LES FICHES du CINE CLUB : SLEEPY Hollow, Tim Burton, 1999

Transcription

LES FICHES du CINE CLUB : SLEEPY Hollow, Tim Burton, 1999
LES FICHES du CINE CLUB : SLEEPY Hollow, Tim Burton, 1999
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•Titre original : Sleepy Hollow
•Titre français : Sleepy Hollow : La
Légende du Cavalier Sans Tête
•Année : 1999
•Date de sortie : 19 novembre 1999
(USA), 9 février 2000 (France)
•Durée : 105 minutes
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Genre : Fantastique, épouvante-horreur, thriller
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Réalisation : Tim Burton
Scénario : Kevin Yagher et Andrew Kevin Walker
Basé sur : la nouvelle de Washington Irving
Distribution :
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Ichabod Crane : Johnny Depp
Katrina Van Tassel : Christina Ricci
Lady Mary Van Tassel / la sorcière des bois : Miranda Richardson
Baltus Van Tassel : Michael Gambon
Le « Cavalier sans tête » : Christopher Walken
Autres films de Tim Burton :
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Beetle juice
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Batman
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Edouard aux mains d'argent
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Mars Attaque
Big Fish
Alice au pays des merveilles
1. Synopsis
New York 1799. Ichabod Crane, enquêteur de la brigade criminelle, tente d’imposer tant bien que mal de nouvelles méthodes
d’investigations scientifiques au sein de la police. Afin de lui permettre de les expérimenter, il est envoyé dans un petit village de
campagne du nom de Sleepy Hollow pour y enquêter sur une série de meurtres par décapitation. Dans cette bourgade brumeuse et
solitaire, les habitants sont persuadés que les meurtres sont l’œuvre du Cavalier Sans Tête, fantôme hantant la région depuis deux
décennies.
D’abord sceptique, Ichabod Crane va voir son assurance flancher après avoir constater que le Cavalier Sans Tête est bien réel et
qu’une terrible machination entoure ses meurtres.
LE CINEMA FANTASTIQUE
Le cinéma fantastique ? La définition du dictionnaire (fantastique" in Larousse : "forme artistique et littéraire qui reprend, en les
laïcisant les éléments traditionnels du merveilleux et qui met en évidence l'irruption de l'irrationnel dans la vie individuelle ou
collective") permet une première approche. Cette définition sert à désigner des
oeuvres très diverses.
Traditionnellement, on parle de fantastique lorsque dans le monde réel on se retrouve en présence de phénomènes incompatibles
avec les lois dites "naturelles". On le définit donc comme "l'intrusion de l'étrange dans le réel" .
DES LES DEBUTS DU CINEMA
Le pionnier du cinéma fantastique est Georges Méliès (1861-1938), le prestigitateur du théâtre Robert Houdin. Il crée le spectacle
cinématographique. Il emprunte les univers magiques et enchantés du music hall auxquels le cinéma apporte un pouvoir d'illusion
beaucoup plus fort. (Voyage dans la lune, 1902).
L'AGE D'OR DU FILM FANTASTIQUE AMERICAIN
Entre 1931-1939 aux Etats-Unis, c'est l'âge d'or du cinéma fantastique américain. On assiste à l'avènement des grands mythes
inspirés des classiques de la littérature de l'étrange (Docteur Jeckyll et Mister Hyde, Stevenson, 1913 ; Metropolis, Fritz Land,
1931).
Le genre va connaître un essor considérable avec le parlant. En 1931, deux films marquent le cinéma fantastique et se révéleront
productifs jusqu'à l'époque contemporaine à travers des séries de suite et de remakes (Dracula, Tod Browning, 1931 ; Frankenstein,
James Whale, 1931).
LE MERVEILLEUX FRANÇAIS En 1940-1945, le cinéma français essaye d'oublier la guerre à travers des
oeuvres d'évasions. C'est un cinéma qui s'ouvre naturellement au fantastique avec par exemple La nuit fantastique de Marcel
L'herbier (1942) ; La Belle et la Bête de Jean
Cocteau (1945).
DE NOUVEAUX TALENTS
C'est durant les années 1970-1980 que de jeunes réalisateurs présentent des oeuvres très personnelles et différentes : Phantom of
paradise (Brian De Palma, 1976), Gremlins (Joe Dante 1984), Beetlejuice (Tim Burton, 1988), Elephant Man (David Lynch, 1980).
En France, le fantastique reprend les thèmes du folklore et de la légende avec Peau d'âne (Jacques Demy, 1970), Le passage (René
Marzon, 1986).
Durant les années 1990, le fantastique traditionnel semble revenir avec ses archétypes : le fantôme (Ghost, de Jerry Zucker, 1990),
l'insolite (La famille Adams de Barry Sorrefeld, 1991), le merveilleux (Hook de Steven Spielberg, 1991), l'éternelle jeunesse dans La
mort vous va si bien (Robert Zemerckis, 1992).
Ecole et Cinéma 31

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