ceux de « l’agro-alimentaire », de la « Droguerie, Quincaillerie, Appareil
Electroménager et Parfumerie», des « combustibles et lubrifiants et du commerce « multiple ». .
D’une manière générale, la qualité des produits est jugée bonne selon l’opinion de 83% des commerçants grossistes et
de plus de 95% des détaillants. Par ailleurs, prés de 60% des détaillants ont de bonnes appréciations sur le
conditionnement des produits, tandis que 52% des grossistes le jugent moyen.
Evolution de l'activité dans le commerce de gros et
de détail %
type de commerce
hausse
stable
baisse
gros
détail
ensemble
23.7
61.1
15.2
6.5
70.7
22.8
19.6
63.4
17
Evolution prévisionnelle de l'activité dans le
commerce de" gros et de détail" %
hausse
stable
baisse
abstention
gros
21.5
34.3
11.9
32.3
détail
37.2
28.8
5
29
ensemble
25
33.1
10.5
31.4
Directeur de la publication : Mounir Khaled BERRAH
Ce numéro est élaboré par la Direction Technique chargée des statistiques des entreprises et du suivi de la conjoncture
ISSN 1111 - 5939
Prix = 40 DA
juillet 2013
Site Web: http://www.ons.dz
ONS – Avenue Belkacemi Mohamed- ravin de la femme sauvage El Anasser – Alger -:021 77-78-38 :02177 -78 - 30 courriel: [email protected] [email protected]
DEMANDE / DISTRIBUTION
Durant ce premier trimestre 2013, la demande en produits commercialisés a
augmenté selon l’opinion des commerçants grossistes et détaillants. La hausse a touché
essentiellement le commerce « des combustibles et lubrifiants » et le commerce multiple.
Par ailleurs, les prix de vente ont baissé selon l’opinion des grossistes, touchant
principalement le commerce des « combustibles et lubrifiants » et le commerce
« multiples ». En revanche, ils ont augmenté selon les détaillants, notamment pour le
commerce de la « Droguerie, Quincaillerie, Appareil Electroménager et Parfumerie» et les
«textiles-habillement-cuirs ».
Plus de la moitié des commerçants grossistes et détaillants enquêtés disposent de leurs
propres moyens de transport. Néanmoins, prés de 39% des grossistes et plus de 41% des
détaillants déclarent avoir rencontré des difficultés de transport notamment pour le
commerce des « combustibles et lubrifiants », des « matières premières et demi produits » et
des « machines et matériaux d’équipements ».
Difficultés de Transport %
Evolution de la demande %
Type de commerce
Hausse
Stable
Baisse
type de commerce
Oui
Non
Gros
19
79.1
1.9
Gros
38.6
61.4
Détail
42.6
19.5
37.9
Détail
41.3
58.7
Ensemble
23.1
68.6
8.3
Ensemble
39.0
61.0
TRESORERIE
L’état de la trésorerie est jugé mauvais selon l’opinion de prés de 44% de grossistes
et prés de 23% de détaillants, notamment ceux des « textiles-habillement-cuirs » et des
«matières premières et demi produits. Cependant, plus de 68% des grossistes et plus de 80%
des détaillants ont recouru à des crédits bancaires. Prés de 38% des grossistes et prés de 73%
des détaillants concernés ont eu des difficultés à les contracter, notamment ceux des
« combustibles et lubrifiants » et du commerce « multiples ».
Etat de la Trésorerie
%
Recours à des Crédits Bancaires
Type de Commerce
Bon
Moyen
Mauvais
Type de commerce
Gros
10.6
45.6
43.8
Gros
Détail
47.5
29.1
23.4
Détail
Ensemble
18.5
42
39.5
Ensemble
Oui
68.3
80.4
71.0
%
Non
31.7
19.6
29.0
3
PERSPECTIVES
Pour le prochain trimestre et comparativement au précédent, les commerçants
grossistes et détaillants prévoient une hausse de leur activité avec une hausse des prix de
vente.
Evolution des prix de vente %
type de
Plus
Moins
Stable
Commerce
élevés
élevés
Gros
1.2
92.0
6.8
Détail
12.9
86.8
0.3
Ensemble
3.3
91.1
5.6
Prix d'acquisition
%
Type de
Plus élevés Stables Moins élevés
Commerce
Gros
46.8
47.9
5.3
Détail
42.2
57.3
0.5
Ensemble
45.8
50.0
4.2
Achat de marchandises 2° ou 3° Main
Type de Commerce
Gros
Détail
Ensemble
Oui
42.4
28.1
39.2
Non
57.6
71.9
60.8
Evolution prévisionnelle des prix de vente %
type de
Hausse Stable Baisse Abstention
commerce
Gros
15.7
58.6
0
25.7
Détail
11.2
36.6
0
52.2
Ensemble
14.8
54.7
0
30.5
Ruptures de stocks
Type de
Oui
Commerce
Gros
74.1
Détail
76.8
Ensemble
74.7
%
Non
25.9
23.2
25.3
Taux de satisfaction des commandes %
Type de Commerce
Gros
Détail
Ensemble
-25%
0.1
5.7
1.6
25%à 50% 50% et plus
59.4
40.5
34.6
59.7
52.4
46
4
LES PRINCIPALES CARACTERISTIQUES DE l’ENQUETE DE
CONJONCTURE.
Les enquêtes de conjoncture (enquêtes d’opinion) qui sont des enquêtes légères, rapides et qui
couvrent aussi les domaines non traités par les enquêtes traditionnelles sont conçues dans le but:
- d’une évaluation qualitative des paramètres de la croissance ;
- d’une connaissance rapide des tendances de l’activité ;
- de l’analyse et de la prévision conjoncturelle.
Le champ de l’enquête auprès des entreprises commerciales est de 533 entreprises dont :
- 255 entreprises publiques
- 278 entreprises privées
Le questionnaire traite les différents domaines liés à l’activité de l’entreprise (le niveau de
l’activité, la demande et la distribution, la main d’œuvre et la trésorerie).
Les résultats sont disponibles 45 jours après la fin du trimestre avec des taux de réponse variant
de 35 à 45 %.
Solde d’opinion.
Les réponses aux questions posées dans le cadre des enquêtes de conjoncture (enquêtes
d’opinion) sont à deux modalités (oui - non) ou à trois modalités (hausse - stable - baisse) selon
le type de questions posées. Elles sont codées sous forme de notations chiffrées et pondérées en
fonction de l’importance de chaque entreprise au sein de sa branche d’activité et de l’importance
de la branche au sein du secteur (chiffre d’affaires de l’année précédente) pour le calcul des
valeurs synthétiques moyennes aux divers niveaux d’agrégation. Les résultats sont tirés sous
forme de tableaux statistiques dont les chiffres sont présentés en termes relatifs (%) dégageant
ainsi des soldes d’opinion pour les réponses à trois modalités et des proportions pour les
réponses à deux modalités.
Exemple : A la question suivante « Quelle est la tendance de votre activité au cours des trois
derniers mois? », trois réponses possibles sont prévues en hausse , stable , en baisse .
Le solde d’opinion est calculé comme la différence entre la proportion d’entreprises qui ont
répondu que leur tendance est en hausse et celle pour lesquelles la tendance est en baisse (sans
tenir compte de la proportion d’entreprises qui ont répondu que leur tendance est stable).