Communauté de Communes de Haute-Picardie

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Communauté de Communes de Haute-Picardie
Réalisation : Conseil général de la Somme
Mis à jour : décembre 2014
Communauté de Communes de Haute-Picardie
Un territoire de connexion1
- La Haute-Picardie est une intercommunalité rurale au cœur du
plateau picard. Ce territoire domine la vallée de la Somme,
effleurée au niveau de la commune de Proyart.
Population principale (INSEE 2011)
Superficie (km²)
Densité (hab/km²)
Variation annuelle de la
population de 2006 à 2011
…due au solde naturel
…due au solde migratoire
apparent
Nombre de communes
Communes de :
…moins de 500 habitants
…500 à 1 999
…plus de 2 000
Nombre d’emplois
8 430
163
52
+ 1,3 %
+ 0,6 %
+ 0,8 %
26
23
3
0
3 360
- Son originalité est d’être connectée à la fois à l’axe Paris-Europe
du Nord (A1, LGV) et à « l’arc picard » (A29) reliant Rouen,
Amiens et Reims. De cette situation de carrefour nait son
développement actuel.
- Toutefois, il ne s’agit pas d’un territoire de centralité. Le bourg
principal, Chaulnes, ne représente que 1 961 habitants. Il
bénéficie d’une gare ferroviaire sur l’axe Amiens-Laon, mais
celle-ci n’a pas de connexion directe à la gare TGV. Si cela
amoindrit son rayonnement, il représente toutefois une centralité
de proximité intéressante à valoriser.
- La Haute-Picardie est donc un espace de connexion, en lien
avec le réseau de bourgs de l’est samarien et profitant de
l’accessibilité à des pôles plus éloignés tels qu’Amiens, dont
l’influence est grandissante.
Siège : Estrées-Deniécourt
Président : Philippe CHEVAL
Source : Navteq 2010, IGN, GéoPicardie, Conseil Régional de Picardie ; réalisation : MRA, Conseil général de la Somme
1Principale
source : INSEE 2011, données effectives au 1er janvier 2014
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POPULATION
Un territoire périurbain devenu très attractif
- Le nombre d’habitants augmente depuis trois décennies,
soutenu par un fort solde naturel. De 2006 à 2011, la
croissance s’intensifie avec, en plus, l’apport d’une
nouvelle population venue résider en Haute-Picardie.
- Le vieillissement de la population s’observe, mais n’est
pas aussi marqué en Haute-Picardie que dans d’autres
territoires ruraux. Si la part des personnes âgées de 75 ans
et plus (8 %) est en hausse, celle des moins de 15 ans (22
%) augmente également.
- Sur l’ensemble des ménages, les couples avec enfants
sont les plus nombreux (36 % des ménages). Mais leur
nombre diminue légèrement alors que les ménages
d’une personne (23 %), les familles monoparentales (9 %)
sont en nette augmentation. Les couples sans enfant
(30 %) sont également en hausse.
- Les ouvriers restent les plus nombreux dans la population
des 15 ans et plus (CC : 27 % ; Somme : 17 %). Leur part
importante est une particularité de la Haute Picardie,
mais elle diminue. En revanche, les employés et
professions intermédiaires (26 %), les retraités (24 %) sont
en nette progression ces dernières années.
- Le revenu médian des ménages de Haute-Picardie (16 456 €/an) est plus faible que celui de la Somme
(17 690 €/an). La population (plus de 15 ans, non scolarisée) est aussi moins diplômée. Par exemple, 25 % sont
sans diplôme (Somme : 23 % ; France métropolitaine : 18 %), cette proportion diminue toutefois régulièrement.
HABITAT (Filocom 2007, 2011, 2013, RPLS 2013, SITADEL)
Un foncier attractif pour une population périurbaine
- Une forte part de résidences principales (86 %), dont
72 % sont occupées par leurs propriétaires. Les
logements vacants sont en hausse (+34 % entre 2007
et 2013), mais leur part (9 %) reste proche de la
moyenne départementale (8,5 %). En revanche, les
résidences secondaires, faiblement présentes (5 % ;
Somme : 8 %) ont baissé depuis 2007.
- Le parc de résidences principales est plus vieux et
reste, malgré un Projet d’Intérêt Général achevé en
octobre 2014, de moindre qualité que dans le reste de
la Somme : 52 % ont été construites avant 1949
(Somme : 41 %) et 9 % sont classées médiocres ou très
médiocres (Somme 6 %).
- L’indice de construction 2007-2012 est de 5,5 lgts /
1000 hbts / an (Somme : 4,7). Il s’explique notamment
par la venue d’une population nouvelle, en raison
d’un foncier attractif et d’une accessibilité aisée.
- On dénombre 202 logements sociaux, en grande
majorité situés à Chaulnes, et qui représentent 5 % des
résidences principales. La part du locatif privé est de
21 % (Somme : 21 %.)
- 52 % des propriétaires occupants sont éligibles aux
aides de l’ANAH, et 66 % des ménages sont éligibles à
un logement social (Somme 45 % et 61 %).
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ECONOMIE ET SERVICES
Un territoire ouvert
- Le nombre global des emplois augmente
entre 1999 et 2011 passant de 2 968 à 3 360.
42 % des actifs habitant le territoire
travaillent en Haute-Picardie. Il ne s’agit
donc pas d’un territoire « dortoir ». 9 %
travaillent sur Amiens Métropole.
- L’est de la Somme possède une multitude
de petits pôles d’emplois et de services. Les
plus proches sont Péronne, Roye, AlbertMéaulte, Nesle et Rosières-en-Santerre.
Chaulnes (1 676 emplois) est l’un d’eux, mais
ne bénéficie pas d’une accessibilité directe
à l’autoroute ou la gare TGV. L’influence du
pôle amiénois est de plus en plus
importante. La Haute Picardie est désormais
en 3ème couronne périurbaine amiénoise.
- La Haute-Picardie est au cœur de la région
agricole du Santerre : grandes exploitations,
socle de développement d’une industrie
agro-alimentaire
puissante
(Chaulnes,
Estrées-Deniécourt…). Le pôle d’activités
Haute-Picardie complète l’offre foncière et
immobilière
afin
d’attirer
d’autres
entreprises.
Le « village agro », au sein du pôle
d’activités de Haute-Picardie est ouvert
depuis 2011. Il s’agit d’une nouvelle offre
immobilière
adaptée
aux
besoins
d’entreprises agro-alimentaires.
Source : Navteq 2010, GéoPicardie, IGN, INSEE CLAP 2009, Conseil Régional de Picardie ; réalisation : MRA, Conseil général de la Somme
(%)
Industrie
(%)
Tertiaire
marchand
(%)
Tertiaire
non
marchand
(%)
13
8
13
53
13
Somme
4
6
18
38
34
France
métropolitaine
3
7
14
46
31
Haute-Picardie
Agriculture
Construction
(%)
- La part d’emplois marchands est forte. En plus des emplois de
commerces locaux et de logistique, le territoire accueille sur la
commune d’Assevillers la première aire d’autoroute française
en chiffre d’affaires et en fréquentation avec 2,5 millions de
visiteurs /an (source : www.hautepicardie.fr).
- Le projet de Canal Seine Nord Europe, chantier d’envergure européenne, reste d’actualité. Il impactera le
territoire en terme d’emplois, d’habitat, de services et de flux, dès le démarrage du chantier.
MOBILITE
De l’international au quotidien : des mobilités d’échelles très différentes
- Le trafic moyen de l’autoroute A1 est de l’ordre de 54 000 véhicules par jour (source : ORT Picardie 2010). Le
croisement avec l’A29 (17 500 véhicules/jour), donne au territoire une position de carrefour, mais aucun bourg
n’est à proximité pour en profiter pleinement, ni Chaulnes, ni Péronne.
- Depuis 2006, la gare TGV Haute-Picardie dépasse les 400 000 visiteurs par an. Toutefois, elle ne permet pas de se
rendre à Paris directement. Des liaisons autocar sont organisées vers Amiens et Saint-Quentin, surtout que la gare
TGV est trop distante de la gare ferroviaire de Chaulnes, ce qui amoindri le potentiel d’intermodalité à une
échelle régionale.
- La fréquentation de la gare de Chaulnes, (ligne Amiens-Laon-Reims) est de 386 montées / descentes (Ham : 569 ;
Rosières-en-Santerre : 404). Cette liaison est complétée par une ligne TER par autocar Montdidier/Péronne/Roisel
et par le réseau Trans’80 pour une utilisation surtout scolaire (ligne Amiens-Péronne).
Moyens de transport pour se rendre au
travail (2011)
pas de
marche à
deux
pied; 6%
roues; 4%
- Les déplacements quotidiens sont donc essentiellement routiers. Les marges de
développement des modes alternatifs restent à construire à l’échelle de la
Haute Picardie comme à l’échelle de l’est Samarien.
transport;
7%
transport
voiture,
en
camion,
commun;
fourgon;
3%
80%
- Concernant les déplacements de loisirs et de tourisme, le territoire ne possède
pas de voies cyclables. Le projet de Véloroute de la vallée de Somme pourrait
être une opportunité de développement.
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ENVIRONNEMENT
Un openfield où l’arbre se fait rare
- La CC de Haute-Picardie repose sur le
plateau picard, sillonné par quelques
vallées sèches (socle de craie présentant
une forte porosité). Ce territoire domine la
vallée de la Somme avec laquelle il est en
contact au Nord à Proyart.
- Le paysage d’openfield domine avec ses
villages groupés et une pauvreté de la
présence de l’arbre sous forme de bois,
vergers ou haies. Seulement 4,5 % du
territoire est occupé par les bois, prairies
et autres espaces naturels (surtout en
vallée de Somme et vallées adjacentes).
Source : Navteq 2010, IGN, GéoPicardie, Corine Land Cover 2006,
BD Carthage, Conseil Régional de Picardie ; réalisation : MRA, Conseil général de la Somme
Les aménagements fonciers agricoles
depuis les années 60 ont été un facteur
important de réduction de ces espaces à fort potentiel de biodiversité. Le
Cours
paysage de Haute-Picardie est aussi marqué, depuis ces 2 décennies, par
d'eau et
Espaces
les grands axes de communication, nouveaux parcs d’activités et parcs
zones
boisés
éoliens.
Prairies et
humides
Espaces
2,4%
- Le territoire est concerné par le Schéma d’Aménagement et de Gestion
des Eaux (SAGE) de Haute-Somme en cours d’élaboration, piloté par
l’AMEVA (syndicat mixte d’aménagement de la vallée de la Somme). Par
ailleurs, il n’est pas épargné par les aléas d’érosion de sols, de
ruissellements et coulées de boue, ainsi que d’inondations par remontée
de nappe dans les vallées.
Répartition des émissions de GES du territoire
par secteur (hors forêts et usages des sols)
Répartition de la consommation d’énergie
finale par source d’énergie
3%
6%
Déchet s et eaux usées
17 %
5%
36%
14 %
19 %
Bât iment s - résident iel
Bât iment s - tert iaire
Transport de voyageurs
3%
18 %
1%
6%
9%
Transport de marchandise
Charbon
Produit s pét roliers
Gaz nat urel
Biomasse
63%
Agricult ure
Réseau de chaleur
Electricit é
Indust rie
espaces
naturels
ouverts
2,1%
0,2%
urbanisés
6,9%
Terres
arables
88, 2%
Les bâtiments et le transport produisent
55 % des émissions de gaz à effet de
serre. Le pétrole est la principale source
d’énergie consommée, une énergie
fossile fortement émissive en gaz à effet
de serre. En 2007, celle issue de la
biomasse,
source
d’énergie
renouvelable
identifiée
ci-contre,
représente 6 % (Somme : 5 %).
Source : CG80 (février 2013) Fiches Energie/Gaz à effet de serre ; données : ADEME, DREAL, Energie Demain, chiffres 2007 – édition 2011
GOUVERNANCE LOCALE
La solidarité intercommunale
- La Communauté de communes de Haute Picardie a été créée le 31 mai 1999. Outre les compétences de l’EPCI,
les 26 communes adhèrent à la Fédération Départementale d’Electricité via les SIER de Chaulnes, RoiselHattencourt et Péronne. L’eau potable est gérée par divers syndicats intercommunaux. La Communauté de
communes de Haute-Picardie assure notamment les services d’assainissement non collectif. Les déchets sont
gérés par le SMITOM du Santerre, couvrant plusieurs autres intercommunalités.
- L’intercommunalité adhère au Pays Santerre Haute
Somme depuis 2007. Devenu syndicat mixte en 2012, le
Pays Santerre Haute Somme s’est lancé dans
l’élaboration d’un SCoT (juin 2013).
- La Haute Picardie n’a pas de projet de Plan Local
d’Urbanisme intercommunal (PLUi). 50 % des communes
n’ont pas de document d’urbanisme.
4
Approuvé
Dont en
révision
En
élaboration
1
Aucun document
13
Carte Communale
8
0
Plan d’Occupation des Sols
0
0
Plan Local d’Urbanisme
5
0
0
Source : DDTM, juin 2014
4/4