note de securite cameroun

Transcription

note de securite cameroun
NOTE DE SECURITE CAMEROUN
Chères volontaires, chers volontaires,
Nous souhaitons attirer votre attention sur les risques inhérents au territoire dans lequel vous avez souhaité partir en
mission et sur certaines informations et consignes indispensables pour que cette mission puisse s’effectuer dans les
meilleures conditions, notamment sur le plan sécuritaire et que nous vous résumons ci-après.
I - Risques sécuritaires
Le Cameroun est un pays stable et ne connaît pas de troubles majeurs. La très grande majorité des séjours
d’étrangers en visite dans le pays se déroule donc sans problème. Cependant et comme partout ailleurs des risques
existent : la délinquance, le vol à main armée, les vols de véhicules, le phénomène de braquages par des « coupeurs
de routes » sont des phénomènes réels au Cameroun.
Les zones à risque
La description des zones à risques et de cette insécurité repose sur des données parfois aléatoires car les risques ne
peuvent se restreindre à des zones définitivement délimitées et figées. Une plus grande vigilance est cependant de
mise à l’intérieur des agglomérations où la délinquance est plus importante et dans les régions frontalières, surtout
au Nord du Pays : le Cameroun a plus de 4500 km de frontières communes avec 6 pays : la République du Congo,
la Guinée Équatoriale et le Gabon au sud du pays, le Tchad et le Nigéria au nord et la République Centrafricaine à
l’est.
Si on ne note pas de tension particulière à l’égard de la communauté française ou étrangère en général, certains
malfaiteurs peuvent penser que le butin sera plus important en détroussant une personne étrangère.
Les zones frontalières sont les plus exposées du fait de leur faible densité de population, de la porosité des
frontières et du manque de coordinations entre les polices des différents Etats (pas de droit de poursuite).
Ainsi, des zones de non-droit, où les bandits se déplacent facilement d’un pays à l’autre, se développent le long des
frontières et particulièrement au nord du pays (Nigéria – Tchad – République Centrafricaine). Malgré les
dispositifs sécuritaires de l’Etat mis en place (Bataillons d’Intervention Rapide notamment) cette insécurité
persiste. Elle s’explique également par la pauvreté des populations, la montée du chômage et les déplacements de
populations.
Tout déplacement (navigation de plaisance et mouillage près des côtes) dans la presqu’île de Bakassi au sud-ouest
du Cameroun reste également fortement déconseillé, compte tenu de l’isolement et des problèmes d’insécurité
(piraterie maritime) qui affectent ce territoire rétrocédé au Cameroun en 2002 par le Nigeria.
Accidents de la route
Autre point important lié au transport : si les grandes routes qui relient les grandes villes du pays sont dans un état
plutôt satisfaisant, la vétusté de nombreux véhicules, et notamment des poids lourds, ainsi que le non-respect des
limitations de vitesse, augmentent les risques d’accidents. La signalisation défaillante, pour ne pas dire inexistante
des véhicules, rend la conduite de nuit encore plus périlleuse que de jour. Il est donc impératif de s’abstenir de
circuler dés la tombée de la nuit, également quand il pleut, et une grande prudence s’impose dans la journée.
Les coupeurs de routes
Le phénomène dit des « coupeurs de route »
s’étend principalement au Nord du Cameroun, le
long des frontières avec les Etats voisins. Les
deux principales raisons en sont le mauvais état
des routes et leur isolement. En effet, celles-ci
sont truffées de crevasses et de nids-de-poule qui
obligent les chauffeurs à ralentir à ces endroits,
ce qui les rend plus vulnérables à des attaques.
Ces attaques visent des commerçants qui se
déplacent avec des sommes d’argent importantes
sur eux. Ceux-ci se déplacent majoritairement en
taxi-brousse mais les véhicules de particuliers et
les bus de transports en commun peuvent
également être arrêtés. Ces exactions sont
souvent le fait de bandes armées qui n’hésitent
pas à faire usage d’armes automatiques.
En 2010, les attaques des coupeurs de route se
sont toutes situées dans le nord du Pays. Toutes
ont été dirigées contre des camerounais et, dans
la plupart des cas, ces attaques sont l’œuvre de
soldats tchadiens et/ou centrafricains, dont les
soldes ne sont pas été versées durant plusieurs
mois et qui font des incursions le long de la
frontière assez poreuse que partage le Cameroun
avec ses différents voisins (selon la Gendarmerie
Nationale Camerounaise). Aucune de ces
attaques n’a eu lieu sur l’axe emprunté par
Planète Urgence pour rallier le Nord du pays
(trajet entre N’Gaounderé et l’entrée du Parc
National de la Bénoué).
Si ces coupeurs de route ne cherchent pas à
attenter à la vie des voyageurs, ils peuvent utiliser
leurs armes si ceux-ci refusent d’obtempérer. En
cas d’attaque, il est donc impératif de n’opposer
aucune résistance et de rester calme.
Carte du Cameroun présentant la presqu’île de Bakassi et le
nord du Pays
Délinquance et agressions
Les grandes villes que sont Yaoundé et Douala sont plus propices à la criminalité. Les risques majeurs étant les
vols à la dérobée et les vols à la tire, plus particulièrement dans certains quartiers et de nuits généralement (cf. point
portant sur les précautions à suivre).
2
Risques encourus pour délits sexuels
La législation au Cameroun prévoit de lourdes sanctions à l’encontre des auteurs de viols et d’attentats à la pudeur.
Ces actes sont, selon les cas, punis d’amendes, de réclusion, et de travaux forcés. Les peines sont aggravées si la
victime est mineure. Les auteurs d’actes de pédophilie ainsi que leurs complices encourent les mêmes peines.
En tout état de cause, et conformément à l’article 113-6 du code pénal, la loi pénale française est applicable à tout
crime commis par un Français hors du territoire de la République. Les ressortissants français coupables d’une
infraction sexuelle commise au Cameroun peuvent aussi être poursuivis en France en application de la loi 98-468
du 17 juin 1998 pour des faits constitutifs de délits à caractère sexuel y compris si ceux-ci ne sont pas réprimés par
la législation locale (articles 227-22 et suivants du code pénal).
NB : Au Cameroun, l’homosexualité est réprimée par la loi (article 347 bis du code pénal camerounais).
II - Risques sanitaires
Choléra
De mai à septembre 2010, le choléra qui a essentiellement sévit dans le nord du Cameroun, a entraîné la mort de
372 personnes sur 5.460 cas dénombrés, dans les provinces du Nord et de l'Extrême Nord, selon un rapport du
ministère camerounais de la Santé. Les problèmes d'eau, d'hygiène et d'illettrisme seraient à l’origine de la
propagation de la maladie : moins d'un tiers de la population aurait accès à l'eau potable et encore moins aux
latrines.
Prévention du paludisme (malaria)
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection
individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires...). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement
médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de
conseils aux voyageurs.
Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Classification : zone 3. Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un
avis médical doit être pris rapidement pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludique éventuel.
Epidémie de grippe aviaire
A titre informatif, il est conseillé de consulter l’encart "grippe aviaire" figurant en page d’accueil du site du
Ministère des Affaires Etrangères. La Direction Générale de la Santé recommande aux voyageurs d’éviter tout
contact avec les volailles et les oiseaux, c’est-à-dire de ne pas se rendre dans des élevages ni sur les marchés aux
volatiles. Les recommandations générales d’hygiène lors des voyages dans les pays en développement, qui visent à
se protéger des infections microbiennes, sont préconisées.
Maladies diarrhéiques
Les risques d’intoxication alimentaire sont importants. Dans ce cadre, les restaurants sont choisis par les partenaires
et/ou la délégation en fonction des conditions d’hygiène et un nombre suffisant de bouteilles d’eau sont mises à
disposition des volontaires.
Il ne faut pas boire l’eau du robinet. Evitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits
non pelés. Ne pas consommer d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits. Veillez à un lavage
régulier et soigneux des mains avant chaque repas.
3
III - Le dispositif Planète Urgence
Afin de réduire au maximum les risques mentionnés ci-dessus, des mesures de prévention ont été mises en place,
pour le fonctionnement de la délégation Planète Urgence dans le pays, la logistique des missions et le
comportement des volontaires en mission sur place. Ces principes sont mis à jour et appliqués par l’équipe de
Planète Urgence au Cameroun.
Cette équipe, qui s’est densifiée depuis les débuts de l’intervention de Planète Urgence au Cameroun en 2004, se
compose aujourd’hui de 2 personnes (un Délégué International et un Assistant administratif et financier) qui
coordonnent les activités de l’association sur place et relayent les informations auprès des différents partenaires. La
Délégation reçoit aujourd’hui en moyenne 120 volontaires par an. Aucun incident sérieux n’est à noter en sept
années d’intervention (il n’y a eu que quelques vols à déplorer).
N.B. Selon les cas vous avez trois possibilités pour joindre un interlocuteur Planète Urgence :
- Le Délégué International (Amine Mouaffak, Tel : (00 237) 74.21.20.71) de Planète Urgence au Cameroun pour
tout problème ou question courante se posant sur le terrain.
- Votre Responsable de Programme à Paris (Camille Aunis, Tel : 01.43.40.42.00) durant les jours ouvrables, par
téléphone ou par courriel.
- Le numéro d'urgence de l’association pour les WE et jours fériés uniquement, Tel : 06.07.38.23.30 : ce numéro
est à contacter en cas de nécessité absolue ou de problème ne pouvant attendre les jours ouvrables pour nous
être communiqué et/ou traité. En premier lieu il s'agit toutefois d'informer d'abord le Délégué ou représentant de
Planète dans le pays de votre mission.
Information au Consulat de France
A chaque départ en mission, Planète Urgence transmet au consulat français les noms, numéros de passeport et dates
de séjour de chaque volontaire. Planète Urgence Cameroun est en contact avec l’Attaché de Sécurité Intérieure et
avec les autorités locales des sites où interviennent les volontaires. Ce réseau permet de prévenir les risques en
échangeant des informations en matière de sécurité.
Nous sommes, pour cette démarche, en contact direct avec Madame Marie -Christine Preure, attachée consulaire au
Consulat Général de France à Yaoundé.
Transport des volontaires
Il est rappelé aux volontaires que les déplacements de nuit hors de la capitale sont interdits, tant pour des raisons de
sécurité routière qu’à cause du banditisme.
Dans les villes, la plus grande prudence est recommandée tard la nuit et à proximité des bars et discothèques, en
particulier à l’égard des chauffeurs de taxi.
Les transferts vers les lieux de mission se font toujours en journée par des véhicules de location avec chauffeur, ou
par les véhicules de nos partenaires. Les déplacements sur les lieux de mission se font avec les véhicules de nos
partenaires ou avec des taxis (voitures et motos avec casques). Dans les grandes agglomérations, il est conseillé de
toujours rentrer le soir avec un chauffeur de taxi recommandé par le partenaire.
Accompagnement des volontaires
Chaque partenaire est sensibilisé aux consignes de sécurité à respecter. Dans la mesure du possible, les volontaires
doivent être accompagnés en dehors de leurs horaires de formation/ travail par un membre de l’équipe l’accueillant.
Si le volontaire souhaite se promener seul à un moment ou à un autre de sa mission, il doit informer le partenaire du
lieu où il compte se rendre et écouter les conseils que celui-ci a à lui donner.
4
L’hébergement pendant la durée de la mission se fait dans des logements reconnus comme fiables (hôtels, maisons
d’hôte).
En cas de soucis, les partenaires préviennent en premier lieu le Délégué International de Planète Urgence, qui
contacte si besoin le siège de l’association (toujours disponible, y compris le week-end, en cas de problème grave,
par le biais d’un téléphone de garde).
Les volontaires partent, dans la majeure partie des projets, dans des localités disposant d’un réseau téléphonique
afin qu'ils puissent contacter l’équipe de Planète Urgence Cameroun à tout moment, en cas de nécessité absolue. Ils
possèdent également les coordonnées de leur partenaire.
Les volontaires en mission au sein du Parc National de la Bénoué (campement du buffle noir) n’ont pas accès au
réseau télé phonique. Néanmoins, le conservateur du Parc se rend joignable en cas de nécessité absolue.
Règles de précautions pour les volontaires
? Il est demandé de suivre ces consignes de sécurité :
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
de ne pas arborer des signes ostentatoires de richesse (bijoux, montres de valeur, appareils photo,
téléphones portables...) ;
de ne pas circuler seul la nuit à pied, en voiture ou en moto, plus particulièrement dans les grandes villes
(Yaoundé et Douala) ;
de ne pas marcher seul dans la journée dans les quartiers pauvres ou déserts, plus particulièrement dans
les grandes villes (Yaoundé et Douala) ;
lors des déplacements en voiture, il est recommandé de garder les vitres du véhicule relevées, de fermer
les portes de l’intérieur et d’être vigilant lors du retour au domicile ;
de ne conduire aucun véhicule (voiture, moto, vélo, etc) ;
d’éviter les sacs à mains en ville, ils sont susceptibles de faciliter les vols à l'arrachée. Planète Urgence ne
pourra être tenu responsable en cas de perte ou vol d'effet personnel, il est donc demandé de faire preuve
de vigilance concernant ses effets personnels ;
en cas d’agression : ne jamais résister aux ordres de l’agresseur ;
avoir toujours sur soi les numéros d’urgence : numéro de téléphone du partenaire, du délégué
international, du consulat, de la police et d’Inter Mutuelle Assistance ;
avoir toujours sur soi 10 000 Fcfa et sa pièce d’identité (ou une «copie légalisée » établie directement au
Cameroun auprès des autorités locales) ;
avoir une photocopie numérisée de son passeport dans sa boite mail.
Ces principes à appliquer ne sont pas exhaustifs et ne sont pas susceptibles d’engager la responsabilité de Planète
Urgence.
? Sur le plan sanitaire, consultez votre médecin avant votre départ :
o
o
o
o
La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé). Le carnet
international de vaccination faisant mention de cette vaccination est exigé à l’entrée sur le territoire
camerounais.
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde,
hépatites virales A et B, méningite à méningocoque (voir ci-dessous).
La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas (demandez conseil à votre
médecin ou à un centre de vaccinations international).
Quelques règles simples :
o
o
o
Evitez les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire),
Evitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides,
Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez,
5
o
o
o
Ne consommez jamais de médicaments achetés dans la rue,
Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.
Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
En cas de problème de santé
Les volontaires sont couverts par Planète Urgence exclusivement durant la période de leur mission. Si le séjour est
prolongé, il faut souscrire individuellement à une assurance complémentaire (couvrant les frais médicaux et le
rapatriement sanitaire).
Pour tous les accidents et soucis de santé, les volontaires sont orientés vers un établissement référencé (voir
contacts ci-dessous). Nos partenaires connaissent les numéros de médecins ou de centres de soins proches des sites
de formation.
Pour la consultation, le volontaire doit faire l’avance des frais, qui lui seront remboursés par la Sécurité Sociale en
France (et éventuellement sa mutuelle). En cas d’hospitalisation ou d’examens lourds (type scanner), il faut
toujours – dans la mesure du possible – informer préalablement IMA, l'assurance souscrite par Planète Urgence
pour les volontaires, pour avance des frais et avis médical.
En cas d’accident ou agression
Les partenaires reçoivent des consignes pour donner la priorité à l’intégrité physique et à la santé du volontaire. Il
faut donc d’abord assurer sa sécurité, puis le conduire à un endroit où l’on pourra lui prodiguer les soins nécessaires
éventuels.
Tout accident ou agression doivent être déclarés au commissariat de police le plus proche, une fois assurées la
sécurité et la santé du volontaire.
En cas d’évacuation
En cas d’évacuation de tous les ressortissants français décidée par le Ministère des Affaires Etrangères, les
consignes seront indiquées par le Consulat de France.
Concernant les évacuations sanitaires éventuelles, chaque partenaire établit en coordination avec le délégué un plan
A et un plan B pour les moyens de l’évacuation.
Pour tout incident, le partenaire doit informer le Délégué Planète Urgence, dès que possible . Le Délégué doit à
son tour se mettre en rapport avec le siège de Planète Urgence à Paris.
Tous les partenaires terrain sont équipés d’un téléphone portable. Ils doivent avoir dans leur téléphone le
numéro du délégué, le numéro d’un médecin, le numéro urgence du consulat. Pour certains partenaires (ex : Parc
National de la Bénoué), le réseau est limité mais il y a toujours un point d’où il est possible de faire des appels.
Numéros utiles : (précédés du 00 237 si vous téléphonez depuis un opérateur téléphonique français).
Tant que possible, l’équipe de Planète Urgence doit être prioritairement tenue informée de vos problèmes :
Ambassade de France à Yaoundé (Numéro d’Urgence 24h/24)
22 22.79.08
Consulat Général de France Yaoundé (Standard)
22 22.79.50
Consulat Général de France à Douala (Standard)
33.50.17.00
Consulat Général de France à Garoua (Correspondante : Mme Marie-France Gourlemond)
99.51.16.39
6
1 Hôpital sur Yaoundé :
Centre Médico-Social (CMS) d'Essos - Tél : 22 23 01 39
Dr Mansaray - Cell : 99 10 58 59 / Urgence : 99 33 41 69
1 hôpital proche du parc de la Bénoué (40km) :
Hopital MBE / Ngaoundéré
Dr Paul Bilon – Tél : 79 15 15 61
1 hôpital proche du parc de Campo Ma’an (4h de route) :
Hôpital de Kribi
1 hôpital proche de Douala :
Polyclinique Bonanjo
Dr Salam Bahsoun - Tél : 33 42 85 16
Autres contacts au Cameroun :
- Direction de la police des frontières : 22.20 11.17 / 22.21.28.84
- Aéroport international de Yaoundé - Nsimalen : 22.23.36.02 / 22.23.17.44
- Aéroport international de Douala : 33.42.35.26 / 33.42.36.30
- Police Secours : 17 (ou 117 à partir du portable) dans les villes de Yaoundé, Douala et Garoua
- Gendarmerie : 13 (ou 113 à partir du portable) dans les provinces du Centre, du Littoral, de l’Ouest et
du Nord-ouest
- Sécurité à Douala Numéro vert : 33.43.65.72
- Gendarmerie à Garoua : 22.27.21.89
Avant de partir
Le Ministère des Affaires Etrangères et Européennes a mis en place un télé -service permettant aux voyageurs
français ou étrangers (résidant légalement en France) de communiquer des données personnelles permettant au
centre de crise du ministère des Affaires étrangères et européennes et aux représentations diplomatiques de les
contacter dans l'hypothèse où ces derniers organiseraient des opérations de secours, notamment en cas de crise
politique grave ou de catastrophe naturelle dans un pays donné. Les personnes inscrites sur ce site ne pourront pas
exiger une intervention du centre de crise, celui-ci est libre d'organiser ou non une opération de secours à l'étranger
selon les circonstances locales.
Voici le lien pour s’inscrire : https://pastel.diplomatie.gouv.fr/fildariane/flux/protected/frameset/index.html
Responsabilité individuelle :
Il est rappelé aux volontaires que toutes les activités du volontaire hors du contexte spécifique de la mission sont
effectuées sous sa seule responsabilité individuelle et qu’il doit prendre à ce titre, avant son départ en mission, une
assurance couvrant notamment son rapatriement.
Par ailleurs, il est expressément rappelé que, compte tenu du contexte actuel dans le pays, Planète Urgence interdit
formellement aux volontaires de se déplacer de nuit.
Planète Urgence ne peut que fortement déconseiller, avant ou après la mission, de quitter le pays par la route,
compte tenu de l’insécurité des zones frontalières.
En contresignant ce document, le volontaire reconnaît avoir pris connaissance de ces consignes et des informations
ci-dessus résumées et s’engage à respecter les consignes qui lui seront données, notamment sur le plan de la
sécurité et de l’exécution de la mission, ainsi qu’à toutes recommandations complémentaires, hors du temps de la
mission.
Il reconnaît que Planète Urgence n’est en aucun cas responsable des événements impondérables susceptible s de se
produire dans de telles conditions.
7
Je, soussigné -e Mme / Mlle / M. _______________________________ demeurant à
(adresse complète) __________________________________________________________,
reconnais avoir pris connaissance de la présente note de sécurité.
Fait le __________________,
A _____________________
Signature du volontaire
suivie de la mention « lu et approuvé »
8